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i can read in your eyes. w/ yong ❤
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i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Lun 19 Sep - 23:49 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
i can read in your eyes
La jeune femme se regarde longuement dans le miroir comme si elle se découvrait pour la première fois. Elle se sentait fascinée, passionnée, par le réalisme incroyable de son costume qui semble réellement être d’époque. La beauté de sa coiffure ainsi que la finesse de son maquillage s’accordent parfaitement à sa tenue et rendait la jeune femme bien plus jolie que par à son habitude. Elle s’approche un peu plus du miroir comme si elle doutait qu’il s’agisse réellement d’elle. Tous ces points assemblés, elle avait la réelle sensation d’avoir fait un saut dans le temps. Comme si sans qu’elle ne s’en rende compte, le sol s’était dérobé sous ses pieds pour l’envoyer dans une autre époque. Un léger sourire finit par s’inscrire sur ses lèvres et elle se lève doucement pour remercier les coiffeuses, maquilleuses et habilleuses par une courbette polie avant de quitter la pièce.
Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jusqu’alors jamais mis les pieds au palais de Gyeongbokgung. Non pas parce qu’elle ne s’y intéresse pas mais plutôt parce qu’elle n’y a jamais réellement songé. Peut-être devrait-elle renvoyer la faute sur sa mère si conservatrice qui leur a toujours offert des sorties familiales « éducative » ? Quoi qu’il en soit, cette opportunité de jouer les figurantes dans un lieux qu’elle ne connaissait que de nom, pour un film historique d’une époque qu’elle connait moyennement en étant en plus payée, semblait être une occasion en or ! Cela pouvait lui apprendre des choses sûrement intéressantes tout en lui permettant de se mettre de l’argent dans la poche sans le moindre réel effort. Que demande le peuple, je vous le demande !
Après avoir longuement observé les alentours avec de grands yeux émerveillés, la brune finit par prendre une photo dans le but de la poster sur les réseaux sociaux – étant bien plus qu’active sur ses derniers. Ceci finalement fait, elle rejoignait un petit groupe de figurants déjà préparés et eux aussi mis en attente. Un peu à part de ce groupe qui semblait se connaitre et s’amuser entre eux, elle ne prêtait néanmoins aucune attention à ces derniers, bien trop occupée à essayer tous les filtres de son compte instagram tout en réfléchissant à la phrase stupide qui allait accompagner ce post.
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Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jusqu’alors jamais mis les pieds au palais de Gyeongbokgung. Non pas parce qu’elle ne s’y intéresse pas mais plutôt parce qu’elle n’y a jamais réellement songé. Peut-être devrait-elle renvoyer la faute sur sa mère si conservatrice qui leur a toujours offert des sorties familiales « éducative » ? Quoi qu’il en soit, cette opportunité de jouer les figurantes dans un lieux qu’elle ne connaissait que de nom, pour un film historique d’une époque qu’elle connait moyennement en étant en plus payée, semblait être une occasion en or ! Cela pouvait lui apprendre des choses sûrement intéressantes tout en lui permettant de se mettre de l’argent dans la poche sans le moindre réel effort. Que demande le peuple, je vous le demande !
Après avoir longuement observé les alentours avec de grands yeux émerveillés, la brune finit par prendre une photo dans le but de la poster sur les réseaux sociaux – étant bien plus qu’active sur ses derniers. Ceci finalement fait, elle rejoignait un petit groupe de figurants déjà préparés et eux aussi mis en attente. Un peu à part de ce groupe qui semblait se connaitre et s’amuser entre eux, elle ne prêtait néanmoins aucune attention à ces derniers, bien trop occupée à essayer tous les filtres de son compte instagram tout en réfléchissant à la phrase stupide qui allait accompagner ce post.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Sam 24 Sep - 12:24 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
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C’était une matinée qui aurait pu ressembler à toutes les autres… les autres au sein de la famille Yu, alors certainement n’avait-elle rien à voir avec l’imagine que la plupart des foyers pouvaient se faire de la routine. Nous étions toute la fratrie réunie pour le petit-déjeuner. Certes, un tel rassemblement devenait de plus en plus. Et ce n’était pas plus mal. Vous imaginez pas le bordel. Soonae qui réclame sa pitance à Jasun débordé aux fourneaux, le jumeau posté en toute discrétion à l’affut, Sana dont l’esprit semblait s’être noyé dans son café matinal, Chaemi qui devait essayer de jouer au caméléon dans l’espoir de disparaitre, et enfin, Naru et moi qui nous nous adressions des mots doux de si bon matin. Le journal avait été posé sur la table, replié à la page des petites annonces. Fut-ce le hasard ou le destin ? Mes yeux se posèrent sur ces quelques lignes qui interpellèrent mon attention. Une fraction de seconde de relâchement, je me ressaisissais aussitôt avant que le sens de l’observation aiguisée des jumeaux ne puissent le remarquer. Je pris soudainement le journal en pestant qu’il y avait encore plus de PQ dans les chiottes où j’allais m’enfermer ensuite afin de pouvoir consulter plus attentivement l’annonce et la photographier parce que dans cette famille, il faut se prémunir d’espions en capacité de travailler pour les services secrets. J’en ressortais quelques minutes plus tard, rapportant le journal en prétendant avoir fait erreur puisque finalement, il restait encore du précieux papier rose.
Cette recherche de figurant représentait une véritable aubaine à mes yeux ! Je m’en contrefichais de la rémunération ! Bien sûr, j’avais besoin d’argent, comme tout le monde, d’autant plus que mes économies étaient presque toutes passées dans ma dernière excursion. Cependant, ce n’était qu’un bonus. Le palais Gyeongbokgung ! Je l’avais visité un bon nombre de fois, en mode mission secrète afin que personne ne le sache, mais cette fois-ci, c’était différent ! Dans les zones aménagés et sécurisé pour les loges, dans un secteur vierge afin que les trésors de notre patrimoine historique ne soient dégradés, j’avais revêtu cette tunique de jeune noble à l’époque Joseon. La qualité des tissus témoignaient de l’investissement et du soucis du détail de l’équipe de production. Je ressortis de la tente et me retrouvai entouré dans un univers où deux époques se rencontraient : les staffs d’équipe et leur technologie au milieu d’une foule d’acteurs et figurants en costume d’époque. Ce film représentait un budget colossal, pour une production sud-coréenne. Le réalisateur n’était autre que Lee Joon-Ik, celui là même qui avait réalisé l’un des films historiques sud-coréen les plus connus à travers le monde grâce à sa nomination au festival de Cannes en 2005 : Le roi et le clown.
Appel à la figuration avait été lancé afin notamment de tourner des séquences grandioses lors d’une immense réception donné en au palais Gyeongbokgung. J’y incarnerai un noble parmi tant d’autre. Je ne cherchais nullement la gloire, mais le plaisir de procurer par cette impression d’immersion dans le passé. Un membre de l’équipe technique me vit signe de le suivre, rabattant d’autres figurants sur son chemin. Nous rejoignîmes un petit groupe de figurant parmi lesquels, une jeune fille se tenait un peu à l’écart, le nez sur l’écran de son téléphone. L’homme l’interpela d’une voix autoritaire :
« Eh toi, là-bas ! Range moi ça et viens par ici ! »
Lorsqu’elle redressa la tête et la tourna dans notre direction, mes yeux s’écarquillèrent : Gwak Chae Nah ? Je me détournai aussitôt tentant de dissimuler mon visage derrière ma main que je plaçais sur le côté de celui-ci. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Comment faire pour ne pas me faire griller ? Si elle était vraiment aussi stupide qu’elle le laissait croire, j’aurai eu une chance qu’elle ne me reconnaisse même pas, sauf que je savais pertinemment que ce n’était qu’une façade…
Cette recherche de figurant représentait une véritable aubaine à mes yeux ! Je m’en contrefichais de la rémunération ! Bien sûr, j’avais besoin d’argent, comme tout le monde, d’autant plus que mes économies étaient presque toutes passées dans ma dernière excursion. Cependant, ce n’était qu’un bonus. Le palais Gyeongbokgung ! Je l’avais visité un bon nombre de fois, en mode mission secrète afin que personne ne le sache, mais cette fois-ci, c’était différent ! Dans les zones aménagés et sécurisé pour les loges, dans un secteur vierge afin que les trésors de notre patrimoine historique ne soient dégradés, j’avais revêtu cette tunique de jeune noble à l’époque Joseon. La qualité des tissus témoignaient de l’investissement et du soucis du détail de l’équipe de production. Je ressortis de la tente et me retrouvai entouré dans un univers où deux époques se rencontraient : les staffs d’équipe et leur technologie au milieu d’une foule d’acteurs et figurants en costume d’époque. Ce film représentait un budget colossal, pour une production sud-coréenne. Le réalisateur n’était autre que Lee Joon-Ik, celui là même qui avait réalisé l’un des films historiques sud-coréen les plus connus à travers le monde grâce à sa nomination au festival de Cannes en 2005 : Le roi et le clown.
Appel à la figuration avait été lancé afin notamment de tourner des séquences grandioses lors d’une immense réception donné en au palais Gyeongbokgung. J’y incarnerai un noble parmi tant d’autre. Je ne cherchais nullement la gloire, mais le plaisir de procurer par cette impression d’immersion dans le passé. Un membre de l’équipe technique me vit signe de le suivre, rabattant d’autres figurants sur son chemin. Nous rejoignîmes un petit groupe de figurant parmi lesquels, une jeune fille se tenait un peu à l’écart, le nez sur l’écran de son téléphone. L’homme l’interpela d’une voix autoritaire :
« Eh toi, là-bas ! Range moi ça et viens par ici ! »
Lorsqu’elle redressa la tête et la tourna dans notre direction, mes yeux s’écarquillèrent : Gwak Chae Nah ? Je me détournai aussitôt tentant de dissimuler mon visage derrière ma main que je plaçais sur le côté de celui-ci. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Comment faire pour ne pas me faire griller ? Si elle était vraiment aussi stupide qu’elle le laissait croire, j’aurai eu une chance qu’elle ne me reconnaisse même pas, sauf que je savais pertinemment que ce n’était qu’une façade…
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Mar 27 Sep - 21:50 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
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Ce n’est pas que ce rôle de figurante lui importait peu, seulement, elle ne voulait pas se faire remarquer. Autant, elle pouvait prétexter un besoin d’argent mais il existe bien d’autres jobs plus simple d’en obtenir sans s’ennuyer comme elle le prétendra comme par exemple travailler quelques soirs dans un bar, demander un stage rémunéré ou alors intégrer pour le temps de quelques semaines etc … Pour cette fois, elle voulait joindre de l’utile à l’agréable. Le temps de cette journée, elle pourrait en apprendre davantage sur cette époque sans avoir à garder ce visage de demoiselle stupide qui ne comprend pas grande chose constamment.
