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Food war [Feat. Ha Ni]
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Jeu 5 Oct - 19:11 Citer EditerSupprimer
Food war
Feat Ha Ni
J’esquisse un fin sourire aux paroles de mon amie. « Nous allons donc être deux ». Je ne connais pas le regret, du moins concernant la nourriture, et même si je perds ce match avec elle je sais que mon ventre va en ressortir satisfait. C’est une frustration dans un bien-être, en quelque sorte. Je m’étire donc, prête à lancer les hostilités, un tantinet mesquine. Pour comble l’absence de nourriture, j’échange quelques sujets dont celui de l’amour, qui ne semble pas lui plaire, mais qui revient souvent dans les conversations. Je secoue négativement mon visage, prête à répliquer, « les hommes sont bien trop aveugles. Quelle idée d’être une telle créature ! Tu les émerveilles trop ». J’exagère peut-être mais ce n’est pas totalement faux. Ha Ni est véritablement une femme avec un corps qui ferait envier plus d’un. Si je n’étais pas intéressée par les hommes, j’aurais sûrement succombé à ses charmes envoutants. Je m’esclaffe légèrement en l’imaginant avec des centaines de chats, comblant l’absence de la gente masculine. « T’es encore jeune pour penser enfants. Mais tu en auras, je n’en doute pas », en tout cas si elle en veut. De nos jours, de plus en plus de femmes ne souhaitent pas enfanter, mais c’est sûrement dû à notre jeune âge. Ça changera d’ici quelques années. Trêve de bavardage, les plats arrivent enfin, me faisant presque saliver. « C’est vrai que la présentation donne envie de la laisser intacte, mais nous avons un défi à remporter » dis-je presque en criant, levant toutefois le poing. Je chasse sa question d’un revers de main, la foudroyant presque du regard. « Je suis toujours prête » et sans trop tarder je me lance dans l’aventure, goûtant à ses exquis plats. La première bouchée est tellement goûteuse que je ne peux m’empêcher d’échapper un petit cri de jouissance, fermant quelques secondes les yeux pour profiter des saveurs explosant dans ma bouche. C’est tellement bon que j’en lâche presque une petite larme, « je crois que finalement cet endroit vaut bien sa renommée », par contre le prix reste à voir. Je sais que pour bien manger il faut mettre le prix mais il y a certaines limites. Je doute que les cuisiniers aient dépensé autant pour de tels plats. J’ai beau vouloir apprécié chaque centime, je ne peux m’empêcher de manger vite, gourmande que je suis, finissant rapidement la première tournée, mes lèvres déjà bien salies par les divers plats. Toutes les deux nous finissons par enchaîner la deuxième, troisième tournée . . . jusqu’à en avoir le ventre plat, lâchant un rot dans la salle où d’autres déjeunent paisiblement, me lançant un regard meurtrier. Je tapote mon ventre énorme, faisant rebondir mon doigt sur celui-ci. « Je crois que je ne peux plus faire rentrer une seule miette . . . », j’ai presque envie de vomir. Je regarde Ha Ni qui semble être au même stade que moi. « C’est bizarre les serveurs ne nous ont toujours pas viré », ce qui arrive généralement, et nous empêche donc de payer nos nombreuses tournées. Dois-je m’en inquiéter ? Surtout au vu du prix des plats . . .
