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We are alone in the darkness [Feat Raï]

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We are alone in the darkness [Feat Raï] | Dim 4 Sep - 19:57
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We are alone in the darkness
Feat Raï

Une clope entre les lèvres, j'inhale la douceur de la vapeur qui atteint progressivement ma bouche, me laissant un goût amer mais agréable en bouche, histoire de me réchauffer et surtout de m'apaiser. Recroquevillée sur moi-même, j'attends patiemment que mon ami, enfin partenaire serait plus cohérent, arrive. Comme à mes habitudes, je suis censée le retrouver au même endroit, à la même heure, devenant presque un rituel dans ma vie si peu trépidante. En même temps, c'est de ma faute. Je suis en avance de plusieurs minutes, pour une fois, mais c'est uniquement à cause des membres de ma fraternité, ceux-ci ne cessant de m'importuner dans mes réflexions. J'ai dû alors fuir le dortoir pour pouvoir enfin prendre l'air et penser par moi-même sans entendre les cris perçants de mes compagnons. Certes je commence petit à petit à m'habituer à leur présence, par obligation à cause de mon statut de vice présidente, mais aussi par attachement, très certainement, mais cela ne m'empêche pas de les trouver exaspérants et le mot est faible. Parfois je me demande vraiment pour quelle raison je me suis retrouvée dans une telle fraternité . . . mais il est trop tard pour faire demi-tour et encore plus depuis que j'ai monté de grade. Enfin qu'importe, je suis loin de leurs jacassements, c'est l'essentiel. Inspirant profondément, je prends la dernière taffe qu'il me reste et écrase du bout des doigts ma clope, observant quelques secondes les dernières vapeurs qu'elle crache. Quelque part elle me ressemble cette cigarette, à un moment elle s'enflamme, s'embrase, et puis elle se consume, peu à peu, jusqu'à perdre l'âme. C'est ce que je suis, une âme consumée qui a connu la vie mais qui connaît désormais la mort, même si je dois avouer que j'ai le sentiment de grimper des marches, qu'une fine mais invisible lumière s'approche de moi, discrète et silencieuse. D'un revers de main, je chasse ses quelques pensées qui m'obstruent l'esprit, me relève et distingue au loin, malgré le peu de lumière présente, la silhouette de Raï. Il arrive, presque, au bon moment.
Lorsqu'il arrive à ma hauteur je me contente de faire un bref mouvement de tête, comme pour le saluer, « salut » dis-je d'une manière distancée, tout en le regardant dans le blanc des yeux. Je ne sais pour quelle raison je continue à voir cet homme qui pourtant ne m'apporte rien, à part le chaos. Je pense que c'est juste une nécessité, juste pour me rassurer dans le fait que je ne suis peut être pas la seule à être plongée dans l’obscurité, rien de plus, rien de moins.



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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Jeu 8 Sep - 1:38
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we are alone in the darkness
moyeon x raï

Je ne serai pas là avant que tu rentres.

La clé dans la porte, le bâton de sucre entre ses lèvres, il commença sa course dans l’escalier vieilli par le temps de son appartement. Le descendant rapidement, il s’engouffra dans la noirceur de la nuit tombée depuis quelques heures. Son skate au sol, il n’attendit pas plus longtemps avant de monter dessus et de continuer son chemin, les mains dans les poches et comme une odeur de douce et longue habitude qui reprenait son cours. Raï avait quitté un appartement vide où il savait retrouver sa colocataire quelques heures plus tard ou peut-être au petit matin. Raï avait quitté cet appartement où il avait doucement trouvé ses marques, caressé ses traces et créé de nouveaux rites de vie à deux, rien qu’à deux. Désormais, il trouvait tout autant de plaisir à rester enfermé dans sa chambre, dans celle de Nina, dans le salon, dans la cuisine comme dehors. Un dehors qu’il redécouvrait sous un nouvel œil, un œil plus mûr, plus grand, plus adulte. Raï avait grandi, un peu trop brusquement mais il savait vivre pour lui, vivre pour ce qu’il avait vraiment envie. Passer du temps avec la californienne dans des silences paisibles comme animés par un fond musical aux goûts de la cousine Armani. Passer du temps seul, avec de nouvelles connaissances, Raï reprenait goût à une toute autre nouvelle vie qu’il partageait entre le désir calme et le désir tumultueux de n’être qu’avec elle et qu’avec eux. Avec elle puis, avec ses dangers, ses mauvais choix, sa fausse adrénaline.

