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feat. MisoBabe &' Chu

Tenue | Si beaucoup de choses avaient changé dans la vie de Chujung, il n'en restait pas moins heureux. Il avait du quitter les roses et s'était rallié aux jeongals, et pour palier à ce changement, il s'était même décidé à prendre une grande indépendance, louant son propre studio, seul. Il n'y avait que le strict minimum à l'intérieur, et il n'avait même pas pris le temps de décorer l'intérieur, amener une touche personnelle, mais il s'en foutait un peu. Après tout, il passait plus de temps à l'extérieur que dans son nouvel appartement. Mais plus que le reste, il était enfin avec Miso, officiellement, sans faux semblant.

Ca changeait la donne, ça le rendait un peu plus vivant. Fini les histoires d'un soir, fini toutes ces filles qui n'avaient aucun intérêt à ses yeux, il n'était désormais question que de Miso, quoi que les gens puisse en penser. Après avoir pris conscience qu'il avait trop joué au con, le seul désir qu'il avait était de prouver à celle qu'il aimait qu'il allait rester près d'elle, qu'il ne la lâcherait pas. Plus que le reste, il comptait bien tenir cette promesse silencieuse qu'il s'était fait le jour ou tout avait basculé entre eux. Celle de ne plus jamais lui donner ne serait-ce qu'une raison de s'enfuir loin de lui. Parce que qu'importe ce qui pourrait leur arriver, il n'était heureux que si elle était à ses côtés.

Savourant ces nouveaux moments auprès de Miso, il faisait son possible pour lui prouver chaque jour un peu plus tout l'amour qu'il pouvait éprouver pour elle. Même s'il lui était difficile encore parfois de le dire, trop maladroit pour ça, il s'efforçait d'être bon pour elle. Et ça passait par des gestes simples, principalement, au quotidien, mais aussi par quelque chose de beaucoup plus important à ses yeux. Ce qui s'apparentait le plus à une surprise qu'il avait décidé de lui préparer, peu de temps après s'être installé dans son nouveau chez lui. Un pas important pour eux, mais aussi pour lui prouver une fois encore qu'il n'y avait qu'elle à ses yeux, et que pour rien au monde, il l'abandonnerait.

Lui ayant donné rendez-vous à la laverie ou ils avaient pris l'habitude de se voir, Chujung était arrivé en avance, légèrement stressé. Adossé contre la devanture, il fumait un joint, pour se détendre un peu après être sorti de cours. Il attendait patiemment qu'elle arrive, pressé de la voir, mais aussi anxieux de la réaction qu'elle pourrait avoir à ce qu'il avait préparé pour elle, pour eux. Il ne voulait pas laisser le doute s'immiscer en lui et préférait se concentrer sur le fait qu'il allait la retrouver quelques minutes plus tard. Cette simple idée le faisait sourire, discrètement, alors qu'il tirait une nouvelle taff sur son joint. En silence, il observait les gens passer devant lui, espérant pouvoir voir le visage de celle qu'il aimait arriver rapidement.

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Tenue | C’est le bonheur qui se lit sur son visage. Un sourire si intense, si naturel, et un regard éclatant qui brille intensément dès qu’on lui parle de Chujung. Elle le connait depuis si longtemps mais jamais elle n'a ressenti ce sentiment d’allégresse qui surpasse celui de culpabilité. Pour tout avouer elle en oublie son frère, ce premier amour, cet homme à qui elle a tout donné. La situation lui parait si étrange et pourtant l’absence du jumeau de Chujung lui donne l’impression qu’il n’existe pas. Que tout c n’est qu’un rêve et qu’il existe plus que Chujung. Parce qu’elle  déjà aimé Miso mais jamais autant qu’elle peut aimer CHU. Rien n'a d’égale parmi ses précédentes histoires. Aucune n'a été aussi intense et forte qu’avec le désormais Jeongal. C’était beaucoup trop douloureux et interdit mais c’est ce qui rend leur histoire plus folle encore et leur amour plus fort. Parce qu’au final c’est bien ça : une folle histoire d’amour.

