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Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night.
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Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:50 Citer EditerSupprimer
nom : Ito, le nom de ma “mère”. prénom : Mei Na 美娜 (Belle et gracieuse jeune femme), du foutage de gueule quand on connait la daronne. âge : 19 ans. date et lieu de naissance : 19 mars 1997 dans un bordel à Tokyo. origines : japonaise pour sûr, le reste ... nationalité : japonaise. cursus universitaire : La Yonsei, c’est trop cher pour moi mais j’prends des cours du soir quand je travaille pas au bar. métier : femme de ménage chez une vieille dame/barmaid au Nymphéa le soir. orientation sexuelle : hétéro. classe sociale : depuis que j’raque de l’argent au géniteur, j’tiens la route. code du règlement : ok (neir.) tu veux t'investir ? ce sera citi pour moi
Mon histoire ? C’est un peu comme celle du vilain petit canard. Sauf que moi, je reste toujours ce « truc » dont personne ne veut une fois le livre fini. Je suis pas un cygne et j’en serai jamais un.
Je suis née dans un bordel. Ça vous donne déjà une idée de ce qui va suivre non ? Ouais, ma mère est une prostituée, une pute si c’est plus rapide à dire pour vous mais ça change pas la définition de ce qu’elle est. Ma mère est une pute, je suis une fille de pute. Ça, elle me l’a toujours fait comprendre. Comme le fait que j’étais pas voulu. Elle le disait pas clairement mais comme gosse, j’étais déjà pas mal dégourdi. J’ai vite remarqué qu’elle m’aimait pas pareil que mon frère. Si elle m’a un jour aimé. Pas de câlins, pas de bisous sur le front pour dire qu’elle était fière de moi ou sur la joue pour me dire à quel point elle était heureuse. Pas de « ma petite fille, tu es belle » mais des « Que tu es laide, tu ne vaudras jamais rien. Tu ne seras même pas capable de faire ce métier ». Ma mère, c’est vrai qu’elle était belle. Mon frère aussi. Et moi, j’étais la tâche accidentelle sur une belle toile.
Une erreur de parcours. Trop tard pour avorter. Est-ce qu’à quatre ans, on a le droit de dire à sa mère qu’elle aurait mieux fait de tuer ce « truc » avant de lui faire regretter toute sa vie ? Que me faire adopter m’aurait rendu un grand service ? Je sais pas pourquoi elle m’a gardé parce que pour elle, c’est comme si j’existais pas de toute manière. C’était pareil pour mon frère. Lui, c’était l’enfant roi, l’enfant aimé, l’enfant voulu. Il se disait même enfant unique à l’école. Si bien qu’il a fini par plus me voir quand tout ce que je demandais, c’était un regard. « La moche » c'est devenu mon surnom ou plutôt, ma nouvelle identité. Tout le monde m’appelait comme ça. Les copines de ma mère, les gens dans la rue, les autres enfants. « Mei Na la moche ». Ironique non ? Quand on sait que mon prénom veut dire « belle et gracieuse ». Du foutage de gueule jusqu’au bout. Mais j’ai rien fait pour qu’ils ferment leurs grandes gueules. J’ai laissé faire parce qu’à force, j’ai pris l’habitude. De passer à côté des gens en coupant le son, à marcher les yeux rivés sur le sol, à tout garder à l’intérieur, étouffer le choc, à l’absorber pour ne pas exploser.
Et quand je pouvais plus tout retenir, je me défoulais en fracassant tout ce que je trouvais dans la ruelle derrière la « maison ». Y’a une des filles, je crois qu’elle a toujours eu pitié de moi. C’est elle qui m’a trouvé une après-midi à balancer tout ce qui me tombait dans la main. Quand y’a eu plus rien, j’ai eu ce besoin irrépressible de faire mal. Le seul truc qui m’a calmé, c’est de m’enfoncer les ongles dans la peau. Y’a un truc qui s’est enclenché, comme une bombe à retardement. Depuis ce jour, un élastique orne mon poignet, caché parmi les breloques que je porte. « Fais-le claquer à chaque fois qu’tu sens que tu vas exploser. Ça te sauvera pas la vie mais ça t’empêchera peut-être de faire des conneries que tu pourrais regretter un jour ». C’est la première fois qu’on me disait de prendre soin de moi.
« Ne te fais pas remarquer, c’est tout ce qu’on te demande ». Ça risquait pas. J’ai toujours vécu dans l’ombre de mon frère. Lui tout le monde l’aimait, il était populaire et réussissait absolument tout. J’ai longtemps été jalouse de lui parce qu’il était pas invisible lui. Lui c’était Peter Pan et moi, l’ombre qui tentait de mener sa propre vie mais qu’il rattachait toujours à lui. Où que j’aille, je serai toujours sa sœur. C’était la seule chose dont j’étais sûre et c’était mon pilier. Il était pas très grand mais ça m’allait, c’était suffisant. Puis quand j’ai eu treize ans, il s’est totalement effondré.