Ainsi en restant très à l’écart du groupe et le nez dans son écran de téléphone en prime, elle s’imaginait qu’elle n’intéressera personne et finira presque par disparaître à leur yeux : On ne se souviendra seulement de sa présence sur quelques bribes d’images qui apparaîtront peut-être dans le film. Pourtant, elle semblait provoquer tout le contraire. Tant concentrée par ce fameux post instagram dont le but premier est de lui apporter un maximum de likes et d’abonnés plus que de partager un moment de sa vie avec ses proches, elle n’avait nullement remarqué l’arrivée de nouvelles personnes mais surtout, d’un des membres de l’équipe de tournage. Alors lorsqu’une voix autoritaire semblait s’adresser à elle, elle adressait un « Hum ? » complètement détaché puis elle leva finalement la tête pour découvrir cette personne ainsi qu’un nouveau groupe qui l’accompagnait composé de … Yong Sun ?!!!! Autant, elle pensait très sérieusement pouvoir gérer la situation en ne jouant à la stupide à moitié, mais autant la présence de Yong Sun ici venait contrecarrer complètement ses plans. Prise dans une panique légère, elle a finalement retourné les yeux vers le membre de l’équipe, lui adressant un « Désolée. » sincère tandis qu’elle rangeait gentiment son téléphone. Le gars n’a rien répliqué, se contentant de la regarder avec un air stricte à la limite du méchant comme pour lui dire, ne recommence plus, avant de se lancer dans des explications. Explications que n’écoutait qu’à moitié Chae Nah tant elle était déstabilisée par la présence de Yong ici. Que fait-il là ? Pourquoi ? Qu’est ce qu’elle va lui sortir comme connerie pour justifier sa présence ici ? Et puis, pourquoi est-il réellement là car elle l’a bien vue tenter de se cacher comme un enfant. Il la prend autant pour une débile ?
Elle n’a pas écoutée grand-chose mais comprend bien qu’ils vont devoir attendre encore un peu. Alors, il lui a fait ranger son téléphone pour ça ? Elle attend bien patiemment qu’il s’en aille pour rejoindre Yong, pressée de se justifier pour être tranquille mais curieuse de savoir quel bon vent le mène ici. Doucement, elle se glisse derrière lui comme pour le prendre par surprise ne pouvant retenir un sourire taquin. « On dit que les mains sont proportionnelles au reste, maintenant je sais que ton soldat n’est pas assez énorme pour cacher ta tête. » Elle avait articulée ces mots d’une voix faussement sensuelle voulu, s’était mise à rire pas peu fière de sa connerie fraichement trouvée avant de se mettre devant lui les bras croisés. « Qu’est ce que tu fais ici Yong ? » Demandait-elle en haussant légèrement un sourcil, encore surprise de par sa présence. Elle était prête à obtenir des réponses.
Ainsi en restant très à l’écart du groupe et le nez dans son écran de téléphone en prime, elle s’imaginait qu’elle n’intéressera personne et finira presque par disparaître à leur yeux : On ne se souviendra seulement de sa présence sur quelques bribes d’images qui apparaîtront peut-être dans le film. Pourtant, elle semblait provoquer tout le contraire. Tant concentrée par ce fameux post instagram dont le but premier est de lui apporter un maximum de likes et d’abonnés plus que de partager un moment de sa vie avec ses proches, elle n’avait nullement remarqué l’arrivée de nouvelles personnes mais surtout, d’un des membres de l’équipe de tournage. Alors lorsqu’une voix autoritaire semblait s’adresser à elle, elle adressait un « Hum ? » complètement détaché puis elle leva finalement la tête pour découvrir cette personne ainsi qu’un nouveau groupe qui l’accompagnait composé de … Yong Sun ?!!!! Autant, elle pensait très sérieusement pouvoir gérer la situation en ne jouant à la stupide à moitié, mais autant la présence de Yong Sun ici venait contrecarrer complètement ses plans. Prise dans une panique légère, elle a finalement retourné les yeux vers le membre de l’équipe, lui adressant un « Désolée. » sincère tandis qu’elle rangeait gentiment son téléphone. Le gars n’a rien répliqué, se contentant de la regarder avec un air stricte à la limite du méchant comme pour lui dire, ne recommence plus, avant de se lancer dans des explications. Explications que n’écoutait qu’à moitié Chae Nah tant elle était déstabilisée par la présence de Yong ici. Que fait-il là ? Pourquoi ? Qu’est ce qu’elle va lui sortir comme connerie pour justifier sa présence ici ? Et puis, pourquoi est-il réellement là car elle l’a bien vue tenter de se cacher comme un enfant. Il la prend autant pour une débile ?
Elle n’a pas écoutée grand-chose mais comprend bien qu’ils vont devoir attendre encore un peu. Alors, il lui a fait ranger son téléphone pour ça ? Elle attend bien patiemment qu’il s’en aille pour rejoindre Yong, pressée de se justifier pour être tranquille mais curieuse de savoir quel bon vent le mène ici. Doucement, elle se glisse derrière lui comme pour le prendre par surprise ne pouvant retenir un sourire taquin. « On dit que les mains sont proportionnelles au reste, maintenant je sais que ton soldat n’est pas assez énorme pour cacher ta tête. » Elle avait articulée ces mots d’une voix faussement sensuelle voulu, s’était mise à rire pas peu fière de sa connerie fraichement trouvée avant de se mettre devant lui les bras croisés. « Qu’est ce que tu fais ici Yong ? » Demandait-elle en haussant légèrement un sourcil, encore surprise de par sa présence. Elle était prête à obtenir des réponses.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Lun 3 Oct - 19:07 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
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Espérer que ma camarade de fraternité ait pu ne la voir et encore moins le reconnaitre semblait peine perdue, néanmoins, je n’avais pu m’empêcher de vouloir instinctivement me dérober à son intention. Après tout, nous étions censé être tous les deux aussi stupides l’un que l’autre, alors ça aurait pu marcher, non ? Sauf que malheureusement, nous étions peut-être pas les parfaits imbéciles que nous prétendions. Quoique… Je tressaillis lorsque j’entendis sa voix parvenir jusqu’à mes oreilles dans mon dos. Je fis volte-face dans un bond m’apprêtant à planquer ma main devant sa bouche afin qu’elle se taise ! Qu’est-ce qui lui prenait de dire des conneries pareilles dans un lieu comme celui-ci ? Si elle avait voulu me convaincre de son idiotie, elle y était presque parvenue. J’entrevis alors tout le dilemme qui allait se présenter à moi si Chae Nah allait trainé plus longtemps dans les parages. Je n’avais pas envie de passer pour un sombre crétin branleur aux yeux de l’équipe de production chargée de l’encadrement des figurants et auprès des figurants eux-même, cependant… Je devais aussi préserver ma couverture au regard de Chae Nah. À bien y réfléchir, le choix était simple à faire. Ces inconnus n’auront qu’une image éphémère de ma personne, tandis que la gumiho partageait mon quotidien. Du moment que je ne me faisais pas renvoyer du tournage, je pouvais bien endosser mon rôle habituel même ici.
Ce que je faisais ici ? C’était une bonne question, d’ailleurs, autant qu’elle se prépare à y répondre également car je ne manquerai pas de la lui retourner.
« Ahah ! Tu serais curieuse de le savoir ? Qu’est-ce que tu me donnes en échange ? Que dirais-tu d’emprunter un costume de gisaeng pour me servir et nous en discuterons ? »
Je m’étais alors penché vers son visage afin de planter mes yeux dans les siens, mon souffle pouvant alors effleurer sa peau. Je me reculai ensuite en écartant les bras, mettant ainsi en avant la qualité de mon costume :
« Le style de l’époque Joseon me va bien, n’est-ce pas ? Dommage que ce soit si peu confortable, sinon, je le porterai volontiers plus souvent ! » plaisantai-je sur un ton fanfaron.
Je la regardai ensuite, prenant le temps d’observer l’élégance de sa tenue. Honnêtement, cette vision me paraissait presque surréaliste.
« Tu n’es pas mal non plus comme ça… Mais je persiste à penser qu’un costume de gisaeng te conviendrait bien mieux ! » ajoutai-je en lui adressant un clin d’oeil coquin. Après tout, j’avais bien joué au militaire strip-teaser pour ses beaux yeux, je pouvais bien réclamer une entrevue avec une gisaeng en guise de compensation, non ?
« Et toi, que fais-tu là ? Se pourrait-il que tu as déjà ouvert un livre d’histoire pour te retrouver à participer en tant que figurante dans un film d’époque ? Mais est-ce si étonnant ? »
Je cherchais indéniablement à la déstabiliser. Je m’amusais quelque peu à me moquer d’elle, de sa prétendue stupidité, tout en sous-entendant peu subtilement que je n’y croyais guère. La situation s’avérait peut-être dangereuse pour moi, mais raison de plus pour essayer de la percer à jour ouvertement. Qu’elle en vienne à commettre le faux pas l’obligeant à avouer ce dont j’étais déjà presque persuadé à 100%. Je ne comptais la faire changer d’attitude vis-à-vis des autres. Je ne sais pas, j’avais juste envie de… L’embêter un peu ?
Ce que je faisais ici ? C’était une bonne question, d’ailleurs, autant qu’elle se prépare à y répondre également car je ne manquerai pas de la lui retourner.
« Ahah ! Tu serais curieuse de le savoir ? Qu’est-ce que tu me donnes en échange ? Que dirais-tu d’emprunter un costume de gisaeng pour me servir et nous en discuterons ? »
Je m’étais alors penché vers son visage afin de planter mes yeux dans les siens, mon souffle pouvant alors effleurer sa peau. Je me reculai ensuite en écartant les bras, mettant ainsi en avant la qualité de mon costume :
« Le style de l’époque Joseon me va bien, n’est-ce pas ? Dommage que ce soit si peu confortable, sinon, je le porterai volontiers plus souvent ! » plaisantai-je sur un ton fanfaron.
Je la regardai ensuite, prenant le temps d’observer l’élégance de sa tenue. Honnêtement, cette vision me paraissait presque surréaliste.
