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Diamonds ft. Mr F.

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Re: Diamonds ft. Mr F. | Lun 5 Déc - 19:42
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Je cessais de respirer par je ne sais quel réflexe débile, en entendant la porte de la pièce s'ouvrir, repliant un peu plus mes jambes contre moi, avant d'entendre les bruits de pas s'approcher et s'arrêter devant le cabinet où je me trouvais. Toc toc toc, me faisant frissonner, mais de toute manière, j'avais fermé la porte, non ? Alors, ça ne risquait rien. Il suffisait que je me taise (c'était mal poli, mais bon, on était dans des toilettes, j'avais envie de dire) pour qu'il finisse par s'en aller. « - mon garçon. n’ayez pas peur. Ces gens ne vous feront rien, j’ai même deux futurs contrats pour vous. » Oh, c'était lui...je soupirais lourdement et posais mon menton sur mes genoux, avant de... sursauter, lorsqu'il... Ouvrit la cabine ?! Eh, merde... j'étais sûr d'avoir bien verrouillé. Levant les yeux sur la grande silhouette à la manière d'un animal blessé prêt à mordre, je restais malgré tout à ma place lorsqu'il décida de se pencher pour me faire redresser le menton et l'observais en tremblant imperceptiblement. Quel idiot. « - ne vous en faites pas pour après. Je ne vous demanderai rien que vous n’aurez pas envie de faire. » Mais... ? « - venez. Vous avez une carrière à faire décoller. » Je restais sans voix, clignant simplement des yeux. Juste ça... ? Ca s'arrêterait là ? Juste comme ça, simplement ? Lentement, je me remis donc sur mes jambes et fis quelques pas pour revenir au centre de la pièce. « Monsieur Feng... pourquoi vous faites tout ça ? » Je me regardais rapidement dans le miroir et commençais à refermer un bouton de ma chemise, obsédé par ma présentation, prenant toujours bien soin d'être beau en public. « On se connaît à peine... » Je ne comprenais pas ses intentions exactes. « Vous essayez de m'acheter avec autre chose que de l'argent ? Je ne suis pas... un objet... » Je relevais mon visage de petit dragon sur le sien. « Tout le monde a l'air de vouloir s'amuser avec les autres humains, ici ! Vous vous rendez compte de ça ? Ca vous distrait bien ? » Je me rapprochais enfin de lui en reprenant une dernière fois de l'aplomb pour venir me planter face à son imposant corps, humant brièvement son parfum un peu entêtant. « Vous aussi, vous avez vendu votre âme ? Je n'suis pas assez naïf pour ne pas comprendre qu'en me laissant protéger par vous ici, je vais devoir vous suivre après et comme ça, vous m'aurez pour vous tout seul, au lieu d'avoir à partager avec les autres prédateurs de votre milieu ! Alors faites pas le faux gentil avec moi ! » Et sur le coup de l'impulsion, je posais mes deux mains sur son torse pour le repousser en arrière vivement. « Essayez même pas de me bouffer ou je vous mords ! » Je sentis le rouge me monter aux joues malgré tout pour avoir utilisé un tel choix de mots et fixais mes yeux sur les siens, la respiration un peu lourde. Oui, j'avais peur... mais peur de moi, aussi. « Enfin, je veux dire... » Une partie de mon stupide cerveau ou je ne sais pas trop ce que c'était, avait quand même envie de s'aventurer hors des sentiers battus et là, ça devenait sérieusement critique.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Mar 6 Déc - 17:13
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Lei l’avait deviné. L’enfant était en train de s’emporter, sans même percevoir les mécanismes du réseau. Mais ça n’inquiétait nullement l’entrepreneur. Il réussit cependant à le faire sortir de sa cachette, restant devant lui comme simple marque de supériorité. Dehors les gens étaient d’un naturel conquérant, mais lui il avait déjà tout, hormis quelques contrats manquants. Il avait réussi à assurer la pérennité de son royaume et c’était pour cette raison que ce soir, il cherchait plus l’amusement que le pouvoir. Après tout, il avait réussi à concilier les deux avec certains. Il arqua un sourcil sous les mots abrupts et innocents de sa cible, cachant un sourire qui traduisait bien trop son impétuosité. Ce gosse n’était en fait, qu’un profane. Il parlait de richesse et d’invasion sans même connaitre les rouages nombreux