Ma mère nous berçait dans des illusions. Ou plutôt, c’était elle qu’elle tentait de noyer dans des croyances ridicules. Combien de fois l’ai-je entendu dire à Jian qu’ était le fruit d’un amour ? On avait pourtant le même père mais à moi, elle me l'a jamais dit. « On voulait pas d’autres enfants ». Je savais que Jian voulait en savoir plus sur le géniteur alors j’ai saisi ma chance pour m’échapper de là. « Emmène-moi, tu me reverras plus après ». Ça avait suffi à le convaincre. Moi je m’imaginais déjà à vivre autrement, mieux. Je m’attendais pas au tapis rouge et aux robes de princesse. Juste mieux que maintenant. C’est ce qu’il m’a vendu quand on l’a rencontré. « Tu verras, tu seras bien ici, je te donnerai tout ce que tu as toujours voulu ma jolie princesse ». Des conneries, comme toujours. Il avait vu une façon de se faire encore plus de blés en vendant une fille qui n’était au final pas de lui. La chute a été terrible. En plus de se faire engueuler par la mère de Kyo, le meilleur ami de Jian, ma mère m’a accusé de notre fuite. Je l’écoutais plus depuis des années, elle était plus ma mère, c’était « elle ».
Jian n’était que la moitié d’un frère. Ça change peut-être pas beaucoup mais pour moi, ça faisait toute la différence. Notre lien déjà maigre s’émiettait de jour en en jour jusqu’à s’évaporer en fines poussières. J’avais vu mon dernier pilier se casser la gueule. Enfin, il m’en restait un. Encore plus fin que celui qui prétendait à celui de famille. Kyo. C’est le meilleur ami de mon frère, le seul qui me regarde pas comme une vermine quand je suis dans le coin. Je sais pas ce qu’on est l’un pour l’autre. Je le vois pas comme un grand frère, encore moins comme un ami. Et pourtant, mon monde se raccroche à lui depuis qu’on est revenus de là-bas. Je vis dans ses yeux. Enfin, vivais.
Une overdose qu’ils ont dit. Un mauvais mélange. Une dose de trop. Une putain d’overdose. Qu’il dealait pour mettre de l’argent de côté et se barrer de ce trou à putes, c’était un secret pour personne. Dans un monde comme le nôtre, on fait avec les moyens du bord, on fait ce qu’on peut pour ramasser ce qu’il faut pour vivre. Kyo, c’était son échappatoire, sa sortie de secours. Qu’il a pris au pied de la lettre. Tout s’est éteint ce jour-là.
Kyo n’était plus là et il ne reviendrait jamais. Il est mort. Je lui avais tout donné à cet homme : ma confiance, le vrai, mon corps, mes peurs, mes espoirs, mes secrets. Il savait tout, il avait tout de moi. Et dans sa tombe, il a tout emporté à jamais.
J’avais plus aucune raison de rester ici.
Je savais que je manquerai à personne.
Et que personne ne me chercherait.
Alors je suis partie. J’ai pris ce qu’il me restait et je suis partie.
La Corée, ça me paraissait être le bon endroit pour refaire ma vie. Mais c’est quoi une vie quand on a que seize ans. C’était rien. Et c’était pas en deux jours que j’allais en construire une.
J’ai dormi dans la rue, dans les endroits qui me paraissaient le moins craignos. Sous les ponts, dans les parcs, les métros, là où y’avait de la place ou une infime source de chaleur, à l’abri des intempéries. C’était toujours mieux que là-bas parce que y’avait plus rien là-bas. Plus personne qui m’attendait, plus personne qui me regardait comme lui. Y’avait plus personne pour m’aider à vivre.
Ce qui m’aidait à tenir, c’était une illusion. Un stupide espoir que celui qui possédait l’autre moitié de mon code génétique pourrait vouloir de moi. C’était con d’y croire, de m’endormir tous les soirs avec cette idée futile, une berceuse comme celle qu’on chante aux enfants. C’était con. Vraiment con. Lui non plus ne voulait pas de moi mais était-ce vraiment une surprise ? Non. Il a refait sa vie, oublié le reste, oublié son « dérapage ». Moi. Alors j’ai fait ce que je fais de mieux : détruire la vie des autres. Il a suffi d’une menace, d’une mise en garde et l’enveloppe était déposée à ma porte. Une liasse de billets pour étouffer l’erreur d’une vie. Pour dompter le cataclysme. Et même si j’avais eu ce que je voulais, je me sentais toujours aussi vide. L’argent ne remplacerait jamais ce que je n’avais jamais eu et ne me rendra jamais ce que je n’ai plus.