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Dim 26 Nov - 16:16 Citer EditerSupprimer
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Kwon Olympe & Yoon Ha Ni
Je ne sais pas encore si j'ai envie d'avoir des enfants, plus tard. En fait, je n'ai aucune idée de la façon dont je voudrais que soit ma vie dans dix ans. La seule chose que je souhaite de tout mon cœur, pour l'instant, c'est faire de la paléontologie mon futur métier. Pouvoir voyager, me retrouver à l'autre bout du monde pour quelques fouilles qui me permettraient de faire de belles découvertes. Mais une vie bien rangée, avec un gentil mari et des enfants qui courent à droite et à gauche dans la jolie maison que l'on aura acheté, c'est bien loin d'être la vie que je m'imagine vivre plus tard. Alors, certes, je suis encore jeune, comme l'a si bien dit Olympe, et tout n'est pas encore tracé. Il y a des chances que cela change avec le temps. Peut-être qu'un jour je trouverais celui avec lequel j'aimerais avoir ce genre de vie. Une vie de famille... Mais, pour l'instant, ce n'est pas ce que je souhaite. Chose que ma mère a malheureusement un peu de mal à comprendre, je dois dire, bien qu'elle ne soit pas non plus de ces parents qui font absolument tout pour caser et marier leurs enfants le plus rapidement possible. Levant donc les yeux au ciel, je laisse échapper un faible rire, un tantinet forcé je dois l'avouer, et m'exclame : « Ouais ben, t'iras l'expliquer à ma mère. Elle a un peu de mal à le comprendre. Je sais qu'elle ne me forcera jamais la main à ce niveau là mais si elle pouvait devenir grand mère demain, crois moi, elle en serait plus que ravie. » Ce qui pourrait se comprendre, en fait. Je suis sa seule fille. Son seul enfant, même... Donc sa seule chance de le devenir. Mais assez parler de ça. Il est temps de passer aux choses sérieuses. C'est donc avec joie et impatience que nous accueillons les innombrables plats que vient poser le serveur sur notre table. Des plats à l'aspect totalement superbe que l'on aurait presque envie d'exposer, si nous n'étions pas aussi affamées. Sauf que c'est le cas... Nous sommes affamées. M'emparant de mes couverts, j'attends donc qu'Olympe donne le top départ et... C'est parti ! Nous voilà lancées dans un magnifique concours de dégustation. Totalement conquise par ce qui se trouve dans mes assiettes, je ne peux d'ailleurs m'empêcher de ponctuer chacune de mes bouchées par des « C'est trooooop bon, mon dieu ! » ou des « Aigooooo ! La bouffe, c'est la vie ! » Et, clairement, là, tout de suite, j'ai complètement oublié que nous sommes entourées de péteux qui doivent certainement s'offusquer devant le peu de bonnes manières dont nous faisons preuve. « Tu chais quoi ? Je pourrais en mancher des tonnes et des tonnes de che truc là ! » La bouche pleine, je lui indique l'un des plats à l'aide de mon couvert et lui passe l'assiette pour qu'elle puisse goûter elle aussi, pendant que je m'attaque à un autre plat. D'ailleurs, bien vite, ces délicieux mets finissent pratiquement tous dans nos estomacs encore bien trop vides à notre goût, ce qui nous pousse à commander encore et encore jusqu'à ce qu'Olympe ne s'avoue finalement vaincue. « T'es chérieuse ? » Avalant ce que j'ai dans la bouche, je regarde la Sango et ajoute, faussement hautaine : « Tu t'es ramollie, Olympe... Je suis déçue... » Mais la vérité c'est que moi aussi je suis totalement repue. J'ai tellement bouffé que mon ventre me fait mal et que je ne sais pas si je serais capable de marcher jusqu'à l'arrêt de bus pour rentrer au dortoir des Student. Repoussant donc ma dernière assiette que j'ai quand même pris la peine de terminer (pas de gaspillage, c'est interdit), je laisse échapper un faible soupire et m'exclame : « En fait, moi aussi j'en peux plus... Mon ventre va exploser ! On dit qu'on est à égalité, pour cette fois, hein ? » De toute façon, je crois qu'on a pas le choix. Je nous vois mal, l'une comme l'autre, commander une autre assiette pour nous départager. Pourtant, Olympe finit par dire quelque chose qui me fait tilter et hésiter. En effet... Pour une fois, personne ne nous a viré du restaurant. Pourtant, d'habitude, après la troisième ou la quatrième commande, on se fait toujours jeter car les proprio ont peur qu'on vide leur réserve. « Ça sent pas bon, ça... Tu crois qu'on devrait recommander quelque chose ? » Grimaçant légèrement à