des affaires. Lei n’avait pas envie de se distraire avec lui. il avait envie de le séduire pour que minhyuk s’offre à lui. mais le chinois n’était pas dupe, et d’ailleurs il ne considérait pas sa cause comme perdue. Si l’enfant avait réellement voulu fuir la situation, il ne se tiendrait plus devant lui comme il le fait, comme s’il attendait que l’homme d’affaire vienne à lui pour lui exposer ses arguments. Lei déstabilisa le marmot. Il ne disait mot, le laissant alors s’illuminer seul dans un speech certes fondé mais totalement faux. Certes on pouvait illustrer les acheteurs comme de véritables sangsues qui sacrifieraient femmes et enfants au profit de la richesse. Lei, lui, avait sacrifié son seul amour, mais il ne se considérait pas comme ces monstres. Peut-être se voilait-il seulement la face ? cependant aujourd’hui il semblait réellement se rendre compte du prix qu’il avait dû payer. Il le regrettait, mais n’y changerait rien. Le lion fit deux pas en arrière lorsque le mannequin tenta de le bousculer. Or, ce qu’il ignorait, c’était qu’on ne s’en prenait pas à lui sans en subir quelques conséquences. Lei devina ensuite sa soudaine perplexité, son hésitation, comme s’il venait de regretter son geste. C’était enfin le moment d’agir. Il s’empara soudainement du poignet de minhyuk et le serra sans lui faire mal, le faisant cependant reculer de quelques mètres pour le bloquer entre son corps et le mur. Son regard le mit alors à nu, tandis qu’il s’approcha de son oreille pour y souffler « - j’aime quand il y a du mordant… ». lei balada sa respiration avant de commencer à s’expliquer. « - écoute-moi bien… je n’essaye pas de t’acheter. J’essaye de te faire prendre la bonne voie. Tu as l’impression d’être certain de ce que tu fais, du chemin que tu dois prendre, mais la preuve étant que non, puisque tu restes planté comme un garnement qui attend son bonbon. Lorsque tu sortiras de cette pièce tu signeras des contrats, que tu ne liras peut-être pas, tant tu seras conquis. Et moi, je n’ai pas envie que tu te retrouves bloqué dans un réseau de prostitution ou de trafiquants. On ne t’a jamais appris dans ton agence que tout travail cache une dure vérité dont tout le monde est au courant mais que personne ne dénonce ? Comment crois-tu que monsieur cho, notre hôte bien aimé a financé cette soirée ? par la seule sueur de son front ? » lei se redressa et glissa un doigt sur les lèvres épicées du plus jeune « - je fais ça parce que je connais ton potentiel, et qu’effectivement ça m’amuse de te voir sortir les crocs. Mais avant toute chose, tu dois savoir qu’il vaut mieux m’avoir comme allié que comme ennemi. » le chinois lâcha sa main, lui montrant rapidement la sortie « - si tu passes cette porte alors je te laisserai tranquille. Si tu acceptes de te lier temporairement à moi, ces gens ne pourront rien te faire de malhonnête. Nous sommes tous des proies ici, il faut simplement apprendre à dompter ses maitres. C’est une aventure qui en vaut le coup. Tu es un gosse intelligent promis à un grand avenir. Je peux t’y conduire sans embuches. » la protection de lei était un cadeau certain qu’il ne proposait qu’une seule fois.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Jeu 8 Déc - 0:36
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Mais quelle idée de le pousser comme ça... il ne m'avait rien fait concrètement, hein ? Je mettais ça sur la faute de la panique, de l'énervement, d'une certaine forme de détresse contrebalancée par un je ne sais quoi agressif. Tout ça ne servait à rien... et je m'en rendis compte lorsque mon dos toucha le mur en me décrochant par la même occasion un lourd frisson sur lequel je ne pus pas tout à fait mettre de réel adjectif descriptif. Ce ne fut néanmoins pas le geste qui résonna le plus en moi... mais ces mots. Les mots. Il savait de quoi il parlait, définitivement. Contrairement à moi... petit ignorant de la vie. Me faire prendre la bonne voie, racontait-il. Quelle bonne voie, songeais-je, alors. Mon dieu... c'est sérieux ? Tout ça, c'était pas... juste dans les films... ? Malgré toute ma bonne volonté pour retenir mes pensées, ces dernières glissèrent doucement entre mes lèvres, murmurées, avant qu'il me scelle la bouche de son doigt. « Je