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!!! // lollipop ♚ the koople
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Jeu 16 Fév 2017 - 18:15 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Aucune honte n'a freiné ses gestes, aucun dégout ne l'a empêché d'agir ainsi. C'est comme ça qu'il a appris à aimer Soonyoung, comme ça qu'il a appris à donner, à s'effacer pour faire du plaisir de l'autre sa priorité. Tout donner de sa personne comme si c'était le prix à payer pour obtenir la sensation d'exister aux yeux du plus grand. Se rendre indispensable pour que plus jamais ils ne soient séparés, pour que plus jamais il ne décide de disparaître et de tout emporter avec lui. Lui montrer que lui est toujours là, toujours disposé à tout lui donner en ne réclamant en retour que sa considération, ses regards entre lesquels il voit toujours la tendresse dont trop de gens ignorent l'existence. Il déteste ça le gosse, l'opinion que le monde a de l'homme qu'il aime. Ils ne savent rien, ne le connaissent pas, ignorent la mélodie de ses rires, la chaleur de ses bras, la douceur de ses baisers qui s'enflamment parfois. Alors il déteste ça, mais l'apprécie tout autant. Parce que ça lui donne de l'importance, parce que ça l'élève un peu plus haut que les autres. Parce que Soonyoung lui, il a connu ses sourires, ses caresses, ses doigts entremêlé aux siens. Il a connu ses mots doux, ses lippes chaudes, et quelque part ça le rend privilégié, comme s'il était le seul à vraiment le connaître, le seul avec qui il ose se dévoiler. Alors pour ça il n'a pas eu peur de poser ses genoux au sol, de s'appliquer pour lui plaire, pour lui offrir ce qu'il mérite. Et tout son corps en tremble, s'agite sous l'effet de l'envie qui fait battre son coeur trop fort et réchauffe son ventre comme un brasier. Et puis sous l'effet de l'émotion aussi, de ce bonheur trop intense d'enfin le retrouver, de sentir son parfum se mêler à celui de l'appartement dans lequel il a trop souvent dormi, trop longtemps vécu. Et il attend, sage mais le regard enflammé. Il attend, son torse légèrement luisant de sueur qui se soulève trop vite.
Et il pourrait attendre encore toute la vie, si c'est pour le retrouver.
Alors il se relève sans protester lorsque son aîné l'y incite, garde son regard planté dans le sien, laisse l'une de ses mains s'échouer sur son ventre abîmé, le frôle à peine pour ne pas rendre ses ecchymoses douloureux, frissonne au passage des doigts de l'étudiant sur son torse dénudé. Il en a lui aussi quelques cicatrices, témoins de son accident, comme si la vie les avait marqués tous les deux. Et ses mirettes se ferment finalement lorsque leurs souffles s'entrechoquent, que leurs lippes se retrouvent, s'affrontent doucement. Et puis il s'arrête une petite éternité, s'affaire à bien enregistrer ce sourire qui lui est destiné, cette tendresse qui étire les traits durs du visage du plus grand. Et il le lui rend, fait de même avec son baiser, se plaint de son éloignement. Sangjae le sait, le gamin a toujours voulu l'avoir contre lui, l'a toujours trop collé comme s'il ne pouvait plus vivre sans sa chaleur. Il n'en peut plus, rêve de se retourner pour l'embrasser encore, de se libérer de l'emprise de son jean qui l'étouffe, de le sentir le posséder pleinement. Pourtant il reste sage, son corps secoué d'une myriade de frissons au passage de ces mains sur son ventre brûlant, lui abandonne son cou si sensible en basculant la tête en arrière pour mieux sentir la pulpe des lèvres qu'il désire tant s'écraser contre son épiderme, couine sous l'impatience à son apogée.
Et puis son souffle se coupe, son corps se crispe sous la surprise et l'une de ses mains s'accroche mécaniquement à celle plus grande qui tient sa gorge en étau, sans la retirer pour autant. Il a appris à ne rien refuser de la part de Sangjae, n'a jamais vraiment voulu lui dire non de toute façon. Ses membres s'agitent d'eux même, réflexe naturel et pourtant il n'a pas peur. Il lui voue une confiance aveugle le môme, sait qu'il ne lui ferait pas de mal (oublie les années de silence qui l'ont brisé). Ses ongles griffent cependant légèrement sa main, et ses poumons vidés de leur réserve se dépêchent de réclamer de l'air dès qu'il le relâche enfin, faisant tousser encore le plus jeune qui se force à arrêter lorsqu'il lui fait face pour mieux se concentrer sur ses lèvres et comprendre ce qu'il veut lui dire, avant de glapir lorsque les siennes sont emprisonnées dans les crocs du lion. Il ne comprend pas, n'arrive pas à comprendre. Avait en réalité totalement oublié cet ami abandonné au cinéma, peine alors à saisir la question de son aîné. Et son coeur s'affole encore lorsqu'une pensée fleurit dans son esprit embrumé. Sangjae est jaloux. Et ça le fait sourire. Il sait pourtant qu'il ne devrait pas, que ce rictus pourrait être mal interprété mais il est incapable de contrôler cette trop grande satisfaction. Ses mains osent remonter dans le cou de l'étudiant pour y attribuer quelques caresses. Il hésite un instant. Pas à propos de sa réponse, à propos de sa voix, lui qui n'est plus habitué à parler, sait que malgré sa rééducation tenue secrète, ses cordes vocales ne lui obéissent pas toujours. Mais il tente quand même. « C'est personne Jae. » Son regard ne se détourne pas, convaincu que son aîné le connaît assez pour pouvoir y lire la vérité. « Y'a eu personne après toi. Y'en a eu un en fait.. mais je l'ai quitté parce que j'pouvais pas t'oublier. » Il n'a pas peur de l'avouer, de lui exposer son amour toujours aussi brûlant, redoute malgré tout sa réaction face à l'aveu de sa relation ratée qu'il refuse malgré tout de lui cacher. « Ça a même pas duré, j'te jure. »
C'est toi que j'aime, j'te jure.
Et il pourrait attendre encore toute la vie, si c'est pour le retrouver.
Alors il se relève sans protester lorsque son aîné l'y incite, garde son regard planté dans le sien, laisse l'une de ses mains s'échouer sur son ventre abîmé, le frôle à peine pour ne pas rendre ses ecchymoses douloureux, frissonne au passage des doigts de l'étudiant sur son torse dénudé. Il en a lui aussi quelques cicatrices, témoins de son accident, comme si la vie les avait marqués tous les deux. Et ses mirettes se ferment finalement lorsque leurs souffles s'entrechoquent, que leurs lippes se retrouvent, s'affrontent doucement. Et puis il s'arrête une petite éternité, s'affaire à bien enregistrer ce sourire qui lui est destiné, cette tendresse qui étire les traits durs du visage du plus grand. Et il le lui rend, fait de même avec son baiser, se plaint de son éloignement. Sangjae le sait, le gamin a toujours voulu l'avoir contre lui, l'a toujours trop collé comme s'il ne pouvait plus vivre sans sa chaleur. Il n'en peut plus, rêve de se retourner pour l'embrasser encore, de se libérer de l'emprise de son jean qui l'étouffe, de le sentir le posséder pleinement. Pourtant il reste sage, son corps secoué d'une myriade de frissons au passage de ces mains sur son ventre brûlant, lui abandonne son cou si sensible en basculant la tête en arrière pour mieux sentir la pulpe des lèvres qu'il désire tant s'écraser contre son épiderme, couine sous l'impatience à son apogée.
Et puis son souffle se coupe, son corps se crispe sous la surprise et l'une de ses mains s'accroche mécaniquement à celle plus grande qui tient sa gorge en étau, sans la retirer pour autant. Il a appris à ne rien refuser de la part de Sangjae, n'a jamais vraiment voulu lui dire non de toute façon. Ses membres s'agitent d'eux même, réflexe naturel et pourtant il n'a pas peur. Il lui voue une confiance aveugle le môme, sait qu'il ne lui ferait pas de mal (oublie les années de silence qui l'ont brisé). Ses ongles griffent cependant légèrement sa main, et ses poumons vidés de leur réserve se dépêchent de réclamer de l'air dès qu'il le relâche enfin, faisant tousser encore le plus jeune qui se force à arrêter lorsqu'il lui fait face pour mieux se concentrer sur ses lèvres et comprendre ce qu'il veut lui dire, avant de glapir lorsque les siennes sont emprisonnées dans les crocs du lion. Il ne comprend pas, n'arrive pas à comprendre. Avait en réalité totalement oublié cet ami abandonné au cinéma, peine alors à saisir la question de son aîné. Et son coeur s'affole encore lorsqu'une pensée fleurit dans son esprit embrumé. Sangjae est jaloux. Et ça le fait sourire. Il sait pourtant qu'il ne devrait pas, que ce rictus pourrait être mal interprété mais il est incapable de contrôler cette trop grande satisfaction. Ses mains osent remonter dans le cou de l'étudiant pour y attribuer quelques caresses. Il hésite un instant. Pas à propos de sa réponse, à propos de sa voix, lui qui n'est plus habitué à parler, sait que malgré sa rééducation tenue secrète, ses cordes vocales ne lui obéissent pas toujours. Mais il tente quand même. « C'est personne Jae. » Son regard ne se détourne pas, convaincu que son aîné le connaît assez pour pouvoir y lire la vérité. « Y'a eu personne après toi. Y'en a eu un en fait.. mais je l'ai quitté parce que j'pouvais pas t'oublier. » Il n'a pas peur de l'avouer, de lui exposer son amour toujours aussi brûlant, redoute malgré tout sa réaction face à l'aveu de sa relation ratée qu'il refuse malgré tout de lui cacher. « Ça a même pas duré, j'te jure. »
C'est toi que j'aime, j'te jure.