 
 

Elle bouscule les gens sur son passage mais s’en moque, elle court rapidement jusqu’à l’endroit où Chujung l’attends. Une laverie, rien de bien romantique en soit, mais tout parait plus merveilleux et parfait quand elle est avec lui. Le lieu importe peu si lui est là. D’ailleurs elle l’aperçoit, adossé au mur, à fumer, de son attitude décontracté. « Chu ! » cri-t-elle en ignorant les gens qui la regardent surprise. Elle a de la joie dans la voix et du rire dans les yeux. Elle court un peu plus pour venir lui sauter au cou rapidement. Riant contre sa bouche et lui vole une multitude de baisers en enroulant ses bras autour de sa nuque. elle l’embrasse tendrement en souriant sans avoir rien besoin de plus. «  Je t’ai manqué ? » demande-t-elle malicieusement, l’embrassant à nouveau sans lui laisser le temps de répondre. « Toi beaucoup trop » qu’elle lui souffle contre ses lèvres. Amoureuse vous dites ? Éperdument oui.

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Tenue | C'était encore beaucoup trop étranger tout ça pour Chujung. Il n'était jamais arrivé à ce point dans une relation - du peu qu'il en ai eu. Il savait pas réellement s'il faisait bien, si elle allait bien prendre cette surprise qu'il voulait tant lui faire. Ce nouveau départ était une bouffée d'air frais, un bonheur intense auquel il n'arrivait pas à s'habituer et qui pourtant restait bien enfoui en lui. Quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible, et pourtant... Voilà qu'il était là, adossé à cette devanture, attendant que celle qu'il aimait n'arrive. C'était perturbant, mais il n'y faisait pas attention, c'était plus facile de ne pas se poser trop de questions, et de vivre simplement ces moments qu'il pouvait partager avec Miso.

Ce léger sourire sur son visage ne daignait pas partir, il était impatient. Impatient de pouvoir poser ses yeux sur Miso, de pouvoir la prendre dans ses bras, de l'avoir simplement à ses côtés. La main dans sa poche jouait neveusement avec son zippo, alors qu'il observait la foule. Jusqu'à ce que ses yeux ne tombent sur elle, et que son sourire s'aggrandisse discrètement. Sans avoir le temps de se redresser, il pouvait déjà sentir Miso enrouler ses bras autour de son cou, et l'embrasser. Il n'en fallait pas plus au Jeongal pour qu'il se sente heureux. Sa main lâcha instantanément son zippo pour venir se poser dans le dos de la demoiselle. Il n'avait plus besoin de se cacher, tout cela n'avait plus d'importance.

Embrassant sa joue, il glissa un « Toi aussi. » au creu de l'oreille de Miso avant de se redresser devant elle, la gardant toujours aussi proche de lui. Le vide qu'il pouvait ressentir lorsqu'il était seul disparaissait en quelques secondes à peine dès qu'il se trouvait près d'elle. Un soupir de soulagement s'écrasait contre les lèvres de Miso avant qu'il ne l'embrasse à nouveau. « Tu restes avec moi c'soir ? » Même si cette question pouvait sembler plus pour la forme, il se devait de la poser. Parce que tout ça était bien loin de ce qu'il avait pu imaginer qu'il avait besoin de cette confirmation.

Son regard rivé dans celui de Miso, Chujung tirait une taff sur son joint. Maintenant qu'elle était arrivée, il se foutait bien de ce qu'il se passait autour d'eux, ne pouvant que la regarder elle, et personne d'autre. C'était un grand changement, un risque énorme, mais tout ça, il s'en foutait désormais, préférant simplement goûter au bonheur que lui procurait la simple présence de la coréenne.

