Sur le toit, penché sur la rambarde, j'observe ce qu'il y a autour de moi. Tous les élèves s'activent, les cours vont bientôt reprendre, c'est la pause là, je regarde l'heure, ça va, j'ai encore un peu de temps devant moi. Je me sens un peu faible, je ne sais pas trop ce qu'il m'arrive depuis tout à l'heure, mon téléphone sonne, je regarde et je soupire.

C'est la veille, qu'est-ce qu'elle me veut ?

Je raccroche, sûrement pour encore m'ennuyer, ses amants qui ont envie de me rencontrer alors, qu'elle s'en fout complet de moi, c'est juste pour ce faire bien voir d'eux. Je regarde l'heure.

Il faut que je bouge, c'est l'heure d'y aller.

Oui les cours vont reprendre, moi j'ai cours de danse, j'éteins mon téléphone, parce que la vielle est partie pour m'appeler pendant une heure. Je descends tout doucement et je marche dans les couloirs, je rentre dans la salle.

Eun Jung essaye d'être à l'heure, s'il te plaît.

Je hoche la tête, le professeur de danse qui décide de m'embêter lui aussi, ils se sont passé le mot aujourd'hui non ?

Ouais, ouais

Je vais m'asseoir avec les autres élèves et regarde le professeur, j'ai du mal à l'écouter complètement, je me sens vraiment bizarre. Mais ce cours est important, aujourd'hui on a une évaluation.
Des élèves passent, puis vient mon tour, je me lève. Je me mets au milieu de la salle, le professeur me regarde

Ça va aller Eun Jung.

Bien sûr, monsieur, vous pouvez lancer la musique.

Je veux passer mon éval, je ne me suis pas entraînée pour rien donc même si je me sens affaibli et que ça doit se voir, je m'en fous. Il lance la musique et je commence à danser, j'inclus le pas de la dernière fois et je le réussis, l'entraînement avec olympe m'a servi.
Pendant la première moitié de la danse je m'en sors plutôt bien, mais quand vient la deuxième partie je commence à avoir un peu de mal. Je me sens de plus en plus faible et ayant de plus en plus froid, mais je finis quand même la chorée. Je regarde le professeur, je le vois bizarrement, un peu flou, soudain tout devient noir.

J'ouvre doucement les yeux, je suis où ? Pourquoi je me sens si faible d'ailleurs ? Je m'assoie doucement.

Bon sang

Je regarde autour de moi.

L'infirmerie ?

Il n'y a personne à part moi, pourtant, j'étais en cours et... ah... c'est le trou noir, j'ai dû m'évanouir. Est-ce que c'est parce que j'ai veillé ses temps-ci ? J'ai dû préparer l'éval, mais aussi une danse pour le spectacle que vont faire les petits. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me reposer, c'est peut-être à cause de ça. Je vois un papier à côté de moi, c'est une sorte de formulaire que l'infirmière remplit apparemment, Je lis, évanouissement, cause :  fièvre du à de l'épuisement, je soupire.

C'était ça alors

Je me gratte vite fait la tête et repose la feuille, soudain, je repense à l'éval.
.
Eh merde, mon éval, j'ai dû me planter en beauté.

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Wearing. | Boulot, boulot, boulot, tous les jours se ressemblaient. Il avait espéré qu'avec la reprise du second semestre derrière eux, il aurait moins de boulot mais c'était rêver éveillé. Avec les incendies de l'université du mois d'avril, les parties de l'université encore en reconstruction, le fait de devoir jongler avec les emplois du temps et les attributions de salle, les services de sécurité, et les galères habituelles, Raon avait l'impression de crouler sous le travail. C'était peut-être vrai, peut-être pas. Lui qui aimait se la couler douce n'en avait plus la possibilité, alors il avait peut-être une vision déformée de tout ça. Il ne comptait pas le nombre de cafés qu'il buvait aussi. Il ne savait pas trop si c'était juste une excuse pour s'autoriser une pause le temps d'aller l'acheter à la cafétéria, ou parce qu'il avait réellement besoin de caféine. Il n'avait même pas eu le temps de répondre au message de Rahee, et en toute honnêteté, il avait même oublié de quoi il s'agissait. S'il avait eut le temps de penser, il s'en serait peut-être un peu voulu, mais il n'avait même pas le temps de se souvenir ni de s'en vouloir.

