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oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé !
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oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 21:51 Citer EditerSupprimer
nom : Oh - et vous risquez pas à dire "bas" un jour sinon il vous pète la gueule prénom : Kyo - parce qu'on a parcouru le chemin, on a souffert en silence et il te hait de tout son corps et non, lui il t'adore pas âge : 21 ans - même si quand on l'entend gueuler on dirait qu'il en a 30 de plus tellement c'est impressionnant date et lieu de naissance : le 20 novembre 1994 à Hiroshima, Japon - c'est pas parce qu'on est né à Hiroshima qu'on a trente six doigts de pieds alors arrêtez de le mater comme sinon vous, vous allez avoir des dents en moins et ça sera pas à cause du nucléaire origines : japonais et après c'est flou nationalité : japonais cursus universitaire : 3 ème année de communication - il déteste ça, il reste juste parce que de toute façon il voit pas trop quoi faire d'autre et sa mère a toujours rêvé d'avoir des enfants diplômés métier : serveur et musicien le soir au Nymphéa - il joue du saxo parce qu'il a le jazz inside orientation sexuelle : hétéro - il est difficile et y'en a qu'une qui sait comment le tenir #MEINYO classe sociale : fauché comme les blés mais trop débrouillard pour s'en plaindre et laisser les autres s'en apercevoir code du règlement : ok (neir.) tu veux t'investir ? fidèle a mon clan de renards
Oh Kyo
Et tout le monde fait « Hééééé ! Hoooo ! » Et Kyo fait « Hééééé ! Hooooo TU VAS LA FERMER TA GUEULE FILS DE PUTE ? »
COLÉRIQUE (★★★★★) | MODESTE (★★★✰✰) | INDÉPENDANT (★★★★✰) | SANGUIN (★★★★★) | POSSESSIF (★★✰✰✰) |
FIDÈLE (★★★★✰) | IMPATIENT (★★★★★) | RÉALISTE (★★★★✰) | PERSÉVÉRANT (★★★✰✰) | MÉLOMANE (★★★★✰) |
Rumour has it... il serait schizophrène (F : il a juste le syndrome de Gilles de la Tourette, autrement dit il a des tics très prononcés : celui de claquer ses doigts puis de frapper son poing dans sa paume de façon compulsive, celui de cligner des yeux pendant plus de 30 secondes sans pouvoir s'arrêter et surtout, celui de hurler "FILS DE PUTE" de façon totalement incontrôlable en plein milieu d'une conversation ou même quand il n'y a pas un bruit. Oui, ça peut être un peu déroutant) Survole l'avatar, petit coquin. | My character La CPE m'observe par dessus son énorme dossier et je sens déjà ma jambes droite s'agiter. J'aime pas quand on m'observe. Quand on observe, on juge, quand on juge on se trompe, quand on se trompe on m'énerve et quand je m'énerve, je frappe. J'ai pas spécialement envie de frapper la CPE. Elle se racle la gorge et ça me donne envie de crier. Enfin nan, c'est pas une envie, c'est plus un besoin, une pulsion. Alors pour pas risquer de me lever et de gueuler comme un malade dans le bureau, je me gratte la le cou et retiens tout en me contentant d'un simple grognement. Quoique retenir c'est pas le bon mot, ça peut pas réellement rester à l'intérieur. Je me contente plutôt de... dévier le tic. Mademoiselle Ahn hausse un sourcil et là encore, ça me donne envie de cligner des yeux. Ça me casse les couilles, je veux sortir de ce putain de bureau qui m'angoisse et me transforme en machine qui déconne de partout. Parce que dans ma tête, au moindre geste que fait la greluche devant moi, c'est comme si les petites ampoules multicolores d'un énorme tableau de bord se mettaient à clignoter en même temps. Y'a un problème dans le système et je suis incapable de réparer la panne. La CPE se décide enfin à rompre le silence qui est pas loin de me rendre dingue en lâchant « Fils de pute hein ? Huuumm... J'admets que c'est la première fois qu'une de mes camarades enseignantes vient se plaindre d'une telle insulte à son encontre. » Je reste de marbre pour pas être tenté de lui dire que son humour à deux balles elle peut se le mettre où je pense. Du coup elle continue : « Ce n'est pas la première fois que ce genre de comportement vous est reproché monsieur Oh. Les professeurs se plaignent de votre agitation pendant les cours, de vos sautes d'humeur étranges et de votre agressivité constante à la moindre remarque. Est ce que vous avez une explication à me donner ? » Je la regarde droit dans les yeux et me concentre sur son regard dur et autoritaire. Elle pourrait presque me faire rire. Elle se prend pour une dur à cuire. Elle a pas vu ma mère. Elle, elle aurait pu me faire sortir les vers du nez en moins de deux secondes. Mademoiselle Ahn fronce les sourcils en me regardant de plus près et s'étonne de mon silence : « Vous comprenez au moins ce que je vous dis monsieur Oh ? » Oui je te comprends très bien Sherlock, mais