cette idée, je me caresse le ventre et poursuis : « Quoique non, mauvaise idée... Mon ventre ne supportera pas une autre tour... » Je n'ai toutefois pas le temps de terminer ma phrase que le serveur vient vers nous, son éternel sourire forcé accroché au visage. « Alors mesdemoiselles ? Le repas vous a-t-il plus ? Désirez-vous quelque chose d'autre ? » Jetant un rapide regard vers Olympe, je reporte ensuite mon attention sur le serveur et le gratifie de mon plus beau sourire hypocrite. « Ce fut très bon, merci ! Et hm... Je crois que nous allons réfléchir à un dessert ! Pouvez-vous nous apporter la carte des desserts, s'il vous plait ? » Bah quoi... Il faut bien qu'on gagne du temps puisque ces idiots ne semblent pas décidés à nous foutre dehors. Le serveur, toujours son air suffisant sur le visage, ne semble d'ailleurs pas plus embêté que ça que nous commandions une nouvelle fois. Cette fois, c'est sûr... Nous sommes dans le caca jusqu'aux coudes, si ce n'est plus haut...
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Dim 10 Déc - 10:01 Citer EditerSupprimer
Food war
Feat Ha Ni
Je hoche vigoureusement de la tête, comprenant la situation de mon amie. Je n’ai pas de mère ou de père me mettant la pression concernant la progéniture future mais pour autant j’ai un peu de pression venant de ma tante qui s’occupe de moi depuis plusieurs années. Elle n’a qu’une hâte c’est qu’un jour je lui présente mon futur petit ami, annonçant par la suite un mariage et une naissance prochaine. Et ce n’est franchement pas mieux. « Aish. Je te comprends. Ils ne réalisent pas à quel point c’est difficile de nos jours. Et puis ce n’est pas la même époque, on évolue et les enfants ne viennent que bien plus tard ». Les années ont défilé et l’évolution de la société avec. Nos plats arrivent enfin, nos babines se mettant presque à baver, enchaînant les plats de seconde en seconde, le personnel du restaurant nous regardant avec leurs regards meurtriers, certainement horripilés par nos comportements qui ne conviennent pas au prestige du lieu. Mais malheureusement pour eux nous ne comptons pas finir rapidement. Ils ont été la proie de notre voracité, pour leur plus grand regret. Je finis tout de même, à ma grande surprise, par être repue, mon ventre ne pouvant affaler une seule petite miette, dégoulinant de nourritures diverses et variées. J’ai l’impression d’être un sumo avec toute cette nourriture qui me tiraille le ventre. « Je te jure ! J’en peux plus. Je crois que leurs plats sont trop raffinés pour mon ventre » dis-je en rigolant. Il est vrai que ce n’est pas réellement les plats que je mange quotidiennement et n’étant pas habituée j’ai du mal à aller plus loin, me sentant presque coupable de ne pas apprécier ces plats à leurs justes valeurs. Je rigole quand je la vois repousser son plat, elle attendait sûrement que je le fasse en premier. « Ok on dit qu’on est à égalité. Faut dire que malgré les apparences ça remplit plutôt bien. C’est un bon point pour eux ». Je grimace lorsque mon amie confirme mes craintes au constat qu’aucun serveur ne nous a encore viré, ce qui est fort problématique pour des filles qui mangent toujours beaucoup sans forcément débourser un centime et autant dire que ce restaurant est particulièrement coûteux. Elle n’ose imaginer la note à la fin, elle risque d’être salée. Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’un serveur s’approche de nous pour savoir si on désire plus, mes yeux s’agrandissant légèrement. En plus de ne pas nous virer, il nous en propose davantage. Ce n’est pas bon signe. Hani parvient tout de même à détourner son attention pendant quelques minutes, le temps de trouver une solution pour s’en sortir. « Tu sais quoi . . . on va aller une par une aux toilettes. Je laisse ma coque de téléphone sur la table, pour faire comme si on allait rester mais on prend nos affaires. Ils ne vont rien remarquer puisqu’ils vont simplement penser qu’on va se refaire une beauté, comme toutes les coréennes », j’inspire profondément, murmurant à voix basse mon idée, pour qu’il n’y ait qu’elle qui puisse l’entendre. « Mais avant on commande un dessert, pour qu’ils pensent davantage qu’on est sur notre note finale. Sauf qu’on va fuir par les toilettes ». Il y a forcément une issue de secours. Les coréens ne sont pas méfiants et je suis certaine qu’il sera facile pour nous de fuir. Du moins je l’espère.
