I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth
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I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth | Mer 13 Juil - 16:36 Citer EditerSupprimer
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YOONRI
j'ai tout lâché. Pris d'une panique que je n'avais pas ressenti depuis bien des années. Un temps que j'aurais aimé allonger. Elle n'est qu'une fille parmi tant d'autres. Une nana avec laquelle je passais d'excellent moment au lit. Ce n'était qu'une femme. Et c'est vraiment ce que j'aurais préférer penser. Sérieusement. Parce qu'ainsi, je n'aurais pas tout plaqué, je ne serais pas sur la route à rouler comme un malade, je n'aurais pas eu ce cœur battant comme un fou suite à la peur. La peur. Jamais, jamais je n'aurais cru la ressentir à nouveau. Celle de la perdre. J'avais compris au son de sa voix que ça n'allait pas et ses mots ne me rassuraient pas. « Calme-toi Min. Je suis bientôt là. » Je ne savais pas me montrer rassurant, j'ai appris à ne plus l'être. Et ceux, durant cinq ans. Et de mon côté, je n'avais jamais réussi à être réellement calme. Mes jointures blanchies, je serrais le volant si fort que mes mains en devenaient douloureuses. Heureusement qu'elle avait accepté de s'asseoir et de m'attendre. Je n'aurais pas pu me concentrer sur la route en la sachant en danger. La terreur qui m'avait secoué tandis que j'avais entendu les klaxons avaient suffit à vouloir l'enfermer dans une pièce jusqu'à... pour toujours en fait.
Bien qu’obnubilé par le chemin, je ne cessais de lui parler, de murmurer de lui dire que j'étais là. Pour elle. À jamais. J'entendais les larmes dans sa voix. Et j'avais cette envie de tuer tout le monde. Rien que pour avoir oser la faire pleurer, elle. Elle était plus que ça. Et je ne le compris que lorsque je la vis. Saine et sauve. Arrêtant la voiture au bord de la route, me fichant de gêner, je sortis en trompe, et me dirigeait vers elle. Passant mes bras autour d'elle et la câlinant dans un geste protecteur. Elle était loin d'être, pour l'heure, la tigresse que je connaissais. Cinq minutes plus tard je m'éloignais finalement afin de l'inspecter. « Tu es blessée ? Bon sang Min ! Qu'est-ce qui s'est passé, là-dedans ?! » Plus en colère que jamais, j'étais, j'étais prêt à rentrer dans l'établissement et faire un carnage. Ce n'était pas comme si la prison me faisait peur. Pour autant, la main de la brune retenant mon poignet m'en dissuadait et je me relevais pour venir la prendre dans mes bras, la portant jusqu'à la voiture. Une fois que je l'avais installé à l'avant, sans poser plus de questions, je mis ma main sur sa cuisse une fois à ma place. Je démarrais rapidement. Mon regard vacillant entre la jeune femme et la route. « On se casse. » Où, je n'en savais trop rien, mais quelques jours loin de la ville ne nous ferait aucun mal.
Bien qu’obnubilé par le chemin, je ne cessais de lui parler, de murmurer de lui dire que j'étais là. Pour elle. À jamais. J'entendais les larmes dans sa voix. Et j'avais cette envie de tuer tout le monde. Rien que pour avoir oser la faire pleurer, elle. Elle était plus que ça. Et je ne le compris que lorsque je la vis. Saine et sauve. Arrêtant la voiture au bord de la route, me fichant de gêner, je sortis en trompe, et me dirigeait vers elle. Passant mes bras autour d'elle et la câlinant dans un geste protecteur. Elle était loin d'être, pour l'heure, la tigresse que je connaissais. Cinq minutes plus tard je m'éloignais finalement afin de l'inspecter. « Tu es blessée ? Bon sang Min ! Qu'est-ce qui s'est passé, là-dedans ?! » Plus en colère que jamais, j'étais, j'étais prêt à rentrer dans l'établissement et faire un carnage. Ce n'était pas comme si la prison me faisait peur. Pour autant, la main de la brune retenant mon poignet m'en dissuadait et je me relevais pour venir la prendre dans mes bras, la portant jusqu'à la voiture. Une fois que je l'avais installé à l'avant, sans poser plus de questions, je mis ma main sur sa cuisse une fois à ma place. Je démarrais rapidement. Mon regard vacillant entre la jeune femme et la route. « On se casse. » Où, je n'en savais trop rien, mais quelques jours loin de la ville ne nous ferait aucun mal.
