Tu as cru que tu pouvais prendre mes affaires ?

Dambi & Chungah

Je pouvais me montrer particulièrement tenace quand quelque chose me tenait à cœur. Surtout quand ce quelque chose venait de mes deux mamans adoptives. Il était hors de question que je l’aise une fille telle que cet individu me prendre mon bien. Une rébellion qu’on ne voyait que rarement chez moi, je lui repris des mains, m’en allant avec le trésor. Je pensais avoir gagné la guerre, mais ce n’était qu’une bataille, car la jeune femme ne prit pas des gants pour m’attraper par l’épaule pour me retenir et me reprendre à nouveau le bracelet. Surprise, je l’avais lâché. « Aie ! Mais tu me fais mal ! » Pleurnichais-je, tout en essayant de récupère le bijou qu’elle tenait hors de ma portée. Je tirais sur son pull, me fichant bien de ses explications bancales. « Ca ne veut rien dire, ces initiales sont simplement la marque de la fabrique du bijou comme le logiciel du même nom. » me défendis-je alors que je sautillais sur place tentant de trouver une ouverture pour récupérer mon dû. L’informatique n’avait aucun secret pour moi. c’est pour cela que quand j’avais aperçu les initiales sur le bracelet, j’avais directement compris que mes mamans avaient choisi le bracelet grâce au logiciel adéquat chez un bijoutier moderne. « Rends le moi. » continuais-je de nier, convaincue que cet objet était le mien. « Appelles-les donc, ils pourront peut-être donc convaincre de me rendre ce qui m’appartient. » déclarais-je avec un air de défi dans le regard. Je m’étais redressée, les mains sur les hanches, je lui barrais le chemin. Le chaton essayait de jouer au grand félin.