@Sohn Amara
OOTDLa voiture s'arrête, le remerciement est léger mais présent, tandis que tu t'extirpes de cette caisse métallique pourtant excessivement chère. " Je vous appellerai quand c'est fini. " Que tu lançais à ton chauffeur. N'allant pas déranger Han Jae pour juste un trajet, tu avais une sorte de compassion tout de même, et l'envie de le laisser profiter de son côté aussi. Il était avant tout ton ami. Mais aujourd'hui tu avais des choses à faire, un contrat à signer, celui qui se trouvait dans ton sac. Loin des vêtements de marques avec lesquels on t'imaginait, loin de sac Gucci ou Louis Vuitton qui ne t'avaient jamais intéressé, ce fut un tote bag au nom de ta propre entreprise, un pantalon fluide et un haut qui te parèrent. aujourd'hui tu n'avais pas à faire semblant. Aujourd'hui tu rencontrais cette jeune femme qui n'avait rien.à voir avec la musique et qui pourtant, venait travailler avec toi, vous. Une femme de talent, très belle, à ce que les autres te disaient. Tu avais même entendu quelques bruits de couloir de la part de tes artistes, contents de la voir travailler avec vous. La curiosité te piquant, tu avais même cherché une description détaillée afin de l'imaginer, mais il était fort probable que tu sois loin de la vérité, n'étant même pas une artiste peintre dans l'âme. C'était tentant de filmer la tête de Han Jae lorsqu'il découvrirait tes peintures. Quoiqu'il en soit tu allais t'asseoir à une table du café où vous aviez rendez vous attendant sa venue.
Quelques minutes qui passèrent où tout le bruit environnant fit virevolter quelques couleurs devant des yeux incapables de voir. Imaginant la décoration, les différentes boissons sur chaque table, sensible à chacune des odeurs. Un petit sourire venait toujours s'étirer lorsque l'imagination commençait son tour, lorsque les odeurs se mélangeaient pour laisser une emprunte particulière, celle que personne ne voyait, chacun se contentant d'un sens qui semblait nous appartenir pour toujours. Cette. inconscience, tu la voulais, jalousement. Et pourtant, c'était cette perte qui t'avait fait reconnaître la jeune femme, à peine arriver vers toi. " Bonjour Amara. " Son parfum particulier, tu n'avais besoin que de cela pour la reconnaître, un coup de pouce avec ce rendez vous cependant.



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@Jung Ae Ra
OOTD — Ce n'était pas anodin d'avoir un rendez-vous professionnel dans un café mais c'était rare. D'habitude, l'on préférait son bureau pour parler affaires mais surtout pour te faire signer. Pour éviter des oreilles de s'égarer, sans doute. Mais aussi pour aborder des thèmes parfois plus gênants, comme l'argent. Surtout l'argent – toujours l'argent. Ca apportait beaucoup, l'argent. Mais ça prenait aussi beaucoup. Le juste milieu ne semblait pas exister, d'après toi. Avant, sans argent, vous étiez heureux. Tout était difficile par contre. Les fins de mois étaient rudes et ton père galérait. Aujourd'hui, il était heureux, il vivait mieux – et surtout il avait arrêté de fréquenter ce bar et ces types louches. Mais toi, étais-tu heureuse ? Plus de la même façon. Tu n'étais pas malheureuse. Non. Pas totalement. Ou du moins, pas de la façon dont on l'entend. T'étais frustrée de ne pas pouvoir faire ce que tu voulais de ta vie et en même temps... en même temps c'était pas si mal, non ? Tu supposais que d'autres vivaient pire. Tu supposais que d'autres avaient reçu plus qu'un chantage horrible. Tu voulais que ton père continue d'être heureux – donc tu continuais. T'avais peur de le décevoir mais plus encore, t'avais peur qu'il retombe dans ses mauvaises habitudes. L'alcool, surtout. T'avais peur qu'il retourne auprès de ces types qui ne pouvaient rien lui apporter de bon. T'oserais même pas les recroiser aujourd'hui alors que tu avais pourtant grandi. Te retrouver en face d'eux te donnerait la sensation de tomber des années en arrière. T'avais envie de dire que c'était mieux ainsi. T'étais prête à sacrifier ton bonheur pour celui de ton père. Et ça t'allait... n'est-ce pas ? C'était ta façon de le remercier.