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Re: I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth | Sam 17 Sep - 13:14 Citer EditerSupprimer
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YOONRI
Qu’est-ce que j’avais fait ? J’étais tellement obnubilé par le fait de le revoir que je m’étais oublié, faisait n’importe quoi. Jamais on n’avait passé autant de temps sans se voir. Jamais on ne m’avait interdit de le voir. C’était à peine si je pouvais lui parler. Et quand j’entendais le son de sa voix, je me rendais bien compte que quelque chose n’allait pas, et il faisait tout pour me le cacher. Pour me protéger sans doute. Mais depuis le temps, il devait savoir que ca me poussait à faire la chose inverse. Et c’était exactement ce qui c’était passé aujourd’hui. J’avais cru qu’en négociant avec ce gardien, il me laisserait entrer le voir quelques minutes. En échange de quoi ? De quelques caresses, de quelques parcelles de peau touchées… mais plus les secondes passaient, et plus il en exigeait. Il avait voulu bien plus que notre marché de départ. Et naïve, l’espoir aveuglant mon regard, je le laissais faire d’un hochement de tête. Mais qu’avais-je cru ? Il eut ce qu’il désirait, et moi, je restais là, derrière cette porte grillagée toujours fermée. Il avait ricané, m’insultant de petite conne, et avait repris son poste comme si de rien était. J’avais d’abord été sidéré, puis j’avais hurle avant qu’on ne me sorte de force. Et maintenant ? … et maintenant, je errais le long de la route devant la prison, les larmes coulant seule sur mes joues, honteuse de ce que j’avais fait. Je me sentais sale. Comment pourrais-je le lui dire ? J’avais portant besoin d’aide, car je n’étais pas certaine de pouvoir me relever seule cette fois. J’avais donc appelée Yoon, apeuré, en larme. Mes mots étaient saccadés, incompréhensibles. J’étais inconsolable, mais j’acceptais néanmoins de m’assoir sur un banc au bord de la route, l’attendant.
Je serrais le téléphone entre mes doigts, alors que je le portais toujours à mon oreille où le jeune homme tentait tant bien que mal de me murmurer des mots rassurants. J’essayais de sécher mes larmes, mais dès que j’y parvenais, d’autres prenaient leur place, comme un flot interraciale. Quand une voiture se gara devant moi, je compris que c’était lui. Son visage avait les traits tirés par l’inquiétude. Pourtant, il se précipitait vers moi, m’enveloppant de ses bras protecteurs, dans lesquels je me laissais aller, grelottant de honte et m’effondrant de tristesse. Je secouais la tête quand il me demandait si j’étais blessée. « Pas physiquement. » Moralement, c’était une autre histoire. N’osant le regarder dans les yeux, je me contentais de le retenir par le poignet. Je ne voulais pas que lui aussi s’éloigne de moi. Je le laissais me porter jusqu’à la voiture, je n’étais pas d’humeur à me battre avec lui pour lui dire que je savais me débrouiller seule. Quand il démarrait enfin, je posais à mon tour ma main sur la sienne où j’entrelaçais mes doigts aux siens. Il avait raison. J’avais besoin de m’éloigner de cet endroit un moment et de faire le point. Cet endroit qui m’avait fait trop de mal en ce moment. J’attendis que l’on se soit éloigné suffisamment avant de reprendre la parole. « J’ai été naïve Yoon … et ca m’a poussé à faire une connerie. » articulais-je péniblement alors qu’un sanglot refaisait surface. « Je veux m’éloigner de tout ca, je veux partir loin et tout oublier le temps d’un moment… »
Je serrais le téléphone entre mes doigts, alors que je le portais toujours à mon oreille où le jeune homme tentait tant bien que mal de me murmurer des mots rassurants. J’essayais de sécher mes larmes, mais dès que j’y parvenais, d’autres prenaient leur place, comme un flot interraciale. Quand une voiture se gara devant moi, je compris que c’était lui. Son visage avait les traits tirés par l’inquiétude. Pourtant, il se précipitait vers moi, m’enveloppant de ses bras protecteurs, dans lesquels je me laissais aller, grelottant de honte et m’effondrant de tristesse. Je secouais la tête quand il me demandait si j’étais blessée. « Pas