veux pas être dans un trafic... » Et peu à peu, je finis donc par me calmer en l'écoutant pour de bon, lui qui semblait savoir tout ce que j'ignorais et qui me proposait sa guidance. Sortir d'ici seul ou accompagné, telle était la question. Mais je crois que j'avais déjà trop tiré sur la corde pour que monsieur Feng use encore sa patience avec moi, en cas de problèmes. Signer des contrats que je ne lirais pas... j'étais suffisamment intelligent pour comprendre qu'il fallait détailler chaque ligne de ces contrats dont il était question, mais je savais aussi qu'il y avait une myriade de gens bien plus malins que moi sur terre. J'étais un élève moyen, je l'avais toujours été. Un peu trop sanguin de nature, je dépensais plus d'énergie à batailler contre les autres qu'à me construire réellement moi-même, faisant qu'au bout du compte, je terminais bien souvent épuisé à la fin de la journée. Avoir quelqu'un pour me cadrer, finalement... me protéger un peu de tout ce que je ne remarquais pas mais qui, pour lui, était clair comme de l'eau de roche... oui, je crois que c'était nécessaire.

Après avoir longuement observé mon ainé en le détaillant de mes grands yeux, plus attentivement que jamais, je hochais enfin la tête en abdiquant à tout ça. Après cette longue heure de bataille, il était temps de faire un choix. Sans répondre tout de suite pour autant, je levais les mains pour rajuster son costard et sa cravate correctement, puis relâchais un soupir. « Je... passerai les portes avec vous... » Je me mordis un peu la lèvre d'un air légèrement gêné. « Excusez-moi de vous avoir bousculé. »
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Ven 9 Déc - 17:37
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Les mots de lei étaient la meilleure des solutions que ce fut en attaque ou en défense. Le chinois avait toujours été un grand orateur, et un diplomate grandiose, pesant ses mots ou au contraire, déferlant son autorité sous des phrases et un ton de voix qui laissaient bouche bée. Lorsque l’homme parlait, on se taisait et on l’écoutait, parce qu’on savait déjà au fond, que l’on suivrait ses conseils. Mais l’homme a des failles qu’on ne pouvait deviner au premier regard. Il était aussi impétueux et téméraire qu’un jeune loup, et pourtant l’expérience l’avait bien calmé. Alors il parle, convainc, et persuade ce lionceau de rester sous son manteau, sous sa main protectrice et bienveillante. Ce qu’il pouvait exiger de lui en retour ? sa réussite, et aussi sa soumission au plus âgé, dissimulée dans des situations beaucoup plus intimes. Oh oui il allait le posséder, il allait enfin pouvoir assouvir certains plaisirs dont il avait eu du mal à se passer. Mais lei avait tenu bon dans sa solitude et dans sa tristesse froide. Il se recula, laissa minhyuk filer s’il désirait abandonner la course : c’était quitte ou double. Il esquissa finalement un fin rictus avant de se poster sur le pas de la porte, prêt à le laisser partir. Il fut alors agréablement surpris quand il constata que ce gosse n’avait pas vraiment froid aux yeux. Il posa une main sur son épaule, le laissant passer avant lui « - tu sauras te faire pardonner crois-moi. » oh oui, même plus que ça. Lei n’était pas très affectif, il était plus discret sur ce tableau-là. Il se la jouait fine, mais il était rare de voir le chinois réellement porter une tendresse envers quelqu’un. Le seul envers qui il avait pu y parvenir, avait été sangjae sous la demande première du gosse, avant de voir son ainé venir vers lui volontairement. Lei avait appris à apprivoiser mais aussi à aimer l’enfant, mais aujourd’hui c’était terminé. Il avait jeté un certain dévolu sur minhyuk, cherchant un certain amusement mais aussi une docilité de la part du coréen. Mais avant cela, le chinois avait une mission, il amena son protégé devant le groupe qu’ils avaient abandonné. « - excusez-nous. » il glissa aux côtés du jeune mannequin alors qu’une première femme, la dite photographe, proposa au petit prodige de venir faire, pour elle, un essai. Lei laissait faire les choses, et ils parvinrent à discuter une bonne heure, la fierté clairement affichée dans un sourire des plus séduisants. Minhyuk avait su convaincre deux entrepreneurs et pas des moindres.