Le japonais termina sa course dans la zone ouest, là où il devinait la silhouette blonde l’attendre déjà. Elle était l’une de ses nouvelles habitudes, l’un de ses mauvais choix qui le gardait dans son confort qu’était son malheur. Il trouvait en la coréenne un réconfort un peu étrange, celui qu’on ne demande pas, celui qu’on ne nous donne pas, mais qui est bel et bien là. Ce réconfort un peu étrange qui pousse aux vices, qui n’aide pas vraiment. Mais c’est un réconfort bien trop précieux pour s’en passer, alors Raï, il venait. Il retrouvait sa blonde décolorée au sourire triste, aux yeux parfois gonflés qui arrivait à apprécier sa présence à sa manière. Ils étaient le miroir de l’autre et ils se persuadaient que c’était le bon reflet. Et quelques minutes à peine, il se trouva à son niveau et laissa son skate rouler jusqu’à ce qu’il percute le mur. « T’as une sale tête ce soir. » Le jeune homme enfouit ses mains dans ses poches et la regarda d’un œil presque compatissant mais il n’était en rien là pour arranger les choses et il le savait. « J’ai un truc pour toi. » Son sac à dos percuta le sol et vint s’accroupir face à elle pour l’ouvrir, sortant un sachet de poudre blanche qui pourrait faire briller l’étincelle dans ses yeux sombres.



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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Lun 12 Sep - 20:08
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We are alone in the darkness
Feat Raï

Mon regard se perd dans les pupilles du jeune homme lorsqu'il s'exclame en me précisant que je n'ai pas une bonne tête. J'esquisse un léger sourire, malgré moi. Non pas parce que je trouve cela drôle, amusant, ou même ironique, mais c'est juste que selon moi, je n'ai jamais une bonne tête. En tout cas, pas une tête plaisante, accueillante, chaleureuse, celle que l'on désire revoir, encore et encore, celle qui illumine nos journées, non absolument pas. Je dirai même que je suis de ceux qui donnent aux autres l'envie de perdre la vie, d'offrir au monde son dernier souffle. Pourtant, je n'ai pas d'idées suicidaires. Je n'en ai jamais eu. Je suis juste une âme perdue, rien de plus, rien de moins. « Comme tous les autres soirs » dis-je simplement en détachant mon regard. J'arque légèrement mon sourcil lorsqu'il me précise qu'il a quelque chose pour moi ? Depuis quand est-ce qu'il a quelque chose pour moi ? Curieuse, je me penche un peu en avant pour essayer de deviner ce qu'il cache dans son sac et qu'il semble vouloir me donner. Lorsque, enfin, j'aperçois le petit sachet qu'il tient en main, je ne peux m'empêcher d'avoir le visage soudainement illuminé. J'ai l'impression de revivre avant même d'avoir pu mourir, de sentir une profonde exaltation qui tiraille mon corps. « C'est bien ce que je pense ? », je me lèche les lèvres à ces paroles, le goût se posant déjà sur celles-ci. Je frisonne de plaisir. Le vice. Le mal. Il est là. Pour moi. A moi. Je reprends rapidement pied sur terre pour fixer quelques secondes Raï, d'un air quelque peu suspicieux. « Attends . . .  Comment tu t'es procuré de la drogue ? ». C'est la première fois qu'il m'en ramène alors autant dire que c'est singulier. Bien sûr, je ne dis pas ça parce que j'ai quelques craintes quant à la source, mais je veux juste m'assurer de la provenance. Je doute que cela soit autre chose, mais sait-on jamais. Même si je côtoie Raï, je ne le connais pas réellement. Je ne sais pas qui il est et je ne le désigne pas non plus comme un ami proche, alors autant dire que je ne peux m'empêcher d'être un peu méfiante et puis, ma méfiance est quand même justifiée. « Tu me le donnes ou . . . ? ». Dans la vie, rien n'est gratuit.



