kho taya ♡ breakfast at midnight

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kho taya ♡ breakfast at midnight | Mer 16 Nov 2016 - 21:27

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kho taya

SHE'S A COSMIC GIRL FROM ANOTHER GALAXY

TOLÉRANTE (★★★✰✰)	MALHONNÊTE (★★★★✰)	ATTENTIONNÉE (★★★★✰)	MANIPULATRICE (★★★★✰)	SENSIBLE (★★✰✰✰)
DÉPENSIÈRE (★★★★✰)	CONFIANTE (★★★★✰)	ENVIEUSE (★★★✰✰)	PRAGMATIQUE (★★★✰✰)	INFLUENÇABLE (★★★★✰)

nom : kho. prénom : taya. âge : vingt-et-un ans. date et lieu de naissance : un treize août à huay xai, au nord du laos. origines : seule sa terre natale la compose. nationalité : laotienne. cursus universitaire : en troisième année de sciences politiques et droit. métier : enfile sa tenue dans les vestiaires du casino où elle bosse en tant que valet de pied de la tombée de la nuit jusqu'au petit matin. elle se met énormément en valeur, parfois sûrement plus que suffisant, c'est pas toujours très clean, mais ça lui permet de (sur)vivre. orientation sexuelle : elle n'sait pas trop puisque peu l'habitude d'éprouver quoi que ce soit envers quelqu'un. disons simplement que sa curiosité n'a pas encore tout exploré. classe sociale : ça se défile vite. code du règlement : ok par iMked. tu veux t'investir ? oui.

Rumour has it...

refuse d'évoquer la misère de son passé, alors, elle a tendance à prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes. que sa vie est banale. + l'amour, ou au contraire, la sexualité. ça la dérange, ça la froisse, ça lui rappelle l'époque où son corps était vendu à des félins. ça la tracasse, c'est une horrible sensation qui la tourmente. + taya, tellement belle que sa gueule d'ange envoûte les plus humbles. ça la gêne, que l'on puisse l'observer de trop, elle craint que l'on parvienne à lire en son être dérangé. + la plupart de son argent, parfois sale, revient aux frais médicaux de son petit frère souffrant, resté au laos. ça la ronge, elle regrette, elle y pense tous les jours, tellement qu'elle en crève. mais il n'y a qu'elle pour le sauver. + taya, aime la littérature, le cinéma et le théâtre, mais est bien sûr trop réservée pour partager ces passions qui la dévorent. + elle s'est tirée du milieu de la prostitution forcée ayant rythmée son adolescence au bout de plusieurs années seulement, au crépuscule de l'âge adulte. c'est honteux, humiliant, et cela reste un secret enfoui au plus profond de son âme torturée. + elle n'aurait jamais cru une seule seconde être capable d'entrer à l'université un jour. ayant fait tellement de sacrifices, et vaincu bon nombre de barrages au gré du chemin. c'est une battante. bien qu'en réalité, malgré sa reconnaissance envers ceux qui ont pu croire en elle, ce n'est qu'une prétexte supplémentaire pour rester au pays, un peu plus longtemps. juste assez pour récolter un maximum d'argent. de quoi faire vivre sa famille.

Survole l'avatar, petit coquin.

My character

taya, celle qui refuse que l'on partage ses peines et sa douleur. parce qu'elle veut toujours démontrer ce qu'il y a de mieux et de plus prestigieux.
taya, celle qui s'offusque lorsque les choses ne vont pas en son sens. madame est exigeante, autant envers elle-même, qu'envers autrui.
taya, celle qui se retrouve dénuée de toute compassion ayant pu lui être propre auparavant. on s'est tellement joués de sa personne, que les coups ne l'atteignent plus.
taya, celle qui sait ce qu'elle désire, qui sait ce qu'elle exige. sachant parfaitement embobiner, séduire, car après tout, ce n'est rien de plus qu'un pauvre mécanisme. suggérer pour obtenir.
taya, celle qui ne fait que passer les besoins de son prochain avant les siens. ça la ronge, ça la tue, alors la voilà qui fait du malheur des autres sa priorité.
taya, celle qui ne fait que tisser une oeuvre de mensonges et balivernes. son crachat est contaminé par sa malhonnêteté, et pourtant, ils n'y voient que du feu.
taya, celle qui trompe, assassine les idées toutes faites sur son identité. elle qui parait si fragile, si délicate, tellement que l'on a l'impression de briser ses os rien qu'en la tenant dans des bras trop imposants. elle qui détourne les autres de la vérité, d'une véritable nature embarrassante.
taya, l'enfant naïve, aveuglée par les promesses qui s'envolent aussitôt. le pauvre ange désenchanté.