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Tenue | « Evidemment que je reste avec toi … » murmure-t-elle de son sourire doux en embrassant à nouveau ses lèvres. Il lui fait encore de longues secondes pour vouloir se détacher se détacher de lui, puis encore quelques secondes pour se donner le courage de le faire.  Elle a trop besoin de ses bras et se sent parfois bête de le coller autant. C’est plus fort qu’elle, au-delà d’une simple attirance, Miso a l’impression déchirante qu’elle pourrait crever d’être sans lui … Est-ce qu’on ressent toujours ça quand on est amoureux ? Ou bien est-ce une folie qui ne touche qu’elle ? Toutes ces interrogations l’empêchent parfois de dormir. Sa relation avec Chujung l’a tellement consumé, à trop le consommer. Elle l’aime. Elle l’aime avec de vrais sentiments. De ceux qui sont effrayant et qui vous fait plus de mal que de bien. Avant même d’avoir commencé leur histoire il lui aura brisé le cœur. Deux fois. Il lui aura montré combien a confiance est fragile et les cœurs en cristal. Pourtant elle lui aurait tout pardonné, elle lui a tout pardonné. Son indécision, ses peurs, ces filles … Elle essaye de ne plus y penser, que le passé doit savoir rester à sa place, mais il y aura toujours l’ombre de quelques jolies courbes collés au corps de Chujung. Elle se réconforte dans l’idée qu’il n’a pas autant aimé les toucher qu’il n’aime la toucher elle. Elle ne prétend pas être douée au lit, mais elle sait lui donner du plaisir, l’acte sexuel a pris tout son sens quand elle s’est perdu entre ses bras. Elle n’est pas des plus réservé et sage Miso, mais dans sa  vie elle n’a connu que trois hommes. Dont ce jumeau. Alors elle a appris à faire l’amour avec lui. Ils se le sont appris mutuellement elle s’en persuade. Elle caresse sa joue et le traine déjà dans le petit local pour laver ses vêtements.

 

Est-ce que c’est l’amour qui rend ces instants aussi merveilleux ? Elle se complait dans ces passages si rébarbatif et pourtant si romantique à ses yeux. Elle ouvre le sac du garçon sans aucune gêne et en sort les vêtements. Elle les fourre dans le tambour avant de glisser une sucette dans sa bouche, prenant son temps pour retirer le plastique et placer le bonbon dans sa bouche. Puis elle reprend sa tâche, un air malicieux sur le visage. Si enfantine. Elle se tourne vers son petit amie en riant et lui lance un caleçon sur le visage « Pourquoi tu me regardes comme ça toi, t’as jamais vu ta femme faire ta lessive ? » elle affiche une moue faussement provocatrice et arque un sourcil amusé avant de se finir sa tâche. Elle grimpe sur la machine pour s’y asseoir comme à son habitude et laisse ses jambes pendre devant la vitre. Comme d’habitude elle laisse le garçon se charger de la lessive et de glisser les jetons dans la machine pour lancer un cycle, celui de son choix. Elle glisse ses mains sous ses cuisses en le regardant faire tendrement. c’est fou comme elle le trouve magnifiquement beau et parfait. Est-ce qu’il était aussi beau à ses yeux ? Elle n’en a pas souvenir. A vrai dire, tout ce qu’elle a pu connaitre avant Chujung lui parait flou et sans importance. Elle sort son téléphone de sa poche et demande à son petit ami « Bébé, tu pourras faire une photo avec moi ? Il parait qu’il en fait de bonne qualité celui-là. C’est Na Wei qui me l’a filé. » Parce que des souvenirs elle veut pouvoir en garder encore et encore avec lui … encore et encore … qu’elle puisse admirer leur sourire amoureux et rire devant les vidéos de Chujung imitant le dernier girls band à la mode, sa cigarette pendant au coin des lèvres et l’air sérieux puis moqueur. Parce qu’il était beau son homme et qu’elle craquait pour lui au moindre de ses gestes.