L'avantage avec une telle journée, c'est qu'elle passait à toute vitesse. Et lorsqu'il arriva à la dernière tâche qu'il s'était fixé pour ce jour-là, il avait hâte de rentrer chez lui. Enfin ça, c'était jusqu'à ce qu'il reçoive un appel de l'infirmière de l'université, lui indiquant le malaise d'une élève en plein cours. Il se serait bien éclaté la tête contre son bureau si le nom de l'élève ne l'avait pas intrigué. Il raccrocha, mit ses affaires en place, et au lieu de prendre la direction de la sortie, il prit la direction de l'infirmerie. Lorsqu'il y arriva, il fronça le nez face à l'odeur d'éther de l'endroit. Il y avait deux bureaux pour le personnel médical, et une porte qui donnait sur les lits de l'infirmerie chacun entouré de rideaux. Il échangea quelques mots avec l'infirmière présente ce jour-là, l'étudiante du nom Lee Eun Jeung avait fait un malaise d'épuisement, et aussi à cause d'une légère déshydratation. En gros il fallait qu’elle boive plus, mange plus et dorme plus.

Ces fameux conseils en poche, il passa la porte pour accéder aux lits, et trouva rapidement celui de la dite Eun Jeung qui visiblement venait de se réveiller. Raon posa sa veste au bout du lit et la regarda d'un air grave. « Bon c'est quoi ton excuse pour t'épuiser au point d'en arriver là ? » Il aurait pu lui dire bonjour, mais là il n'avait pas trop envie. Il s'assit à côté d'elle sur une chaise, et vint poser ses pieds sur le lit pour les allonger. « Rallonge toi Eun Jeung, tu as vraiment une salle mine tu sais ? » Sa façon à lui de montrer son inquiétude. Mais il la connaissait plutôt bien cette petite, c'était une très bonne amie de Ran. D'ailleurs cette dernière allait lui faire tout un foin quand elle apprendrait que son amie avait fait un malaise du genre. Pourquoi toutes ces femmes ne faisaient que lui causer du soucis ?!

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Assise sur le lit de l'infirmerie, je suis toujours autant dépité d'avoir loupé mon éval en m'évanouissant, tout ça à cause de l'épuisement. Mon corps n'a pas voulu suivre mon rythme, je regarde au travers de la fenêtre.

Je veux sortir dehors.

Je ne supporte pas l'odeur qui se dégage d'ici, on a l'impression d'être à l'hôpital et je déteste ça. J'entends des pas et qui sait que je vois rentrer dans l'infirmerie ? Raon, il pose sa veste au bord du lit et me regarde sévèrement, puis il me demande comment j'ai pu en arriver là, mince, ils l'ont prévenu, il doit être inquiet. S'il le sait, ça veut dire que Ran va aussi le savoir ce qui va la rendre aussi inquiète, ce n'est vraiment pas mon jour aujourd'hui. 

Ils t'ont prévenu ? J'avais oublié que tu étais dans l'administration.

Je me gratte la tête, il s'assoit à côté de moi et il m'allonge mes jambes en me disant que j'ai mauvaise mine.

Mais non, c'est juste de la fatigue regarde.

Je bouge mes jambes et je me les tapote pour lui montrer que ça va, parce que j'avais raison, il est inquiet, je le regarde avec un petit sourire.

Tu n'as pas à faire tout ça, tu sais, je vais bien.

Je soupire.

Par contre, j'ai foiré mon éval, j'en avais parlé à Ran en plus.

Raon est le grand frère de Ran, elle est une bonne amie à moi, on se voyait tellement souvent même si on n'habitait pas au même endroit. J'ai vu Raon autant de fois que j'ai vu Ran, tellement qu'avec le temps Raon est devenu comme un grand frère.
Je regarde dans la salle, l'infirmière n'a pas l'air de se bouger le cul pour venir ici. Je regarde de nouveau Raon.

Ça te dit de sortir d'ici ? Je ne supporte plus cette odeur de médicament et en plus, j'ai envie d'une clope.