physiquement. » Moralement, c’était une autre histoire. N’osant le regarder dans les yeux, je me contentais de le retenir par le poignet. Je ne voulais pas que lui aussi s’éloigne de moi. Je le laissais me porter jusqu’à la voiture, je n’étais pas d’humeur à me battre avec lui pour lui dire que je savais me débrouiller seule. Quand il démarrait enfin, je posais à mon tour ma main sur la sienne où j’entrelaçais mes doigts aux siens. Il avait raison. J’avais besoin de m’éloigner de cet endroit un moment et de faire le point. Cet endroit qui m’avait fait trop de mal en ce moment. J’attendis que l’on se soit éloigné suffisamment avant de reprendre la parole. « J’ai été naïve Yoon … et ca m’a poussé à faire une connerie. » articulais-je péniblement alors qu’un sanglot refaisait surface. « Je veux m’éloigner de tout ca, je veux partir loin et tout oublier le temps d’un moment… »
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Re: I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth | Lun 30 Jan - 11:41 Citer EditerSupprimer
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YOONRI
La Grèce j'aime bien. c'est un pays qui m'a toujours attiré et un endroit où j'ai toujours voulu m'installer. c'est bizarre, ça me ressemble pas vraiment, mais leur culture me plait. ce n'est pas comme la Russie qui m'attire pour ses femmes, ce n'est pas comme m'a attiré les Etat-Unis pour mon ancien travail. alors ça me traverse vaguement l'esprit, pourtant je ne lui propose pas, premièrement parce que je me contente de lui serrer la main sans insister sur ce qui s'est passé ((alors que je bouillonne intérieurement de ne rien savoir)) et deuxièmement parce que finalement une petite ville perdue en Corée ne fera pas de mal. juste être loin d'ici et proche de nul part ; je sais où je me dirige au final. Et tandis qu'elle me répond, je fronce les yeux. Pas physiquement hein, à l'inverse j'aurais presque préféré, je connais les douleurs mentales, je les ai pratiqué. dans le milieu de la prostitution, il fallait savoir en jouer pour pouvoir proposer des filles aux clients. mais minri ne sait pas tout ça, elle ignore cette partie de moi. et je ferme les yeux un instant, ainsi que le volant. quel est le bâtard qui a pu l'atteindre aussi loin ? « Pas physiquement hein ? j'ai l'impression que tu dis ça comme si ce n'était rien de grave. ne secoue pas la tête en me disant que ça va plus ou moins, je déteste ça. être blessé moralement est parfois pire qu'une égratignure. tu as intérêt à me dire qui t'a fait ça. » bon ok, je pouvais vite perdre patience, je venais tout juste de penser que je ne la brusquerais pas, mais j'étais hors de moi et être dans l'ignorance ne m'enchantait absolument pas. il fallait comprendre que je n'étais pas dû genre à rester politiquement correct ou à laisser passer une histoire sous prétexte qu'on était face aux autorités. prison ou non, ça ne me dérangerait pas de tout casser ; et ce n'est pas comme si je n'en avais jamais fait en retour, je savais à quoi m'attendre. pourtant je n'arrivais pas à imaginer minri là-dedans. « Quelle connerie ? Qu'est-ce que tu as fais ? » j'ignorais si mon ton était coléreux ou inquiet, sûrement les deux. j'ignorais si j'allais être en colère contre eux ou contre elle, là aussi j'optais pour les deux. et en posant ma question, je jurais intérieurement de contrôler ma réaction, même si je doutais de ma capacité à le faire. « On s'en va, je t'emmène loin de tout ça, mais il va falloir que tu me parles Min, je ne peux pas rester dans cet état, c'est dangereux, même pour toi. » je ne niais jamais le fait qu'en colère, je pouvais être violent avec n'importe qui. j'avais envie d'une clope, de croire que mes soucis prochains s’envoleraient avec mon inquiétude de maintenant et que j'épargnerais à la brune des mots qui dépasseraient ((ou pas)) mes pensées. « Ouvre la boite à gant, et file moi une clope, il y a un paquet au fond. si tu ne veux pas que je te lâche la main, ni qu'on finisse dans le décor, va falloir que tu me l'allumes. » et à cet instant, je me disais qu'au final, c'est peut-être moi qui avait besoin de garder sa main dans la mienne.
