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I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥]
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Mer 11 Jan - 16:09 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hera ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Hyeon reste de marbre, même pendant le discours de la jeune femme il ne dit rien, se contentant juste de sourire au peuple qui les acclame avec un certain entrain. Entrain qui surprend même le jeune homme, mais cela est certainement dû à la présence des deux jeunes gens ayant une fortune bien élevée et attisant sûrement les convoitises des autres. Piètre spectacle qu'il a face à lui, qui le répugne mais l’émerveille tout autant. Il voit sur chaque visage cette hypocrisie qui le fatigue, bien plus aujourd'hui. Sûrement est-il fatigué, lassé,de toujours jouer ce rôle d'homme parfait au sourire renversant, d'avoir cet aspect si noble, se tenant toujours droit, conservant un visage neutre, ne pouvant dire le fin fond de ses pensées, ne pouvant même pas penser par lui-même. Depuis quelques jours, il se laisse néanmoins aller à quelques pensées. Ses propres pensées. Mais étrangement, n'ayant pas cette habitude, chaque fois qu'il tente de faire un pas vers sa propre émancipation, sa propre indépendance, il se retrouve face à un mur et recule. Comme ça a été le cas précédemment avec Hera. Il a voulu dire ce qu'il pensait, ou même ressentait, mais ça a été vain, un pur échec, tel un venin s’immisçant dans son corps. Brûlant et douloureux. Il a le sentiment, désormais, que chaque fois qu'il tente d'être vrai, cela ne fonctionne pas et lui renvoie sa propre maladresse. C'est bien pour cette raison qu'il en veut terriblement à la jeune femme qui se tient à ses côtés. Parce qu'il a le sentiment que lorsqu'il fait un pas en avant, quelque chose le pousse en arrière, sans cesse, le fatiguant et le frustrant. Il se rend compte, et surtout ce soir, qu'il est préférable d'être éloigné de tout, de ne finalement jamais parler de ses pensées pensées, de ne jamais se laisser envahir par quoique ce soit, au risque d'être blessé. Mais, ce qu'il ne sait pas, c'est que ce n'est pas de la faute de Hera, mais, encore une fois, c'est de sa faute. Car étant peu habitué aux paroles du jeune homme et à sa sincérité, elle n'a pas compris le sens de ses mots et il en est devenu maladroit, tirant des conclusions hâtives. Si seulement chacun pouvait comprendre l'autre, sans se méprendre, si seulement tous les deux apprenaient à essayer de comprendre l'autre même dans sa maladresse . . . peut-être que cela viendra. Un jour. Car à force de faire preuve d'une telle imprudence, leur cœur va finir par en souffrir, si ce n'est déjà le cas.
Lorsque Hyeon comprend que le père de la jeune femme est présent pour cette cérémonie, il se redresse, automatiquement, redressant les épaules, et le fixant d'une étrange intensité. Il a énormément de respect pour cet homme qu'il ne connaît certes pas bien mais qu'il a appris à connaître par quelques dires, mais aussi par quelques constats. Il envie parfois Hera d'avoir un tel père qui semble aimer autant son enfant, qui désire le protéger. Lui aussi aurait souhaité avoir un père tel que lui, mais ce n'est qu'un fantasme qu'il a finit par taire. Lorsqu'il vient s'asseoir sur la même table qu'eux, Hyeon le salue en baissant sa tête, un sourire aux lèvres. Il se sent nerveux pour une raison inconnue et en oublie presque la raison de sa déception et de sa tristesse vis à vis de Hera, sa fille. Il avale plusieurs fois difficilement sa salive, sûrement parce qu'il se trouve face à son beau-père. Enfin, à l'heure actuelle en tout cas. Lorsque Hera s'en va de nouveau, son père en profite alors pour échanger quelques paroles avec lui, celui-ci gardant un visage passif, pour ne pas changer. Il entend bien les mots du père et hoche vigoureusement mais discrètement de la tête. Il le sait. Il sait que sa fille compte pour lui comme elle semble compter pour lui. Mais comment lui dire qu'il ne sait pas. Qu'il ne sait pas jusqu'à quel point il tient à elle. Comment lui dire que progressivement sa vie semble se modifier en sa présence, à quel point il est affecté chaque fois qu'il se passe quelque chose qui ne devrait pourtant pas autant l'attrister, comment lui dire qu'il ne comprend pas ses réactions vis à vis de la jeune femme, comment lui dire qu'il essaie de s'ouvrir mais qu'il n'y arrive pas, comment lui dire qu'il souhaite faire un effort pour la rendre heureuse mais qu'il a le sentiment de faire le contraire. Comment ? « Vous n'êtes pas sans savoir Monsieur que votre fille et moi sommes actuellement en couple. Et vous n'êtes sûrement pas sans savoir que mes parents m'ont amené à faire un tel choix, bien trop avides de puissance et de reconnaissance, quel que soit le pays ». Il s'arrête quelques secondes, ses yeux s'en allant un laps de temps jusqu'à la jeune femme, « mais sachez que malgré cette pression familiale, Hera signifie sûrement bien plus à mes yeux qu'aux yeux de mes parents. Et sûrement bien plus que je ne le crois . . . », son cœur se serre quelques secondes, pour reprendre de plus bel, « je ne peux pas vous promettre de la rendre heureuse, ni même de ne pas la faire pleurer. Je pense que je lui ai même déjà infligé plus de peines que de joies, mais sachez que pour autant, je tenterai de prendre soin d'elle, et de trouver pour elle le bonheur dont elle a besoin. Même de loin, je serai toujours présent pour elle, qu'elle le sache ou qu'elle ne sache pas, que je sois dans son ombre ou devant elle. Qu'importe . . . je ne compte pas l'abandonner. Que cela soit dans le passé, dans le présent, ou même dans le futur », elle est peut-être une destinée qu'il ne connaît pas et que personne ne connaît. Il n'ajoute rien d'autre car la jeune femme vient de finir son discours, et se tait de nouveau, regardant droit devant lui. Néanmoins elle ne revient pas de suite ce qui permet au jeune homme de suivre son mouvement, jusqu'à la voir disparaître derrière la porte, laissant derrière elle une immense peine qui le lacère la poitrine.
Il est alors interpellé par les organisateurs pour qu'il aille se préparer dans les coulisses puisqu'il va entamer sa partie au piano pour mieux charmer les invités. Il s'excuse auprès des autres personnes présentent sur la table et s'en va jusqu'aux coulisses où on l'attend de pieds fermes. Tout en marchant, Hyeon croise la jeune femme, son regard s'attardant quelques secondes sur sa silhouette, le cœur toujours aussi lourd, ses mots restant au travers de sa gorge, son corps se sentant affaibli par la situation. Il a le sentiment que s'ils continuent ainsi tous les deux, le mutisme va régner dans leur relation et la peine va prendre possession d'eux au lieur de trouver quelques moments de bonheur et profiter de l'instant présent, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Elle le prend soudainement à part, l'amenant à l'abri des regards, sûrement pour lui faire part de quelque chose. Il ne sait pas. Il se laisse faire, regardant cette main qui l'entraîne. Souvenir du passé. Un passé plus heureux. Il regarde quelques secondes, rapidement, sa main qui tenait juste avant la sienne, la refermant délicatement, un sentiment de colère l'envahissant mais aussi d'abandon. Il attend que la jeune femme s'exprime, la regardant droit dans les yeux, pour pouvoir lui faire face. Il baisse ses yeux jusqu'à l'objet qu'elle dépose contre sa veste, en forme de papillon. Pendant quelques secondes, ses souvenirs s'envolent loin, lors de leur première rencontre, face à ce papillon dont elle était terrorisée. Il se souvient encore de cette sensation étrange qui l'avait envahi, ce désir de vouloir la protéger, à tout jamais, cette envie d'être à ses côtés, de grandir à ses côtés et de toujours voir son sourire, qui l'avait tant illuminé. Il se souvient encore de ce moment où elle avait touché son cœur, d'une douce caresse, chaleureuse et agréable. Papillon de ses songes mais aussi papillon d'illusion. Il ne peut s'empêcher d'esquisser un fin sourire, discret, mais présent. Il en oublie presque la scène précédente où elle l'a tant rejeté. Comment peut-il résister à cette envie d'être à ses côtés si elle agit ainsi ? Comment peut-il l'oublier si même dans ses comportements elle parvient à l'apaiser ? Pourquoi faut-il qu'elle lui fasse tant de mal alors qu'elle ne désire pas être à ses côtés ? Pourquoi doit-il plus la rendre malheureuse qu'heureuse ?Ne peut-il pas y avoir de fin plus heureuse ? Un dénouement plus agréable à vivre ? Comment peut-il s'éloigner d'elle et ne pas s'attacher trop si elle agit ainsi, faisant voler son cœur mais aussi son âme ? Pourquoi est-il ainsi chaque fois qu'il la voit ? Pourquoi faut-il que cela soit elle ? Pourquoi faut-il que cela soit lui ? « Merci », se contente t-il de dire, la regardant avec cet éclat si particulier dans ses yeux. Il reste ainsi quelques secondes, et finit par diriger son regard vers la sortie. Son cœur est lourd, rempli de regrets mais aussi de peines. Que peut-il faire ? Ou même dire ? Il a le sentiment que leur destin est déjà tout tracé et qu'il n'y a pour eux, aucune possibilité de s'en sortir.
Et alors qu'elle s'en va, reprenant le chemin de la scène, il lui attrape son bras, dans un geste instinctif, parce qu'il ne veut pas qu'elle s'en aille et qu'il sait pertinemment que si là, elle s'en va, elle ne reviendra pas. Pas comme elle l'était avant. Quelque chose semble avoir été brisé en eux, en chacun d'eux. « Hera . . . je suis désolé de ne pas pouvoir te rendre heureuse comme tu l'aurais sûrement souhaité. Je suis désolé de ne pas te correspondre et être ton noyau de peine. Je suis désolé ». Sa gorge se serre, son corps devenant fébrile, et lourd. Ses yeux se baissent quelques secondes, tandis que sa main reste sur le poignet de la jeune femme. « Mais Hera . . . sache que c'est toi mon papillon ». Il la tire vers elle, son autre main se posant contre sa taille, son visage se retrouvant à proximité du sien, son souffle balayant le visage de la jeune femme. Il la regarde, intensément. Comme une ville qui s'allume et que le vent achève d'embraser, tout son corps brûle et se consume. Il a soudainement soif. Soif de baiser. Alors, le corps tremblant et le feu aux joues, ses lèvres viennent se poser, doucement, contre celles de sa partenaire, trouvant douceur et chaleur. Baiser de la bouche et des lèvres où ses sentiments viennent s'y poser, plein de délices et de fièvres. Ses lèvres sont tièdes mais aussi douces que de la soie, telles des papillons humides. Les arômes de fleurs se mélangent autour de lui, lui donnant l'impression d'être caressé par une plume d'oiseau. Son souffle se confond au sien, tandis que ses lèvres sont scellées. A jamais. Deux cœurs qui palpitent. Des mêmes flammes qui s'enflamment. Deux sons de harpent qui s'unissent. Deux échos qui se répondent. Deux soupirs pour ne former qu'un seul soupir. Deux enfants qui se retrouvent dans leurs sentiments enfouis.
La promesse d'un amour naissant mais destructeur.
