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a thousand years ☾ jaykyu
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a thousand years ☾ jaykyu | Mar 22 Nov - 0:01 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il déteste devoir lui mentir, même quand c'est nécessaire, même quand c'est pas vraiment un mensonge, mais plus une vérité dissimulée. Il lui a envoyé un message plutôt simple pour lui demander de venir, sans donner de détails, sans lui répondre après. Et a éteint toutes les lumières pour ne laisser que la petite lampe éclairer faiblement la table basse où est déposée une petite boite avec une enveloppe un peu froissée, comme s'il l'avait ouverte pour la relire trop de fois (sans doute parce que c'est le cas). Et il s'est caché dans la pièce adjacente Kyu, l'obscurité ne lui plait pas vraiment, mais c'est pour la bonne cause. Désireux de pouvoir voir sa réaction, sans réellement oser être face à lui. Et pendant un instant il hésite, se demande s'il devrait bien le laisser, ce bout de papier abîmé, lourd de mots, de sentiments. Jay, J'ai jamais été doué avec les mots, tu le sais pas vrai ? Je sais pas vraiment quoi écrire, et ça c'est carrément pas la bonne façon pour démarrer une lettre désolé. Je voulais juste Je suis désolé, je sais que je suis loin d'être parfait, mais je te promet de faire des efforts, de tout faire pour te rendre heureux parce que tu le mérites, plus que n'importe qui. Merci pour tout ce que tu fais pour moi depuis le début, merci d'être là. Je t'aime Au delà des mots. Et il l'observe de loin, cette lettre, appuyée sur l'écrin bleu nuit qui renferme un collier en or stresse à l'idée que tout ça soit un raté monumental, pense même à tout récupérer pour qu'il ne voit jamais ça, mais se résigne lorsqu'il entend la porte d'entrée s'ouvrir. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Mar 22 Nov - 0:38 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Et il sait pas Jay, sait plus vraiment. Attend depuis des semaines, aussi, juste un message, un mot, un signe, quoique ce soit. Et il attend – sans rien en retour. Guette la moindre réaction, fait des sous-entendus à peine voilés, sous-entendus qu’il ne masque pas bien longtemps de toute manière. Il peut pas se retenir, Jay, veut pas se retenir de toute manière. Mais il n’a aucune réponse. Aucune réaction. Gamin un peu déçu, qui perd patience, qui perd espoir. Prépare quand même son cadeau, soigneusement, minutieusement, le sourire aux lèvres, excitation purement enfantine. Et il est content, Jay, heureux de ce jour qui s’approche, heureux de cette symbolique qui lui tient tant à cœur. Et il arrive, le jour. Bien trop tard pour le jeune impatient. Bien trop tard pour celui qui bondit de son lit en voyant le message. Et son cœur qui heurte brutalement sa cage thoracique. Ses doigts tremblants pianotent sur l’écran, mais il attend pas de réponse, le gamin, lance son téléphone dans son sac, sort en courant, véritable coup de vent. Sans prendre la peine de dire au revoir, sans prendre la peine de dire quoique ce soit en fait. Il veut juste y aller, veut juste se dépêcher, veut juste le rejoindre, lui. Alors il se dépêche, accélère, parcourt la ville sans vraiment s’en rendre compte, sourire aux lèvres, joie dans le cœur. Et les battements qui s’accélèrent quand il atteint la porte, la pousse d’un geste hésitant, pénètre dans la pièce à peine éclairée. Il appelle, n’obtient aucune réponse, commence à avoir peur, peut-être, un peu. Jusqu’à ce que son regard se pose sur la lettre, qu’il attrape de ses doigts tremblants. Et il lit. Il lit une fois. Deux fois. Peut-être trois. Ou peut-être un million. « Kyu ? » Il a pas vu l’écrin en vérité, concentré sur les mots qui dansent devant ses yeux, dansent dans recoin de sa tête. Et ses yeux embués se lèvent, scrutent l’obscurité, cherchent un signe de présence, le cherchent lui. « Kyu ? T’es… t’es où ? » code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Mar 22 Nov - 1:53 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il