« Bonjour Ae Ra », dis-tu doucement, une fois remise de ta brève surprise alors qu'elle t'avait bien vite reconnue. Tu souris, t'installant doucement, observant les alentours. « Vous allez bien ? », demandas-tu gentiment, les iris sur elle. « Vous êtes ravissante aujourd'hui », pas qu'elle ne l'était pas d'habitude, au contraire, elle avait ce charme. Ce charisme, même. Elle avait quelque chose qui attirait l’œil, la curiosité. Quelque chose qui te donnait envie de t'asseoir et de l'écouter. Juste l'écouter. Tu trouvais qu'elle avait une belle voix, aussi. Tu passas distraitement ta main dans tes cheveux, tentant d'y mettre un peu d'ordre, pouffant, amusée, en remarquant que tu faisais tout le contraire. « Vous voulez boire quoi ? », dis-tu en feuilletant le menu.

  @Sohn Amara
OOTD- C'était étouffant, une vie entre quatre murs. Protecteurs certes mais tellement étouffant. Si ta vision avait baissé jusqu'à devenir presque inexistante tu refusais de te voir handicapée. De voir tes activités réduites, tu réfugias de devenir une assistée qu'on prendrait en pitié. Et quelle corvée de rester entre quatre murs, avec une table à gauche parfaitement centrée, un style se tenant toujours à dix centimètres du bord, un ordinateur qui ne bougeait jamais, des dossiers qui s'empilaient mais qui étaient toujours à la même place avant d'être résumé par une voix familière. Han Jae faisait un travail merveilleux, mais tu voulais continuer de faire tourner ta boîte. C'était donc dans un café que tu allais tenter de recruter cette mannequin. Magnifique tu n'en doutais pas. Sa voix, elle était agréable, son parfum, jamais trop fort, son comportement? Respectueux. Tu l'aimais bien Amara et tes artistes semblaient bien l'aimer aussi, cherchant à tout prix à te faire obtenir son apparition. Petits canailles qu'ils étaient. Le sourire doux sur les lèvres tu attendais, patiemment pour une femme occupée.

" Très bien, il fait beau, et enfin je sors du bureau. Et toi? " Encore prisonnière tu refusais de leur donner raison, tu refusais de devenir le pantin de n'importe qui, tentant simplement de vivre comme tout le monde, avec plus encore. Son compliment te fit sourire, presque rire. "Vraiment? Dis moi ej fais pas vieille? J'ai rencontré un gamin qui m'a donné la trentaine.. plus même.. Petit con. " Petit con que tu aimais bien et dont tu n'avais pas caché ton attirance pour votre ressemblance. "Qu'est ce qui est drôle Amara ? " Curiosité aux lèvres, buste se plongeant en avant comme l'enfant que tu étais tu voulais savoir. "Ah ? Hm Qu'est ce qu'ils proposent? "Certains pouvaient te voir comme une marâtre qui demandait à ce qu'on te donne tout sur un plateau d'argent, mais la réalité était que tu ne voyais toujours pas. " Je veux quelque chose de frais, ils ont du frappuccino? quelque chose comme ça ? " Pendant qu'elle lisait, jouant un rôle impossible pour toi tu venais prendre les documents que tu avais rapporté. "Han Jae m'a préparé ça pour toi, pas de contrats, juste des propositions. " Les contrats seraient à discuter après. Si tout lui convenait.

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@Jung Ae Ra
OOTD — Tu donnerais tout pour que ton père soit heureux. Tu donnerais plus encore si tu le pouvais. Si tu étais sûre que ça pouvait lui permettre bonheur et santé. Tu donnerais tout – et bien plus encore. Tu étais tellement fière quand tu le voyais aujourd'hui, ton père. Il n'était plus du tout l'homme qu'il avait été. Il était changé ; il était mature, réfléchi. Il souriait, il s'investissait. Il essayait. Il se donnait du mal, pour toi. Pour te faire plaisir. Il donnait le meilleur de lui-même. Son travail lui plaisait, la vie qu'il menait lui plaisait et tu ne pouvais être plus heureuse de le voir ainsi. Il était mieux comme ça. Tu ne voulais plus retrouver ton père d'il y a quelques années. Celui qui buvait pour oublier ou qui se retrouvait rué de coups à cause de pourritures qui lui servaient d'amis. Il était mieux comme ça ton père – mais toi ? L'étais-tu ? Ce que tu faisais ne te plaisait pas et pourtant tu continuais. Pour ton père. Parce que tu avais peur de le perdre. Peur qu'il retombe, qu'il chute, qu'il ne veuille plus se relever. Mais combien de temps allais-tu pouvoir continuer ainsi ? A quel endroit se situait ta limite ? Physique, mentale. Allait-on t'imposer d'autres choses, à ton travail, sous-prétexte que si tu refusais, on mettait ton père dehors ? Ca te faisait peur, quelque part, qu'on ait compris que ton père était ton point fort – mais surtout ton point faible.

