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1, 2Tell me what's wrong with me ?
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Lun 9 Jan 2017 - 16:33
Si tu ne l’ignores pas, tu peux lui parler, faire sa connaissance, apprendre à la connaître et t’en faire une amie. C’est bien, ce genre de choses. Et avoir une amie peut te faire du bien, surtout une amie à qui parler. Le problème avec Wook, c’est qu’il n’est pas vraiment du genre bavard, il préfère largement la compagnie éphémère d’un corps plutôt qu’une amie qui sera là pour analyser tout ce qu’il dit. Syu essaie vraiment de l’aider pourtant, mais rien n’y fait, il a beau se dire qu’elle a probablement raison, sa petite voix dans sa tête continue de le mettre en garde. Son cœur ne s’en remettrait pas s’il l’ouvrait de nouveau, et ce même pour une amie. Puis sa noona reprend alors la parole Si t’as des couilles, tu vas jusqu’au bout des choses. Wook éclata de rire. « Justement noona … si c’était une question de couilles je saurais comment faire ! ». Puis elle reprend plus sérieusement cette fois, peut-être même un peu trop pour Wook. Wook, je ne peux pas te dire comment faire marche arrière. Mon ex a violé une fille et pourtant je l’aime encore. Les sentiments sont vraiment incompréhensibles et parfois, ils nous font du mal, je te l’accorde. Mais on ne peut pas arrêter de ressentir quoi que ce soit sous prétexte qu’on a été blessé une fois. Oui les sentiments sont vraiment incompréhensibles. Il ne pouvait rien dire sur le comportement de l’ex de Syu, après tout lui aussi avait fait des erreurs, moins grave très certainement, mais il savait aussi que quand on faute, on recherche forcément le pardon, même infime soit-il. Il souriait désormais douloureusement. Blessé ? C’était peu dire, mais il était loin d’être le seul c’était une certitude aussi. Pourtant, même s’il avait rompu avec Hyo Jin presque deux ans auparavant, la douleur était toujours aussi intense. Comme si on le marquait au fer rouge indéfiniment. Il soupira. « Franchement … ça craint ! ». Il ne pouvait malheureusement pas être plus éloquent. Bien sûr qu’il avait envie d’être plus proche de Stacy, mais il n’avait pas envie de s’impliquer émotionnellement.
En massant ses tempes il essayait de faire partir toutes les incertitudes, les doutes et la douleur qui étaient devenu son quotidien. À vrai dire, au contact de la canadienne, la douleur s’estompait, et c’était sans doute ce qui l’effrayait le plus, perdre cette sensation qui le caractérisait. « OK ! » Il plaqua ses mains sur ses cuisses, comme s’il avait enfin accepté, comme s’il avait enfin pris sa décision, joignant ainsi les gestes à la parole. « Je vais lui parler ! Je vais être ami avec elle, mais je te préviens Noona, si jamais ça ne se passe pas bien, je te l’envoi ! ». Il offrit un sourire résolu à Syu. « Et si on se donne rendez-vous d’ici un mois ? Pour faire le point sur tout ça ? Et si j’avais raison, tu me paies à boire ! Deal ? ». Il lui tendit la main pour sceller leur accord. Il aurait aimé pouvoir affirmer qu’il gagnerait à coup sûr, mais au fond de lui, il espérait se tromper.
Tell me what's wrong with me ?