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Re: I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth | Dim 12 Fév - 21:39 Citer EditerSupprimer
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YOONRI
Qu’est ce qui m’avait pris au juste ? Etais-je cette idiote qui ferait n’importe quoi pour un homme ? Voulais-je l’être ? Non. Jamais je ne me serais laissé traiter de la sorte par un inconnu en temps normal. Mais qu’est ce qui était encore normal au juste ? Ma relation avec mon meilleur ami était devenue tellement confuse, et tous ces événements qui s’enchainaient sans que je ne puisse avoir une quelconque influence dessus. Ca me rendait folle. A force, j’avais du devenir dingue pour en arriver à croire que ce genre de stratagème pouvait marcher. Je haïssais cette femme que j’étais devenue dans l’espoir de pouvoir tenir In Su entre mes bras. Elle était pathétique et faible. Ce n’était pas moi. il me rirait au nez si il savait quelle princesse en détresse j’étais devenue. Il fallait que je me reprenne, mais j’y parviendrais pas seule, je devais bien l’admettre. Et Yoon, lui qui avait toujours été là pour moi dans l’ombre, au détriment d’un autre, allait encore devoir ramasser les morceaux. Je tenais frénétiquement sa main entre mes doigts comme si c’était la seule chose qui me reliait encore à la réalité. Je sursautais presque, laissant s’échapper un couinement qui traversa la barrière de mes lèvres, alors qu’il reprenait la parole d’une voix dure et froide, loin de la rassurante et séduisante qu’il pouvait parfois émettre, me faisant baisser les yeux. Je n’étais plus certaine que l’appeler était une si bonne idée à présent. Je ne voulais pas l’énerver et encore moins qu’il me déteste. Bien qu’un certain jeu entre nous s’était installé, ceci sortait de ce contexte et n’avait rien de bien marrant. Je ne répondis pas toute de suite à sa première interrogation, ce qui l’agaça d’autant plus, le poussant à perdre patience. Alors que je le suppliais de me faire oublier toute cela, de m’emmener loin de ma vie actuelle que je ne pouvais plus supporter, une larme coulait le long de ma joue alors que mon regard croisait le sien. Je le détournais immédiatement, honteuse, je l’essuyais d’un revers de main rapide. Je restais silencieuse envelopper de cette peur de le décevoir. Quand il cède de m’emmener loin, je respirais un peu, attrapant déjà son paquet de clopes dans la boite à gant. J’en sortis une du paquet et la glissait entre ses lèvres avant de fouiller après un briquet que je mis quelques secondes à trouver. La flamme dehors, une nuée de nicotine fit son apparition dans la voiture. J’en respirais une grande goulée, ce qui me donnait envie également. Sans vraiment lui demander la permission, je me servis à mon tour. Quand j’émis ma propre nuée de fumée, je me sentais déjà plus calme. Systématiquement, j’attrapais ses mains à laquelle je vais enlacer mes doigts, me fichant presque que cela puisse être dangereux et nous envoyer dans le décor. « Promets-moi d’abord que tu resteras à mes côtés quoi que je puisse te dire, quoi que j’ai pu faire. » émis-je soudainement, avec une voix étrangement étrange, dénuée d’émotions. La tête posée contre le dossier du siège, regard tourné vers ce paysage qui défilait. « Où que tu m’emmènes, tu sauras me laver de mes péchées ? » Je le faisais languir, j’en avais conscience, et pourtant, je ne voulais rien laisser paraitre tant qu’il ne m’avait pas promis. Promis qu’il serait toujours avec moi, quoi qu’il arrive…et qu’il ne m’abandonnerait jamais.