Alors une nouvelle fois, je me suis dit que je manquerai à personne. Un pont, ça me paraissait être le bon endroit pour faire le grand plongeon. Littéralement parlant. Je savais pas nager et je chercherai pas à remonter. C’était parfait. J’aurai au moins fait un truc utile dans ma vie : débarrasser le monde de ma présence. C’est ce que tu voulais faire depuis des années, n’est-ce pas « Maman » ? Et toi grand-frère, je vais te manquer ? Tu pourras enfin être le fils unique, le fils chéri, la fierté de sa mère. Y’aura plus d’ombre pour gâcher le paysage. Adieu Peter.
Les deux pieds sur la rambarde, je me sentais enfin libre. C’est ça qu’un oiseau ressent quand il s’apprête à prendre son envol ? Il est temps de dire au revoir. L’eau m’enveloppe comme une douce couverture, prête à m’accueillir. Je coule, je coule. Et … Je remonte. Je sens deux bras qui m’encerclent, me ramènent à la surface. Je recrache toute l’eau pour découvrir le visage de celui qui pense m’avoir sauvé la vie. S’il s’attendait à des remerciements, il a eu tout le contraire. La dernière chose dont je me souviens, c’est de m’être effondrée sans les bras d’un inconnu.
Et j’ai retrouvé la rue. J'ai retrouvé les cafés, les endroits ouvert H24 en attendant de me trouver un endroit où crécher et pourquoi pas, un petit boulot. Ma chance est arrivée après une semaine. Quand j'ai vu cette vieille dame galérer avec ses sacs de courses et que personne ne l'aidait, j'ai eu l'envie irrépressible d'aller vers elle. C'est ce que j'aurai voulu qu'on fasse pour moi sans doute ... Je parlais pas un mot de coréen, à part les deux trois mots que j'avais retenu du temps où y'avait la coréenne qui vivait dans l'appart d'à côté. Mais c'était pas dérangeant. Les sourires, c'était suffisant. Elle a fini par m'offrir un café et ... un toit où dormir, même un boulot. Sans elle, je sais pas ce que je serai devenue. Peut-être que j'aurai tourné comme la daronne. Une pute.
Mais je suis juste une fille qui se venge sur la vie. Peut-être pas de la bonne façon mais je m'en fous. Faire du chantage à son père biologique pour se mettre du fric dans la poche, c'est immoral et alors ? Coucher avec le premier mec qui me témoigne un peu d'attention pour le jeter le lendemain, c'est immoral et alors ? J'ai pas grandi dans un monde où l'amour, la confiance et l’honnêteté sont la devise. J'ai pas de remords à faire ce que je fais. J'ai pas d'attaches ni de comptes à rendre. Je fais ce que j'ai toujours eu envie de faire : vivre. Même si le claquement de l'élastique sur mon poignet sera toujours là pour me rappeler qu'on ne peut jamais vraiment laisser son passé derrière soi.
Ito Mei Na
i'm the woman your mother warned you about
INDÉPENDANTE (★★★✰✰) | MANIPULATRICE (★★★✰✰) | FRANCHE (★★★✰✰) | MÉFIANTE (★★★✰✰) | DÉBROUILLARDE (★★★✰✰) |
FROIDE (★★★★✰) | RUSÉE (★★★✰✰) | INSENSIBLE (★★★✰✰) | IMPERTURBABLE (★★★✰✰) | BORNÉE (★★★✰✰) |
Rumour has it... Sa mère est une prostituée (V, mais on m’a pas vraiment demandé mon avis) – On l’a déjà vu vendre ses services contre de l’argent (F, j’ai jamais couché pour de l’argent) – Sa mère l’a appelé Mei Na en pure ironie (V, l’ironie maternelle) – Quand elle avait 2 ans, son frère a voulu se débarrasser d’elle en la foutant à la rue dans un carton (V, mais il a pas eu le temps de descendre dans la rue) – Elle sait pas qui est son père (F, je le sais depuis un moment et je lui extorque de l’argent. A quoi ça un père sinon ?) – Elle a fui la Corée du Nord (F, j’ai fui une vie de merde mais ça revient un peu au même) – Elle aurait déjà tenté de mettre fin à ses jours (V, et ça regarde personne) – Depuis pour tenir, elle se drogue (F, je touche pas à cette merde) – A force de coucher à droite à gauche, elle a fini par se faire engrosser (F, à vivre dans un bordel, la première chose qu’on vous apprend, c’est l’usage obligatoire de la capote, pas sûre que ma mère ait écouté ce jour-là) – Elle fait la bonniche chez une vieille dame (V, j’fais le ménage et j’suis logée, nourrie, blanchie) – La nuit, elle serait stripteaseuse (F, juste barmaid. Pour les striptease, c’est une demande privée) – Elle serait amoureuse de son