si j'ouvre la bouche je vais te dire un truc qui va pas te plaire sans le faire exprès – quoique... – alors insiste pas et laisse moi me tirer d'ici putain. Un fourmillement familier me prend au niveau des jambes et je sens que si je dévie pas rapidement, je vais me mettre debout et faire un saut. Comme j'ai l'habitude, je trouve rapidement une combine et me lève de ma chaise d'un bond, le temps de sortir mon portable de ma poche avant de me rasseoir. Je fais mine de mettre l'appareil sur silencieux, puis serre les lèvres, compte jusqu'à 8 dans ma tête en faisant le vide et me décide enfin à dire : « Je vous comprends très bien. Je n'ai pas d'explication. » Des mots simples, des phrases courtes, c'est le meilleur moyen pour pas se laisser dépasser. Mais ça n'a pas l'air de satisfaire la CPE qui sort une feuille de son classeur : « Vraiment, aucune explication ? Alors vous n'avez rien à me dire par rapport au coup de poing que vous avez donné à votre camarade de dortoir Wu Yi Ming... » Tout le monde en avait envie, moi le premier alors je l'ai fait. Et on me traite pas de gueux. « ...Ni aucun commentaire sur les doigts d'honneur que vous faites sans raison dans les couloirs... » Je les dévie vers les murs, sauf quand je croise des gens que j'aime pas. Y'en a pas mal. Et vaut mieux ça que de leur casser la gueule sans explication. « … Ou encore sur vos crises dans votre chambre de dortoir dont vous n'avez absolument aucun souvenir après ? » Je serre les dents et me redresse. « Non. Pas de commentaire. » Mes écouteurs. Il me faut mes écouteurs. Quand j'écoute du jazz, ça va mieux, les tics se calment. Juste parfois mes mains qui partent en couille sur l'air de la musique mais ça paraît presque normal quand ça arrive, même à mes yeux. Mademoiselle Ahn se laisse aller le dos contre son fauteuil et croise les bras sur sa poitrine avant de me dire : « Je dois reconnaître monsieur Oh que vous êtes très têtue. Et particulièrement difficile à cerner. Vous avez une belle maîtrise de votre corps malgré votre maladie et ça, c'est vraiment tout à votre honneur en plus d'être très impressionnant. » « FILS DE PUTE ! » Putain ! Elle m'a eu par surprise, j'ai pas pu le retenir ni le dévier celui là. Je me penche violemment en avant et lui demande sans parvenir à contrôler le claquement répétitif de mes doigts : « Comment ça une maladie ? » « Ne me prenez pas pour une idiote, je ne suis pas médecin, mais ça m'arrive de regarder la télévision jeune homme, et le syndrome Gilles de la Tourette est par ailleurs très bien expliqué sur wikipédia. » Je lâche un grognement sans réussir à déterminer si c'est un tic ou si cette fois c'est vraiment moi. Peut être un peu des deux. « Je veux pas que les autres soient au courant. » je dis en la regardant droit dans les yeux. « Pourquoi ? » me demande t-elle en haussant un sourcil. « Ça regarde que moi. » « Et vous ne pensez pas que ça pourrait leur permettre de vous aider si ils étaient au courant ? » « J'ai pas besoin d'aide. » On s'affronte du regard et je me concentre comme un fou pour pas cligner des yeux. Heureusement pour moi, la CPE se décide à lâcher prise avant moi et soupire : « Il n'y a rien qui pourrait vous convaincre de changer d'avis ? » Je secoue la tête. Je me concentre depuis trop longtemps pour tout dévier, ça me fatigue et j'ai peur de perdre le contrôle. Dans ces moments là, vaut mieux que je me taise. Je sais pas si mademoiselle Ahn le comprend, mais en tout cas elle insiste pas : « Très bien. Je préviendrai tout de même les autres enseignants pour que vous n'ayez plus de problèmes avec eux, mais vous allez devoir assumer tout seul en ce qui concerne les autres étudiants, j'espère que vous en avez bien conscience ? » Je hoche de nouveau la tête. Je crois qu'elle aime pas les gens trop silencieux. « Dans ce cas vous pouvez y aller. Et essayez de vous faire des amis pour vous soutenir au moins. » « J'ai déjà tout ce qu'il me FILS DE PUTE faut, merci. » Les yeux de la CPE s'arrondissent comme des soucoupes et je roule des yeux en me levant avant de récupérer mon téléphone et mes écouteurs de ma poche pour les coincer dans mes oreilles et mettre la musique à fond. La voix de Ray Charles envahit tout dans ma tête, je n'entends pas mes pas en quittant le bureau, ni le claquement de la porte que je ferme derrière moi. Je ressens juste le tempo, les notes sans aucun toc pour me gâcher ça. Un instant de liberté, de paix au milieu de la guerre que je mène contre mon propre corps tous les jours. |
This is my story
citation de ton choix
Je suis un fils de pute. La première à me l'avoir dit, c'est ma mère. Le reste du monde n'a pas tardé à en faire de même.
