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Tell me what's wrong with me ?
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Tell me what's wrong with me ? | Ven 25 Nov - 15:01 Citer EditerSupprimer
Debout, seul dans sa chambre, Sung Wook tournait en rond. Il n’était pas d’humeur à aller en cours, alors il avait délibérément séché les cours, sans même se chercher une excuse, il n’avait pas la tête à réfléchir à ça non plus. Tout l’énervait. Il n’arrivait pas à se concentrer, à réfléchir, il n’arrivait pas à comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête pour se mettre dans un tel état. Il avait beau chercher, jamais il n’avait été comme ça. À part peut-être … mais non, ça ne se pouvait pas. Il avait dit adieu aux émotions quand Hyo Jin était parti. Il ne pouvait plus rien éprouver depuis cette rupture. Il tourna en rond comme un lion dans sa cage avant de prendre son téléphone. Mais pour appeler qui ? Elle ? Certainement pas. Ji Hye ? Elle était sans doute en cours, et puis il ne voulait pas la déranger pour ça. Yong ? Non, définitivement une mauvaise idée, son meilleur ami avait déjà du mal à comprendre les sentiments qu’il éprouvait pour Chae Nah alors l’aider à démêler ses idées…
Il ne voyait qu’une seule personne, libre un mercredi après-midi, qui pourrait potentiellement l’aider à comprendre les relations sociales. Il envoya donc un message à celle qu’il appelle sa noona, Kwon Syu, pour lui donner rendez-vous dans un café, suffisamment loin du campus pour qu’il puisse éviter de la croiser, elle. De toute sa vie il n’avait jamais fui. Il n’avait jamais cherché à éviter l’une de ses proies. Mais aux grands maux les grands remèdes. Il savait pertinemment qu’elle l’énerverait, juste du simple fait de sa présence. Elle lui ferait perdre ses moyens, comme à chaque fois, et ils finiraient par se regarder dans le blanc des yeux en fulminant l’un contre l’autre.
Après avoir reçu le feu vert de Syu, Wook prit son sac d’un seul geste et sortit de sa chambre. Il ouvrit la porte du bâtiment de la fraternité doucement, s’assurant qu’il n’y ait personne aux alentours. C’était ridicule bien sûr, il n’avait pas besoin de se cacher pour sortir et sécher les cours comme n’importe quel étudiant ! Il se ressaisit et referma la porte le plus naturellement du monde. Il enfila son bonnet, resserra un peu son écharpe et prit la direction d’un café qu'il aimait bien fréquenter.
Arrivé le premier sur place, il monta directement à l’étage pour se trouver un coin tranquille. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Lorsqu’il était encore chanteur, il prenait toujours soin de se placer dans des endroits difficiles d’accès, et il s’assurait de faire face à la seule issue afin de vérifier qui arrivait et qui partait. Dernièrement il était tendu, souvent sur la défensive. Il faut dire que le manque de sommeil y était pour quelque chose. En attendant Syu, il ressassait son passé. Il avait cette impression de déjà-vu qui le hantait, il pensait à Hyo Jin. Est-ce qu’elle était encore en vie au moins ? Mais il pensait aussi à Mizuki, celle qui avait été la plus proche du coréen pendant de nombreuses années. Elle seule connaissait son patronyme japonais. Il repensa à son ex-petite amie. Ex. Un simple préfixe qui signifiait qu’il n’y avait plus rien. C’est fou comme la situation qu’il vivait actuellement réveillait en lui des souvenirs qu’il s’évertuait à oublier.
Wook n’avait jamais eu besoin de démêler ses pensées, et il n’avait même jamais eu besoin de l’aide de quelqu’un à ce sujet. Demander de l’aide à sa Noona lui demandait donc un courage immense qu’il peinait à trouver. En regardant le flot des personnes entrer et sortir du coffe shop, il eut une folle envie de se lever à son tour et de partir. Il se leva, s’approcha des escaliers, pour finalement hésiter et faire demi-tour pour se laisser tomber sur la banquette. Il répéta cette chorégraphie plusieurs fois avant de finalement voir Syu passer la porte d’entrée. Debout à côté des escaliers, il lui fit signe de la main pour lui indiquer sa présence. Lorsqu’elle le remarqua, elle le gratifia d’un sourire. Syu était de ces personnes capables de trouver une solution à tout, du moins elle était comme ça avec Wook. Après avoir commandé leurs boissons, ils prirent place autour de la petite table.
Maintenant que Syu était là, il ne savait pas par où commencer. Il tourna les yeux vers elle, ouvrit la bouche pour parler, mais fit machine arrière aussitôt. « Je … ». Bon sang, mais pourquoi donc était-ce si compliqué pour le jeune homme de s’expliquer ? Après tout, il n’y avait rien de grave. Il était en bonne santé, avec une activité professionnelle extrascolaire qui lui plaisait, la liste de ses conquêtes grandissait de jour en jour, même ses cours étaient intéressants. Alors pourquoi, lorsqu’il venait à penser à Stacy, son estomac se retournait ? Pourquoi à chaque fois qu’ils se croisaient, ils devaient se disputer ? Et surtout, pourquoi est-ce qu’il lui accordait plus d’importance à elle qu’à toutes les autres ?
Il laissa filer les minutes sans même prononcer un seul mot, avant que Syu ne se décide à lui demander ce qui n’allait pas. Cette question d’habitude si simple, il lui semblait impossible de répondre. Après tout, qu’est-ce qui n’allait réellement pas ?
Tell me what's wrong with me ?
feat. Ji Sung Wook & Kwon Syu
Debout, seul dans sa chambre, Sung Wook tournait en rond. Il n’était pas d’humeur à aller en cours, alors il avait délibérément séché les cours, sans même se chercher une excuse, il n’avait pas la tête à réfléchir à ça non plus. Tout l’énervait. Il n’arrivait pas à se concentrer, à réfléchir, il n’arrivait pas à comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête pour se mettre dans un tel état. Il avait beau chercher, jamais il n’avait été comme ça. À part peut-être … mais non, ça ne se pouvait pas. Il avait dit adieu aux émotions quand Hyo Jin était parti. Il ne pouvait plus rien éprouver depuis cette rupture. Il tourna en rond comme un lion dans sa cage avant de prendre son téléphone. Mais pour appeler qui ? Elle ? Certainement pas. Ji Hye ? Elle était sans doute en cours, et puis il ne voulait pas la déranger pour ça. Yong ? Non, définitivement une mauvaise idée, son meilleur ami avait déjà du mal à comprendre les sentiments qu’il éprouvait pour Chae Nah alors l’aider à démêler ses idées…
Il ne voyait qu’une seule personne, libre un mercredi après-midi, qui pourrait potentiellement l’aider à comprendre les relations sociales. Il envoya donc un message à celle qu’il appelle sa noona, Kwon Syu, pour lui donner rendez-vous dans un café, suffisamment loin du campus pour qu’il puisse éviter de la croiser, elle. De toute sa vie il n’avait jamais fui. Il n’avait jamais cherché à éviter l’une de ses proies. Mais aux grands maux les grands remèdes. Il savait pertinemment qu’elle l’énerverait, juste du simple fait de sa présence. Elle lui ferait perdre ses moyens, comme à chaque fois, et ils finiraient par se regarder dans le blanc des yeux en fulminant l’un contre l’autre.
Après avoir reçu le feu vert de Syu, Wook prit son sac d’un seul geste et sortit de sa chambre. Il ouvrit la porte du bâtiment de la fraternité doucement, s’assurant qu’il n’y ait personne aux alentours. C’était ridicule bien sûr, il n’avait pas besoin de se cacher pour sortir et sécher les cours comme n’importe quel étudiant ! Il se ressaisit et referma la porte le plus naturellement du monde. Il enfila son bonnet, resserra un peu son écharpe et prit la direction d’un café qu'il aimait bien fréquenter.
Arrivé le premier sur place, il monta directement à l’étage pour se trouver un coin tranquille. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Lorsqu’il était encore chanteur, il prenait toujours soin de se placer dans des endroits difficiles d’accès, et il s’assurait de faire face à la seule issue afin de vérifier qui arrivait et qui partait. Dernièrement il était tendu, souvent sur la défensive. Il faut dire que le manque de sommeil y était pour quelque chose. En attendant Syu, il ressassait son passé. Il avait cette impression de déjà-vu qui le hantait, il pensait à Hyo Jin. Est-ce qu’elle était encore en vie au moins ? Mais il pensait aussi à Mizuki, celle qui avait été la plus proche du coréen pendant de nombreuses années. Elle seule connaissait son patronyme japonais. Il repensa à son ex-petite amie. Ex. Un simple préfixe qui signifiait qu’il n’y avait plus rien. C’est fou comme la situation qu’il vivait actuellement réveillait en lui des souvenirs qu’il s’évertuait à oublier.
Wook n’avait jamais eu besoin de démêler ses pensées, et il n’avait même jamais eu besoin de l’aide de quelqu’un à ce sujet. Demander de l’aide à sa Noona lui demandait donc un courage immense qu’il peinait à trouver. En regardant le flot des personnes entrer et sortir du coffe shop, il eut une folle envie de se lever à son tour et de partir. Il se leva, s’approcha des escaliers, pour finalement hésiter et faire demi-tour pour se laisser tomber sur la banquette. Il répéta cette chorégraphie plusieurs fois avant de finalement voir Syu passer la porte d’entrée. Debout à côté des escaliers, il lui fit signe de la main pour lui indiquer sa présence. Lorsqu’elle le remarqua, elle le gratifia d’un sourire. Syu était de ces personnes capables de trouver une solution à tout, du moins elle était comme ça avec Wook. Après avoir commandé leurs boissons, ils prirent place autour de la petite table.
Maintenant que Syu était là, il ne savait pas par où commencer. Il tourna les yeux vers elle, ouvrit la bouche pour parler, mais fit machine arrière aussitôt. « Je … ». Bon sang, mais pourquoi donc était-ce si compliqué pour le jeune homme de s’expliquer ? Après tout, il n’y avait rien de grave. Il était en bonne santé, avec une activité professionnelle extrascolaire qui lui plaisait, la liste de ses conquêtes grandissait de jour en jour, même ses cours étaient intéressants. Alors pourquoi, lorsqu’il venait à penser à Stacy, son estomac se retournait ? Pourquoi à chaque fois qu’ils se croisaient, ils devaient se disputer ? Et surtout, pourquoi est-ce qu’il lui accordait plus d’importance à elle qu’à toutes les autres ?
Il laissa filer les minutes sans même prononcer un seul mot, avant que Syu ne se décide à lui demander ce qui n’allait pas. Cette question d’habitude si simple, il lui semblait impossible de répondre. Après tout, qu’est-ce qui n’allait réellement pas ?