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Tenue | Le bonheur le gagnait, et ça se voyait. Ce léger sourire en coin, le regard malicieux. Il était pas comme ça d'habitude Chujung. On le voyait plutôt comme le grand gaillard aux yeux sombres, l'air sérieux et pas réellement disposé à blaguer avec la personne en face. Mais avec Miso, tout ça n'existait plus. Cette image de lui se discipait peu à peu pour laisser place au gamin heureux, ne faisant plus attention à ce qu'il pouvait bien se passer autour de lui. Tout ce qui lui importait, c'était de voir la jeune femme sourire. Et il était prêt à tout pour ça, à n'importe quels sacrifices. Ils avaient déjà tant traversé d'épreuves que désormais, tout lui paraîssait plus simple. Comme si toutes ces peurs, ces inquiétudes, avaient disparues le soir ou il avait cru la perdre pour de bon.

C'était difficile de se détacher d'elle. De se retrouver en face de Miso sans la toucher. Alors même lorsqu'il s'agissait de se rendre à l'intérieur de la laverie, il gardait fermement la main de la demoiselle dans la sienne. Comme si la lacher revenait à la perdre à nouveau. Chujung la suivait, sans un mot, son joint coincé à l'extrémité de sa bouche. Adossé à une machine en face de Miso, il la regardait faire, cet air malicieux toujours bien présent. Un léger rire s'échappait de ses lèvres alors qu'il rallumait son joint, sans réellement faire attention qu'il se trouvait à l'intérieur. « Quoi, j'ai pas l'droit d'matter ma femme ? » Récupérant son calecon par terre, il s'avançait vers Miso pour lancer la machine. Sa tâche terminée, il tirait une taff en observant Miso, son portable dans les mains. « Une photo ? S'tu veux. Il t'a filé quoi Na Wei ? » Les sourcils légèrement froncés, il s'était avancé vers Miso, posant une main sur sa hanche. « T'en profite pas trop quand même hein. Que j'me retrouve pas avec des dossiers n'importe ou. » Furtivement, il embrassait la demoiselle avant de se redresser devant elle, continuant de fumer. « Bon, t'veux quoi comme photo ? Normal ou sérieux ? Tu préfères que j'fasse des grimaces ? » En même temps qu'il parlait, Chujung s'amusait à imager ses propos en imitant des airs qu'il pourrait prendre, jusqu'à revenir auprès de Miso. « Profites en hein, Parce que j'aime pas ça d'base. » Son sourire amusé restait inlassablement scotché sur son visage, les yeux d'un mec amoureux posés sur celle qui faisait battre son coeur. Parce que finalement, le seul endroit ou il se sentait lui même, c'était dans ses bras.

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Tenue | « T’as tous les droits » rit-elle en coulant vers lui un regard timide et fier. Fière, ça elle l’était, d’être à son bras et de l’aimer, mais surtout d’être aimé par lui. ils s’était tellement battus tous les deux, ça avait été tellement compliqué, tellement douloureux pour eux d’en arriver là, que finalement … leur amour et leur bonheur n’était que plus doux … « Un téléphone » répond-t-elle simplement en se doutant que le téléphone en question n’était pas non plus du dernier cri. Elle rit à nouveau à sa remarque et ne peut s’empêcher de venir lui voler un baiser, bon sang qu’est –ce qu’elle peut l’aimer. Le savait-il au moins ? Elle rit à nouveau devant ses grimaces et ses expressions de tombeur. «  Je veux juste une photo de toi et moi ! » rit-elle en se mettant dos à lui pour lever l’appareil photo devant eux. « Hum, il m’a expliqué comment faire mais … » C’était ça Miso. C’était une gamine incapable de se servir correctement d’un téléphone portable. Elle avait peu de connaissances, et parfois s’émerveillait d’une chose très commune. Quand Chujung lui avait appris que l’homme était allé sur la lune, elle lui a posé des questions une soirée entière, des questions bêtes, parfois mignonnes, puis des questions tellement poussés que Chujung lui-même était incapable de répondre. Ce qu’elle aimait chez lui c’était sa patience, celle qu’il avait quand elle se ridiculisait en public malgré elle, d’être la sotte qui ne connait ni les chaines de télé, ni ce qu’est un magnétoscope. Elle apprend déjà à se familiariser avec la technologie actuelle alors elle n’a pas de temps à perdre avec l’ancienne … ça lui prendrait trop de temps pour tout retenir … Elle finit par prendre une photo puis deux. S’amuse de leur tête et en prend d’autre, laissant en plan leur lessive. Sur un coup de tête, et parce qu’ils le valent bien, leur bonheur avant tout. Miso se met à rire devant les bêtises de son homme et se tourne vers lui avec l’envie de le dévorer.