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Dim 4 Fév - 1:39 Citer EditerSupprimer
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Kwon Olympe & Yoon Ha Ni
En plus de la nourriture, voilà un autre sujet de conversation sur lequel Olympe et moi sommes d'accord. En même temps, notre société change. Lentement mais sûrement. Et avoir des enfants aussi jeunes, ce n'est plus tout à fait d'actualité. Bien sûr, il y a toujours ces quelques femmes qui trouvent encore une certaine satisfaction à l'idée de se marier rapidement et de devenir mère jeunes. Mais, de nos jours, les gens de notre âge préfèrent pour la plupart profiter de la vie, s'amuser, voyager et j'en passe. Le genre de choses qu'on ne peut bien évidemment pas faire avec quelques bambins à charge. Et même si je sais que la société coréenne a encore du mal à se faire à l'idée que la femme puisse vouloir être autre chose qu'une mère au foyer qui fait le ménage, prépare à manger pour son mari et s'occupe des enfants, il ne fait aucun doute que notre génération fait tout pour s'éloigner de ce mode de vie. Les temps changent, la mentalité des gens avec et il faudra bien que nos parents s'y fassent. Notre préoccupation première en tant que femmes, n'est plus de pouvoir fonder une famille rapidement. C'est dépassé tout ça... Par contre, si trouver l'homme parfait n'est plus vraiment à l'ordre du jour, c'est à un autre problème que nous sommes confrontées à présent. En effet, après avoir avalé des dizaines de mets, tous plus délicieux les uns que les autres, ils sembleraient que nos estomacs aient atteint leur limite. « Si j'avale un seul morceau de plus, je ne pourrais plus me lever de cette chaise... » Sauf qu'on ne peut pas dire que cela arrange grandement nos affaires tout ça, notre but premier en venant ici étant de vider leur réserve pour qu'ils soient contraints de nous virer à coups de pieds au cul. Parce que toute cette nourriture ingurgités, il nous faudrait limite toute une vie pour la payer et, toute une vie, ce n'est pas ce que contient mon porte monnaie, à l'heure actuelle. Loin de là... Me tournant donc vers Olympe, lorsqu'après être venu nous demander si l'on désirait autre chose le serveur prend de nouveau congé de nos deux personnes afin d'aller récupérer la carte des desserts, je grimace un tantinet, sentant le vent tourner pour nous. Il faut qu'on trouve quelque chose, et vite, sinon je ne donne pas cher de nos peaux. Me penchant donc légèrement au dessus de la table pour pouvoir entendre ce que me murmure la Sango, j'hoche doucement de la tête, convaincue. De toute façon, je n'ai pas vraiment le choix. NOUS n'avons pas le choix. Pourvu que ça marche... « Franchement, si ton idée fonctionne, Olympe, je te promets de te payer le prochain restau' qu'on se fera ! Bon, par contre, on évitera de se goinfrer comme aujourd'hui parce que j'suis un peu à sec niveau blé, en ce moment. » Quelle idée avons-nous eu de nous attaquer à un gros morceau comme ce restaurant, d'ailleurs... Pour le coup, nous n'avons pas été très fute-futes. Et ce constat est d'autant plus vrai lorsque nous voyons le serveur revenir avec la carte des desserts pour nous en tendre une à chacune. M'emparant donc de celle-ci, il ne me faut que quelques secondes pour me décider. « Alors, pour moi, ce sera un dôme de mascarpone aromatisé au géranium coeur de fruit rouge. » Aucune idée de ce que ça peut être. J'ai à peine regardé la photo. Mais faut qu'on se débarrasse de ce blaireau au plus vite pour mettre à exécution notre plan. Jetant d'ailleurs un regard furtif vers Olympe, j'attends que cette dernière annonce l'intitulé de son dessert. Puis, une fois le serveur reparti avec notre