« Tu n’es pas mal non plus comme ça… Mais je persiste à penser qu’un costume de gisaeng te conviendrait bien mieux ! » ajoutai-je en lui adressant un clin d’oeil coquin. Après tout, j’avais bien joué au militaire strip-teaser pour ses beaux yeux, je pouvais bien réclamer une entrevue avec une gisaeng en guise de compensation, non ?
« Et toi, que fais-tu là ? Se pourrait-il que tu as déjà ouvert un livre d’histoire pour te retrouver à participer en tant que figurante dans un film d’époque ? Mais est-ce si étonnant ? »
Je cherchais indéniablement à la déstabiliser. Je m’amusais quelque peu à me moquer d’elle, de sa prétendue stupidité, tout en sous-entendant peu subtilement que je n’y croyais guère. La situation s’avérait peut-être dangereuse pour moi, mais raison de plus pour essayer de la percer à jour ouvertement. Qu’elle en vienne à commettre le faux pas l’obligeant à avouer ce dont j’étais déjà presque persuadé à 100%. Je ne comptais la faire changer d’attitude vis-à-vis des autres. Je ne sais pas, j’avais juste envie de… L’embêter un peu ?
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Jeu 13 Oct - 17:10 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
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Franchement, que pouvait bien foutre Yong ici ? Quelle est la probabilité pour qu’elle se retrouve face à lui, pour ce même tournage ? L’avait-il suivi ? Est-ce qu’il l’espionne ? La jeune femme croit difficilement au hasard, trouvant sûrement inconsciemment qu’il est plus intéressant de se faire des films. C’était une coïncidence énorme, ou alors un complot intergalactique. Elle pencherai sûrement pour la deuxième option mais elle ne voyait pas l’intérêt qu’il trouverai à faire une chose pareille. Alors, la curiosité débordant l’avait incité à aller lui demander directement bien que la pression qu’il découvre quelque chose faisait battre un peu plus vite son cœur. Mais après tout, comment ferait-il ? Elle n’a qu’à mettre son masque de jeune femme stupide et non réfléchie et tout se passera bien.
Lorsqu’elle est venue l’aborder avec une connerie monumentale qui ne manquait pas de la faire rire (parce que si elle ne rit pas à ses propres blagues, qui le ferait ?), elle crut voir la panique traverser son visage pendant deux secondes. Elle aurait pu s’imaginer qu’il se mette à s’agiter soudainement ou plutôt, vienne à se décomposer aussi vite parce qu’il ne s’attendait pas à la voir ici mais pour le coup, elle l’avait bien vu la regarder. Peut-être qu’elle l’avait … surpris ? Directement, elle lui demandait ce qu’il faisait ici. Pas de bonjour, pas de : Ca va ? Rien. Sa curiosité lui brûlant les lèvres a prit le dessus sur toute politesse.
Mais évidemment, il contournait la réponse. Elle n’en attendait pas plus de la part de Yong qui semble développer un certain plaisir à l’embêter. Cela ne l’étonnait pas non plus qu’il vienne à lui demander de jouer à la gisaeng pour lui. Elle recule sa tête un peu sans changer pour autant de position, le trouvant soudainement trop près de son visage. « Je finirai par le savoir de toute façon, sans avoir à jouer à la gisaeng. » Ne connait-il donc pas la puissance, la détermination et l’efficacité du détective Chae Nah ? Elle le regarde écarter les bras pour montrer son costume tout en se complimentant lui-même. Un léger sourire s’installe sur ses lèvres. C’est vrai qu’il n’est pas mal, c’est un très beau garçon de toute façon mais aussi un bien trop grand séducteur. « Vraiment ? » Elle hausse un sourcil un peu surprise qu’il apprécie ce costume à ce point. Elle aussi apprécie le sien mais elle n’irait pas jusqu’à le porter tous les jours si elle le pouvait. « Je crois que ton pouvoir de séduction en prendrait un coup. » Elle se met à rire doucement avant de reprendre son sérieux et de bouger la tête de gauche à droite. « Laisse moi tranquille avec ta gisaeng, tu finiras par en trouver qui voudra te servir ici. » Elle n’en doutait pas une seule seconde.
Mais la conversation prenait une tournure un peu moins amusante. Après l’avoir questionné à propos de sa présence et s’être complimenté à propos de leurs tenues, la conversation virait sur elle. Doucement, discrètement, il semblait sous entendre qu’elle avait déjà ouvert un livre d’histoire et que ce n’était peut-être pas si étonnant. Qu’est ce qu’il voulait dire ? Pendant un instant, elle fut déstabilisée, ses mains semblaient devenir un peu moites. Pourtant, elle tentait de ne pas se démonter et de ne rien laisser paraître. « C’est mon père qui m’a parlé de ça, j’ai besoin d’argent et ça semblait lui faire plaisir. » Répliquait-elle le plus calmement et simplement qu’elle le pouvait à ce moment là. C’était faux. Puis elle se mit à le regarder d’un air douteux, avec un léger sourire en coin de lèvres. « Et toi, tu as déjà ouvert un livre d’histoire ? » Elle haussait les sourcils d’un faux air surpris sans cacher pour autant le plaisir particulier qu’elle ressentait en le questionnant lui aussi : « Parce que si ce n’est pas le cas, comment tu sais que ces costumes sont de cette époque ? » Demandait-elle en retirant un pli qu'il venait de faire sur ses vêtements par un léger geste de la main avant de lever son regard vers lui. « Je saurai même pas te dire si ils le sont vraiment ou pas. » Elle haussait les épaules. « Peut-être que toi tu es là parce que c’est un sujet qui t’intéresse ? Yu Yong Sun serait intéressé par l'histoire ? » Elle souriait légèrement comme pour le narguer, le persuader qu'elle pensait ces mots et le forcer à se défendre. En vrai elle en savait réellement rien du tout, et peut-être que cette histoire de costume était simplement logique mais tout ce qu’elle désirait à ce moment là, c’est que le sujet de leur conversation dérivent sur lui et qu’il ne vienne plus à semer la pagaille dans son esprit en semblant douter de ce qu’elle voulait lui faire croire.
Lorsqu’elle est venue l’aborder avec une connerie monumentale qui ne manquait pas de la faire rire (parce que si elle ne rit pas à ses propres blagues, qui le ferait ?), elle crut voir la panique traverser son visage pendant deux secondes. Elle aurait pu s’imaginer qu’il se mette à s’agiter soudainement ou plutôt, vienne à se décomposer aussi vite parce qu’il ne s’attendait pas à la voir ici mais pour le coup, elle l’avait bien vu la regarder. Peut-être qu’elle l’avait … surpris ? Directement, elle lui demandait ce qu’il faisait ici. Pas de bonjour, pas de : Ca va ? Rien. Sa curiosité lui brûlant les lèvres a prit le dessus sur toute politesse.
Mais évidemment, il contournait la réponse. Elle n’en attendait pas plus de la part de Yong qui semble développer un certain plaisir à l’embêter. Cela ne l’étonnait pas non plus qu’il vienne à lui demander de jouer à la gisaeng pour lui. Elle recule sa tête un peu sans changer pour autant de position, le trouvant soudainement trop près de son visage. « Je finirai par le savoir de toute façon, sans avoir à jouer à la gisaeng. » Ne connait-il donc pas la puissance, la détermination et l’efficacité du détective Chae Nah ? Elle le regarde écarter les bras pour montrer son costume tout en se complimentant lui-même. Un léger sourire s’installe sur ses lèvres. C’est vrai qu’il n’est pas mal, c’est un très beau garçon de toute façon mais aussi un bien trop grand séducteur. « Vraiment ? » Elle hausse un sourcil un peu surprise qu’il apprécie ce costume à ce point. Elle aussi apprécie le sien mais elle n’irait pas jusqu’à le porter tous les jours si elle le pouvait. « Je crois que ton pouvoir de séduction en prendrait un coup. » Elle se met à rire doucement avant de reprendre son sérieux et de bouger la tête de gauche à droite. « Laisse moi tranquille avec ta gisaeng, tu finiras par en trouver qui voudra te servir ici. » Elle n’en doutait pas une seule seconde.
Mais la conversation prenait une tournure un peu moins amusante. Après l’avoir questionné à propos de sa présence et s’être complimenté à propos de leurs tenues, la conversation virait sur elle. Doucement, discrètement, il semblait sous entendre qu’elle avait déjà ouvert un livre d’histoire et que ce n’était peut-être pas si étonnant. Qu’est ce qu’il voulait dire ? Pendant un instant, elle fut déstabilisée, ses mains semblaient devenir un peu moites. Pourtant, elle tentait de ne pas se démonter et de ne rien laisser paraître. « C’est mon père qui m’a parlé de ça, j’ai besoin d’argent et ça semblait lui faire plaisir. » Répliquait-elle le plus calmement et simplement qu’elle le pouvait à ce moment là. C’était faux. Puis elle se mit à le regarder d’un air douteux, avec un léger sourire en coin de lèvres. « Et toi, tu as déjà ouvert un livre d’histoire ? » Elle haussait les sourcils d’un faux air surpris sans cacher pour autant le plaisir particulier qu’elle ressentait en le questionnant lui aussi : « Parce que si ce n’est pas le cas, comment tu sais que ces costumes sont de cette époque ? » Demandait-elle en retirant un pli qu'il venait de faire sur ses vêtements par un léger geste de la main avant de lever son regard vers lui. « Je saurai même pas te dire si ils le sont vraiment ou pas. » Elle haussait les épaules. « Peut-être que toi tu es là parce que c’est un sujet qui t’intéresse ? Yu Yong Sun serait intéressé par l'histoire ? » Elle souriait légèrement comme pour le narguer, le persuader qu'elle pensait ces mots et le forcer à se défendre. En vrai elle en savait réellement rien du tout, et peut-être que cette histoire de costume était simplement logique mais tout ce qu’elle désirait à ce moment là, c’est que le sujet de leur conversation dérivent sur lui et qu’il ne vienne plus à semer la pagaille dans son esprit en semblant douter de ce qu’elle voulait lui faire croire.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Sam 29 Oct - 23:45 Citer EditerSupprimer
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Si le fait que Chae Nah me retourne la question ne me déstabilisa pas un seul instant – c’était à prévoir, et j’avais plus d’une réponse en réserve à lui servir pour satisfaire sa curiosité – je le fus plus lorsque je sentis ses doigts se poser sur mes vêtements, évinçant un faux pli. Je ne saurais expliquer pourquoi mais ce geste eut un effet presque troublant. Il me paraissait inattendu de la part de Chae-tastrophe la tête en l’air délurée. Ce fut un geste on ne put plus simple et anodin et pourtant, il m’apparut comme témoignant d’un sens du détail et une facette soigneuse de sa personnalité que je ne connaissais pas encore.
