fire meets gasoline ft. kazuya
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fire meets gasoline ft. kazuya | Sam 1 Oct - 18:54 Citer EditerSupprimer
On peut se demander pourquoi l’on devient accroc à une drogue, mais il est impossible de savoir quand et comment c’est arrivé. Hojoo ne fait pas exception dans ce monde où l’on peut trouver son repos dans la destruction mais elle ne se rend simplement pas compte des effets que ça fait sur elle. elle est triste, ou humiliée mais elle persiste dans cette voie parce qu’elle s’est entichée d’un bourreau qui, malgré sa cruauté, semble être légèrement attaché à elle. chaque regard posé sur son visage la fait sourire, mais chaque coup et insulte est pris comme une douloureuse délivrance : hojoo est malade. Le nom de sa maladie est kazuya, un garçon au caractère bien trempé qu’elle a pris pour son héros désastreux et qu’elle chouchoute, piégée dans sa propre illusion. Pourquoi ? elle ne sait pas. elle qui d’habitude est peu bavarde, méfiante et pleine de préjugés, se montre collante, jacasse et insupportable à son égard. Kaz doit bien être à plaindre mais il sait très bien lui faire comprendre qu’il ne peut pas la voir en peinture. Et pourtant, hojoo doit être la créature la plus fidèle à cet homme. Alors, postée devant chez lui, comme un koala accroché à son arbre, la jeune femme sonne, la jeune femme saute sur place, guette les pas et les bruits à l’intérieur et finalement se met à rire quand la porte daigne s’ouvrir sur le visage d’un homme qui semble avoir côtoyé la douleur. Elle lui saute au cou, décollant ses pieds du sol en s’invitant chez le garçon qui n’avait pas l’air très content et surpris de la voir. « - coucou mon chaton ! » pourquoi elle lui rend visite ? simplement pour le voir, l’entendre et le toucher même si toute forme de respect et de tendresse semblent avoir disparu. « - je n’ai pas envie que tu manges mal ou que tu ne manges pas du tout alors je viens te faire à manger. Ensuite on pourra passer la soirée ensemble ? » est-ce que hojoo se rend compte qu’il ne veut pas d’elle, qu’il veut certainement voir quelqu’un d’autre arriver ou même personne ? sûrement oui, mais, comme étouffée et bornée elle continue et reste, peut-être qu’au fond il a besoin d’elle ? peut-être qu’il pourra finir par l’apprécier ? ou simplement cherche-t-elle à exister pour quelqu’un même si c’est dans la douleur ? pitoyable destinée.
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Re: fire meets gasoline ft. kazuya | Dim 6 Nov - 0:03 Citer EditerSupprimer
FIRE MEETS GASOLINE
Ho Joo & Kaz
Ces derniers jours, je les avais vécus comme un enfer sur terre. L’enfer que je m’étais moi-même construit sans en prendre conscience. J’avais toujours eu ce côté autodestructeur, mais elle avait toujours fait en sorte de me maintenir la tête hors de l’eau pour que je ne sombre plus bas encore. Pourtant, j’avais franchi la limite à ne pas dépasser, et oh combien cette limite avait été mainte fois repoussé. J’avais fait l’erreur qui m’avait été fatale de ma propre initiative, et j’en payais aujourd’hui le prix. J’avais passé la nuit à noyer mon chagrin dans l’alcool, passant de bar en bar, de lit en lit sans jamais être réellement satisfait. Le manque, c’était pire que le reste. Quand on vous enlevait votre drogue, vous aviez juste envie de mourir, et pourtant, il y avait toujours cette lueur d’espoir qui vous soufflait au creux de l’oreille de vous accrocher à la vie, qu’un jour ca passera et ca ira mieux. Et justement, cet espoir qui était entrée dans ma vie quand bien même je faisais tout pour m’en débarrasser, se tenait encore et encore devant ma porte à attendre patiemment que je daigne venir lui ouvrir. La tête dans le cul, n’ayant pas peur de le dire, je trainais les pieds jusqu’à l’entrée que j’ouvrais en grand pour tomber nez à nez avec ce visage qui m’était bien trop familier ces derniers temps. Je soupirais alors qu’elle prenait possession des lieux et surtout de moi. Accrochée à mon cou, je pivotais sur le côté pour fermer la porte sans prendre la peine de la serrer dans mes bras. Elle était entrée dans ma