Lorsque Hyeon comprend que le père de la jeune femme est présent pour cette cérémonie, il se redresse, automatiquement, redressant les épaules, et le fixant d'une étrange intensité. Il a énormément de respect pour cet homme qu'il ne connaît certes pas bien mais qu'il a appris à connaître par quelques dires, mais aussi par quelques constats. Il envie parfois Hera d'avoir un tel père qui semble aimer autant son enfant, qui désire le protéger. Lui aussi aurait souhaité avoir un père tel que lui, mais ce n'est qu'un fantasme qu'il a finit par taire. Lorsqu'il vient s'asseoir sur la même table qu'eux, Hyeon le salue en baissant sa tête, un sourire aux lèvres. Il se sent nerveux pour une raison inconnue et en oublie presque la raison de sa déception et de sa tristesse vis à vis de Hera, sa fille. Il avale plusieurs fois difficilement sa salive, sûrement parce qu'il se trouve face à son beau-père. Enfin, à l'heure actuelle en tout cas. Lorsque Hera s'en va de nouveau, son père en profite alors pour échanger quelques paroles avec lui, celui-ci gardant un visage passif, pour ne pas changer. Il entend bien les mots du père et hoche vigoureusement mais discrètement de la tête. Il le sait. Il sait que sa fille compte pour lui comme elle semble compter pour lui. Mais comment lui dire qu'il ne sait pas. Qu'il ne sait pas jusqu'à quel point il tient à elle. Comment lui dire que progressivement sa vie semble se modifier en sa présence, à quel point il est affecté chaque fois qu'il se passe quelque chose qui ne devrait pourtant pas autant l'attrister, comment lui dire qu'il ne comprend pas ses réactions vis à vis de la jeune femme, comment lui dire qu'il essaie de s'ouvrir mais qu'il n'y arrive pas, comment lui dire qu'il souhaite faire un effort pour la rendre heureuse mais qu'il a le sentiment de faire le contraire. Comment ? « Vous n'êtes pas sans savoir Monsieur que votre fille et moi sommes actuellement en couple. Et vous n'êtes sûrement pas sans savoir que mes parents m'ont amené à faire un tel choix, bien trop avides de puissance et de reconnaissance, quel que soit le pays ». Il s'arrête quelques secondes, ses yeux s'en allant un laps de temps jusqu'à la jeune femme, « mais sachez que malgré cette pression familiale, Hera signifie sûrement bien plus à mes yeux qu'aux yeux de mes parents. Et sûrement bien plus que je ne le crois . . . », son cœur se serre quelques secondes, pour reprendre de plus bel, « je ne peux pas vous promettre de la rendre heureuse, ni même de ne pas la faire pleurer. Je pense que je lui ai même déjà infligé plus de peines que de joies, mais sachez que pour autant, je tenterai de prendre soin d'elle, et de trouver pour elle le bonheur dont elle a besoin. Même de loin, je serai toujours présent pour elle, qu'elle le sache ou qu'elle ne sache pas, que je sois dans son ombre ou devant elle. Qu'importe . . . je ne compte pas l'abandonner. Que cela soit dans le passé, dans le présent, ou même dans le futur », elle est peut-être une destinée qu'il ne connaît pas et que personne ne connaît. Il n'ajoute rien d'autre car la jeune femme vient de finir son discours, et se tait de nouveau, regardant droit devant lui. Néanmoins elle ne revient pas de suite ce qui permet au jeune homme de suivre son mouvement, jusqu'à la voir disparaître derrière la porte, laissant derrière elle une immense peine qui le lacère la poitrine.
Il est alors interpellé par les organisateurs pour qu'il aille se préparer dans les coulisses puisqu'il va entamer sa partie au piano pour mieux charmer les invités. Il s'excuse auprès des autres personnes présentent sur la table et s'en va jusqu'aux coulisses où on l'attend de pieds fermes. Tout en marchant, Hyeon croise la jeune femme, son regard s'attardant quelques secondes sur sa silhouette, le cœur toujours aussi lourd, ses mots restant au travers de sa gorge, son corps se sentant affaibli par la situation. Il a le sentiment que s'ils continuent ainsi tous les deux, le mutisme va régner dans leur relation et la peine va prendre possession d'eux au lieur de trouver quelques moments de bonheur et profiter de l'instant présent, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Elle le prend soudainement à part, l'amenant à l'abri des regards, sûrement pour lui faire part de quelque chose. Il ne sait pas. Il se laisse faire, regardant cette main qui l'entraîne. Souvenir du passé. Un passé plus heureux. Il regarde quelques secondes, rapidement, sa main qui tenait juste avant la sienne, la refermant délicatement, un sentiment de colère l'envahissant mais aussi d'abandon. Il attend que la jeune femme s'exprime, la regardant droit dans les yeux, pour pouvoir lui faire face. Il baisse ses yeux jusqu'à l'objet qu'elle dépose contre sa veste, en forme de papillon. Pendant quelques secondes, ses souvenirs s'envolent loin, lors de leur première rencontre, face à ce papillon dont elle était terrorisée. Il se souvient encore de cette sensation étrange qui l'avait envahi, ce désir de vouloir la protéger, à tout jamais, cette envie d'être à ses côtés, de grandir à ses côtés et de toujours voir son sourire, qui l'avait tant illuminé. Il se souvient encore de ce moment où elle avait touché son cœur, d'une douce caresse, chaleureuse et agréable. Papillon de ses songes mais aussi papillon d'illusion. Il ne peut s'empêcher d'esquisser un fin sourire, discret, mais présent. Il en oublie presque la scène précédente où elle l'a tant rejeté. Comment peut-il résister à cette envie d'être à ses côtés si elle agit ainsi ? Comment peut-il l'oublier si même dans ses comportements elle parvient à l'apaiser ? Pourquoi faut-il qu'elle lui fasse tant de mal alors qu'elle ne désire pas être à ses côtés ? Pourquoi doit-il plus la rendre malheureuse qu'heureuse ?Ne peut-il pas y avoir de fin plus heureuse ? Un dénouement plus agréable à vivre ? Comment peut-il s'éloigner d'elle et ne pas s'attacher trop si elle agit ainsi, faisant voler son cœur mais aussi son âme ? Pourquoi est-il ainsi chaque fois qu'il la voit ? Pourquoi faut-il que cela soit elle ? Pourquoi faut-il que cela soit lui ? « Merci », se contente t-il de dire, la regardant avec cet éclat si particulier dans ses yeux. Il reste ainsi quelques secondes, et finit par diriger son regard vers la sortie. Son cœur est lourd, rempli de regrets mais aussi de peines. Que peut-il faire ? Ou même dire ? Il a le sentiment que leur destin est déjà tout tracé et qu'il n'y a pour eux, aucune possibilité de s'en sortir.
Et alors qu'elle s'en va, reprenant le chemin de la scène, il lui attrape son bras, dans un geste instinctif, parce qu'il ne veut pas qu'elle s'en aille et qu'il sait pertinemment que si là, elle s'en va, elle ne reviendra pas. Pas comme elle l'était avant. Quelque chose semble avoir été brisé en eux, en chacun d'eux. « Hera . . . je suis désolé de ne pas pouvoir te rendre heureuse comme tu l'aurais sûrement souhaité. Je suis désolé de ne pas te correspondre et être ton noyau de peine. Je suis désolé ». Sa gorge se serre, son corps devenant fébrile, et lourd. Ses yeux se baissent quelques secondes, tandis que sa main reste sur le poignet de la jeune femme. « Mais Hera . . . sache que c'est toi mon papillon ». Il la tire vers elle, son autre main se posant contre sa taille, son visage se retrouvant à proximité du sien, son souffle balayant le visage de la jeune femme. Il la regarde, intensément. Comme une ville qui s'allume et que le vent achève d'embraser, tout son corps brûle et se consume. Il a soudainement soif. Soif de baiser. Alors, le corps tremblant et le feu aux joues, ses lèvres viennent se poser, doucement, contre celles de sa partenaire, trouvant douceur et chaleur. Baiser de la bouche et des lèvres où ses sentiments viennent s'y poser, plein de délices et de fièvres. Ses lèvres sont tièdes mais aussi douces que de la soie, telles des papillons humides. Les arômes de fleurs se mélangent autour de lui, lui donnant l'impression d'être caressé par une plume d'oiseau. Son souffle se confond au sien, tandis que ses lèvres sont scellées. A jamais. Deux cœurs qui palpitent. Des mêmes flammes qui s'enflamment. Deux sons de harpent qui s'unissent. Deux échos qui se répondent. Deux soupirs pour ne former qu'un seul soupir. Deux enfants qui se retrouvent dans leurs sentiments enfouis.
La promesse d'un amour naissant mais destructeur.
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Mer 11 Jan - 22:33 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hyeon ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Petit moment auparavant, le papillon déployait encore timidement mais avec éclat ses ailes sur la scène, couvé par le regard du public, par le regard des hommes, et surtout de deux hommes. Ses iris s’efforçaient de ne se laisser distraire par la vue de son père au côté de son petit ami. Vision idyllique, il semblait à Hera qu’il ne manquait plus que la présence de son frère à leur côté. Hyeon et lui ne s’étaient jamais rencontré. Elle espérait que cela se fasse un jour. Tout serait si parfait si… S’il n’y avait pas cette dague plantée dans son coeur trop ambitieux. Alors afin que nulle ombre ne puisse venir ternir son sourire, pendant sa prise de parole de ses deux hommes si précieux,son regard elle préféra détourner.