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Mar 29 Nov - 15:06 Citer EditerSupprimer
Syu ne s’attendait pas à recevoir un tel message de la part de son dongsaeng. D’ordinaire, il n’est pas aussi formel dans ses messages et passe son temps à l’embêter, chose dont elle ne se plaint pas pour autant. Mais une telle formalité et un tel sérieux étaient surprenants de sa part. La dernière heure de cours passa donc d’une lenteur extrême. Sachant parfaitement discerner le personnel du professionnel, Syu n’eut aucun mal à se concentrer sur son cours. Elle affiche à ses élèves un arbre généalogique simplifié sur le tableau pour leur apprendre le vocabulaire de la famille. Mum, dad, sisters, brothers, cousins. Une famille unie, ce qu’elle n’a pas connu. Un petit soupire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle refait son sac et dit au revoir à ses élèves, ayant un petit mot pour chacun d’entre eux. C’est en partie ce qui fait d’elle une maîtresse très appréciée des enfants tout comme des parents. Si malheureusement, elle ne peut pas adapter sa méthode d’enseignement à chacun car il lui faudrait beaucoup plus d’une heure pour des classes aussi nombreuses, elle connait les particularités de chacun de ses élèves et est capable d’avoir un mot spécial pour chacun d’eux. Une fois les élèves partis, elle prend son petit sac qu’elle a volontairement pris rose et non noir, pour s’éviter la déprime à chaque fois qu’elle le regarde, et s’éclipse de l’école afin de retrouver son ami en détresse.
Fort heureusement, le café n’est pas assez loin de l’école où elle enseigne pour qu’elle ait à s’encombrer des transports en commun. De toute façon, elle a toujours préféré marcher. C’est pour elle un moyen beaucoup plus pratique pour maintenir sa ligne de guêpe – et même si elle se débarrasserait bien de son physique de planche à pain – et pour économiser de l’argent qui aurait été bêtement dépensé. Alors elle marche et fait le tour des deux blocs qui la séparent du bar où ils se retrouvent toujours. C’est elle qui l’a choisi, la première fois, car Sung Wook ne semblait pas vraiment connaître l’endroit. Alors au moment même où elle entre dans le café, elle sait où le trouver. Après avoir commandé sa boisson chaude – brûlante même, en bonne frileuse qui s’assume –, elle grimpe à l’étage pour y trouver son ami. Elle le trouve même en haut des escaliers et lui sourit, hâtant le pas pour le rattraper. Dès qu’elle le discerne correctement, elle remarque qu’il n’est pas dans son état normal. Il est trop silencieux, alors que d’ordinaire, il aurait déjà essayé de la draguer, comme à son habitude. C’est devenu un petit jeu entre eux qui n’inquiète même plus la jeune femme. Pour autant, elle ne lui répond jamais positivement car il la prendrait au pied de la lettre. Mais Jae est beaucoup trop important pour elle. En réalité, il n’y a que lui, mais elle n’a pas encore osé le lui avouer, même si cette réalité s’est imposée à son esprit il y a bien longtemps.
Les mains enveloppées autour de son gobelet bien chaud, elle attend patiemment que Wook se décide à parler. Il n’a pas l’air de savoir comment s’expliquer ni par où commencer. Bon, qu’est-ce qui ne va pas ? s’enquiert-elle au bout de quelques minutes d’évidente souffrance pour son cadet. Ou plutôt, qu’est-ce qui te tracasse ? Elle sent bien qu’il y a quelque chose qui l’obsède mais il ne semble pas vraiment hanté ou aller particulièrement mal à cause de ça. Il lui semble plutôt qu’il a besoin d’aide à comprendre quelque chose de nouveau, un sentiment qu’il ne sait pas comment analyser ni comment accepter. Alors elle se dit qu’avec tout ce qu’elle a vécu et le bordel qu’étaient ses sentiments à un moment de sa vie, elle est capable de l’aider. Car à présent, elle a démêlé ses sentiments et les a compris. Acceptés, c’est autre chose, mais c’est déjà un pas en avant. Elle avale une gorgée de son café brûlant et le liquide qui dévale sa gorge la réchauffe de l’intérieur et la réconforte. Raconte tout à maman Syu.
Tell me what's wrong with me
Syu ne s’attendait pas à recevoir un tel message de la part de son dongsaeng. D’ordinaire, il n’est pas aussi formel dans ses messages et passe son temps à l’embêter, chose dont elle ne se plaint pas pour autant. Mais une telle formalité et un tel sérieux étaient surprenants de sa part. La dernière heure de cours passa donc d’une lenteur extrême. Sachant parfaitement discerner le personnel du professionnel, Syu n’eut aucun mal à se concentrer sur son cours. Elle affiche à ses élèves un arbre généalogique simplifié sur le tableau pour leur apprendre le vocabulaire de la famille. Mum, dad, sisters, brothers, cousins. Une famille unie, ce qu’elle n’a pas connu. Un petit soupire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle refait son sac et dit au revoir à ses élèves, ayant un petit mot pour chacun d’entre eux. C’est en partie ce qui fait d’elle une maîtresse très appréciée des enfants tout comme des parents. Si malheureusement, elle ne peut pas adapter sa méthode d’enseignement à chacun car il lui faudrait beaucoup plus d’une heure pour des classes aussi nombreuses, elle connait les particularités de chacun de ses élèves et est capable d’avoir un mot spécial pour chacun d’eux. Une fois les élèves partis, elle prend son petit sac qu’elle a volontairement pris rose et non noir, pour s’éviter la déprime à chaque fois qu’elle le regarde, et s’éclipse de l’école afin de retrouver son ami en détresse.
Fort heureusement, le café n’est pas assez loin de l’école où elle enseigne pour qu’elle ait à s’encombrer des transports en commun. De toute façon, elle a toujours préféré marcher. C’est pour elle un moyen beaucoup plus pratique pour maintenir sa ligne de guêpe – et même si elle se débarrasserait bien de son physique de planche à pain – et pour économiser de l’argent qui aurait été bêtement dépensé. Alors elle marche et fait le tour des deux blocs qui la séparent du bar où ils se retrouvent toujours. C’est elle qui l’a choisi, la première fois, car Sung Wook ne semblait pas vraiment connaître l’endroit. Alors au moment même où elle entre dans le café, elle sait où le trouver. Après avoir commandé sa boisson chaude – brûlante même, en bonne frileuse qui s’assume –, elle grimpe à l’étage pour y trouver son ami. Elle le trouve même en haut des escaliers et lui sourit, hâtant le pas pour le rattraper. Dès qu’elle le discerne correctement, elle remarque qu’il n’est pas dans son état normal. Il est trop silencieux, alors que d’ordinaire, il aurait déjà essayé de la draguer, comme à son habitude. C’est devenu un petit jeu entre eux qui n’inquiète même plus la jeune femme. Pour autant, elle ne lui répond jamais positivement car il la prendrait au pied de la lettre. Mais Jae est beaucoup trop important pour elle. En réalité, il n’y a que lui, mais elle n’a pas encore osé le lui avouer, même si cette réalité s’est imposée à son esprit il y a bien longtemps.
Les mains enveloppées autour de son gobelet bien chaud, elle attend patiemment que Wook se décide à parler. Il n’a pas l’air de savoir comment s’expliquer ni par où commencer. Bon, qu’est-ce qui ne va pas ? s’enquiert-elle au bout de quelques minutes d’évidente souffrance pour son cadet. Ou plutôt, qu’est-ce qui te tracasse ? Elle sent bien qu’il y a quelque chose qui l’obsède mais il ne semble pas vraiment hanté ou aller particulièrement mal à cause de ça. Il lui semble plutôt qu’il a besoin d’aide à comprendre quelque chose de nouveau, un sentiment qu’il ne sait pas comment analyser ni comment accepter. Alors elle se dit qu’avec tout ce qu’elle a vécu et le bordel qu’étaient ses sentiments à un moment de sa vie, elle est capable de l’aider. Car à présent, elle a démêlé ses sentiments et les a compris. Acceptés, c’est autre chose, mais c’est déjà un pas en avant. Elle avale une gorgée de son café brûlant et le liquide qui dévale sa gorge la réchauffe de l’intérieur et la réconforte. Raconte tout à maman Syu.
fiche codée par Empty Heart
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Ven 2 Déc - 19:41 Citer EditerSupprimer
Raconte tout à maman Syu. Cette phrase eut pour effet de faire sourire Wook. Son amie était précieuse pour lui. Même s’il aimait bien jouer à la draguer de temps en temps, il avait besoin de sa noona. Il savait qu’il pouvait tout lui dire, mais il n’arrivait tout simplement pas à mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Il imita Syu et prit à son tour une gorgée dans sa tasse fumante, comme si cela lui remettrait en partie les idées en place. En reposant son breuvage, il se décida enfin à parler. « En fait j’aimerais avoir ton avis Noona ». Il repensa à Stacy, cette jolie brunette au teint de poupée, celle qui le hantait quand il ne la voyait pas, et pourtant, celle qu’il ne supportait pas lorsqu’elle était à proximité. « Et bien en fait, c’est à propos d’une fille », mais avant de continuer il s’empressa d’ajouter « Ce n’est pas ce que tu crois ! Je … elle m’horripile ! ». Il prit alors une grande inspiration avant de se lancer dans un long laïus.
« Tu connais mon penchant pour les courbes féminines ? Alors quand j’ai rencontré cette fille, Stacy, j’ai tenté ma chance comme n’importe quel mec normalement constitué. Et comme elle a refusé mes avances, j’ai laissé tomber. » Il se remémorait ainsi la première fois qu’il l’avait vu, au détour d’un couloir du campus. La première chose qu’il avait faite était d’aller trouver son meilleur ami pour la déclarer chasse gardée, ainsi il aurait eu le loisir de la séduire sans avoir à s’inquiéter de son ami et potentiel rival. Pendant plusieurs jours, il avait usé de ses charmes, utilisé ses méthodes si bien rôdées, et toutes s’étaient soldées par un échec. Alors il avait renoncé. C’était aussi simple que ça. Mais c’était sans compter sur leurs rencontres fortuites qui devenaient un peu trop régulières pour Wook. Il l’avait même soupçonné de le suivre. Et encore une fois, il se trompait. À chacune de leurs rencontres ils se disputaient. Wook reprit la parole et continua ainsi son récit « Le truc c’est que je ne supporte vraiment pas cette fille, quand je ne la vois pas, elle me tape sur le système, et quand elle est là c’est pire ! Sincèrement je ne sais plus quoi faire pour l’éviter. Alors j’ai besoin de tes conseils Noona. »
Il lui raconta alors comment se déroulaient leurs rencontres malheureuses. Comment il pensait constamment à elle alors qu’elle l’irritait au plus haut point. Il se demanda s’il ne devenait pas asocial, déjà de nature solitaire, il ne manquerait plus qu’il se coupe entièrement du monde. Syu l’écouta attentivement tout le long de son histoire. Pour la première fois, le jeune homme avait peur de dépasser les limites. Il avait peur de ne plus réussir à se contrôler et devenir à nouveau violent, comme lorsqu’il était plus jeune. Cette fille réveillait en lui ses pires instincts, et ce qu’il redoutait le plus, c’est qu’il ne devienne comme son père. Il avait beau se dire que la situation était quelque peu différente, il ne pouvait pas non plus ignorer les similarités entre eux. Un grand amour, une rupture, un cœur brisé, et pour finir de la violence. Même s’il mettait un point d’honneur à ne jamais s’énerver, à rester impassible, Stacy lui rendait la tâche plus ardue encore.