La réception commençait à s’achever, dans un calme plat, seule une femme, qui avait bu deux verres de trop s’esclaffait à tout va. Lei, qui avait laissé le jeune homme le temps de signer ses contrats après l’avoir rapidement conseillé, réapparut, s’avançant vers le plus jeune, d’un air rassurant, même voir envieux. Il n’allait pas cacher le désir qui avait pris de court son corps. Il s’empara de son long imperméable beige qu’il enfila avant de voir son homme de main se garer devant la porte de la villa. Il s’approcha de minhyuk et lui offrit un sourire « - mon chauffeur nous attend. Je te ramènerai plus tard. » le second round était lancé.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Dim 11 Déc - 21:22
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Définitivement, je n'avais pas encore pris ma décision entre :être content de me trouver avec lui, plutôt qu'au milieu des autres et flipper ma race à chacun de ses sous-entendus. Sérieusement ? Ca sonnait comme un sale début de 50 shades of grey, mais en amélioré. J'avais ni vu, ni lu ce torchon... juste des extraits, parce qu'on me les avait envoyé par sms pour rigoler, mais bon... PAR CONTRE, LES FANFICTIONS. Ca, mon gars, ça, on en avait bouffé des pages, avec le reste du groupe et croyez moi que je m'étais arrêté à la moitié, lorsque ça avait commencé à devenir beaucoup trop gênant à mes yeux. Ahaha... si les fans savaient que j'étais en pleine fan fiction, là... 'tu sauras te faire pardonner', juré... ce type. Je lui répondis par un rire, mais c'était purement nerveux... et puis on y retourna. J'avais besoin d'oublier un peu toute cette montagne russe d'émotions qui me prenait depuis le début de la soirée et quelque chose me disait que là, au moins, je ne risquait rien, au moins pour quelques heures encore. Monsieur Feng surveillait mes arrières, donc je n'avais plus qu'à aller de l'avant en baratinant les invités aussi savamment qu'un politicien, jouant les parfaits hypocrites avec tellement de sincérité que j'aurais pu croire à mes propres mensonges. Damn... décidément, ils nous avaient bien dressés, à l'agence. Apprendre à manipuler le coeur des gens pour nous faire aimer, en nous inventant presque un personnage, finalement, ça me servait bien ce soir... et... aussi, ne pas être 'moi-même' face à ces personnes dangereuses, c'était aussi un bon moyen de me protéger, après tout. S'ils abimaient le masque que je portais, au moins, le vrai moi qui se trouvait derrière n'aurait rien.