Je sais pas comment elle est devenue prostituée. C'est pas le genre de question que je lui posais, c'est pas non plus le genre de question à laquelle elle aurait aimé répondre. Tout ce que je sais, c'est qu'apparemment mon père n'était pas un de ses clients. C'était un type lambda, sans histoire. Entre eux ça a duré une nuit et après, il a disparu. J'en sais pas plus et j'ai pas l'intention de découvrir qui il est réellement. Ma mère vivait dans un bordel à Tokyo où elle partageait sa chambre avec 4 autres filles quand elle travaillait pas. Quand elle est tombée enceinte, elle a décidé de fuir chez ma grand-mère, à Hiroshima, pour que je puisse venir au monde dans les meilleures conditions. Et c'est ce qu'il s'est passé. Les premiers mois de ma vie, je les ai vécu dans la vieille maison de ma grand-mère et d'après ma mère, ça a été les plus beaux jours de son existence. Mais il a fallut qu'on retourne a Tokyo. Le gérant du bordel avait pas trop aimé qu'elle prenne la tangente comme ça et il menaçait les autres filles de leur faire du mal si ma mère ne revenait pas au bercail. Alors elle est rentrée avec moi sous le bras. Pendant quelques temps, j'ai dormi quand un petit lit à côté du sien, dans le même dortoir qu'elle et quand elle devait aller bosser, les autres filles s'occupaient de moi. J'ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque, mais j'ai pas le sentiment de l'avoir mal vécu : je connaissais que ça, sur le moment je pense que ça me semblait pas plus étrange qu'autre chose.
Quand ma mère a eu suffisamment d'argent de côté, son mac l'a autorisée à s'installer dans un petit appartement à Kabukicho, le quartier rouge de Tokyo, avec moi. Dans celui d'à côté, il y avait une autre prostituée qui emportait elle aussi son bébé. C'était Jian et rapidement il est devenu mon meilleur ami.
En primaire, c'était facile comme vie : on sait pas ce que c'est une pute à cette âge là, on réalise pas vraiment ce que ça implique de vivre dans un quartier comme Kabukicho. Mais quand on arrive au collège, on comprend beaucoup de choses d'un seul coup. Et les autres gamins aussi. C'est à ce moment là que mes premiers tics sont apparus. Au début, je clignais juste des yeux, de façon plus étrange que la plupart des gens. Puis j'ai commencé à me lever sans raison pendant les cours. Parfois, en lisant un livre, j'avais l'irrépressible besoin de remplir l'intérieur de toutes les lettres devant moi et de temps en temps ça me prenait même pendant que j'étais en contrôle. Je perdais un temps monstrueux à essayer de contrôler mon corps et à cause de ça, j'ai redoublé ma 6ème.
Les tics musculaires, pourtant, c'était pas le pire. Le pire, c'est quand les tics oraux sont arrivés. C'était en 5ème, un jour un gamin de ma classe m'a demandé devant toute la classe : « Paraît que ta mère c'est une pute. C'est vrai ? » Je me suis tourné vers Jian, et j'ai vu qu'il paniquait. Jian, c'était le populaire, celui que tout le monde aimait. Moi j'étais plus discret, toujours avec lui mais dans l'ombre, le pote qui fait peur et qui dissuade de faire chier le mini Troy Bolton devant. Si quelqu'un savait que ma mère était prostituée, alors il allait pas falloir longtemps avant qu'on apprenne que celle de Jian l'était aussi. Sauf si je prenais tout sur moi. Sauf si je le couvrais. Alors j'ai juste répondu : « Ouais, c'est vrai. » « Donc ça veut dire que t'es vraiment un fils de pute ? » Tout le monde a explosé de rire dans la salle. Pas moi. Parce qu'à ce moment, j'ai senti que ça montait, un truc que j'avais jamais ressenti avant. C'est monté, monté et quand c'est arrivé à ma bouche, j'ai hurlé « FILS DE PUTE ! ». Il y a eu un instant de silence. Puis de nouveau des rires. Le cauchemar avait commencé.
Je dis le cauchemar, mais en réalité ce cauchemar, c'était pas les autres mômes du collège. Eux ils avaient trop peur de moi pour m'attaquer de front et venir me chercher des emmerdes. Déjà à cette époque, je piquais des crises de rage pendant les cours de math ou de français : j'étais obligé de sortir pour aller dans la cour et hurler en faisant des gestes de possédé pendant que tous les autres me regardaient par la fenêtre. Et le pire, c'est que quand ça se terminait, je ne m'en souvenais pas. Mais c'était tellement violent et impressionnant que les autres n'osaient pas me faire chier. Nan, le vrai cauchemar, c'était mon propre corps. Un corps qui agissait comme si je n'avais aucun contrôle dessus, qui me faisait hurler des gros mots et des obscénités sans que je puisse les retenir... Le pire dans ces moments là, c'est de ne pas savoir, ne pas comprendre pourquoi on est si différent, pourquoi on est incapable d'agir comme les autres. Et puis un jour, la directrice m'a convoqué pour un examen médical. Et le docteur a été sans appel : j'avais le syndrome Gilles de la Tourette. Ça expliquait tout mais au final ça ne changeait rien : il n'existait aucun traitement contre ça.