Le jeune coréen pouvait paraitre sûr de lui, confiant, à l’aise dans sa peau, il n’en demeurait pas moins que ce n’était qu’une image au fond de lui, le sentiment d’insécurité, et la douleur de son cœur était une sensation qu’il éprouvait au quotidien. Mais il l’avait accepté, il vivait avec sans problème, sauf depuis cette malheureuse rencontre. Il expliqua à Syu sans toutefois tout lui avouer, il n’allait sans doute pas retirer sa carapace pour une fille si insignifiante que Stacy ! Il serra son poing, pensant encore à la jeune fille aux traits parfaits. Il regardait sa noona, en espérant qu’elle ne le prenne pas pour un fou. Après tout, peut-être avait-il besoin d’un séjour dans un centre spécialisé ? S’il ne parvenait pas à maîtriser sa colère, il finirait dans des endroits bien pires.
Tell me what's wrong with me ?
feat. Ji Sung Wook & Kwon Syu
Raconte tout à maman Syu. Cette phrase eut pour effet de faire sourire Wook. Son amie était précieuse pour lui. Même s’il aimait bien jouer à la draguer de temps en temps, il avait besoin de sa noona. Il savait qu’il pouvait tout lui dire, mais il n’arrivait tout simplement pas à mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Il imita Syu et prit à son tour une gorgée dans sa tasse fumante, comme si cela lui remettrait en partie les idées en place. En reposant son breuvage, il se décida enfin à parler. « En fait j’aimerais avoir ton avis Noona ». Il repensa à Stacy, cette jolie brunette au teint de poupée, celle qui le hantait quand il ne la voyait pas, et pourtant, celle qu’il ne supportait pas lorsqu’elle était à proximité. « Et bien en fait, c’est à propos d’une fille », mais avant de continuer il s’empressa d’ajouter « Ce n’est pas ce que tu crois ! Je … elle m’horripile ! ». Il prit alors une grande inspiration avant de se lancer dans un long laïus.
« Tu connais mon penchant pour les courbes féminines ? Alors quand j’ai rencontré cette fille, Stacy, j’ai tenté ma chance comme n’importe quel mec normalement constitué. Et comme elle a refusé mes avances, j’ai laissé tomber. » Il se remémorait ainsi la première fois qu’il l’avait vu, au détour d’un couloir du campus. La première chose qu’il avait faite était d’aller trouver son meilleur ami pour la déclarer chasse gardée, ainsi il aurait eu le loisir de la séduire sans avoir à s’inquiéter de son ami et potentiel rival. Pendant plusieurs jours, il avait usé de ses charmes, utilisé ses méthodes si bien rôdées, et toutes s’étaient soldées par un échec. Alors il avait renoncé. C’était aussi simple que ça. Mais c’était sans compter sur leurs rencontres fortuites qui devenaient un peu trop régulières pour Wook. Il l’avait même soupçonné de le suivre. Et encore une fois, il se trompait. À chacune de leurs rencontres ils se disputaient. Wook reprit la parole et continua ainsi son récit « Le truc c’est que je ne supporte vraiment pas cette fille, quand je ne la vois pas, elle me tape sur le système, et quand elle est là c’est pire ! Sincèrement je ne sais plus quoi faire pour l’éviter. Alors j’ai besoin de tes conseils Noona. »
Il lui raconta alors comment se déroulaient leurs rencontres malheureuses. Comment il pensait constamment à elle alors qu’elle l’irritait au plus haut point. Il se demanda s’il ne devenait pas asocial, déjà de nature solitaire, il ne manquerait plus qu’il se coupe entièrement du monde. Syu l’écouta attentivement tout le long de son histoire. Pour la première fois, le jeune homme avait peur de dépasser les limites. Il avait peur de ne plus réussir à se contrôler et devenir à nouveau violent, comme lorsqu’il était plus jeune. Cette fille réveillait en lui ses pires instincts, et ce qu’il redoutait le plus, c’est qu’il ne devienne comme son père. Il avait beau se dire que la situation était quelque peu différente, il ne pouvait pas non plus ignorer les similarités entre eux. Un grand amour, une rupture, un cœur brisé, et pour finir de la violence. Même s’il mettait un point d’honneur à ne jamais s’énerver, à rester impassible, Stacy lui rendait la tâche plus ardue encore.
Le jeune coréen pouvait paraitre sûr de lui, confiant, à l’aise dans sa peau, il n’en demeurait pas moins que ce n’était qu’une image au fond de lui, le sentiment d’insécurité, et la douleur de son cœur était une sensation qu’il éprouvait au quotidien. Mais il l’avait accepté, il vivait avec sans problème, sauf depuis cette malheureuse rencontre. Il expliqua à Syu sans toutefois tout lui avouer, il n’allait sans doute pas retirer sa carapace pour une fille si insignifiante que Stacy ! Il serra son poing, pensant encore à la jeune fille aux traits parfaits. Il regardait sa noona, en espérant qu’elle ne le prenne pas pour un fou. Après tout, peut-être avait-il besoin d’un séjour dans un centre spécialisé ? S’il ne parvenait pas à maîtriser sa colère, il finirait dans des endroits bien pires.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Mar 6 Déc - 17:09 Citer EditerSupprimer
Syu est soulagée de voir le sourire revenir sur les lèvres de Sung Wook. Elle n’a pas l’habitude de le voir aussi sérieux et ce sourire relâche les tensions. Elle l’écoute avec attention. Il ne s’en rend pas compte mais ce gamin est si précieux pour elle. Bien qu’il prenne un malin plaisir à essayer de la draguer à peu près tous les deux jours, elle le considère plutôt comme un petit frère avec qui elle doit se montrer bienveillante et protéger du mieux qu’elle peut, si bien qu’elle se refuse à lui montrer ses faiblesses et ne lui a jamais parlé de tous ses problèmes. Elle ne peut retenir un petit rire, partiellement dissimulé derrière son mug, quand il lui parle d’une fille. Evidemment, ça ne pouvait être rien d’autre. Bien sûr que ce n’est pas ce qu’elle croit. Ce n’est jamais ce que l’on croit et pourtant. Elle est un peu trop bien placée pour le savoir. Je n’aime plus Jae, ce n’est pas ce que tu crois, se souvient-elle d’avoir dit à sa cousine Olympe. Et pourtant. On n’a jamais trouvé meilleure menteuse qu’elle. Alors Sung Wook n’arrive pas à la duper.
Néanmoins, elle l’écoute patiemment, les mains enroulées autour de sa tasse bien chaude. C’est une chaleur tellement réconfortante que malgré tout ce qui ne va pas dans sa vie, elle se sent bien, posée avec son petit frère. Elle n’a jamais vu quelqu’un d’aussi coureur de jupons et qui arrive à se convaincre que la manière dont il agit est celle d’une personne normalement constituée. Mais ce n’est pas la fin du monde, tant qu’il a la décence de ne pas jeter ces filles comme de vulgaires mouchoirs. Il est jeune et a le droit de profiter de sa jeunesse. Ah… Une fille te résiste enfin alors ça t’énerve. Elle rit doucement et gentiment, faisant de son mieux pour ne pas clairement lui expliquer que s’il pense à elle et s’énerve quand elle n’est pas là, ce n’est pas parce qu’elle l’horripile, bien au contraire. Mais, se dit-elle, Sung Wook a besoin de tact et de douceur. Il risquerait de se braquer si elle lui explique la situation tout de go.
Il s’était tellement perdu dans ses explications que Syu eut tout le loisir de le dévisager pour mieux étudier le changement d’expressions sur son visage, alors qu’il ne s’en rend même pas compte. Elle cache son sourire derrière ses longs doigts fins. Tu as besoin de mes conseils pour l’éviter, Sung Wook ? demande-t-elle, afin d’être sûre qu’elle a bien compris. Enfin, voyons, je ne vais pas t’apprendre à éviter quelqu’un. Tu sais très bien le faire si tu le veux vraiment, sauf que tu n’as pas vraiment envie de l’éviter. Je me trompe ? Petit sourire entendu, l’air de dire lui dire ne me prend pas pour une imbécile, je travaille avec des enfants toute la journée, ce n’est pas toi qui arrivera à me duper. C’est mignon de te voir comme ça, aussi troublé à cause d’une fille. J’ai connu ça moi aussi, tu sais. En tant que vieille, je peux te raconter un peu ma vie, tu ne m’en voudras pas. Un garçon que tu ne peux pas vraiment éviter parce qu’il est dans ta classe. Il t’insupporte, tu as envie de lui mettre des claques à chaque fois qu’il a le malheur de te parler ou de te regarder. Et pourtant, même quand tu rentres chez toi, tu n’arrives pas à te l’enlever de la tête. Et puis au fur et à mesure, tu te rends compte que ce type n’est pas si mal, qu’il est plutôt gentil. Plus ou moins, Elle rit toute seule en y repensant. Et tu t’aperçois que finalement, sa présence t’est plutôt agréable, que tu te sens complètement différente avec lui… Elle penche la tête sur le côté et lui adresse un autre sourire, ses longs cheveux retombant en cascade sur son épaule.
Syu est soulagée de voir le sourire revenir sur les lèvres de Sung Wook. Elle n’a pas l’habitude de le voir aussi sérieux et ce sourire relâche les tensions. Elle l’écoute avec attention. Il ne s’en rend pas compte mais ce gamin est si précieux pour elle. Bien qu’il prenne un malin plaisir à essayer de la draguer à peu près tous les deux jours, elle le considère plutôt comme un petit frère avec qui elle doit se montrer bienveillante et protéger du mieux qu’elle peut, si bien qu’elle se refuse à lui montrer ses faiblesses et ne lui a jamais parlé de tous ses problèmes. Elle ne peut retenir un petit rire, partiellement dissimulé derrière son mug, quand il lui parle d’une fille. Evidemment, ça ne pouvait être rien d’autre. Bien sûr que ce n’est pas ce qu’elle croit. Ce n’est jamais ce que l’on croit et pourtant. Elle est un peu trop bien placée pour le savoir. Je n’aime plus Jae, ce n’est pas ce que tu crois, se souvient-elle d’avoir dit à sa cousine Olympe. Et pourtant. On n’a jamais trouvé meilleure menteuse qu’elle. Alors Sung Wook n’arrive pas à la duper.
Néanmoins, elle l’écoute patiemment, les mains enroulées autour de sa tasse bien chaude. C’est une chaleur tellement réconfortante que malgré tout ce qui ne va pas dans sa vie, elle se sent bien, posée avec son petit frère. Elle n’a jamais vu quelqu’un d’aussi coureur de jupons et qui arrive à se convaincre que la manière dont il agit est celle d’une personne normalement constituée. Mais ce n’est pas la fin du monde, tant qu’il a la décence de ne pas jeter ces filles comme de vulgaires mouchoirs. Il est jeune et a le droit de profiter de sa jeunesse. Ah… Une fille te résiste enfin alors ça t’énerve. Elle rit doucement et gentiment, faisant de son mieux pour ne pas clairement lui expliquer que s’il pense à elle et s’énerve quand elle n’est pas là, ce n’est pas parce qu’elle l’horripile, bien au contraire. Mais, se dit-elle, Sung Wook a besoin de tact et de douceur. Il risquerait de se braquer si elle lui explique la situation tout de go.