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Sam 11 Mar 2017 - 22:30 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Une simple habitude ? Un passé qui revient brusquement comme si tous ces mois d’absences n’avaient jamais existé ? Sang Jae avait fini par l’éviter de façon naturelle. Se montrant presque invisible aux yeux du plus jeune. C’était devenu aussi facile que respirer. Disparaitre. Sang Jae l’a voulu tellement de fois. Il aurait aimé, souvent, s’endormir et ne plus avoir à se réveiller. La conscience qui suit les quelques secondes après son réveil sont une torture qu’il camoufle sous un soupire douloureux. Ce faible soupire qui trahit pourtant toute la peine du monde qu’il a de tenir encore debout. Sang Jae se mur derrière sa carapace de connard qu’il a consolidé après sa séparation avec Soon Young. Il est devenu beaucoup plus froid, beaucoup plus distant. Enchainant les amants sans connaitre leur nom il n’a eu de considération pour personne depuis Soon Young. Il avait réussi, sans même le voir, à s’ouvrir au plus jeune, se retrouvant en lui, comme s’il se voyait dans un reflet déformé, un reflet qu’il supportait pour la première fois. Sang Jae avait fini par fuir tous les miroirs, ignorant, occultant cette vision de lui qu’il ne supportait plus. Ses amants le convoitait pour sa beauté, lui se détestait pour être ce qu’il était. S’il avait été un enfant laid jamais on n’aurait abusé de lui, jamais Lei ne se serait arrêté dans cette rue pour le prendre sous son aile. Jamais on n’aurait demandé à le posséder rien qu’un nuit. Jamais ses amants se jetterait à ses pieds, le suppliant de les aimer, de les baiser.
Il aurait aimé être réellement cet être invisible qu’il s’était alors appliqué à être. Pourtant, dans le regard de Soon Young il était vivant, il était présent. Il était là … et Soon Young l’attendait, le supplier de l’aimer, de le baiser … mais le plus jeune était si différent des autres que c’était une torture pour Sang Jae. Ne pouvait-il pas être … moins important ? Bon sang que cette notion collait des sueurs froides à Sang Jae. Il n’avait pas peur de s’attacher Sang Jae. On a peur du vide. On a peur des abeilles. Mais on n’a pas peur de s’attacher. On hait ça. Du plus profond de son être. C’est une peur panique, une haine viscérale. C’est la rage qui vous bouffe le cœur et qui vous étouffe. Cette même rage qui brule soudainement dans les yeux de Sang Jae. Cette rage de savoir que le plus jeune en a connu d’autres que lui – une évidence que le blond connaissait mais qui est plus dur à entendre, à voir réelle – cette rage de voir à quel point il peut en être jaloux. Sang Jae n’est pas fou, il n’est pas idiot non plus, il s ait que cette jalousie n’est pas qu’une envie de contrôle, oh non, ce n’est pas aussi simple. Il sait que ce n’est pas juste cette envie qu’il a de le posséder qui lui déplait tant … c’est cette chaleur dans le creux de son ventre.
Sa main se presse subitement sur la gorge du plus jeune qu’il soulève et plaque au mur sans ménagement, comme un vulgaire pantin. Les muscles de Jae se tendent et son torse nu devient soudain dur comme la pierre. « T’essayes de faire quoi là ?! » rage-t-il, parano et orgueilleux, il se persuade que le plus jeune veut se venger, lui faire du mal, cet enfant qui pourtant, quand on le regarde, veut juste l’amour du plus vieux. Mais la confiance ça Jae, il sait plus faire. Il a oublié, comme un vieux souvenir lattant qui était pourtant si agréable. Jae serre sa main un peu plus fortement sur le cou de Soon Young mais il finit par le relâcher. La boxe lui aura appris, en dehors d’apprendre à donner des coups et les recevoir, à garder le contrôle de lui-même. Pressant son corps contre celui du plus jeune il le retient de chuter au sol et le plaque face au mur. Il tire sur ses cheveux en arrière et plante ses lèvres sur sa joue pour siffler « Dis le … » Dis-le que y a que moi, que tu m’aimes, que tu m’as jamais oublié. Dis-moi et je te récompenserais. Jae presse son érection tendue de rage contre les fesses, désormais nues, du Pyo. « Dis-le que y a qu’moi … » Il se presse un peu plus contre le plus jeune, impatient de le posséder et se retenant comme si finalement le maitre des deux c’était la jeune panthère qui savait – sans même le savoir – maitriser la fureur du plus vieux avec des vérités ébranlantes. Sang Jae ne sait même plus s’il a besoin d’entendre des mots doux, et de lui faire payer pour l’avoir trompé. A cet instant il veut juste … il veut juste exister avec lui.
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Dim 26 Mar 2017 - 4:34 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Il a les idées en vrac, les joues brûlantes, la tête qui tourne, les yeux qui piquent, les cheveux en bataille. Il a le souffle erratique, les jambes qui tremblent, les mains moites. Et puis les souvenirs qui montent à la surface, les réflexes qui reviennent, l'envie qui le malmène, le désir qui le bousille. Parce que Soonyoung il n'a jamais pu oublier, mais aussi jamais pu revivre ça depuis. Qu'il a passé tout ce temps à l'attendre lui au lieu de tenter de l'oublier, de le remplacer. Il y en a bien eu un capable d'entrer dans sa vie, de se glisser dans son lit pour essayer de lui prendre son coeur. Il aurait pu le gamin, aurait pu réellement tomber amoureux une nouvelle fois, aimer Jaehwan comme lui l'aimait. Il aurait pu, mais il en a été incapable. Parce que chaque instant passé avec lui lui rappelait son Sangjae, qu'il imaginait ses bras à lui, sa peau, ses lèvres. Et cette tentative de relation n'a pas duré bien longtemps, môme effrayé qui a préféré fuir, rongé par l'impression d'être infidèle à celui qui l'a pourtant quitté depuis des années. Et il sait aujourd'hui qu'il a fait le bon choix, maintenant qu'il l'a retrouvé, que son aîné l'a ramené chez lui (et quelque part au fond de lui il se plait à appeler cet endroit chez eux), qu'ils se dévorent du regard et des lèvres comme si rien n'avait changé.
Alors il a l'impression d'imploser Soony, l'envie incontrôlable dilate ses pupilles et saccade beaucoup trop son rythme cardiaque, force ses lèvres rougies à rester entrouvertes pour happer l'air trop chaud de la pièce. Il a trop attendu ce moment, commençait trop à imaginer qu'il n'arriverait plus alors il ne sait pas vraiment comment agir, n'ose pas réellement se montrer entreprenant de peur de mal agir, de tout gâcher. Et si son corps supporte difficilement une telle frustration, son esprit lui est prêt à attendre, à le faire languir aussi longtemps que son aîné l'aura décidé. Alors il réfrène comme il le peut ses envies, se concentre sur le parfum du plus grand, la chaleur de sa peau hâlée si douce sous la pulpe de ses doigts, son regard qu'il a si souvent qualifié de plus magnifique des trous noirs. Et il l'aime. Si fort. Comme le premier jour, comme tous ceux qui ont suivi. Comme il aimait son rire, sa voix enrouée au réveil, leurs promenades, leurs chambres ravagées trop régulièrement. Il l'aime au point d'oublier son abandon, ces années de silence, ce réveil à l'hôpital où il était seul, la rééducation suite à son nouvel handicap sans son aîné à ses côtés comme il aurait dû l'être. Il l'aime comme il l'a toujours aimé : plus que tout, de tout son coeur.
Et il se fiche bien de ne pas comprendre tout de suite la cause de ses gestes qui se durcissent, de sentir un brin de colère émaner de cette voix qu'il n'entend pourtant pas. Parce que le gosse tout ce qu'il comprend c'est que son Sangjae est jaloux. Il l'a toujours connu possessif, n'aurait pourtant jamais imaginé que ce soit toujours le cas. Alors il est partagé. Divisé entre la joie face à cette jalousie qui exprime un attachement, qui montre qu'il tient toujours à lui, et la culpabilité d'avoir essayé d'en aimer un autre, d'avoir laissé une autre personne le toucher, l'embrasser. Il sait bien pourtant Soonyoung que le plus âgé en a eu d'autres, que beaucoup ont partagé son lit après lui, pourtant il ne retient que sa propre faute, s'en veut d'avoir eu une expérience qui n'était pas avec lui. Alors il tente, essaye de le rassurer sans mentir. Après tout il ne dit que la vérité, c'est lui qui a quitté Jaehwan, et ce uniquement parce qu'il n'arrivait pas à oublier celui qu'il aime vraiment. Et à vrai dire l'appréhension noue son estomac, il redoute la colère de son vis-à-vis sans pour autant en avoir peur. C'est son Sangjae, il ne pourrait pas lui faire de mal.