Alors j'ai encaissé, j'ai appris à dévier tous mes tics et mes tocs pour que ça paraisse le moins étrange possible. Je parlais plus beaucoup pour ne pas prendre le risque de dire un truc sans le faire exprès. Et je vivais plutôt bien comme ça au final. D'autant plus que je me suis découvert une passion pour la musique. Ma prof était fascinée par ma facilité à reproduire chaque son que j'entendais et c'est elle qui m'a fait découvrir le jazz et le saxophone. Au début, j'empruntais celui du collège, puis ma mère m'a acheté le mien et là, quand je jouais, tout s'apaisait. La tempête dans ma tête se calmait pour redevenir un ciel bleu tandis que les notes s'échappaient de mon instrument. C'étaient les moments où je me sentais le plus en paix.
J'ai jamais vraiment aimé les études, j'ai jamais été spécialement bon là dedans non plus. C'est dur de se concentrer sur mes tocs et sur les cours en même temps. Mais au moins, y'avait Jian. Et y'avait sa sœur, Meina. Jian c'était mon frère, mon meilleur ami. Et Meina, c'était autre chose. J'ai jamais été du genre sentimental mais elle, elle parvenait à tout bouleverser. Plutôt mourir que de le lui dire, pourtant j'avais du mal à rembarrer l'attraction qu'elle exerçait sur moi. C'était étrange : quand je la voyais, je la détestais et quand elle n'était pas là, elle me manquait. Et puis je les voyais tout le temps tous les deux. Quand ma mère travaillait, j'allais chez eux, et quand leur mère qui n'allait pas rentrer la nuit, ils dormaient chez moi. A mes 15 ans, ma mère est de nouveau tombée enceinte et Miki est née. Ma petite sœur. La prunelle de mes yeux.
Pendant notre dernière année de lycée, les choses se sont compliquées pourtant. Si moi j'en avais rien à foutre de connaître l'identité de mon père, c'était pas la même chose pour Jian : lui, il crevait d'envie de savoir. Et il a fini par retrouver sa trace en Chine. On a fait le voyage tous les trois avec Meina là bas mais les choses se sont pas passées comme prévu. Déjà parce que c'était le père de Jian, mais pas celui de Meina, et ensuite parce que ce type, c'était le genre de pourriture à fond dans le trafic d'enfants. On est rentrés juste avant que tout parte méchamment en couille, mais une fois de retour à Tokyo, Meina est devenue bizarre. C'était de pire en pire, jusqu'au jour où je l'ai retrouvée sur le point de se jeter du haut d'un pont. Je crois que j'ai jamais eu aussi peur de ma vie, la voir dans cet état, aussi cassée, fragile, à bout, ça m'a retourné d'une façon indescriptible. Quoiqu'il en soit, j'ai toujours gardé un œil sur elle à partir de ce moment. Et peut être que c'est à cause de ça que j'ai manqué de prudence.
Parce que les étudiants au lycée sont plus curieux qu'au collège. Et ils sont plus rapidement suspicieux. C'est comme ça que certains élèves de notre casse à Jian et moi ont réussi à découvrir que la mère de mon meilleur ami avait la même profession que la mienne. Jian est passé du statut de star du bahut à celui de paria, et lui il n'avait pas une gueule comme la mienne pour se protéger. Alors je m'en suis chargé. Et je lui ai promis de ne pas le lâcher. C'est pour ça que quand il m'a demandé de passer le concours de la Yonsei après avoir obtenu le bac, j'ai dit ok. Pourtant, c'était pas ce que je voulais : mon plan, c'était de trouver un boulot à Tokyo et de gagner assez d'argent pour que ma mère puisse quitter le quartier rouge sans se demander comment nous nourrir ma sœur et moi et de nous faire vivre tous les trois ailleurs. Mais quand elle a appris cette histoire de concours, ma mère a tout fait pour me pousser à tenter le coup. Elle avait toujours voulu dire que ses enfants faisaient de grandes études et réalisaient toutes ces choses qu'elle n'avait jamais pu faire. Ça a suffit à me convaincre. J'ai eu le concours de peu et grâce à une bourse, j'ai gagné mon ticket pour la Corée. Tout marchait comme sur des roulettes. Mais y'avait toujours Meina.