 

Elle l’enlace alors tendrement, renversant à leur pied le reste de linge qui attendait d’être lavé. Elle ne le remarque même pas et sourit contre la bouche de son homme qu’elle pourrait embrasser encore et encore. Miso a encore du mal à réaliser qu’il est vraiment à elle. Qu’il assume enfin d’être avec elle. Qu’ils sont dehors, sous les yeux des autres, et qu’ils s’embrassent. Elle ne regrette rien de cette période où ils se cachaient pour se voir, pour s’aimer, mais elle doit avouer que tout est différent aujourd’hui et qu’elle ne s’en plaint pas. Peut-être que lui si ? Miso a du mal à se décoller de lui, à ne pas le toucher, à ne pas l’embrasser. Elle sait qu’elle devrait limiter ses attentions pour ne pas l’étouffer mais c’est plus fort qu’elle. Chujung … Chujung elle l’aime tellement … Elle se détache alors et remarque al présence courroucer d’une femme dans la quarantaine qui tient son enfant par une main et son sac de linge sale de l’autre. Miso rougit et s’apprête à s’excuser mais elle ne veut pas quitter les bras de Chujung pour s’incliner alors elle se contente de rire gêné en détournant son regard. Elle range son téléphone et s’accroupit pour finir de mettre le linge « Tu peux me changer les jetons bébé s’il te plait … » Elle se retient de préciser parce qu’elle ne sait pas faire, mais ça le garçon le sait déjà. Elle sent le regard de l’enfant sur elle et lui adresse un petit sourire gêné. Le petit garçon rougit et lui lance d’un naturel désarmant « t’es jolie noona. » Surprise elle regarde Chujung puis le petit garçon avant de bafouiller « M-merci … » le petit garçon à peine âgé de 7 ans sourit et vient lui donner un bonbon avant de repartir dans les jupes de sa mère pour jouer sur sa console. Miso se relève doucement comme si elle venait de voir un ovni et se tourne vers Chujung. « Pourquoi il a fait ça ? » chuchote-t-elle craignant de manquer une coutume ou habitude du pays qu’elle ne connaitrait pas.

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Tenue | Il a le regard malicieux et l'envie de tout découvrir. De Miso, du monde. Il veut des étoiles dans les yeux de la demoiselle, et ce sentiment de bien être à chaque instant. Lui pourtant si peu bavard, est capable de passer des nuits entières à répondre aux interrogations de celle qui fait battre son coeur. Que ce soit à propos de la lune, de la vie, d'autres pays, ... Qu'importe. Il change Chujung, elle le change. En bien, en quelqu'un qu'il ne pensait pas pouvoir être. Il en a vu des choses dans sa vie, des gens se battre pour quelque chose, pour uelqu'un. Et si son combat à lui a toujours été son frère, voilà que Miso en est devenu un autre, pour en arriver à ce qu'ils sont aujourd'hui. Deux gamins amoureux.

Ca se voit qu'il est heureux, qu'il ne fait pas semblant. Parce que dès qu'elle est près de lui, son regard froid et ses allures de gaillard disparaissent pour laisser place à ce gamin qui savoure ces instants qui sont hors du temps à ses yeux. Il l'a fait, il a réussi à passer outre toutes ses peurs, et maintenant, il vit cette histoire comme si rien d'autre importait. Il grimace et joue à l'inbécile dans l'unique but de voir ce sourire sur le visage de Miso, d'entendre ce rire qu'il aime tant.