vie telle une tornade sans que je ne m’en rende vraiment compte alors qu’une autre s’en allait. Avais-je baissé mon attention trop longtemps ? Les conséquences étaient qu’elle avait pris ses aises assez vite au point de m’imposer sa présence pour une journée que je voulais passer seul. Je n’avais pas mon mot à dire. J’aurais pu la foutre à la porte et lui dire de dégager, mais elle serait capable de rester à chouiner devant ma porte jusqu’à ce que je l’invite à entrer à nouveau. Pourquoi se battre contre un match déjà perdu d’avance. Elle m’avait eu à l’usure, dans un quotidien que j’avais pris l’habitude bien malgré moi. « Fais comme tu veux. » soupirais-je simplement, un brin résigné. Je lui indiquais la cuisine d’un coup de menton. « Tu connais déjà la maison. Sers-moi une bière tant que tu y es. » Et sans un regard, j’allais me laisser tomber dans le canapé. J’avais conscience d’être un vraie conard avec la belle, mais elle se soumettait à moi avec tant de gaieté que ca me faisait presque mal au cœur de la rejeter encore une fois. Sans crier garde, elle était devenue mon Harley Quinn. [/size]
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Re: fire meets gasoline ft. kazuya | Ven 11 Nov - 17:12 Citer EditerSupprimer
Hojoo pénétra dans l’appartement, un sac de nourriture dans la main, l’autre beaucoup trop occupée à attraper le col de kazuya pour le saluer. Elle n’avait jamais vraiment réfléchi à la raison qui la poussait à prendre soin de lui, alors qu’il n’était ni tendre, ni reconnaissant. Peut-être avait-elle espoir, que tel un arbre mort, il refleurirait un jour, et se remettrait à vivre vraiment. Pourtant ce n’était ni une mission, ni une obligation de charité qui poussaient la belle dans ses bras. Sûrement l’étudiante était-elle attirée par le danger et la destruction si bien que lorsqu’ils partageaient des moments privilégiés tous les deux, ils se perdaient dans la torture et l’humiliation que subissaient la jeune femme. Et elle revenait, parce qu’elle ressentait quelque chose de différent et d’inédit quand elle avait mal de la main de l’asiatique. Elle fermait les yeux, priait pour que tout se passa au plus vite mais elle revenait, chaque semaine, pour le voir, comme si elle le surveillait ou qu’elle tendait le bâton pour se faire battre. Kazuya ne l’aimait pas, mais elle n’en avait cure, enfin c’était ce dont elle voulait se convaincre au fond d’elle. hojoo perdit son sourire, chassez le naturel froid il revient au galop, et entra dans la cuisine pour sortir la nourriture à peine refroidie qu’elle planta dans une grande assiette. Elle retint un soupir avant de rejoindre l’homme dans le salon : on eut dit qu’elle n’avait pas envie d’être ici, pourtant elle ne pouvait pas se passer de ce moment douloureux, mais peut-être nécessaire pour kaz ? elle lui offrit un nouveau sourire niais qui représentait tout le contraire de qui était la sango. Mais elle n’arrivait pas à faire autrement. Si elle se rebellait, les choses empireraient, alors elle n’avait jamais essayé. Une grimace s’empara de sa figure alors qu’elle lui tendit soigneusement des baguettes. « - comment tu vas aujourd’hui ? » ça y est : elle allait certainement l’acharner de questions jusqu’à ce que le félin gueule : « - il a fait un super temps pour la saison. Tu es sorti ? » l’histoire de kazuya et ses affaires ne la concernaient nullement, et elle s’était immiscée dans sa vie comme une mauvaise herbe qui avait pris place au milieu de sa poitrine, et qui se développait de jours en jours : poison ennuyeux. Mais hojoo ne se rendait pas compte, et s’agaçait toute seule d’agir de la sorte, elle savait au fond d’elle qu’elle devait le laisser tranquille, ou pour qu’au moins il daigne l’apprécier, elle agisse en femme comme à son habitude et non en pantin omniprésent. Ah, s’il avait pu la connaitre à l’extérieur de ces conditions qui ont fait que… il aurait peut-être eu une opinion différente de la belle tigresse. « - il faut que tu sortes c’est important. Si tu continues à rester enfermé ici, tu ne sortiras jamais de ta morosité. » elle imposa sa main sur la jambe du jeune homme.
