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triste ivresse (miran)
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Re: triste ivresse (miran) | Lun 6 Mar - 19:09 Citer EditerSupprimer
triste ivresse
Mi Ran & Jin Hee
Si je pensais avoir perdu la connexion entre mes neurones depuis au moins une bonne heure, la jeune étudiante me permet de me rappeler certains points qui risquent de noircir le tableau. En effet, j'ai beau être heureuse d'être retournée, le temps d'une soirée, aux prémices de ma vie de jeune femme, je risque effectivement de ne pas supporter le réveil, demain matin. Je ne manque pas d'échapper un rire. " Hum, je ne vais pas pouvoir boire à la bouteille alors ? Les vieux sont trop respectables pour faire ce genre de choses. " Je la gratifie d'un sourire amusé, et dans un élan de bonté, qui n'existe jamais à temps normal, je propose à la demoiselle de prendre le taxi avec moi. Je compte même payer sa course. Peut-être que je me sens redevable mais bizarrement, ce n'est pas non plus un type de sentiment qui m'inonde d'habitude. Malheureusement, il est bien trop tard pour réfléchir. De toute façon, je ne pourrais même pas compter le nombre de billets qu'il me faudra pour payer la course de ma cadette. " J'ai entendu dire que c'était une excellente faculté. " J'affiche une grimace après avoir tourné ma tête à l'opposé de mon interlocutrice. Bon sang, Je pose ma main sur mon front, simulant un mal de tête alors que je suis en train de faire vaguement le lien avec cette foutue université. C'est que j'ai commencé à y travailler et ... Entendant le bruit du moteur de notre taxi, j'entre la première dans ce dernier et j'avoue que même ce vulgaire transport arrive à être confortable. Le coude contre la vitre, la tête collée à cette dernière, j'entrouvre la bouche, heureuse de sentir mon dos contre quelque chose de chaud et de doux. J'en oublierai presque mon élégance naturelle. " Ne t'inquiète pas. Je lui dirai quand tu descendras. "Je masse ensuite ma chevelure de ma main, sentant mes paupières s'alourdir tandis que le chauffeur grimace. Je ne le calcule pas vraiment. A mon avis, il a peur pour la housse des sièges arrières. " Vous pouvez rouler. " Je prends une courte pause et souffle un bon coup. Ce nouveau changement d'air ou bien cette nouvelle localisation me fait comprendre à quel point j'ai envie de rejoindre mon lit. J'ai trop veillé, trop bu. Au bout de plusieurs minutes d'inactivité, je sens le taxi ralentir. Me redressant légèrement, j'esquisse un sourire quand je vois le bâtiment. " Vous êtes bien logés dans cette université. " A l'image de sa réputation, le niveau est très élevé. " Merci pour ton aide. Je te souhaite une bonne soirée. " Je lâche un rire avant qu'elle referme la portière du taxi. Il est temps pour moi de rentrer à la maison. Une maison vide, une maison que je déteste. Qu'est-ce que la vie te réserve Seo Jin Hee ?!
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Re: triste ivresse (miran) | Jeu 9 Mar - 22:58 Citer EditerSupprimer
❥ Elle n’est pas très à l’aise à la laisser continuer seule dans ce taxi et dans cet état. Avant qu’elle ne quitte le domicile familial, ses parents lui ont fait différentes formes de leçons qu’elle a si souvent entendu qu’elle les chante comme des hymnes nationaux dans sa tête. N’accepte aucun verre, ne quitte jamais ton verre des yeux, garde toujours un peu d’argent ailleurs que dans ton sac et surtout, surtout, ne reste jamais seule en compagnie d’un inconnu. Le sermon était valable pour les taxis en toute fin de soirée. Mais ayant un peu bu, et étant très fatigué, elle venait à cogiter et se demander ce qu’il adviendrait de la dernière personne qu’il reste dans le taxi, celle qui descend la dernière et qui règle la course finale. Quid. « Merci à vous pour la course, et… » elle jette un regard au conducteur. Peut-être est-ce un regard lui signifiant de se tenir à carreau. Ou alors un regard physionomiste pour être certaine de se souvenir de ce à quoi ressemble son visage, si quelque chose devait arriver. Ou encore, ni l’un, ni l’autre, juste un regard un peu égaré, un sourire caché pour le remercier d’avoir pu se déplacer et les transporter. « Rentrez-vous. Prenez soin de vous. » Elle ouvre la portière et avant de s’enfuir jusqu’au dortoir, elle poursuit, « Vous vous en sortirez très bien sans ce Yi Jung. Il n’est pas le seul homme et si vous laissez faire le temps, je suis certaine que tout s’arrangera. » Elle se penche en avant en signe de respect et s’apprête à fermer la porte, avant de se souvenir d’une dernière chose importante. « Oh ! Je m’appelle Lee Mi Ran… nous n’avons pas été présentées je crois, j’en perds mes manières. Alors, bonne soirée. » Souriante, elle referme la porte et rejoint sa chambre à l’étage de la maison verte.
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