Je suis allé lui dire au revoir, le jour juste avant de partir. On s'est engueulés, parce qu'on s'engueule tout le temps tous les deux de toute façon. Là c'était plus violent, presque physique. Et finalement, on s'est embrassés. Et on a couché ensemble. Une histoire d'une nuit, d'un soir pas comme les autres avant de tourner la page du Japon pour débuter celle de la Corée. Mais ce moment, ces quelques heures passées dans les bras de Meina, j'ai pas pu les oublier, même en partant. J'ai rien dit à Jian. Et en allant à l'aéroport, j'étais en colère. En colère contre Meina qui me faisait douter alors même que la plupart du temps, je la détestais. En colère contre Jian que j'en avais marre de couvrir. En colère contre ma mère qui m'avait poussé à réaliser son rêve sans se soucier du mien. Et surtout en colère contre moi même. Mais ça, c'était pas nouveau.
La Corée je m'y suis vite adapté. Comme de base je parle pas beaucoup mais que j'écoute, j'ai rapidement appris la langue. En plus, dans l'un des appartements à côté de celui de ma mère, il y avait une expat' coréenne qui nous avait donné des cours à Jian et moi avant qu'on parte. C'était pas trop mal, mais le Japon me manquait. Mon pays, ma culture, ma mère, ma sœur... J'avais sacrifié beaucoup pour au final ne pas avoir réellement l'impression d'avoir eu raison de la faire. Jian se faisait rapidement des amis dans sa filière, moi je tapais pas la discut' avec les autres. La seule chose que j'aimais, c'était aller au boulot le soir pour jouer du saxo et gagner un peu de fric.
Pas de motivation. Pas de perspective d'avenir. Pas d'attache en dehors de Jian. Il n'y avait presque rien pour me retenir ici. Et pourtant parfois, le destin peut nous surprendre...
Je sais pas comment elle est devenue prostituée. C'est pas le genre de question que je lui posais, c'est pas non plus le genre de question à laquelle elle aurait aimé répondre. Tout ce que je sais, c'est qu'apparemment mon père n'était pas un de ses clients. C'était un type lambda, sans histoire. Entre eux ça a duré une nuit et après, il a disparu. J'en sais pas plus et j'ai pas l'intention de découvrir qui il est réellement. Ma mère vivait dans un bordel à Tokyo où elle partageait sa chambre avec 4 autres filles quand elle travaillait pas. Quand elle est tombée enceinte, elle a décidé de fuir chez ma grand-mère, à Hiroshima, pour que je puisse venir au monde dans les meilleures conditions. Et c'est ce qu'il s'est passé. Les premiers mois de ma vie, je les ai vécu dans la vieille maison de ma grand-mère et d'après ma mère, ça a été les plus beaux jours de son existence. Mais il a fallut qu'on retourne a Tokyo. Le gérant du bordel avait pas trop aimé qu'elle prenne la tangente comme ça et il menaçait les autres filles de leur faire du mal si ma mère ne revenait pas au bercail. Alors elle est rentrée avec moi sous le bras. Pendant quelques temps, j'ai dormi quand un petit lit à côté du sien, dans le même dortoir qu'elle et quand elle devait aller bosser, les autres filles s'occupaient de moi. J'ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque, mais j'ai pas le sentiment de l'avoir mal vécu : je connaissais que ça, sur le moment je pense que ça me semblait pas plus étrange qu'autre chose.
Quand ma mère a eu suffisamment d'argent de côté, son mac l'a autorisée à s'installer dans un petit appartement à Kabukicho, le quartier rouge de Tokyo, avec moi. Dans celui d'à côté, il y avait une autre prostituée qui emportait elle aussi son bébé. C'était Jian et rapidement il est devenu mon meilleur ami.
En primaire, c'était facile comme vie : on sait pas ce que c'est une pute à cette âge là, on réalise pas vraiment ce que ça implique de vivre dans un quartier comme Kabukicho. Mais quand on arrive au collège, on comprend beaucoup de choses d'un seul coup. Et les autres gamins aussi. C'est à ce moment là que mes premiers tics sont apparus. Au début, je clignais juste des yeux, de façon plus étrange que la plupart des gens. Puis j'ai commencé à me lever sans raison pendant les cours. Parfois, en lisant un livre, j'avais l'irrépressible besoin de remplir l'intérieur de toutes les lettres devant moi et de temps en temps ça me prenait même pendant que j'étais en contrôle. Je perdais un temps monstrueux à essayer de contrôler mon corps et à cause de ça, j'ai redoublé ma 6ème.