commande, je me tourne de nouveau vers la jeune femme, avant de murmurer : « Prête ? » Déterminée, je place ensuite mon sac sur mon épaule et ajoute, toujours en murmurant : « J'y vais en première, ok ?! T'attends deux ou trois minutes puis ensuite tu me rejoins, d'accord ? » Hochant la tête dans un mouvement entendu avec la jeune femme, je me lève finalement de ma chaise et m'exclame, prenant très très à coeur mon p'tit rôle histoire de ne pas éveiller les soupçons : « Excuse moi Oly chérie. Je reviens ! Il faut que j'aille me repoudrer le nez ! » Lui faisant un clin d'oeil discret, je me dirige ensuite vers les toilettes.
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Sam 17 Fév - 12:17 Citer EditerSupprimer
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Feat Ha Ni
Je fais un clin d’œil à mon amie, me sentant toute aussi lourde qu’elle. Il faut dire qu’on a peut-être un peu abusé sur la nourriture, se faisant un peu trop plaisir, sachant qu’en plus, par malheur, ils ne semblent pas vouloir nous virer de ce restaurant. Ce qui n’arrange absolument pas nos affaires, sachant que nous n’avons pas pour habitude d’être gardées jusqu’à la fin du service. Et elle comme moi, nous ne pouvons nous permettre de se payer tout ce que nous venons de consommer. Donc la seule solution est que soit on continue au risque de se faire vomir toutes les deux secondes, soit on simule un malaise, soit on se dénonce, soit on s’enfuit et pour le moment j’opte pour la dernière solution. « Tu sais qu’il ne faut jamais faire de promesse avec moi. Je vais tout faire pour que notre fuite soit un véritable succès pour pouvoir me faire payer un restaurant ». Le seul problème, par la suite, est qu’il va falloir se faire petites dans le secteur pendant quelques jours, voir même quelques mots, surtout s’ils se mettent à notre recherche, mais j’en doute. Ceci dit j’espère que mon idée va porter ses fruits, craignant bien trop les représailles de celle-ci. Lorsque le serveur s’approche pour prendre notre commande je fais une petite tête assez surprise en entendant mon amie donner le titre de son dessert, le trouvant particulièrement élaboré et sonnant très bourgeois. Lorsque vient mon tour, je sens un petit stress m’envahir, ne sachant pas quel dessert prendre. « Quant à moi . . . je vais vous prendre un dessert autour du chocolat noir et agrumes, sorbet citron vert céleri », un nom à rallonge qui semble bien compliquer à préparer, même si je doute que cela soit véritablement le cas. Lorsqu’il s’en va je hoche vigoureusement de la tête quand mon amie propose de s’en aller en première, « ok » dis-je avec un petit clin d’œil, jetant un rapide coup d’œil aux alentours. Je la laisse s’en aller, attends quelques secondes. Encore un peu. Je fais mine de regarder mon téléphone, de vérifier certaines petits choses, simulant alors un mal de ventre. Il est temps pour moi de m’en aller aussi. De manière très naturelle je me dirige jusqu’aux toilette et je rejoins donc très vite mon amie présente dans les toilettes. « Ok je crois qu’ils n’ont rien vu. Enfin pour le moment je doute qu’ils se doutent de quelque chose. J’ai laissé ma coque de téléphone pour faire croire qu’il est sur la table et j’ai laissé mon porte-monnaie, mais vide ». Oui j’ai toujours des petites choses avec moi qui ne servent à rien sur le moment mais qui peuvent finalement trouver leur utilité. Je regarde les fenêtres, vérifiant qu’elles sont assez grandes, me mettant à l’intérieur d’une cabine, essayant de voir sur quoi elles donnent. « Il y a quelques centimètres mais c’est faisable . . . qu’est-ce que tu en penses ? » dis-je en m’écartant pour qu’elle puisse faire l’analyse de la situation.