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Wearing. | Raon n'était pas là juste parce qu'il connaissait Eun Jeung et que c'était une personne qu'il côtoyait depuis quelques temps maintenant. Il était là parce que vérifier que les élèves malades étaient bien pris en charge était aussi une des tâches qui lui était données. La seule raison pour laquelle il ne rechignait pas à aller voir si Eun Jeung allait bien, c'était bien parce qu'elle était une amie proche de sa sœur. Il sourit à la jeune femme alors qu'elle semblait presque râler de sa présence. « T'as oublié que j'bossais ici ou quoi ? Quand j'ai vu qu'une élève du nom de Lee Eun Jeung était tombée dans les vapes en cours j'ai directement pensé à toi. » Il la pointa du doigt avec un petit sourire. « Et je voulais vérifier si c'était bien toi ou non. » Et en effet, c'était bien elle. Il aurait préféré que ce soit une autre étudiante. Parce qu'il aimait bien Eun Jeung, elle avait été là pour Ran ces dernières années (et inversement), l'adolescente de la jeune femme n'avait pas été de tout repos. Il était reconnaissant à Eun Jeung, et c'était une gamine attachante bien qu'elle ait aussi un caractère particulier. Comme penser à ses examens alors qu'elle venait de faire un malaise et qu'elle était pâle comme la mort. « Pense pas à ton eval' maintenant. C'est une situation exceptionnelle. Je parlerai à ton prof pour que tu puisses le repasser. » Et il était certain qu'il n'y aurait aucun soucis, dans ce genre de situation il ne doutait pas que son collègue serait bienveillant. Il poussa un soupir en voyant Eun Jeung refuser de se reposer, se calant davantage dans sa chaise. « A cause de toi Ran va tellement me soûler... » Il ferma les yeux en imaginant déjà le flot de paroles qu'allait déverser sa sœur lorsqu'elle allait apprendre que sa grande copine s'était retrouvée à l'infirmerie.

Raon lâcha un rire rauque lorsque Eun Jeung se redressa finalement. Son rire était sans joie, s'il n'était pas au sein de l'établissement il n'aurait pas hésité à lui claquer l'arrière de la tête. « Tu veux danser et tu clopes comme ça ? » Il leva les yeux au ciel. « N'y pense même pas avec moi. » Il se leva à son tour, s'étira quelques secondes avant d'aller récupérer la veste de Eun Jeung qui avait été posé sur un porte manteau dans un coin de la pièce. « Je connais un petit resto pas cher dans le coin. Je t'y emmène, histoire de prendre des forces. » Il lui lança sa veste avant de récupérer le sac de l'étudiante, il le passa à son bras comme s'il s'agissait du sien. « Allez bouge on y va ! » Vu qu'elle refusait de rester couchée, autant qu'ils bougent pour qu'elle aille se remplir un peu l'estomac.

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Quand je vois Raon entrer dans l'infirmerie, je suis surprise parce que j'avais oublié qu'il venait voir les personnes qui finissent à l'infirmerie. Je lui fais remarquer, il me répond en me pointant du doigt tout en souriant, je souris légèrement en le voyant faire.

Non, mais j'ai oublié que tu pouvais voir qui finissait à l'infirmerie par contre.

Je hoche un peu la tête, je me plains d'avoir raté mon éval, c'est normal, j'ai bossé dur dessus et surtout qu'elle est en danse. Elle aurait été dans une autre matière je m'en ficherais, mais pour le cours de danse ce n'est pas possible pour moi. Quand il me dit qu'il va parler au prof pour moi, je lui fais un sourire reconnaissant.

Merci.

Cette éval compte beaucoup pour moi, ça me rassure qu'il puisse m'aider sur ce coup-là.

Je te revaudrai ça.

Il soupire.

T'inquiète, je vais l'appeler et j'irai la voir s'il faut pour lui montrer que ça va.

C'est vrai que connaissant Ran, elle va le questionner tel un détective, faut vraiment que je l'appelle dès que possible. Quand je vais la voir, je vais sûrement avoir le droit au questionnaire moi aussi.
Quand je me redresse il rigole, mais pas ce n'est pas un rire de joie, il est en train de se retenir de m'engueuler, comme un grand-frère enfaîte. D'ailleurs, quand je l'entends parler ça confirme ce que je pensais. Je n'ai vraiment pas l'habitude de ça, avec lui et Ran c'est vraiment comme si j'avais une autre famille. Ils sont unis et s'inquiètent entre eux, quand j'allais chez eux je passais de très bons moments. Tout est sincère dans leurs relations, contrairement à la mienne ou sait" je te donne de l'argent pour que tu me laisses tranquilles et que tu ne fasses pas d'histoires."

Tu sais, je fume et pourtant j'arrive à danser tout est une question d'habitude, puis la clope aide à se détendre.

Et à se vider la tête aussi, sans ça je n'aurais pas pu tenir à l'époque. Il lève les yeux au ciel après sa phrase, je fais la choquer.

Pourquoi monsieur de l'administration ?

Je le taquine, je sais très bien que Raon ne me laissera pas fumer tant qu'il sera avec moi. Il se lève et s'étire, je le vois récupérer ma veste, cool ça veut dire qu'on va sortir. Ce qu'il dit par la suite y confirme, je rattrape ma veste et je la mets, je souris légèrement.