Et voila. Des contrats. Juste... comme ça, des contrats. Je n'en revenais qu'à moitié, sachant que ces gens qui m'avaient proposé de travailler avec eux n'étaient pas de simples investisseurs trouvés au coin d'une rue, mais d'importants hommes et femmes d'affaires. Entre deux coupes de champagne et des rires, chacun y trouvait définitivement son compte. Puis, le temps passa. Les minutes filèrent, je ne réalisais l'heure qu'au moment où une grande silhouette arriva à ma hauteur, me faisant un peu battre des cils face à son attitude. J'étais plus tout à fait frais, pour tout vous avouer et il était peut-être là, le vrai souci. C'est que lorsqu'on me proposait de l'alcool, je ne m'arrêtais jamais avant la limite du « si je bois encore un coup, je ne vais plus tout à fait savoir gérer ce que je dis ». Là encore, ça n'avait pas raté. Suivant mon accompagnateur jusque dans le hall, je repris également mes vêtements et observais la voiture un peu plus loin, jusqu'à entendre des mots qui me décrochèrent un nouveau rire. J'aurais voulu ne pas rire, parce que j'étais pas trop amusé, en fait, mais ça ne se contrôlait pas. « Après que je me sois fais pardonner, c'est ça ? » Un soupir m'échappa et j'hésitais un coup, avant de quand même entrer dans le véhicule de luxe. « Au fait... hum... merci pour, vous savez, tout ça. » J'esquissais des gestes un peu vagues pour désigner les profits qu'il m'avait fait tirer de cette soirée, puis m'appuyais contre la portière, tout en observant ses traits sans ciller, tandis qu'on roulait. Pis finalement, allez savoir pourquoi, c'est à sans le lâcher des yeux que je laissais glisser ma main a mon col, pour défaire les premiers boutons de ma chemise, à nouveau. Mais pas pour la même raison, cette fois, je crois. J'avais pas trop l'esprit à sa place... et ce n'était pas mon conscient qui me dirigeait, non plus, mais plutôt tout ce que je me retenais de montrer aux gens, en temps normal. J'suis pas un bon coréen, j'suis pas intéressé par la moindre des filles qui m'offre des cadeaux tous les jours. Je leur répond que je les aime parce que c'est ce qu'elles rêvent d'entendre, mais dans le fond, j'aurais préféré que ce soit Hiro qui me dise ça. Quand je pense à lui, ça m'attriste tellement... et t'façon, faudra bien se marier, faire comme tout le monde... un jour. Pas de place pour... les petites « tapettes », hein ? En attendant, peut-être que ce qui se passerait dans cette voiture pourrait retarder la fatalité dans mon esprit. « Où est-ce qu'on se dirige... ? » Je claquais la langue et défis ma ceinture, dérangé par le fait que monsieur Feng reste avec son manteau, quand bien même on mourrait de chaud (d'après mes critères, certes). « Gardez pas ça sur vous, là. »
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Lun 16 Jan - 19:23
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Le regard de lei était incroyablement détaché de ce qui allait se passer plus tard. Il avait rapidement fait la cour à ce garçon d’une manière assez particulière qui lui correspondait pourtant avant de reprendre la réception là où il l’avait laissée. Cependant, on ne pouvait noter aucun jeu, aucun geste insistant ou qui trahissait le léger désir qu’il pouvait ressentir envers le coréen. Le chinois ne voulait pas se trahir, et de toute façon il n’était pas de ce genre-là. Il avait fait un pas vers le gosse, et, malgré l’appréhension et le stress qu’il éprouva, l’homme d’affaire allait le laisser faire le second pas de son propre chef ; au moins il aurait la preuve qu’il ne l’obligeait à rien. Le cocktail se termina sans embuche, sans scandale, et, avant de se faire happer le bras par une série d’investisseurs anciennement intéressés par l’entreprise de lei à la manière de sangsues, ce dernier grimpa dans le véhicule, faisant néanmoins en sorte que tout le monde s’aperçoive que le petit mannequin le suivait de près. L’entourage semblait très bien savoir ce qui allait se passer, et comprenait ainsi que minhyuk était sous une protection majeure et que l’entourlouper ne servait plus à rien au contraire. Lei tenait les ficelles de cette assemblée, et le mannequin celles de son désir. La voiture démarra enfin, et ce fut