À cette table, le père et l’être aimé conversaient justement, discrètement à son sujet. Tsai Shen accorda au jeune homme une oreille attentive, patiente et compréhensive. Il savait en effet, et par ses mots, il avait voulu donner au pianiste la confirmation de son approbation, quand bien même il refusait encore d’accorder officiellement la main de sa fille. À son coeur de père, une telle concession lui était encore trop pénible. Cette douce fleur, n’était à ses yeux encore qu’une enfant. Cette petite fille téméraire face aux serpents effrayée à la vue d’un papillon si fragile. Peut-être était-cela, au fond, Hera craignait ce qui était fragile. Peut-être. Et l’expression du père ne se durcit que sensiblement lorsqu’il entendit le jeune homme s’engager sur le terrain d’une relation d’intérêt souhaiter par ses parents. Le Singapourien savait pertinemment comment fonctionnait ce monde. Il savait à quel point sa fille n’était objet que de convoitise politique ou financière. Mais il n’était pas pourtant prêt à la donner pour de tels motifs, d’autant que les candidats à ce titre ne manquaient pas. S’il n’était question que d’intérêt, les Lee ne lui apporteraient nullement suffisamment de satisfaction. Il ne souhaitait que le bonheur de son enfant… Et les paroles de Hyeon apaisèrent sa méfiance. Quel garçon mature et pourtant bien peu sûr de lui. L’homme déposa sur son épaule, une main pleine de tendresse. Il comprenait l’incertitude de la jeunesse. Le bouleversement des sentiments naissants. Lui-même en avait fait les frais. Il avait épousé une première fois, pensant sincèrement l’aimer. Et aujourd’hui encore, il avait sympathie et profond respect pour elle, la mère de Liwei. Cependant, ils aspiraient tous deux à une vie différente, incompatible. La vie était faite ainsi. Au détour d’un imprévu, il avait rencontré celle qui devint sa seconde épouse : Choi Na Young. Celle qui en plus de ses enfants, lui avait donné un deuxième trésor, l’objet de sa tendresse infinie : Hera. Alors de son coeur bienveillant, il fit comprendre à Hyeon qu’il avait toute foi en lui, sachant pertinemment que les jeunes eux-mêmes ne peuvent prédire leur avenir malgré toutes leurs bonnes intentions. Et à vouloir préserver son trésor, n’avait-elle pas vécu un peu trop enfermée dans un univers néfaste ? À présent qu’il la voyait, semblant si épanouie après seulement quelques mois dans cette université, son père crut comprendre que oui…
« Merci »
Ce mot résonna dans l’esprit de Hera tandis que ses doigts s’ôtaient lentement du tissu du revers de la veste où elle venait d’accrocher son présent. Telle était sa réponse. Un mot de remerciement. Un mot qui voulait tout dire. Un mot pour la remercier de son intention. Un mot pour la remercier d’accepter sa place. Celle de la bonne épouse qui refoulait tout son être pour se tenir à côté de son mari. Et ce mot, lui fit si mal. Tête toujours baissée, elle ferma un instant les yeux, comme pour refouler des larmes qui ne demandaient qu’à se déverser. Déverser sa peine. Déverser sa douleur. Déverser sa rancoeur. Etait-ce ainsi ? Etait-ce ce qui était écrit ? Parce que pour qu’il la garde à ses côtés, elle devrait taire ce qui fait sa force, sa personnalité, son être. Ce tempérament si fort, furieux d’être brimé qui retournerait toute sa colère contre lui. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas qu’il en soit ainsi. Qu’est-ce qui n’allait pas ? Pourquoi est-ce tout d’un coup, tout semblait aller de travers ? S’étaient-ils trompés l’un sur l’autre ? Elle rouvrit les yeux. Sa main se posa doucement contre le torse de Hyeon, remettant bien aplat le revers de son col. Imperceptible inspiration, elle rassembla son courage et sa dignité pour lever enfin son regard vers lui. De ses lèvres, elle esquissa un sourire mais il avait perdu tout son éclat. Tel un papillon qui déploie son ultime battement d’ailes. L’enfance était finie et emportée avec elle la douce illusion d’une promesses insouciante. Son regard se détourna. Ses talons et tout son corps l’accompagnèrent. Elle s’en alla. Elle lui tourna le dos. Elle tourna le dos à ce rêve…
Le papillon crut pouvoir s’en aller mais le fil de son destin la retint. Par le bras, Hyeon la saisit. Son coeur manqua un battement. Elle se retourna de nouveau face à lui. Son regard. Elle y découvrit une lueur inconnue. Une lueur fébrile qui la captura. Et ses mots, cette fois-ci plus nombreux. Pourtant, l’un de se répétait en plus de résonner en écho dans son esprit : « Désolé ». Elle aussi, elle l’était. Ô combien, elle l’était ! Mais elle ne savait ni si elle devait l’exprimer par la colère ni par la tendresse. Ou bien, les larmes peut-être ? Et l’une d’elles lui échappa tandis qu’elle l’entendit répéter encore ce mot. Il avait comprit qu’elle l’aimait, n’est-ce pas ? Il avait compris mais ne pouvait lui rendre ses sentiments, et pour cette raison, il s’excusait tant ? Ses forces la quittèrent. Elle aurait aimé avoir la vigueur de libérer son poignet. De vociférer sa colère née de sa souffrance mais, elle en était incapable… Ultime coup de poignard, entendre son nom prononcé par sa voix. Cette voix qui avait le ton de l’envelopper de la plus délicieuse des chaleurs, comme s’il la tenait tout contre lui. Et puis la délivrance : « sache que c'est toi mon papillon ». Comme un coup brutal assené à l’arrière de sa tête, Hera se pétrifia. Et tandis que de son bras tendre il l’attira vers lui, de ses yeux grands ouverts, elle revit la scène du balcon défilé dans sa mémoire. La cruelle histoire prenait une tourne de rêve enchanté. Elle se sentit stupide et en même si soulagée. Si heureuse. Leurs regards entrelacés, la chaleur véritable de son corps s’enroulant autour d’elle tel un voile caressant sa peau, elle ne put prononcer le moindre. Ce n’était pas le moment. L’intensité des yeux du pianiste la… subjugua. Le coeur battant à tout rompre, elle se sentit si fragile, comme accrochée à un suspense insoutenable. Accrochée à ses lèvres dont elle ne savait si elle pouvait s’attendre à un baiser. Peut-être. Elle avait l’impression qu’il était venu ce moment tant attendu. Et il l’effrayait. Si elle… ne savait comment lui rendre son baiser ? Si elle…était maladroite ? Envie de fuir mais le désir de s’abandonner à lui l’emporte. Le souffle coupé, elle espère. Et le rêve devient réalité. De la plus douce des caresses, de la plus délicieuse des gourmandises, les lèvres de Hyeon vinrent se poser sur les siennes. Sur ses yeux jusqu’alors grands ouverts, elle abaissa ses paupières afin de s’adonner pleinement, entièrement à ce baiser. Deux papillons qui s’envolent. Danse virevoltante au-dessus d’un champs en fleurs. Les oiseaux chantent en choeurs. Les lèvres se font nectar, la gourmandise se fait symphonie. Divine mélodie qu’aucun orchestre ne saurait mieux interprété que leurs coeurs battant à l’unisson. Le temps se fige. Éblouie par leur harmonie, lui-même ne semble vouloir les séparer. Succombant au plaisir de la douceur infinie, de ses mains timides Hera vint enlacer la taille de son petit ami. Son souffle la caresse. Si cet instant pouvait durer…éternellement. Elle aimerait ne jamais avoir à rompre… ce contact. La sensation de ses lèvres sur les siennes. Existe-il en ce monde plus délicieux baiser ?
Elle aimerait peut-être allée un peu plus loin. Brûlante d’un soudain désir. Alors avant de céder à sa pulsion, trop impatiente, elle mit fin, néanmoins tendrement à ce baiser. Et intimidée, elle n’osa relever immédiatement ses yeux vers lui. Ses mains refusant cependant de le libérer de leur étreinte, ses petits doigts de fées légèrement agrippés. Confuse, elle ne sut que dire, que faire. Elle… Elle devait s’excuser et pour cela, elle trouva le courage d’affronter son regard, mais non plus avec désespoir, avec une profonde affection et une once de culpabilité :
« Pardonne-moi. Pardonne-moi de ne pas avoir su te comprendre. Pardonne-moi si dans mon aveuglement je t’ai blessé. »
Un petit sourire s’épanouissant de nouveau sur ses lèvres. D’une main, elle lâcha son étreinte pour venir effleurer du bout de son doigt l’ornement en forme de papillon sur lequel elle reposa son regard :
« Puis-je revenir sur mes mots, et te répondre que j’y ai cru et que je veux y croire encore ? »
Cette main sur son coeur, Hera lâcha la seconde pour venir chercher celle de Hyeon, entre les doigts de laquelle, elle immisça les siens.
« Si ce fil existe alors il ne peut y avoir personne d’autre que toi au bout du mien, Hyeon. »
Qu’importe la distance et le temps, le nombre non pas d’années mais de vies qu’ils leur faudra, jamais ce lien ne cèdera, et peut-être qu’une vie enfin, ils s’y retrouveront au bout l’un de l’autre.
À cette table, le père et l’être aimé conversaient justement, discrètement à son sujet. Tsai Shen accorda au jeune homme une oreille attentive, patiente et compréhensive. Il savait en effet, et par ses mots, il avait voulu donner au pianiste la confirmation de son approbation, quand bien même il refusait encore d’accorder officiellement la main de sa fille. À son coeur de père, une telle concession lui était encore trop pénible. Cette douce fleur, n’était à ses yeux encore qu’une enfant. Cette petite fille téméraire face aux serpents effrayée à la vue d’un papillon si fragile. Peut-être était-cela, au fond, Hera craignait ce qui était fragile. Peut-être. Et l’expression du père ne se durcit que sensiblement lorsqu’il entendit le jeune homme s’engager sur le terrain d’une relation d’intérêt souhaiter par ses parents. Le Singapourien savait pertinemment comment fonctionnait ce monde. Il savait à quel point sa fille n’était objet que de convoitise politique ou financière. Mais il n’était pas pourtant prêt à la donner pour de tels motifs, d’autant que les candidats à ce titre ne manquaient pas. S’il n’était question que d’intérêt, les Lee ne lui apporteraient nullement suffisamment de satisfaction. Il ne souhaitait que le bonheur de son enfant… Et les paroles de Hyeon apaisèrent sa méfiance. Quel garçon mature et pourtant bien peu sûr de lui. L’homme déposa sur son épaule, une main pleine de tendresse. Il comprenait l’incertitude de la jeunesse. Le bouleversement des sentiments naissants. Lui-même en avait fait les frais. Il avait épousé une première fois, pensant sincèrement l’aimer. Et aujourd’hui encore, il avait sympathie et profond respect pour elle, la mère de Liwei. Cependant, ils aspiraient tous deux à une vie différente, incompatible. La vie était faite ainsi. Au détour d’un imprévu, il avait rencontré celle qui devint sa seconde épouse : Choi Na Young. Celle qui en plus de ses enfants, lui avait donné un deuxième trésor, l’objet de sa tendresse infinie : Hera. Alors de son coeur bienveillant, il fit comprendre à Hyeon qu’il avait toute foi en lui, sachant pertinemment que les jeunes eux-mêmes ne peuvent prédire leur avenir malgré toutes leurs bonnes intentions. Et à vouloir préserver son trésor, n’avait-elle pas vécu un peu trop enfermée dans un univers néfaste ? À présent qu’il la voyait, semblant si épanouie après seulement quelques mois dans cette université, son père crut comprendre que oui…
« Merci »