Ce moment d’hésitation me valut que je n’eus le temps de prononcer la moindre prémices de réponses avant qu’elle ne continue à faire pleuvoir ses interrogations dont je ne doutais guère de la volonté piégeuse. Cependant, désolé ma belle, mais il t’en faudra plus que ça pour me prendre à mon propre jeu. Alors qu’elle acheva son interrogatoire par la question pourtant sur mon intérêt pour l’histoire, je me penchais soudainement jusqu’à sa hauteur, installant une certaine proximité entre nos visages, la regardant dans les yeux avec assurance, l’air sérieux :
« Évidemment ! »
Mes yeux allèrent subtilement d’un des siens à l’autre. Un sourire naquit de derechef sur mes lèvres, penchant très légèrement la tête sur le côté.
« C’était ma matière préférée au lycée grâce à une prof très sexy qui donnait des cours particuliers. »
Quelques secondes durant, je restais ainsi à la fixer avant de me redresser. Me tenant bien droit, je refermais à nouveau mon visage, montant une main à mon menton, coude soutenu par mon second bras devant moi, et fis mine de réfléchir :
« Et si j’ai déjà ouvert un livre hormis ça ? Hum… Pour tout avouer, une fois, il n’y avait plus de papiers toilettes, les gars en avaient déroulés partout dans le bâtiment de l’université alors à défaut d’autres choses, on a du se rabattre sur des bouquins et il me semble qu’il y en avait un d’histoire dans le lot, si tu vois ce que je veux dire… »
Je refrénais difficilement ce sourire que ne demandait qu’à s’étirer sur mon visage, et en même temps, le fait de montrer que je tentais de le retenir faisait partie de tout mon petit manège. Je ne pourrais sans doute jamais donner tort à tout ceux qui disaient que j’étais insupportable.
« Par contre, ne dit pas aux costumiers que tu n’es pas certaine que les costumes correspondent vraiment à l’époque, ils risqueraient de se vexer. »
Mon regard en coin glissé sur Chae Nah jusqu’alors s’en détourna pour se diriger vers les cieux à l’horizon, par-delà les toits du palais. La brise portait à nous quelques feuilles provenant des arbres des jardins royaux que nous ne pouvions apercevoir depuis la cour d’enceinte où nous nous trouvions. Tel un érudit délicat, je tendis une main devant moi, légèrement orientée vers le ciel, paume ouverte sur laquelle vint se déposer l’une de ses petites et timides feuilles bercées par le vent sur le chemin de son agonie.
« Je suis ici faute à une plaisanterie de mes chers comparses… », lui répondis-je finalement l’air penseur et apaisé.
Je tournai ensuite la tête vers elle et achevai ma phrase :
« Mais maintenant que tu es là toi aussi, je me demande, si finalement ce n’est pas le destin qui a choisi de m’envoyer ici. »
Voyez-vous, il y a une nuance incommensurable entre le gars qui en fait trop, et le gars qui a conscience de jouer dans l’excès et qui en conséquence, manifeste qu’il l’assume et le fait avec classe.
« Vous là-bas ! » interpella un membre de l’équipe technique en charge des figurants.
L’homme s’adressait à tous les groupes de figurants des deux sexes, vêtus de costumes de nobles de l’époque Joseon du 17e siècle. Il expliqua la scène qui allait se tourner. Par couple de nobles mariés, les figurants devaient pénétrer à l’intérieur de la grande cour, en file les uns derrière les autres, les femmes à la gauche de leur mari. Ils devaient simplement marcher ainsi le long de la grande allée de pierre et déposer une offrande au pied de l’autel, s’incliner et repartir par les côtés, en direction de la promenade couverte entourant la cour. Parmi ses directives, le membre de l’équipe imposa les binômes, désignant nous désignant notamment Chae Nah et moi comme « époux ». À côté d’elle, je penchais alors légèrement la tête pour lui murmurer :
« À croire que je disais vrai en parlant du destin ! »
Nous suivîmes alors le mouvement. Troupeaux de figurants rassemblés au point de départ du défilé de nobles venus présenter leurs respects à la famille royale, des membres du staff organisait la file indienne. Tandis que les premiers binômes s’avançaient, Chaenah et moi nous trouvions plutôt en queue de peloton. Sans être les seuls de cette tranche d’âge, nous étions parmi les plus jeunes des figurants, et surtout, les plus séduisants assurément. Je n’avais pas manqué de remarquer tous les regards de nos « collègues » tournés vers nous. Le port noble et droit, je jetai un discret regard autour de moi. Mes yeux rencontrèrent ceux de deux femmes de l’équipe de tournage d’une trentaine d’année. Comme si j’étais à fond dans mon rôle, je me courbai alors légèrement pour les saluer respectueusement, mon infime mais irrésistible aux lèvres. Elles rougirent et gloussèrent timidement. Je me tournai alors vers ma partenaire :
« Que disiez-vous précédemment chère épouse ? Que mon pouvoir de séduction risquait d’en pâtir ? Tout d’abord, je constate que tu acceptes de reconnaitre la puissance de mon charme. Et ensuite, je suis certain que je parviendrais à séduire au moins une jeune femme dans ce costume ! »
Je la fixais avec intensité. En vérité, je n’avais que faire de faire tomber toutes ces étrangères à la seule force d’un sourire ou d’un regard en coin. La seule qui m’importait s’avérait être celle sur laquelle mes yeux de posaient actuellement.
Ce moment d’hésitation me valut que je n’eus le temps de prononcer la moindre prémices de réponses avant qu’elle ne continue à faire pleuvoir ses interrogations dont je ne doutais guère de la volonté piégeuse. Cependant, désolé ma belle, mais il t’en faudra plus que ça pour me prendre à mon propre jeu. Alors qu’elle acheva son interrogatoire par la question pourtant sur mon intérêt pour l’histoire, je me penchais soudainement jusqu’à sa hauteur, installant une certaine proximité entre nos visages, la regardant dans les yeux avec assurance, l’air sérieux :
« Évidemment ! »
Mes yeux allèrent subtilement d’un des siens à l’autre. Un sourire naquit de derechef sur mes lèvres, penchant très légèrement la tête sur le côté.
« C’était ma matière préférée au lycée grâce à une prof très sexy qui donnait des cours particuliers. »
Quelques secondes durant, je restais ainsi à la fixer avant de me redresser. Me tenant bien droit, je refermais à nouveau mon visage, montant une main à mon menton, coude soutenu par mon second bras devant moi, et fis mine de réfléchir :
« Et si j’ai déjà ouvert un livre hormis ça ? Hum… Pour tout avouer, une fois, il n’y avait plus de papiers toilettes, les gars en avaient déroulés partout dans le bâtiment de l’université alors à défaut d’autres choses, on a du se rabattre sur des bouquins et il me semble qu’il y en avait un d’histoire dans le lot, si tu vois ce que je veux dire… »
Je refrénais difficilement ce sourire que ne demandait qu’à s’étirer sur mon visage, et en même temps, le fait de montrer que je tentais de le retenir faisait partie de tout mon petit manège. Je ne pourrais sans doute jamais donner tort à tout ceux qui disaient que j’étais insupportable.
« Par contre, ne dit pas aux costumiers que tu n’es pas certaine que les costumes correspondent vraiment à l’époque, ils risqueraient de se vexer. »
Mon regard en coin glissé sur Chae Nah jusqu’alors s’en détourna pour se diriger vers les cieux à l’horizon, par-delà les toits du palais. La brise portait à nous quelques feuilles provenant des arbres des jardins royaux que nous ne pouvions apercevoir depuis la cour d’enceinte où nous nous trouvions. Tel un érudit délicat, je tendis une main devant moi, légèrement orientée vers le ciel, paume ouverte sur laquelle vint se déposer l’une de ses petites et timides feuilles bercées par le vent sur le chemin de son agonie.
« Je suis ici faute à une plaisanterie de mes chers comparses… », lui répondis-je finalement l’air penseur et apaisé.
Je tournai ensuite la tête vers elle et achevai ma phrase :
« Mais maintenant que tu es là toi aussi, je me demande, si finalement ce n’est pas le destin qui a choisi de m’envoyer ici. »
Voyez-vous, il y a une nuance incommensurable entre le gars qui en fait trop, et le gars qui a conscience de jouer dans l’excès et qui en conséquence, manifeste qu’il l’assume et le fait avec classe.
« Vous là-bas ! » interpella un membre de l’équipe technique en charge des figurants.
L’homme s’adressait à tous les groupes de figurants des deux sexes, vêtus de costumes de nobles de l’époque Joseon du 17e siècle. Il expliqua la scène qui allait se tourner. Par couple de nobles mariés, les figurants devaient pénétrer à l’intérieur de la grande cour, en file les uns derrière les autres, les femmes à la gauche de leur mari. Ils devaient simplement marcher ainsi le long de la grande allée de pierre et déposer une offrande au pied de l’autel, s’incliner et repartir par les côtés, en direction de la promenade couverte entourant la cour. Parmi ses directives, le membre de l’équipe imposa les binômes, désignant nous désignant notamment Chae Nah et moi comme « époux ». À côté d’elle, je penchais alors légèrement la tête pour lui murmurer :
« À croire que je disais vrai en parlant du destin ! »
Nous suivîmes alors le mouvement. Troupeaux de figurants rassemblés au point de départ du défilé de nobles venus présenter leurs respects à la famille royale, des membres du staff organisait la file indienne. Tandis que les premiers binômes s’avançaient, Chaenah et moi nous trouvions plutôt en queue de peloton. Sans être les seuls de cette tranche d’âge, nous étions parmi les plus jeunes des figurants, et surtout, les plus séduisants assurément. Je n’avais pas manqué de remarquer tous les regards de nos « collègues » tournés vers nous. Le port noble et droit, je jetai un discret regard autour de moi. Mes yeux rencontrèrent ceux de deux femmes de l’équipe de tournage d’une trentaine d’année. Comme si j’étais à fond dans mon rôle, je me courbai alors légèrement pour les saluer respectueusement, mon infime mais irrésistible aux lèvres. Elles rougirent et gloussèrent timidement. Je me tournai alors vers ma partenaire :
« Que disiez-vous précédemment chère épouse ? Que mon pouvoir de séduction risquait d’en pâtir ? Tout d’abord, je constate que tu acceptes de reconnaitre la puissance de mon charme. Et ensuite, je suis certain que je parviendrais à séduire au moins une jeune femme dans ce costume ! »
Je la fixais avec intensité. En vérité, je n’avais que faire de faire tomber toutes ces étrangères à la seule force d’un sourire ou d’un regard en coin. La seule qui m’importait s’avérait être celle sur laquelle mes yeux de posaient actuellement.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Ven 11 Nov - 2:19 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
i can read in your eyes
Chae Nah s’était bien trompée alors qu’elle s’imaginait perturber Yong Sun avec sa question. Il ne répondait même pas ou peut-être qu’elle ne lui laissait pas le temps de répondre tant elle l’assommait de question, elle n’en savait trop rien. C’est parfaitement le genre de la Gumiho là : devenir si curieux qu’elle enchaine les questions sans trop laisser le temps de répondre à la personne. Du coup elle se retrouve insatisfaite, frustrée par une curiosité non assouvie. Oh oui, la vie de Chae Nah est terrible.