Il s’était tellement perdu dans ses explications que Syu eut tout le loisir de le dévisager pour mieux étudier le changement d’expressions sur son visage, alors qu’il ne s’en rend même pas compte. Elle cache son sourire derrière ses longs doigts fins. Tu as besoin de mes conseils pour l’éviter, Sung Wook ? demande-t-elle, afin d’être sûre qu’elle a bien compris. Enfin, voyons, je ne vais pas t’apprendre à éviter quelqu’un. Tu sais très bien le faire si tu le veux vraiment, sauf que tu n’as pas vraiment envie de l’éviter. Je me trompe ? Petit sourire entendu, l’air de dire lui dire ne me prend pas pour une imbécile, je travaille avec des enfants toute la journée, ce n’est pas toi qui arrivera à me duper. C’est mignon de te voir comme ça, aussi troublé à cause d’une fille. J’ai connu ça moi aussi, tu sais. En tant que vieille, je peux te raconter un peu ma vie, tu ne m’en voudras pas. Un garçon que tu ne peux pas vraiment éviter parce qu’il est dans ta classe. Il t’insupporte, tu as envie de lui mettre des claques à chaque fois qu’il a le malheur de te parler ou de te regarder. Et pourtant, même quand tu rentres chez toi, tu n’arrives pas à te l’enlever de la tête. Et puis au fur et à mesure, tu te rends compte que ce type n’est pas si mal, qu’il est plutôt gentil. Plus ou moins, Elle rit toute seule en y repensant. Et tu t’aperçois que finalement, sa présence t’est plutôt agréable, que tu te sens complètement différente avec lui… Elle penche la tête sur le côté et lui adresse un autre sourire, ses longs cheveux retombant en cascade sur son épaule.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Mer 7 Déc - 14:35 Citer EditerSupprimer
Tu as besoin de mes conseils pour l’éviter, Sung Wook ? Le coréen n’eut pas le temps de lui répondre par l’affirmative que sa noona continua. Enfin, voyons, je ne vais pas t’apprendre à éviter quelqu’un. Tu sais très bien le faire si tu le veux vraiment, sauf que tu n’as pas vraiment envie de l’éviter. Je me trompe ? Un léger sourire accroché à ses lèvres, Wook savait ce que cela voulait dire. Ne me prends pas pour une idiote, jeunot. Le visage impassible, il essaya de se souvenir comment il avait réussi à éviter toutes les autres. Essayer de se souvenir… cela lui semblait tellement ridicule, surtout quand il pensait que sa dernière conquête remontait seulement à quelques jours. Il avait beau essayer de chercher, il n’avait jamais eu besoin d’une technique efficace pour les éviter. Qu’elles soient à la fac avec lui ou rencontrée dans un bar, il ne s’était jamais posé la question, cela coulait de source. C’est mignon de te voir comme ça, aussi troublé à cause d’une fille. J’ai connu ça moi aussi, tu sais. En tant que vieille, je peux te raconter un peu ma vie, tu ne m’en voudras pas. Un garçon que tu ne peux pas vraiment éviter parce qu’il est dans ta classe. Il t’insupporte, tu as envie de lui mettre des claques à chaque fois qu’il a le malheur de te parler ou de te regarder. Et pourtant, même quand tu rentres chez toi, tu n’arrives pas à te l’enlever de la tête. Et puis au fur et à mesure, tu te rends compte que ce type n’est pas si mal, qu’il est plutôt gentil. Plus ou moins. Un petit rire s’échappa de ses lèvres puis elle continua, Et tu t’aperçois que finalement, sa présence t’est plutôt agréable, que tu te sens complètement différente avec lui…
Elle le regardait comme on regarde un enfant. Évidemment, elle ne pouvait pas le regarder autrement, vu son métier, et son fils qui l’attendait surement chez la nounou, elle avait cet instinct maternelle omniprésent. Au fond c’était sans doute pour ça qu’il l’avait appelé, pour avoir un conseil d’une « maman », lui qui n’a plus revu la sienne depuis l’âge de 11 ans. Mais il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Il savait plus ou moins qu’elle avait quelqu’un dans sa vie, mais il ne demandait jamais de détails, et elle non plus ne lui en demandait pas. Leur relation était basée sur une image, brillante, presque propre, et pourtant, ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Il se doutait qu’elle avait des moments difficiles, mais elle ne le montrait pas, alors il ne lui poserait pas de questions. Une fille que l’on croise et à qui on pense très souvent … qui au final n’est … pas si mal ? Il avait beau retourner cette phrase dans sa tête, il ne voyait pas en quoi ça lui correspondait. Le visage fermé, il se contenta de prendre une nouvelle gorgée de son café encore brûlant. En reposant sa tasse, il se pinça l’arête du nez, comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il est en proie au doute et à une intense réflexion. Non, vraiment il ne voyait pas. « Noona … évite de me parler en énigme s’il te plait, la situation est totalement différente ! ». Il ne se sentait pas différent avec elle, il se sentait juste oppressé, énervé, si bien qu’il avait l’envie d’envoyer valser tout ce qui se trouvait à portée de main. Il sentait juste sa colère décuplée. Sung Wook se massa les tempes, rien que d’imaginer que sa présence puisse être agréable lui donnait mal à la tête.
« Noona, je te rappelle que je n’ai pas de sentiments, pour personne ! Tu es la seule exception à la règle. » La colère était son alliée depuis tellement de temps, qu’il lui semblait impensable d’éprouver même une sensation agréable auprès d’une autre personne que sa noona. Même s’il adorait Syu, Wook n’était pas un jeune homme très patient, il fallait qu’il ait tout, sur l’instant, ou bien il ferait preuve d’une indifférence la plus totale. Alors aller à la chasse aux émotions, aux sentiments, quels qu’ils soient le rendait grincheux. « Les sentiments ça n’existe pas, c’est juste une réaction chimique dans ton cerveau … ». La mauvaise humeur du coréen avait encore frappée. Il se fichait bien d’avoir raison ou non sur ce point-là, tout ce qu’il voulait souligner c’est que ça ne lui arriverait pas à lui. Plus jamais. Il avait longtemps hésité à parler de Hyo Jin à sa noona, mais il ne l’avait pas fait, parce que cela voulait dire qu’il admettrait avoir eu des sentiments profonds un jour, et il ne voulait pas risquer de se replonger dans ces souvenirs douloureux qui lui semblait provenir d’une autre vie.
Les coudes sur les genoux il attendait la réponse de Syu, en espérant qu’elle lui apporte le réconfort qu’il cherchait tant. Il espérait qu’elle lui dise qu’il n’était pas fou, qu’il réagissait normalement et que ça allait passer sans qu’il n’ait besoin de recourir à la violence pour se libérer de ce poids étrange qui l’empêchait de penser clairement.
Tell me what's wrong with me ?
feat. Ji Sung Wook & Kwon Syu
Tu as besoin de mes conseils pour l’éviter, Sung Wook ? Le coréen n’eut pas le temps de lui répondre par l’affirmative que sa noona continua. Enfin, voyons, je ne vais pas t’apprendre à éviter quelqu’un. Tu sais très bien le faire si tu le veux vraiment, sauf que tu n’as pas vraiment envie de l’éviter. Je me trompe ? Un léger sourire accroché à ses lèvres, Wook savait ce que cela voulait dire. Ne me prends pas pour une idiote, jeunot. Le visage impassible, il essaya de se souvenir comment il avait réussi à éviter toutes les autres. Essayer de se souvenir… cela lui semblait tellement ridicule, surtout quand il pensait que sa dernière conquête remontait seulement à quelques jours. Il avait beau essayer de chercher, il n’avait jamais eu besoin d’une technique efficace pour les éviter. Qu’elles soient à la fac avec lui ou rencontrée dans un bar, il ne s’était jamais posé la question, cela coulait de source. C’est mignon de te voir comme ça, aussi troublé à cause d’une fille. J’ai connu ça moi aussi, tu sais. En tant que vieille, je peux te raconter un peu ma vie, tu ne m’en voudras pas. Un garçon que tu ne peux pas vraiment éviter parce qu’il est dans ta classe. Il t’insupporte, tu as envie de lui mettre des claques à chaque fois qu’il a le malheur de te parler ou de te regarder. Et pourtant, même quand tu rentres chez toi, tu n’arrives pas à te l’enlever de la tête. Et puis au fur et à mesure, tu te rends compte que ce type n’est pas si mal, qu’il est plutôt gentil. Plus ou moins. Un petit rire s’échappa de ses lèvres puis elle continua, Et tu t’aperçois que finalement, sa présence t’est plutôt agréable, que tu te sens complètement différente avec lui…
Elle le regardait comme on regarde un enfant. Évidemment, elle ne pouvait pas le regarder autrement, vu son métier, et son fils qui l’attendait surement chez la nounou, elle avait cet instinct maternelle omniprésent. Au fond c’était sans doute pour ça qu’il l’avait appelé, pour avoir un conseil d’une « maman », lui qui n’a plus revu la sienne depuis l’âge de 11 ans. Mais il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Il savait plus ou moins qu’elle avait quelqu’un dans sa vie, mais il ne demandait jamais de détails, et elle non plus ne lui en demandait pas. Leur relation était basée sur une image, brillante, presque propre, et pourtant, ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Il se doutait qu’elle avait des moments difficiles, mais elle ne le montrait pas, alors il ne lui poserait pas de questions. Une fille que l’on croise et à qui on pense très souvent … qui au final n’est … pas si mal ? Il avait beau retourner cette phrase dans sa tête, il ne voyait pas en quoi ça lui correspondait. Le visage fermé, il se contenta de prendre une nouvelle gorgée de son café encore brûlant. En reposant sa tasse, il se pinça l’arête du nez, comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il est en proie au doute et à une intense réflexion. Non, vraiment il ne voyait pas. « Noona … évite de me parler en énigme s’il te plait, la situation est totalement différente ! ». Il ne se sentait pas différent avec elle, il se sentait juste oppressé, énervé, si bien qu’il avait l’envie d’envoyer valser tout ce qui se trouvait à portée de main. Il sentait juste sa colère décuplée. Sung Wook se massa les tempes, rien que d’imaginer que sa présence puisse être agréable lui donnait mal à la tête.
« Noona, je te rappelle que je n’ai pas de sentiments, pour personne ! Tu es la seule exception à la règle. » La colère était son alliée depuis tellement de temps, qu’il lui semblait impensable d’éprouver même une sensation agréable auprès d’une autre personne que sa noona. Même s’il adorait Syu, Wook n’était pas un jeune homme très patient, il fallait qu’il ait tout, sur l’instant, ou bien il ferait preuve d’une indifférence la plus totale. Alors aller à la chasse aux émotions, aux sentiments, quels qu’ils soient le rendait grincheux. « Les sentiments ça n’existe pas, c’est juste une réaction chimique dans ton cerveau … ». La mauvaise humeur du coréen avait encore frappée. Il se fichait bien d’avoir raison ou non sur ce point-là, tout ce qu’il voulait souligner c’est que ça ne lui arriverait pas à lui. Plus jamais. Il avait longtemps hésité à parler de Hyo Jin à sa noona, mais il ne l’avait pas fait, parce que cela voulait dire qu’il admettrait avoir eu des sentiments profonds un jour, et il ne voulait pas risquer de se replonger dans ces souvenirs douloureux qui lui semblait provenir d’une autre vie.