Ce mot résonna dans l’esprit de Hera tandis que ses doigts s’ôtaient lentement du tissu du revers de la veste où elle venait d’accrocher son présent. Telle était sa réponse. Un mot de remerciement. Un mot qui voulait tout dire. Un mot pour la remercier de son intention. Un mot pour la remercier d’accepter sa place. Celle de la bonne épouse qui refoulait tout son être pour se tenir à côté de son mari. Et ce mot, lui fit si mal. Tête toujours baissée, elle ferma un instant les yeux, comme pour refouler des larmes qui ne demandaient qu’à se déverser. Déverser sa peine. Déverser sa douleur. Déverser sa rancoeur. Etait-ce ainsi ? Etait-ce ce qui était écrit ? Parce que pour qu’il la garde à ses côtés, elle devrait taire ce qui fait sa force, sa personnalité, son être. Ce tempérament si fort, furieux d’être brimé qui retournerait toute sa colère contre lui. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas qu’il en soit ainsi. Qu’est-ce qui n’allait pas ? Pourquoi est-ce tout d’un coup, tout semblait aller de travers ? S’étaient-ils trompés l’un sur l’autre ? Elle rouvrit les yeux. Sa main se posa doucement contre le torse de Hyeon, remettant bien aplat le revers de son col. Imperceptible inspiration, elle rassembla son courage et sa dignité pour lever enfin son regard vers lui. De ses lèvres, elle esquissa un sourire mais il avait perdu tout son éclat. Tel un papillon qui déploie son ultime battement d’ailes. L’enfance était finie et emportée avec elle la douce illusion d’une promesses insouciante. Son regard se détourna. Ses talons et tout son corps l’accompagnèrent. Elle s’en alla. Elle lui tourna le dos. Elle tourna le dos à ce rêve…
Le papillon crut pouvoir s’en aller mais le fil de son destin la retint. Par le bras, Hyeon la saisit. Son coeur manqua un battement. Elle se retourna de nouveau face à lui. Son regard. Elle y découvrit une lueur inconnue. Une lueur fébrile qui la captura. Et ses mots, cette fois-ci plus nombreux. Pourtant, l’un de se répétait en plus de résonner en écho dans son esprit : « Désolé ». Elle aussi, elle l’était. Ô combien, elle l’était ! Mais elle ne savait ni si elle devait l’exprimer par la colère ni par la tendresse. Ou bien, les larmes peut-être ? Et l’une d’elles lui échappa tandis qu’elle l’entendit répéter encore ce mot. Il avait comprit qu’elle l’aimait, n’est-ce pas ? Il avait compris mais ne pouvait lui rendre ses sentiments, et pour cette raison, il s’excusait tant ? Ses forces la quittèrent. Elle aurait aimé avoir la vigueur de libérer son poignet. De vociférer sa colère née de sa souffrance mais, elle en était incapable… Ultime coup de poignard, entendre son nom prononcé par sa voix. Cette voix qui avait le ton de l’envelopper de la plus délicieuse des chaleurs, comme s’il la tenait tout contre lui. Et puis la délivrance : « sache que c'est toi mon papillon ». Comme un coup brutal assené à l’arrière de sa tête, Hera se pétrifia. Et tandis que de son bras tendre il l’attira vers lui, de ses yeux grands ouverts, elle revit la scène du balcon défilé dans sa mémoire. La cruelle histoire prenait une tourne de rêve enchanté. Elle se sentit stupide et en même si soulagée. Si heureuse. Leurs regards entrelacés, la chaleur véritable de son corps s’enroulant autour d’elle tel un voile caressant sa peau, elle ne put prononcer le moindre. Ce n’était pas le moment. L’intensité des yeux du pianiste la… subjugua. Le coeur battant à tout rompre, elle se sentit si fragile, comme accrochée à un suspense insoutenable. Accrochée à ses lèvres dont elle ne savait si elle pouvait s’attendre à un baiser. Peut-être. Elle avait l’impression qu’il était venu ce moment tant attendu. Et il l’effrayait. Si elle… ne savait comment lui rendre son baiser ? Si elle…était maladroite ? Envie de fuir mais le désir de s’abandonner à lui l’emporte. Le souffle coupé, elle espère. Et le rêve devient réalité. De la plus douce des caresses, de la plus délicieuse des gourmandises, les lèvres de Hyeon vinrent se poser sur les siennes. Sur ses yeux jusqu’alors grands ouverts, elle abaissa ses paupières afin de s’adonner pleinement, entièrement à ce baiser. Deux papillons qui s’envolent. Danse virevoltante au-dessus d’un champs en fleurs. Les oiseaux chantent en choeurs. Les lèvres se font nectar, la gourmandise se fait symphonie. Divine mélodie qu’aucun orchestre ne saurait mieux interprété que leurs coeurs battant à l’unisson. Le temps se fige. Éblouie par leur harmonie, lui-même ne semble vouloir les séparer. Succombant au plaisir de la douceur infinie, de ses mains timides Hera vint enlacer la taille de son petit ami. Son souffle la caresse. Si cet instant pouvait durer…éternellement. Elle aimerait ne jamais avoir à rompre… ce contact. La sensation de ses lèvres sur les siennes. Existe-il en ce monde plus délicieux baiser ?
Elle aimerait peut-être allée un peu plus loin. Brûlante d’un soudain désir. Alors avant de céder à sa pulsion, trop impatiente, elle mit fin, néanmoins tendrement à ce baiser. Et intimidée, elle n’osa relever immédiatement ses yeux vers lui. Ses mains refusant cependant de le libérer de leur étreinte, ses petits doigts de fées légèrement agrippés. Confuse, elle ne sut que dire, que faire. Elle… Elle devait s’excuser et pour cela, elle trouva le courage d’affronter son regard, mais non plus avec désespoir, avec une profonde affection et une once de culpabilité :
« Pardonne-moi. Pardonne-moi de ne pas avoir su te comprendre. Pardonne-moi si dans mon aveuglement je t’ai blessé. »
Un petit sourire s’épanouissant de nouveau sur ses lèvres. D’une main, elle lâcha son étreinte pour venir effleurer du bout de son doigt l’ornement en forme de papillon sur lequel elle reposa son regard :
« Puis-je revenir sur mes mots, et te répondre que j’y ai cru et que je veux y croire encore ? »
Cette main sur son coeur, Hera lâcha la seconde pour venir chercher celle de Hyeon, entre les doigts de laquelle, elle immisça les siens.
« Si ce fil existe alors il ne peut y avoir personne d’autre que toi au bout du mien, Hyeon. »
Qu’importe la distance et le temps, le nombre non pas d’années mais de vies qu’ils leur faudra, jamais ce lien ne cèdera, et peut-être qu’une vie enfin, ils s’y retrouveront au bout l’un de l’autre.
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Sam 14 Jan - 14:51 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hera ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Il ne sait pas pourquoi il agit soudainement de cette manière,ni même ce qui le pousse, brusquement, à agir de manière si douce, si chaleureuse. D'avoir ce désir puissant et dangereux, d'avoir cette pulsion qui le pousse à agir, pour la première fois de sa vie. C'est son premier véritable baiser, à la fois intimidé, confus mais apaisé. Il se sent serein dès le moment où ses lèvres touchent les siennes, dès qu'il s'unit à elle par ce simple baiser, reflétant l'ampleur de ses pensées, mais aussi l'ampleur de ses ressentis vis à vis de la jeune femme. Depuis tout ce temps, il n'a pas su trouver des mots pour appuyer ses pensées, la langue fuyant ses lèvres, s'exprimant difficilement, devenant maladroit. Mais il comprend, ou semble comprendre, que le problème ce ne sont pas les mots, dans leur signification, mais sa manière à lui de les exprimer. Il a besoin d'apprendre, mais pour apprendre correctement il faut du temps, et du temps, il n'en a pas assez. Pas pour ça en tout cas. Alors l'action est plus aisé que les paroles, complète plus ses paroles, permet de s'exprimer mieux. Elle ne peut plus avoir de doute. En tout cas, il l'espère. Lui-même n'en a plus, même si c'est difficile d'y croire, même si cela semble irréel encore pour lui, voir impossible même. Lui, homme au cœur de pierre, comment peut-il avoir de véritables sentiments pour la jeune femme ? Des sentiments qui ne datent pourtant pas d'hier ? Est-ce le simple fait de jouer ce rôle de petit ami qui a fini par prendre entièrement possession de lui ? Est-ce sa présence qui lui rappelle la chaleur du passé et ses sentiments passés ? Ou est-ce là juste le continuum d'un amour naissant, mais longtemps mis de côté ? Étrangement et désormais, il penche plus vers la dernière possibilité. Ce n'est pas que de l'affection qu'il a pour elle, ce n'est pas seulement le fantôme d'un passé longtemps oublié, ce n'est pas que les battements d'ailes d'un papillon , c'est bien plus encore. Bien trop ancré, mais aussi, bien trop puissant pour qu'il en saisisse le quart de ce qu'il se passe. En même temps, il faut dire que la situation est peu commune pour lui. Il n'a jamais été face à de tels émotions et surtout pas face à de tels actes. Pas à un âge où il est censé avoir une certaine maturité, où il a conscience de ce qu'il se passe autour de lui.
Son cœur palpite fort contre sa poitrine, mais de manière différente. C'est comme s'il vient de parcourir un marathon tout en étant joyeux. Comme une explosion d'artifices. Comme le grand bruit d'une cloche résonnant dans toute la ville. C'est certes grossi comme image mais c'est cette sensation qu'il a. Il ne sait pas s'il le fait bien. Si ses lèvres sont douces, agréables. Il ne sait pas si Hera sait enfin ce qu'il pense et ressent. Il n'en sait rien et n'en saura sûrement rien. Mais, elle ne semble pas s'écarter de lui, et semble même accepter ce baiser qu'il lui offre, signe d'un pacte entre eux deux. Alors, elle s'éloigne de lui, doucement, mais sûrement. Ce n'est pas brutal, ni même douloureux, c'est confortable. Hera reste proche de lui et semble différente. Différente de celle qu'elle a été quelques secondes avant. Son regard est autre, son sourire aussi est autre. Et Hyeon se sent rassuré. De savoir qu'elle est heureuse et peut-être apaisée. Il lui offre un fin sourire et secoue négativement de la tête, en caressant ses cheveux, du bout de ses doigts, comme s'il savait le faire depuis toujours, alors qu'il apprend tout juste. Il la lâche un peu, s'éloignant d'elle et comprenant progressivement la méprise, le quiproquo entre eux deux. Lui pensait qu'elle le rejetait tandis qu'elle pensait le contraire. Deux personnes s'en allant vers le mauvais chemin retrouvant finalement la lumière dans l'obscurité. Elle était triste, il était triste. Mais désormais, c'est la joie qui les empare. Il se laisse être attendri par la jeune femme et répond simplement par un sourire. Un sourire sincère qui illumine son visage. Ses doigts viennent se lier à ceux de la jeune femme, à sa demande, caressant sa peau, et l'enveloppant d'une douce tendresse. « Pardonne moi aussi Hera, pour ne pas avoir compris ta réaction. Je pensais que c'était ta réponse à mes propos. Je pensais que c'était un rejet de ta part, pour me dire des mots bien trop durs à prononcer. Mais je me suis leurré. J'ai cru en ce que je pensais être vrai ». Il se tait quelques secondes, et regarde attentivement la jeune femme, d'une lueur intense et nouvelle. « Nous sommes deux êtres dépourvus de toute compréhension de l'un comme de l'autre. Parce qu'ensemble nous changeons, et que nous ne pouvons pas prévoir les réaction de chacun. Mais . . .. ça viendra. J'en suis persuadé ». Il enlève ses doigts des siens et vient prendre doucement son visage entre ses mains, pour apposer un baiser sur son front. « J'espère, sincèrement, pouvoir encore te faire croire à cette légende du fil rouge . . . quoiqu'il advienne ». Son papillon restera son papillon, qu'il soit éphémère, ou immortel.