Et puis sa respiration se coupe trop brusquement, si rapidement que le gamin n'a pas le temps de réagir. Sa tête cogne contre le mur, mais la plainte reste enfermée dans sa gorge prise en étau et son regard paniqué se fixe dans celui de son aîné. Il ne comprend pas Soony, ne comprend vraiment pas ses mots, ses gestes, remonte machinalement ses mains jusqu'à celle plus large qui l'étouffe pour tenter de s'en libérer face au manque total d'air, sent presque ses poumons se compresser, ses paupières se charger de larmes qui roulent sur ses joues. Et cette fois, il a peur. Peur de le perdre une nouvelle fois, peur d'avoir gâché sa nouvelle chance inespérée, peur de cette rage qui serre encore plus sa gorge et fait ralentir son coeur. Puis tout l'air s'engouffre trop vite dans ses poumons affamés lorsqu'il le relâche enfin, que son corps tremblant incapable de réagir se retrouve contre la paroi froide du mur. Ses larmes continuent leur chemin dans son cou, se perdent sur son torse secoué par sa respiration difficile, sa toux qui brûle sa gorge où il pourrait presque encore sentir les doigts du plus grand. Une plainte lui échappe lorsque ses cheveux sont malmenés et il lui faut encore quelques instants pour prendre conscience de la situation.
Son corps a compris avant lui et envoie une myriade de décharges électrices partant du bas de son dos, et le môme lui est toujours perdu. L'une de ses mains s'accroche à la hanche de son aîné pour le rapprocher plus encore, ses jambes s'agitent pour faire glisser son propre pantalon jusqu'à ses chevilles pourtant il ne veut pas. Pas vraiment. Parce que dans cette position il est incapable de le voir, incapable donc de communiquer. S'il n'a pas Sangjae en face de lui il sera incapable de lire sur ses lèvres, n'ose cependant pas le lui avouer, et n'a pas la force nécessaire pour échapper à sa poigne et se retourner de lui même. Alors il se cambre un peu plus pour rapprocher sa tête de celle du plus grand et ainsi soulager la douleur de ses cheveux tirés, essuie brièvement son visage trempé de larmes et meurt un peu plus d'impatience face à l'attente qui le rend dingue. Il ne comprend pas Soony, ignore pourquoi l'étudiant ne fait rien, gamin sourd qui n'a pas entendu ses mots, y répond malgré tout sans le savoir. « S'il te plait Jae... j'suis désolé j'te jure que ça a pas duré j'pensais trop à toi..» Son corps se presse autant que possible contre celui plus grand dans son dos pendant qu'il peine à respirer, ses mains fermement appuyées contre le mur pour pallier à la faiblesse de ses jambes trop tremblantes. « J'ai jamais arrêté de t'aimer, j'veux personne d'autre que toi crois moi...» J'ai attendu deux ans pour ce moment, pour notre moment.
Alors il a l'impression d'imploser Soony, l'envie incontrôlable dilate ses pupilles et saccade beaucoup trop son rythme cardiaque, force ses lèvres rougies à rester entrouvertes pour happer l'air trop chaud de la pièce. Il a trop attendu ce moment, commençait trop à imaginer qu'il n'arriverait plus alors il ne sait pas vraiment comment agir, n'ose pas réellement se montrer entreprenant de peur de mal agir, de tout gâcher. Et si son corps supporte difficilement une telle frustration, son esprit lui est prêt à attendre, à le faire languir aussi longtemps que son aîné l'aura décidé. Alors il réfrène comme il le peut ses envies, se concentre sur le parfum du plus grand, la chaleur de sa peau hâlée si douce sous la pulpe de ses doigts, son regard qu'il a si souvent qualifié de plus magnifique des trous noirs. Et il l'aime. Si fort. Comme le premier jour, comme tous ceux qui ont suivi. Comme il aimait son rire, sa voix enrouée au réveil, leurs promenades, leurs chambres ravagées trop régulièrement. Il l'aime au point d'oublier son abandon, ces années de silence, ce réveil à l'hôpital où il était seul, la rééducation suite à son nouvel handicap sans son aîné à ses côtés comme il aurait dû l'être. Il l'aime comme il l'a toujours aimé : plus que tout, de tout son coeur.
Et il se fiche bien de ne pas comprendre tout de suite la cause de ses gestes qui se durcissent, de sentir un brin de colère émaner de cette voix qu'il n'entend pourtant pas. Parce que le gosse tout ce qu'il comprend c'est que son Sangjae est jaloux. Il l'a toujours connu possessif, n'aurait pourtant jamais imaginé que ce soit toujours le cas. Alors il est partagé. Divisé entre la joie face à cette jalousie qui exprime un attachement, qui montre qu'il tient toujours à lui, et la culpabilité d'avoir essayé d'en aimer un autre, d'avoir laissé une autre personne le toucher, l'embrasser. Il sait bien pourtant Soonyoung que le plus âgé en a eu d'autres, que beaucoup ont partagé son lit après lui, pourtant il ne retient que sa propre faute, s'en veut d'avoir eu une expérience qui n'était pas avec lui. Alors il tente, essaye de le rassurer sans mentir. Après tout il ne dit que la vérité, c'est lui qui a quitté Jaehwan, et ce uniquement parce qu'il n'arrivait pas à oublier celui qu'il aime vraiment. Et à vrai dire l'appréhension noue son estomac, il redoute la colère de son vis-à-vis sans pour autant en avoir peur. C'est son Sangjae, il ne pourrait pas lui faire de mal.
Et puis sa respiration se coupe trop brusquement, si rapidement que le gamin n'a pas le temps de réagir. Sa tête cogne contre le mur, mais la plainte reste enfermée dans sa gorge prise en étau et son regard paniqué se fixe dans celui de son aîné. Il ne comprend pas Soony, ne comprend vraiment pas ses mots, ses gestes, remonte machinalement ses mains jusqu'à celle plus large qui l'étouffe pour tenter de s'en libérer face au manque total d'air, sent presque ses poumons se compresser, ses paupières se charger de larmes qui roulent sur ses joues. Et cette fois, il a peur. Peur de le perdre une nouvelle fois, peur d'avoir gâché sa nouvelle chance inespérée, peur de cette rage qui serre encore plus sa gorge et fait ralentir son coeur. Puis tout l'air s'engouffre trop vite dans ses poumons affamés lorsqu'il le relâche enfin, que son corps tremblant incapable de réagir se retrouve contre la paroi froide du mur. Ses larmes continuent leur chemin dans son cou, se perdent sur son torse secoué par sa respiration difficile, sa toux qui brûle sa gorge où il pourrait presque encore sentir les doigts du plus grand. Une plainte lui échappe lorsque ses cheveux sont malmenés et il lui faut encore quelques instants pour prendre conscience de la situation.
Son corps a compris avant lui et envoie une myriade de décharges électrices partant du bas de son dos, et le môme lui est toujours perdu. L'une de ses mains s'accroche à la hanche de son aîné pour le rapprocher plus encore, ses jambes s'agitent pour faire glisser son propre pantalon jusqu'à ses chevilles pourtant il ne veut pas. Pas vraiment. Parce que dans cette position il est incapable de le voir, incapable donc de communiquer. S'il n'a pas Sangjae en face de lui il sera incapable de lire sur ses lèvres, n'ose cependant pas le lui avouer, et n'a pas la force nécessaire pour échapper à sa poigne et se retourner de lui même. Alors il se cambre un peu plus pour rapprocher sa tête de celle du plus grand et ainsi soulager la douleur de ses cheveux tirés, essuie brièvement son visage trempé de larmes et meurt un peu plus d'impatience face à l'attente qui le rend dingue. Il ne comprend pas Soony, ignore pourquoi l'étudiant ne fait rien, gamin sourd qui n'a pas entendu ses mots, y répond malgré tout sans le savoir. « S'il te plait Jae... j'suis désolé j'te jure que ça a pas duré j'pensais trop à toi..» Son corps se presse autant que possible contre celui plus grand dans son dos pendant qu'il peine à respirer, ses mains fermement appuyées contre le mur pour pallier à la faiblesse de ses jambes trop tremblantes. « J'ai jamais arrêté de t'aimer, j'veux personne d'autre que toi crois moi...» J'ai attendu deux ans pour ce moment, pour notre moment.
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Mar 2 Mai 2017 - 14:09 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Sang Jae n’arrive même pas à savoir si ça lui fait du bien d’entendre ces mots. Il a la rage Sang Jae. Il a le cœur lourd. Il a la rage au ventre. Il est triste. Au fond de lui il n’est qu’un gamin qui a cruellement besoin qu’on l’aime mais qui fuit à l’instant où les sentiments deviennent trop intense. Sang Jae est lâche, faible, il n’a pas le courage d’aimer Soon Young mais il doit bien se rendre à l’évidence qu’il est déjà foutu. Foutu de lui. Il serre ses mains autour de son cou avec presque l’envie de le faire taire et d’arracher ses mots qui lui font tant de bien, tant de mal. Sang Jae souffre alors il ne peut que faire souffrir les autres. Il n’est qu’un cœur incandescent qui brûle tous ceux qui l’approche. La vérité c’est qu’il a du mal à réaliser que Soon Young est devant lui, s’excuser d’avoir continué de vivre après son abandon. Putain mais quel fils de pute. Sale chien tu es là. Sang Jae tu n’as donc honte de rien ? Tout doit forcément tourner autour de toi ? Tu penses souffrir plus que les autres ? Regarde rien qu’un instant dans les yeux de ton amant. Il grogne de douleur en tournant le visage de Soon Young vers lui. Il semble si désespéré, si paniqué à l’idée de le perdre. Pendant une seconde le plus vieux se demande pourquoi t’es pas lui ? C’est vrai tout aurait été plus simple mais rien n’aurait été aussi beau. Sang Jae le souffle court s’ancre au regard du plus jeune sans savoir lequel des deux allait sombrer le premier …
You belong to me.