This is my story

holding back the tears

taya,

t'es plus la même. et ce n'est ni ton sourire délavé, ni tes mœurs effacés qui prétendront le contraire. ta quête de la perfection, du détail. ta quête sur toi-même, qui serais-tu capable de devenir, là, tant qu't'es à la dérive totale. tu bascules, tu crèves, et pourtant, demeure en toi la délicatesse propre à cette poupée faite de porcelaine que tu es. les prunelles scintillantes, l'épiderme délicate, les lèvres aux tons candides. c'est fou, comme tu dégages une sérénité sans nom. comme si rien ne t'atteignait, comme si ta vie était rangée. et pourtant, même les plus puissants de ces Dieux auquel tu n'crois même pas savent, ô combien t'es déchirée de l'intérieur. plus de haine, plus d'rancoeur, t'es comme morte, au fond.
peut-être bien parce que t'en as vu, des choses. la poitrine de ton p'tit frère fissurée par la maladie qui l'enchaîne, la douleur tiraillant le joli faciès de ta mère lorsque t'as pu lui annoncer ton départ du laos. adieu nid de poussière, adieu aux rires orphelins, tu t'en vas, pour un monde meilleur, tel qu'on avait pu t'le promettre. tu ne sais plus vraiment dans quel sorte de piège tu t'es enfoncée, il a suffit d'une fois, pour que ton regard se focalise sur cet homme à peine plus mature que toi. il a fallu qu'il t'accorde un peu d'attention, celle pour laquelle tu mourrais à petit feu, qu'il siffle des mots doux, qu'il te promette une vie sans le moindre défaut, où tu pourras venir en aide à ta tendre famille prisonnière de la misère et de la fatalité.
alors, t'as bu ses maigres paroles comme la plus sotte des princesses de contes de fée ingurgitant le cidre empoisonné de la vilaine sorcière. il était si différent. si noble, si grand, de par ses dires enchanteurs et ses mimiques sournoises. tu ne comprenais cependant pas vraiment sa présence ici, l'allure qu'il abordait contrastait véritablement aux extérieurs arides. tu n'le comprenais peut-être pas, mais il t'abordait avec une aisance indéniable, que tu ne faisais que fermer les yeux sur tout ce qu'il entreprenait.
tellement, qu'à quelques mois près, tu te retrouvais en solitaire, au sein d'une contrée inconnue. seule, mais avec lui, et ses bras réconfortants. t'étais aveuglée, l'idiote que t'étais, au point de te laisser plonger dans ce qui s'apprêtait à devenir ton cauchemar.

l'enfer, ce n'est pas la les autres. l'enfer, c'est toi.

tu t'abandonnais aux mains inconnues qui frôlaient les interdits dissimulés sous ta dentelle, à ces soupirs éphémères que tu n'entendrais qu'une fois de la part d'une seule personne. t'étais redevenue poussière, soumise aux mensonges de ce garçon-là. au final, il ne te considérait pas le moins du monde. tu n'étais que le pantin de ses désirs, de ses fantasmes redoutables. il te vendait aux loups affamés, qui cherchaient une once de réconfort, un peu comme toi auparavant. souillée tu étais, bien plus qu'à l'ordinaire. les relents du sexe, de l'alcool embaumant de manière néfaste, la gueule de ceux qui te dévoraient.
et tu déversais des sanglots, en silence. lorsque la lune ne te voyait pas, lorsque les lumières n'accentuaient pas tes traits harmonieux.
t'étais devenue la risée de tous.
t'étais différente, taya.