« Je crois qu'il est temps d'y retourner. Ils vont commencer à se poser quelques questions sur nos absences ». Il se sent quand même plus soulagé de savoir qu'il a enfin pu se libérer d'un tel poids, d'une telle décharge. Il a l'impression d'être plus léger. Aussi léger qu'une plume. Il se dirige, réellement, vers la sortie mais avant tend la main vers Hera « prends ma main Hera et de ne la lâche plus, jusqu'à ce que je le dise ». Ses yeux s’imprègnent de son regard, prenant un air sérieux. Il ne parle pas que pour aujourd'hui mais il fait référence aussi à d'autres jours, aux mois qui vont passer. Elle ne doit pas lui lâcher la main. . . . pas encore. Il lui sourit tendrement et doucement il vient prendre sa main dans la sienne, et l'amène avec lui là où on l'attend déjà. Malheureusement il est rapidement séparé d'elle puisque les personnes accourent sur lui, sans même prêter attention à sa main dans celle de Hera. Il est donc obligé de partir rapidement sur scène pour jouer son rôle de pianiste et émerveiller tous ces spectateurs. Il salue la salle, leur faisant un sourire qui est, comme à son habitude, faux, même si aujourd'hui quelque chose change. Même si c'est faux il y a une part de sincérité, mais dû aux événements précédents. Il s'installe donc sur son siège, laissant ses doigts partir doucement sur le piano, fermant quelques secondes les yeux. Et alors qu'il joue du piano quelques souvenirs traversent rapidement son esprit, revoyant quelques scènes en présence de son actuelle bien aimée. Leur première rencontre autour de ce papillon, ce doux visage se présentant devant ses yeux, cette promesse d'un avenir heureux mais basculant rapidement dans l'obscurité, puis sa première apparition au piano, devant la jeune femme, lors de son anniversaire, leur premier mésentente, la nostalgie d'un passé impossible à retrouver, des enfants perdus et éloignés. Puis, il revoie sa demande, assis à cette table, gêné de devoir le faire, sans se douter de toutes les conséquences, sans se douter de la suite des événements, leur premier rendez-vous quelque peu catastrophique, l'échange des bracelets significatifs pour les deux jeunes gens, et ce baiser échangé . . . ces deux papillons se retrouvant après avoir été longtemps séparés. Son cœur est pris à un trop plein d'émotions et fort heureusement il met fin au morceau, ses yeux s'ouvrant brusquement et croisant ceux de Hera dans lesquels il plonge quelques secondes. Des applaudissements résonnent dans la pièce, mettant fin à sa partie. Il salue et retourne dans les coulisses pour retourner à sa table.
Son cœur palpite fort contre sa poitrine, mais de manière différente. C'est comme s'il vient de parcourir un marathon tout en étant joyeux. Comme une explosion d'artifices. Comme le grand bruit d'une cloche résonnant dans toute la ville. C'est certes grossi comme image mais c'est cette sensation qu'il a. Il ne sait pas s'il le fait bien. Si ses lèvres sont douces, agréables. Il ne sait pas si Hera sait enfin ce qu'il pense et ressent. Il n'en sait rien et n'en saura sûrement rien. Mais, elle ne semble pas s'écarter de lui, et semble même accepter ce baiser qu'il lui offre, signe d'un pacte entre eux deux. Alors, elle s'éloigne de lui, doucement, mais sûrement. Ce n'est pas brutal, ni même douloureux, c'est confortable. Hera reste proche de lui et semble différente. Différente de celle qu'elle a été quelques secondes avant. Son regard est autre, son sourire aussi est autre. Et Hyeon se sent rassuré. De savoir qu'elle est heureuse et peut-être apaisée. Il lui offre un fin sourire et secoue négativement de la tête, en caressant ses cheveux, du bout de ses doigts, comme s'il savait le faire depuis toujours, alors qu'il apprend tout juste. Il la lâche un peu, s'éloignant d'elle et comprenant progressivement la méprise, le quiproquo entre eux deux. Lui pensait qu'elle le rejetait tandis qu'elle pensait le contraire. Deux personnes s'en allant vers le mauvais chemin retrouvant finalement la lumière dans l'obscurité. Elle était triste, il était triste. Mais désormais, c'est la joie qui les empare. Il se laisse être attendri par la jeune femme et répond simplement par un sourire. Un sourire sincère qui illumine son visage. Ses doigts viennent se lier à ceux de la jeune femme, à sa demande, caressant sa peau, et l'enveloppant d'une douce tendresse. « Pardonne moi aussi Hera, pour ne pas avoir compris ta réaction. Je pensais que c'était ta réponse à mes propos. Je pensais que c'était un rejet de ta part, pour me dire des mots bien trop durs à prononcer. Mais je me suis leurré. J'ai cru en ce que je pensais être vrai ». Il se tait quelques secondes, et regarde attentivement la jeune femme, d'une lueur intense et nouvelle. « Nous sommes deux êtres dépourvus de toute compréhension de l'un comme de l'autre. Parce qu'ensemble nous changeons, et que nous ne pouvons pas prévoir les réaction de chacun. Mais . . .. ça viendra. J'en suis persuadé ». Il enlève ses doigts des siens et vient prendre doucement son visage entre ses mains, pour apposer un baiser sur son front. « J'espère, sincèrement, pouvoir encore te faire croire à cette légende du fil rouge . . . quoiqu'il advienne ». Son papillon restera son papillon, qu'il soit éphémère, ou immortel.
« Je crois qu'il est temps d'y retourner. Ils vont commencer à se poser quelques questions sur nos absences ». Il se sent quand même plus soulagé de savoir qu'il a enfin pu se libérer d'un tel poids, d'une telle décharge. Il a l'impression d'être plus léger. Aussi léger qu'une plume. Il se dirige, réellement, vers la sortie mais avant tend la main vers Hera « prends ma main Hera et de ne la lâche plus, jusqu'à ce que je le dise ». Ses yeux s’imprègnent de son regard, prenant un air sérieux. Il ne parle pas que pour aujourd'hui mais il fait référence aussi à d'autres jours, aux mois qui vont passer. Elle ne doit pas lui lâcher la main. . . . pas encore. Il lui sourit tendrement et doucement il vient prendre sa main dans la sienne, et l'amène avec lui là où on l'attend déjà. Malheureusement il est rapidement séparé d'elle puisque les personnes accourent sur lui, sans même prêter attention à sa main dans celle de Hera. Il est donc obligé de partir rapidement sur scène pour jouer son rôle de pianiste et émerveiller tous ces spectateurs. Il salue la salle, leur faisant un sourire qui est, comme à son habitude, faux, même si aujourd'hui quelque chose change. Même si c'est faux il y a une part de sincérité, mais dû aux événements précédents. Il s'installe donc sur son siège, laissant ses doigts partir doucement sur le piano, fermant quelques secondes les yeux. Et alors qu'il joue du piano quelques souvenirs traversent rapidement son esprit, revoyant quelques scènes en présence de son actuelle bien aimée. Leur première rencontre autour de ce papillon, ce doux visage se présentant devant ses yeux, cette promesse d'un avenir heureux mais basculant rapidement dans l'obscurité, puis sa première apparition au piano, devant la jeune femme, lors de son anniversaire, leur premier mésentente, la nostalgie d'un passé impossible à retrouver, des enfants perdus et éloignés. Puis, il revoie sa demande, assis à cette table, gêné de devoir le faire, sans se douter de toutes les conséquences, sans se douter de la suite des événements, leur premier rendez-vous quelque peu catastrophique, l'échange des bracelets significatifs pour les deux jeunes gens, et ce baiser échangé . . . ces deux papillons se retrouvant après avoir été longtemps séparés. Son cœur est pris à un trop plein d'émotions et fort heureusement il met fin au morceau, ses yeux s'ouvrant brusquement et croisant ceux de Hera dans lesquels il plonge quelques secondes. Des applaudissements résonnent dans la pièce, mettant fin à sa partie. Il salue et retourne dans les coulisses pour retourner à sa table.
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Dim 15 Jan - 23:35 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hyeon ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Méandres de l’incompréhension, des détours des mots… Avaient-ils vraiment risquer de se perdre pour une telle ineptie ? Était-ce pour ceci que l’amour était dit si complexe ? L’amour… Etait-ce donc bel et bien se qu’elle ressentait ? Comment expliquer sinon, la douleur qui avait meurtri son coeur et surtout, l’infinie sensation de douceur, de chaleur, juste de bonheur qui enveloppait tout son être dans un voile de soie ? L’un en face de l’autre, mains unies par leurs doigts entrelacés, par ce fil de la destinée dont elle croyait presque sentir l’infime caresse autour de son doigt, jamais encore leurs regards l’un pour l’autre n’avaient eu cet éclat. Intensité dans leurs yeux, intensité de l’instant. Les mots ne faisaient plus si mal. Le son d’un pardon qui se fit caresse. Soulagement de l’esprit, alors que l’évidence se dessinait dans leurs regards, leurs sourires, le contact de leur peau, celui de leurs lèvres à ce premier baiser échangé, comment avaient-ils pu se méprendre ?
Ils changeaient. Oui ô combien, ils changeaient tous deux en présence l’un de l’autre. Bien qu’ils ne pouvaient en avoir conscience. Et ce second baiser que le pianiste vint déposer sur son front en fut le plus tendre témoignage. L’alcôve de ses mains autour de son visage se fit velours. Un léger tressaillement au premier contact. Réflexe de surprise. Instinct de jeune fille au coeur encore aussi pure que le corps. Et puis, l’abandon à la tendresse. Ses paupières s’abaissèrent pour recevoir cette intention aux apparences si anodines mais à la profondeur si émouvante. Hyeon avait-il conscience que jusqu’à ce soir, si les lèvres de la jeune femme s’étaient déjà posée sur sa joue, les siennes s’étaient encore refuser à lui accorder leur touché ? Hera, oui, elle en eut parfaitement consciente et son coeur n’en fut que d’autant plus subjuguer. Le temps s’arrête. Le vent se fige. Le décors défile et la nature rejaillit. Les revoilà enfants devenus grands et du tapis de fleurs épanouis, les papillons surgissent. Valse viennoise, ils virevoltent dans un tourbillon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Et puis s’envolent au loin, le baiser prend fin. De son front, les lèvres du pianiste s’ôtèrent. Sa chaleur la parcourut pour déjà lui manquer ensuite.
« Ayons foi en cet avenir, tous les deux. »
Une promesse et une voix qui lance un appel de détresse, quelque part dans les abysses de ma mémoire. Je ne sais si je ne peux ou si je ne veux l’entendre. Forcée au silence, elle se perd et dans un dernier souffle enveloppe mon corps d’un léger frisson.
Son corps soudainement crispé dans une tension imperceptible, Hera répondit d’un mouvement de tête. Sans pouvoir ni sourire, ni être triste, elle savait pertinemment qu’il avait raison. Ils ne pourraient demeurer indéfiniment ainsi caché. Ô combien elle l’aurait aimé ne jamais y retourner. Rompre la pendule du temps pour qu’ensemble, ils s’évadent à jamais. Partir pour un autre monde où ils seraient heureux, tous les deux. Ne plus avoir à se cacher, à se séparer. Mais le temps continue inexorablement tel le ruisseau en quête de l’océan. Pour eux, le moment était venu de retourner à leur faux-semblant. Le coeur peiné mais résigné, elle s’apprêta à s’y soustraire, loin de s’attendre à cette main qu’il lui dit. Surprise, de sa paume à son visage les iris de Hera remontèrent. Elle n’avait de cesse de lui découvrir de nouveaux regard. Outre son geste, ce fut son expression et ses mots qui la troublèrent, d’un délicieux émoi. Ce n’était pas une question mais une affirmation. Hyeon faisait preuve d’une assurance sincère nouvelle, qu’elle ne lui connaissait pas en tout cas. Qu’elle ne lui connaissait plus. « Prends ma main Hera et de ne la lâche plus, jusqu'à ce que je le dise » : un écho, souvenirs de l’enfance, de retour dans les luxuriants jardins de Singapour. « Hyeon, te rappelles-tu m’avoir déjà dit ces mots ? » Elle ne pourrait les oublier, eux qui lui avaient permis de vaincre sa peur de ce si petit insecte aux grandes ailes, devenu symbole de leur rencontre. Et puis, leurs mains avaient dû se lâcher. Leurs doigts qui se refermèrent dans le vide, ils durent attendre. L’une se souvint, l’autre oublia. Cependant, lorsqu’elle revint une première fois tenir sa main, il ne se défila pas. Sort qui s’acharne leur union semble condamnée à l’éphémère, et pourtant chaque fois, elle se renoue. Pour la troisième fois, leurs mains se joignaient. Chaque fois un peu plus difficile mais aussi toujours plus forte, plus intense. Deux flammes qui se reconnaissent et se cherchent sans cesse mais dont la fusion se fait si immense qu’elles prennent peur et se séparent ou sèment le désastre. Ensemble, ils se dirigèrent vers cette lumière qui annonça leur séparation et bien que la chaleur lui manqua, son coeur ne s’inquiéta pas. Elle savait qu’ils se retrouveraient à nouveau. Immobile, elle regarda quelques instants, la silhouette du pianiste être emmené loin d’elle. À la vue de son dos, un murmure comme une évidence se répandit dans son âme :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai. Dans une autre vie, dans cette vie et dans la prochaine, ta place est dans mon coeur.