Les tics musculaires, pourtant, c'était pas le pire. Le pire, c'est quand les tics oraux sont arrivés. C'était en 5ème, un jour un gamin de ma classe m'a demandé devant toute la classe : « Paraît que ta mère c'est une pute. C'est vrai ? » Je me suis tourné vers Jian, et j'ai vu qu'il paniquait. Jian, c'était le populaire, celui que tout le monde aimait. Moi j'étais plus discret, toujours avec lui mais dans l'ombre, le pote qui fait peur et qui dissuade de faire chier le mini Troy Bolton devant. Si quelqu'un savait que ma mère était prostituée, alors il allait pas falloir longtemps avant qu'on apprenne que celle de Jian l'était aussi. Sauf si je prenais tout sur moi. Sauf si je le couvrais. Alors j'ai juste répondu : « Ouais, c'est vrai. » « Donc ça veut dire que t'es vraiment un fils de pute ? » Tout le monde a explosé de rire dans la salle. Pas moi. Parce qu'à ce moment, j'ai senti que ça montait, un truc que j'avais jamais ressenti avant. C'est monté, monté et quand c'est arrivé à ma bouche, j'ai hurlé « FILS DE PUTE ! ». Il y a eu un instant de silence. Puis de nouveau des rires. Le cauchemar avait commencé.
Je dis le cauchemar, mais en réalité ce cauchemar, c'était pas les autres mômes du collège. Eux ils avaient trop peur de moi pour m'attaquer de front et venir me chercher des emmerdes. Déjà à cette époque, je piquais des crises de rage pendant les cours de math ou de français : j'étais obligé de sortir pour aller dans la cour et hurler en faisant des gestes de possédé pendant que tous les autres me regardaient par la fenêtre. Et le pire, c'est que quand ça se terminait, je ne m'en souvenais pas. Mais c'était tellement violent et impressionnant que les autres n'osaient pas me faire chier. Nan, le vrai cauchemar, c'était mon propre corps. Un corps qui agissait comme si je n'avais aucun contrôle dessus, qui me faisait hurler des gros mots et des obscénités sans que je puisse les retenir... Le pire dans ces moments là, c'est de ne pas savoir, ne pas comprendre pourquoi on est si différent, pourquoi on est incapable d'agir comme les autres. Et puis un jour, la directrice m'a convoqué pour un examen médical. Et le docteur a été sans appel : j'avais le syndrome Gilles de la Tourette. Ça expliquait tout mais au final ça ne changeait rien : il n'existait aucun traitement contre ça.
Alors j'ai encaissé, j'ai appris à dévier tous mes tics et mes tocs pour que ça paraisse le moins étrange possible. Je parlais plus beaucoup pour ne pas prendre le risque de dire un truc sans le faire exprès. Et je vivais plutôt bien comme ça au final. D'autant plus que je me suis découvert une passion pour la musique. Ma prof était fascinée par ma facilité à reproduire chaque son que j'entendais et c'est elle qui m'a fait découvrir le jazz et le saxophone. Au début, j'empruntais celui du collège, puis ma mère m'a acheté le mien et là, quand je jouais, tout s'apaisait. La tempête dans ma tête se calmait pour redevenir un ciel bleu tandis que les notes s'échappaient de mon instrument. C'étaient les moments où je me sentais le plus en paix.
J'ai jamais vraiment aimé les études, j'ai jamais été spécialement bon là dedans non plus. C'est dur de se concentrer sur mes tocs et sur les cours en même temps. Mais au moins, y'avait Jian. Et y'avait sa sœur, Meina. Jian c'était mon frère, mon meilleur ami. Et Meina, c'était autre chose. J'ai jamais été du genre sentimental mais elle, elle parvenait à tout bouleverser. Plutôt mourir que de le lui dire, pourtant j'avais du mal à rembarrer l'attraction qu'elle exerçait sur moi. C'était étrange : quand je la voyais, je la détestais et quand elle n'était pas là, elle me manquait. Et puis je les voyais tout le temps tous les deux. Quand ma mère travaillait, j'allais chez eux, et quand leur mère qui n'allait pas rentrer la nuit, ils dormaient chez moi. A mes 15 ans, ma mère est de nouveau tombée enceinte et Miki est née. Ma petite sœur. La prunelle de mes yeux.
Pendant notre dernière année de lycée, les choses se sont compliquées pourtant. Si moi j'en avais rien à foutre de connaître l'identité de mon père, c'était pas la même chose pour Jian : lui, il crevait d'envie de savoir. Et il a fini par retrouver sa trace en Chine. On a fait le voyage tous les trois avec Meina là bas mais les choses se sont pas passées comme prévu. Déjà parce que c'était le père de Jian, mais pas celui de Meina, et ensuite parce que ce type, c'était le genre de pourriture à fond dans le trafic d'enfants. On est rentrés juste avant que tout parte méchamment en couille, mais une fois de retour à Tokyo, Meina est devenue bizarre. C'était de pire en pire, jusqu'au jour où je l'ai retrouvée sur le point de se jeter du haut d'un pont. Je crois que j'ai jamais eu aussi peur de ma vie, la voir dans cet état, aussi cassée, fragile, à bout, ça m'a retourné d'une façon indescriptible. Quoiqu'il en soit, j'ai toujours gardé un œil sur elle à partir de ce moment. Et peut être que c'est à cause de ça que j'ai manqué de prudence.