Sang Jae plante ses doigts noircies sur la nuque de Soon Young et presse jusqu’à rencontrer ses lèvres. Il se perd contre sa bouche. Il se perd contre son cœur. « Ta gueule. » geint-il parce que penser à cette situation lui était insupportable. Lui le trompeur, le connard qui changeait d’amant comme de chemise. L’amant qui se moquait bien de faire souffrir … l’amant qui se perdait entre les draps de ses hommes pour oublier à quel point il était seul. Pour oublier à quel point il se détestait. A quel point il détestait la vie. Mais jamais il n’a pu détester Soon Young. Pas alors qu’il lui donnait l’impression de vivre rien qu’un peu … Sang Jae plaque le plus jeune face au mur avec force et plante ses canines dans son cou pour y laisser sa trace – à nouveau – et se glisse en lui par à coup sans l’avoir préparé. Il n’a pas le temps, ni l’envie de prendre son temps. Il veut que Soon Young le sente en lui et en oublie tous les autres. Parce que Sang Jae a la prétention de croire qu’il peut surpasser tous les autres. Il grogne de plaisir une fois qu’il bute à l’intérieure du plus jeune avec lenteur. Il sourit contre sa peau et caresse les cheveux du Pyo en murmurant d’une voix douce « Là … respire bébé … » Il encourage le plus jeune à pousser ses fesses vers son bassin. Mais Sang Jae sait que ce n’est pas la douceur que préféré Soon Young, ce n’est pas plus son jeu préféré.
Leur retrouvaille lui bousille le cœur et lui retourne le ventre. C’est tellement de sensations et de sentiments différents qui se bousculent qu’il ne sait plus comment gérer ça Sang Jae, alors, préférant laisser les mots de côtés, il s’exprime en laissant le sexe les guider. Sang Jae l’enlace de ses bras puissants, plaquant son torse contre ce dos frêle en se mettant à bouger d’abord lentement pour frustrer le plus jeune puis en accélérant un peu plus pour faire claquer leur peau et remplir son appartement des cris du plus jeune. Rapidement le plus vieux retrouve ses habitudes et ses aises en serrant Soon Young dans ses bras. « Putain c’est tellement » grogne-t-il. Et pour punir Soon Young, et pour lui faire prendre son pied, il lui écrase le joue contre le mur pour avoir une prise plus ferme et butant en lui férocement. Le corps du plus jeune sautille sous les acoups que Sang Jae ne retient pas. Il grogne de rage en se souvenant du snap que le plus jeune lui avait envoyé et de la colère qu’il avait ressentie. Une trahison toute aussi banale que normale. Soon Young était en droit de faire ce qu’il voulait tant que Sang Jae ne l’apprenait pas. Parce que Sang Jae n’était pas de ceux clément et compréhensif. Égoïste et remplie de rage, il imposait ses conditions et son insensibilité, ses règles à respecter. Il était cruel et à la fois si généreux qu’il était difficile de réellement comprendre ce qui se passait dans sa tête. Seul Soon Young semblait le comprendre en s’offrant soumis et rempli d’amour pour le plus vieux. Amour qu’a si longtemps débecté Sang Jae venant de ses autres amants. Connerie. C’était différent avec l’enfant entre ses bras, qui pouvait encore en douter ?
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Sam 27 Mai 2017 - 17:08 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Tout va trop vite. Sa respiration désordonnée, les battements frénétiques de son coeur, chacun de leurs gestes, l'enchainement d'actions. Et puis toute la situation dans sa globalité. Il n'avait certainement pas prévu tout ça Soonyoung, pensait passer une nouvelle journée banale, à faire semblant d'être comme tout le monde en allant au cinéma avec un ami assez idiot pour ne pas réaliser à quel point son handicap rendait cette activité bien peu plaisante pour lui. Et puis tout a été bousculé, le tournant a été si sec qu'il peine à se remettre de ses effets, toujours perdu quelque part, toujours un peu en retard face à ce qui arrive. Et le gosse perd toute notion du temps, égaré entre le présent immédiat, celui qui le précédait quelques minutes plus tôt lorsqu'il s'est retrouvé face à Sangjae dans le couloir du cinéma, puis projeté trois ans plus tôt lorsqu'ils s'embrassaient comme ça quotidiennement, qu'il vivait presque dans cet appartement où il se retrouve aujourd'hui. Et c'est tant d'information à prendre en compte, à trier alors que son cerveau noyé par le désir peine à classer ses pensées brouillons. Il ne pense qu'à son aîné, comme si rien d'autre n'existait.
Rien d'autre n'a jamais réellement existé à ses yeux de toute façon.
Et il ne sait pas quoi faire, rongé par l'impression soudaine d'être coupable, d'avoir été la pire personne qui soit pour avoir osé s'offrir à quelqu'un d'autre. Comme s'il n'était pas normal après deux ans de tenter désespérément de passer à autre chose, comme s'il aurait dû l'attendre toute sa vie sans même avoir la certitude qu'il reviendrait. Et maintenant c'est ce qu'il pense. Il le pense si fort qu'il s'en veut terriblement d'avoir osé lui faire cet affront, et que l'idée qu'il ne le pardonne pas le terrorise plus que tout. Bien plus que sa colère, bien plus que son impuissance face à son aîné largement plus fort que lui, physiquement comme psychologiquement. Alors il se soumet entièrement sans même en avoir honte. Soony il n'a jamais trouvé ça dégradant, est même fier de lui appartenir à ce point, de se sentir totalement contrôlé, abandonné à cet homme en qui il a une confiance aveugle. Et il oublie de respirer, se perd totalement dans leur baiser, dévore ses lèvres avec avidité malgré le manque cruel d'oxygène. Son corps est manipulé comme un pantin désarticulé qui se retrouve écrasé contre la paroi du mur sans aucune résistance de sa part. Un geignement se fraye un chemin entre sa respiration difficile lorsque la peau de son cou est de nouveau attaquée et la panique anime finalement son corps lorsqu'il sent le plus âgé à son entrée. « Jae j'suis pas prêt att- » Mais ses protestations sont coupées par une vive douleur qui bloque tout son dans sa gorge et crispe chacun de ses muscles. Sa lèvre inférieure est immédiatement capturée entre ses canines pour l'empêcher de crier et contenir les affres qui le transpercent. Et il a mal. L'intrusion est trop brutale, trop importante pour ses hanches si étroites. Tout son épiderme tremble, son visage est recouvert de sueur et sa lèvre obstinément bloquée entre ses crocs pour lui interdire de montrer tout signe de douleur.
Alors il tente de se concentrer sur autre chose. Sa respiration lourde, le parfum de la peau de son aîné, ses bras qui l'entourent. Sa vision est obstruée par des larmes -de douleur cette fois, puis par les paillettes qui crépitent devant ses iris tant son rythme cardiaque est saccadé. Et malgré tous ses efforts un premier cri s'échappe d'entre ses lèvres gonflées au premier mouvement de l'étudiant derrière lui, et les autres suivent sans qu'il ne puisse les contenir. Il a mal. Si mal les premiers instants, a l'impression de crever sur place sans protester pour autant, préférant penser au plaisir de son homme avant ce que lui hurle son propre corps. Sa tête bascule en arrière à la recherche d'air frais, le plaisir électrifie progressivement son corps qui cherche de lui-même le contact avec le bassin du plus grand, son nom roule sur sa langue entre deux gémissements trahissants le bien être qui compresse son ventre quand Sangjae accélère encore, le possède entièrement et lui fait ressentir les meilleures des sensations.
Pourtant.
« Att..attend Jae » il s'agite pour se défaire de son emprise, le repousse pour lui faire face. Il prend un instant pour respirer, essuyer la sueur de son front. « Je tiendrai pas à ce rythme… » Et il sait que Sangjae comprend qu'il parle autant de son excitation trop importante pour pouvoir durer, que de son corps trop faible qui refuse déjà de le porter plus longtemps. Alors d'une impulsion légère il enroule ses jambes tremblantes autour des puissantes hanches de son aîné, guide d'une main son membre entre ses fesses pendant que les ongles de l'autre s'enfoncent dans son épaule dans un râle lascif. Ses lèvres dévorent leurs jumelles pour étouffer les soupirs trop bruyants, glissent contre sa gorge attaquée par ses crocs acérés pendant que son bassin ondule doucement pour laisser le temps à son corps de se calmer. Ses doigts crispés glissent jusqu'à la large main du plus grand, la remonte contre son cou frêle pour l'y enrouler dans une demande silencieuse pendant que ses iris dilatés par le désir se plantent dans ceux de Sangjae pendant qu'il plaque son dos au mur. Ça a toujours été leur code quand le gosse lui confie sa nuque fragile, son homme a toujours su relâcher la pression exercée dès que Soonyoung perdait le focus. T'as ma vie entre tes mains, j'te fais confiance pour le reste.
Rien d'autre n'a jamais réellement existé à ses yeux de toute façon.