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Mar 30 Oct - 23:15 Citer EditerSupprimer
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Kwon Olympe & Yoon Ha Ni
A vouloir trop jouer avec le feu, on finit parfois par se brûler. C'est en tout cas ce que ma mère n'a eu de cesse de me répéter pendant des années. Et, pour le coup, je me maudis de ne pas avoir pris ce petit conseil au pied de la lettre. Nous avons voulu jouer, avec Oly, et il semblerait que nous soyons perdantes sur ce coup. Ou peut-être pas... Si le plan de Olympe fonctionne, il y a encore une toute petite chance que l'on s'en sorte. Je l'espère, en tout cas, parce que j'ai pas envie de terminer ma journée au poste de police pour une petite histoire de plats non payés. Hochant donc faiblement la tête aux paroles de la Sango, je laisse échapper un faible rire et m'exclame : "Oui, je sais... Mais je préfère largement avoir à tenir une telle promesse plutôt que d'avoir à rembourser tout ce qu'on vient de bouffer aujourd'hui." Parce qu'on en a bouffer pas mal, de choses. Et même si payer le restaurant à Olympe risque de faire un peu de mal à mon porte monnaie, ce sera toujours moins pire que ce qui nous attend s'ils en viennent à se rendre compte qu'on se fout de leur gueule depuis le début et qu'on a absolument pas les moyens de payer tous les délicieux mets qu'on a passé plus d'une heure à ingurgiter. D'ailleurs, en parlant de délicieux mets, j'aurais presque envie de me lécher les babines à l'entente de l'intitulé du dessert que choisi la jeune femme. Malheureusement, ce n'est pas tellement le moment pour ça puisqu'il est grand temps pour nous de mettre en application notre petit plan d'évasion. Me levant donc de table la première, je me dirige l'air de rien vers les toilettes du restaurant et, une fois sur place, j'inspecte rapidement ces derniers pour être sûre qu'aucune autre cliente susceptible de nous dénoncer s"y trouve. Une fois cela fait, il ne me reste ensuite plus qu'à attendre Olympe et, pour tout vous dire, ces quelques minutes d'attente me semblent interminables jusqu'au moment où la jeune femme finit par se pointer à son tour... "Fiou... Tu es là ! J'avais peur que l'autre et son balai coincé dans le cul soit revenu plus vite qu'on le pensait !" Laissant échapper un faible soupir de soulagement, je me dirige ensuite vers la porte et jette rapidement un coup d’œil dans le couloir, au cas où quelqu'un aurait suivi Olympe mais cette dernière me rassure en disant qu'elle a laissé quelques petits leurres derrière elle. "Génial ! Ça devrait nous permettre de gagner quelques minutes !" Des minutes plutôt précieuses, étant donné notre situation. D'ailleurs, sans plus tarder, Olympe se dirige vers une cabine et j'en fais ensuite de même lorsqu'elle s'écarte pour me laisser regarder à mon tour. "Honnêtement... Heureusement que nous ne sommes pas énormes !" Malgré la bouffe qu'on a avalé, aurais-je dû ajouter... "Mais oui, ça reste faisable... Puis, qui ne tente rien, n'a rien comme on dit !" De toute façon, j'suis pas certaine qu'on ait vraiment d'autre choix que de tenter... Résolue donc à essayer au risque de rester coincée, je fais signe à la jeune femme de re-rentrer dans la cabine avec moi et ferme la porte à clé. "Tu veux passer la première ?" M'accordant ensuite une courte pause, je lève la main droite en signe d'honneur et ajoute "Promis, je ne matte pas ton joli popotin pendant que t'essayes de te faufiler par la fenêtre !" avant de laisser échapper un rire.
