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Park Lily »
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Park Lily » | Mar 23 Aoû - 15:30
nom : park. prénom : lily. âge : vingt-sept ans. date et lieu de naissance : vingt quatre juin, auckland. origines : coréenne. nationalité : néo-zélandaise. cursus universitaire : t'as vu ma tête? métier : stagiaire marketing chez vogue korea. orientation sexuelle : cakeballs. classe sociale : je suis née avec une tiare sur la tête. code du règlement : ok (neir.)
Park Lily
I'm on a sea food diet. I see food and I eat it.
honnête (★★★✰✰) | bizarre (★★★★★) | drôle (★★★✰✰) | capricieuse (★★★✰✰) | sociable (★★★★✰) |
rancunière (★★★★✰) | intelligente (★★★★✰) | bornée (★★★★✰) | excentrique (★★★★✰) | raleuse (★★★★★) |
Rumour has it... je ne supporte pas qu'on prenne ma nourriture mais, par contre, ça ne me dérange pas de voler celle des autres Survole l'avatar, petit coquin. | My character beaucoup de personnes vous diront que je suis un alien et ils auront parfaitement raison. je ne me décris pas comme quelqu'un de normal, de toute façon. mais j'assume. j'assume ma grande passion pour les longues balades nocturnes vers le frigo, j'assume être une kleptomane quand il s'agit de nourriture, j'assume aussi mes remarques sarcastiques ou encore mon âge mental environnant les six.. ou trois, ça dépend des jours. c'est peut-être pour ça que peu de personnes arrivent à me prendre au sérieux. c'est pas comme si je le faisais exprès, de toute façon. j'y peux rien si la majorité des trucs que je pense, je dois le dire tout haut et ça sonne souvent bizarre. j'aime râler, parfois pour un rien, je parle quelque fois fort mais ça c'est généralement parce que quelque chose me dérange ou alors je suis surexcitée. j'aime aussi faire la fête, et là aussi il est difficile de me suivre parce que je pars généralement dans mon monde. je ne suis peut-être pas la meilleure des danseuses en public mais quand je suis chez moi, je m'éblouie moi-même! en fait, si je le garde pour moi, c'est juste parce que je n'ai pas envie que les autres se sentent intimidés par mon talent naturel, voyez-vous. respectueuse? ô si vous saviez combien vous en êtes loin. tout est relatif, bien sûr. telle une gamine, je peux être pourrie gâtée, mes affaires sont mes affaires et personne n'a le droit d'y toucher. cependant je peux faire preuve de bonté et ça c'est seulement si je le désire, et si vous faites partie de mon entourage très sélect'. mais, croyez-le ou non, je peux être calme et apprécier la beauté de la vie. à condition que ça soit dans mon lit, la couette sur la tête et un chou à la crème dans la main pour me tenir compagnie. pour faire simple, je ne me prend pas la tête, je vis simplement mais dignement, souvent sans réfléchir ce qui me cause pas mal de soucis je l'admet. mon image n'a pas réellement d'importance pour moi, contrairement à ma famille et c'est pour cette raison que l'on me considère comme le vilain petit canard. pour moi, cela veut juste signifier que je suis unique, une perle chez les park! |
This is my story
interrupt my sleep and I will interrupt your breathing
aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu à auckland, en nouvelle-zélande. ma famille est peut-être d'origine coréenne, quand les affaires se mêlent à une vie il est difficile d'agir comme bon nous semble et, parfois, il faut s'éloigner pour gagner. Prendre du recul et recommencer ou rêver plus loin pour évoluer. mon père est le dirigeant d'une très célèbre marque de cosmétique, peut-être avez-vous déjà entendu parler de innisfree? tout son travail se portait sur la manière dont il pourrait uniquement utiliser les bien-faits des plantes dans des produits uniques et accessibles à tous. son travail a payé et l'a aussi poussé à voir plus grand, voir au delà des frontières coréennes et c'est à auckland que ses rêves l'ont transporté. mais là n'est pas la question. tout ceci remonte à bien avant ma naissance et, en toute sincérité, ce qui touche à son travail ne m'a jamais intéressé plus que cela bien qu'il pense le contraire. il faut bien, pour ivy je suis prête à tout. quant bien même elle n'est qu'une sœur adoptive sur papier, elle est bien plus que cela. elle est une part de moi. suffit-il de remonter à son arrivée dans la famille. son adoption.