Les coudes sur les genoux il attendait la réponse de Syu, en espérant qu’elle lui apporte le réconfort qu’il cherchait tant. Il espérait qu’elle lui dise qu’il n’était pas fou, qu’il réagissait normalement et que ça allait passer sans qu’il n’ait besoin de recourir à la violence pour se libérer de ce poids étrange qui l’empêchait de penser clairement.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Sam 10 Déc - 23:42 Citer EditerSupprimer
Syu l’écoute attentivement. Il se cherche des excuses, tente de changer de sujet et, cerise sur le gateau, fait l’imbécile. Le nez de la jeune femme se plisse. Elle est visiblement mécontente, comme quand l’un de ses élèves fait semblant de ne pas connaître la réponse à une question, juste pour le plaisir de la tester alors qu’ils savent très bien que c’est uniquement le bon moyen de se faire punir. Je ne te parle pas en égnime, Sung Wook, je cherche simplement à te faire réfléchir. Tu estimes que la situation est différente mais tu ne comprends même pas ce que tu ressens. N’est-ce pas pour ça que tu m’as appelée ? Elle oscille la tête. Pendant un instant, elle a l’air d’une pimbêche, Miss Je-Sait-Tout qu’on pourrait gifler, mais elle refuse de donner toutes les réponses à son ami sans qu’il ait un peu réfléchi. Il n’est plus un enfant, il n’a normalement plus besoin d’indices ou de clés pour comprendre quelque chose, surtout ce qu’il ressent. Les sentiments sont des émotions naturelles que l’on ressent dès la naissance, alors il est impossible de ne pas en avoir, comme le prétend Wook. On aime ses parents, on aime ses frères et soeurs, on aime ses amis, on déteste ses professeurs, on est nerveux, anxieux, excité, heureux, impatient, triste, mélancolique et nostalgique. Tout ces sentiments, on ne peut pas les maitriser. Ils sont ancrés au plus profond de chacun et ressorte de manière tellement pure et brut qu’il est difficile voire même impossible de complètement les dissimuler. Tout comme elle n’a jamais pu cacher la mort des étoiles de bonheur qui scintillaient toujours dans ses yeux. Il y a bien longtemps qu’elle a oublié ce qu’une personne heureuse ressentait. Mais même ça, ce désespoir, était une émotion.
La jeune femme pose sa tasse sur la table basse entre eux et pose ses coudes sur ses genoux, les pieds tendus et le menton dans les mains. Elle semble se mordiller l’intérieur des joues tout en observant son jeune ami. Parfois, son immaturité la choque. Il n’est pas enfantin ni capricieux mais il y a tellement de choses qu’il ne comprend pas et il est si empli de colère qu’elle se croirait devant un enfant délaissé par ses parents. Aigoo. Tu te contredis, Sung Wook. Tu m’aimes, non ? Ça veut bien dire que les sentiments existent. Et cette fille, elle t’énerve. C’est une émotion. Tu n’es pas d’accord ? Elle lui sourit calmement pour l’aider à regagner son calme. Elle se refuse à lui dire exactement ce qu’il a envie d’entendre. Ce serait le conforter dans un mensonge alors qu’il est tellement plus sain pour lui — et pour tout le monde — de lui exposer la vérité en face.
Ses longs doigts fins jouent avec ses cheveux qu’elle peut enfin défaire du chignon serré qu’elle se fait toujours pour travailler. Elle a la chance de travailler pour une école prestigieuse qui exige une tenue irréprochable et tente de toujours s’y tenir, bien que certains matins, tout ce qu’elle aimerait faire est se recoucher et passer la journée à ne rien faire avec son fils. Elle se sent tellement impuissante face aux évènements du quotidien que tout la terrorise. Tout lui donne envie de redevenir une enfant et de retrouver les bras réconfortants de son père, afin de comprendre qu’aucune responsabilité ne l’attend. Au fond, elle sait que si son fils n’était pas né, elle se serait déjà repris la vie. Si c’est pour avoir une vie aussi minable, se dit-elle, elle n’en veut pas. Il n’y a que son fils pour lui apporter encore un peu de bonheur. Si on le lui prend réellement, elle n’aura vraiment plus aucune raison de vivre. Etonnant comme son esprit a dérivé aussi facilement du sujet.
Pardon, Wook. Je suis un peu dans la lune, en ce moment. J’aimerais bien pouvoir t’aider, te dire ce que tu ressens, mais je n’en suis pas sûre. Tu es le seul à pouvoir le savoir à cent pour-cent. Mais ne t’inquiètes pas, c’est tout à fait normal de se sentir comme ça. Ne t’emporte pas avec elle. Je pense qu’elle pourrait t’être bénéfique si tu voulais bien la laisser t’approcher. Syu se lève et fait le tour de la table basse pour prendre place aux côtés du jeune homme. Elle se tourne vers lui et pose une main sur son bras. Tu m’as laissée faire, moi, hm ? Alors… Fais-moi confiance. Je suis sûre que tu ne le regretteras en rien.
Syu l’écoute attentivement. Il se cherche des excuses, tente de changer de sujet et, cerise sur le gateau, fait l’imbécile. Le nez de la jeune femme se plisse. Elle est visiblement mécontente, comme quand l’un de ses élèves fait semblant de ne pas connaître la réponse à une question, juste pour le plaisir de la tester alors qu’ils savent très bien que c’est uniquement le bon moyen de se faire punir. Je ne te parle pas en égnime, Sung Wook, je cherche simplement à te faire réfléchir. Tu estimes que la situation est différente mais tu ne comprends même pas ce que tu ressens. N’est-ce pas pour ça que tu m’as appelée ? Elle oscille la tête. Pendant un instant, elle a l’air d’une pimbêche, Miss Je-Sait-Tout qu’on pourrait gifler, mais elle refuse de donner toutes les réponses à son ami sans qu’il ait un peu réfléchi. Il n’est plus un enfant, il n’a normalement plus besoin d’indices ou de clés pour comprendre quelque chose, surtout ce qu’il ressent. Les sentiments sont des émotions naturelles que l’on ressent dès la naissance, alors il est impossible de ne pas en avoir, comme le prétend Wook. On aime ses parents, on aime ses frères et soeurs, on aime ses amis, on déteste ses professeurs, on est nerveux, anxieux, excité, heureux, impatient, triste, mélancolique et nostalgique. Tout ces sentiments, on ne peut pas les maitriser. Ils sont ancrés au plus profond de chacun et ressorte de manière tellement pure et brut qu’il est difficile voire même impossible de complètement les dissimuler. Tout comme elle n’a jamais pu cacher la mort des étoiles de bonheur qui scintillaient toujours dans ses yeux. Il y a bien longtemps qu’elle a oublié ce qu’une personne heureuse ressentait. Mais même ça, ce désespoir, était une émotion.
La jeune femme pose sa tasse sur la table basse entre eux et pose ses coudes sur ses genoux, les pieds tendus et le menton dans les mains. Elle semble se mordiller l’intérieur des joues tout en observant son jeune ami. Parfois, son immaturité la choque. Il n’est pas enfantin ni capricieux mais il y a tellement de choses qu’il ne comprend pas et il est si empli de colère qu’elle se croirait devant un enfant délaissé par ses parents. Aigoo. Tu te contredis, Sung Wook. Tu m’aimes, non ? Ça veut bien dire que les sentiments existent. Et cette fille, elle t’énerve. C’est une émotion. Tu n’es pas d’accord ? Elle lui sourit calmement pour l’aider à regagner son calme. Elle se refuse à lui dire exactement ce qu’il a envie d’entendre. Ce serait le conforter dans un mensonge alors qu’il est tellement plus sain pour lui — et pour tout le monde — de lui exposer la vérité en face.
Ses longs doigts fins jouent avec ses cheveux qu’elle peut enfin défaire du chignon serré qu’elle se fait toujours pour travailler. Elle a la chance de travailler pour une école prestigieuse qui exige une tenue irréprochable et tente de toujours s’y tenir, bien que certains matins, tout ce qu’elle aimerait faire est se recoucher et passer la journée à ne rien faire avec son fils. Elle se sent tellement impuissante face aux évènements du quotidien que tout la terrorise. Tout lui donne envie de redevenir une enfant et de retrouver les bras réconfortants de son père, afin de comprendre qu’aucune responsabilité ne l’attend. Au fond, elle sait que si son fils n’était pas né, elle se serait déjà repris la vie. Si c’est pour avoir une vie aussi minable, se dit-elle, elle n’en veut pas. Il n’y a que son fils pour lui apporter encore un peu de bonheur. Si on le lui prend réellement, elle n’aura vraiment plus aucune raison de vivre. Etonnant comme son esprit a dérivé aussi facilement du sujet.
Pardon, Wook. Je suis un peu dans la lune, en ce moment. J’aimerais bien pouvoir t’aider, te dire ce que tu ressens, mais je n’en suis pas sûre. Tu es le seul à pouvoir le savoir à cent pour-cent. Mais ne t’inquiètes pas, c’est tout à fait normal de se sentir comme ça. Ne t’emporte pas avec elle. Je pense qu’elle pourrait t’être bénéfique si tu voulais bien la laisser t’approcher. Syu se lève et fait le tour de la table basse pour prendre place aux côtés du jeune homme. Elle se tourne vers lui et pose une main sur son bras. Tu m’as laissée faire, moi, hm ? Alors… Fais-moi confiance. Je suis sûre que tu ne le regretteras en rien.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Lun 12 Déc - 11:44 Citer EditerSupprimer
Je ne te parle pas en égnime, Sung Wook, je cherche simplement à te faire réfléchir. Tu estimes que la situation est différente mais tu ne comprends même pas ce que tu ressens. N’est-ce pas pour ça que tu m’as appelée ? Comprendre ce qu’il ressent ? C’est très simple pourtant, le jeune homme ne peut pas s’empêcher de haïr Stacy rien que pour son existence. Mais même sa mauvaise foi semble se retourner contre lui. Aigoo. Tu te contredis, Sung Wook. Tu m’aimes, non ? Ça veut bien dire que les sentiments existent. Et cette fille, elle t’énerve. C’est une émotion. Tu n’es pas d’accord ? Mais elle ne semble pas vouloir en dire plus. Elle le regarde avec tendresse, comme on regarde un enfant qui essaie d’apprendre à comprendre ce qui se trouve autour de lui. Ce sentiment l’agace. Il n’est plus un enfant, et il n’a pas besoin qu’on le dirige vers un chemin qu’il est certain de ne pas vouloir emprunter. Pardon, Wook. Je suis un peu dans la lune, en ce moment. J’aimerais bien pouvoir t’aider, te dire ce que tu ressens, mais je n’en suis pas sûre. Tu es le seul à pouvoir le savoir à cent pour-cent. Mais ne t’inquiètes pas, c’est tout à fait normal de se sentir comme ça. Ne t’emporte pas avec elle. Je pense qu’elle pourrait t’être bénéfique si tu voulais bien la laisser t’approcher. Wook fit semblant de ne pas entendre. Son mauvais caractère était un réel problème dans ses relations amicales. Que ce soit Syu ou encore Je Ha, il s’emporte facilement. Seuls Ji Hye et Yong s’en sortent indemne, mais c’est aussi parce qu’ils se ressemblent tellement, qu’ils ont les mêmes mauvaises habitudes que le mannequin ne peut pas se disputer avec eux. Son amitié avec Syu, c’est une claque dans la figure, elle fait mal et il ne l’attend jamais, mais généralement il en ressort grandi, comme si elle avait été nécessaire. Après tout, sa noona a plus d’expérience que lui, elle doit être capable de lui donner les bons conseils, les bons indices pour pouvoir appréhender ce qui l’attend tous les jours. Mais elle a beau aimé son fils de tout son cœur, Wook ne se souvient pas avoir été aussi choyé par ses parents. Au fond, cela ne le touche pas, il ne s’attend pas à ce qu’ils changent, mais quelques fois, les comparaisons ne sont pas possibles. Syu est une bonne mère, et même s’il n’a pas de points de repère, il le sait. Lorsqu’elle vint se placer juste à côté de lui, il se tourna vers elle. Tu m’as laissée faire, moi, hm ? Alors… Fais-moi confiance. Je suis sûre que tu ne le regretteras en rien.