le plus jeune qui éclata le silence. Le chinois baissa un regard autoritaire orné d’un sourire pourtant, vers lui avant de répondre « - tu me remercieras quand ton travail portera ses fruits. » si lei l’avait en partie lancé dans les bras d’entrepreneurs certains, il était sûr qu’il comptait suivre le parcours de minhyuk, mais ça, l’oisillon aura tout son temps pour le découvrir par la suite. « - nous allons chez moi. » pas besoin de se cacher dans un hôtel quand le luxe ornait la villa de lei avec une élégance enivrante. Et puis c’était un moyen d’inviter le plus jeune dans l’intimité du ténébreux, et de le familiariser avec lui. lei fut bientôt absorbé par la gesticulation de son invité, affichant toujours cette expression amusée. Et, finalement, le pas que le chinois attendit fit son apparition, d’une maladresse presque trop excitante pour l’homme. il se redressa alors, retira son manteau et défit sa cravate avant de passer un bras autour de minhyuk, le faisant glisser un peu plus vers lui comme s’il allait le faire grimper sur ses genoux bien qu’il n’en fit rien. Il le couva rapidement des yeux. « - tu seras plus à l’aise quand on sera à la maison. » il glissa une main sous la chemise du garçon, sans gêne, et palpa sa peau pure d’un air intéressé « - où est-ce que tu habites ? » demanda-t-il par simple curiosité pour détendre le jeune poulain.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Lun 16 Jan - 20:40
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Chez lui.... chez lui. Je sentis ma gorge se nouer à cette idée, mais l'abus d'alcool, la fatigue... ou autre chose, allez savoir quoi, m'empêchait de me braquer complètement. Je me rendais bien compte que je venais de me laisser tirer contre lui et que là, cette fois-ci, j'avais arrêté de me défendre comme avant. Une tension résidait encore et toujours sur chacun de mes muscles, mais je crois que je n'étais plus tout à fait là. Ouais... ça ne pouvait être que ça. Je regardais ce mec qui me ressemblait mais qui ne bougeait pas. Qui ne faisait rien. Qui semblait constater ce qui lui arrivait, tout simplement... et qui, au fond de son esprit, luttait faiblement, désormais. Contre cet homme, contre lui-même. Lui-même, surtout. « Je vis à Yonsei... » Pour ainsi dire, je n'avais plus vraiment de maison, depuis que le dortoir du groupe n'avait plus lieu d'être. Ils s'étaient tous barrés et moi, eh bien... j'avais simplement élu domicile dans une chambre de fraternité. « Ils m'ont accepté en troisième année de musicologie, à la rentrée. J'en profite pour avoir un diplôme. » Parce que malgré tout, j'étais fier de moi. Je n'avais jamais été à la fac. Intellectuellement, ce n'était pas de mon niveau... j'étais pas ce genre de personne-là, avec tout dans la tête. C'était plutôt mon instinct qui me rendait 'intelligent', disons... ou tout du moins, qui m'avait toujours porté chance jusqu'à présent. Mais au fil de mon expérience, des années d'entrainement acharné en tant que trainee, puis idol, j'avais tout de même acquis de solides bases en musique. Solides, au point de me permettre d'entrer en dernière année de bachelor directement. C'était ma petite fierté... oui, moi, j'avais sauté deux années d'études à la prestigieuse Yonsei. Enfin bref, pourquoi est-ce que j'avais pris le temps de parler de ça à monsieur Feng ? Ah, oui... parce qu'il était puissant et que je me sentais tellement insignifiant à côté de lui que je voulais au moins lui préciser le fait qu'avant de le rencontrer, j'avais fais un bon bout de chemin. Seul. Sans son aide. Tout seul. Avec juste ma volonté d'acier et les bonnes grâces de mère nature, en ce qui concernait mon apparence physique. La route avait été difficile pour en arriver où j'étais, mais je l'avais fais et j'étais conscient de mes capacité, ce qui me procurait une certaine confiance en moi. Confiance en moi. Je ne voulais pas qu'il la brise. Je ne voulais pas me sentir piétiné par ses accomplissements à lui, ou alors ceux de ses richissimes pairs. Je ne voulais pas perdre ce que j'avais mis tant de temps à construire : ma hargne, ma combativité, m'en envie de m'élever toujours plus haut en déployant mes ailes toujours un peu plus...