« Ca doit faire du bien de sortir un peu. Je vais bien merci », dis-tu doucement, le sourire fin, l'air plutôt réjoui. C'était toujours mieux de respirer l'air frais que d'être enfermée quelque part. T'étais dans une cage, toi – t'avais au moins le luxe de dire que tu pouvais sentir le vent sur tes joues. « Vieille ? Non non du tout », tu l'étudias un instant, clignant des paupières à ses paroles, retenant un rire. Elle était directe, et tu appréciais ça chez elle. « Les jeunes ont souvent tendance à très mal calculer. Pour eux au-dessus de vingt-cinq c'est vieux », tu haussas un peu les épaules. T'en avais vingt-trois, oui et ? C'était ce que tu entendais au quotidien. Certains te voyaient même plus vieille aussi, parfois. « Le plus important c'est d'être jeune dans sa tête », ajoutas-tu dans une voix douce, le sourire large et le regard pétillant. « Hm ? Oh ma coupe de cheveux », que tu dis en riant. « J'ai voulu me coiffer mais j'ai pas vraiment arrangé les choses. C'est pas grave », tu agitas un peu la main, riant encore, passant brièvement tes doigts dans ta tignasse pour.. ne toujours rien arranger. Au moins t'avais essayé. « Il me semble que oui, je vais vérifier quand même avant de dire des bêtises », marmonnas-tu en inspectant la carte, un petit « Ah ah » triomphant contre les lèvres quand tu trouvas et confirmas. Tu passas commande, prenant la même chose pour vous deux. « Oh tout ça ? », plaisantas-tu dans un rire discret. « Ce sont pour des propositions pour participer à des clips videos ? », que tu l'interrogeas, curieuse. « Comme la dernière fois ? », tu te pinças les lèvres, songeuse. Ca avait été plutôt amusant, la dernière fois. « Le temps que je sois habillée et que j'ai pas besoin de remuer étrangement mon popotin, tout me va », admis-tu, les pommettes rosies, un rire gêné dans la gorge. « C'est pour le même artiste ? Ou des différents ? », demandas-tu après t'être raclée la gorge, un peu embarrassée à cause de tes dernières paroles – mais t'avais vraiment pas envie de remuer ton popotin devant la caméra.

  @Sohn Amara
OOTD- La famille, une charge que tu ne portais plus depuis de longues années. La peur de ce regard de déception, de leurs attentes, tu en riais maintenant espérant voir dans leur regard une source de déception, de peur. Tu en aurais eu des frissons, si tu pouvais voir leurs pupilles. Comprendre que tu ne retrouveras jamais le chemin de la maison, que tu étais mieux seule; Sulfureuse ou colérique. Une fille totalement différente de celle qu'ils avaient élevé. Un bon toutou aux ordres du maître. Ils auraient du adopté un animal plutôt que de concevoir un être. C'était ta conclusion la plus logique. Pas tous les parents étaient fait pour l'être. Tu en convenais. Ou bien la famille était elle simplement un terme abjecte qui forçait les gens à prendre soin des autres.