demi-frère, Jian (F, plutôt rentrer dans un couvent) – L’autre fois, on l’a vu cassé la voiture de son ex à coup de battes (V, c’est pas vraiment mon ex, juste un connard qui l’a bien mérité) – Du coup, elle a écopé de travaux d’intérêts généraux (V, le orange me va bien au teint) – Elle a une manie bizarre, elle fait claquer un élastique à son poignet (V, y’a que ça qui me calme) – Elle ose pas regarder les gens dans les yeux (F, j’aime plutôt ça en fait, c’est marrant de déstabiliser les gens) – On l'entend parfois chantonner (V, c'est une vieille habitude)... Survole l'avatar, petit coquin. | My character Mei Na, c’est une enfant qui a dû grandir trop vite, qui a dû se débrouiller toute seule dans un monde qui n’est pas fait pour les enfants, où les contes de fées et l’amour ne sont que des mensonges qu’on se raconte le soir, quand la nuit dévore ce qu’il reste de lumière, quand les monstres sortent de sous les lits et des placards pour transformer les rêves en cauchemars qui ressemblent de manière angoissante à la réalité. Mei Na, c’est une petite fille qui a appris à se méfier de tout et de tout le monde. Des sourires faussement compatissants derrière lesquels les adultes dissimulent leurs horribles pensées. Des regards qu’on pensait bienveillants qui ne sont que le masque de jugement sévère. A se méfier de sa mère, de son frère, de ce qui était censé être sa famille, son pilier indestructible. A ne faire confiance qu’à soi-même car quand elle tombera, personne ne sera là pour lui tendre la main. Mei Na, c’est une ado que la vie a rendu insensible à la cruauté du monde. Elle regarde sa vie comme un mauvais film qui tourne en boucle en se détachant de tout. Elle ne connait pas l’amour ou la gentillesse. Elle ne connait que la colère et la destruction qui l’ont poussé à se dire que mourir était la seule échappatoire. Elle ne croit en rien ni personne. Mei Na, c’est cette jeune fille qui s’est sorti des décombres d’un destin sombre. Elle a fini par choisir la vie plutôt que l’enfer même si les deux se confondent parfois. Elle est forte et porte sur ses épaules une histoire qu’on raconte aux enfants pour leur faire peur et les mettre en garde de ce qui leur arrivera s’ils n’écoutent pas les grands. Mei Na, c’est cette forteresse qui ne laisse plus rien l’atteindre. Elle se fiche du malheur des autres ou de les blesser. Après tout, y’a que la vérité qui blesse ? Puis elle, elle s’en amuse. Les manipuler, les tenir en plongeant son regard dans le leur pour y déceler les secrets les plus inavouables. Ne lui accordez pas votre confiance trop rapidement ou à la moindre occasion, elle se retournera contre vous. Attaquer avant de l’être, c’est comme ça qu’elle avance. Mei Na, c’est ce bout de femme qui par des histoires d’un soir, tente d’oublier cette petite fille aux cheveux noués de travers, le reflet que le miroir lui renvoie, les marques gravées sur sa peau. Si elle arrive à les mettre dans son lit, elle prouvera à sa mère qu’elle avait tort : « je ne pas laide puisque les hommes me désirent, je ne sers pas à rien, regarde comme ils me courent tous après ». Elle a l’attention des autres mais pas de ceux qu’elle veut. Mais Mei Na, c’est cette rêveuse ensevelie sous des apparences et des mensonges. Elle ne demandait rien d’autre que d’être comme tout le monde. Aujourd’hui, elle envie le soleil qui éclaire les coins les plus sombres. Aujourd’hui, elle jalouse la lune qui même la nuit, brille comme un diamant. Tandis qu’elle, elle ne sera jamais que l’ombre de Peter Pan. You did not break me I'm still fighting for peace Well, I've got thick skin and an elastic heart, But your blade—it might be too sharp I'm like a rubber band until you pull too hard, Yeah, I may snap and I move fast But you won't see me fall apart 'Cause I've got an elastic heart |
This is my story
Mon histoire ?
Le vilain petit canard revisité par Tim Burton.
Le vilain petit canard revisité par Tim Burton.
Mon histoire ? C’est un peu comme celle du vilain petit canard. Sauf que moi, je reste toujours ce « truc » dont personne ne veut une fois le livre fini. Je suis pas un cygne et j’en serai jamais un.