chapitre I. ♫♪
tu penses tout savoir du monde dans lequel tu vis, tout de ce qui t'entoure. de cette famille. de ton agenda. du chemin sur lequel tu marches. t'es tellement habituée à cela que tu t'es inconsciemment mis des oeillets, t'empêchant de t'imprégner de ce que l'inconnu a à offrir. tu suis innocemment, naïvement les pas de cet homme que tu considères comme ton modèle, parce qu'il a bâti son empire à partir de rien. il est comme une sorte de héro à tes yeux. il était comme un héro pour moi. j'étais curieuse de son calendrier quand il passait cette porte, cette impression que son absence allait s'éterniser. ma mère était là bien sûr. elle seule m'a d'ailleurs élevé. lui, lui il avait son téléphone greffé à son oreille, son nez dans son agenda, son esprit vers un autre continent et, ce, même s'il était physiquement là. ça ne comptait pas, j'étais pas grand chose au fond. juste cette gosse qui laissait malencontreusement traîner ses legos au pied de l'escalier, et la nuit tu savais quand il partait prendre son prochain avion. 2:50 du matin. jamais une minute de plus ou de moins. il était ponctuel, c'était peu dire. et j'étais toujours aussi désordonnée, ce trait de ma personnalité m'a longtemps suivi. enfin, il ne m'a jamais réellement quitté serait une plus juste formulation! il lui arrivait de reprocher cela à ma mère, lui disant ô combien elle m'avait mal éduqué. elle répondait innocemment que ma personnalité se forgeait avec l'âge, qu'il fallait me laisser vivre mon enfance même si cela signifiait m'entendre pleurer parce que je m'étais cognée contre l'angle de la table de la cuisine, ou bien me voir laisser traîner mes legos un peu de partout dans la maison, faisant de ce désordre une chasse aux trésors grandeur nature. et elle terminait avec un "qu'est-ce que ça peut te faire au final? t'es jamais là pour elle". elle avait du caractère, à l'époque. à l'époque. c'est ce qui avait plu à mon père, il me semble. ça le faisait réagir tout du moins. le temps qu'il fallait. jusqu'à ce qu'il voit que sa fille prenait un peu plus de l'âge et que celle qu'il avait porté à la naissance devienne subitement un peu trop lourde pour être transporté sur son dos. dix ans. dix ans, l'âge de la puberté. l'âge de mon baptême de l'air. on va dire les choses comme ça, pour ne pas sous entendre mes premiers pas dans le monde du commerce, parce que c'est triste. mon premier voyage avec lui, selon lui il ne voulait pas manquer un souvenir mais je doute que cette excuse soit réelle. mais soit. je n'allais pas m'en plaindre, j'ai fais la rencontre d'une personne qui allait bouleversé mon existence quelques années plus tard. hideki kouji. ce gnome. si tout était parti d'un contrat de collaboration entre sa mère et mon père, un pacte se faisait lentement, doucement entre lui et moi. chaque année j'accompagnais mon père au japon. et chaque année, sans en manquer une, on se voyait. on interrompait ces réunions sans forcément le vouloir, parce que l'un criait trop fort, parce qu'on se cognait contre les murs, parce qu'on entrait malencontreusement dans la salle ou parce qu'on avait perturbé le calme dans le hall, bousculé des personnes, agacé l'homme de l'accueil avec nos incessantes questions ou parce qu'on avait fait trébucher un couple de personnes âgées alors qu'ils essayaient de nous esquiver. résultant en un chaos mental de mon père. la journée se coupait assez vite quand kouji était là. malgré tout, mon père continuait à m'y emmener, allez savoir pourquoi. il en redemandait peut-être? ça le changeait des legos, dirons-nous.
et puis il y eut ce jour. ce 4 septembre de l'année 2000. ma première rencontre avec elle. celle qui devint par la suite park ivy, ma sœur. ô non mes parents ne se sont pas replongés dans un plaisir charnel, nope. l'obsession des papiers pour mon père l'a poussé à préférer adopter. et je pense que c'est la plus belle décision qu'il ait pu faire de toute sa vie. il m'a offert une sœur, l'autre partie de mon âme aussi. mon alter ego. et pour sceller ce lien, je me suis permise de choisir son prénom. un nom de plante, tout comme le mien. un joli mélange entre le lys et le lierre. le 12 décembre de cette même année fut la concrétisation de cette rencontre. ivy, bienvenue chez les park. ne laisse pas traîner tes légos de partout dans la maison, ça risque de faire pleurer papa fort.