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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Lun 24 Oct - 4:04
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we are alone in the darkness
moyeon x raï

Raï ne prit pas le temps de relever la remarque de Mo Yeon car, selon lui, elle était sûrement très fausse, sûrement trop subjective. Elle se voyait avec ses yeux à elle, elle mélangeait ses actes, ses intentions, ses envies à ce qu’elle reflétait. Elle se persuadait d’être ce quelqu’un qu’elle n’était finalement pas vraiment. Mais il pensait surtout qu’elle ne le comprendrait pas, qu’elle ne l’entendrait surtout pas. Alors, il vint simplement s’accroupir devant elle pour agiter la poudre sous le nez car il savait que ça pouvait lui faire plus briller le regard que n’importe quel mot. Un de ses sourires propres à lui se dessina alors sur ses lèvres. « J’ai mes contacts, ma grande. » Presque amusé, Raï laissa en suspens cette question sans réponse concrète avant de venir s’asseoir près de la jeune femme. Il posa ses avant-bras sur ses genoux un peu remontés puis laissa tomber le sachet sur les jambes de Mo Yeon. « Donne ce que tu veux pour ce soir, je serais pas exigeant. » Le climat de confiance n’était pas instauré entre eux, il en était bien conscient. Pourtant, Raï tentait de convaincre la coréenne car, sa venue n’était pas totalement anodine. L’italien cherchait en Mo Yeon la cliente potentielle de son nouveau projet. La tirant pourtant vers le bas en lui agitant la drogue sous les yeux, ils avaient instauré ce cercle où aucune réelle limite n’avait été fixée. Au fond, ils ne connaissaient rien de leur vie respective et ils ne cherchaient pas à savoir, juste parce que c’était mieux comme ça. Ils n’étaient même pas amis mais l’alchimie les poussait à se rencontrer, à se comprendre sans un mot. « Ecoute, si tu peux me faire confiance sur un truc, c’est bien sur ça. J’ai juste décidé de reprendre un peu de service. » Raï avait pensé à la jeune femme à la seconde où son trafic avait de nouveau débuté et sans s’attarder sur les détails, il espérait simplement qu’elle croie en ses paroles. Parce qu’ils étaient un peu comme deux âmes sœurs du silence et du des maux, comme si la méfiance tenait sur un fil un peu tangible. Il savait, au fond, cruellement, que Mo Yeon en avait beaucoup trop envie pour résister à ce qu’il lui présentait.


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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Ven 4 Nov - 17:43
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We are alone in the darkness
Feat Raï