Parce que les étudiants au lycée sont plus curieux qu'au collège. Et ils sont plus rapidement suspicieux. C'est comme ça que certains élèves de notre casse à Jian et moi ont réussi à découvrir que la mère de mon meilleur ami avait la même profession que la mienne. Jian est passé du statut de star du bahut à celui de paria, et lui il n'avait pas une gueule comme la mienne pour se protéger. Alors je m'en suis chargé. Et je lui ai promis de ne pas le lâcher. C'est pour ça que quand il m'a demandé de passer le concours de la Yonsei après avoir obtenu le bac, j'ai dit ok. Pourtant, c'était pas ce que je voulais : mon plan, c'était de trouver un boulot à Tokyo et de gagner assez d'argent pour que ma mère puisse quitter le quartier rouge sans se demander comment nous nourrir ma sœur et moi et de nous faire vivre tous les trois ailleurs. Mais quand elle a appris cette histoire de concours, ma mère a tout fait pour me pousser à tenter le coup. Elle avait toujours voulu dire que ses enfants faisaient de grandes études et réalisaient toutes ces choses qu'elle n'avait jamais pu faire. Ça a suffit à me convaincre. J'ai eu le concours de peu et grâce à une bourse, j'ai gagné mon ticket pour la Corée. Tout marchait comme sur des roulettes. Mais y'avait toujours Meina.
Je suis allé lui dire au revoir, le jour juste avant de partir. On s'est engueulés, parce qu'on s'engueule tout le temps tous les deux de toute façon. Là c'était plus violent, presque physique. Et finalement, on s'est embrassés. Et on a couché ensemble. Une histoire d'une nuit, d'un soir pas comme les autres avant de tourner la page du Japon pour débuter celle de la Corée. Mais ce moment, ces quelques heures passées dans les bras de Meina, j'ai pas pu les oublier, même en partant. J'ai rien dit à Jian. Et en allant à l'aéroport, j'étais en colère. En colère contre Meina qui me faisait douter alors même que la plupart du temps, je la détestais. En colère contre Jian que j'en avais marre de couvrir. En colère contre ma mère qui m'avait poussé à réaliser son rêve sans se soucier du mien. Et surtout en colère contre moi même. Mais ça, c'était pas nouveau.
La Corée je m'y suis vite adapté. Comme de base je parle pas beaucoup mais que j'écoute, j'ai rapidement appris la langue. En plus, dans l'un des appartements à côté de celui de ma mère, il y avait une expat' coréenne qui nous avait donné des cours à Jian et moi avant qu'on parte. C'était pas trop mal, mais le Japon me manquait. Mon pays, ma culture, ma mère, ma sœur... J'avais sacrifié beaucoup pour au final ne pas avoir réellement l'impression d'avoir eu raison de la faire. Jian se faisait rapidement des amis dans sa filière, moi je tapais pas la discut' avec les autres. La seule chose que j'aimais, c'était aller au boulot le soir pour jouer du saxo et gagner un peu de fric.
Pas de motivation. Pas de perspective d'avenir. Pas d'attache en dehors de Jian. Il n'y avait presque rien pour me retenir ici. Et pourtant parfois, le destin peut nous surprendre...
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Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 21:52 Citer EditerSupprimer sdefgth
Est-ce que
j'ai le droit
de dire
PUTAIN ENFIN ?
Ah bah oui
ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN
Depuis le temps qu'on attend de les pondre, nous y voilà !
Pour le meilleur et surtout pour le pire (aussi pour le meilleur, tavu comment elle est ta meuf :sunmi: )
JE T'AIME D'UN AMOUR QUE LES AUTRES ILS POURRONT JAMAIS COMPRENDRE TELLEMENT IL EST PUISSANT MAIS ON S'EN FOUT DES AUTRES ! ON FERA DES GOSSES TERRIBLES QUI SERONT TOUT BEAUX ET QUI POURRONT DETRUIRE LE WORLD AVEC DES PARENTS COMME NOUS MAIS C'PAS GRAVE CE SERONT LES NOTRES
JE T'AIME MOI NON PLUS FILS DE PUTE TOI MEME CONNARD DE MES DEUX RETOURNE CHEZ TA MERE ELLE T'A FAIT DES SUSHIS :bago:
:bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh: :bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh: :bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh:
j'ai le droit
de dire
PUTAIN ENFIN ?
Ah bah oui
ENFIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN
Depuis le temps qu'on attend de les pondre, nous y voilà !