Toi, tu sais comment parler aux filles grâce à l'appel du ventre.

Quand on parle de bouffe soyez sûr que ça marche, à part sur le genre d'idiote qui ne pense qu'au régime et à brutaliser les autres.

J'arrive.

Je me lève doucement du lit, ma tête est encore un peu dans le brouillard alors, j'y vais doucement. Je m'approche de lui après avoir récupéré mes affaires.

Je te suis.

Quand il avance je le suis, en ne restant pas trop loin au cas où mon corps me lâcherait de nouveau.

Ran va bien sinon ? La dernière fois que je l'ai eu, elle était plutôt débordée elle aussi.

hrp:

CHARNEY

Wearing. | Raon n'avait pas à rendre visite et à s'inquiéter pour chaque étudiant qui finissait à l'infirmerie ou qui quittait le cous plus tôt que prévu. Mais avec Eun Jung c'était un peu différent, il la voyait assez souvent pour avoir une certaine affection pour elle. Et puis sa sœur le tuerait si jamais il ne s'en inquiétait pas. Alors malgré lui, il la reprenait sur le fait qu'elle fumait. Il était mal placé pour lui faire ce genre de réflexions, vu qu'en soirée il en faisait de même, et pas forcément que du tabac, mais l'idée que sa sœur puisse en faire de même le dérangeait. Et sa sœur et Eun Jung avaient le même âge, le calcul était rapidement fait. « Y a d'autres trucs qui aident à se détendre ma p'tite dame ! Mais fais c'que tu veux écoute. » Quand elle ne pourrait plus danser parce que ses poumons ne le supporteraient plus, il serait là pour lui dire qu'il l'avait prévenu. Finalement il se leva, elle s'était évanouie de fatigue, mais aussi parce qu'elle avait négligé son alimentation. Soit, il allait remédier à ça dans la mesure où il le pouvait. Une fois le manteau de l'étudiante enfilé, Raon sa veste sur les épaules sorti avec elle de l'infirmerie puis du bâtiment. « Oui elle va bien. Toujours ses lubies de gloire et de podium en tête mais elle va bien... » Ils arrivèrent rapidement au petit restaurant dont parlait Raon, il n'était vraiment qu'à quelques pas de l'université. Ils allèrent s'asseoir à une table plutôt tranquille et on leur déposa rapidement la carte sur la table. « Et toi ? Pourquoi tu te mets dans des états pareils pour des examens ? » Il poussa un soupir, il comprenait le stress, mais de là à s'en rendre malade beaucoup moins. Il faut dire que Raon n'était pas du genre à se mettre la pression, c'était plutôt même tout l'inverse. « Surtout que de c'que j'sais, t'as largement le niveau pour te ménager, nan ? » Il joua avec la carte d'un air distrait, sachant déjà ce qu'il allait prendre. « Tu sais que si tu es souvent dans cet état ton professeur peut demander l'avis du médecin scolaire à savoir si tu peux continuer ou non ? » Évidemment, ça demandait la convocation de plusieurs professeurs, de quelques représentants de l'administration, mais quand même, c'était une possibilité. Parce que l'université refusait de prendre la responsabilité des élèves qui se foutaient en l'air au cours de leurs cursus.

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Je suis une fumeuse pure et dure, pourtant il y a une époque où je ne supportais pas tout ça. Avec tout ce qui s'est passé, je suis tombé dedans pour finalement ne jamais en sortir. La raison ? Je n'en sais rien, aucune motivation ou encore sûrement pas l'envie non plus. Pouvoir fumer m'arrange aussi, ce petit instant où tu peux te poser dans un endroit et fumer, ça me détend énormément et pendant ce court instant, je peux un peu oublié ce qui m'entoure.

Pour en revenir à nos moutons Raon n'aime pas ça, il me dit qu'il y a d'autre truc pour se détendre, mais ne me force en rien, il me dit que je fais ce que je veux. Je hoche juste la tête et nous finissons par partir en direction d'un petit resto qu'il connaît, mangé me fera du bien, ça fait combien de temps que je n'ai pas mangé un plat normal déjà ? Je n'arrive même plus à me souvenir de quand c'est arrivé. En marchant, je lui demande des nouvelles de Ran, car ça fait un moment que l'on n'a pas pu se contacter.

Je souris à sa réponse.

Je vois.