Et elle se détourna à son tour. Ce fut l’esprit apaisé, flottant, un irrépressible sourire aux lèvres qu’Hera retourna dans la grande salle jusqu’à la table où était sa place. À son retour, elle s’excusa poliment, silencieusement d’une inclination afin de ne pas déranger leur attention portée sur le présentateur annonçant le prochain artiste. Juste avant de s’asseoir, ses yeux croisèrent ceux de son père. Une vague de chaleur lui emplit les joues rougies en conséquence. Elle se pinça les lèvres, comme prise en flagrant délit. Et sa réaction de confusion ne fit que d’autant plus mettre la puce à l’oreille de son père. Il sourit. Sa fille prit place sur la chaise à côté de lui, lui tournant à demi le dos, trop embarrassée pour s’aventurer à rencontrer derechef ses iris. Empli d’amour et amusé, l’homme posa une main tendre sur la tête et caressa ses cheveux avant de l’en ôter. Il fallait que jeunesse se fasse et bien que son instinct de père ne fut exempt d’inquiétude, il était comblé de la voir paraître si heureuse, son trésor…
Leurs oreilles caressées par la divine mélodie que le jeune virtuose Lee Hyeon avait fait son entrée en scène, les yeux de l’homme qui couvaient sa fille virent à quel point, elle posait ce même regard sur le pianiste. Depuis bien longtemps déjà, ce garçon lui avait dérobé le coeur de son bébé. Mais la petite fille devenait femme et l’appréhension de la voir prendre son envol grandissait en lui. Un regret. Celui d’un père qui avait fait le choix d’éloigner son enfant, pour le bien de celle-ci, aux dépends de ses propres sentiments. De la silhouette de sa fille, son attention glissa vers la scène où Hyeon interprétait un somptueux morceau avec une dextérité… Hera l’avait entendu joué à plusieurs reprises, elle pensait pouvoir dire qu’elle connaissait son talent, mais ce soir là… Étaient-ce ses propres émotions qui faussaient son jugement où la musique de Hyeon dégageait quelque chose de nouveau ? Une nuée de papillons invisibles s’envola depuis la scène pour se répandre dans toutes la seule. Et du léger si léger touché de leurs ailes, ils déposèrent dans les coeurs un flot d’émotions donnant naissance à quelques perles scintillantes aux coins des yeux les plus sensibles. Comme une sensation de manque, le public tout entier suspendu à chacune de ses notes, se sentit vidé lorsque la dernière s’éleva dans les airs pour s’éteindre. Un silence, puis les applaudissements déferlèrent tel un tonnerre retentissant, faisant vibrer la salle toute entière. Tandis que le jeune homme se leva pour saluer son auditoire, le père de Hera se pencha à l’oreille de celle-ci :
« Ce garçon est devenu vraiment très doué, n’est-ce pas ? »
Comme hypnotisée jusqu’alors, uniquement par la silhouette de l’élu de son coeur, la jeune fille tressaillit légèrement à la sensation du souffle de son père et au son de sa voix. Si elle rougit derechef, hors de question de laisser son père la taquiner aussi allègrement de la sorte. Rassemblant ses talents d’actrice, elle se retourna face à son géniteur, arborant un doux sourire serein, un soupçon taquin.
« N’en attendiez-vous pas moins du jeune homme qui a eu le prestige de donner une représentation pour l’un de mes anniversaires ? »
Cette répartie surprit quelque peu son père qui après un instant incrédule, laissa passer un éclat de rire. Puis, le jeune prodige en question vint les rejoindre à leur table. Il y fut reçu sous un torrent de louages. Alors qu’il s’apprêtait à prendre place sur sa chaise, les yeux de Hera parvinrent à capter les siens. Elle lui adressa un sourire, trop éclatant peut-être mais elle ne pouvait contenir sa sincérité. Et puis, n’était-elle pas une égérie dont le succès fulgurant était en grande partie dû à son sourire resplendissant sourire ? Les témoins n’y verraient sans doute là que sa qualité professionnelle. Qu’importait le regard froid de sa grand-mère qu’elle pouvait sentir à l’autre bout de la table.
« Vous avez été époustouflant. Nul n’aurait sans doute pu mériter plus que vous votre titre d’artiste représentatif de cette cérémonie d’inauguration. »
Ce retour à la distance du vouvoiement n’était pas pour lui plaire, mais ce n’était pas grave. Elle pouvait le faire, elle acceptait de le faire car son coeur se faisait léger, apaisé, amoureux.
Hyeon se rassit donc à la table. Les compliments à son égard continuèrent à pleuvoir. Il suscitait soudainement un intérêt bien plus dense auprès de ses personnalités d’affaires et politiques ni indifférents à l’art ni ignorant de ses connotations prestigieuses, son influence culturelle. Le sentant si proche, Hera réprima difficilement son envie de se montrer plus proche de lui, de concrétiser ce pas qu’ils avaient franchi dans leur relation. Elle ne pouvait le révéler au grand jour, et certainement pas en présence des personnes assises à cette table. Cependant, la jolie princesse n’a jamais été une véritable enfant sage. Irrépressible tentation de l’interdit, discrètement, sous la nappe de la table à l’abri des regards, sa main vint chercher celle de Hyeon, tout en douceur. Et si avec une lueur d’inquiétude ou de surprise, il venait chercher réponse dans son regard, il y trouverait un gage de quiétude et d’assurance que lui seul pourrait comprendre. Il ne lui avait pas encore dit de lâcher sa main alors chaque fois qu’elle le pourrait, elle reviendrait la prendre. Et tandis qu’il dut reprendre la parole pour répondre aux questions qui lui sont posées, en auditoire attentif, Hera posa ses yeux sur lui, son visage, ses yeux, son regard, sa bouche, ses lèvres, son sourire… Une émotion qui prend voix dans ses pensées :
Désir, brûle mes lèvres de ces mots que je ne puis te dire. Patience, sois mon alliée. D’un regard plein de tendresse, je te couvrirai et j’attendrai. J’attendrai que tu sois prêt alors ces mots au creux de ton oreille, je confesserai… Je t’aime.
Ils changeaient. Oui ô combien, ils changeaient tous deux en présence l’un de l’autre. Bien qu’ils ne pouvaient en avoir conscience. Et ce second baiser que le pianiste vint déposer sur son front en fut le plus tendre témoignage. L’alcôve de ses mains autour de son visage se fit velours. Un léger tressaillement au premier contact. Réflexe de surprise. Instinct de jeune fille au coeur encore aussi pure que le corps. Et puis, l’abandon à la tendresse. Ses paupières s’abaissèrent pour recevoir cette intention aux apparences si anodines mais à la profondeur si émouvante. Hyeon avait-il conscience que jusqu’à ce soir, si les lèvres de la jeune femme s’étaient déjà posée sur sa joue, les siennes s’étaient encore refuser à lui accorder leur touché ? Hera, oui, elle en eut parfaitement consciente et son coeur n’en fut que d’autant plus subjuguer. Le temps s’arrête. Le vent se fige. Le décors défile et la nature rejaillit. Les revoilà enfants devenus grands et du tapis de fleurs épanouis, les papillons surgissent. Valse viennoise, ils virevoltent dans un tourbillon aux couleurs de l’arc-en-ciel. Et puis s’envolent au loin, le baiser prend fin. De son front, les lèvres du pianiste s’ôtèrent. Sa chaleur la parcourut pour déjà lui manquer ensuite.
« Ayons foi en cet avenir, tous les deux. »
Une promesse et une voix qui lance un appel de détresse, quelque part dans les abysses de ma mémoire. Je ne sais si je ne peux ou si je ne veux l’entendre. Forcée au silence, elle se perd et dans un dernier souffle enveloppe mon corps d’un léger frisson.
Son corps soudainement crispé dans une tension imperceptible, Hera répondit d’un mouvement de tête. Sans pouvoir ni sourire, ni être triste, elle savait pertinemment qu’il avait raison. Ils ne pourraient demeurer indéfiniment ainsi caché. Ô combien elle l’aurait aimé ne jamais y retourner. Rompre la pendule du temps pour qu’ensemble, ils s’évadent à jamais. Partir pour un autre monde où ils seraient heureux, tous les deux. Ne plus avoir à se cacher, à se séparer. Mais le temps continue inexorablement tel le ruisseau en quête de l’océan. Pour eux, le moment était venu de retourner à leur faux-semblant. Le coeur peiné mais résigné, elle s’apprêta à s’y soustraire, loin de s’attendre à cette main qu’il lui dit. Surprise, de sa paume à son visage les iris de Hera remontèrent. Elle n’avait de cesse de lui découvrir de nouveaux regard. Outre son geste, ce fut son expression et ses mots qui la troublèrent, d’un délicieux émoi. Ce n’était pas une question mais une affirmation. Hyeon faisait preuve d’une assurance sincère nouvelle, qu’elle ne lui connaissait pas en tout cas. Qu’elle ne lui connaissait plus. « Prends ma main Hera et de ne la lâche plus, jusqu'à ce que je le dise » : un écho, souvenirs de l’enfance, de retour dans les luxuriants jardins de Singapour. « Hyeon, te rappelles-tu m’avoir déjà dit ces mots ? » Elle ne pourrait les oublier, eux qui lui avaient permis de vaincre sa peur de ce si petit insecte aux grandes ailes, devenu symbole de leur rencontre. Et puis, leurs mains avaient dû se lâcher. Leurs doigts qui se refermèrent dans le vide, ils durent attendre. L’une se souvint, l’autre oublia. Cependant, lorsqu’elle revint une première fois tenir sa main, il ne se défila pas. Sort qui s’acharne leur union semble condamnée à l’éphémère, et pourtant chaque fois, elle se renoue. Pour la troisième fois, leurs mains se joignaient. Chaque fois un peu plus difficile mais aussi toujours plus forte, plus intense. Deux flammes qui se reconnaissent et se cherchent sans cesse mais dont la fusion se fait si immense qu’elles prennent peur et se séparent ou sèment le désastre. Ensemble, ils se dirigèrent vers cette lumière qui annonça leur séparation et bien que la chaleur lui manqua, son coeur ne s’inquiéta pas. Elle savait qu’ils se retrouveraient à nouveau. Immobile, elle regarda quelques instants, la silhouette du pianiste être emmené loin d’elle. À la vue de son dos, un murmure comme une évidence se répandit dans son âme :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai. Dans une autre vie, dans cette vie et dans la prochaine, ta place est dans mon coeur.