Ne me faites pas ça.

Lentement, je levais le visage vers mon ainé pour l'observer, mon ventre se contractant immédiatement sous le contact de sa main, mais sans chercher à fuir. Être si près... je pouvais même commencer à déceler de petits grains de beauté sur son cou. Sentir réellement l'odeur du col de sa chemise légèrement défaite. Deviner la base de ses clavicules. Il était... vraiment charismatique. Plus que ça... je ne voulais plus m'échapper. Doucement, ma main gauche se releva alors, sous ordre de mon esprit embrumé, et je laissais glisser le bout de mes doigts le long de l'arrête de sa mâchoire, puis sur sa gorge, avant de m'arrêter là où son bouton de chemise bloquait tout. « Hyung... » Hyung, je ne suis pas... du tout... au courant de comment c'est censé se passer, le contact entre deux être humains, à partir de ce moment-là. D'ailleurs, mes yeux n'osaient point croiser les siens.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Sam 21 Jan - 16:52
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Yonsei. Voilà un nom qui avait don de lui faire froid dans le dos. Son esprit dévia aussitôt son intention vers la fenêtre alors que le nom d’un étudiant de l’université résonnait dans sa tête dans une douleur qui devenait difficilement supportable. Ce gamin qui était alors à côté avait soudainement quelque chose de dangereux, surtout s’il connaissait sangjae et qu’il avait réussi, dans les rares cas, à devenir intime avec lui. le chinois n’ignorait ni l’intelligence de son ancien protégé, ni son désir de vengeance et d’humiliation, et, bien qu’il se doutait que le gosse était capable de révéler ce qui s’était passé entre eux, le plus vieux n’était jamais à l’abris de payer un jour, de sa main, ou de celle d’un autre. peut-être que si minhyuk avait déjà parlé avec jae, il avait entendu parler de lei, mais les signaux dans son comportement naturellement solitaire le rassuraient quelque peu. Et puis, c’était certain à ce moment-là, que l’homme d’affaire avait une ascendance sur son voisin. Toujours dans la façade, le puissant afficha un sourire en coin avant de hausser une épaule sous l’impétuosité et la combativité qu’il constatait chez le petit brun. Il était un peu comme lui, mais lei n’avait jamais eu les moyens pour rentrer à la yonsei. « - c’est bien. Tu es indépendant et ambitieux, tu iras plus loin que ce que tu ne pourrais imaginer. Surtout avec mon aide. » déclara le chinois sans une once de honte d’afficher cette notoriété qu’on pouvait sentir à des kilomètres. La musique était un domaine qui avait aussi sa part d’influence dans le pays et, bien que lei n’était absolument pas intéressé par cette voie, il s’inclinait légèrement devant le début de carrière prometteur de minhyuk.

La voiture s’arrêta alors à un feu, et, lei, reconnaissant l’endroit, savait qu’ils n’étaient plus très loin de cette fatalité et de cette fameuse nuit. Il se mit alors à caresser d’une certaine autorité la peau imberbe de son protégé, persuadé qu’il allait savoir lui offrir les choses qu’il n’avait plus réussi à ressentir depuis longtemps. La froideur mais la persuasion du chinois avaient toujours joué en sa faveur ; on avait toujours cherché à lui plaire, à le satisfaire, rien pour voir une once de douceur dans ses yeux charbonneux. Il laissa faire le petit, toucher son visage avec un privilège certain avant de finalement l’autoriser à aller plus loin dans le jeu. L’homme lâcha son corps pour faire éclater les boutons de sa chemise, du moins juste assez pour y dévoiler une musculature qui se faisait assez rare chez les étudiants de nos jours : il avait bien le charme d’un homme mûr qui restera beau toute sa vie. « - nous sommes arrivés. » murmura le chinois qui réajusta à peine son col, sortant aussitôt du véhicule. Il plaça son manteau sous le bras avant d’attendre qu’on lui ouvre la porte, attendant le mannequin sur les quelques marches qui le séparaient de la chaleur du séjour qui se laissait apercevoir. Lorsque le gosse passa devant lui, lei entra à son tour en retirant ses chaussures, laissant minhyuk un moment, parce qu’il savait très bien que le coréen serait ébahi devant tant de richesse et de goût ; comme sangjae quand il était entré ici, il y a des années. « - le troisième étage est interdit et fermé à clé. » commença l’homme d’affaires, presque dur dans ses mots.