Elle reculait un peu la tête, légèrement surprise par son mouvement et ne sachant pas trop sur quel pied danser avec Yong. Elle le trouvait un peu imprévisible parfois ou peut-être qu’elle craignait de tomber dans le piège de ce grand séducteur en laissant une proximité si faible. Jusqu’alors, elle s’était tout particulièrement appliquée à ne pas tomber dans ses filets aussi séduisant qu’il puisse être et peu importe combien. Elle n’est pas ce genre de fille qu’on attrape en un claquement de doigts mais surtout elle n’est pas un vulgaire numéro qu’il ajoutera à sa liste. Elle est bien plus que cela, c’est Chae Nah s’il vous plait. En vous parlant de séduction avec Yong, ce dernier lui explique que l’histoire était sa matière préférée au lycée grâce à une professeur sexy. Vraiment ? Elle fronce un peu les sourcils, curieuse de savoir si cette information était vraie mais également, curieuse de savoir si des profs complètement hot existaient vraiment. Si cette légende s’avérait vraie alors pourquoi n’en a-t-elle jamais eu ? « Pourquoi cela ne m’étonne pas Don Yong ? » Elle laissait apparaître un petit sourire en coin. Ce surnom lui allait à merveille.
Elle le regarde réfléchir à la dernière fois qu’il a ouvert un livre. Elle ne s’attendait pas réellement à une vraie réponse mais plutôt à une connerie aussi grosse que lui. Au vu de sa réponse, elle fronçait à nouveau les sourcils – d’ailleurs elle devrait arrêter si elle ne veut pas de rides – son visage un peu transformé par une image de dégoût. « Franchement Yong … » Parfois, elle se demande si il est réellement comme elle, comme elle l’imagine. C’est sur cette pensée que soudainement, elle se prend d’un stress en se rendant compte qu’elle a peut-être un peu trop mis de côté la façade fictive de sa personne. « Et ça fonctionne bien ? Genre, c’est agréable ? » Demandait-elle en mimant un air curieux presque admirative, totalement faux mais qu’elle contrôle parfaitement. En vérité, elle ne voulait pas savoir.
Elle le suivait son regard, cherchant encore et tout de même une manière plus stratégique d’obtenir la vraie réponse quand il lui annonçait qu’il était là suite à une blague. Hum, elle ne savait pas réellement ce qu’elle devait en penser. Alors pour le moment, elle se contenterait de cela. Après tout, en cas de mensonge, il finira bien par se trahir d’une manière ou d’une autre, non ? Les yeux rivés sur la beauté du paysage qui se présentait à elle, elle se disait que malgré la présence de Yong Sun qui venait ébranler le sentiment de sécurité quasi certain qu’elle avait imaginé en venant ici, elle ne regrettait en aucun cas d’être venue. Elle aurait pu garder son regard admiratif sur cette douce image pendant des heures mais la voix du jeune homme venait attirer son attention très vite suivie par l’appel d’un des membres du staff. « Arrête, on dirait les phrases nulles de Sung Wook. » Elle ne put retenir un léger rire en rejoignant le groupe. Elle repensait à toutes les conneries qu’avait pu lui sortir l’ami du jeune homme. Il était un peu lourd, trop mielleux, grillé à des milliards de kilomètres tant qu’elle se demandait comment il pouvait être vu comme un prédateur lui aussi. Il y a vraiment des filles si naïves qui succombent à cela ? Ses répliques étaient à la longue plus marrantes qu’attirantes. Peut-être que Yong Sun devrait lui donner quelques cours.
Le membre du staff explique la scène puis forme des binômes. Bien évidemment, il fallait qu’elle se retrouve avec son collègue Gumiho qui n’en rate pas une pour affirmer ses dires. Elle lève les yeux au ciel ne pouvant retenir néanmoins un léger sourire amusé qui prenait place sur ses lèvres. « Arrête de me distraire, j’ai déjà rien compris à ce qu’on devait faire. » Lançait-elle en accompagnant ses mots par une petite tape sur son bras. Pour le coup, elle ne mentait pas vraiment. Elle avait compris un peu, mais doutait fortement. Fort heureusement, lorsqu’ils venaient à suivre le mouvement elle fut rassurée de constater qu’ils n’étaient pas les premiers : elle n’aura qu’à les regarder et faire la même chose. Pourquoi chercher plus loin que cela ? A quoi bon écouter en réalité ? C’est bien parce qu’elle devait se rattraper après cette fait remarquée qu’elle se montrait attentive. Elle n’avait pas réellement envie de se faire virer du tournage, elle se sentirait tellement honteuse.
Elle tourne son regard finalement vers le jeune homme, dans l’attente et le découvre en pleine démonstration de séduction. Elle fut un peu surprise bien que pas tellement de voir les deux jeunes femmes glousser ainsi. Elle savait que Yong Sun est très beau mais tout de même, leur cœur est donc si fragile ? Qu’en serait-il devenue de la Gumiho si il lui faisait le même effet, elle qui le croise tous les jours ? Elle serait morte d’un arrêt cardiaque depuis le temps. Ce dernier finit par tourner son regard vers elle, n’hésitant pas une seule seconde à se vanter de son pouvoir de séduction. « Je ne sais pas comment tu fais pour entrer dans des chaussures … » Elle finit par sourire, en le regardant avec un air de défi. « Une seule ? Je suis déçue, je t’imaginais plus puissant que cela … » Elle mimait une mine déçue avant de laisser davantage élargir un nouveau sourire. « J’attends de voir ça. On pari quoi si tu n’y arrives pas ? » Il était peut-être un peu dangereux pour elle de se lancer dans un pari avec ce dernier mais quelque chose lui disait que cela serait amusant. Mais Yong Sun ne pouvait pas lui faire ses preuves dans l’immédiat, la scène commençait dès maintenant.
Elle reculait un peu la tête, légèrement surprise par son mouvement et ne sachant pas trop sur quel pied danser avec Yong. Elle le trouvait un peu imprévisible parfois ou peut-être qu’elle craignait de tomber dans le piège de ce grand séducteur en laissant une proximité si faible. Jusqu’alors, elle s’était tout particulièrement appliquée à ne pas tomber dans ses filets aussi séduisant qu’il puisse être et peu importe combien. Elle n’est pas ce genre de fille qu’on attrape en un claquement de doigts mais surtout elle n’est pas un vulgaire numéro qu’il ajoutera à sa liste. Elle est bien plus que cela, c’est Chae Nah s’il vous plait. En vous parlant de séduction avec Yong, ce dernier lui explique que l’histoire était sa matière préférée au lycée grâce à une professeur sexy. Vraiment ? Elle fronce un peu les sourcils, curieuse de savoir si cette information était vraie mais également, curieuse de savoir si des profs complètement hot existaient vraiment. Si cette légende s’avérait vraie alors pourquoi n’en a-t-elle jamais eu ? « Pourquoi cela ne m’étonne pas Don Yong ? » Elle laissait apparaître un petit sourire en coin. Ce surnom lui allait à merveille.
Elle le regarde réfléchir à la dernière fois qu’il a ouvert un livre. Elle ne s’attendait pas réellement à une vraie réponse mais plutôt à une connerie aussi grosse que lui. Au vu de sa réponse, elle fronçait à nouveau les sourcils – d’ailleurs elle devrait arrêter si elle ne veut pas de rides – son visage un peu transformé par une image de dégoût. « Franchement Yong … » Parfois, elle se demande si il est réellement comme elle, comme elle l’imagine. C’est sur cette pensée que soudainement, elle se prend d’un stress en se rendant compte qu’elle a peut-être un peu trop mis de côté la façade fictive de sa personne. « Et ça fonctionne bien ? Genre, c’est agréable ? » Demandait-elle en mimant un air curieux presque admirative, totalement faux mais qu’elle contrôle parfaitement. En vérité, elle ne voulait pas savoir.
Elle le suivait son regard, cherchant encore et tout de même une manière plus stratégique d’obtenir la vraie réponse quand il lui annonçait qu’il était là suite à une blague. Hum, elle ne savait pas réellement ce qu’elle devait en penser. Alors pour le moment, elle se contenterait de cela. Après tout, en cas de mensonge, il finira bien par se trahir d’une manière ou d’une autre, non ? Les yeux rivés sur la beauté du paysage qui se présentait à elle, elle se disait que malgré la présence de Yong Sun qui venait ébranler le sentiment de sécurité quasi certain qu’elle avait imaginé en venant ici, elle ne regrettait en aucun cas d’être venue. Elle aurait pu garder son regard admiratif sur cette douce image pendant des heures mais la voix du jeune homme venait attirer son attention très vite suivie par l’appel d’un des membres du staff. « Arrête, on dirait les phrases nulles de Sung Wook. » Elle ne put retenir un léger rire en rejoignant le groupe. Elle repensait à toutes les conneries qu’avait pu lui sortir l’ami du jeune homme. Il était un peu lourd, trop mielleux, grillé à des milliards de kilomètres tant qu’elle se demandait comment il pouvait être vu comme un prédateur lui aussi. Il y a vraiment des filles si naïves qui succombent à cela ? Ses répliques étaient à la longue plus marrantes qu’attirantes. Peut-être que Yong Sun devrait lui donner quelques cours.