Et elle se détourna à son tour. Ce fut l’esprit apaisé, flottant, un irrépressible sourire aux lèvres qu’Hera retourna dans la grande salle jusqu’à la table où était sa place. À son retour, elle s’excusa poliment, silencieusement d’une inclination afin de ne pas déranger leur attention portée sur le présentateur annonçant le prochain artiste. Juste avant de s’asseoir, ses yeux croisèrent ceux de son père. Une vague de chaleur lui emplit les joues rougies en conséquence. Elle se pinça les lèvres, comme prise en flagrant délit. Et sa réaction de confusion ne fit que d’autant plus mettre la puce à l’oreille de son père. Il sourit. Sa fille prit place sur la chaise à côté de lui, lui tournant à demi le dos, trop embarrassée pour s’aventurer à rencontrer derechef ses iris. Empli d’amour et amusé, l’homme posa une main tendre sur la tête et caressa ses cheveux avant de l’en ôter. Il fallait que jeunesse se fasse et bien que son instinct de père ne fut exempt d’inquiétude, il était comblé de la voir paraître si heureuse, son trésor…
Leurs oreilles caressées par la divine mélodie que le jeune virtuose Lee Hyeon avait fait son entrée en scène, les yeux de l’homme qui couvaient sa fille virent à quel point, elle posait ce même regard sur le pianiste. Depuis bien longtemps déjà, ce garçon lui avait dérobé le coeur de son bébé. Mais la petite fille devenait femme et l’appréhension de la voir prendre son envol grandissait en lui. Un regret. Celui d’un père qui avait fait le choix d’éloigner son enfant, pour le bien de celle-ci, aux dépends de ses propres sentiments. De la silhouette de sa fille, son attention glissa vers la scène où Hyeon interprétait un somptueux morceau avec une dextérité… Hera l’avait entendu joué à plusieurs reprises, elle pensait pouvoir dire qu’elle connaissait son talent, mais ce soir là… Étaient-ce ses propres émotions qui faussaient son jugement où la musique de Hyeon dégageait quelque chose de nouveau ? Une nuée de papillons invisibles s’envola depuis la scène pour se répandre dans toutes la seule. Et du léger si léger touché de leurs ailes, ils déposèrent dans les coeurs un flot d’émotions donnant naissance à quelques perles scintillantes aux coins des yeux les plus sensibles. Comme une sensation de manque, le public tout entier suspendu à chacune de ses notes, se sentit vidé lorsque la dernière s’éleva dans les airs pour s’éteindre. Un silence, puis les applaudissements déferlèrent tel un tonnerre retentissant, faisant vibrer la salle toute entière. Tandis que le jeune homme se leva pour saluer son auditoire, le père de Hera se pencha à l’oreille de celle-ci :
« Ce garçon est devenu vraiment très doué, n’est-ce pas ? »
Comme hypnotisée jusqu’alors, uniquement par la silhouette de l’élu de son coeur, la jeune fille tressaillit légèrement à la sensation du souffle de son père et au son de sa voix. Si elle rougit derechef, hors de question de laisser son père la taquiner aussi allègrement de la sorte. Rassemblant ses talents d’actrice, elle se retourna face à son géniteur, arborant un doux sourire serein, un soupçon taquin.
« N’en attendiez-vous pas moins du jeune homme qui a eu le prestige de donner une représentation pour l’un de mes anniversaires ? »
Cette répartie surprit quelque peu son père qui après un instant incrédule, laissa passer un éclat de rire. Puis, le jeune prodige en question vint les rejoindre à leur table. Il y fut reçu sous un torrent de louages. Alors qu’il s’apprêtait à prendre place sur sa chaise, les yeux de Hera parvinrent à capter les siens. Elle lui adressa un sourire, trop éclatant peut-être mais elle ne pouvait contenir sa sincérité. Et puis, n’était-elle pas une égérie dont le succès fulgurant était en grande partie dû à son sourire resplendissant sourire ? Les témoins n’y verraient sans doute là que sa qualité professionnelle. Qu’importait le regard froid de sa grand-mère qu’elle pouvait sentir à l’autre bout de la table.
« Vous avez été époustouflant. Nul n’aurait sans doute pu mériter plus que vous votre titre d’artiste représentatif de cette cérémonie d’inauguration. »
Ce retour à la distance du vouvoiement n’était pas pour lui plaire, mais ce n’était pas grave. Elle pouvait le faire, elle acceptait de le faire car son coeur se faisait léger, apaisé, amoureux.
Hyeon se rassit donc à la table. Les compliments à son égard continuèrent à pleuvoir. Il suscitait soudainement un intérêt bien plus dense auprès de ses personnalités d’affaires et politiques ni indifférents à l’art ni ignorant de ses connotations prestigieuses, son influence culturelle. Le sentant si proche, Hera réprima difficilement son envie de se montrer plus proche de lui, de concrétiser ce pas qu’ils avaient franchi dans leur relation. Elle ne pouvait le révéler au grand jour, et certainement pas en présence des personnes assises à cette table. Cependant, la jolie princesse n’a jamais été une véritable enfant sage. Irrépressible tentation de l’interdit, discrètement, sous la nappe de la table à l’abri des regards, sa main vint chercher celle de Hyeon, tout en douceur. Et si avec une lueur d’inquiétude ou de surprise, il venait chercher réponse dans son regard, il y trouverait un gage de quiétude et d’assurance que lui seul pourrait comprendre. Il ne lui avait pas encore dit de lâcher sa main alors chaque fois qu’elle le pourrait, elle reviendrait la prendre. Et tandis qu’il dut reprendre la parole pour répondre aux questions qui lui sont posées, en auditoire attentif, Hera posa ses yeux sur lui, son visage, ses yeux, son regard, sa bouche, ses lèvres, son sourire… Une émotion qui prend voix dans ses pensées :
Désir, brûle mes lèvres de ces mots que je ne puis te dire. Patience, sois mon alliée. D’un regard plein de tendresse, je te couvrirai et j’attendrai. J’attendrai que tu sois prêt alors ces mots au creux de ton oreille, je confesserai… Je t’aime.
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Sam 21 Jan - 21:02 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hera ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ L'homme ne réalise pas toujours à quel point il peut être attaché à une personne, à quel point elle devient essentiel à sa vie. Il croit à une attache superficielle, passagère, et puis au fil des jours, des mois, voir même des années, il finit par comprendre le sens de tout ça, et ressentir le manque créé par cette personne-là. Mais parfois, il est trop tard. Trop tard pour recoller des morceaux déjà éparpillés, trop tard pour réaliser l'importance d'une personne. Il faut toujours s'y prendre avant. Avant que tout cela ne prenne fin. Et alors le destin, vicieux au possible, sépare l'être de cette personne, laissant des traces de regrets et le sentiment de ne pas avoir tout fait. Chanceux sont ceux qui se retrouvent, de siècle en siècle, et heureux sont ceux qui parviennent enfin à être ensemble, malgré les obstacles permanents de la vie. Hyeon ne le sait pas encore, il ne sait pas le destin qui lui est fatal. Et s'il en avait eu conscience avant peut-être qu'il aurait agi autrement, peut-être qu'il aurait réagi avant. Mais de toute manière, il est trop tard. Son destin est déjà tracé et c'est seul le présent qui compte actuel. Lui qui est toujours sur la réserve, lui qui ne s'exprime jamais, il l'a fait. Enfin fait. Certes d'une manière maladroite au début mais il a fini par succomber à la douceur et à la tendresse. Il espère que Hera sait désormais ce qu'il ressent ou même l'importance qu'elle a actuellement dans sa vie. Comme un papillon, elle s'est posée sur son cœur et comme un papillon elle a battu de ses ailes, faisant ainsi palpiter son cœur et succombant à ce sentiment si étrange et pourtant si dévastateur. Hyeon a alors le sentiment de faire un énorme pas en avant et que sa vie risque de prendre un tournant quelque peu surprenant. Il ne sait pas comment, mais il sait déjà qu'il a changé. Et pour une fois, c'est dans le positif. Et il en est heureux. Étrangement heureux. Quelque part, cela le rassure d'être ainsi, d'être si doux, de savoir s'exprimer, comme jamais il ne l'a fait. Il se dit qu'il reste certainement une part de lui, cachée, quelque part, qui n'attend que ça pour s'épanouir et voir le jour. Il doit juste apprendre à la développer, à la connaître, pour mieux être lui-même et ainsi, mieux montrer à Hera qui il est et quel homme il est. Espérant avoir le temps. Le temps qu'il faut. Mais le temps ça file et ça défile et parfois, l'homme n'a pas toujours le temps.
Hera attrape la main de Hyeon, signe d'une promesse d'être heureux ensemble, jusqu'à ce que leurs mains se séparent. Cela peut paraître banal et même insignifiant mais pour Hyeon, cette main signifie bien plus. Ce n'est pas qu'une main, c'est celle qu'il va tenir pendant longtemps encore, c'est celle qu'il désire être à ses côtés, c'est celle qu'il souhaite protéger et conserver avec lui, c'est celle qui va sûrement réussir à le faire changer, radicalement. Enfin, c'est ce qu'il pense, à l'heure actuelle. Il a soudainement peur de lâcher cette main, si précieuse soit-elle, mais il doit se détacher d'elle pour entamer son moment en tant que pianiste, sur la scène qui l'attend depuis plusieurs secondes déjà. Lui qui a si peu de personne soutenante, etayante, il a finalement peur de perdre, de nouveau, ces personnes qui parviennent à le sortir de ce silence. Il a donc peur de s'attacher car il ne veut pas se reposer sur les autres, et que de toute manière, ce n'est pas dans sa nature. Il s'en va donc jouer, essayer de faire transparaître toutes les émotions qui le submergent en ce moment et il semble y arriver puisque la foule l’acclame, bruyamment, le félicitant pour ses capacités. Mais lui, n'en a que faire de toutes ces éloges et se contente juste de descendre de la scène pour rejoindre sa table, mais bien plus encore, pour rejoindre Hera, qui l'accueille avec un grand sourire, qu'il ne peut s'empêcher d'y répondre, laissant transparaître une certaine complicité, que personne ne remarque, bien sûr. Il y a comme un secret entre eux deux. Un secret de la scène précédente, comme quelque chose que seuls eux sont au courant, et qui leur plaît. C'est leur secret à eux. Malheureusement, le charme se brise dès que la jeune femme se met à parler, utilisant un langage plus soutenu et se mettant à le vouvoyer, de nouveau. Au début déstabilisé par une telle approche, il reprend rapidement de sa contenance et lui sourit tendrement, mimant un adulte touché, par ses mots, ce qui est quelque part le cas, mais il aurait préféré que cela soit en usant d'autres mots. Toutefois il sait qu'ils sont encore à la cérémonie et que de nombreux regards veillent sur eux, les privant ainsi de cette complicité encore nouvelle. « Je n'en suis que plus touché. Vos mots me rassurent moi qui pensais être indigne ce soir, je me suis certainement rattrapé », il n'évoque en aucune manière ce qu'il s'est passé entre eux. Ou de manière indirecte, sans que personne ne puisse se douter une seule seconde du sens de ses mots. Il se penche légèrement en avant, « en tout cas, je suis ravi de vous avoir fait plaisir ce soir. C'est un honneur que d'égayer vos fines oreilles ». Un dernier sourire et il se remet confortablement sur la chaise.