est pas habitué Kyu, pas habitué à accorder tant d'importance aux dates, lui qui se fiche de tout habituellement. Pourtant cette fois c'est différent, parce que c'est Jay, parce que c'est eux, Parce qu'il est amoureux. Et pour son Soleil, il fêterait chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Pour son Soleil il serait prêt à tout, aveuglément, sans réfléchir, sans hésiter. Ou du moins uniquement sur la forme, puisque le fond l'angoisse plus que de raison. Il a toujours été maladroit Kyu, il a toujours eu du mal à donner de sa personne, à exprimer ses sentiments. Parce que le gamin, il a l'habitude de tout détruire sur son passage, c'est la première fois qu'il veut construire quelque chose, bâtir une relation durable, même si les fondations sont un peu bancales, même si ça ne tient pas droit. Et il tient tant à faire plaisir à l'homme qui l'aime, souhaite de tout son coeur voir un sourire étirer ses lippes qu'il aime tant embrasser (jusqu'à en perdre le souffle). Pourtant l'incertitude le ronge, les questions fusent, attaquent sa confiance déjà minime, lorsqu'il se demande si la surprise lui plaira. Il se sent stupide, les regrets serrent sa gorge et son estomac lorsqu'il ose une réflexion pour lui-même, lorsqu'il réalise que son Jay ne porte habituellement jamais de bijoux. Il repense alors au médaillon enfermé dans l'écrin en soie sombre, se répète que le choix était idiot, que son Soleil n'aimera probablement pas. Et il repense à la lettre, aussi. Se revoit l'écrire, la relire tant de fois sans jamais la recommencer. Ça n'a rien de joli, c'est maladroit, malhabile, c'est brouillon, c'est mal écrit, mal exprimé, mal présenté. Il aurait pu la refaire, mais son courage lui a fait défaut et il a su le gosse, que s'il avait tenté de recommencer, il se serait dégonflé. Alors il a glissé son premier et unique essai dans l'enveloppe que Jay ouvre dès son arrivée dans l'appartement. Et il cesse de battre, le coeur de Kyu, et il remonte le long de sa colonne vertébrale, le long frisson lorsque la voix de l'être aimé perce le silence. Il sait pas quoi faire le gosse, pourtant son corps s'extirpe de lui-même de la pièce, quand son nom l'appelle encore. Il avance sans faire de bruit, atteint le dos plus large de Jay, se blottit contre en croisant ses bras contre son ventre, ses lippes appuyées contre sa nuque. « Salut toi. » code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Mar 22 Nov - 18:52 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il a jamais connu ça, Jay, non. Il a jamais connu ça, Jay, ce sentiment, les papillons qui se déchaînent dans son ventre, son cœur qui bat un peu trop vite, un peu trop fort, lui fait presque mal. Il a jamais connu ça, Jay, ces mots-amour qui lui retournent la tête, bousculent son être, font vibrer chaque parcelle de son corps. Il a jamais connu ça, Jay, ce sentiment qu'il pourrait mourir, mourir de trop aimer, mourir de trop d'amour. Alors il a besoin d'un ancrage, Jay, besoin de le voir lui, de le sentir lui. Et sa voix retentit, faible, dans le silence de la pièce à peine percé par sa respiration agitée. Il est essoufflé, sans trop savoir de quoi, sans trop savoir pourquoi. A cause de sa course peut-être, à cause de ses émotions sinon. Non, il sait pas vraiment. Tout ce qu'il sait c'est qu'il a besoin de lui. Mais loin de se calmer, son coeur s'affole un peu plus quand il sent les bras s'enrouler autour de son torse, quand il sent les lèvres se déposer sur sa nuque - contact qui fait naître un frémissement, un fourmillement, atteint chaque fragment de son être. Et il tremble, un peu, le gosse. Sait pas quoi faire, sait pas comment réagir à ça, ce trop plein d'amour, ce trop plein de tout. Mais il sait comment agir - instinctivement, sans réfléchir. Il se défait de son étreinte, lentement, doucement. S'écarte, un peu, pas trop - ne pas s'éloigner, jamais. Et il le regarde, dans les yeux d'abord, sent ses pommettes se colorer, s'échauffer, détourne le regard alors. Mais