"Beaucoup de bien. " Non pas que ton bureau, ton activité ne te plaisait pas mais belle et bien qu'il fallait de temps à autre profiter du vent qui passait, de ces rayons que tu voyais encore, de ces richesses qui disparaitraient bientôt pour te laisser dans le noir. Le flou, comme avec ton visage, tu ignorais à quoi il ressemblait et les paroles de Se Jung t'avaient inquiété. " Hm... bon je te crois alors. De toute façon il ne m'aime pas. C'est un gamin perdu il a du vouloir mordre. " Comme toi, c'est pour cela que tu l'avais bien aimé. Mais quelle plaie finalement. " Il faut être immature?" Est ce que tu l'étais? Tu aimais bien manger chez Han Jae dépendre de Han Jae, cela faisait il de toi une jeune? "Tu veux aller voir un coiffeur? Je ne pourrai pas aider pour les cheveux... " Pour pas grand chose qui collait à l'apparence même. C'était même el contraire, avec Amara qui regardait pour toi te faisant te redresser d'un coup à son exclamation. "Ils en ont? " Le buste légèrement penché en avant tu souriais alors à la commande ravie que tes envies soient comblées. "Principalement oui, vu qu'on a que ça pour le moment. Mes poussins se développent et les musiques vidéos commencent à être de plus en plus demandées. On a un nouveau groupe qui débute, c'est le premier, tu as les photos, les noms, leurs instruments de musique attention je fais pas Tinder. " Que tout soit clair. Au cas ou. Les bras croisés tu souriais doucement à sa condition. " On ne fait pas dans le remuage de popotin, ou strip tease. Chez nous on préfère la musique. Je suis une fan de musique pas de film érotique. Les autres sont des imbéciles. " Guidés par des hommes, pas étonnant. Tu souriais alors doucement posant tes bras croisés sur la table. " Les garçons ont été très contents de te rencontrer, ils m'ont eux même demandé de continuer voire un contrat de plus longue durée. " Non exclusif, tu ne faisais pas assez encore. " Je t'aime bien aussi. " Avouais tu. Prenant la boisson qui venait d'être emmenée tu pris une gorgée la "regardant" sans la voir. " Tout est écrit, les démos sont dans la clés usb. Un leak et je te poursuis en justice... right ?" Le sourire toujours accroché, on aurait pu penser à une hallucination auditive. " Ce frappuccino est incroyable. "

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@Jung Ae Ra
OOTD — Il était ton point fort mais aussi ton point faible. On utilisait sa présence pour te faire céder, au lieu de t'encourager à faire ton maximum de ton côté. Le monde ne tournait plus rond, pensant qu'à l'argent et à la célébrité, au lieu de penser aux émotions et au bien-être. Car non, tu n'étais pas bien dans ton métier. Tu n'étais pas bien dans ce que tu faisais. T'y voyais pas l'avenir. T'avais du mal à imaginer demain – encore plus à te dire que tu allais devoir continuer, encore et encore. Allais-tu pouvoir tout stopper, un jour ? Tu supposais que oui. Quand plus personne ne te voudra. « Tu es sûre qu'il ne t'aime pas ? », demandas-tu, le visage penché, t'interrogeant aussi sur pourquoi il a voulu « mordre ». « Pour se sentir jeune ? Non », tu ris quelque peu. « Juste.. se sentir jeune », ça n'expliquait rien mais en même temps ça expliquait tout. Tu te sentais encore jeune dans ta tête, et dans le corps. « Je ne peux pas changer de coupe comme je le voudrais. Enfin, ça dépend des périodes. Là je suis dans la période « non » », tu bougeas un peu les épaules. De toute façon tu ne voulais pas aller chez le coiffeur. « Ce n'est pas grave », soufflas-tu simplement dans une esquisse fine. « Ils en ont », tu secouas la tête, contentée, commandant pour vous deux. Un rire franc quitta ta bouche à ses paroles. « Je n'aime pas trop ce genre d'applications, ça tombe bien », plaisantas-tu, observant les documents avec curiosité et attention. « Clairement. C'est souvent bien dommage de voir qu'on ne se concentre plus autant sur la musique », le visuel comptait trop. L'image, la marque, les têtes. On ne pensait plus talent, on pensait argent. « Ca fait plaisir de voir qu'il existe encore des idées différentes », soulevas-tu. « Ah bon ? », tu haussas les sourcils, quelque peu surprise, les pommettes rosies. « C'est gentil, ça me fait plaisir », et le rouge se mit à briller un peu plus sur tes joues alors que ton sourire grandissant. « C'est réciproque », tu attrapas ta boisson à ton tour, les prunelles sur elle. Tu clignas des paupières dans un air penaud avant qu'un sourire ne vienne se former sur tes lèvres. « Ce n'est pas vraiment mon genre », c'était pas toi qui allais poster toutes les informations sur le net. « Il est vraiment délicieux », confirmas-tu après en avoir bu une gorgée. « Je pense que mon manager serait content de savoir tout ça. L'agence aussi », money