feat. Ji Sung Wook & Kwon Syu
Si tu ne l’ignores pas, tu peux lui parler, faire sa connaissance, apprendre à la connaître et t’en faire une amie. C’est bien, ce genre de choses. Et avoir une amie peut te faire du bien, surtout une amie à qui parler. Le problème avec Wook, c’est qu’il n’est pas vraiment du genre bavard, il préfère largement la compagnie éphémère d’un corps plutôt qu’une amie qui sera là pour analyser tout ce qu’il dit. Syu essaie vraiment de l’aider pourtant, mais rien n’y fait, il a beau se dire qu’elle a probablement raison, sa petite voix dans sa tête continue de le mettre en garde. Son cœur ne s’en remettrait pas s’il l’ouvrait de nouveau, et ce même pour une amie. Puis sa noona reprend alors la parole Si t’as des couilles, tu vas jusqu’au bout des choses. Wook éclata de rire. « Justement noona … si c’était une question de couilles je saurais comment faire ! ». Puis elle reprend plus sérieusement cette fois, peut-être même un peu trop pour Wook. Wook, je ne peux pas te dire comment faire marche arrière. Mon ex a violé une fille et pourtant je l’aime encore. Les sentiments sont vraiment incompréhensibles et parfois, ils nous font du mal, je te l’accorde. Mais on ne peut pas arrêter de ressentir quoi que ce soit sous prétexte qu’on a été blessé une fois. Oui les sentiments sont vraiment incompréhensibles. Il ne pouvait rien dire sur le comportement de l’ex de Syu, après tout lui aussi avait fait des erreurs, moins grave très certainement, mais il savait aussi que quand on faute, on recherche forcément le pardon, même infime soit-il. Il souriait désormais douloureusement. Blessé ? C’était peu dire, mais il était loin d’être le seul c’était une certitude aussi. Pourtant, même s’il avait rompu avec Hyo Jin presque deux ans auparavant, la douleur était toujours aussi intense. Comme si on le marquait au fer rouge indéfiniment. Il soupira. « Franchement … ça craint ! ». Il ne pouvait malheureusement pas être plus éloquent. Bien sûr qu’il avait envie d’être plus proche de Stacy, mais il n’avait pas envie de s’impliquer émotionnellement.
En massant ses tempes il essayait de faire partir toutes les incertitudes, les doutes et la douleur qui étaient devenu son quotidien. À vrai dire, au contact de la canadienne, la douleur s’estompait, et c’était sans doute ce qui l’effrayait le plus, perdre cette sensation qui le caractérisait. « OK ! » Il plaqua ses mains sur ses cuisses, comme s’il avait enfin accepté, comme s’il avait enfin pris sa décision, joignant ainsi les gestes à la parole. « Je vais lui parler ! Je vais être ami avec elle, mais je te préviens Noona, si jamais ça ne se passe pas bien, je te l’envoi ! ». Il offrit un sourire résolu à Syu. « Et si on se donne rendez-vous d’ici un mois ? Pour faire le point sur tout ça ? Et si j’avais raison, tu me paies à boire ! Deal ? ». Il lui tendit la main pour sceller leur accord. Il aurait aimé pouvoir affirmer qu’il gagnerait à coup sûr, mais au fond de lui, il espérait se tromper.
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Re: Tell me what's wrong with me ? | Lun 16 Jan 2017 - 18:56
Si, à sa remarque, Syu doit se retenir de le frapper dans les gencives – et toutes les lui renvoyer dans la tête – elle peut comprendre qu’il soit perdu. La première fois, c’est toujours un sentiment étrange. Quoiqu’elle doute que ce soit vraiment la première fois du jeune homme. Il était idole et devait certainement avoir des milliers de groupies après lui. Impossible qu’il ne soit pas tombé amoureux d’une fille auparavant. Syu lève les yeux au ciel avec un sourire taquin. Elle pose une main sur le genou de son ami et le tapote gentiment, comme pour tenter de lui insuffler un peu de courage. Elle sait que ça craint, se dit-elle. L’amour craint, tout le monde le sait, ce n’est pas nouveau. C’est un sentiment tellement vieux et connu que plus personne ne trouve le besoin de le dire. L’amour craint. On sait. Tout ce qu’elle pourrait lui dire, c’est se concentrer sur le positif, sur ce qui lui tient à cœur dans cette relation. Elle s’installe un peu plus confortablement dans le fauteuil et glisse ses doigts dans les cheveux de Sung Wook, pour les caresser doucement et tenter de l’apaiser du mieux possible.