ses bras tremblants viennent enserrer le corps de son Kyu, et son visage se blottit contre sa chevelure. Rapide baiser appliqué sur les mèches soyeuses, avant que sa bouche ne dévie, change de direction, vienne tracer un sillon dans sa peau à lui. D'abord le front, et puis la joue, rejoint ensuite l'oreille, alors que ses bras resserrent leur étreinte, le pressent un peu plus contre lui, gamin avide de chaleur, de contact, de présence. « J'ai cru... j'ai cru que t'y avais pas pensé, que... que t'avais oublié peut-être. » Et son coeur bondit un peu plus dans sa poitrine quand il prend conscience de ses mots,et de la réalité. « Je... je... » Il sait pas quoi dire, comment l'exprimer. Alors il hésite, les rouges rougies, regard caché sous ses paupières closes. « Je t'aime. » Tellement que j'pourrais en crever. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Mer 23 Nov - 0:10 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il a du mal à réaliser Kyu, du mal à se rendre compte du temps qui est passé, de celui qui ne s'est pas encore écoulé. Elle est pourtant intacte dans sa mémoire, cette soirée. Celle où le manque de pilules à déclenché une crise qui a brûlé ses veines, l'a consumé de l'intérieur. Il se souvient de la forme, pas du fond cependant. Il n'a aucun souvenir des cris, des tremblements, de ses mots froids, de ses pensés assassines. Il ne reste que la peur, que cette hypersensibilité qui découle de son sevrage quasiment achevé, mais qui fait encore parfois naître des larmes dans ses yeux inondés pour des raisons futiles. Et il se souvient du lendemain, de son monologue si maladroit, si brouillon, incohérent, sans fil conducteur. Et il se souvient de ce baiser, leur premier vrai puisque le précédant, non partagé, ne compte pas. Il en avait rêvé Kyu, tellement de fois. Il avait imaginé la sensation que cela lui procurerait, souvent, plus qu'il n'ose l'admettre. Et c'était loin, si éloigné de la réalité, de cette impression de se sentir complet, de se sentir à sa place. Et il n'y est pas là, dissimulé derrière la porte mal fermée. Il n'y est pas, parce que sa place elle est contre son Jay, sans ses bras, contre sa peau. Alors il le brise Kyu, l'écart qui les maintient éloignés, lorsqu'il se blottit contre son dos, s'enivre de son parfum chaud, de ses frissons habituels. C'est qu'il est toujours peureux, le gosse, à ne pas oser lui faire face directement. C'est qu'il est toujours inquiet, le môme, à l'idée que tout ça ne soit qu'une mauvaise idée, une erreur. Et son regard s'échoue dans celui astral de son Soleil, s'y perd, s'y noie, en attendant un signe, une réaction. Et ses bras s'enroulent derrière sa nuque dès que ceux de l'homme qu'il aime l'enserrent, et ses joues se tintent de pourpre lorsque ses lippes explorent son visage, pendant que ses doigts dessinent quelques arabesques aléatoires contre la peau de son cou. Et il sourit, un peu. « J'ai pas oublié. » Mais les mots qui suivent mettent le temps en pause. Et son coeur s'arrête un instant. Et son coeur repart plus vite, plus fort. Et son corps s'élance un peu brusquement, lorsqu'il se hisse sur la pointe de ses pieds. Et ses lippes capturent ses jumelles de pétales, pour être à leur place. Il se presse si fort contre lui, oublie de respirer et s'en moque, ne ponctue ses baisers que par des « Je t'aime. » murmurés à la volée. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Mer 23 Nov - 18:48 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - C’est la première fois, pour Jay. Eternel enfant, qui n’avait jamais connu personne, n’avait jamais goûté aux plaisirs de la vie commune. Eternel enfant qui ne savait pas ce que c’était que d’être amoureux – amoureux vraiment. Eternel enfant, oui, qui n’hésite pourtant pas avant d’enlacer son homme. Qui n’hésite pourtant pas avant de l’embrasser, parsemer sa peau de contacts légers. Comme si ses lèvres n’étaient nées que pour le toucher, comme si ses bras n’étaient nés que pour l’étreindre. Comme si lui-même n’était né que