Le membre du staff explique la scène puis forme des binômes. Bien évidemment, il fallait qu’elle se retrouve avec son collègue Gumiho qui n’en rate pas une pour affirmer ses dires. Elle lève les yeux au ciel ne pouvant retenir néanmoins un léger sourire amusé qui prenait place sur ses lèvres. « Arrête de me distraire, j’ai déjà rien compris à ce qu’on devait faire. » Lançait-elle en accompagnant ses mots par une petite tape sur son bras. Pour le coup, elle ne mentait pas vraiment. Elle avait compris un peu, mais doutait fortement. Fort heureusement, lorsqu’ils venaient à suivre le mouvement elle fut rassurée de constater qu’ils n’étaient pas les premiers : elle n’aura qu’à les regarder et faire la même chose. Pourquoi chercher plus loin que cela ? A quoi bon écouter en réalité ? C’est bien parce qu’elle devait se rattraper après cette fait remarquée qu’elle se montrait attentive. Elle n’avait pas réellement envie de se faire virer du tournage, elle se sentirait tellement honteuse.
Elle tourne son regard finalement vers le jeune homme, dans l’attente et le découvre en pleine démonstration de séduction. Elle fut un peu surprise bien que pas tellement de voir les deux jeunes femmes glousser ainsi. Elle savait que Yong Sun est très beau mais tout de même, leur cœur est donc si fragile ? Qu’en serait-il devenue de la Gumiho si il lui faisait le même effet, elle qui le croise tous les jours ? Elle serait morte d’un arrêt cardiaque depuis le temps. Ce dernier finit par tourner son regard vers elle, n’hésitant pas une seule seconde à se vanter de son pouvoir de séduction. « Je ne sais pas comment tu fais pour entrer dans des chaussures … » Elle finit par sourire, en le regardant avec un air de défi. « Une seule ? Je suis déçue, je t’imaginais plus puissant que cela … » Elle mimait une mine déçue avant de laisser davantage élargir un nouveau sourire. « J’attends de voir ça. On pari quoi si tu n’y arrives pas ? » Il était peut-être un peu dangereux pour elle de se lancer dans un pari avec ce dernier mais quelque chose lui disait que cela serait amusant. Mais Yong Sun ne pouvait pas lui faire ses preuves dans l’immédiat, la scène commençait dès maintenant.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Sam 12 Nov - 10:37 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
i can read in your eyes
Les phrases nulles de Jung Wook ? Mes lèvres se déformèrent légèrement dans un rictus hésitant. Devais-je en rire ? Une part de moi en avait bien envie. Mon pauvre ami, voilà donc tout ce qu’elle pensait de ton charme ? Devais-je me sentir vexé ? Une autre part n’en était pas certaine. Cela signifiait-il que je ne valais pas mieux que lui ? D’accord, il ne se débrouillait pas si mal, mais quand même ! Aux yeux de ma camarade Gumiho, j’entendais bien demeurer le mâle alpha ! Et puis, d’ailleurs pourquoi avait-elle pensé à lui ? Qu’avait-il tenté encore celui-là ? Ouais parce que le pacte de chasse gardée, par moment, je lui faisais moyennement confiance quand même ! Je le voyais bien faire genre de tourner autour de Chaenah, en mode pas subtile et peu efficace, mais quand même ! Je lui jetais parfois des petits regards. Est-ce que j’allais draguer Hera, moi ? Non parce que je tenais à la vie et que ce n’était pas comparable. Pour Wook s’était l’échec assuré, et sans doute en était-il conscient mais trop pris dans son jeu pour s’arrêter. Alors que personnellement, je ne désespérais pas de parvenir un jour à mes fins. Mais au fond, ne me lançais-je peu à peu pas aveugler par mon jeu ? L’enjeu de la séduire mais aussi de la percer à jour…
Nous nous étions donc mis en position, à la file derrière les autres figurants dans l’attente de pénétrer au sein de la grande cour. Comme à mon habitude, je ne pouvais m’empêcher de jouer le tombeur, cependant je sentais véritablement mon coeur battre plus fort que d’accoutumer. J’étais tellement impatient à l’idée de m’avancer jusqu’au pavillon principal du palais. Je me devais de masquer mes véritables émotions d’une manière ou d’une autre.
« Certaines femmes en valent une centaine à elle seule, » rétorquai-je lorsqu’elle se dit déçue de mon manque d’ambition. Puis, elle mit au défi. Délicieuse perspective ! Un fin sourire malicieux se dessina sur mon visage. J’inclinai légèrement la tête de côté en signe de réflexion.
« Je relève le pari ! acceptai-je finalement. Afin que ce soit équitable, le perdant invitera l’autre à diner en tête à tête ! »
Ainsi au pire des cas, je déboursai un peu d’argent, mais dans un comme dans l’autre, j’obtenais un pseudo rencard.
Notre conversation ne put guère s’éterniser davantage. Le cortège des figurants se mit en marche et nous dûmes suivre le mouvement en silence. Ce n’était que partie remise, je m’attacherai à gagner mon pari ultérieurement. De toute façon, il me sortit de l’esprit tout aussitôt que nous eûmes franchi le porche de la grande cour du palais intérieur. J’oubliais tout pour être honnête. Même ma partenaire. Je ne saurais mettre de mots sur cette sensation qui monta en moi. Ce fut un moment d’intense émotion. Il y avait ce palais impérial qui se dévoilait devant mes yeux, l’immensité de cette cour bordé de la promenade sous portique. Et pieds qui foulaient ces pavés. De grands rois avaient empruntés cette allée. Mais pas qu’eux ! Au cours des siècles combien de milliers de personnes avaient pu marcher ici, du simple domestique à ces grands hommes qui ont fait l’histoire de notre pays ? Face au poids de l’histoire, je me sentais si ridiculement insignifiant. N’étions nous pas que des fourmis qui grouillaient sans incidence prise individuellement ? Oh non, cela ne me déprimait pas ! Je relativisais plutôt. Nous ne sommes que des grains de sable, de vulgaires poussières, mais puisque nous sommes si légers et insignifiants alors pourquoi tant hésiter à se laisser simplement porter par le vent ? Je rêvais de découvrir le monde et son histoire. Je ne serais qu’un homme parmi tant d’autres. Je ne serais qu’un grain de sable des plages sud-coréennes qui se sera laisser emporter loin de là par les flots. Nous parvînmes au bout pieds du grand escalier bien plus vite que je ne me rendais compte d’avancer. Ce fut un moment trop court sur le coup. Mais cette impression ne me resta pas car, nous dûmes par la suite réitérer la scène trois fois. Les hommes et les femmes furent ensuite un temps séparés. Puis, un responsable du staff finit par annoncer la pause déjeuner !
Les figurants se rassemblèrent alors dans une zone indiquée. Je cherchai la silhouette de ma camarade renarde avant de la reconnaitre et m’avancer la rejoindre.
« Alors, pas trop fatiguée par cette première expérience, j’espère ? » lui demandai-je sur un ton espiègle.
Je lui souris et lui donna une légère tape amicale sur le bras :
« Bon, ce n’est pas le tout, hein ! Mais j’ai un pari à relever ! »
Là-dessus, je prenais congé et m’éloignais d’elle. Je me dirigeai en chemin vers une autre jeune femme avec laquelle j’entamais la discussion. Si je me moquais de Chaenah ? Juste un peu ! Mais bon, cela faisait partie de toute l’opération : susciter en elle une potentielle frustration, voire de la jalousie. J’étais certain qu’elle avait parfaitement compris que c’était à elle que je faisais précédemment allusion. Cependant, je me devais d’immiscer le doute dans son esprit. Tout en discutant avec cette sympathique inconnu, je ne manquai pas de jeter de discrets regards en direction de ma véritable proie. Ne manquant pas de sourire et même de rire avec mon interlocutrice, je saisis le moment opportun pour disparaître de la vue de ma camarade renarde.
Quelques minutes passèrent. Je ne saurais dire ce que Chaenah pensa pendant ce laps de temps, ni se qu’elle escomptait faire, jusqu’à ce qu’une main vienne soudainement attraper la sienne. Sorti de nulle part, je l’entrainais derrière moi loin des autres figurants, loin de toute l’équipe de tournage, dans les allées paisibles et silencieuses des somptueux jardins du palais…
« L’atmosphère ici n’est-elle pas meilleure pour se reposer de notre dur labeur ? » lui demandai-je, marchant d’un pas calme le long d’une allée, inspirant le parfum de l’air, sa main restée au creux de la mienne.
Nous nous étions donc mis en position, à la file derrière les autres figurants dans l’attente de pénétrer au sein de la grande cour. Comme à mon habitude, je ne pouvais m’empêcher de jouer le tombeur, cependant je sentais véritablement mon coeur battre plus fort que d’accoutumer. J’étais tellement impatient à l’idée de m’avancer jusqu’au pavillon principal du palais. Je me devais de masquer mes véritables émotions d’une manière ou d’une autre.
« Certaines femmes en valent une centaine à elle seule, » rétorquai-je lorsqu’elle se dit déçue de mon manque d’ambition. Puis, elle mit au défi. Délicieuse perspective ! Un fin sourire malicieux se dessina sur mon visage. J’inclinai légèrement la tête de côté en signe de réflexion.
« Je relève le pari ! acceptai-je finalement. Afin que ce soit équitable, le perdant invitera l’autre à diner en tête à tête ! »
Ainsi au pire des cas, je déboursai un peu d’argent, mais dans un comme dans l’autre, j’obtenais un pseudo rencard.
Notre conversation ne put guère s’éterniser davantage. Le cortège des figurants se mit en marche et nous dûmes suivre le mouvement en silence. Ce n’était que partie remise, je m’attacherai à gagner mon pari ultérieurement. De toute façon, il me sortit de l’esprit tout aussitôt que nous eûmes franchi le porche de la grande cour du palais intérieur. J’oubliais tout pour être honnête. Même ma partenaire. Je ne saurais mettre de mots sur cette sensation qui monta en moi. Ce fut un moment d’intense émotion. Il y avait ce palais impérial qui se dévoilait devant mes yeux, l’immensité de cette cour bordé de la promenade sous portique. Et pieds qui foulaient ces pavés. De grands rois avaient empruntés cette allée. Mais pas qu’eux ! Au cours des siècles combien de milliers de personnes avaient pu marcher ici, du simple domestique à ces grands hommes qui ont fait l’histoire de notre pays ? Face au poids de l’histoire, je me sentais si ridiculement insignifiant. N’étions nous pas que des fourmis qui grouillaient sans incidence prise individuellement ? Oh non, cela ne me déprimait pas ! Je relativisais plutôt. Nous ne sommes que des grains de sable, de vulgaires poussières, mais puisque nous sommes si légers et insignifiants alors pourquoi tant hésiter à se laisser simplement porter par le vent ? Je rêvais de découvrir le monde et son histoire. Je ne serais qu’un homme parmi tant d’autres. Je ne serais qu’un grain de sable des plages sud-coréennes qui se sera laisser emporter loin de là par les flots. Nous parvînmes au bout pieds du grand escalier bien plus vite que je ne me rendais compte d’avancer. Ce fut un moment trop court sur le coup. Mais cette impression ne me resta pas car, nous dûmes par la suite réitérer la scène trois fois. Les hommes et les femmes furent ensuite un temps séparés. Puis, un responsable du staff finit par annoncer la pause déjeuner !