money... « Je suis surtout contente de savoir que les garçons ont demandé à continuer », soufflas-tu, gênée. Tu préférais le plan humain au plan monétaire. « Je ne suis pas contre continuer. Ils étaient très gentils, et vraiment adorables. Et puis j'aime bien travailler avec vous tous et toutes », lui confias-tu timidement. Tu ne sentais pas la pression – enfin, elle était toujours là mais c'était différent. « Est-ce qu'il est possible d'emmener quelqu'un sur le tournage ? », la questionnas-tu, le ton naïf, presque insouciant. « J'aimerais bien emmener Beom Gyu avec toi. Pour lui montrer. Je l'emmène parfois sur les shooting photos quand je peux mais le tournage d'un clip c'est différent », songeas-tu, l'index tapotant le menton. Tu te sentiras encore plus à l'aise d'avoir Beom Gyu à tes côtés. « C'est mon meilleur ami, Beom Gyu », que tu précisas avec toute la tendresse du monde dans la voix. « Est-ce que je peux déjà dire oui pour la proposition ou... ? »

@Sohn Amara
OOTD- Les soucis d’Amara semblaient semblables et différents de ceux qui avaient construit la championne de patin à glace. Pourtant aujourd’hui, seule Amara portait la pression de la famille sur les épaules. Elle seule se rendait à chaque rendez-vous fixé par son agence dans le but de faire plaisir. Et pourtant, tout était compréhensible, laissant apparaître des années de douleur. Mais rien dans ce présent ne pouvait te ramener à ces années, préférant les gens qui détestaient ta personne à ces clubs de fan ignorant tout de toi. "Oh je pense que c’était on ne peut plus clair. " Mais ça t’allait, rien ne pouvait te froisser. Rien, excepté la perte de ceux qui te sont chers. Rien excepté tous ceux qui partaient sans te laisser de signaux, sans avoir une raison valable. Rien, ou presque. "Oh donc je suis jeune, je me sens jeune. " La peau tendue tu étais même sûre de faire jeune, tout allait donc parfaitement bien. " Oh.. c’est à ce point. J’espère que le choix des couleurs de tes culottes n’importe pas trop.. Bande de parasites. " Un contrôle démesuré pour rien qu’un peu de marketing. Ils pensaient gérer comme des chefs à oppresser des humains. Rien de plus pathétique, un jour la corde craquerait et tu seras là pour sourire à leur débilité. Malgré son acceptation, il était difficile d’imaginer que tout était pour le mieux ainsi. Mais tu n’étais pas sa mère et encore moins son bourreau, son travail faisant totalement écho à ce dont tu avais besoin. " Parfait nous sommes sur la même longueur d'onde. " Même si tu vendais un concept nouveau et plus proche de la musique tu ne faisais pas dans la dentelle non plus, cherchant toujours l’innovation, le bon, le beau et le meilleur. " Les gens sont attachés à ce qu’ils voient, mais le monde est beaucoup plus ouvert. Je tente de percer par cette porte. " Une porte que tu connaissais bien, trop bien, laissant un avantage considérable. Les mains entourant la boisson c’était une partie de poker qui se jouait, Amara étant un élément indispensable à celle-ci et sa réussite. Même si le rouge de ses joues n’était pas visible il n’était pas compliqué d’imaginer au son de sa voix, la petite gêne présente. "Je me doute mais prévention oblige. Incroyable n’est ce pas? Je suis fan. " Quelques gorgées encore et tu te demandais si tu n’allais pas en commander tous les jours. Une folie passagère sûrement, comme celle de changer de sujet et de ton en une seconde. "Ravie de l’entendre je préfère qu’on revienne de soi même plutôt que de passer par un manager qui forcera. Ils ont intérêt à se tenir en tout cas je suis donc contente que vous vous entendiez bien. " Une énième gorgée et elle s’arrêtait presque en travers de la gorge pour que le regard ne se relève, vide de vision mais ponctué de surprise. " Oh.. " Le suspens dans la voix, c’est le silence que tu laissais pour qu’elle continue. Les lèvres venaient alors s’étirer dans un sourire amusé, consciente du piège qui s’était refermé sur elle. "Meilleur ami hein.. Hm je n’y vois pas d’inconvénient s’il signe également une décharge. Tout ce qu’il voit reste à l’intérieur. " Le moindre faux pas et tu finirais sur leur dos, ce qui était bien plus effrayant qu’un avocat seul. " Bien sûr, mais tu peux aussi réfléchir en lisant tout et en le signant. Tu n’auras qu’à passer à l’agence pour le déposer. Ou bien convenir d’un autre rendez-vous comme celui-ci. " Il fallait dire que le frappuccino était vraiment bon. "Et vu leur boisson… on peut partir sur la seconde solution. Hm.. c’est vraiment excellent. " Ravie que ton contrat fasse mouche, ainsi que la boisson que tu chérissais tu semblais profiter d’une après midi exceptionnelle. " Dis moi … ton meilleur ami tu l’aimes ? " Les deux pieds dans le plat, et pourtant totalement ravie.