Je dois avouer que je n'aime pas cette vision de moi-même, si dépendante d'un produit qui me consume progressivement, mais c'est une source insatiable de plaisir. C'est difficile de se dire dépendant d'une substance comme la drogue, de l'avouer à haute voix, car c'est perdre le contrôle de soi, son semblant d'indépendance, être soumis à une chose éphémère. Et tout ça est particulièrement frustrant. Au début, je n'avais pas fait un tel constat, tombant progressivement de plus en plus bas et puis, j'ai réalisé, trop tard, que j'étais tombée dans une routine de soumission, que je venais de tout perdre, même mon être. La drogue, c'est quelque chose dans laquelle on tombe et dans laquelle il est difficile de se relever. Ça demande du temps et surtout un certain contrôle. Encore aujourd'hui j'y suis dépendante, malgré un éloignement progressif. Je prends donc, avec une certaine excitation, le sachet que me tend Raï, me sentant pleinement satisfaite de pouvoir goûter de nouveau à cet être si exquis. Même si je ne sais pas réellement la provenance de son sachet, même si je dois rester sur mes gardes, je ne peux pas encore me contrôler et surtout pas lorsque je peux donner ce que je veux sans être dans l'excès de prix. « De toute manière je n'ai pas d'autres choix que de te faire confiance » dis-je en regardant le sachet de poudre blanche dans ma paume. Bien sûr, entre Raï et moi, il n'y a absolument pas ce type de relation. J'ai beau le voir de temps en temps, j'ai beau partagé quelques secondes, voir heures, en sa compagnie, cela ne m'empêche pas de rester méfiante vis à vis de cet être qui est bien loin de me sortir de l'obscurité. Il y a, de toute façon, toujours des êtres qui nous amènent bien au fond, nous enfermant dans cette infinie obscurité. Je donne à Raï ce que j'ai et ce que je pense que je dois lui donner, posant rapidement mon doigt dans ce petit sachet pour goûter à ce vice. « Elle est bonne », je hoche vigoureusement de la tête et range, précieusement, le petit sachet dans l'une de mes poches sachant pertinemment qu'il ne va guère durer. « T'as repris quand du service ? Ça veut dire que je peux facilement te contacter en cas de besoin, c'est ça ? ». C'est toujours agréable d'avoir une connaissance dans ce milieu, ça permet d'échanger plus facilement et plus discrètement surtout. Je sais que je risque moins d'être prise sur le fait par la police, c'est un avantage que je ne dois pas oublier.



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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Mar 15 Nov - 0:52
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we are alone in the darkness
moyeon x raï

Il sentait peut-être en Moyeon la rassurance d’un esprit un peu morbide, un peu solitaire, perdu, caché. Il sentait peut-être en Moyeon un espoir de retrouver son équilibre (pourtant déséquilibré) d’autrefois, cette partie de lui, de sa vie, de son passé à lui. Il retrouvait le froid de la nuit, l’excitation d’un produit nouveau, d’une vente achevée, parfois des règlements de compte imprévus. Pourtant, cette fois-ci, il était le centre, son propre pilier, son propre exemple de ce nouvel espoir de retrouver un peu, d’une certaine manière, ce pour quoi il avait toujours vécu. Alors, il sentait peut-être en Moyeon, au moment où il y avait son sourire mal-bâti et ses iris illuminées par un simple sachet, une sorte d’air frais, un retour aux sources mafieuses, un retour dans son univers construit autour de sa famille. Raï eut beau passé des années à comprendre le fonctionnement de la psychologie et du cerveau humains, il n’en restait pas moins innocent sur le sien.

L’enfant devenu homme caressait pourtant le plaisir de la jeune femme en un seul regard. Il avait simplement su ce qu’il lui fallait pour que son espoir transperce son aura. Il avait su comment pousser la blonde dans ses vices les plus profonds, dans son addiction à ce qu’il pouvait lui-même fabriquer. Et même si la jeune femme en était devenue spéciale à ses yeux, il gardait sous sa main malicieuse son âme endiablée, assoiffée d’obscurité. Il savait surtout particulièrement que Moyeon répondait à le suivre sans un mot, juste d’une confiance encore méfiante, peut-être inavouée. Tout les pousse à croire qu’ils n’auraient jamais dû se rencontrer mais en cet instant-même, en voyant qu’un simple sachet pouvait transformer son visage aux traits fatigués, il se demandait si le destin ne les avait pas poussés à être ensemble ce soir-là.

Aucune réponse nécessaire se présentait aux dires de la jeune femme alors Raï jugea bon de rester dans un silence, un simple silence consacré à observer son « amie ». Il mit quelques secondes avant que son attention ne se détourne d’elle pour lui permettre de réfléchir. « Je dirai… deux semaines peut-être, pas beaucoup plus. » un haussement d’épaules accompagna ses paroles avant qu’il ne sourit doucement à cette dernière question. « En effet, si tu as besoin de moi, je serai là. » Et ils savaient autant tous les deux que rien de tous ces mots amicaux n’étaient bien sains. Pourtant, ils se confortaient dans cette relation un peu bancale, mais presque rassurante.
« Tu sais, t’es presque belle quand l’espoir anime tes yeux. » Un silence, un regard. Un compliment un peu maladroit, un peu trop Raï. Pas doué avec les mots, il avait laissé parler la spontanéité pour une fois. Il en avait presque ressenti le besoin, de lui dire à Moyeon, sans arrières pensées, juste pour lui dire.
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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Jeu 17 Nov - 18:07
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We are alone in the darkness
Feat Raï