Et il ne sait pas quoi faire, rongé par l'impression soudaine d'être coupable, d'avoir été la pire personne qui soit pour avoir osé s'offrir à quelqu'un d'autre. Comme s'il n'était pas normal après deux ans de tenter désespérément de passer à autre chose, comme s'il aurait dû l'attendre toute sa vie sans même avoir la certitude qu'il reviendrait. Et maintenant c'est ce qu'il pense. Il le pense si fort qu'il s'en veut terriblement d'avoir osé lui faire cet affront, et que l'idée qu'il ne le pardonne pas le terrorise plus que tout. Bien plus que sa colère, bien plus que son impuissance face à son aîné largement plus fort que lui, physiquement comme psychologiquement. Alors il se soumet entièrement sans même en avoir honte. Soony il n'a jamais trouvé ça dégradant, est même fier de lui appartenir à ce point, de se sentir totalement contrôlé, abandonné à cet homme en qui il a une confiance aveugle. Et il oublie de respirer, se perd totalement dans leur baiser, dévore ses lèvres avec avidité malgré le manque cruel d'oxygène. Son corps est manipulé comme un pantin désarticulé qui se retrouve écrasé contre la paroi du mur sans aucune résistance de sa part. Un geignement se fraye un chemin entre sa respiration difficile lorsque la peau de son cou est de nouveau attaquée et la panique anime finalement son corps lorsqu'il sent le plus âgé à son entrée. « Jae j'suis pas prêt att- » Mais ses protestations sont coupées par une vive douleur qui bloque tout son dans sa gorge et crispe chacun de ses muscles. Sa lèvre inférieure est immédiatement capturée entre ses canines pour l'empêcher de crier et contenir les affres qui le transpercent. Et il a mal. L'intrusion est trop brutale, trop importante pour ses hanches si étroites. Tout son épiderme tremble, son visage est recouvert de sueur et sa lèvre obstinément bloquée entre ses crocs pour lui interdire de montrer tout signe de douleur.
Alors il tente de se concentrer sur autre chose. Sa respiration lourde, le parfum de la peau de son aîné, ses bras qui l'entourent. Sa vision est obstruée par des larmes -de douleur cette fois, puis par les paillettes qui crépitent devant ses iris tant son rythme cardiaque est saccadé. Et malgré tous ses efforts un premier cri s'échappe d'entre ses lèvres gonflées au premier mouvement de l'étudiant derrière lui, et les autres suivent sans qu'il ne puisse les contenir. Il a mal. Si mal les premiers instants, a l'impression de crever sur place sans protester pour autant, préférant penser au plaisir de son homme avant ce que lui hurle son propre corps. Sa tête bascule en arrière à la recherche d'air frais, le plaisir électrifie progressivement son corps qui cherche de lui-même le contact avec le bassin du plus grand, son nom roule sur sa langue entre deux gémissements trahissants le bien être qui compresse son ventre quand Sangjae accélère encore, le possède entièrement et lui fait ressentir les meilleures des sensations.
Pourtant.
« Att..attend Jae » il s'agite pour se défaire de son emprise, le repousse pour lui faire face. Il prend un instant pour respirer, essuyer la sueur de son front. « Je tiendrai pas à ce rythme… » Et il sait que Sangjae comprend qu'il parle autant de son excitation trop importante pour pouvoir durer, que de son corps trop faible qui refuse déjà de le porter plus longtemps. Alors d'une impulsion légère il enroule ses jambes tremblantes autour des puissantes hanches de son aîné, guide d'une main son membre entre ses fesses pendant que les ongles de l'autre s'enfoncent dans son épaule dans un râle lascif. Ses lèvres dévorent leurs jumelles pour étouffer les soupirs trop bruyants, glissent contre sa gorge attaquée par ses crocs acérés pendant que son bassin ondule doucement pour laisser le temps à son corps de se calmer. Ses doigts crispés glissent jusqu'à la large main du plus grand, la remonte contre son cou frêle pour l'y enrouler dans une demande silencieuse pendant que ses iris dilatés par le désir se plantent dans ceux de Sangjae pendant qu'il plaque son dos au mur. Ça a toujours été leur code quand le gosse lui confie sa nuque fragile, son homme a toujours su relâcher la pression exercée dès que Soonyoung perdait le focus. T'as ma vie entre tes mains, j'te fais confiance pour le reste.
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Lun 29 Mai 2017 - 20:11 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Ça serait mentir que de dire que Sang Jae n’a pas conscience du mal qu’il fait à Soon Young, mais il est bien incapable d’arrêter. Il ne sait pas comment contenir cette fureur en lui. Elle n’est pas violente, elle n’est pas méchante, elle est … simplement … si vive et agitée. Peut-être un brin féroce. Il se cramponne au plus jeune qu’il taraude de coup de bassin douloureux. Il sait à quel point il lui fait mal, parce que c’est cette même douleur qu’il a longtemps dû supporter, parce qu’au fond de lui il associe ça à de l’amour, une forme d’attachement, de preuve. Qui aime bien châtie bien. N’est-ce pas là l’idée la plus stupide ? Mais c’est cette idée qui représente néanmoins de la meilleure façon qui soit le besoin du plus vieux. Il glisse ses lèvres sur la nuque de Soon Young et donne des coups plus forts. Et les cris de douleurs de Soon Young lui arrachent un petit rictus de plaisir. C’est si malsain, n’importe qui crierait à Soon Young de le fuir, de s’échapper de cette étreinte déchirante. Sang Jae, lui, se perd dans sa folie et se convainc que personne ne baise le plus jeune comme ça si ce n’est lui. Il retrouve sa beauté, sa merveille, sa splendeur. Oh dieu que Jae aime ce qu’il ressent à cet instant. Il possède le plus jeune à l’en détruire et c’était plus grisant encore que tout ce qu’il avait pu imaginer. Il lui avait manqué, plus encore à cet instant. Mais les plaintes du plus jeune se font plus pressantes. Plus douloureuses. Il ne devrait pas, pourtant il prend son pied, se perdant entre la douleur de son amant et son propre plaisir. Sang Jae peut sentir Soon Young se laisser aller dans leur étreinte autant que son corps se crispe sous la douleur. Il ne ralentit pourtant pas, grogne même d’inconfort quand le plus jeune se débat pour lui faire face. Etrangement enclin à le laisser faire, Sang Jae le libère de sa prise et lui fait alors face. Il sait reconnaitre les limites du plus jeune pace que rien ne semble n’avoir changé depuis leur rupture.
Presque docilement Sang Jae attends que Soon Young se mette face à lui. Sang Jae n’est qu’une machine qui n’a pour but que de donner du plaisir au plus jeune. Il se cache derrière ses gémissements. Il se cache parce qu’affronter la réalité est impensable pour lui. IL ne comprend pas pourquoi Soon Young ne le frappe pas, pourquoi le plus jeune ne cherche pas à lui faire du mal, à le punir, à se venger de l’abandon de Sang Jae. Parce que putain, on ne pouvait pas nommer ça autrement … Ce n’était qu’une putain d’abandon, égoïste et lâche. Sang Jae méritait la pire des punitions, il ne méritait certainement pas que le gosse entre ses bras serre les dents pour supporter sa brutalité et son amour inconditionnel. Pour l’étudiant c’était presque évident, normal, presque trop banale de voir certaines personnes l’aimer à ce point et supporter sa fureur, il ne réalisait pas la chance qu’il avait, cette foutu chance qu’il avait d’avoir ces personnes prêtes à tout pour lui. Il se complaisait dans son malheur à s’en coller des œillères. Il assumait d’être ce monstre qu’il détestait pourtant si fort … Son souffle se coupe quand il voit à quel point son amant s’offre à lui … Malgré cette détresse si flagrante, Soon Young se glisse à nouveau sur le membre tendu de Sang Jae. De quoi arracher un sourire satisfait au plus vieux qui empoigne plus férocement les cuisses de Soon Young. Au fond, il sait qu’à lui donner des coups de bassin comme ça, il laissera quelques bleus sur l’intérieure des cuisses de son amant. Mais c’était ce que cherchais Sang Jae. Laisser sa maquer, une trace de son passage, comme une touche parfum qui sème le doute.
La main du gosse s’enroule délicatement sur cette main calleuse, avec une délicatesse qu’on aurait presque redoutée, il porte cette paume immense à sa gorge blanche et délicate. Une demande silencieuse qui rend Sang Jae plus accroc au plus jeune encore. Ses doigts, comme un souvenir vif et ravivé, s’enroule autour de sa gorge avec un délice, une familiarité qu’ils retrouvent sans effort. Sang Jae se jette sur ses lèvres qui étouffent ses gémissements de plaisir, privant un peu plus du peu d’air que pouvait avoir Soon Young. Il ne cesse de s’agiter en lui et ancre dans sa mémoire cet instant, celui de voir le visage du plus jeune se tordre sous la pression de cette main si longtemps attendu. Et Sang Jae appuie, ralentit ses coups de bassins, prend le temps de voir cette vie quitter le corps du plus jeune sans jamais dépasser la limite. Sans jamais ne le vor paniquer, ni avoir peur … et cette confiance si aveugle, si grisante est la seule chose qui casse les chaines invisibles qui lient la main de Sang Jae à cette gorge fine. Lâchant d’un même coup sa main et donnant des coups de bassins rapides, l’étudiant recueille son amant entre ses bras rapidement en le serrant contre lui avec une fierté qu’il ne dissimule même pas. Il avait retrouvé l’amo… l’amant de sa vie.