et les mauvaises habitudes reprirent. il n'était pas souvent là, mais quand c'était le cas ça s'entendait. souvent s'en prenait-il à ivy parce qu'elle était turbulente selon lui. il n'aimait pas son comportement, c'était... hors prestige. hors digne des park. tiens toi droite, épaules en arrière. ivy dans une robe repassée du jour-même. épinglée. atrocement épinglée même. sois polie. toujours le même discours. et ça me faisait rire, tout comme elle. ces éclats, ces petits sourires en coin, ces regards aussi. il n'aimait pas ça. il me voyait distraite comme jamais je ne l'ai été. mais en vrai j'étais juste heureuse d'avoir une personne avec qui vivre, expérimenter la vie. une personne que je pouvais réellement considérer comme faisant partie de la famille. sauf qu'il regardait ça comme d'un mauvais œil. de toute évidence, il avait fini par me désigner comme légitime héritière de son royaume, mais m'avait-il un jour demandé si je voulais en être une princesse? oh bien sûr le titre est prestigieux, mais quitte à l'être, alors autant que ça soit au bras de harry! sinon non merci, ça n'en vaut guère la peine. le problème était qu'il n'y avait pas de réel choix. c'était soit elle soit moi et il était hors de question qu'ivy se retrouve avec une pression atroce sur ses épaules. je connaissais mon père suffisamment pour savoir ô combien il pouvait être exigeant. et ivy ne l'aurait jamais supporté. alors je disais rien. et j'acceptais ce destin. pour elle, simplement.
chapitre II. ♫♪
comment en sommes-nous arrivés là? enfin, la véritable question est plutôt; qu'est-ce qui nous était passé par la tête ce jour-là? les choses se sont installées naturellement, comme si c'était fait pour être là. et sans que l'on s'en rende compte, on est devenus bien plus proche que d'habitude. kouji et moi, un couple?! à mieux y réfléchir, c'était presque attendu. notre façon de pensée était bien trop similaire pour que cela n'arrive pas un jour, l'inverse aurait sans doute était bien plus surprenant. on est sortis ensemble en 2007. c'était assez tendu, d'ailleurs. lui vivant au japon, moi en nouvelle-zélande mais on faisait de notre mieux. on se voyait plus ou moins souvent. ivy m'accompagnait toujours. difficile à s'imaginer les sœurs park séparées ne serait-ce qu'un jour. ça avait le don d'agaçait notre père. il ne disait rien, mais ça se voyait dans son regard, ça se voyait dans sa façon de placer ses phrases, de subtilement me suggérer de partir ailleurs. c'était étrange. kouji était aussi bordélique mentalement parlant qu'ivy et pourtant il acceptait cette relation. ça avait sans doute affaire avec sa mère, son associée? ou le fait qu'il venait d'une "bonne" famille en terme financier. dire que j'étais entourée de gens stable serait la pire blague au monde, mais c'était dans ce genre d'univers que je me savais vrai envers moi-même. contrairement à mon père, l'instabilité et l'inconnu sont des détails qui attisent ma curiosité.
puis du jour au lendemain il me força à aller en corée du sud pour y étudier le commerce et ce genre de trucs. c'était en 2010. en août 2010 pour être plus précise. kouji me rejoignit et on se prit un appartement ensemble. ma première cohabitation avec une personne autre que ma sœur. nerveuse? non pas réellement. c'est de kouji dont on parle! qui serait nerveux en sa présence? s'il y a bien une chic molle c'est bien lui. à tressaillir. un peu comme un chihuahua quand ils sont un peu trop enthousiastes, vous voyez? ça frissonne et ça pisse de partout. ben voilà, c'est kouji. cette année signa aussi l'arrêt de notre relation. de toute évidence, notre ressemblance ne nous permettait pas ce genre de... proximité. pour autant, rien ne changea entre nous si ce n'est la façon dont on se voyait. aucun regret quoiqu'il en soit, il est une part indéniable de ma vie à présent.
