Mon corps est mon journal,
et mes tatouages sont mon histoire.

Seo Jin Hee & Urakawa Rei

Wearing | Rei jouait souvent avec la générosité de la jeune femme. Il savait largement qu'il était un privilégié, rien que le fait qu'elle tienne ses promesses à son égard était miraculeux. Mais il aimait en jouer, en réclamer encore plus, parce qu'il savait que ça l'agacerait, c'était drôle. Accoudé à la caisse, il regardait Jin Hee se balader, faire ses choix. Il eut un rire rauque à sa remarque. « Comme si tu pouvais regretter de passer du temps avec ma géniale personne. » Oui rien que ça. Bon, elle ne lui répondait pas pour son café, c'était frustrant, mais se trouva une robe rouge. Vu la pièce, il imaginait le nombre de zéros au prix, comment pouvait-elle claquer autant de wons pour des bouts de tissu ? Il la regarda d'abord dubitatif, puis très amusé à sa demande, et tout en levant les yeux au ciel, il se tourna vers la vendeuse derrière la caisse. « Et donc, charmante amie... Serait-il possible de vous demander une parure en argent, sans trace, la donzelle est exigeante... » Il lui adressa son sourire le plus charmant et le plus charmeur, sans compter le regard enjôleur qu'il lui fît. « Et un café pour moi, je vous serais très reconnaissant. » Il avait le ton qu'il utilisait pour le flirt oui. Il ne ferait rien avec cette pauvre vendeuse, elle était mignonne mais il avait plus de goût que ça. Il rejoignit Jin Hee et regarda le prix de sa robe. « Pourquoi tu claques des fortunes pareilles, alors qu'un rien t'habille ? » Il battit des cils comme l'aurait fait une fille (selon lui) après un tel compliment, et alla ensuite s'asseoir dans un siège près des cabines d'essayage. Vu le confort, c'est que ça devait en prendre du temps des essayages ici. Il poussa un soupir et appuya sa tête sur le dossier en fermant les yeux. « Je suis déjà rincé moi... Tu me réveilles si t'as besoin que je t'aide à enfiler ta robe. » Il eut un léger ricanement. « Ou que je te l'enlève. » Leur complicité et le fait qu'il ne se passerait rien entre eux permettaient à Rei de pouvoir faire ce genre de plaisanterie sans qu'il n'y ait aucune ambiguïté. La jeune vendeuse revint accompagnée d'une autre. L'une avec un écrin en velours, l'autre avec un plateau et une tasse de café posée dessus. Tasse que Rei attrapa bien rapidement. « Le paradis c'est là où y a du café. » C'était aussi simple que ça. Du café et de la codéine, il avait déjà la codéine, maintenant le café.