La laisser faire ? Oui, mais sa noona est quelqu’un de sage, d’avisée, et ses petits jeux de dragues sont devenus amusants. Avec Stacy ce n’était pas comparable, comment pouvait-il devenir ami avec une fille qui lui crachait son venin dès qu’ils venaient à se rencontrer ? Les paroles de Syu tournaient encore et encore dans sa tête. Où essayait-elle d’en venir ? « Donc, si je comprends bien, il faut que je devienne ami avec elle ? ». Il se sentait ridicule après avoir formulé ses pensées à haute voix. Comment pouvait-on devenir ami avec une harpie ? Il laissa échapper un rire nerveux. Cela lui semblait tellement impossible. « Noona, je te jure, si tu la rencontrais toi non plus tu ne pourrais pas la supporter ! ». Il savait qu’il mettait les nerfs de son amie à rude épreuve en faisant de tels raccourcis. Mais c’était plus fort que lui. Sa carapace demeurait inchangée, son système de défense était infaillible, il ne laisserait plus personne s’approcher de lui comme il a pu le faire avec Ji Hye ou Syu. Les deux femmes étaient les seules à avoir la chance d’être des amies du jeune homme. Et il s’en contentait très bien. « Noona, j’ai tout ce dont j’ai besoin, je ne veux pas d’une autre amie ! ». Il lui offrit un sourire timide pour lui faire comprendre qu’il avait compris. « J’ai compris noona, ne t’inquiète pas. » Il avait la conviction qu’il devait à présent changer de tactique. Il l’ignorerait. C’était si évident qu’il se demandait pourquoi il n’avait pas réagi avec Stacy comme il le faisait toujours avec ses conquêtes. « Je vais faire comme j’ai toujours fait, au bout d’un moment je suis sûr que je ne la verrais même plus en l’ignorant ! ».
Tell me what's wrong with me ?
feat. Ji Sung Wook & Kwon Syu
Je ne te parle pas en égnime, Sung Wook, je cherche simplement à te faire réfléchir. Tu estimes que la situation est différente mais tu ne comprends même pas ce que tu ressens. N’est-ce pas pour ça que tu m’as appelée ? Comprendre ce qu’il ressent ? C’est très simple pourtant, le jeune homme ne peut pas s’empêcher de haïr Stacy rien que pour son existence. Mais même sa mauvaise foi semble se retourner contre lui. Aigoo. Tu te contredis, Sung Wook. Tu m’aimes, non ? Ça veut bien dire que les sentiments existent. Et cette fille, elle t’énerve. C’est une émotion. Tu n’es pas d’accord ? Mais elle ne semble pas vouloir en dire plus. Elle le regarde avec tendresse, comme on regarde un enfant qui essaie d’apprendre à comprendre ce qui se trouve autour de lui. Ce sentiment l’agace. Il n’est plus un enfant, et il n’a pas besoin qu’on le dirige vers un chemin qu’il est certain de ne pas vouloir emprunter. Pardon, Wook. Je suis un peu dans la lune, en ce moment. J’aimerais bien pouvoir t’aider, te dire ce que tu ressens, mais je n’en suis pas sûre. Tu es le seul à pouvoir le savoir à cent pour-cent. Mais ne t’inquiètes pas, c’est tout à fait normal de se sentir comme ça. Ne t’emporte pas avec elle. Je pense qu’elle pourrait t’être bénéfique si tu voulais bien la laisser t’approcher. Wook fit semblant de ne pas entendre. Son mauvais caractère était un réel problème dans ses relations amicales. Que ce soit Syu ou encore Je Ha, il s’emporte facilement. Seuls Ji Hye et Yong s’en sortent indemne, mais c’est aussi parce qu’ils se ressemblent tellement, qu’ils ont les mêmes mauvaises habitudes que le mannequin ne peut pas se disputer avec eux. Son amitié avec Syu, c’est une claque dans la figure, elle fait mal et il ne l’attend jamais, mais généralement il en ressort grandi, comme si elle avait été nécessaire. Après tout, sa noona a plus d’expérience que lui, elle doit être capable de lui donner les bons conseils, les bons indices pour pouvoir appréhender ce qui l’attend tous les jours. Mais elle a beau aimé son fils de tout son cœur, Wook ne se souvient pas avoir été aussi choyé par ses parents. Au fond, cela ne le touche pas, il ne s’attend pas à ce qu’ils changent, mais quelques fois, les comparaisons ne sont pas possibles. Syu est une bonne mère, et même s’il n’a pas de points de repère, il le sait. Lorsqu’elle vint se placer juste à côté de lui, il se tourna vers elle. Tu m’as laissée faire, moi, hm ? Alors… Fais-moi confiance. Je suis sûre que tu ne le regretteras en rien.
La laisser faire ? Oui, mais sa noona est quelqu’un de sage, d’avisée, et ses petits jeux de dragues sont devenus amusants. Avec Stacy ce n’était pas comparable, comment pouvait-il devenir ami avec une fille qui lui crachait son venin dès qu’ils venaient à se rencontrer ? Les paroles de Syu tournaient encore et encore dans sa tête. Où essayait-elle d’en venir ? « Donc, si je comprends bien, il faut que je devienne ami avec elle ? ». Il se sentait ridicule après avoir formulé ses pensées à haute voix. Comment pouvait-on devenir ami avec une harpie ? Il laissa échapper un rire nerveux. Cela lui semblait tellement impossible. « Noona, je te jure, si tu la rencontrais toi non plus tu ne pourrais pas la supporter ! ». Il savait qu’il mettait les nerfs de son amie à rude épreuve en faisant de tels raccourcis. Mais c’était plus fort que lui. Sa carapace demeurait inchangée, son système de défense était infaillible, il ne laisserait plus personne s’approcher de lui comme il a pu le faire avec Ji Hye ou Syu. Les deux femmes étaient les seules à avoir la chance d’être des amies du jeune homme. Et il s’en contentait très bien. « Noona, j’ai tout ce dont j’ai besoin, je ne veux pas d’une autre amie ! ». Il lui offrit un sourire timide pour lui faire comprendre qu’il avait compris. « J’ai compris noona, ne t’inquiète pas. » Il avait la conviction qu’il devait à présent changer de tactique. Il l’ignorerait. C’était si évident qu’il se demandait pourquoi il n’avait pas réagi avec Stacy comme il le faisait toujours avec ses conquêtes. « Je vais faire comme j’ai toujours fait, au bout d’un moment je suis sûr que je ne la verrais même plus en l’ignorant ! ».
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Mer 21 Déc - 13:49 Citer EditerSupprimer
Syu observe son ami en se demandant si elle doit rire ou pleurer. Il doit certainement lui faire une blague ou la faire tourner en bourrique et ne peut certainement pas être aussi ignorant sur le comportement d’une jeune fille amoureuse, ou qui est en train de tomber amoureuse sans s’en apercevoir. Elle se frotte l’arête du nez, déjà épuisée. Comme si une journée avec des mioches bêtes et indisciplinés n’était pas suffisante, il fallait que Sung Wook en rajoute. Une petite voix dans sa tête la gronde. Ne parle pas comme ça de tes élèves. Mais je ne fais que le penser. Même remarque. Mais ça ne peut faire de mal à personne ! Les pires malédictions sont celles que l’on pense tout bas sans jamais dire tout haut. Ta gueule, Jimini Cricket, je ne t’ai pas payé pour être une conscience de merde. Si je voulais entendre des conneries, j’aurais payé Mushu. Syu secoue imperceptiblement la tête et lève les yeux vers son ami puis lève sa tasse de café jusqu’à ses lèvres pour en avaler une longue gorgée qui lui brûle les papilles gustatives et la gorge. Elle est lentement mais sûrement en train de perdre patience à lui expliquer quelque chose qu’il ne veut pas comprendre. Etait-elle aussi bornée à son âge ? Certainement pas, se dit-elle comme pour se rassurer. Mais ces hommes sont tous les mêmes. Pourquoi ne peut-il y en avoir un qui accepte de comprendre ? Aish, tu me fais penser à Jae. Il n’a jamais compris pourquoi je lui en faisais voir de toutes les couleurs. Comme toi avec Stacy. Sauf que lui au moins, il a fini par comprendre. Tu es sa version désespérante. Syu parle en faisant la grimace et secoue la tête avec l’air d’une petite mamie qui se remémore les souvenirs de son enfance.
Légèrement désespérée, Syu ne sait plus dans quel sens aborder le sujet pour qu’il comprenne le plus aisément possible. Elle fixe Sung Wook d’un air entendu. Tu ne sais pas ce dont tu parles, petit poupet imbécile et dissident. Ecoute, Sung Wook… commence-t-elle dans un soupire. Je crois qu’on ne s’est pas bien compris. Je suis sûre que Stacy est tout ce qu’il y a de plus énervant. Première étape : aller dans son sens, même s’il raconte n’importe quoi. Mais tu sais, nous les filles, on embête toujours les garçons qu’on apprécie le plus, et on ignore les autres. C’est inné à notre comportement et ça ne change pas depuis la maternelle. C’est la simple vérité. Même elle ne peut pas s’empêcher d’être une vraie harpie avec Jae, même encore maintenant alors qu’il pourrait prédire ses réactions comme on prédit la météo qu’il fera le lendemain. Il sait qu’elle n’en pense pas un mot mais c’est plus fort qu’elle. Elle n’arrive pas à lui dire sincèrement qu’elle l’aime alors, à la place, elle l’embête et se comporte de manière odieuse avec lui. Cette simple pensée la fait sourire en coin. Et si tu trouves une fille qui arrive à être douce et gentille avec le garçon qu’elle apprécie, je l’admire, présente-la moi.