pour être avec lui. Sa peau frémit sous le contact de ses doigts, son souffle s’accélère légèrement, ses paupières s’abaissent, ses joues se colorent – et il les dit, ces quelques mots, qu’il a pensé si fort, a murmuré quelques fois dans un coin de sa tête. Il les dit, ces mots, sans vraiment prendre conscience de leur portée, sans vraiment savoir ce que ça signifie pour lui. Il se rend pas compte de tout ça, Jay, juste qu’il les ressent, juste qu’il a besoin de les exprimer, pour ne pas étouffer, de les garder trop longtemps. Son cœur bondit, un peu plus vite, un peu plus fort, peut-être trop vite, peut-être trop fort, quand il sent ce corps se presser contre lui, quand il sent ces lèvres prendre possession des siennes. Et il lui rend chacun de ses baisers, le serre encore plus fort comme s’il voulait se fondre en lui – comme s’il allait se fondre en lui. Et les mots d’amour ne font qu’accélérer un peu plus les battements de son cœur, affirmer un peu plus les tremblements de ses doigts, qui se resserrent contre le tissu de son pull à lui, comme pour raffermir sa prise, comme pour le rapprocher un peu plus, aussi. Mais une de ses mains s’échappe pourtant, remonte le long de son dos, bascule sous son bras, sur sa joue, alors qu’il s’éloigne, le gamin, de quelques centimètres. « T’es beau. » Ses doigts caressent un instant la peau rougie de son Kyu, s’enivre de sa chaleur. « T’es vraiment trop trop beau. » Et il sourit, les prunelles étincelantes de cet lueur si particulière, si habituelle venant de lui. Et il sourit, avant de se pencher, de joindre à nouveau ses lèvres à celles de son âme sœur. Sa main s’attarde un instant sur sa pommette à lui, avant de descendre le long de son visage, de son cou, de ses clavicules, pour finalement rejoindre son torse. Finalement rejoindre ce cœur qui bat si fort contre sa paume – qui bat si fort, à l’unisson du sien. C’est la première fois, pour Jay. (Et pourtant c’est si naturel, qu’il a l’impression d’avoir fait ça toute sa vie.) code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Jeu 24 Nov - 1:19 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Kyu il a toujours en tête le souvenir de ce jour, quand ils n'étaient que des ados un peu cons, quand il n'avait pas encore été écrasé par le poids de la vie. Il se souvient, du moment où il a réalisé que le regard qu'il posait sur Jay n'était pas amical (pas que, plus que ça), que sa main cherchait toujours le contact de la sienne, que ses pupilles encore lumineuses s'échouaient toujours sur les pétales claires de sa bouche, que ses lippes rêvaient de fondre dessus, d'apprendre leur goût, leur toucher. D'apprendre à les aimer. Autant qu'il l'aimait lui. Pourtant aujourd'hui ce souvenir lui semble erroné. Faux. Raté. Parce que maintenant qu'il sent ces bras entourer son corps, son parfum envahir l'air, maintenant qu'il peut admirer ces sourires qui lui sont destinés, ces regards sécurisants, cette sensation si particulière, il a l'impression que c'est tout ce dont il a toujours eu besoin. Pas seulement depuis que son Soleil a répondu à son baiser, pas seulement depuis leurs retrouvailles, pas seulement depuis ce jour de prise de conscience. Mais depuis toujours. Et puis pour toujours, aussi. Il a rallumé la lumière éteinte depuis trop longtemps, Jay. Il a fait revivre une petite flammèche encore un peu faible, encore un peu fébrile, mais qui réchauffe quand même, mais qui le rend vivant pourtant. Qui s'embrase à chaque fois que leurs lèvres se rencontrent, que celles du môme bondissent sur leurs jumelles, animées par la passion éveillée par ses mots si simples. Par ses mots tellement lourds de sens, de sentiments. De réciprocité. Il oublie le reste du monde Kyu, s'oublie lui-même, se perd dans l'échange, se retrouve contre lui. Et il refuse de la lâcher cette pulpe rose, son corps toujours hissé sur la pointe de ses pieds, ses mains appuyées sur sa nuque, sa langue qui joue, parfois. Il ne s'en sépare qu'une fraction de seconde de temps à autre, pour y souffler