Je suis née dans un bordel. Ça vous donne déjà une idée de ce qui va suivre non ? Ouais, ma mère est une prostituée, une pute si c’est plus rapide à dire pour vous mais ça change pas la définition de ce qu’elle est. Ma mère est une pute, je suis une fille de pute. Ça, elle me l’a toujours fait comprendre. Comme le fait que j’étais pas voulu. Elle le disait pas clairement mais comme gosse, j’étais déjà pas mal dégourdi. J’ai vite remarqué qu’elle m’aimait pas pareil que mon frère. Si elle m’a un jour aimé. Pas de câlins, pas de bisous sur le front pour dire qu’elle était fière de moi ou sur la joue pour me dire à quel point elle était heureuse. Pas de « ma petite fille, tu es belle » mais des « Que tu es laide, tu ne vaudras jamais rien. Tu ne seras même pas capable de faire ce métier ». Ma mère, c’est vrai qu’elle était belle. Mon frère aussi. Et moi, j’étais la tâche accidentelle sur une belle toile.
Une erreur de parcours. Trop tard pour avorter. Est-ce qu’à quatre ans, on a le droit de dire à sa mère qu’elle aurait mieux fait de tuer ce « truc » avant de lui faire regretter toute sa vie ? Que me faire adopter m’aurait rendu un grand service ? Je sais pas pourquoi elle m’a gardé parce que pour elle, c’est comme si j’existais pas de toute manière. C’était pareil pour mon frère. Lui, c’était l’enfant roi, l’enfant aimé, l’enfant voulu. Il se disait même enfant unique à l’école. Si bien qu’il a fini par plus me voir quand tout ce que je demandais, c’était un regard. « La moche » c'est devenu mon surnom ou plutôt, ma nouvelle identité. Tout le monde m’appelait comme ça. Les copines de ma mère, les gens dans la rue, les autres enfants. « Mei Na la moche ». Ironique non ? Quand on sait que mon prénom veut dire « belle et gracieuse ». Du foutage de gueule jusqu’au bout. Mais j’ai rien fait pour qu’ils ferment leurs grandes gueules. J’ai laissé faire parce qu’à force, j’ai pris l’habitude. De passer à côté des gens en coupant le son, à marcher les yeux rivés sur le sol, à tout garder à l’intérieur, étouffer le choc, à l’absorber pour ne pas exploser.
Et quand je pouvais plus tout retenir, je me défoulais en fracassant tout ce que je trouvais dans la ruelle derrière la « maison ». Y’a une des filles, je crois qu’elle a toujours eu pitié de moi. C’est elle qui m’a trouvé une après-midi à balancer tout ce qui me tombait dans la main. Quand y’a eu plus rien, j’ai eu ce besoin irrépressible de faire mal. Le seul truc qui m’a calmé, c’est de m’enfoncer les ongles dans la peau. Y’a un truc qui s’est enclenché, comme une bombe à retardement. Depuis ce jour, un élastique orne mon poignet, caché parmi les breloques que je porte. « Fais-le claquer à chaque fois qu’tu sens que tu vas exploser. Ça te sauvera pas la vie mais ça t’empêchera peut-être de faire des conneries que tu pourrais regretter un jour ». C’est la première fois qu’on me disait de prendre soin de moi.
« Ne te fais pas remarquer, c’est tout ce qu’on te demande ». Ça risquait pas. J’ai toujours vécu dans l’ombre de mon frère. Lui tout le monde l’aimait, il était populaire et réussissait absolument tout. J’ai longtemps été jalouse de lui parce qu’il était pas invisible lui. Lui c’était Peter Pan et moi, l’ombre qui tentait de mener sa propre vie mais qu’il rattachait toujours à lui. Où que j’aille, je serai toujours sa sœur. C’était la seule chose dont j’étais sûre et c’était mon pilier. Il était pas très grand mais ça m’allait, c’était suffisant. Puis quand j’ai eu treize ans, il s’est totalement effondré.
Ma mère nous berçait dans des illusions. Ou plutôt, c’était elle qu’elle tentait de noyer dans des croyances ridicules. Combien de fois l’ai-je entendu dire à Jian qu’ était le fruit d’un amour ? On avait pourtant le même père mais à moi, elle me l'a jamais dit. « On voulait pas d’autres enfants ». Je savais que Jian voulait en savoir plus sur le géniteur alors j’ai saisi ma chance pour m’échapper de là. « Emmène-moi, tu me reverras plus après ». Ça avait suffi à le convaincre. Moi je m’imaginais déjà à vivre autrement, mieux. Je m’attendais pas au tapis rouge et aux robes de princesse. Juste mieux que maintenant. C’est ce qu’il m’a vendu quand on l’a rencontré. « Tu verras, tu seras bien ici, je te donnerai tout ce que tu as toujours voulu ma jolie princesse ». Des conneries, comme toujours. Il avait vu une façon de se faire encore plus de blés en vendant une fille qui n’était au final pas de lui. La chute a été terrible. En plus de se faire engueuler par la mère de Kyo, le meilleur ami de Jian, ma mère m’a accusé de notre fuite. Je l’écoutais plus depuis des années, elle était plus ma mère, c’était « elle ».