Pour le meilleur et surtout pour le pire (aussi pour le meilleur, tavu comment elle est ta meuf :sunmi: )
JE T'AIME D'UN AMOUR QUE LES AUTRES ILS POURRONT JAMAIS COMPRENDRE TELLEMENT IL EST PUISSANT MAIS ON S'EN FOUT DES AUTRES ! ON FERA DES GOSSES TERRIBLES QUI SERONT TOUT BEAUX ET QUI POURRONT DETRUIRE LE WORLD AVEC DES PARENTS COMME NOUS MAIS C'PAS GRAVE CE SERONT LES NOTRES
JE T'AIME MOI NON PLUS FILS DE PUTE TOI MEME CONNARD DE MES DEUX RETOURNE CHEZ TA MERE ELLE T'A FAIT DES SUSHIS :bago:
#MEINYO
:bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh: :bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh: :bang: :bang2: :bago: :fransouag: :tawei: :sunah: :hug2: :horny: :blink: :bisoute: :pixi: :dewei: :sunmi: :2su: :fabu: :tentate: :sex: :jihoon: :harhar: :inu: :miam: :crazy: :wii: :pinpou: :pyogo: :hah: :guh: :heh:
Invité
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Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 21:53 Citer EditerSupprimer
:hah: :hah: :hah:
Invité
Invité
Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 21:54 Citer EditerSupprimer
dfcgvhj
Invité
Invité
Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 21:55 Citer EditerSupprimer
TOI !!!!
Invité
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Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Ven 26 Aoû 2016 - 22:18 Citer EditerSupprimer
S.COUPS JE BANDE :bago:
Invité
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Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Sam 27 Aoû 2016 - 12:44 Citer EditerSupprimer
tu adores parler de tes personnages, je suis à chaque fois surprise
re petite dame ;)
re petite dame ;)
Invité
Invité
Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Sam 27 Aoû 2016 - 12:45 Citer EditerSupprimer
slt :harhar:
Invité
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Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Sam 27 Aoû 2016 - 16:20 Citer EditerSupprimer
re bienvenue et bon courage pour ta fiche !
Invité
Invité
Re: oh kyo - Double fils de putain, de trop d’orgueil enflé ! | Sam 27 Aoû 2016 - 19:43 Citer EditerSupprimer
MEINA +
MA PETITE FLEUR DES ILES, MON BOUTON D'OR? MON FILS DE PUTE PERDU DANS UN CHAMPS DE BLÉS JE T'AIME D'UN AMOUR COSMIQUE ET VACHE QUE LES AUTRES ILS PEUVENT PAS COMPRENDRE MAIS QUE C'EST PAS GRAVE PARCE QUE C'EST NOUS ET C'EST LE PLUS IMPORTANT
T'ES TROP LA SEXYTUDE OMG JPP JE VAIS FAIRE CRAQUER MON FILS DE PUTE SI TU CONTINUES COMME CA
J'AI HATE QUE LE TOI ET MOI IL COMMENCE POUR DE VRAI, J'AI HATE DE M'ENGUEULER AVEC TOI ET J'AI HATE DE FAIRE NOS BEBES DESTRUCTEURS D'UNIVERS PARCE QU'ILS SERONT LES MIEUX DE CHEZ MIEUX
DU LOVE ET DE L'AMOUR SUR TON FRONT LUISANT DE SUEUR EN CETTE CHAUDE SOIREE D'ETE :heat:
ILTRANSPIRE +
fils de pute
YIBB +
JE T'AIME BRO
HANIBAL +
OUAIS ENCORE MOI jtm
JIHOON +
C'est normal de bander devant une gueule pareil, je compatis
SUAHBRICOT +
Ouais c'est mon côté profondément narcissique qui veut ça, c'est comme s'auto sucer mais en un peu moins bien
MYUNG PORCELAINE DE SHIN +
Cc :harhar:
NUORIZON +
Merciiiii
MA PETITE FLEUR DES ILES, MON BOUTON D'OR? MON FILS DE PUTE PERDU DANS UN CHAMPS DE BLÉS JE T'AIME D'UN AMOUR COSMIQUE ET VACHE QUE LES AUTRES ILS PEUVENT PAS COMPRENDRE MAIS QUE C'EST PAS GRAVE PARCE QUE C'EST NOUS ET C'EST LE PLUS IMPORTANT
T'ES TROP LA SEXYTUDE OMG JPP JE VAIS FAIRE CRAQUER MON FILS DE PUTE SI TU CONTINUES COMME CA
J'AI HATE QUE LE TOI ET MOI IL COMMENCE POUR DE VRAI, J'AI HATE DE M'ENGUEULER AVEC TOI ET J'AI HATE DE FAIRE NOS BEBES DESTRUCTEURS D'UNIVERS PARCE QU'ILS SERONT LES MIEUX DE CHEZ MIEUX
DU LOVE ET DE L'AMOUR SUR TON FRONT LUISANT DE SUEUR EN CETTE CHAUDE SOIREE D'ETE :heat:
ILTRANSPIRE +
fils de pute
YIBB +
JE T'AIME BRO
HANIBAL +
OUAIS ENCORE MOI jtm
JIHOON +
C'est normal de bander devant une gueule pareil, je compatis
SUAHBRICOT +
Ouais c'est mon côté profondément narcissique qui veut ça, c'est comme s'auto sucer mais en un peu moins bien
MYUNG PORCELAINE DE SHIN +
Cc :harhar:
NUORIZON +
Merciiiii
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