Soudain, elle pose une main sur le genoux de son ami et se penche vers lui jusqu’à être vraiment proche de lui. Pourtant, son visage est fermé, ses sourcils froncés, comme à l’approche d’une grande colère. Cependant, quand elle parle, elle est calme. Essaye d’apprendre à la connaître. Invite-la à prendre un café, va lui parler pendant tes pauses. Je suis persuadée que tu vas finir par l’apprécier. Eh. A ton avis, comment ça a marché entre nous ? Il a fallu que tu insistes, autrement, on n’aurait jamais eu l’occasion de se connaître et de devenir amis. Tu comprends ce que je veux te dire ? demande-t-elle d’un ton beaucoup plus patient que précédemment. Mais elle se dit bien que si jamais il ne comprend pas, cette fois, elle l’assommera avec la table ou imposera simplement son autorité de maîtresse d’école — la deuxième option semblant la plus simple à réaliser. Ne l’ignore pas, s’il te plait.
Syu observe son ami en se demandant si elle doit rire ou pleurer. Il doit certainement lui faire une blague ou la faire tourner en bourrique et ne peut certainement pas être aussi ignorant sur le comportement d’une jeune fille amoureuse, ou qui est en train de tomber amoureuse sans s’en apercevoir. Elle se frotte l’arête du nez, déjà épuisée. Comme si une journée avec des mioches bêtes et indisciplinés n’était pas suffisante, il fallait que Sung Wook en rajoute. Une petite voix dans sa tête la gronde. Ne parle pas comme ça de tes élèves. Mais je ne fais que le penser. Même remarque. Mais ça ne peut faire de mal à personne ! Les pires malédictions sont celles que l’on pense tout bas sans jamais dire tout haut. Ta gueule, Jimini Cricket, je ne t’ai pas payé pour être une conscience de merde. Si je voulais entendre des conneries, j’aurais payé Mushu. Syu secoue imperceptiblement la tête et lève les yeux vers son ami puis lève sa tasse de café jusqu’à ses lèvres pour en avaler une longue gorgée qui lui brûle les papilles gustatives et la gorge. Elle est lentement mais sûrement en train de perdre patience à lui expliquer quelque chose qu’il ne veut pas comprendre. Etait-elle aussi bornée à son âge ? Certainement pas, se dit-elle comme pour se rassurer. Mais ces hommes sont tous les mêmes. Pourquoi ne peut-il y en avoir un qui accepte de comprendre ? Aish, tu me fais penser à Jae. Il n’a jamais compris pourquoi je lui en faisais voir de toutes les couleurs. Comme toi avec Stacy. Sauf que lui au moins, il a fini par comprendre. Tu es sa version désespérante. Syu parle en faisant la grimace et secoue la tête avec l’air d’une petite mamie qui se remémore les souvenirs de son enfance.
Légèrement désespérée, Syu ne sait plus dans quel sens aborder le sujet pour qu’il comprenne le plus aisément possible. Elle fixe Sung Wook d’un air entendu. Tu ne sais pas ce dont tu parles, petit poupet imbécile et dissident. Ecoute, Sung Wook… commence-t-elle dans un soupire. Je crois qu’on ne s’est pas bien compris. Je suis sûre que Stacy est tout ce qu’il y a de plus énervant. Première étape : aller dans son sens, même s’il raconte n’importe quoi. Mais tu sais, nous les filles, on embête toujours les garçons qu’on apprécie le plus, et on ignore les autres. C’est inné à notre comportement et ça ne change pas depuis la maternelle. C’est la simple vérité. Même elle ne peut pas s’empêcher d’être une vraie harpie avec Jae, même encore maintenant alors qu’il pourrait prédire ses réactions comme on prédit la météo qu’il fera le lendemain. Il sait qu’elle n’en pense pas un mot mais c’est plus fort qu’elle. Elle n’arrive pas à lui dire sincèrement qu’elle l’aime alors, à la place, elle l’embête et se comporte de manière odieuse avec lui. Cette simple pensée la fait sourire en coin. Et si tu trouves une fille qui arrive à être douce et gentille avec le garçon qu’elle apprécie, je l’admire, présente-la moi.
Soudain, elle pose une main sur le genoux de son ami et se penche vers lui jusqu’à être vraiment proche de lui. Pourtant, son visage est fermé, ses sourcils froncés, comme à l’approche d’une grande colère. Cependant, quand elle parle, elle est calme. Essaye d’apprendre à la connaître. Invite-la à prendre un café, va lui parler pendant tes pauses. Je suis persuadée que tu vas finir par l’apprécier. Eh. A ton avis, comment ça a marché entre nous ? Il a fallu que tu insistes, autrement, on n’aurait jamais eu l’occasion de se connaître et de devenir amis. Tu comprends ce que je veux te dire ? demande-t-elle d’un ton beaucoup plus patient que précédemment. Mais elle se dit bien que si jamais il ne comprend pas, cette fois, elle l’assommera avec la table ou imposera simplement son autorité de maîtresse d’école — la deuxième option semblant la plus simple à réaliser. Ne l’ignore pas, s’il te plait.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Mer 21 Déc - 18:10 Citer EditerSupprimer
Aish, tu me fais penser à Jae. Il n’a jamais compris pourquoi je lui en faisais voir de toutes les couleurs. Comme toi avec Stacy. Sauf que lui au moins, il a fini par comprendre. Tu es sa version désespérante. Au fond Wook savait bien qu’il la faisait tourner en bourrique à éviter à tout prix de mettre les bons mots sur sa souffrance. Il avait espéré qu’elle finisse par perdre patience et qu’elle change de sujet. Dès le moment où elle lui avait parlé de présence devenant agréable et des instants où il ne pensait qu’à elle il avait compris. Il avait espéré qu’elle ne fasse pas de comparaison, rendant ses sentiments d’autant plus réels. Mais c’était trop tard. Il savait qu’il éprouvait quelque chose pour la belle canadienne.
Sa noona grimaçait face à l’entêtement de Wook. Ecoute, Sung Wook… Je crois qu’on ne s’est pas bien compris. Je suis sûre que Stacy est tout ce qu’il y a de plus énervant. Mais tu sais, nous les filles, on embête toujours les garçons qu’on apprécie le plus, et on ignore les autres. C’est inné à notre comportement et ça ne change pas depuis la maternelle. Une vérité qui oppressait encore plus le coréen. Quelque part il se sentait aussi plus léger. Ça voudrait donc dire que Stacy aussi ressentait quelque chose pour lui ? Un petit sourire timide vint se former sur les lèvres de Syu. Elle pensait sans doute à l’homme dont elle était éprise. Puis elle ajouta, Et si tu trouves une fille qui arrive à être douce et gentille avec le garçon qu’elle apprécie, je l’admire, présente-la moi.
Wook ne put s’empêcher de rire. Elle s’approcha un peu plus de lui, posant une main sur son genou droit, et le plus sérieusement du monde elle lui donna son dernier conseil, Essaye d’apprendre à la connaître. Invite-la à prendre un café, va lui parler pendant tes pauses. Je suis persuadée que tu vas finir par l’apprécier. Eh. À ton avis, comment ça a marché entre nous ? Il a fallu que tu insistes, autrement, on n’aurait jamais eu l’occasion de se connaître et de devenir amis. Tu comprends ce que je veux te dire ?
Il avait l’impression qu’elle parlait à l’un de ses petits élèves. Bien sûr qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire. Mais ce dont il avait peur c’était justement de finir par l’apprécier, et plus qu’il ne le devrait. Le visage fermé il paniquait à l’idée de se faire avoir une nouvelle fois. Il aurait pu, bien sûr, lui confier ses doutes et ses craintes, lui parler de sa première et unique histoire d’amour qui s’était terminée dans les larmes, et le déchirement d’un cœur brisé en mille morceaux. Mais il avait travaillé tellement dur pour rester impassible qu’il ne pouvait pas en parler, jamais, ni à qui que ce soit. Seul Je Ha était au courant de l’histoire dans ses grandes lignes, mais ça uniquement parce que Wook avait trop bu et qu’il s’était livré au jeune homme qui, lui aussi, avait connu le même sort. Ne l’ignore pas, s’il te plait.
« Noona … » Il aurait voulu lui dire qu’il comprenait, qu’il savait qu’il ne pourrait pas faire l’idiot toute sa vie, mais les mots ne vinrent pas. Comment fait-on quand on a si longtemps écarté tous sentiments de sa vie ? Comment réagit-on lorsque ces sentiments que l’on pensait enfouis refonds surfaces, plus douloureux et plus présent que jamais ? Et même s’il ne voulait pas, une partie de lui ne pouvait s’empêcher de penser à son père, cet être violent et sans cœur. Celui qui au fil des années devenait de plus en plus violent envers son propre sang. Et s’il apprenait que Wook s’était entichée d’une héritière comme Stacy ? Il ne pourrait pas lui procurer la sécurité qui lui faisait défaut à lui-même. Ses pensées parcouraient l’ensemble de ses relations. Il savait au fond de lui que ça ne regarderait qu’eux deux, mais il ne pouvait s’empêcher de craindre des représailles bien pires que ce qu’il avait connu. « Et alors, que se passe-t-il si je ne l’ignore pas ? Qu’est-ce que je suis censé faire ? ». Le mannequin avait délibérément omit son père et toutes ces personnes qui le freinait depuis toujours. Mais même s’il n’en parlait pas, elles étaient toujours présentes, ne pas les mentionner ne les effaçait pas pour autant de la surface du globe. Il se sentait à la fois impuissant et ridicule. Lorsqu’il était chanteur il ne se posait même pas la question, avec HyoJin non plus d’ailleurs. Mais son nouveau statut d’anonyme permettait à son géniteur de prendre le dessus sur lui sans avoir à craindre une retombée médiatique négative. Et même sa carrière de mannequin naissante ne le freinait pas dans ses pulsions lorsqu’ils se croisaient par hasard. Il s’inquiétait peut être pour rien, mais il ne voulait pas tenter le diable, premièrement pour son confort personnel et ensuite pour Stacy, qui ne mériterait certainement pas cette vie.
Sung Wook était perdu. Il savait qu’il avait ces sentiments, cette petite flamme qui avait recommencé à brûler au fond de lui lorsqu’il avait rencontré Stacy. Mais il connaissait aussi les conséquences de ce jeu dangereux. « Et si je ne veux pas avoir de sentiments pour elle ? Comment je fais marche arrière ? ». Il essayait de cacher son inquiétude, mais la peur était marquée sur son visage, les mains tremblantes, il n’attendait pas vraiment de réponse. Seulement un peu de réconfort.
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Aish, tu me fais penser à Jae. Il n’a jamais compris pourquoi je lui en faisais voir de toutes les couleurs. Comme toi avec Stacy. Sauf que lui au moins, il a fini par comprendre. Tu es sa version désespérante. Au fond Wook savait bien qu’il la faisait tourner en bourrique à éviter à tout prix de mettre les bons mots sur sa souffrance. Il avait espéré qu’elle finisse par perdre patience et qu’elle change de sujet. Dès le moment où elle lui avait parlé de présence devenant agréable et des instants où il ne pensait qu’à elle il avait compris. Il avait espéré qu’elle ne fasse pas de comparaison, rendant ses sentiments d’autant plus réels. Mais c’était trop tard. Il savait qu’il éprouvait quelque chose pour la belle canadienne.