chapitre III. ♫♪
je ne pensais pas rester aussi longtemps à seoul, mais ma vie s'est petit à petit construite ici. ma sœur a déménagé, elle étudie à présent à yonsei. j'ai fini par y travailler moi aussi. en tant que professeur d'anglais. à se demander si mon père n'y était pas pour quelque chose. non pas que je doute considérablement de mes compétences, mais autant dire que le travail se trouve dans une galaxie bien éloignée de la mienne. j'aurai plus tendance à m'endormir dans ma baignoire plutôt que de me soucier de l'éducation de mes élèves. et si ce n'était pas pour kathaleeya malee, je n'aurai pas pu tenir un mois. mon réveil matin, comme elle disait. elle a rendu la vie dans mon appartement bien plus agréable. plus vivant. un peu trop parfois, mais quelle importance? grâce à elle j'ai évité d'être vécu comme un échec aux yeux de papa park. au fond ça prouve à quelle point je n'ai que faire de l'entreprise familial, si ma détermination s'en ressent dans la façon dont j'enseigne, ça ne peut qu'en dire long sur mes intentions et vu combien il nous surveille, ma sœur et moi, il a sans doute entendre parler de mes misérables capacités, après tout. tant qu'il dit rien, ça ne peut qu'être bon signe, non?
comme on dit, un silence ne dure jamais.
mes valises furent faites. mon vol m'éloigna de nouveau à elle. 2015. seoul, au revoir.
il parla d'une sorte de stage. d'un exercice pour évaluer mes compétences de négociatrice. si j'étais capable de faire signer ce contrat de collaboration avec une entreprise américaine, alors je pouvais faire ce que je voulais tant que j'acceptais mon rôle d'héritière. ce pourquoi j'étais partie. pendant un an.
la seule chose que je ne savais pas c'est que tout avait été prévu. enfin. mon père s'était simplement servi d'une minable opportunité pour me remettre sur les rails. c'est ce que j'ai compris lorsqu'un de ses assistants discuta avec une autre personne. manigance, encore et toujours. et il persiste à fermer les yeux sur ivy. lui qui l'avait adopté. lui qui avait voulu de cet enfant. il ne l'a jamais accepté. il ne lui a jamais donné sa chance. et la voilà qu'il la force à endosser le mauvais rôle depuis tant d'années.
2016 me revoilà à seoul, le contrat signé. un père heureux. le deal tenant toujours, je suis apte à faire ce que je veux. entendre ça m'a fait comprendre ô combien il ne se souciait guère de sa famille, tout ce qui l'importe c'est le profit. l'argent. et la réputation de son nom. et si cela signifie éradiquer ses opposants alors qu'il en soit ainsi. la seule chose qu'il n'a pas l'air de comprendre, c'est que j'ai toutes les intentions de reprendre ma vie en main, loin de ses stratèges.
tu penses tout savoir du monde dans lequel tu vis, tout de ce qui t'entoure. de cette famille. de ton agenda. du chemin sur lequel tu marches. t'es tellement habituée à cela que tu t'es inconsciemment mis des oeillets, t'empêchant de t'imprégner de ce que l'inconnu a à offrir. tu suis innocemment, naïvement les pas de cet homme que tu considères comme ton modèle, parce qu'il a bâti son empire à partir de rien. il est comme une sorte de héro à tes yeux. il était comme un héro pour moi. j'étais curieuse de son calendrier quand il passait cette porte, cette impression que son absence allait s'éterniser. ma mère était là bien sûr. elle seule m'a d'ailleurs élevé. lui, lui il avait son téléphone greffé à son oreille, son nez dans son agenda, son esprit vers un autre continent et, ce, même s'il était physiquement là. ça ne comptait pas, j'étais pas grand chose au fond. juste cette gosse qui laissait malencontreusement traîner ses legos au pied de l'escalier, et la nuit tu savais quand il partait prendre son prochain avion. 