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@Jung Ae Ra
OOTD — Le visage sur le côté, tu l'observais, une petite moue collée au visage, perplexe mais aussi incertaine. D'un autre côté, l'on ressentait ce genre de choses. L'on savait si la personne en face nous aimait, ou non. C'était visible comme le nez au milieu de la figure. La gestuelle finissait par trahir mais aussi les intonations de la voix. Tout se savait. Tout s'entendait. Tout se remarquait. Malheureusement dans le métier, même si tu le notais, tu devais faire avec. L'hypocrisie était toujours à l'honneur et il fallait toujours porter son plus beau sourire, même devant les personnes que l'on ne supportait pas. Triste vie. Triste société. « Donc tu es jeune », dis-tu dans un rire léger, hochant le visage pour confirmer. Le plus important était de se sentir jeune. Pas d'entendre ce que la  société disait ou dans quel tiroir elle nous rangeait. Le plus important était toujours soi. Soi et uniquement soi. Les autres ? Ce n'était pas important. La vieillesse était définie par bien des critères, et tout changeait selon la personne. Les sourcils levés, tu te raclas la gorge, les pommettes rosies, marmonnant un petit « Non » avant de rire encore. « Personne ne... », tu secouas le visage, ne terminant pas la phrase. Tu choisissais tes culottes toute seule comme une grande – mais ça te gênait un peu de dire ça comme ça. « Les stylistes choisissent le reste de la tenue », et parfois t'avais un code couleur exigé ou un style imposé. Mais ce n'était pas tout le temps non plus. Pour les rendez-vous très importants, ou les galas surtout. Pour les shooting, tu avais une tenue spéciale donc... ta tenue personnelle importait peu puisqu'elle ne restait pas longtemps sur ton dos. « Parfait », répétas-tu dans un sourire large, le regard pétillant. Ce qui tu aimais avec Ae Ra, c'était son côté vrai. Pas d'hypocrisie sur son visage. Pas de faux semblants ou de sourire mesurés. Elle aimait, elle le disait. Elle aimait pas, elle le disait aussi. Et c'était ce qui rendait le fait de travailler avec elle, pour elle, pour son agence, agréable. « C'est une bonne idée et je suis sûre que tu vas y arriver » parce que c'était elle et que l'idée était géniale. Qu'il fallait s'y tenir et foncer. « Prévention est mère de sûreté comme on dit », dis-tu, l'index levé telle une sage, le sourire enfantin cependant. « C'est sûr que c'est mieux comme ça. Mais oui t'en fais pas, ils savent se tenir je pense », tu ris quelque peu, secouant un peu le visage. « Ils sont gentils » et c'était agréable de bosser avec eux, aussi. Tu clignas des paupières dans un air penaud avant de rougir quelque peu, les prunelles se posant sur tes mains. « C'est vrai ?? », tu redressas la tête, comme une môme émerveillée, le sourire grandissant. « Bien sûr il signera toutes les décharges qu'il faut. Enfin celles utiles... Et il sera sage. Promis. Il est toujours sage », précisas-tu dans un son amusé. « D'accord, je lirai ça tranquillement à la maison. Je le déposerai à l'agence, c'est sur le chemin », enfin tu supposais que ça l'était. Tu voulais pas la faire se déplacer juste pour un dossier, c'était ridicule. Tu ris cependant à ses mots. « On conviendra d'un autre rendez-vous alors », articulas-tu sur le ton de la confession. Tu clignas vivement des paupières à sa question suivante, sentant le rouge grimper sur tes joues. « Oui bien sûr, c'est mon meilleur ami. Donc... donc c'est normal », répondis-tu lentement, presque incertaine sur la fin de tes mots. C'était normal, non ? Oui. T'étais sûre que si. « On se connaît depuis longtemps. On a grandi ensemble. On peut même dire qu'on a passé la moitié de notre vie ensemble. Même plus en fait », la réalisation venant te frapper, tu ouvris la bouche sous la surprise, un léger souffle s'en échappant. « Le temps passe décidément trop vite », conclus-tu dans un rire léger. « Pourquoi cette question ? Parce que j'ai demandé s'il pouvait venir ? », c'était une condition pour pouvoir venir, peut-être. « Ca me rassure quand il est là », dis-tu, l'esquisse tendre. « Et je trouve ça plutôt chouette de pouvoir l'emmener avec moi sur mes différents boulots », tu secouas un peu le visage, d'accord avec toi-même, le sourire discret. « Je suis sûre qu'il sera content de pouvoir découvrir tout ça aussi en plus »