Sa noona grimaçait face à l’entêtement de Wook. Ecoute, Sung Wook… Je crois qu’on ne s’est pas bien compris. Je suis sûre que Stacy est tout ce qu’il y a de plus énervant. Mais tu sais, nous les filles, on embête toujours les garçons qu’on apprécie le plus, et on ignore les autres. C’est inné à notre comportement et ça ne change pas depuis la maternelle. Une vérité qui oppressait encore plus le coréen. Quelque part il se sentait aussi plus léger. Ça voudrait donc dire que Stacy aussi ressentait quelque chose pour lui ? Un petit sourire timide vint se former sur les lèvres de Syu. Elle pensait sans doute à l’homme dont elle était éprise. Puis elle ajouta, Et si tu trouves une fille qui arrive à être douce et gentille avec le garçon qu’elle apprécie, je l’admire, présente-la moi.
Wook ne put s’empêcher de rire. Elle s’approcha un peu plus de lui, posant une main sur son genou droit, et le plus sérieusement du monde elle lui donna son dernier conseil, Essaye d’apprendre à la connaître. Invite-la à prendre un café, va lui parler pendant tes pauses. Je suis persuadée que tu vas finir par l’apprécier. Eh. À ton avis, comment ça a marché entre nous ? Il a fallu que tu insistes, autrement, on n’aurait jamais eu l’occasion de se connaître et de devenir amis. Tu comprends ce que je veux te dire ?
Il avait l’impression qu’elle parlait à l’un de ses petits élèves. Bien sûr qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire. Mais ce dont il avait peur c’était justement de finir par l’apprécier, et plus qu’il ne le devrait. Le visage fermé il paniquait à l’idée de se faire avoir une nouvelle fois. Il aurait pu, bien sûr, lui confier ses doutes et ses craintes, lui parler de sa première et unique histoire d’amour qui s’était terminée dans les larmes, et le déchirement d’un cœur brisé en mille morceaux. Mais il avait travaillé tellement dur pour rester impassible qu’il ne pouvait pas en parler, jamais, ni à qui que ce soit. Seul Je Ha était au courant de l’histoire dans ses grandes lignes, mais ça uniquement parce que Wook avait trop bu et qu’il s’était livré au jeune homme qui, lui aussi, avait connu le même sort. Ne l’ignore pas, s’il te plait.
« Noona … » Il aurait voulu lui dire qu’il comprenait, qu’il savait qu’il ne pourrait pas faire l’idiot toute sa vie, mais les mots ne vinrent pas. Comment fait-on quand on a si longtemps écarté tous sentiments de sa vie ? Comment réagit-on lorsque ces sentiments que l’on pensait enfouis refonds surfaces, plus douloureux et plus présent que jamais ? Et même s’il ne voulait pas, une partie de lui ne pouvait s’empêcher de penser à son père, cet être violent et sans cœur. Celui qui au fil des années devenait de plus en plus violent envers son propre sang. Et s’il apprenait que Wook s’était entichée d’une héritière comme Stacy ? Il ne pourrait pas lui procurer la sécurité qui lui faisait défaut à lui-même. Ses pensées parcouraient l’ensemble de ses relations. Il savait au fond de lui que ça ne regarderait qu’eux deux, mais il ne pouvait s’empêcher de craindre des représailles bien pires que ce qu’il avait connu. « Et alors, que se passe-t-il si je ne l’ignore pas ? Qu’est-ce que je suis censé faire ? ». Le mannequin avait délibérément omit son père et toutes ces personnes qui le freinait depuis toujours. Mais même s’il n’en parlait pas, elles étaient toujours présentes, ne pas les mentionner ne les effaçait pas pour autant de la surface du globe. Il se sentait à la fois impuissant et ridicule. Lorsqu’il était chanteur il ne se posait même pas la question, avec HyoJin non plus d’ailleurs. Mais son nouveau statut d’anonyme permettait à son géniteur de prendre le dessus sur lui sans avoir à craindre une retombée médiatique négative. Et même sa carrière de mannequin naissante ne le freinait pas dans ses pulsions lorsqu’ils se croisaient par hasard. Il s’inquiétait peut être pour rien, mais il ne voulait pas tenter le diable, premièrement pour son confort personnel et ensuite pour Stacy, qui ne mériterait certainement pas cette vie.
Sung Wook était perdu. Il savait qu’il avait ces sentiments, cette petite flamme qui avait recommencé à brûler au fond de lui lorsqu’il avait rencontré Stacy. Mais il connaissait aussi les conséquences de ce jeu dangereux. « Et si je ne veux pas avoir de sentiments pour elle ? Comment je fais marche arrière ? ». Il essayait de cacher son inquiétude, mais la peur était marquée sur son visage, les mains tremblantes, il n’attendait pas vraiment de réponse. Seulement un peu de réconfort.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Ven 6 Jan - 23:34 Citer EditerSupprimer
Syu manque de rouler des yeux quand il l’appelle encore. Quoi ? Quoi !? QUOI ? Qu’y a-t-il que ton petit cerveau d’enfant obtus n’a pas compris ? Elle manque de perdre patience et de lui dire littéralement d’aller se faire foutre. Enfin bon. Qu’il peut être bouché. La jeune femme ne s’en était jamais rendue compte jusqu’à ce jour, mais là, il a atteint le summum de la connerie. Elle l’observe avec tant de désespoir, au bout de sa vie, qu’il marque une très longue pause qui permet à la jeune femme de se calmer pour éviter de lui exploser à la figure. Elle n’a finalement que très peu de patience avec les adultes. Pour elle, ils sont normalement tout à fait en âge de comprendre les insinuations les plus simples. Ce n’est pas la première fois qu’une femme insinue à son ami qu’il est amoureux – ou qu’il a un minimum de sentiments – alors il ne peut pas prétendre être complètement innocent. Il a forcément déjà eu vent de ce genre de pratique. Il ne peut pas être si naïf !? Il n’est pas né à cet instant dans ce bar, avec la taille d’un jeune homme et sans rien connaître des pratiques du monde réel !?
Syu lâche un long soupire quand elle entend sa question. Elle hésite entre perdre patience et le trouver mignon. Parce que vraiment, son innocence touche beaucoup la jeune femme. Elle s’accoude au bras de la chaise et pose son menton dans sa main pour l’observer pensivement. Si tu ne l’ignores pas, tu peux lui parler, faire sa connaissance, apprendre à la connaître et t’en faire une amie. C’est bien, ce genre de choses. Et avoir une amie peut te faire du bien, surtout une amie à qui parler. Elle lui adresse un doux sourire qui est censé le convaincre. Il ne peut pas passer toute sa vie à n’accorder sa confiance à personne. Si on n’apprend pas à s’ouvrir, on ne peut pas évoluer ou se développer. Certes, il faut apprendre à faire confiance aux bonnes personnes, mais sans essayer on n’apprend pas. Il faut faire des efforts. On ne peut pas partir d’une mauvaise expérience arrivée étant jeune pour conditionner toute notre vie, se dit-elle. Il faut grandir aussi.
Elle ne peut s’empêcher de grogner un peu. Si t’as des couilles, tu vas jusqu’au bout des choses. Elle n’a pas pu se retenir. Quelle question, aussi ! Faire marche arrière. Comment veux-tu faire marche arrière avec des sentiments ? Les sentiments sont terrifiants car on ne peut pas les contrôler. On ne peut pas arrêter comme ça d’aimer quelqu’un. On ne parlerait pas de sentiment, dans le cas contraire, mais de raison. Et pourtant, sans sentiment, on ne se sent jamais vraiment humain. Wook, je ne peux pas te dire comment faire marche arrière. Mon ex a violé une fille et pourtant je l’aime encore. Les sentiments sont vraiment incompréhensibles et parfois, ils nous font du mal, je te l’accorde. Mais on ne peut pas arrêter de ressentir quoi que ce soit sous prétexte qu’on a été blessé une fois.
Syu manque de rouler des yeux quand il l’appelle encore. Quoi ? Quoi !? QUOI ? Qu’y a-t-il que ton petit cerveau d’enfant obtus n’a pas compris ? Elle manque de perdre patience et de lui dire littéralement d’aller se faire foutre. Enfin bon. Qu’il peut être bouché. La jeune femme ne s’en était jamais rendue compte jusqu’à ce jour, mais là, il a atteint le summum de la connerie. Elle l’observe avec tant de désespoir, au bout de sa vie, qu’il marque une très longue pause qui permet à la jeune femme de se calmer pour éviter de lui exploser à la figure. Elle n’a finalement que très peu de patience avec les adultes. Pour elle, ils sont normalement tout à fait en âge de comprendre les insinuations les plus simples. Ce n’est pas la première fois qu’une femme insinue à son ami qu’il est amoureux – ou qu’il a un minimum de sentiments – alors il ne peut pas prétendre être complètement innocent. Il a forcément déjà eu vent de ce genre de pratique. Il ne peut pas être si naïf !? Il n’est pas né à cet instant dans ce bar, avec la taille d’un jeune homme et sans rien connaître des pratiques du monde réel !?
Syu lâche un long soupire quand elle entend sa question. Elle hésite entre perdre patience et le trouver mignon. Parce que vraiment, son innocence touche beaucoup la jeune femme. Elle s’accoude au bras de la chaise et pose son menton dans sa main pour l’observer pensivement. Si tu ne l’ignores pas, tu peux lui parler, faire sa connaissance, apprendre à la connaître et t’en faire une amie. C’est bien, ce genre de choses. Et avoir une amie peut te faire du bien, surtout une amie à qui parler. Elle lui adresse un doux sourire qui est censé le convaincre. Il ne peut pas passer toute sa vie à n’accorder sa confiance à personne. Si on n’apprend pas à s’ouvrir, on ne peut pas évoluer ou se développer. Certes, il faut apprendre à faire confiance aux bonnes personnes, mais sans essayer on n’apprend pas. Il faut faire des efforts. On ne peut pas partir d’une mauvaise expérience arrivée étant jeune pour conditionner toute notre vie, se dit-elle. Il faut grandir aussi.
Elle ne peut s’empêcher de grogner un peu. Si t’as des couilles, tu vas jusqu’au bout des choses. Elle n’a pas pu se retenir. Quelle question, aussi ! Faire marche arrière. Comment veux-tu faire marche arrière avec des sentiments ? Les sentiments sont terrifiants car on ne peut pas les contrôler. On ne peut pas arrêter comme ça d’aimer quelqu’un. On ne parlerait pas de sentiment, dans le cas contraire, mais de raison. Et pourtant, sans sentiment, on ne se sent jamais vraiment humain. Wook, je ne peux pas te dire comment faire marche arrière. Mon ex a violé une fille et pourtant je l’aime encore. Les sentiments sont vraiment incompréhensibles et parfois, ils nous font du mal, je te l’accorde. Mais on ne peut pas arrêter de ressentir quoi que ce soit sous prétexte qu’on a été blessé une fois.
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