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Sam 2 Sep 2017 - 2:34 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ La première chose qui a frappé Soonyoung après son accident c'est le déni. Par rapport à son handicap d'abord, choc trop grand à accepter pour un gamin si jeune qui fêtait juste l'accomplissement de la première étape de son rêve, qui s'est réveillé plusieurs jours plus tard dans un silence terrifiant. Il était incapable d'accepter sa surdité, c'est comme s'il voyait tous ses espoirs et ses objectifs se faire détruire devant ses yeux sans qu'il ne puisse rien y faire. Et aucune parole, aucun mot n'arrivait jusqu'à ses tympans brisés pour le réconforter. Et puis il y a eu le déni de l'absence, celle de Sangjae. Les premiers jours il lui cherchait des excuses, se disait qu'il n'avait juste probablement pas eu le temps de passer, ou qu'il attentait que le gosse soit un peu rétabli avant de venir. Et les semaines ont défilé comme ça, pendant lesquelles Soonyoung attendait toujours, le regard rivé sur la porte de sa chambre d'hôpital à s'en brûler les iris. Puis il a essayé de le contacter, se nourrissant de l'espoir que s'il n'était pas venu c'était peut-être parce qu'il n'était pas au courant de cet accident. Mais il n'a obtenu aucune réponse. Et pendant ses presque deux mois d'hospitalisation il a refusé toutes les visites hormis celles de sa mère. Parce qu'il ne voulait voir personne. Personne à part lui. Lui qui n'est jamais venu. Lui qui n'est jamais passé chez le môme non plus après ça, qui ne l'a plus jamais recontacté. Comme s'il n'avait pas existé, comme si leur relation n'était qu'un mythe. Et ça, Soonyoung n'a jamais pu s'en remettre.
Parce qu'il n'a pas eu le droit à une explication, ou même à une rupture claire. Juste un silence long de deux ans, et l'espoir qu'il revienne chaque jour. Il a mis tout le reste de sa vie en pause, a refusé de passer à autre chose, n'a pas progressé du tout. À cause de lui. Pour lui. Et c'est pas grave, c'est pas grave parce qu'aujourd'hui ils sont réunis, parce qu'ils sont chez Sangjae, à s'embrasser comme si la dernière fois remontait à hier, à fusionner comme si rien n'avait changé. Alors Soonyoung se fiche bien d'avoir mal, de subir l'empressement trop brusque de son aîné. Ça a toujours été ainsi de toute façon, et c'est exactement de cette façon qu'il l'aime. Il serre les dents sans jamais se plaindre (surtout pas maintenant, surtout pas aujourd'hui, de peur de le perdre) et préfère voir toute cette situation comme une chance, comme tout ce dont il a rêvé ces dernières années. Et à vrai dire toute notion de temps lui est abstraite, et si on lui demandait comment il en est arrivé là alors qu'il prévoyait juste une sortie ennuyante au cinéma avec un ami, il serait incapable de répondre. Mais il s'en moque, la seule chose qui compte c'est Sangjae. Son unique regret actuel est de ne pas pouvoir entendre sa voix qu'il aimait tant, qui ne manquait jamais de le faire frissonner lorsqu'il s'amusait à chuchoter près de son oreille. Mais il peut toujours s'enivrer de son parfum, sentir chacun de ses muscles se contracter sous ses doigts crispés, sa respiration erratique dans son cou. Il est à bout de souffle, éloigne d'une main tremblante les mèches humides qui collent à son front brillant de sueur, rougi par la température de son corps.
Pourtant il n'arrête pas, ose même faire cette demande silencieuse, convaincu que Sangjae la comprendra. C'est lui qui a forgé les envies et les besoins du gosse, alors il est certain qu'il saura comprendre ce qu'il lui quémande. Et il lui offre un sourire lorsque sa main se serre autour de sa gorge, comme pour lui dire tu peux le faire, je te fais confiance. Rapidement, ses poumons n'ont plus accès à l'oxygène qu'ils réclament déjà et Soonyoung répond comme il peut au baiser, luttant contre son propre corps qui se cripse, bouillonne de plus en plus. Ses ongles s'enfoncent dans la chair, semblent la percer comme s'ils voulaient atteindre les omoplates du plus grand. Il se perd totalement dans la myriade de sensations qui le parcourent, incapable de se concentrer uniquement sur une à la fois. Le temps s'écoule comme une notion abstraite que le danseur ne mesure qu'à l'énergie qui vide son corps privé d'oxygène. L'urgence se fait pressante mais il résiste encore, refuse d'abandonner. Et il ne s'agit même pas de plaisir sexuel. Le gosse trouve simplement le fait de pouvoir confier sa vie si pleinement à l'homme qu'il aime grisant. Parce qu'il sait que son aîné la lui rendra, qu'il ne le mettra jamais en danger, qu'il ne risque rien même en étirant sa gorge fragile face à sa poigne dure. Il ne lui fera jamais de mal.
Et quand ses réserves se font trop maigres, Sangjae le relâche, comme s'il avait compris l'exact moment où sa limite était atteinte. Soonyoung s'accroche fort à lui, prend de trop grandes inspirations à s'en brûler la gorge à peine libérée. Son corps n'a pas le temps de se remettre de cette épreuve, secoué par les coups de bassin qui lui font perdre la tête, ses ongles tracent des sillons aussi durs qu'involontaires dans le dos du plus grand, ses crocs émoussés se plantent dans le creux de son épaule. Il n'en peut plus, comme au bord constant de l'orgasme sans jamais l'atteindre, comme si chaque aller et venue était aussi salvateur que frustrant. Alors il vient sauvagement s'emparer de ses lippes, l'embrasse à en perdre le souffle avant de basculer sa tête en arrière, et accompagne les mouvements de son aîné pendant des minutes qui lui semblent à la fois durer des heures et une poignée de secondes. « Jae j'en peux plus » est tout ce qu'il parvient à souffler entre deux gémissements. Parce que tout ce plaisir est progressivement devenu torture, comme si chaque coup de reins avait pour but de lui faire du bien, mais pas assez pour le libérer de sa frustration. Et il sait que Sangjae ne le laissera pas craquer maintenant, qu'il voudra encore prolonger le plaisir, et le frustrer d'avantage comme il en a le secret, mais gosse n'est pas certain de pouvoir résister encore longtemps. « S'te plait Jae... »
Parce qu'il n'a pas eu le droit à une explication, ou même à une rupture claire. Juste un silence long de deux ans, et l'espoir qu'il revienne chaque jour. Il a mis tout le reste de sa vie en pause, a refusé de passer à autre chose, n'a pas progressé du tout. À cause de lui. Pour lui. Et c'est pas grave, c'est pas grave parce qu'aujourd'hui ils sont réunis, parce qu'ils sont chez Sangjae, à s'embrasser comme si la dernière fois remontait à hier, à fusionner comme si rien n'avait changé. Alors Soonyoung se fiche bien d'avoir mal, de subir l'empressement trop brusque de son aîné. Ça a toujours été ainsi de toute façon, et c'est exactement de cette façon qu'il l'aime. Il serre les dents sans jamais se plaindre (surtout pas maintenant, surtout pas aujourd'hui, de peur de le perdre) et préfère voir toute cette situation comme une chance, comme tout ce dont il a rêvé ces dernières années. Et à vrai dire toute notion de temps lui est abstraite, et si on lui demandait comment il en est arrivé là alors qu'il prévoyait juste une sortie ennuyante au cinéma avec un ami, il serait incapable de répondre. Mais il s'en moque, la seule chose qui compte c'est Sangjae. Son unique regret actuel est de ne pas pouvoir entendre sa voix qu'il aimait tant, qui ne manquait jamais de le faire frissonner lorsqu'il s'amusait à chuchoter près de son oreille. Mais il peut toujours s'enivrer de son parfum, sentir chacun de ses muscles se contracter sous ses doigts crispés, sa respiration erratique dans son cou. Il est à bout de souffle, éloigne d'une main tremblante les mèches humides qui collent à son front brillant de sueur, rougi par la température de son corps.
Pourtant il n'arrête pas, ose même faire cette demande silencieuse, convaincu que Sangjae la comprendra. C'est lui qui a forgé les envies et les besoins du gosse, alors il est certain qu'il saura comprendre ce qu'il lui quémande. Et il lui offre un sourire lorsque sa main se serre autour de sa gorge, comme pour lui dire tu peux le faire, je te fais confiance. Rapidement, ses poumons n'ont plus accès à l'oxygène qu'ils réclament déjà et Soonyoung répond comme il peut au baiser, luttant contre son propre corps qui se cripse, bouillonne de plus en plus. Ses ongles s'enfoncent dans la chair, semblent la percer comme s'ils voulaient atteindre les omoplates du plus grand. Il se perd totalement dans la myriade de sensations qui le parcourent, incapable de se concentrer uniquement sur une à la fois. Le temps s'écoule comme une notion abstraite que le danseur ne mesure qu'à l'énergie qui vide son corps privé d'oxygène. L'urgence se fait pressante mais il résiste encore, refuse d'abandonner. Et il ne s'agit même pas de plaisir sexuel. Le gosse trouve simplement le fait de pouvoir confier sa vie si pleinement à l'homme qu'il aime grisant. Parce qu'il sait que son aîné la lui rendra, qu'il ne le mettra jamais en danger, qu'il ne risque rien même en étirant sa gorge fragile face à sa poigne dure. Il ne lui fera jamais de mal.