Quelques photos et baisers volés plus tard, Chujung continue de fumer. "On va réussir à en avoir une bien. J'pourrais p't'être la mettre dans l'salon après." Son regard en dit long mais il n'en dit pas plus, pas encore. Il préfère la garder dans ses bras, et l'embrasser, sans faire attention à ce qui se passe autour. Comme s'ils étaient seuls. Mais il finit par remarquer à son tour une femme et son enfant, et sentir Miso se nicher dans son cou pour se cacher un peu. Il fait un signe de tête à l'inconnue avant de retourner s'occuper de la machine. "De suite babe." Et il reste silencieux, observe ce qui se passe. On le croit souvent insensible, pourtant, on peut voir son sourire lorsque le gamin s'approche de Miso pour lui tendre un bonbon.

Il attrape le poignet de Miso lentement pour la rapprocher de lui. "Surement parce qu'il en avait envie." Chujung continue de garder ce sourire rassurant, plongeant son regard dans celui de la demoiselle. "Ca arrive parfois. Les gamins vont facilement vers les gens pour leur faire des compliments comme ça. Puis... il a pas tord." Il lâche un petit rire avant d'embrasser celle qu'il aime. Parce que même la présence d'autres personnes ne l'empêchent pas de garder Miso le plus près possible de lui.

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Tenue | Mettre une photo dans le salon ? Elle retient un sourire et se contente rire doucement en revenant l’embrasser. Chu Jung n’a aucune idée du bonheur que ces détails si normaux procurent à Miso. Ces simples photos, ces phrases anodines qu’il projette l’air de rien sur leur avenir à eux, sur leur quotidien, sur leur amour, donne l’impression à Miso qu’elle pourra un jour elle aussi avec ce bonheur mérité. Qu’elle aussi pourra enfin se poser et vivre sa vie, vivre la vie qu’elle a toujours voulu vivre, encore plus maintenant qu’elle était avec Chu Jung. Elle sait qu’ils ne sont pas à l’abri et que bientôt … dans quelques jours comme quelques années, son frère reviendrait … il reviendrait pour elle. Peut-être même pour lui. Elle ne saurait comment réagir, elle ne saurait qu’elle conséquence son choix aura eu. Peut-être qu’elle devra quitter Chu Jung pour qu’il puisse vivre heureux avec son frère jumeau, mais pourrait-il vraiment l’être s’il reste ainsi incomplet … ? Il aime Miso mais son jumeau reste une part importante de lui,  tout comme l’absence de Miso dans sa vie, cette femme qu’il avait accepté aimé, et qu’il aimait, oh dieu qu’il l’aimait Miso. C’était fou comme il l’aimait, tout comme c’était dingue cette façon qu’elle avait eu de mettre son cœur dans les mains tremblantes du garçon. Ils en avaient traversé des choses tous les deux. Des choses jolies et des choses moins belles. Plus douloureuses. Plus déchirantes. Elle l’avait détesté si fort à ces moments pourtant elle était restée. Avec lui, sans être capable de le quitter. Oh elle avait bien essayé pendant 15 jours de le faire souffrir, de lui montrer ce que sa vie serait sans elle et il avait souffert. Elle avait réussi. Elle lui avait piétiné le cœur assez fort pour qu’il finisse par tomber à genoux devant elle, littéralement, et la supplier de rester.