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Re: fire meets gasoline ft. kazuya | Dim 21 Mai - 22:53 Citer EditerSupprimer
FIRE MEETS GASOLINE
Ho Joo & Kaz
Ces dernières semaines, j’avais perdu gout à la vie. Dans mon esprit, c’était le brouillard, le néant. J’avais besoin de temps pour faire le ménage dans ma tête, de faire le point sur certaines choses. Même si il y avait ce voile noir qui m’empêchait encore de réfléchir correctement, de faire la part des choses. De mon point de vue, j’avais tout perdu, et je n’étais pas certain de pouvoir m’en relever cette fois. Alors dans l’attente que l’on me mette un objectif à atteindre sous le nez, je me laissais dépérir. Sincèrement, s’il n’y avait pas ces personnes qui prenaient soin de moi contre mon avis, je serais tel cet arbre mort dans le parc contre lequel les jeunes aiment laisser leur urine en tant que souvenirs. Un souvenir sans intérêt ni valeur, abandonné de tous. Voilà ce que je serais devenu sans ces personnes qui s’obstinait à me faire vivre, chacun à leur manière. Je faisais ma mauvaise tête, je les envoyais chier sans aucune reconnaissance, alors que sans eux, je ne serais plus rien. Pourtant, si j’en avais pleinement conscience plus tard, à cet instant, je ne raisonnais plus avec logique. J’avais un disfonctionnement qu’il devenait urgent de réparer. Ou du moins, essayer de le colmater pour que je tienne le coup assez longtemps pour que je sois capable de me reprendre en main. Un brin autodestructeur. Si on ne m’arrêtait pas, je pouvais aller loin dans cette direction, emportant avec moi tous ceux qui tentaient de s’interposaient. Quand je rentrais dans une telle phase, je me fichais bien des conséquences. Je me fichais de tout. Tout ce qui comptait, c’était de combler ce gouffre béant au milieu de cet organe qu’on appelait cœur. Une saloperie qui vous donnait le bonheur et pouvait vous l’arracher comme pour rien. Une douce torture devenue trop dure à supporter pour ma part. Affalé sur le divan, je patientais après ma pitance. Je lui jetais un regard approbateur alors qu’elle me tendait les baguettes, une bonne odeur se dégageant de l’assiette qu’elle avait mise entre nous. je picorais dans le plat, m’empiffrant, gardant le silence alors que son interrogatoire commençait. D’un coup, l’agacement que j’avais pu contenir jusqu’alors remontait doucement. Je fermais les yeux, tentant de me contrôler. Difficile avec la jeune coréenne avec qui j’avais pris certaines habitudes malsaines. Je soupirais bruyamment, avant de poser les baguettes en métal qui résonnèrent sur la table basse en verre. « Je peux savoir à quoi tu joues ? La dernière fois ne t’a pas suffi ? Tu t’obstines dans cette voix ? » faisant référence à notre dernière altercation où elle avait tenté de me raisonner une énième fois et où le premier coup était parti. Le premier d’une longue série. Pris d’un violent coup de colère, je ne pus retenir mon bras qui attrapait le plateau repas pour l’éjecter contre le mur d’en face. « Regarde ce que tu as fait ! Un si bon repas gâché. » De rage, et un brin dégouté de mon comportement intérieurement, je me levais, me dirigeant vers ma chambre. Je m’arrêtais un instant devant la porte, la main sur la poignée. « Et elle est où ma bière ? Va la chercher et rejoins moi. » Sans autre mot, j’entrais dans la pièce, claquant la porte derrière moi.
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Re: fire meets gasoline ft. kazuya | Mar 23 Mai - 14:42 Citer EditerSupprimer
Elle ne se rendait simplement pas compte qu’elle était ridicule. Elle ne se rendait pas compte qu’elle lui pompait l’air. Elle voulait juste l’aider. Avec son attitude enfantine peu habituelle qu’elle n’avait qu’envers kazuya. Incompréhensible. Inexplicable. Ce n’était pas dans sa nature de sourire à tout bout de champ et de poser un milliard de questions. Peut-être sentait-elle le danger autour d’eux et que c’était un moyen complètement stupide de se défendre. Comme une réaction animale. Si elle avait pu baisser les oreilles au moment où il lui rappelait les souvenirs douloureux de la dernière fois, elle l’aurait fait sans hésiter. Hojoo sursauta aussitôt que l’assiette vola en éclat. Ses yeux fixèrent un point culminent dans la pièce avant de secouer la tête. Elle voulait répondre, rétorquer, ou simplement lui demander de se calmer mais tout ce qu’elle parvint à faire, c’est balbutier quelques mots imperceptibles. La brune se baissa alors, ramassant ce qu’elle put sans remarquer aux premiers instants que kazuya fuyait vers la chambre. Elle n’avait rien à dire c’est vrai. Elle n’était qu’une danseuse dans un club un peu piteux qui triait ses têtes d’affiche sur le carreau et sur le bonnet du soutien-gorge. « les filles doivent être généreuses avec les clients. » cette pensée lui faisait froid dans le dos. Peut-être que c’était pour cette raison qu’elle s’obstinait à parler comme une gamine parfois. Pour se convaincre qu’elle n’était pas vraiment une trainée. Ça ne marchait pas très bien. Son sourire idiot disparut alors et elle embarqua l’assiette en débris dans ses mains légèrement ensanglantées sous la pression et l’empressement avec lesquels elle voulut tout remettre en ordre. « - je suis désolée. » souffla hojoo avant de partir dans la cuisine, déposant avec une hâte apeurée l’assiette, chopant une bière dans le frigo. La danseuse passa finalement la porte et lui déposa la boisson sur le coin de la table à côté de son lit. Ses grandes jambes nues s’arquèrent jusqu’à ce que les genoux soient à terre. Elle attrapa un briquet et ouvrit la bière en un coup, lui tendant alors la bouteille. « - j’voulais pas faire la conne. » avoua la gosse en frottant sa tignasse auburn « - j’suis pas comme ça d’habitude. » langage légèrement vulgaire, comme si elle avait toujours appartenu à la basse société, comme si elle avait pris l’habitude de bosser avec des gens de la nuit et parfois des voyous. « - au club ils disent toujours d’être souriantes même si on a l’air débiles. » elle grimaça avant de se frotter le bras, attendant un ordre, un signe. « - est-ce que j’peux t’être utile ? » non certainement pas. il faudrait un miracle pour soigner kaz de ses profondes blessures parfois même inatteignables.
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