Et quand ses réserves se font trop maigres, Sangjae le relâche, comme s'il avait compris l'exact moment où sa limite était atteinte. Soonyoung s'accroche fort à lui, prend de trop grandes inspirations à s'en brûler la gorge à peine libérée. Son corps n'a pas le temps de se remettre de cette épreuve, secoué par les coups de bassin qui lui font perdre la tête, ses ongles tracent des sillons aussi durs qu'involontaires dans le dos du plus grand, ses crocs émoussés se plantent dans le creux de son épaule. Il n'en peut plus, comme au bord constant de l'orgasme sans jamais l'atteindre, comme si chaque aller et venue était aussi salvateur que frustrant. Alors il vient sauvagement s'emparer de ses lippes, l'embrasse à en perdre le souffle avant de basculer sa tête en arrière, et accompagne les mouvements de son aîné pendant des minutes qui lui semblent à la fois durer des heures et une poignée de secondes. « Jae j'en peux plus » est tout ce qu'il parvient à souffler entre deux gémissements. Parce que tout ce plaisir est progressivement devenu torture, comme si chaque coup de reins avait pour but de lui faire du bien, mais pas assez pour le libérer de sa frustration. Et il sait que Sangjae ne le laissera pas craquer maintenant, qu'il voudra encore prolonger le plaisir, et le frustrer d'avantage comme il en a le secret, mais gosse n'est pas certain de pouvoir résister encore longtemps. « S'te plait Jae... »
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Dim 3 Déc 2017 - 15:20 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Le plus jeune avait enduré tellement par le passé. La folie et l’appétit sexuel détraqué de Sang Jae ne l’avait jamais effrayé. Bien au contraire. Soon Young semblait avoir trouvé avec le plus vieux, un équilibre parfait. Un homme enfin capable de répondre à ses besoins. Ceux que le plus jeune s’appliquait à cacher aux yeux du monde mais qu’il libérait dès qu’il se retrouvait avec Jae. Au début ce n’avait été que des jeux simples, des lieux publics, des positions, des jeux flirtant avec l’illégalité que leur différence d’âge rendait déjà punissable. Mais ça ne les avait jamais arrêté, bien au contraire, grisé par la liberté que leur corps unis leur donnait, ils avaient été plus loin, toujours plus loin, aussi loin que le Soon Young de l’époque le pouvait … mais aujourd’hui il avait grandi, et Sang Jae crevait, intérieurement, à l’idée qu’en 3 ans d’autres hommes ait eu la main prise sur lui. Qu’il lui ait montré un nouvel univers, donné goût à de nouvelles choses … des choses que Jae désirait lui montrer, lui faire vivre. Alors Jae enfouissait au fond de lui sa jalousie et se contentait de tarauder son amant tout juste retrouver. Il avait changé, tellement changé que Sang Jae sentait toutes ses émotions se mélanger. C’était comme avoir quitté un gosse et retrouver un début d’homme. Sa mâchoire le rendait dingue et son parfum lui paraissait plus poivré qu’avant. Un subtil mélange, un subtil changement qui plaisait dangereusement à Sang Jae. Dès qu’il l’avait aperçu dans ce cinéma il avait su que la journée ce finirait ainsi, qu’il n’aurait jamais pu résister à l’appel de leur deux corps.
Les coups rapides et brutes qu’il lui donne ont pour unique but de combler leur désire et leur envie. Putain que c’est délicieux. C’est presque trop grisant pour Sang Jae qui s’était contenté de quelques amants ici et là depuis son départ. Bien que … Sang Jae n’était qu’un homme vil et égoïste. Un homme qui ne prenait que son plaisir, et n’en donnait qu’à ceux qu’il choisissait. Il avait conscience à cet instant, qu’il allait briser deux cœurs mais mu comme un animal par ses émotions primaires il ne se stoppait pas. Il était ce genre d’homme qui savait parfaitement à quel moment il devenait cruel et monstrueux mais qui allait au bout des choses avec un plaisir malsain. Il pensait le méritait, cette part de bonheur qu’il arrachait à ceux qui se consumait pour lui faire plaisir. Et s’il laissait des cœurs brisés derrière lui ce n’était rien comparé au sien. Alors il méritait ce plaisir qu’il arrachait. Il bute en Soon Young le faisant venir clément et presque trop doux pour leur retrouvaille. Et c’est ça qu’il pense quand il se répand en son ex petit ami retrouvé. J’ai le droit … Il croise son regard et l’embrasse avec passion avant de reculer et de tomber sur le canapé pour le serrer contre lui à bout de souffle. Il empêche le plus jeune de se retirer pour qu’il ressente encore l’inconfort de sa présence. Il pose avec une délicatesse presque nouvelle son bras sur le creux de ses reins retrouvant d’abord son souffle avant de prendre le temps de lui parler. Les yeux dans le vague il repense à tout ce qui venait de se passer. De ce film qu’il était censé voir et de Soon Young qui venait étrangement de retrouver ses bras.
C’était si soudain et insensé mais ça plaisait à Sang Jae. Il baisse finalement son regard vers Soon Young avant de lui dire de sa voix cassé et rocailleuse. « Tu peux te lever. » Il autorise son amant, comme s’il l’avait toujours sous sa coupe, retrouvant son autorité naturelle qu’il appréciait toujours avoir sur le garçon. Et ne trouvait ni œillade timide, ni sourire complice. On ne retrouvait ni tendresse, ni cœur léger battant la chamade. Sang Jae se redresse, et rattache son jean négligemment. Il s’allume une clope sans regarder Soon Young et se dirige vers la cuisine boire au goulot de la bouteille de whisky déjà ouverte. Tout dans cet appartement respirait le mal être de Sang Jae pour les yeux les plus aguerrit. Des fringues qui trainaient, des bouteilles d’alcool qui jonchait le sol, des mégots de cigarettes parsemées partout sur la table basse. Une télé cathodique dont l’écran était fissurée. Un appartement qui respirait d’avantage la joie de vivre quand Soon Young y était. Il ne restait que des murs délabrés et un appartement peu ordonné. La console était cassée aussi et le canapé semblait avoir perdu de sa fougue. Sang Jae repose la bouteille en s’essuyant la bouche du revers de la main. « Je te ramène au ciné ? »
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Dim 7 Jan 2018 - 20:21 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Il en a passé Soonyoung des jours à se convaincre que tout était fini, qu'il avait été abandonné par son petit-ami à cause de son handicap et que ce dernier ne reviendrait jamais, trop occupé à le remplacer par quelqu'un de normal, de mieux. Et puis il en a passé des nuits à pleurer son absence, à nier son départ et se répéter qu'il finirait par revenir, par répondre à ses messages désespérés. Avant Sangjae, le gosse ne croyait pas à l'amour. Sans doute était-il trop jeune pour ça, mais pour lui tous les sentiments de ce genre lui semblaient futiles, bons qu'à faire souffrir les gens. Puis il a croisé le regard de son aîné lors d'une soirée étudiante. Puis il a goûté à ses lèvres, à ses désirs. Il ne lui a pas fallu longtemps pour tomber amoureux après ça. Et il lui faudra plus d'une éternité pour qu'il cesse.
Parce que malgré le manque, malgré la haine parfois, jamais il n'a réussi à l'oublier, à aller de l'avant. Chaque rares fois où il le croisait au détour d'un couloir à l'Université, à défaut de réussir à l'éviter, ravivait tous les souvenirs, gonflait son coeur d'un amour qui n'a d'égal que la douleur qu'il ressentait. Parce que même en le voyant il ne pouvait pas l'approcher, sauter dans ses bras comme il le faisait avant. Parce qu'il était contraint de baisser la tête, d'ignorer les tremblements dans ses jambes et de continuer son chemin. Il a essayé pourtant de passer à autre chose, s'est même engagé dans une relation qui n'a pas duré. Il était encore beaucoup trop amoureux de Sangjae pour pouvoir en aimer un autre, même si ce garçon lui apportait toute l'affection et tout l'amour du monde, Soonyoung était incapable d'en faire de même. Et puis il a essayé une relation basée principalement sur le sexe, comme si quelques coups de reins aussi puissants soient-ils auraient pu chasser ses souvenirs, ses sentiments. Rien ne fonctionnait. Probablement parce que le môme ne voulait pas oublier, ne voulait pas renoncer à cette relation qui n'existait pourtant plus depuis plus de deux ans.
Et en cet instant tous ces mois de peine s'effacent. Et dans l'immédiat le Pyo est si heureux, si fier de s'être accroché à cet espoir qui lui permet aujourd'hui de sentir les bras puissants de l'homme qu'il aime autour de lui, et ses lèvres qui rougissent les siennes, étouffent ses cris. Soonyoung oublie tout si ce n'est le bonheur de retrouver son aîné, de pouvoir enfin sentir le parfum de sa peau, son regard posé sur lui, leurs baisers enflammés. Il se perd dans toutes les sensations retrouvées, perd le contrôle de son corps qui s'abandonne au rythmes des coups de bassins de Sangjae qui le rapprochent à chaque seconde un peu plus de l'orgasme qu'il atteint dans un dernier gémissement étouffé contre la gorge de son homme. Et le gosse plane pendant quelques secondes, le souffle court et désordonné, ses griffes toujours férocement enfoncées dans les épaules du plus grand. Il reste immobile dans les bras de l'étudiant, seul son torse se gonfle puis se creuse au rythme de ses poumons à court d'oxygène, pendant que ses cuisses frissonnent encore. Il est épuisé, se sent pourtant si bien, son regard humide éternellement ancré dans celui de Sangjae. Et il obéit naturellement, se relève dans un couinement pour immédiatement se laisser tomber sur le canapé, enfilant un pull abandonné sur le dossier pour protéger sa peau humide de l'air frais après avoir négligemment essuyé son ventre. Ses yeux mi-clos suivent chaque mouvement du plus grand pendant qu'il tente de retrouver un rythme cardiaque normal. Et maintenant, que sont-ils censés faire ? Sont-ils de nouveau ensemble ? N'était-ce rien de plus qu'une partie de jambes en l'air ?