Son sursaut de vie la surprend mais elle ne saute pas de sa chaise non plus. Comment ça, tu me l’envoies ? Je ne suis pas baby-sitter, moi ! J’ai assez à faire avec mon fils et mes élèves. Tu es un adulte, Ji Sung Wook, tu n’as pas besoin que je materne tes relations amoureuses… ou amicales, peu importe. Cependant, elle ne peut pas dissimuler le petit sourire d’excitation au défi qu’il lui lance. Elle n’a jamais pu résister aux défis. Ni maintenant ni jamais. Elle laisse échapper un petit soupire puis attrape la main de Sung Wook pour la serrer dans la sienne et sceller leur accord. Fair enough, petit padawan. Et si j’ai raison, tu me paies un diner de luxe. Contrairement à lui, elle ne lui demande pas s’il est d’accord, elle assume qu’il n’a pas le choix de l’être. Elle n’a pas hésité à lui serrer la main car elle sait pertinemment qu’elle va gagner. Bon, je vais devoir y aller, la nounou m’attend à la maison. Il se fait tard et je lui ai promis sa soirée, cette fois. La maitresse se lève et commence à rassembler ses affaires. Une fois qu’elle est prête et correctement emmitouflée dans son épais manteau d’hiver, elle prend son ami dans ses bras et lui souhaite bon courage. Alors qu’ils se séparent, elle soupire et se prend discrètement à espérer que ses relations amoureuses soient aussi simples que celles de Sung Wook. Mais il ne faut pas trop rêver.
Si, à sa remarque, Syu doit se retenir de le frapper dans les gencives – et toutes les lui renvoyer dans la tête – elle peut comprendre qu’il soit perdu. La première fois, c’est toujours un sentiment étrange. Quoiqu’elle doute que ce soit vraiment la première fois du jeune homme. Il était idole et devait certainement avoir des milliers de groupies après lui. Impossible qu’il ne soit pas tombé amoureux d’une fille auparavant. Syu lève les yeux au ciel avec un sourire taquin. Elle pose une main sur le genou de son ami et le tapote gentiment, comme pour tenter de lui insuffler un peu de courage. Elle sait que ça craint, se dit-elle. L’amour craint, tout le monde le sait, ce n’est pas nouveau. C’est un sentiment tellement vieux et connu que plus personne ne trouve le besoin de le dire. L’amour craint. On sait. Tout ce qu’elle pourrait lui dire, c’est se concentrer sur le positif, sur ce qui lui tient à cœur dans cette relation. Elle s’installe un peu plus confortablement dans le fauteuil et glisse ses doigts dans les cheveux de Sung Wook, pour les caresser doucement et tenter de l’apaiser du mieux possible.
Son sursaut de vie la surprend mais elle ne saute pas de sa chaise non plus. Comment ça, tu me l’envoies ? Je ne suis pas baby-sitter, moi ! J’ai assez à faire avec mon fils et mes élèves. Tu es un adulte, Ji Sung Wook, tu n’as pas besoin que je materne tes relations amoureuses… ou amicales, peu importe. Cependant, elle ne peut pas dissimuler le petit sourire d’excitation au défi qu’il lui lance. Elle n’a jamais pu résister aux défis. Ni maintenant ni jamais. Elle laisse échapper un petit soupire puis attrape la main de Sung Wook pour la serrer dans la sienne et sceller leur accord. Fair enough, petit padawan. Et si j’ai raison, tu me paies un diner de luxe. Contrairement à lui, elle ne lui demande pas s’il est d’accord, elle assume qu’il n’a pas le choix de l’être. Elle n’a pas hésité à lui serrer la main car elle sait pertinemment qu’elle va gagner. Bon, je vais devoir y aller, la nounou m’attend à la maison. Il se fait tard et je lui ai promis sa soirée, cette fois. La maitresse se lève et commence à rassembler ses affaires. Une fois qu’elle est prête et correctement emmitouflée dans son épais manteau d’hiver, elle prend son ami dans ses bras et lui souhaite bon courage. Alors qu’ils se séparent, elle soupire et se prend discrètement à espérer que ses relations amoureuses soient aussi simples que celles de Sung Wook. Mais il ne faut pas trop rêver.
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