Jian n’était que la moitié d’un frère. Ça change peut-être pas beaucoup mais pour moi, ça faisait toute la différence. Notre lien déjà maigre s’émiettait de jour en en jour jusqu’à s’évaporer en fines poussières. J’avais vu mon dernier pilier se casser la gueule. Enfin, il m’en restait un. Encore plus fin que celui qui prétendait à celui de famille. Kyo. C’est le meilleur ami de mon frère, le seul qui me regarde pas comme une vermine quand je suis dans le coin. Je sais pas ce qu’on est l’un pour l’autre. Je le vois pas comme un grand frère, encore moins comme un ami. Et pourtant, mon monde se raccroche à lui depuis qu’on est revenus de là-bas. Je vis dans ses yeux. Enfin, vivais.
Une overdose qu’ils ont dit. Un mauvais mélange. Une dose de trop. Une putain d’overdose. Qu’il dealait pour mettre de l’argent de côté et se barrer de ce trou à putes, c’était un secret pour personne. Dans un monde comme le nôtre, on fait avec les moyens du bord, on fait ce qu’on peut pour ramasser ce qu’il faut pour vivre. Kyo, c’était son échappatoire, sa sortie de secours. Qu’il a pris au pied de la lettre. Tout s’est éteint ce jour-là.
Kyo n’était plus là et il ne reviendrait jamais. Il est mort. Je lui avais tout donné à cet homme : ma confiance, le vrai, mon corps, mes peurs, mes espoirs, mes secrets. Il savait tout, il avait tout de moi. Et dans sa tombe, il a tout emporté à jamais.
J’avais plus aucune raison de rester ici.
Je savais que je manquerai à personne.
Et que personne ne me chercherait.
Alors je suis partie. J’ai pris ce qu’il me restait et je suis partie.
La Corée, ça me paraissait être le bon endroit pour refaire ma vie. Mais c’est quoi une vie quand on a que seize ans. C’était rien. Et c’était pas en deux jours que j’allais en construire une.
J’ai dormi dans la rue, dans les endroits qui me paraissaient le moins craignos. Sous les ponts, dans les parcs, les métros, là où y’avait de la place ou une infime source de chaleur, à l’abri des intempéries. C’était toujours mieux que là-bas parce que y’avait plus rien là-bas. Plus personne qui m’attendait, plus personne qui me regardait comme lui. Y’avait plus personne pour m’aider à vivre.
Ce qui m’aidait à tenir, c’était une illusion. Un stupide espoir que celui qui possédait l’autre moitié de mon code génétique pourrait vouloir de moi. C’était con d’y croire, de m’endormir tous les soirs avec cette idée futile, une berceuse comme celle qu’on chante aux enfants. C’était con. Vraiment con. Lui non plus ne voulait pas de moi mais était-ce vraiment une surprise ? Non. Il a refait sa vie, oublié le reste, oublié son « dérapage ». Moi. Alors j’ai fait ce que je fais de mieux : détruire la vie des autres. Il a suffi d’une menace, d’une mise en garde et l’enveloppe était déposée à ma porte. Une liasse de billets pour étouffer l’erreur d’une vie. Pour dompter le cataclysme. Et même si j’avais eu ce que je voulais, je me sentais toujours aussi vide. L’argent ne remplacerait jamais ce que je n’avais jamais eu et ne me rendra jamais ce que je n’ai plus.
Alors une nouvelle fois, je me suis dit que je manquerai à personne. Un pont, ça me paraissait être le bon endroit pour faire le grand plongeon. Littéralement parlant. Je savais pas nager et je chercherai pas à remonter. C’était parfait. J’aurai au moins fait un truc utile dans ma vie : débarrasser le monde de ma présence. C’est ce que tu voulais faire depuis des années, n’est-ce pas « Maman » ? Et toi grand-frère, je vais te manquer ? Tu pourras enfin être le fils unique, le fils chéri, la fierté de sa mère. Y’aura plus d’ombre pour gâcher le paysage. Adieu Peter.