2:50 du matin. jamais une minute de plus ou de moins. il était ponctuel, c'était peu dire. et j'étais toujours aussi désordonnée, ce trait de ma personnalité m'a longtemps suivi. enfin, il ne m'a jamais réellement quitté serait une plus juste formulation! il lui arrivait de reprocher cela à ma mère, lui disant ô combien elle m'avait mal éduqué. elle répondait innocemment que ma personnalité se forgeait avec l'âge, qu'il fallait me laisser vivre mon enfance même si cela signifiait m'entendre pleurer parce que je m'étais cognée contre l'angle de la table de la cuisine, ou bien me voir laisser traîner mes legos un peu de partout dans la maison, faisant de ce désordre une chasse aux trésors grandeur nature. et elle terminait avec un "qu'est-ce que ça peut te faire au final? t'es jamais là pour elle". elle avait du caractère, à l'époque. à l'époque. c'est ce qui avait plu à mon père, il me semble. ça le faisait réagir tout du moins. le temps qu'il fallait. jusqu'à ce qu'il voit que sa fille prenait un peu plus de l'âge et que celle qu'il avait porté à la naissance devienne subitement un peu trop lourde pour être transporté sur son dos. dix ans. dix ans, l'âge de la puberté. l'âge de mon baptême de l'air. on va dire les choses comme ça, pour ne pas sous entendre mes premiers pas dans le monde du commerce, parce que c'est triste. mon premier voyage avec lui, selon lui il ne voulait pas manquer un souvenir mais je doute que cette excuse soit réelle. mais soit. je n'allais pas m'en plaindre, j'ai fais la rencontre d'une personne qui allait bouleversé mon existence quelques années plus tard. hideki kouji. ce gnome. si tout était parti d'un contrat de collaboration entre sa mère et mon père, un pacte se faisait lentement, doucement entre lui et moi. chaque année j'accompagnais mon père au japon. et chaque année, sans en manquer une, on se voyait. on interrompait ces réunions sans forcément le vouloir, parce que l'un criait trop fort, parce qu'on se cognait contre les murs, parce qu'on entrait malencontreusement dans la salle ou parce qu'on avait perturbé le calme dans le hall, bousculé des personnes, agacé l'homme de l'accueil avec nos incessantes questions ou parce qu'on avait fait trébucher un couple de personnes âgées alors qu'ils essayaient de nous esquiver. résultant en un chaos mental de mon père. la journée se coupait assez vite quand kouji était là. malgré tout, mon père continuait à m'y emmener, allez savoir pourquoi. il en redemandait peut-être? ça le changeait des legos, dirons-nous.
et puis il y eut ce jour. ce 4 septembre de l'année 2000. ma première rencontre avec elle. celle qui devint par la suite park ivy, ma sœur. ô non mes parents ne se sont pas replongés dans un plaisir charnel, nope. l'obsession des papiers pour mon père l'a poussé à préférer adopter. et je pense que c'est la plus belle décision qu'il ait pu faire de toute sa vie. il m'a offert une sœur, l'autre partie de mon âme aussi. mon alter ego. et pour sceller ce lien, je me suis permise de choisir son prénom. un nom de plante, tout comme le mien. un joli mélange entre le lys et le lierre. le 12 décembre de cette même année fut la concrétisation de cette rencontre. ivy, bienvenue chez les park. ne laisse pas traîner tes légos de partout dans la maison, ça risque de faire pleurer papa fort.
et les mauvaises habitudes reprirent. il n'était pas souvent là, mais quand c'était le cas ça s'entendait. souvent s'en prenait-il à ivy parce qu'elle était turbulente selon lui. il n'aimait pas son comportement, c'était... hors prestige. hors digne des park. tiens toi droite, épaules en arrière. ivy dans une robe repassée du jour-même. épinglée. atrocement épinglée même. sois polie. toujours le même discours. et ça me faisait rire, tout comme elle. ces éclats, ces petits sourires en coin, ces regards aussi. il n'aimait pas ça. il me voyait distraite comme jamais je ne l'ai été. mais en vrai j'étais juste heureuse d'avoir une personne avec qui vivre, expérimenter la vie. une personne que je pouvais réellement considérer comme faisant partie de la famille. sauf qu'il regardait ça comme d'un mauvais œil. de toute évidence, il avait fini par me désigner comme légitime héritière de son royaume, mais m'avait-il un jour demandé si je voulais en être une princesse? oh bien sûr le titre est prestigieux, mais quitte à l'être, alors autant que ça soit au bras de harry! sinon non merci, ça n'en vaut guère la peine. le problème était qu'il n'y avait pas de réel choix. c'était soit elle soit moi et il était hors de question qu'ivy se retrouve avec une pression atroce sur ses épaules. je connaissais mon père suffisamment pour savoir ô combien il pouvait être exigeant. et ivy ne l'aurait jamais supporté. alors je disais rien. et j'acceptais ce destin. pour elle, simplement.