  @Sohn Amara
OOTD- "Je suis jeune. " Que tu répétais. L'enfance volée, l'adulte voulait continuer quelques caprices, elle voulait crier sur certains toits, elle voulait voir ce qu'elle n'avait pu contempler. Rien ne semblait aller droit et pourtant tu n'avais jamais été aussi heureuse. L'honnêteté au bord des lèvres c'était toujours étonnant, intimidant et voire même gênant quand les autres t'écouter. Les culottes n'étaient pas le sujet phare mais tu les amener sur le tapis comme débordement des comportements trop souvent remarqués. "Encore heureux ! " Que tu t'exclamais. C'était cependant presque étonnant vu l'emprise qu'il souhaitait détenir sur des jeunes gens qui semblaient avoir signer un pacte avec le diable. De vrais suceur de sang et d'âme qui dérobait des jeunesses, voire même des vies entières. Des métiers guidés par l'apparence et des gens qui la contrôlaient, finalement tout semblait normal, mais tout te dérangeait. Cependant, tu travaillais dans cet univers, au corps à corps avec ces gens que tu méprisais. Une revanche ou de l'hypocrisie les gens pouvaient l'appeler comme ils le souhaitaient tu restais ici. Le reste importait donc peu, tes poussins protégés, tes affaires marchant et bientôt une nouvelle recrue. " Merci, secrètement j'espère révolutionner un monde qui n'est pas prêt de changer. C'est pourtant satisfaisant. " De bousculer les codes, de voir les albums montés, pour une raison que tu maîtrisais. C'était toujours un grand plaisir de pouvoir traquer et aligner ceux qui tentaient de démotiver tes poussins en ligne. Une sorte de chasse à la violence. Elle ne s'arrêtait pas pour autant, mais ne pas la tolérer rendait ta vie plus douce. " J'espère bien, de toute façon n'hésites pas à me dire. Mais j'ai le nez, le bon nez. " Tu refusais de travailler avec des gens qui ne respectaient pas tes principes. Caprices et conneries pouvaient être tolérés tant qu'ils ne dépassaient pas le respect et l'entendement. Toi même tu étais excessive, parfois effrayante. " Parfait alors il peut venir. "Après tout s'il ne parlait pas de tout ce qu'il voyait, ce n'était pas si dérangeant. Dans sa voix tu entendais les joies d'une jeunesse encore inconnue. Les sentiments qui débordaient. Presque le coeur tambourinant. Les bruis alentours couvrant le son qui faisait étirer tes lèvres. Ce meeting était bien plus détente et joyeux que certains autres, profitant presque d'un moment entre amies. " Tu vois avec Han Jae de toute façon. " Une habitude qui te soulageait. Tout comme celle de dire tout ce qui te passait par la tête, même les questions les plus gênantes. " J'aime Han Jae d'une certaine manière effectivement mais là je parle plutôt romantiquement. " Tu n'allais tout de même pas imiter un bisou pour qu'elle comprenne ? Si ? Les lèvres en avant tu souriais curieuse et presque excitée comme une série télé qui aurait su capté ton attention. Une attention que tu gardais, écoutant simplement sa réflexion, sa suite logique qui te donnait envie de creuser. "Ce n'est pas que tu veuilles qu'il vienne qui me fait m'interroger mais cette manière de parler de lui. C'est tendre, c'est mignon. Pourtant je ne suis pas calée en amour et tout le tralala. " Le célibat te collait aux baskets et ce n'était pas prêt de changer. " Je me dis juste que les années ont