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Re: I'll go, I'll go and then you go, you go out and spill the truth | Mar 14 Mar - 14:23 Citer EditerSupprimer
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YOONRI
je pensais sérieusement que devenir dingue était un avenir plus proche que l'obtention de mon diplôme. je me revoyais des années plus tôt, tandis que je réfléchissais à comment me détacher d'une femme que j'avais aimé au détriment de notre situation. à cette époque j'avais littéralement pété un câble, j'étais devenu l'homme que je suis aujourd'hui, j'avais appris à ne plus me préoccuper des autres, à n'être qu'une personne violente et vulgaire, qui se servait des gens comme on utilisait une serviette. mais, comme toujours, dans ce caractère de brute, il était encore une fois question de femme. si j'avais appris à n'être qu'un amant infidèle, j'en revenais toujours au même point ; il y en avait toujours une qui s’immisçait plus que les autres. tout avait commencé avec ma mère, il va s'en dire, puis était venue maeum et maintenant... min ri avait ce pouvoir de me faire perdre le contrôle comme jamais. soucieux de son état, de sa vie, de ses problèmes. inquiet quand je ne la voyais pas près de moi. et je détestais cette nouvelle faiblesse, autant que je pouvais l'adorer. néanmoins et pour le coup, j'étais davantage dans une humeur massacreuse que dans notre séduction habituelle et son silence crut me faire perdre la tête. j'hésitais très sérieusement entre la buter et la tuer. alors j'accueillais la nicotine avait une telle joie que mes muscles se permettaient de se détendre légèrement, bien que ce n'était pas encore ça... son suspense était insupportable. « putain min ! je suis là non ? tu déconnes, tout le temps, mais je suis toujours là. » et ma colère s'évaporait en même temps que la fumée, bien que celle-ci n'était pas seulement passagère. « merde tu fais chier. tu m'appelles, en crise, je fais au plus vite pour venir, tu crois que c'est pour repartir ensuite ? je te promet chaton, ma patience a des limites, si tu ne le fais pas de toi-même je te forcerais à me parler ou j'irais moi-même là-bas pour me renseigner. et crois-moi, si ça ne vient pas de toi, tu vas ramer pour te faire pardonner. je suis pas le pote sympa qui prendra un thé avec toi en t'écoutant pleurnicher. » les gens diraient que je suis dur, mais min ri me connaissait et j'étais sincère, je serais toujours là pour elle, tant qu'elle ne prenait pas pour un doudou ou un journal intime où on écrivait simplement qu'on avait merder sans expliquer pourquoi. je voulais bien l'emmener où elle voulait, ne jamais la quitter, mais je refusais de vivre dans l'ignorance. « arrête tes conneries de péchés, tu vois pas que je suis là ? que je suis toujours là ? il te faut quoi de plus ? que je te supplie ? tu rêves. parle, parle, je te lâcherais pas. » c'était ma manière, de lui dire que je la laisserais jamais. « je vais m'énerver, tu me connais, je me connais, je vais péter un câble, mais je partirais pas. dis-moi la vérité, supporte mes paroles, on sait tous les deux que ça va mal se passer, mais je resterais, je m'excuserais ensuite s'il le faut. seulement, tu peux pas me laisser comme ça, j'vais buter tout le monde putain. » et elle en première si elle accouche pas ses problèmes. genre, vraiment.
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