 
Elle avait détesté cet instant autant qu’elle avait aimé le voir ainsi … parce qu’elle était soulagée Miso, de voir qu’elle n’était pas la seule à aimer autant. Finalement la fureur de leur amour n’avait d’égale que la force de leur sentiment. Miso n’en doutait plus elle lui était destinée. Elle était la femme de sa vie tout comme il était l’amour de sa vie. Personne ne pourrait leur retirer ça, sauf peut-être … Yu Gyeom mais ça elle refusait d’y penser pour l’instant. Ils sont ensemble, ils s’aiment et c’était tout ce qui comptait. Elle remercie le petit garçon d’un sourire et rougit à la remarque de son petit ami. « Tch, ne dit pas de bêtises. » elle se cache derrière ses cheveux avec un petit sourire pourtant comblé et répond à son baiser avant de le pousser vers la machine. Elle adore s’asseoir devant et regarder le tambour tourner et changer de rythme. C’était amusant pour elle, elle tire un petit banc qu’elle place contre le mur en face de la machine et une fois que leur machine est lancée elle attire Chu Jung pour se caler contre son torse. « Et toi ? Tu m’aurais offert un bonbon aussi ? » Rit elle amusé avant de fourrer la friandise dans sa bouche. Délicieux. Elle noue les mains de son petit ami sur son ventre pour mieux sentir son étreinte et sa chaleur, elle se repose contre lui en fermant les yeux. Voilà, c’était aussi simple que ça le bonheur. Elle tourne son visage vers lui et  l’observe. Sa mine semble si sérieuse et douce. Elle l’observe quelques secondes puis finit par lui murmurer, dans un élan de tendresse qu’elle n’a pourtant pas l’habitude d’avoir « Tu sais à quel point je t’aime pas vrai ? » souffle-t-elle de ses yeux brillants et tendre. Etrangement, elle a besoin de l’entendre, qu’il sait, qu’il en a conscience, qu’eux deux c’est pour de vrai … c’est pour la vie.

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Tenue | le chemin a été long, semé d'embuches, pour en arriver à ce qu'ils sont aujourd'hui. la douleur ressentie pendant cette période de silence n'est rien comparé à la joie qu'elle lui procure depuis leurs retrouvailles. un nouvel homme, prêt à accepter cette part de bonheur dans sa vie, prêt à tout pour la femme qu'il aime. et c'est dans ces instants qui peuvent paraître insignifiants, qu'il se sent le plus heureux. il se coupe de son passé, de la douleur provoquée par l'absence de son double, pour vivre, le mieux possible, cet amour impensable quelques semaines auparavant. il cherche la présence de miso à chaque seconde. cette sensation qu'elle est la seule à le comprendre, à l'aimer tel qu'il est. à travers les yeux du chinois, miso est celle qui lui apporte tout ce dont il a toujours eu besoin, celle qui lui permet d'oublier cette haine enfouie au plus profond de lui, pour lui montrer que l'amour existe vraiment, qu'on n'est jamais réellement seul dans ce monde.

"moi ? dire des bétises ? jamais." il prend cet air presque étonné alors que son sourire reste figé sur son visage. une expression qu'on ne lui a jamais associé et pourtant, désormais tout est différent. il savoure l'instant, celui ou il peut profiter de la simple présence de la nord coréenne à ses côtés. quelque chose d'inestimable, dont il ne pourrait se passer. assis en face de cette machine, il ne pense à rien, à part au fait qu'il est capable de vivre cet amour qu'on pensait interdit. sa main glisse sur le ventre de miso, alors que de l'autre, il continue de fumer. "j't'aurai offert tous les bonbons du monde." ce rictus ne le quitte pas. il pourrait le dire, le répéter pendant des heures, à quel point il la trouve magnifique. et dans leur instant coupé du monde, il laisse le silence prendre place quelques secondes. le corps de la demoiselle contre le sien, il n'en faut pas plus pour que son coeur s'emballe. signe qu'il serait incapable de la lâcher, de la laisser s'enfuir. il la serre un peu plus contre lui, enfoui son visage dans son cou pour pouvoir profiter du parfum de sa peau. ses paupières se ferment, en repensant à ce qu'ils ont traversé, la douleur ressentie pour en arriver à un bonheur simple. dans un élan d'amour, il souffle un "je sais" à peine audible à l'oreille de miso, avant de déposer un baiser sur sa joue. "je t'aime aussi bébé." plus que tout. plus que ma propre vie. parce qu'elle est celle qui a capturé son coeur, la seule qu'il sera jamais capable d'aimer autant. son regard se pose sur la machine en face d'eux, observant les bouts de tissus s'imbiber d'eau. sa joue collée à celle de la demoiselle, chujung prend le temps de respirer son odeur, le parfum d'un amour enfin libre, et sans faux-semblant. sa main caresse lentement celle de la jeune femme. une tendresse, une douceur, qu'il ne pourrait offrir à personne d'autre. "t'veux manger où c'soir babe ?" le simple fait de savoir que ce soir encore, elle sera là, le remplit d'une joie inconnue auparavant. et il lui offrirait le monde, si elle le demandait.