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Mer 6 Fév - 12:52 Citer EditerSupprimer
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Feat Ha Ni
Quelle idée stupide a-t-on eu de vouloir manger autant sans avoir les moyens de les payer. C’est bien la première fois que ça nous arrive, à toutes les deux, et autant dire que la frustration est bien présente. De plus, je ne suis pas le genre de femme qui aime s’enfuir pour ne pas payer, faire un restaurant basket comme certains diraient, je suis honnête, du moins en règle générale car la généralité ne peut pas se faire aujourd’hui. Exceptionnellement. Si toutes les deux on doit payer pour la nourriture on risque d’en perdre un organe alors autant fuir avant de devoir choisir un organe a donné. Je rejoins donc rapidement Ha Ni dans les toilettes pour essayer de trouver une solution et éventuellement s’enfuir sans faire de bruit, le stress commençant quand même à s’immiscer. « T’inquiète, pour le moment ils semblent tous occuper ailleurs, et ne sont certainement pas prêts à nous voir fuir. Ils ne se doutent de rien », mais il ne faudra que quelques minutes pour qu’ils comprennent notre stratagème. Je trouve donc rapidement une solution à notre problème en inspectant les toilettes avec minutie. J’espère sincèrement que ça va fonctionner et qu’on va pouvoir sortir par cette fameuse fenêtre, juste assez grande pour qu’on y passe. Ou alors il va falloir trouver une autre solution et pour le moment aucune idée ne me vient en tête. Je fais un clin d’œil à mon amie lorsqu’elle adhère à mon idée. « Tu as raison, autant tenter, on ne perd rien, du moins pour le moment nous avons tout à gagner en testant ». Je me souviendrai de cette expérience dans ce restaurant et je pense que je vais définitivement changer mes méthodes avec Ha Ni. Manger dans un restaurant aussi cher en prenant le risque qu’ils nous gardent jusqu’à la fin n’est finalement pas du tout une bonne idée. Mais au moins on pourra raconter quelques-unes de nos folies à nos enfants. Ou pas. Je rentre donc dans la cabine aux côtés de Ha Ni, regardant avec intensité la fenêtre de sortie. J’hésite quelques secondes lorsqu’elle me propose de passer la première. « Avoue que tu veux juste que je sois le cobaye pour savoir si c’est possible ou pas ! ». Je tire ironiquement la langue, prenant une grande inspiration. De toute manière il faut bien que une de nous deux se lance et étant celle qui a eu l’idée autant assumer jusqu’au bout. « Ok . . . on se retrouve de l’autre côté Ha Ni » dis-je en prenant soudainement ses mains, comme pour m’insuffler du courage. Je prends de nouveau une grande inspiration et m’avance sur les toilettes, pour pouvoir grimper au mieux. A l’aide de mes mains j’essaye de m’agripper comme je peux aux rebords et essaye d’y mettre toute ma force pour me faufiler. Mais ce n’est pas si facile que ça. « Ha Ni je suis coincée ! Essaye de me pousser, je sens que j’y suis presque mais j’ai besoin d’un petit coup de pouce. Je crois que mon fameux popotin ne passe pas ».