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Re: Diamonds ft. Mr F. | Sam 21 Jan - 19:42
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'C'est bien'. Evidemment que c'était bien, allez me dire combien d'autres gamins arrivaient à se sortir la tête de l'eau pour eux-même et leurs familles tout seuls. Mais... c'est son « surtout avec son aide » qui me fis tiquer un peu. Une partie de moi avait envie de lui hurler que je n'avais pas besoin de son influence pour m'en sortir, puis-ce que tout s'était bien passé pour moi jusqu'à présent, mais il y avait aussi l'autre... celle qui se disait que peut-être qu'effectivement, j'allais vraiment pouvoir utiliser son soutien comme tremplin pour la suite. Ca irait plus vite et je n'aurais pas à galérer autant que jusqu'à présent... y'a des jours où j'aurais envie de me mettre des claques à moi-même.

Un sursaut. Je me reculais vivement en tenant le haut de ma chemise soudainement ouverte contre moi et fixais mes yeux sur son visage indéchiffrable, à la manière d'un animal encore sauvage, bien qu'enclin à éventuellement manger dans la main tendue par l'humain. Respirant un peu vite, je tournais finalement la tête vers la bâtisse derrière la vitre et sentis ma mâchoire se décrocher légèrement face à son apparence luxueuse. Il vivait vraiment ici ? Je n'avais vu ce genre de lieux que pour faire des shootings... mais lui... il vivait là.

Après avoir pris une profonde inspiration, je sortis doucement du véhicule et tirais mon manteau contre moi pour cacher le haut de mon corps, puis avançais jusqu'en haut des marches. Si j'entrais là... je... bon. Allez. Une fois à l'intérieur, je me figeais sur place, le temps d'observer les lieux avec un étonnement à la fois présent, mais pas comme si je n'avais jamais vu ça. Non... je n'avais simplement pas eu l'occasion de toucher à ce luxe autrement que du bout des doigts, avant de devoir rentrer dans mon humble dortoir. Mais...woh. Ce furent les paroles de mon aîné qui me ramenèrent à la réalité, me poussant à me tourner à moitié vers lui pour le fixer en plissant un peu les yeux. Pourquoi me préciser ça ? C'est pas comme si j'étais ici pour faire une visite de la maison ou pour y emménager, si ? Ou alors comptait-il me séquestrer, haha ? « Très bien... » Je retirais mes chaussures à mon tour, puis déposais mon manteau sur une chaise, sans cesser de le surveiller du regard. Etage interdit = secrets. Me retrouver en plein milieu de son chez-lui et non pas dans un lieu impersonnel... comment comptait-il s'y prendre pour me cacher parfaitement qui il était, derrière cette paroi de glace, surtout si ça commençait par des interdictions concernant quelque chose à quoi je n'aurais même pas pensé, hein ? « Du coup, vous êtes en train de me dire que le reste est libre d'accès » Je ne pus m'empêcher de lui lancer un drôle de sourire en coin, avant de me lancer dans le manoir d'un pas allant, pour commencer à ouvrir les portes, puis monter à l'étage, tout seul, comme un grand. C'était tellement grand. Une fois seul dans le couloir du haut, je lançais un coup d'oeil par-dessus mon épaule et dès que le maître des lieux apparu au coin de l'escalier, j'ouvris aussitôt la poignée de porte la plus proche pour entrer dans la pièce en question. Oh... chambre à coucher...
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Re: Diamonds ft. Mr F. | 
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