Parfois je regrette le passé, désireuse de changer certains de mes comportements, pour qu'ils aient moins d'impact sur mon présent. Lorsque je me vois être dans un tel état pour un stupide sachet de poudre blanche, je m'en veux terriblement d'avoir plongé, tête la première, dans ce bain démoniaque. Je sais que je ne peux malheureusement plus reculer et que je reste encore bien trop attacher à cette source de plaisir mais je souhaite m'en sortir. Au moins une fois dans ma vie, dans un domaine. Mais pour le moment, je n'y arrive pas, pas totalement. J'espace ma consommation, la rendant de plus en plus lointaine. Ceci dit, cela n'empêche pas ma prise de drogue, malgré les recommandations de ma meilleure amie qui m'en veut chaque fois que je lui confie en avoir pris, de nouveau. Elle, elle a arrêté, alors forcément, c'est plus simple pour elle, moi je ne peux pas. Pas tant que je ne serai pas un minimum réparée. Je me détourne quand même rapidement de ce sachet, me sentant soudainement euphorique et excitée, pour le questionner un peu sur ses nouvelles activités. Je hoche vigoureusement de la tête en entendant que cela ne date pas énormément. « Et bien, je suis heureuse de savoir que tu as pensé à moi après avoir repris », est-ce que le terme heureuse correspond bien à la situation ? N'est-ce pas là quelque chose de malsain ? Une relation toxique ? En quoi est-ce bien d'avoir quelqu'un qui pense à nous concernant la drogue ? J'ai presque envie de rire, ironiquement parlant, car c'est pourtant la vérité. Je lève mes yeux jusqu'au Raï, ne pouvant m'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'il me parle d'être présent en cas de nécessité. Dit ainsi cela peut porter à confusion et si des personnes passaient par là, elles auraient sûrement pensé que Raï prend soin de moi, qu'il est doux, attentionné, un véritable ami, alors qu'au fond, c'est loin d'être la vérité. Il peut être présent pour moi si j'ai besoin de drogue. « Tu ne trouve pas cela marrant ? De pouvoir compter sur une personne juste pour de la drogue ? », je ne dis pas ça de manière sarcastique, c'est juste une réflexion que je me fais. « Enfin, merci d'être là », pour la drogue.
C'est là que Rai dit quelque chose de particulièrement surprenant qui me fait écarquiller les yeux, surprise par ses mots. Ai-je bien entendu ? Il a dit que j'étais quoi ? Comment ? Certes il a employé le terme presque mais tout de même, c'est trop surprenant pour moi pour pouvoir dire quelque chose. « Tas fumé quelque chose ? T'as bu quelque chose ? Consommé quelque chose ? ». Je le regarde attentivement mais il semble avoir l'esprit très clair. Est-ce une manière de fidéliser sa clientèle ? « Tu sais que c'est presque louche que tu dises ça ». Je finis quand même par sourire, « mais merci. Peut-être que la drogue me donne un certain charme ». Mais oui bien sûr, surtout lors des phases de manque, je suis une véritable bombe sexuelle. « Je ne sais même pas comment tu fais pour ne pas vouloir y toucher alors que tu baignes dedans ! ». En général les vendeurs sont consommateurs aussi, mais ça dépend.