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Re: Food war [Feat. Ha Ni] | Sam 6 Avr - 19:18 Citer EditerSupprimer
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Kwon Olympe & Yoon Ha Ni
Jamais je n'aurais imaginé être, un jour, contrainte de devoir fuir ainsi, et ce, à cause de mon estomac sans limite... Pourtant, nous voilà enfermées à double tour dans ces toilettes, avec comme seule chance de ne pas se voir ruinées jusqu'à la fin de nos jours, cette petite fenêtre qui nous fait face et par laquelle je ne suis pas certaine de pouvoir faire passer mon popotin. Mais, malgré ça, je reste optimiste... De toute façon, nous n'avons pas le choix. Il faut absolument que l'on réussisse à se faire la malle. Certes, je suis loin d'être fière de ce que nous nous apprêtons à faire, le vol étant quelque chose que je ne cautionne pas mais... Je ne me vois absolument pas proposer mes services au gérant, en paiement de notre dette. Déjà parce que je ne suis pas certaine de pouvoir tenir longtemps en tant que serveuse dans un tel restaurant sans me prendre le chou avec les autres employés ou même les clients. Mais aussi, et surtout, parce que je doute que le gérant accepte de nous faire une telle fleur. Après tout, on a agi en connaissance de cause. On savait très bien qu'on ne pourrait pas payer tout ce qu'on a mangé et, pourtant, on s'est quand même gavé jusqu'à ne plus être capable d'avaler quoique ce soit. Tout est de notre faute. Ceci étant dit, je n'ai pas trop envie de me retrouver en garde à vue pour une telle bêtise. Jetant donc un nouveau regard vers la fenêtre, je propose à Olympe de passer la première et porte ma main à mon cœur, feignant d'être blessée par ses paroles. « Mais voyons Olympe ! Comment peux-tu penser une telle chose ? Moi, me servir de toi comme cobaye ? Tu sais très bien que jamais, ô grand jamais, je ne me le permettrais ! » Hochant ensuite la tête, faussement peinée, je finis toutefois par esquisser un sourire en coin et tapote doucement la fesse de ma camarade, avant de m'exclamer : « Maintenant, arrête de parler, et dépêche toi de faire sortir ce popotin, avant que Monsieur « balai dans le cul » ne rapplique ! » Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de rire quand cette dernière s'empare de mes mains, un air dramatique accroché au visage. « Que la force soit avec toi, Oly ! » Parce que de la force, il va nous en falloir, pour nous hisser jusqu'à la fenêtre... De la force et peut-être un peu de vaseline aussi. D'ailleurs, en voyant Oly galérer pour passer par la fenêtre, mon visage se charge rapidement d'une légère grimace, tandis que je m'approche d'elle pour lui apporter mon aide. « Aish... C'est vraiment pas notre jour... » Laissant ensuite échapper un soupir, je grimpe sur le bord des toilettes, prenant garde à ne pas tomber, et pose mes mains sur son joli derrière. « Désolé Oly mais si je veux t'aider, il va falloir que je te tripote un peu. » Pas trop l'choix pour le coup... « Par contre, sois gentille et ne me pète pas dessus, ok ?! » Riant une nouvelle fois de bon coeur, je m’attelle finalement à la tâche et pousse doucement la jeune femme, pour que celle-ci puisse se décoincer. Et après près d'une bonne minute qui m'a semblé durer une éternité, le popotin de Olympe passe enfin la fenêtre. Observant alors la jeune femme, j'attends que cette dernière pose pied à terre et m'apprête moi aussi à me faire la malle. Cependant, je suis coupée dans mon élan lorsque j'entends des voix et des bruits de pas se rapprocher dangereusement des toilettes des femmes. « Elles sont peut-être aux toilettes ?! L'une d'entre elles a laissé son porte monnaie sur la table mais... » Écarquillant les yeux, je n'écoute pas le reste de la conversation et murmure un « Et merde... » avant de jeter un regard à Olympe. « Je crois qu'ils ne vont vraiment pas tarder à comprendre, Oly ! » Et là, c'est littéralement une course contre la montre qui débute. Grimpant le plus rapidement possible, je parviens tant bien que mal à me faufiler par la fenêtre et à rejoindre Olympe. Cela dit, pas question de crier victoire trop rapidement... Nous devons encore nous éloigner de cet endroit et mon petit doigt me dit que cela ne va pas être chose aisée...
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