Les deux pieds sur la rambarde, je me sentais enfin libre. C’est ça qu’un oiseau ressent quand il s’apprête à prendre son envol ? Il est temps de dire au revoir. L’eau m’enveloppe comme une douce couverture, prête à m’accueillir. Je coule, je coule. Et … Je remonte. Je sens deux bras qui m’encerclent, me ramènent à la surface. Je recrache toute l’eau pour découvrir le visage de celui qui pense m’avoir sauvé la vie. S’il s’attendait à des remerciements, il a eu tout le contraire. La dernière chose dont je me souviens, c’est de m’être effondrée sans les bras d’un inconnu.
Et j’ai retrouvé la rue. J'ai retrouvé les cafés, les endroits ouvert H24 en attendant de me trouver un endroit où crécher et pourquoi pas, un petit boulot. Ma chance est arrivée après une semaine. Quand j'ai vu cette vieille dame galérer avec ses sacs de courses et que personne ne l'aidait, j'ai eu l'envie irrépressible d'aller vers elle. C'est ce que j'aurai voulu qu'on fasse pour moi sans doute ... Je parlais pas un mot de coréen, à part les deux trois mots que j'avais retenu du temps où y'avait la coréenne qui vivait dans l'appart d'à côté. Mais c'était pas dérangeant. Les sourires, c'était suffisant. Elle a fini par m'offrir un café et ... un toit où dormir, même un boulot. Sans elle, je sais pas ce que je serai devenue. Peut-être que j'aurai tourné comme la daronne. Une pute.
Mais je suis juste une fille qui se venge sur la vie. Peut-être pas de la bonne façon mais je m'en fous. Faire du chantage à son père biologique pour se mettre du fric dans la poche, c'est immoral et alors ? Coucher avec le premier mec qui me témoigne un peu d'attention pour le jeter le lendemain, c'est immoral et alors ? J'ai pas grandi dans un monde où l'amour, la confiance et l’honnêteté sont la devise. J'ai pas de remords à faire ce que je fais. J'ai pas d'attaches ni de comptes à rendre. Je fais ce que j'ai toujours eu envie de faire : vivre. Même si le claquement de l'élastique sur mon poignet sera toujours là pour me rappeler qu'on ne peut jamais vraiment laisser son passé derrière soi.
Sometimes quiet is violent
I find it hard to hide it
My pride is no longer inside
It's on my sleeve
My skin will scream
Reminding me of
Who I killed inside my dream
I hate this car that I'm driving
There's no hiding for me
I'm forced to deal with what I feel
There is no distraction to mask what is real
I could pull the steering wheel
I find it hard to hide it
My pride is no longer inside
It's on my sleeve
My skin will scream
Reminding me of
Who I killed inside my dream
I hate this car that I'm driving
There's no hiding for me
I'm forced to deal with what I feel
There is no distraction to mask what is real
I could pull the steering wheel
About me
Je suis...
Nonam ou La Faiblesse
JE SAIS
JE NE SUIS QUE FAIBLESSE
JE SAIS
PAS BESOIN D'INSISTER
Et non j'suis toujours pas propre
:tentate:
JE NE SUIS QUE FAIBLESSE
JE SAIS
PAS BESOIN D'INSISTER
Et non j'suis toujours pas propre
:tentate:
PV pris
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u962][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>GO HA RA (HARA, EX-KARA )</upper></taken> ✎ <lower>ito mei na</lower>
Supprimez le code inutile
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:51 Citer EditerSupprimer mekfbemkfbmzeb
MA MEINA, MON AMOUREUSE, MA PETITE FLEUR DES CHAMPS DE MOI RIEN QU'A MOI
T'es en retard.
JE SUIS TELLEMENT LA JOIE ET LE BONHEUR LA TOUT DE SUITE, T'ES LA PLUS BELLE MEME SI TA MERE LA CATIN ELLE DIT LE CONTRAIRE, POUR MOI T'ES LA SEULE QUI ME FAIT BANDER LE FILS DE PUTE TOUT DURE
TU VOIS CA C'EST MOI QUAND JE TE VOIS PASSER DANS LA RUE, TU ME RENDS TOUT FEU TOUT FILS DE PUTE AVEC TON BODY DE DÉESSE QUOI
J'AI HATE DE TE PRENDRE DANS MES BRAS, DE TE DIRE QUE T'ES TROP FILS DE PUTE ET DE TE FAIRE DES BISOUS QUAND TU DORS POUR PAS QUE TU PENSES QUE JE SUIS UN FAIBLE QUI CALINE SA MEUF MEME SI C'EST TROP CA FILS DE PUTE
MA PETITE HIRONDELLE, LES AUTRES ON EN A RIEN A BATTRE, C'EST TOI ET MOI CONTRE LE RESTE DU FILS DE PUTE, MEINYO POUR TOUJOURS ET MEME APRES
JE T'FILS DE PUTE
et je te ken aussi mais ça ça reste entre nous
:bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex: :sex:
MA MEINA, MON AMOUREUSE, MA PETITE FLEUR DES CHAMPS DE MOI RIEN QU'A MOI
T'es en retard.