quelques mots, pour y déposer ses sentiments, les sceller de nouveau de ses lippes.Et il est de retour, le frisson qui court le long de sa colonne vertébrale, grognement désapprobateur de la fin de l'échange bien vite coupé, lorsque leurs regards se croisent. Se verrouillent. Et elles se dilatent plus encore sous la surprise, les pupilles ébènes du gamin, quand ces mots percent la mélodie de leurs respirations presque erratiques. Et elles brillent d'humidité ses iris, face à la sincérité évidente des paroles de son Jay. Il n'est pas d'accord avec ses mots, pourtant, ne l'a jamais été à ce sujet en réalité. Mais il se tait, mais il lui sourit sincèrement (pour la première fois depuis longtemps) parce qu'il s'en fiche, parce qu'il n'en veut pas, des débats, parce qu'il ne veut pas le contredire. Et ses mains se perdent dans ses cheveux lorsque leurs lèvres se retrouvent, dansent. Et ses talons se soulèvent de nouveau, et son coeur reprend sa course effrénée, plus encore lorsque ces doigts qu'il aime tant tenir entre les siens dévient vers ce dernier. Et elles sont avides, ses lippes. Et elle est gourmande, sa bouche, lorsqu'elle s'éloigne non sans quelques regrets de la sienne, suit la courbe de sa mâchoire, descend vers le sud en suivant la jugulaire, pour s'échouer à la naissance de son épaule. « Jay je... » Il sait pas quoi dire Kyu (n'a jamais su quoi dire), et sa main capture doucement la sienne, la maintient prisonnière des barreaux de ses doigts. Il le relève finalement son visage, chasse ses mèches qui obstruent son regard pour ne plus le lui cacher. « C'est toi le plus beau. » Et il ose un sourire, léger cependant, l'observe encore une petite éternité, lui vole un rapide baiser avant de lui indiquer d'un mouvement de tête la table oubliée. « Tu l'ouvres, ce cadeau ? » code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Jeu 24 Nov - 19:17 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - C’est pas qu’il savait pas, Jay. Probablement qu’au fond il le savait, probablement qu’au fond il l’a toujours su – qu’eux deux c’était pas rien, qu’eux deux c’était bien plus que ça, bien plus que tout. Probablement qu’il l’a su dès leur première rencontre, leur premier échange de regards, premiers mots, premier fou-rire, première dispute. Probablement qu’il savait depuis le début, au fond, qu’eux deux c’était pas anodin, qu’eux deux ça allait durer pour de bon, pour toujours. Probablement qu’il savait, au fond, qu’ils étaient destinés depuis le début. Que leurs bouches étaient faites pour s’unir, leurs doigts pour s’entrelacer, leurs corps pour se blottir, s’apprivoiser, se découvrir. Ses paupières se ferment, son cou se tend, quand il sent les lèvres parcourir sa peau, descendre un peu plus bas, faire frissonner son être tout entier. Et il tremble sous ce contact si léger, presque infime, ce contact qui le bouscule, le chamboule. Et les papillons qui reviennent, retournent son estomac, les battements de son cœur qui s’accélèrent, encore un peu, toujours plus fort, toujours plus vite, alors que sa tête à lui s’échoue contre son épaule, alors que ses doigts se capturent leurs jumeaux, alors que sa voix retentit dans le silence de la pièce. Et il aime tellement ça, le gamin. Aime tellement le son de sa voix, ce timbre si particulier, si grave, ce timbre si lui, qu’il pourrait reconnaître partout, qu’il n’oubliera probablement jamais. Pourtant ses lèvres s’entrouvrent sous la protestation, veulent lutter, lui prouver comme il a tort, lui expliquer comme il le voit, lui, si beau, si beau qu’il pourrait tout illuminer, tout détruire. Si beau qu’il ne perçoit plus que lui, Jay, quand il est dans la pièce. Si beau avec ses cheveux en bataille qui masquent habituellement son visage, pas ce jour-là cependant. Si beau avec ses prunelles sombres, qui semblent tout voir, qui semblent tout connaître, qui semblent si tristes aussi. Si beau avec son sourire, bien trop rare, pourtant magnifique, pourtant capable de réchauffer le monde entier. A travers