pu faire développer des sentiments plus... amoureux. Mais bien sûr qu'il sera ravi ! C'est un monde très attrayant et toujours mystérieux. Qui ne voudrait pas voir derrière l'écran de fumée ? "Les apparences, les non-dits. Tous ces moments où les gens admiraient, pour découvrir ceux où personne ne regardait. Là où la sueur était visible, les chutes, les ratés. " En tout cas je suis ravie que la proposition te plaise. "C'était déjà une grosse partie du travail. La boisson entre les mains tu ne cessais de prendre des gorgées jusqu'à arriver à la fin, dans une moue boudeuse et déçue. "C'est trop peu.. "

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@Jung Ae Ra
OOTD — Tu ne pus empêcher ton rire de s'échapper, imaginant tout de même assez mal les stylistes choisie tes culottes. Enfin c'était une façon de parler, t'en avais bien conscience. Et peut-être que c'était le cas, dans le fond. Peut-être qu'on choisissait la couleur de tes sous-vêtements et t'en avais même pas idée. « Tu vas y arriver. Ca va peut-être prendre du temps mais... si tu es motivée, tu peux le faire », articulas-tu doucement dans une esquisse légère, l'encourageant discrètement. Tu supposais que ça allait être compliqué et qu'elle allait rencontrer bon nombres d'obstacles sur le chemin. Mais avec de la volonté, tout était possible pas vrai ? Elle semblait avoir du caractère et ne semblait pas être le genre à reculer. Alors elle allait y arriver, et il valait mieux que quelqu'un comme elle s'en charge plutôt que quelqu'un comme toi. Toi, t'y arriverais pas. Même avec toute la volonté du monde. « Promis je le dirais si jamais », tu ris une nouvelle fois car tu avais confiance en ses choix. Du moins elle ne s'était pas trompée pour le moment alors tu supposais qu'elle maîtrisait grandement la chose. Qu'elle avait une sorte de sixième sens ou quelque chose du genre. Un immense sourire vint décorer tes lèvres alors que tu sautillais faiblement sur ton siège. Tu te mordis la lèvre pour contenir ta joie, les pommettes relevées et le regard pétillant bien heureuse que Beom Gyu puisse t'accompagner. « Je verrais avec lui », tu secouas le visage, satisfaite. « Merci », que tu chuchotas ensuite, bien trop heureuse. « Romantiquement ? », tu clignas des paupières, l'air un peu penaud, le visage faiblement penché. Pourquoi parlait-elle de ça ? « C'est normal de parler de lui de cette façon, non ? », après tout, c'était Beom Gyu. Ton meilleur ami. Il t'avait accompagné depuis le temps, c'était normal de ressentir énormément de tendresse pour lui, et bien plus encore. « Amoureux ? », évidemment, tu aimais Beom Gyu ! Mais... amoureuse ? Tu fronças quelque peu les sourcils, le cœur tambourinant et les joues chauffant sous une vérité que tu n'osais avouer. « Evidemment. Qui ne voudrait pas voir ça », que tu tentas de reprendre la conversation dans un rire léger. « J'aime beaucoup », soufflas-tu, hochant le visage pour appuyer tes mots. « Tu en veux un autre ? », que tu demandas, faisant signe à la serveuse de revenir. « Tu as l'air d'aimer un peu trop ça je me trompe ? », tu ris faiblement, commandant à nouveau une boisson pour ta camarade, remerciant la serveuse dans un sourire. « Je peux te dire un truc ? », la questionnas-tu, les pupilles vers elle. Mais tu n'attendis pas réellement de réponses, tu continuas : « J'aimerais que tous les rendez-vous se passent comme celui-ci. Ca rendrait le travail beaucoup plus agréable », et appréciable. Peut-être que tu aimerais même ce que tu faisais ? Mais le plus souvent, tout te faisait détester ce pourquoi tu étais payée. « J'aurais dû travailler pour toi », que tu fis, boudeuse, un son plaintif contre les lèvres avant de rire. Tu avais commencé trop tôt pour ça mais l'idée était là. La serveuse vint déposer la boisson et tu la remercias encore une fois.