Elle est fidèle à elle-même, nous arrivons à destination et on s'assoit à une table, je prends une des cartes et je regarde ce qu'ils font, ça a l'air bon. Je le regarde à sa question et je le vois soupirer, il me dire que j'ai le niveau pour me ménager. 

Ce n'est pas pour des examens, juste celui de la danse. Pour ce que je veux faire plus tard, je suis obligé de donner mon maximum dans ce que je fais. Tu as raison sur ce point, je pourrais me ménager, mais j'ai besoin de dépasser mes limites pour aller toujours au plus haut. 
Après, sur ce coup-là, c'est juste que j'ai mal géré mon temps entre boulot et cours.

Je hoche les épaules et je commence à repérer ce que je vais commander. Je le regarde de nouveau.

Ah ouais ?

Je fais un léger sourire.

Ce serait marrant de tous les voir venir à essayer de creuser le pourquoi du comment en vain. En cherchant des excuses du type " ça doit être un problème familial " Ces personnes font toujours croire qu'elles t'aideront alors, qu'au final ils ne sont jamais là quand les élèves ont vraiment besoin d'eux. Par contre, pour déléguer les cas un peu pénibles, ils envoient le médecin scolaire, pour se débarrasser.

Quand avec Ae Cha on se faisait embêter personne n'était là, les profs, le médecin... Tous, ils fermaient les yeux, par contre la juste pour un petit évanouissement, ils seraient capables de te faire arrêter.

Mais t'inquiète, c'est la première fois que ça arrive, j'ai juste mal géré. Mais toi du coup, t'étais encore à l'école ? Tu n'avais pas fini ? Te connaissant en général, tu ne dois pas trop traîner quand ta journée dois être presque fini.

La serveuse arrive pour prendre les commandes, je commande du bibimbap. Et j'attends que Raon commande à son tour.
Je regarde autour de nous, ce resto est sympa, je n'ai pas l'habitude de venir dans des endroits comme ça.
Quand je regarde de nouveau devant moi, la serveuse est déjà partie. Je regarde Raon.

Merci pour aujourd'hui.

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Wearing. | Au final, sa petite sœur et Eun Jung s'étaient bien trouvées, elles étaient toutes les deux sacrément bornées. A voir l'assurance et l'entêtement de Eun Jung, il comprenait un peu mieux le comportement de sa cadette, elles n'étaient pas amies pour rien. Il était même certain que l'étudiante l'encourageait dans ses rêves de mannequinat. Il essaya de se montrer compréhensif, mais pour un glandeur comme lui, c'était difficile de comprendre le fait de se mettre dans un tel état pour un examen. Il haussa les épaules en faisant la moue. « Si tu l'dis. Mais si je vois passer sur mon bureau un rapport comme quoi t'as encore fait un malaise... » Bah il ne ferait pas grand chose, elle le savait sans doute, mais il essayait d'avoir l'air un minimum autoritaire, histoire de. Il trouva sur la carte ce qu'il voulait manger, et la posa sur le côté de la table. Il ricana en jouant avec les baguettes sur la table. « Critique pas mes collègues steup ! » Mais il était en partie d'accord avec elle, l'équipe enseignante, l'assistante sociale et les médecins étaient souvent à côté de la plaque. Il se souvenait d'une période où la maigreur de la cadette était telle qu'ils avaient sous entendu à une anorexie, faisant vivre un enfer à sa petite sœur. Mais bon, ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec les moyens qu'ils avaient. « Bah y a tellement de cas dans cette fac, ils ont vite fait de voir le mal partout ! » Heureusement, lui était assez blasé pour ne pas s'inquiéter au moindre dossier chelou poser sur son bureau. Il laissa échapper un rire à sa remarque, elle sous entendait qu'il était du genre glandeur ? Bon, elle le connaissait un peu maintenant... « Yah ! Pour quoi tu me fait passer là ! » C'était dit avec une mauvaise foi tout à fait évidente et audible. La serveuse arriva, il laissa Eun Jung commander, puis se commanda un dubu-jjigae à son tour. « T'inquiète. Sens toi privilégiée, je l'aurais pas fait pour n'importe qui ça ! » Parce que bon, les élèves qui tombent dans les pommes, ça lui faisait une belle jambe au fond. « Bon sinon, à part tes exploits, quoi de neuf ? » Parce qu'il ne pouvait pas compter sur sa sœur pour lui donner des nouvelles, et il le comprenait, c'était leur jardin secret ça après tout. La serveuse vint poser une carafe d'eau et deux verres sur leur table. En bon gentleman, Raon servit un verre à la jeune femme.

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