Les figurants se rassemblèrent alors dans une zone indiquée. Je cherchai la silhouette de ma camarade renarde avant de la reconnaitre et m’avancer la rejoindre.
« Alors, pas trop fatiguée par cette première expérience, j’espère ? » lui demandai-je sur un ton espiègle.
Je lui souris et lui donna une légère tape amicale sur le bras :
« Bon, ce n’est pas le tout, hein ! Mais j’ai un pari à relever ! »
Là-dessus, je prenais congé et m’éloignais d’elle. Je me dirigeai en chemin vers une autre jeune femme avec laquelle j’entamais la discussion. Si je me moquais de Chaenah ? Juste un peu ! Mais bon, cela faisait partie de toute l’opération : susciter en elle une potentielle frustration, voire de la jalousie. J’étais certain qu’elle avait parfaitement compris que c’était à elle que je faisais précédemment allusion. Cependant, je me devais d’immiscer le doute dans son esprit. Tout en discutant avec cette sympathique inconnu, je ne manquai pas de jeter de discrets regards en direction de ma véritable proie. Ne manquant pas de sourire et même de rire avec mon interlocutrice, je saisis le moment opportun pour disparaître de la vue de ma camarade renarde.
Quelques minutes passèrent. Je ne saurais dire ce que Chaenah pensa pendant ce laps de temps, ni se qu’elle escomptait faire, jusqu’à ce qu’une main vienne soudainement attraper la sienne. Sorti de nulle part, je l’entrainais derrière moi loin des autres figurants, loin de toute l’équipe de tournage, dans les allées paisibles et silencieuses des somptueux jardins du palais…
« L’atmosphère ici n’est-elle pas meilleure pour se reposer de notre dur labeur ? » lui demandai-je, marchant d’un pas calme le long d’une allée, inspirant le parfum de l’air, sa main restée au creux de la mienne.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Lun 12 Déc - 16:40 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
i can read in your eyes
Chae Nah haussait un sourcil tandis que son camarade gumiho lui annonçait qu’une femme pouvait en égaler une centaine. C’était ironique d’entendre des mots pareils sortir de la bouche d’un don juan comme Yong, lui qui cumule les conquêtes comme n’importe qui. Elle ne connaissait pas le nombre de fille qu’il a pu mettre dans son lit, mais Dieu sait combien de fois elle a vu des filles se noyer presque devant leur bave alors qu’il passait. Bon, sur ce point elle exagérait un peu mais tout cela pour dire que Yong était vraiment pas mal dans ce genre, le genre de type sur lequel le trois quart des premières années fantasment et dont au moins un quart est passé dans son lit. Mais était-ce lui qui était redoutable ou alors, est-ce que ce sont ces filles qui se jette naïvement dans ses bras ? Elle lui lançait le défi de séduire au moins une jeune femme, pour lui qui se vante tant de son charme cela devrait être d’une facilité déconcertante non ? Il acceptait en mettant alors en jeu un dîner en tête à tête. « Parfait ! » Cela l’arrangeait en quelque sorte car outre le fait de dîner avec Yong ne la dérangeait pas puisqu’elle sait pertinemment qu’il n’aura rien de plus, elle ne paiera rien dans le deux cas. Si c’est à elle de sortir le portefeuille, elle n’aura qu’à l’amener au restaurant de ses parents en prenant bien soin d’éviter les jours où ces derniers sont là et surtout, les jours où son crétin débile connard stupide petite merde de frère est là. C’était une solution de facilité, peut-être pas très juste mais les gars, ces futures fesses de Kardashian ne vont pas se payer toute seule !
Le défi lancé, il était enfin temps de passer à l’action ! Concentrée et attentive pour ne pas faire la moindre connerie afin de ne pas se retrouver une nouvelle fois dans le collimateur d’un des membres du staff, elle s’appliquait dans le peu qu’elle avait à faire. Ils répétaient la même scène trois fois, avec les mêmes gestes, avec le même rythme. Ce n’était pas lassant, au contraire, c’était étonnamment un peu prenant. Après tout avec le temps Chae Nah avait appris à jouer la comédie, à faire semblant, à jouer quelqu’un d’autre qui n’est pas totalement elle. A force, elle avait l’impression de se perdre un peu. Ses bêtises étaient devenues des réflexes, elle se surprenait à vouloir écrire volontairement des conneries énormes comme elle dans ses devoirs bien qu’elle connaisse parfaitement la réponse comme si soudainement le professeur était pris de doute. Elle s’emprisonnait toute seule dans son rôle pour se protéger, mais ne finira-t-elle pas par souffrir à nouveau en érigeant toute seule une carapace qui se transforme en prison ?
L’heure de la pause sonne. La jeune femme se dirige vers l’endroit indiqué par le staff seule, ayant perdu Yong entre deux alors qu’ils furent séparés pour une scène. Finalement, c’est lui qui venait la retrouver. « Non ça va … » Elle n’eut même pas le temps de lui répondre quoique ce soit qu’elle recevait une tape sur son épaule qui aurait presque pu faire envoler ses quatre-six kilos si elle ne se serait pas retenue. « Va donc, je te regarde ! » Elle affichait un sourire malin en le regardant partir, impatiente de le voir à l’heure mais un peu déçue de se retrouver toute seule. Elle le voit tourner, se retourner jusqu’à trouver une cible qui semble lui convenir. Sa cible n’est pas si mal, mais Chae Nah et sa mauvaise foi féminine ajouterait sûrement qu’elle n’a rien d’exceptionnelle. Tout en envoyant quelques sms rapide à sa sœur jumelle, la Gumiho leur lance quelques regards pour suivre assidument l’avancée de sa séduction. Elle devait avouer qu’à voir le comportement de la demoiselle, cela semblait parfaitement fonctionner. Sourire colgate ultra blancheur, main qui touche au moins milles fois dans sa chevelure avec un salto arrière de yeux doux, Chae Nah a rarement vu une jeune femme dans tous ces états comme celle-ci. Mais est-ce que cela signifie qu’elle a perdu ? Après avoir lu rapidement le message de Ma Nah, elle relève la tête et se rend compte qu’ils ont disparus. Quoi ? Nooooooooon, il a pas réussi à l’emmener dans un coin sombre quand même ! Mais elle a beau chercher partout, aucune trace de Yong en vue. Alors elle attendait, les yeux rivés sur son écran et trouvant le temps sérieusement long. Elle était pressée qu’il revienne pour savoir comment il s’était débrouillé, ce qu’ils avaient fait mais aussi parce que elle s’ennuyait un peu.
Soudainement, une main venait attraper la sienne pour l’entrainer loin de tous. Elle paniqua et résista peut-être deux secondes, le temps qu’elle reconnaisse le dos de Yong avant de se laisser guider. Ils arrivaient dans les allées des jardins, un endroit calme, tranquille et reposant. La jeune femme était impressionnée par l’atmosphère paisible qui y régnait. « Oui. » Elle restait là encore quelques secondes à laisser glisser ses yeux un peu partout avant que sa curiosité ne vienne à nouveau envahir son esprit et lui rappeler qu’elle avait besoin d’être assouvie. Se rendant finalement compte que sa main était toujours logée dans la sienne, elle retira cette dernière avant de lever ses grands yeux curieux vers lui. « Alors ? » Demandait-elle, retrouvant soudainement l’envie terrible de savoir ce qui s’est passé, sentiment qui l’avait collée depuis qu’il était parti. « T’as ramené un numéro de téléphone ? Une photo ? Pire, un sous-vêtement ? A moins qu'elle ne t'ait recalé au dernier moment ... » L’assenait-elle de question avec un sourire malin avant d’ajouter en bougeant la tête, continuant d'admirer le paysage. « Je veux une preuve, je ne peux pas te croire sur parole, je suis certaine que tu es un trop bon menteur. » Elle posait à nouveau ses grands yeux sur lui dans l'attente d'une réponse.
Le défi lancé, il était enfin temps de passer à l’action ! Concentrée et attentive pour ne pas faire la moindre connerie afin de ne pas se retrouver une nouvelle fois dans le collimateur d’un des membres du staff, elle s’appliquait dans le peu qu’elle avait à faire. Ils répétaient la même scène trois fois, avec les mêmes gestes, avec le même rythme. Ce n’était pas lassant, au contraire, c’était étonnamment un peu prenant. Après tout avec le temps Chae Nah avait appris à jouer la comédie, à faire semblant, à jouer quelqu’un d’autre qui n’est pas totalement elle. A force, elle avait l’impression de se perdre un peu. Ses bêtises étaient devenues des réflexes, elle se surprenait à vouloir écrire volontairement des conneries énormes comme elle dans ses devoirs bien qu’elle connaisse parfaitement la réponse comme si soudainement le professeur était pris de doute. Elle s’emprisonnait toute seule dans son rôle pour se protéger, mais ne finira-t-elle pas par souffrir à nouveau en érigeant toute seule une carapace qui se transforme en prison ?