Soonyoung se sent à la fois comme chez lui et étranger dans cet appartement qu'il connait par coeur mais découvre en même temps. À l'époque ils restaient l'uns contre l'autre à s'embrasser pendant encore une petite éternité, parfois à s'endormir lorsque Sangjae n'essayait pas de recommencer. Aujourd'hui il y a ce silence étrange qui les maintient à distance et même si le gosse est sourd, ce silence là est différent de celui dans lequel il vit quotidiennement. Et il fronce les sourcils lorsque l'homme qu'il aime prend la parole, lui demande de répéter puisqu'il n'a pas compris et lorsqu'il parvient enfin à lire sur ses lèvres rougies, il fronce les sourcils et se relève. « Me ramener ? » Et mettre fin à ce moment ? Jamais. « Hors de question. Est-ce que tu sais depuis combien de temps j'attend de te retrouver ? Je reste avec toi. » Il s'avance malgré son bassin douloureux et tire Sangjae par l'un des passants de son jean pour le coller à lui. « Je veux rester. »
Parce que malgré le manque, malgré la haine parfois, jamais il n'a réussi à l'oublier, à aller de l'avant. Chaque rares fois où il le croisait au détour d'un couloir à l'Université, à défaut de réussir à l'éviter, ravivait tous les souvenirs, gonflait son coeur d'un amour qui n'a d'égal que la douleur qu'il ressentait. Parce que même en le voyant il ne pouvait pas l'approcher, sauter dans ses bras comme il le faisait avant. Parce qu'il était contraint de baisser la tête, d'ignorer les tremblements dans ses jambes et de continuer son chemin. Il a essayé pourtant de passer à autre chose, s'est même engagé dans une relation qui n'a pas duré. Il était encore beaucoup trop amoureux de Sangjae pour pouvoir en aimer un autre, même si ce garçon lui apportait toute l'affection et tout l'amour du monde, Soonyoung était incapable d'en faire de même. Et puis il a essayé une relation basée principalement sur le sexe, comme si quelques coups de reins aussi puissants soient-ils auraient pu chasser ses souvenirs, ses sentiments. Rien ne fonctionnait. Probablement parce que le môme ne voulait pas oublier, ne voulait pas renoncer à cette relation qui n'existait pourtant plus depuis plus de deux ans.
Et en cet instant tous ces mois de peine s'effacent. Et dans l'immédiat le Pyo est si heureux, si fier de s'être accroché à cet espoir qui lui permet aujourd'hui de sentir les bras puissants de l'homme qu'il aime autour de lui, et ses lèvres qui rougissent les siennes, étouffent ses cris. Soonyoung oublie tout si ce n'est le bonheur de retrouver son aîné, de pouvoir enfin sentir le parfum de sa peau, son regard posé sur lui, leurs baisers enflammés. Il se perd dans toutes les sensations retrouvées, perd le contrôle de son corps qui s'abandonne au rythmes des coups de bassins de Sangjae qui le rapprochent à chaque seconde un peu plus de l'orgasme qu'il atteint dans un dernier gémissement étouffé contre la gorge de son homme. Et le gosse plane pendant quelques secondes, le souffle court et désordonné, ses griffes toujours férocement enfoncées dans les épaules du plus grand. Il reste immobile dans les bras de l'étudiant, seul son torse se gonfle puis se creuse au rythme de ses poumons à court d'oxygène, pendant que ses cuisses frissonnent encore. Il est épuisé, se sent pourtant si bien, son regard humide éternellement ancré dans celui de Sangjae. Et il obéit naturellement, se relève dans un couinement pour immédiatement se laisser tomber sur le canapé, enfilant un pull abandonné sur le dossier pour protéger sa peau humide de l'air frais après avoir négligemment essuyé son ventre. Ses yeux mi-clos suivent chaque mouvement du plus grand pendant qu'il tente de retrouver un rythme cardiaque normal. Et maintenant, que sont-ils censés faire ? Sont-ils de nouveau ensemble ? N'était-ce rien de plus qu'une partie de jambes en l'air ?
Soonyoung se sent à la fois comme chez lui et étranger dans cet appartement qu'il connait par coeur mais découvre en même temps. À l'époque ils restaient l'uns contre l'autre à s'embrasser pendant encore une petite éternité, parfois à s'endormir lorsque Sangjae n'essayait pas de recommencer. Aujourd'hui il y a ce silence étrange qui les maintient à distance et même si le gosse est sourd, ce silence là est différent de celui dans lequel il vit quotidiennement. Et il fronce les sourcils lorsque l'homme qu'il aime prend la parole, lui demande de répéter puisqu'il n'a pas compris et lorsqu'il parvient enfin à lire sur ses lèvres rougies, il fronce les sourcils et se relève. « Me ramener ? » Et mettre fin à ce moment ? Jamais. « Hors de question. Est-ce que tu sais depuis combien de temps j'attend de te retrouver ? Je reste avec toi. » Il s'avance malgré son bassin douloureux et tire Sangjae par l'un des passants de son jean pour le coller à lui. « Je veux rester. »
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Re: !!! // lollipop ♚ the koople | Lun 8 Jan 2018 - 0:01 Citer EditerSupprimer
J'te la rendrai pas
ni la veste, ni la sucette
Tenue ♚ Sang Jae adossé à son bar américain le regardait faire. S’approcher, agir comme un gosse têtue et boudeur. Il arque un sourcil, un brin irrité par son comportement. Sang Jae avait décidé, alors Sang Jae allait faire. La vérité, c’est qu’il avait besoin de temps pour comprendre ce qui venait de se passer. Pas seulement du sexe avec son ex qu’il avait lâchement abandonné il y a des années de ça … C’était comme un poids sur son cœur qui s‘était ôté autant qu’il s’était mis à peser. Un sentiment paradoxal bien ridicule mais plus que lui. Sang Jae masse sa nuque et le regarde faire, posant son regard acier sur le visage angélique de Soon Young. Il baisse ses yeux vers les doigts fins de son amant accrochés au passant de son jean. Il devait bien admettre que Soon Young avait bien grandit. Autant physiquement que dans son regard. Plus assuré. Plus … homme. Il avait quitté un gosse, et il avait retrouvé un jeune homme. Le contraste ne lui avait pas tout de suite sauté aux yeux mais il était désormais plus flagrant. Sang Jae affiche sa mine contrarié et plaque ses deux poings contre le torse de Soon Young pour le faire reculer. « J’te ramène j’te dis. » Il lui lance un regard dont Soony devrait avoir l’habitude, de ces regards qu’on n’oublie pas. Il sait qu’il blesse le plus jeune il n’y a qu’à voir la façon dont son expression change. « Ca va Soon Young, on a baisé, c’était bien, on va pas s’éternisé non plus. » grogne Sang Jae en le dépassant attrapant un t-shirt à lui. Il a bien noté que le Pyo lui avait piqué son pull mais il ne dit rien, comme si finalement dans le fond il espérait qu’il le garde pour avoir une excuse bidon et retourner le voir.
Sang Jae ne réfléchissait pas. Il savait juste qu’il avait besoin d’être seul, de se prendre une cuite, et de voir demain ce qu’il penserait de cette situation. Le retour de Soon Young était-il provisoire ? Allaient-ils se revoir ? Ou n’était qu’une pulsion incontrôlée qui ferait finalement plus de mal que de bien. « Habille-toi. » Ordonne-t-il dans un souffle. Il passe d’un geste assuré sa veste sur ses épaules et ouvre déjà la porte pour sortir. Sa cigarette coincée entre ses lèvres il lance sans même le regarder « J’t’attend en bas, bouge toi. » Sang Jae érigeait déjà avec soin toutes les barrières autour de lui et creusait une distance entre son amant et lui. Comme à son habitude. Il a l’air si détaché, pourtant il prend clairement la fuite, n’importe qui tomberait dans le panneau. Il sait si bien cacher ce qu’il ressent Sang Jae. Il se rallume une énième cigarette et s’adosse à la voiture en attendant que Soon Young ne descende. Il n’avait rien à voler chez lui, sa seule crainte c’était que le plus jeune refuse de sortir … il souffle à l’abris des regards et grogne pour lui-même « putain qu’est-ce que tu fou sang jae … tu fais chier. » Il avait l’impression de se réveiller d’un rêve dont il n’avait eu le contrôle mais dont il se souvenait chaque parcelle. Nerveusement il reste appuyé, dos à la voiture, fixant l’entrée de son immeuble pour attendre Soon Young à la fois agacé et détaché. Il pianote sur son téléphone pour passer le temps et tire sur sa cigarette.
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