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Tenue | Miso blottit contre Chu Jung n’a besoin de rien d’autre pour se sentir heureuse. Elle a tout ce qui lui faut dans la vie et elle craint maintenant que tout ça ne vole en éclat. Pourtant elle s’accorde une pause dans sa course effrénée qu’elle mène contre la vie. Elle a décidé d’être heureuse et elle comptait bien le rester longtemps. Elle se blottit un peu plus contre Chu Jung et rougie en l’entendant ui dire qu’il l’aime. Parfois elle repense à leur dispute. Repense à la peine qu’elle a pu ressentir et la rage aussi qu’il a su faire naitre en elle. Mais dans le fond tout ça n’était que de l’amour, un amour si fort qu’il lui était impossible de le gérer normalement … Elle était parfois trop possessive avec lui, parfois dur et jalouse, elle se montrait boudeuse et agaçante quand une femme tournait autour de Chu Jung. Il lui était même arrivé de pousser une femme qui draguait ouvertement Chu Jung devant elle. Pourtant le garçon faisait tout ce qu’il fallait pour qu’elle ne soit pas trop touchée par ça. Il fallait qu’il s’y fasse, son petit ami plaisait. Autant qu’elle d’ailleurs, mais elle était si naïve et amoureuse de Chu Jung qu’elle ne voyait le mal nulle part. Elle ne voyait personne d’autre que Chu Jung et il lui semblait presque fou que quelqu’un d’autre que lui puisse s’intéresser à elle. Pourtant elle était jolie Miso avec un charme sans pareil. Une innocence et une force qui lui était si caractéristique. Elle tourne son visage vers Chu Jung et sourit à sa question. « J’en sais trop rien … Japonais ? Ça fait longtemps ! » Avoue-t-elle. Elle se blottit contre lui et réfléchit pendant un instant. « On peut aller chez toi ? On sera tranquille, je crois que Yindee n’est pas là ce soir ! Mais je préfère quand on est posé chez toi. J’adore ton appartement » sourit-elle pensive, perdue dans ses pensées. Elle adore se réfugier chez son petit ami. L’appartement n’a rien de fou, c’est à peine si elle met 2 minutes pour faire le tour de l’appartement. Mais c’est au moins chez Chu Jung. C’est rempli de son odeur, de lui, de ses rêves et à l’image du garçon. Peut-être qu’elle l’aime trop ? Peut-être que finalement, elle est aveuglé par ses sentiments pour lui ? Mais elle n’a jamais rencontré un homme avec qui elle se sentait si bien … Elle avait été triste, au retour de son frère, de voir qu’il n’a jamais proposé de vivre avec Miso. Ils avaient fini par être bien trop différent et la jeune fille n’arrivait pas toujours à trouver le Hwan d’avant … mais elle savait dans le fond qu’elle était bien chez Yindee et que sans elle, Miso ne serait sans doute plus là. Elle caresse la joue de Chu Jung et vient l’embrasser doucement en relevant son visage vers lui avant de reporter son attention sur le tambour de la machine qui tourne. « Est-ce que des fois t’imagines ta vie si … si je n’avais jamais fuis mon pays d’origine ? » demande-t-elle soudainement. Elle marque une pause et ajoute "Moi oui ..."