le regard de Jay, il est beau, Kyu, si beau. Si beau parce qu’il est lui. Pourtant ses mots se coincent dans sa gorge, ses yeux s’ouvrent en grand, quand il entend le reste. « Le cadeau ? Mais c’était pas… » Et ses iris se heurtent à l’écrin, et il perd à nouveau la parole. Avant de s’élancer en avant, gardant pourtant la main de son âme sœur dans la sienne. De l’autre il attrape l’objet, l’ouvre d’un geste impatient, se fige en voyant son contenu. Et reste un instant, sans bouger, sans parler, le gamin pourtant habituellement trop bavard. « C’est… » Il ne sait pas comment le dire, le dévoiler, l’exprimer. Alors il arrête de réfléchir – et parle, se contente de parler. « C’est trop beau. C’est trop trop trop beau. Tu me le mets, dis, tu me le mets ? C’est troooop beau j’veux le porter pour toujours ! J’aime trop ! » Et ses yeux se tournent vers lui, les prunelles pétillantes, étincelantes. « Et toi aussi je t’aime ! Je t’aime je t’aime. » Et il est heureux, Jay, si heureux. Et il est amoureux, Jay, si amoureux. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Ven 25 Nov - 0:16 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il a changé Kyu, depuis qu'il a retrouvé sa moitié. Plus encore depuis qu'elle le complète réellement, depuis qu'il peut librement l'embrasser à chaque fois que l'envie lui prend (il en a tout le temps envie). Et pour lui il serait prêt à tout renoncer, à tout accepter, et pour lui il irait au bout de l'univers, pour lui il assècherait tous les océans. Juste pour le voir sourire, juste pour compter les paillettes astrales dans ses iris, juste pour tenir sa main, écouter son coeur battre, caresser sa peau de ses lèvres, juste pour remonter jusqu'aux siennes. Il a envie de remonter la pente pour lui, de faire des efforts, de s'améliorer, de devenir une meilleure personne. D'arrêter de boire, de fumer, de se foutre en l'air. De plus sortir le soir, de plus traîner la nuit. De réapprendre à sourire, à être heureux, de redevenir ce Kyu d'avant, celui qui ignorait encore que le monde est laid, qui l'avait pas encore subi. Et il sait qu'avec Jay il y arrivera, qu'il finira par y arriver, que tant qu'il sera là, tout ira mieux, tout ira bien. Parce qu'il pourrait passer le restant de ses jours contre lui Kyu, à l'embrasser jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ce que ses lèvres finissent par lui faire mal. Puis recommencer de plus belle, au delà de l'envie, au delà du besoin, comme une nécessité. Et il le connaît par coeur son Soleil, ne le découvre cependant que depuis peu dans son rôle d'amant, d'amour. Sa curiosité le mène sur le chemin tracé de sa gorge chaude qu'il couvre de baisers à peine appuyés, autant pour s'enivrer du parfum, du goût de sa peau que pour s'éloigner sans le vouloir réellement pour autant de ses lippes. Il l'aime beaucoup trop, beaucoup trop fort, craint d'aller trop loin, de dépasser les limites de l'homme qu'il aime, alors il se calme, souffle un peu pour retrouver contenance, parle un peu pour lui partager ses pensées. Et il les pense de tout son coeur, ses mots, il a toujours trouvé qu'il était le plus beau, le plus lumineux (le plus parfait). Mais le sujet est bien rapidement changé, transition calculée dans le but de taire ses protestations avant même qu'elles ne s'échappent d'entre ses lèvres. Et celles du brun s'étirent un peu, face à l'impatience de son amoureux, se pincent ensuite lorsque le silence s'installe. L'hésitation noue sa gorge, la crainte d'avoir fait le mauvais choix le ronge, et son regard l'interroge, s'apaise lorsqu'enfin il réagit, lorsqu'enfin il sourit. Et elles se tintent de nouveau ses joues, suite à ses mots, à ce regard tellement brillant, comme s'il contenait l'univers tout entier au creux de ses pupilles. Il libère finalement sa main -avec regrets-, se glisse derrière lui après avoir récupéré le médaillon, s'applique à bien l'accrocher, à verrouiller la chaine autour de son cou, en profite pour y déposer encore ses lèvres, se blottir un instant contre son dos avant de lui refaire face. « J'peux tester la chaine ? » Et sans lui laisser le temps de répondre, il l'attrape d'un doigt, la tire doucement pour l'inciter à s'approcher assez pour que leurs lèvres se retrouvent, que sa langue s'amuse à caresser les siennes, à quémander l'accès pendant que ses bras s'enroulent autour de son cou. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