JE SUIS TELLEMENT LA JOIE ET LE BONHEUR LA TOUT DE SUITE, T'ES LA PLUS BELLE MEME SI TA MERE LA CATIN ELLE DIT LE CONTRAIRE, POUR MOI T'ES LA SEULE QUI ME FAIT BANDER LE FILS DE PUTE TOUT DURE
TU VOIS CA C'EST MOI QUAND JE TE VOIS PASSER DANS LA RUE, TU ME RENDS TOUT FEU TOUT FILS DE PUTE AVEC TON BODY DE DÉESSE QUOI
J'AI HATE DE TE PRENDRE DANS MES BRAS, DE TE DIRE QUE T'ES TROP FILS DE PUTE ET DE TE FAIRE DES BISOUS QUAND TU DORS POUR PAS QUE TU PENSES QUE JE SUIS UN FAIBLE QUI CALINE SA MEUF MEME SI C'EST TROP CA FILS DE PUTE
MA PETITE HIRONDELLE, LES AUTRES ON EN A RIEN A BATTRE, C'EST TOI ET MOI CONTRE LE RESTE DU FILS DE PUTE, MEINYO POUR TOUJOURS ET MEME APRES
JE T'FILS DE PUTE
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Invité
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:52 Citer EditerSupprimer
LA PUTE A BEAU PAPA EST LAAAAAAAAAAAAAAAAA :bago:
ptn comment t'es trop moche, t'es affreuse, sale briseuse de ménage, j'vais tout dire à maman elle va renvoyer ton papa à coup d'pieds dans l'derche et toi un coup de hanche bien placé et hop-là, quel dommage, tu finis sur la lune (tu passeras le coucou à jay au passage )
J'TE DETESTE PTN PQ TU VIENS TOUT GÂCHER, MAMAN ELLE ETAIT HEUREUSE MERDE :bago:
mais non mais toi et moi on va s'aimer j'te jute ptn
j't'apprendrai à quel point la famille c'est sacré, j't'apprendrai à laisser les gens s'approcher et t'aimer psq même si t'es moche bah t'es belle au fond et puis tu fais partie de la famille, même si t'es un vilain secret qu'était pas censé sortir du placard
j't'intégrerai auprès des autres, promis, même si ce sont tous ds fdp (A PART SANA LA MEILLEURE MA FRANGINE A MOI A MOIIIIIIII) et tu verras tu rejoindras la famille on est une famille un peu bancale, un peu bizarre, donc forcément t'auras ta place et puis tu verras un est gentils au fond
JE T'AIME
j'ai trop hâte de rp
le bisou :tentate:
(ps, enfin t'es là après m'avoir teasée pendant tout ce temps )
ptn comment t'es trop moche, t'es affreuse, sale briseuse de ménage, j'vais tout dire à maman elle va renvoyer ton papa à coup d'pieds dans l'derche et toi un coup de hanche bien placé et hop-là, quel dommage, tu finis sur la lune (tu passeras le coucou à jay au passage )
J'TE DETESTE PTN PQ TU VIENS TOUT GÂCHER, MAMAN ELLE ETAIT HEUREUSE MERDE :bago:
mais non mais toi et moi on va s'aimer j'te jute ptn
j't'apprendrai à quel point la famille c'est sacré, j't'apprendrai à laisser les gens s'approcher et t'aimer psq même si t'es moche bah t'es belle au fond et puis tu fais partie de la famille, même si t'es un vilain secret qu'était pas censé sortir du placard
j't'intégrerai auprès des autres, promis, même si ce sont tous ds fdp (A PART SANA LA MEILLEURE MA FRANGINE A MOI A MOIIIIIIII) et tu verras tu rejoindras la famille on est une famille un peu bancale, un peu bizarre, donc forcément t'auras ta place et puis tu verras un est gentils au fond
JE T'AIME
j'ai trop hâte de rp
le bisou :tentate:
(ps, enfin t'es là après m'avoir teasée pendant tout ce temps )
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:53 Citer EditerSupprimer
Re 8D
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:55 Citer EditerSupprimer
SALE VICTIME :bago:
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 20:55 Citer EditerSupprimer
Je suis pas sur le bon compte !
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 21:07 Citer EditerSupprimer
JTM JFKEBDLDBEKD
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 21:17 Citer EditerSupprimer
tsss
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 21:39 Citer EditerSupprimer
comment t'es belle comme ça aussi
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Re: Ito Mei Na - Jealous of the moon that shines so bright at night. | Ven 26 Aoû 2016 - 21:44 Citer EditerSupprimer
pas le bon compte mais jtm
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