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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | Ven 3 Mar - 17:35
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we are alone in the darkness
moyeon x raï

« Je détruis les foyers, fais sauter les familles, et je prends aussi tes enfants. Tu sais, je suis plus cher que du diamant ou que de l’or et la douleur que j’inflige forme un spectacle grandiose. Si tu as besoin de moi, tu me trouveras facilement, je vis tout autour de toi, dans les écoles et à la ville. J’vis avec les riches, j’vis avec les pauvres, j’vis en bas de la rue et peut-être à la porte d’à côté. Mon pouvoir est génial ; essaie et tu verras mais si le fais, sache que tu risques de ne jamais pouvoir t’en libérer. Quand je te possède, tu voleras, trahiras, tu mentiras. Les crimes que tu commettras (par mes charmes narcotiques) importeront plus que le plaisir qui coulera dans tes veines. Tu oublieras ta morale et ton éducation, je serai ta conscience, je t’apprendrai à ma façon. Tu sais, je prends les enfants aux parents, et les parents aux enfants, je détourne les gens de dieu et je sépare les amitiés. Je prendrai tout de toi, ton regard et ta fierté. Je serai avec toi pour toujours, juste à tes côtés. Tu abandonneras tout ce que tu as, ta famille, tes amis, ton argent… et tu seras seul. Je prendrai et prendrai jusqu’à ce que tu n’aies plus rien à donner. Et quand j’en aurai fini avec toi, tu seras chanceux d’être encore en vie.
Si tu essaies, sache que ce n’est pas un jeu. Si tu me donnes une chance, je te rendrai dingue. J’violerai ton corps, j’contrôlerai ton esprit. Tu m’appartiendras complètement, ton âme sera mienne. Les cauchemars en pleine nuit, les voix au creux de ton esprit, les sueurs, les frissons, les visions ; je veux tu saches que tout ça sera des cadeaux de moi. Et tu sais, quand ce sera trop tard, tu sauras tout au fond de ton cœur que tu m’appartiendras et que nous ne nous séparerons pas. Tu regretteras de m’avoir essayé, comme tous… mais tu es venu à moi, pas moi à toi. Tu savais que ça arriverait, on te l’a dit tellement de fois, mais tu m’as défié et as choisi d’être brave. Je serai ton maître, tu seras mon esclave et je viendrai même avec toi, quand on t’enterrera.
Tu pouvais dire non et simplement partir ; alors si tu pouvais revivre ce jour, qu’est-ce que tu dirais ? »


Moyeon n’avait pas tort, tout ça était bien tordu, un peu comme leurs sourires, un peu comme leur vie. Ce n’était pas si surprenant, ce n’était pas si indécent. Ils n’auraient jamais dû mais à croire que le destin les avait choisis. Pourtant, Raï, lui, il crachait sur le destin, le karma et toute la smala. Il riait un peu, se rendant compte de leur pittoresque situation. Elle n’avait pas à le remercier, elle n’avait rien à lui donner, rien à lui rendre, pas même de la reconnaissance, mais Raï, par politesse, il hocha de la tête, comme pour lui dire que ce n’était pas grand-chose. Surtout pas en sachant tout ce dont il était capable de lui donner.

Et peut-être bien qu’il était tombé sur la tête, que les buées lui étaient monté à la cervelle, peut-être bien mais le japonais avait risqué ses mots tout en les contrôlant. Spontané mais assumant, il caressait les prunelles de la blonde des siennes. « Je veux dire, c’est marrant à quel point ton âme éteinte s’allume à cette vision. Triste mais beau. » Il se mit à rire au mot employé, parce que lui, il était persuadé qu’elle n’avait pas besoin de tout ça pour être charmante. La drogue l’avait attaquée, lui avait tracé des cernes sous les yeux et son regard, lui,  il racontait une histoire ; c’était ça, le beau. Le triste beau, le beau triste. Moyeon c’était la triste beauté d’une femme qui pouvait devenir grande si elle le voulait.
« C’est juste comme ça, j’suis dedans sans l’être, je l’ai été sans l’être. qu’il rectifia, j’ai pas besoin de tout ça. » soulevant une vérité plus qu’un jugement, il tourna de nouveau son regard sur celui de la jeune femme. « Toi, ça te fait quoi ? Qu’est-ce que ça t’apporte tout ça ? »

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Re: We are alone in the darkness [Feat Raï] | 
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