- ICI LOL ^^:
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Re: a thousand years ☾ jaykyu | Ven 25 Nov - 15:29 Citer EditerSupprimer
I love you - J A Y K Y U - Il l'aime beaucoup, son collier, Jay. Parce qu'il est en or, parce qu'il est beau. Pour ce qu'il représente, aussi, pour ce qu'il incarne à ses yeux. Mais surtout parce que c'est un cadeau, parce qu'il vient pas de n'importe qui, parce que c'est un petit bout de son Kyu, qu'il porte maintenant autour du cou. Et il est comblé, par ce petit bout, compte bien l'arborer fièrement, compte bien l'arborer tout le temps – pour toujours. Mais ses doigts se crispent devant la perte leurs jumeaux, son cœur bondit sous l'attaque renouvelée des lèvres contre sa peau. Et elle frissonne, sa peau, encore, toujours. Et elle en demande plus, sa peau, encore, toujours. Jamais satisfaite, avide de ces caresses qui se font si légères, avide de le sentir tout contre lui. Pourtant il s'arrête, bien vite, Kyu, s'éloigne, à nouveau. Mais les protestations s'éteignent dans sa gorge, au gamin, meurent entre ses lèvres closes, quand il revoit le visage de son amoureux, quand son regard se perd dans le sien, quand leurs prunelles s'accrochent, s'apprivoisent, se découvrent, comme à chaque fois. Et l'incompréhension fait briller ses iris, cligner ses paupières, jusqu'à ce qu'il comprenne, enfin. Jusqu'à ce que leurs bouches se rencontrent, de nouveau. Et il s'en lasse pas, Jay, toujours pas, jamais. Il s'en lasse pas, Jay, savoure, profite. Ses bras s'enroulent autour de ses hanches, pour mieux le presser contre lui, pour mieux sentir chaque parcelle de son corps contre le sien. Ses lèvres s'entrouvrent sous l'insistance, sous l'amour, aussi, l'amour surtout. Et cette passion qu'il connaît pas, qu'il connaît peu, qui fait vibrer son corps tout entier, s'entrechoquer chaque cellule de son être. Et il grogne, un peu, sans s'en rendre compte. Grogne de se rapprochement qu'il sent pourtant incomplet, grogne de ne pouvoir le sentir plus proche de lui, plus proche encore, toujours plus proche. Et son cœur bondit de trop d'amour, son cœur bondit comme pour le rejoindre. Mais il arrête, un instant, éloigne son visage, sans le lâcher néanmoins. Et sa respiration haletante vient caresser la peau de l'homme qu'il aime, alors qu'il le regarde, profondément, alors qu'il le regarde comme s'il le découvrait - comme s'il le redécouvrait. Puis ses lèvres reviennent vers lui, se déposent sur son front, goûtent sa peau, une fois, deux fois, trois fois. Ses jambes se meuvent, se déplacent, instinctivement, l'amènent jusqu'au lit, où il s'assoit, où il l'entraîne, où il retourne explorer ses lèvres, inlassablement. Comme s'il en avait rêvé toute sa vie, comme s'il voulait continuer toute sa vie aussi. Et lentement il esquisse un mouvement, vient taquiner de ses baiser la peau de Kyu, sa joue, sa mâchoire, son cou, où il finit, où il s'arrête, interrompt sa course, le visage plaqué contre sa chair. « Moi aussi. » Un murmure, de celui qui peine à reprendre son souffle, peine à se rappeler comment il faut faire pour parler. Mais il a une idée en tête, se souvient, a peur d'oublier de nouveau, s'il attend trop longtemps. « Moi aussi j'ai un cadeau pour toi. » Mais il reste là, bouge pas, se contente d'un vague geste du bras, en direction de son sac abandonné. Il veut pas aller le chercher, Jay, il veut pas s'éloigner, même d'un centimètre, même d'un millimètre. Il préfère reprendre son jeu, effleurer de ses lèvres la peau tendre du cou, un début d'épaule. code by lizzou — img/gifs by TUMBLR. |
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