comment en sommes-nous arrivés là? enfin, la véritable question est plutôt; qu'est-ce qui nous était passé par la tête ce jour-là? les choses se sont installées naturellement, comme si c'était fait pour être là. et sans que l'on s'en rende compte, on est devenus bien plus proche que d'habitude. kouji et moi, un couple?! à mieux y réfléchir, c'était presque attendu. notre façon de pensée était bien trop similaire pour que cela n'arrive pas un jour, l'inverse aurait sans doute était bien plus surprenant. on est sortis ensemble en 2007. c'était assez tendu, d'ailleurs. lui vivant au japon, moi en nouvelle-zélande mais on faisait de notre mieux. on se voyait plus ou moins souvent. ivy m'accompagnait toujours. difficile à s'imaginer les sœurs park séparées ne serait-ce qu'un jour. ça avait le don d'agaçait notre père. il ne disait rien, mais ça se voyait dans son regard, ça se voyait dans sa façon de placer ses phrases, de subtilement me suggérer de partir ailleurs. c'était étrange. kouji était aussi bordélique mentalement parlant qu'ivy et pourtant il acceptait cette relation. ça avait sans doute affaire avec sa mère, son associée? ou le fait qu'il venait d'une "bonne" famille en terme financier. dire que j'étais entourée de gens stable serait la pire blague au monde, mais c'était dans ce genre d'univers que je me savais vrai envers moi-même. contrairement à mon père, l'instabilité et l'inconnu sont des détails qui attisent ma curiosité.
puis du jour au lendemain il me força à aller en corée du sud pour y étudier le commerce et ce genre de trucs. c'était en 2010. en août 2010 pour être plus précise. kouji me rejoignit et on se prit un appartement ensemble. ma première cohabitation avec une personne autre que ma sœur. nerveuse? non pas réellement. c'est de kouji dont on parle! qui serait nerveux en sa présence? s'il y a bien une chic molle c'est bien lui. à tressaillir. un peu comme un chihuahua quand ils sont un peu trop enthousiastes, vous voyez? ça frissonne et ça pisse de partout. ben voilà, c'est kouji. cette année signa aussi l'arrêt de notre relation. de toute évidence, notre ressemblance ne nous permettait pas ce genre de... proximité. pour autant, rien ne changea entre nous si ce n'est la façon dont on se voyait. aucun regret quoiqu'il en soit, il est une part indéniable de ma vie à présent.
je ne pensais pas rester aussi longtemps à seoul, mais ma vie s'est petit à petit construite ici. ma sœur a déménagé, elle étudie à présent à yonsei. j'ai fini par y travailler moi aussi. en tant que professeur d'anglais. à se demander si mon père n'y était pas pour quelque chose. non pas que je doute considérablement de mes compétences, mais autant dire que le travail se trouve dans une galaxie bien éloignée de la mienne. j'aurai plus tendance à m'endormir dans ma baignoire plutôt que de me soucier de l'éducation de mes élèves. et si ce n'était pas pour kathaleeya malee, je n'aurai pas pu tenir un mois. mon réveil matin, comme elle disait. elle a rendu la vie dans mon appartement bien plus agréable. plus vivant. un peu trop parfois, mais quelle importance? grâce à elle j'ai évité d'être vécu comme un échec aux yeux de papa park. au fond ça prouve à quelle point je n'ai que faire de l'entreprise familial, si ma détermination s'en ressent dans la façon dont j'enseigne, ça ne peut qu'en dire long sur mes intentions et vu combien il nous surveille, ma sœur et moi, il a sans doute entendre parler de mes misérables capacités, après tout. tant qu'il dit rien, ça ne peut qu'être bon signe, non?
comme on dit, un silence ne dure jamais.
mes valises furent faites. mon vol m'éloigna de nouveau à elle. 2015. seoul, au revoir.