L’heure de la pause sonne. La jeune femme se dirige vers l’endroit indiqué par le staff seule, ayant perdu Yong entre deux alors qu’ils furent séparés pour une scène. Finalement, c’est lui qui venait la retrouver. « Non ça va … » Elle n’eut même pas le temps de lui répondre quoique ce soit qu’elle recevait une tape sur son épaule qui aurait presque pu faire envoler ses quatre-six kilos si elle ne se serait pas retenue. « Va donc, je te regarde ! » Elle affichait un sourire malin en le regardant partir, impatiente de le voir à l’heure mais un peu déçue de se retrouver toute seule. Elle le voit tourner, se retourner jusqu’à trouver une cible qui semble lui convenir. Sa cible n’est pas si mal, mais Chae Nah et sa mauvaise foi féminine ajouterait sûrement qu’elle n’a rien d’exceptionnelle. Tout en envoyant quelques sms rapide à sa sœur jumelle, la Gumiho leur lance quelques regards pour suivre assidument l’avancée de sa séduction. Elle devait avouer qu’à voir le comportement de la demoiselle, cela semblait parfaitement fonctionner. Sourire colgate ultra blancheur, main qui touche au moins milles fois dans sa chevelure avec un salto arrière de yeux doux, Chae Nah a rarement vu une jeune femme dans tous ces états comme celle-ci. Mais est-ce que cela signifie qu’elle a perdu ? Après avoir lu rapidement le message de Ma Nah, elle relève la tête et se rend compte qu’ils ont disparus. Quoi ? Nooooooooon, il a pas réussi à l’emmener dans un coin sombre quand même ! Mais elle a beau chercher partout, aucune trace de Yong en vue. Alors elle attendait, les yeux rivés sur son écran et trouvant le temps sérieusement long. Elle était pressée qu’il revienne pour savoir comment il s’était débrouillé, ce qu’ils avaient fait mais aussi parce que elle s’ennuyait un peu.
Soudainement, une main venait attraper la sienne pour l’entrainer loin de tous. Elle paniqua et résista peut-être deux secondes, le temps qu’elle reconnaisse le dos de Yong avant de se laisser guider. Ils arrivaient dans les allées des jardins, un endroit calme, tranquille et reposant. La jeune femme était impressionnée par l’atmosphère paisible qui y régnait. « Oui. » Elle restait là encore quelques secondes à laisser glisser ses yeux un peu partout avant que sa curiosité ne vienne à nouveau envahir son esprit et lui rappeler qu’elle avait besoin d’être assouvie. Se rendant finalement compte que sa main était toujours logée dans la sienne, elle retira cette dernière avant de lever ses grands yeux curieux vers lui. « Alors ? » Demandait-elle, retrouvant soudainement l’envie terrible de savoir ce qui s’est passé, sentiment qui l’avait collée depuis qu’il était parti. « T’as ramené un numéro de téléphone ? Une photo ? Pire, un sous-vêtement ? A moins qu'elle ne t'ait recalé au dernier moment ... » L’assenait-elle de question avec un sourire malin avant d’ajouter en bougeant la tête, continuant d'admirer le paysage. « Je veux une preuve, je ne peux pas te croire sur parole, je suis certaine que tu es un trop bon menteur. » Elle posait à nouveau ses grands yeux sur lui dans l'attente d'une réponse.
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Re: i can read in your eyes. w/ yong ❤ | Mar 13 Déc - 13:19 Citer EditerSupprimer
∞ YONGNAH |
i can read in your eyes
J’en oubliais presque mon masque à la vue des jardins. Ils n’étaient pas emprunt de la seule beauté de la végétation, ou encore l’évocation des différents films ou séries tournés en ces lieux qui se rappelaient à ma mémoire. Non, c’était bien plus fort que cela. Dire qu’il y avait quelques centaines d’années en arrière, plus ou moins, des gens foulaient déjà ce lieu. De grands rois comme les eunuques et femmes de la cour à sa suite. Il semblerait que j’avais définitivement un plus grand intérêt pour la micro-histoire que la macro. J’étais curieux de l’histoire des peuples et des individus. L’histoire des petits. Ceux qui se fondaient dans la masse mais sans lesquels, aucun grand homme n’aurait pu s’élever. Les grands esprits n’en étaient pas moins intéressant, mais découvrir, apprendre et comprendre comme les gens vivaient à l’époque d’antan, comment il pensait m’intriguer.
Je me serai sans doute laisser emporter par mes pensées si je n’avais pas senti la main de Chaenah se libérer soudainement de la mienne. Il était vrai que je la tenais encore. Inconsciemment. Étrangement, maintenant qu’il était rompu ce contact me paraissait presque naturel. Mais pas du simple fait qu’elle était loin d’être la première femme à laquelle je tenais la main. C’était autre chose… Quelque peu perplexe mes yeux s’abaissèrent sur la paume de main désormais vide. Lorsqu’elle prononça ce « alors », je me demandais brièvement ce qu’elle attendait. J’avais déjà évincé de mon esprit mes facéties précédentes. Il ne fallut cependant pas longtemps pour m’en rappeler. Elle voulait une réponse. Je luis souris non, sans une certaine fierté. Ma main je fis glisser entre les pans de mes vêtements afin d’en sortir un mouchoir en tissu. « Je crois que cette demoiselle était une adepte des classiques en tout genre. »
Je présentais le mouchoir soigneusement plié, posé sur la paume de ma main à mon interlocutrice. L’empreinte du rouge à lèvres de la jeune femme était restée imprimée entre les fibres du tissu fin. Me doutant néanmoins du scepticisme de ma partenaire, je lui tendis avec un peu d’instance afin qu’elle le prenne entre ses doigts.
« Déplie-le. »
Et à l’intérieur avait été glissé un petit morceau de papier sur lequel était inscrit un numéro de téléphone. Non pas peu fier, je me raclai légèrement la gorge et joignait mes mains dans mon dos en me remettant en marche de long de l’allée de promenade. Le port bien droit tel un noble, menton redressé, je glissai un discret regard en arrière dans sa direction.
« Tu peux le garder si tu veux, ça ne m’intéresse pas ! »
Je n’avais effectivement pas grand chose à faire de cette inconnue et pour tout dire, je l’avais mis en partie dans la confession que ma « soeur » me trouvait ridicule dans cet accoutrement et qu’elle affirmait qu’aucune fille ne voudrait bien de moi. Oui, j’ai joué un peu la carte de la compassion. Et cette inconnue s’était fait un plaisir flagrant d’être ma complice. Son numéro de téléphone était un extra que je n’avais pas demandé.
Je continuais à déambuler en faisant comme si j’étais un noble de l’époque Joseon – fils de premier ministre, ça m’irait bien ! –, puis je finis par m’arrêter hauteur d’un long pont s’étendant devant moi. De l’autre côté de la rive se dressait le si célèbre pavillon Hyangwonjeong. Et à raison, cet endroit était assurément l’un des plus beaux de tous les jardins des palais aux environs de Séoul.
Je me tournai alors vers Chaenah en désignant le pavillon sur son ilot à l’autre bout du pont :
« C’est endroit me semble parfait pour déjeuner ! »
Je me doutai parfaitement que nous n’avions aucun droit d’aller là-bas, mais l’occasion était si belle, si unique pour que je puisse y résister. Je plaçai alors mon bras à hauteur pour inviter ma partenaire à le tenir comme le faisait un couple de jeunes nobles se rencontrant secrètement à l’abri des regards.
« C’est l’un des lieux les plus célèbres dans les drama ! Et je te rappelle que j’ai des soeurs, posai-je tout de suite avant qu’elle n’ait l’idée de se moquer de mes connaissances en la matière. Et que nous vivons dans un dortoir mixte où la gente féminine détient un peu trop souvent la télécommande de la télé du salon ! »
Je me serai sans doute laisser emporter par mes pensées si je n’avais pas senti la main de Chaenah se libérer soudainement de la mienne. Il était vrai que je la tenais encore. Inconsciemment. Étrangement, maintenant qu’il était rompu ce contact me paraissait presque naturel. Mais pas du simple fait qu’elle était loin d’être la première femme à laquelle je tenais la main. C’était autre chose… Quelque peu perplexe mes yeux s’abaissèrent sur la paume de main désormais vide. Lorsqu’elle prononça ce « alors », je me demandais brièvement ce qu’elle attendait. J’avais déjà évincé de mon esprit mes facéties précédentes. Il ne fallut cependant pas longtemps pour m’en rappeler. Elle voulait une réponse. Je luis souris non, sans une certaine fierté. Ma main je fis glisser entre les pans de mes vêtements afin d’en sortir un mouchoir en tissu. « Je crois que cette demoiselle était une adepte des classiques en tout genre. »
Je présentais le mouchoir soigneusement plié, posé sur la paume de ma main à mon interlocutrice. L’empreinte du rouge à lèvres de la jeune femme était restée imprimée entre les fibres du tissu fin. Me doutant néanmoins du scepticisme de ma partenaire, je lui tendis avec un peu d’instance afin qu’elle le prenne entre ses doigts.
« Déplie-le. »
Et à l’intérieur avait été glissé un petit morceau de papier sur lequel était inscrit un numéro de téléphone. Non pas peu fier, je me raclai légèrement la gorge et joignait mes mains dans mon dos en me remettant en marche de long de l’allée de promenade. Le port bien droit tel un noble, menton redressé, je glissai un discret regard en arrière dans sa direction.
« Tu peux le garder si tu veux, ça ne m’intéresse pas ! »
Je n’avais effectivement pas grand chose à faire de cette inconnue et pour tout dire, je l’avais mis en partie dans la confession que ma « soeur » me trouvait ridicule dans cet accoutrement et qu’elle affirmait qu’aucune fille ne voudrait bien de moi. Oui, j’ai joué un peu la carte de la compassion. Et cette inconnue s’était fait un plaisir flagrant d’être ma complice. Son numéro de téléphone était un extra que je n’avais pas demandé.
Je continuais à déambuler en faisant comme si j’étais un noble de l’époque Joseon – fils de premier ministre, ça m’irait bien ! –, puis je finis par m’arrêter hauteur d’un long pont s’étendant devant moi. De l’autre côté de la rive se dressait le si célèbre pavillon Hyangwonjeong. Et à raison, cet endroit était assurément l’un des plus beaux de tous les jardins des palais aux environs de Séoul.
Je me tournai alors vers Chaenah en désignant le pavillon sur son ilot à l’autre bout du pont :
« C’est endroit me semble parfait pour déjeuner ! »
Je me doutai parfaitement que nous n’avions aucun droit d’aller là-bas, mais l’occasion était si belle, si unique pour que je puisse y résister. Je plaçai alors mon bras à hauteur pour inviter ma partenaire à le tenir comme le faisait un couple de jeunes nobles se rencontrant secrètement à l’abri des regards.
« C’est l’un des lieux les plus célèbres dans les drama ! Et je te rappelle que j’ai des soeurs, posai-je tout de suite avant qu’elle n’ait l’idée de se moquer de mes connaissances en la matière. Et que nous vivons dans un dortoir mixte où la gente féminine détient un peu trop souvent la télécommande de la télé du salon ! »
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