il parla d'une sorte de stage. d'un exercice pour évaluer mes compétences de négociatrice. si j'étais capable de faire signer ce contrat de collaboration avec une entreprise américaine, alors je pouvais faire ce que je voulais tant que j'acceptais mon rôle d'héritière. ce pourquoi j'étais partie. pendant un an.
la seule chose que je ne savais pas c'est que tout avait été prévu. enfin. mon père s'était simplement servi d'une minable opportunité pour me remettre sur les rails. c'est ce que j'ai compris lorsqu'un de ses assistants discuta avec une autre personne. manigance, encore et toujours. et il persiste à fermer les yeux sur ivy. lui qui l'avait adopté. lui qui avait voulu de cet enfant. il ne l'a jamais accepté. il ne lui a jamais donné sa chance. et la voilà qu'il la force à endosser le mauvais rôle depuis tant d'années.
2016 me revoilà à seoul, le contrat signé. un père heureux. le deal tenant toujours, je suis apte à faire ce que je veux. entendre ça m'a fait comprendre ô combien il ne se souciait guère de sa famille, tout ce qui l'importe c'est le profit. l'argent. et la réputation de son nom. et si cela signifie éradiquer ses opposants alors qu'il en soit ainsi. la seule chose qu'il n'a pas l'air de comprendre, c'est que j'ai toutes les intentions de reprendre ma vie en main, loin de ses stratèges.
About me
fatiguée doo
Je suis...
Célébrité prise
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Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 15:32
Céline 
Invité
Invité
Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 15:37
BON RETOUR DOO 
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Invité
Invité
Invité
Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 15:48
tragie; comment tu me mets à nue sans pression, vieille truie 
helvia; MERCI la maison m'avait manqué
lena; LENABBY.
:blink: :moule²:
noooon jamais pardon :'( promis cette fois je serai sage :'(
helvia; MERCI la maison m'avait manqué
lena; LENABBY.
:blink: :moule²: noooon jamais pardon :'( promis cette fois je serai sage :'(
Invité
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Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 15:51
Une vieille truie de qualité supérieure je te prie
Une vieille truie de qualité supérieure je te prie
Jeon Min Ju
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (MODO)
Pseudo : kerushirei / she.
Célébrité : jeon jimin (miso).
Crédits : little liars (ava) & me (signa).
Messages : 11796
Âge : 24
Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 16:04
Bon retour à la casa :$
________________________________
graine de rockstar
won't pretend to be someone i'm not
i’ll be stayingtrue
to myself
i’ll be staying
to myself
Invité
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Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 16:56
NON MAIS JSUIS DEGOUTEE DE LA VIE
JME SUIS FAITE GRILLE MA PLACE PAR 5 PERSONNES 5 !
j'taime plus voilà
non mais en fait je t'aime trop :bago:
comment je suis trop contente que tu reviennes avec lily, la plus mignonne et la plus drôle des filles que j'ai jamais connu !
burrito tmtc, j'men fous à défaut d'avoir la première place, j'veux ton premier rp rien à foutre
fait attention à ton cucul mère nature va le couvrir de boutons si tu fais ta vilaine !
fais toi vite validé petit chou
JME SUIS FAITE GRILLE MA PLACE PAR 5 PERSONNES 5 !
j'taime plus voilà
non mais en fait je t'aime trop :bago:
comment je suis trop contente que tu reviennes avec lily, la plus mignonne et la plus drôle des filles que j'ai jamais connu !
burrito tmtc, j'men fous à défaut d'avoir la première place, j'veux ton premier rp rien à foutre
fait attention à ton cucul mère nature va le couvrir de boutons si tu fais ta vilaine !
fais toi vite validé petit chou
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Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 16:58
C'est moi qui me suis fait griller la place oui
Mais ça va je suis magnanime
Mais ça va je suis magnanime
Invité
Invité
Re: Park Lily » | Mar 23 Aoû - 18:47
DOOOOOO BON RETOUR PARMIS NOUS je suis trop contente que tu reviennes 
bon courage pour ta fiche (si t'as besoin qu'on ressorte l'ancienne n'hésite pas )
je suis trop contente que tu reviennes bon courage pour ta fiche (si t'as besoin qu'on ressorte l'ancienne n'hésite pas )Contenu sponsorisé
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