Beaucoup de personnes le questionnent et lui parlent, vanter ses talents et ses mérites. Et alors qu'il s'attarde sur chaque question posée, il sent brusquement une chaleur nouvelle sur sa main, derrière le tissu de la table, cachant toute la scène. Son regard se tourne, malgré lui, vers la jeune femme, surpris d'un tel geste. Mais par son regard, il se sent immédiatement apaisé et ne peut s'empêcher d'esquisser un rapide sourire, tandis que ses doigts s'attachent à ceux de la jeune femme, les serrant un peu plus contre les siens. Il se concentre de nouveau sur la conversation, pour ne pas que les autres aient des soupçons sur quelque chose d'étrange. Grâce aux doigts de Hera il se sent mieux, plein d'énergie, et plus apaisé pour converser avec ces personnes qui ne sont, malheureusement, pas intéressantes. Il est heureux, à ce moment là, de savoir Hera à ses côtés. Mais il n'a pas le temps d'en profiter plus qu'il aperçoit, au loin, ses parents qui avancent calmement jusqu'à lui,habillés chiquement, pour ne pas changer. Dès qu'il les voit, il enlève sa main de celle de Hera, se lève immédiatement et les salue rapidement, faisant l'enfant heureux de voir ses parents qui débarquent ici. « Père . . . Mère . . .Je suis heureux de vous savoir ici présent, pour cette soirée. J'ai le regret de vous annoncer que vous avez raté le passage de votre fils au piano ». Ses parents n'écoutent que d'une oreille peu attentive son discours et se dirigent immédiatement vers la famille de Hera et Hera elle-même, les saluant avec grande bonté et respect. « Vous êtes de toute beauté ma chère. Je suis certaine que vous devez en faire chavirer plus d'un », sa mère appuie ses mots en lançant un regard en biais à Hyeon qui signifie ben plus qu'elle n'en laisse croire. Elle s'approche alors de Hera et lui susurre à l'oreille, « n'oubliez pas notre fils si splendide et talentueux ». Hyeon assiste à la scène sans savoir ce qu'elle lui murmure, se sentant soudainement mal à l'aise. Il espère, sincèrement, que ses parents ne vont pas le mettre dans une situation délicate et préciser à toutes les personnes ici présentes qu'ils sont en couple. Toutefois malgré sa réticence affective vis à vis de ses parents, il sait pertinemment qu'ils ne sont pas idiots et savent se taire quand il y a nécessité. Mais tout de même, leur venu est quelque peu dérangeante et pesante pour le jeune homme. « Nous qui cherchons une prétendante pour notre fils, vous seriez la femme parfaite », Hyeon écarquille les yeux et manque de s'étrangler avec sa salive, mais se retient, de justesse, « mère . . . ne mettez donc pas mal à l'aise la jeune femme. Elle doit avoir bien d'autres prétendants, autour d'elle. Évitons de parler de ça ici. Ce n'est pas un lieu propice à cette conversation ». Sa mère comprend rapidement et baisse les armes, s'en allant saluer d'autres personnes. Il donne rapidement une petite grimace à la jeune femme comme pour s'excuser du comportement de sa mère, bien trop intrusif. Fort heureusement, son père n'en rajoute pas une couche et se contente de converser avec le père de la jeune femme. Il espère au fond de lui que la suite de la soirée va se dérouler sans encombre. Mais il a soudainement des doutes.
Dire que tout avait bien terminé, voilà que la situation se retourne en désavantage.
Hera attrape la main de Hyeon, signe d'une promesse d'être heureux ensemble, jusqu'à ce que leurs mains se séparent. Cela peut paraître banal et même insignifiant mais pour Hyeon, cette main signifie bien plus. Ce n'est pas qu'une main, c'est celle qu'il va tenir pendant longtemps encore, c'est celle qu'il désire être à ses côtés, c'est celle qu'il souhaite protéger et conserver avec lui, c'est celle qui va sûrement réussir à le faire changer, radicalement. Enfin, c'est ce qu'il pense, à l'heure actuelle. Il a soudainement peur de lâcher cette main, si précieuse soit-elle, mais il doit se détacher d'elle pour entamer son moment en tant que pianiste, sur la scène qui l'attend depuis plusieurs secondes déjà. Lui qui a si peu de personne soutenante, etayante, il a finalement peur de perdre, de nouveau, ces personnes qui parviennent à le sortir de ce silence. Il a donc peur de s'attacher car il ne veut pas se reposer sur les autres, et que de toute manière, ce n'est pas dans sa nature. Il s'en va donc jouer, essayer de faire transparaître toutes les émotions qui le submergent en ce moment et il semble y arriver puisque la foule l’acclame, bruyamment, le félicitant pour ses capacités. Mais lui, n'en a que faire de toutes ces éloges et se contente juste de descendre de la scène pour rejoindre sa table, mais bien plus encore, pour rejoindre Hera, qui l'accueille avec un grand sourire, qu'il ne peut s'empêcher d'y répondre, laissant transparaître une certaine complicité, que personne ne remarque, bien sûr. Il y a comme un secret entre eux deux. Un secret de la scène précédente, comme quelque chose que seuls eux sont au courant, et qui leur plaît. C'est leur secret à eux. Malheureusement, le charme se brise dès que la jeune femme se met à parler, utilisant un langage plus soutenu et se mettant à le vouvoyer, de nouveau. Au début déstabilisé par une telle approche, il reprend rapidement de sa contenance et lui sourit tendrement, mimant un adulte touché, par ses mots, ce qui est quelque part le cas, mais il aurait préféré que cela soit en usant d'autres mots. Toutefois il sait qu'ils sont encore à la cérémonie et que de nombreux regards veillent sur eux, les privant ainsi de cette complicité encore nouvelle. « Je n'en suis que plus touché. Vos mots me rassurent moi qui pensais être indigne ce soir, je me suis certainement rattrapé », il n'évoque en aucune manière ce qu'il s'est passé entre eux. Ou de manière indirecte, sans que personne ne puisse se douter une seule seconde du sens de ses mots. Il se penche légèrement en avant, « en tout cas, je suis ravi de vous avoir fait plaisir ce soir. C'est un honneur que d'égayer vos fines oreilles ». Un dernier sourire et il se remet confortablement sur la chaise.
Beaucoup de personnes le questionnent et lui parlent, vanter ses talents et ses mérites. Et alors qu'il s'attarde sur chaque question posée, il sent brusquement une chaleur nouvelle sur sa main, derrière le tissu de la table, cachant toute la scène. Son regard se tourne, malgré lui, vers la jeune femme, surpris d'un tel geste. Mais par son regard, il se sent immédiatement apaisé et ne peut s'empêcher d'esquisser un rapide sourire, tandis que ses doigts s'attachent à ceux de la jeune femme, les serrant un peu plus contre les siens. Il se concentre de nouveau sur la conversation, pour ne pas que les autres aient des soupçons sur quelque chose d'étrange. Grâce aux doigts de Hera il se sent mieux, plein d'énergie, et plus apaisé pour converser avec ces personnes qui ne sont, malheureusement, pas intéressantes. Il est heureux, à ce moment là, de savoir Hera à ses côtés. Mais il n'a pas le temps d'en profiter plus qu'il aperçoit, au loin, ses parents qui avancent calmement jusqu'à lui,habillés chiquement, pour ne pas changer. Dès qu'il les voit, il enlève sa main de celle de Hera, se lève immédiatement et les salue rapidement, faisant l'enfant heureux de voir ses parents qui débarquent ici. « Père . . . Mère . . .Je suis heureux de vous savoir ici présent, pour cette soirée. J'ai le regret de vous annoncer que vous avez raté le passage de votre fils au piano ». Ses parents n'écoutent que d'une oreille peu attentive son discours et se dirigent immédiatement vers la famille de Hera et Hera elle-même, les saluant avec grande bonté et respect. « Vous êtes de toute beauté ma chère. Je suis certaine que vous devez en faire chavirer plus d'un », sa mère appuie ses mots en lançant un regard en biais à Hyeon qui signifie ben plus qu'elle n'en laisse croire. Elle s'approche alors de Hera et lui susurre à l'oreille, « n'oubliez pas notre fils si splendide et talentueux ». Hyeon assiste à la scène sans savoir ce qu'elle lui murmure, se sentant soudainement mal à l'aise. Il espère, sincèrement, que ses parents ne vont pas le mettre dans une situation délicate et préciser à toutes les personnes ici présentes qu'ils sont en couple. Toutefois malgré sa réticence affective vis à vis de ses parents, il sait pertinemment qu'ils ne sont pas idiots et savent se taire quand il y a nécessité. Mais tout de même, leur venu est quelque peu dérangeante et pesante pour le jeune homme. « Nous qui cherchons une prétendante pour notre fils, vous seriez la femme parfaite », Hyeon écarquille les yeux et manque de s'étrangler avec sa salive, mais se retient, de justesse, « mère . . . ne mettez donc pas mal à l'aise la jeune femme. Elle doit avoir bien d'autres prétendants, autour d'elle. Évitons de parler de ça ici. Ce n'est pas un lieu propice à cette conversation ». Sa mère comprend rapidement et baisse les armes, s'en allant saluer d'autres personnes. Il donne rapidement une petite grimace à la jeune femme comme pour s'excuser du comportement de sa mère, bien trop intrusif. Fort heureusement, son père n'en rajoute pas une couche et se contente de converser avec le père de la jeune femme. Il espère au fond de lui que la suite de la soirée va se dérouler sans encombre. Mais il a soudainement des doutes.
Dire que tout avait bien terminé, voilà que la situation se retourne en désavantage.
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Lun 23 Jan - 12:04 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hyeon ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Soirée étoilée, étoiles dans le ciel lorsqu’ils s’étaient isolés sur le balcon, étoiles artificielles qui illuminaient le plafond de la grande salle de concert, mais surtout, étoiles dans leurs yeux. Jamais une réception aussi pompeuse n’aurait sans doute été secrètement si riche en émotion. La souffrance pour mieux se réconcilier, bien que leur querelle fut silencieuse et muselée, ils étaient parvenues à réparer leur erreur. Et ils étaient sans doute un peu plus proche que jamais auparavant. De sa main glissée sous la nappe pour tenir la sienne, Hera se sentait femme, sa femme. Ils étaient couple. Le poids du secret s’envolait au seul contact de sa main. Nul n’avait besoin de savoir temps qu’eux, ils savaient. Qu’ils n’avaient plus à douter. Ce n’était plus une mascarade. Arrangement caduque, loin de les séparer, ils s’étaient rapprochés, mués par la sincérité de leurs sentiments réciproque. Rassurée, apaisée, épanouie et heureuse, quand bien même la conversation ne l’intéressait guère, oreille néanmoins attentive à tout propos concernant son aimé, son éclatant sourire resplendissait spontanément. Hallo de lumière, incarnation de la jeunesse à cette table la pureté de son teint n’avait d’égal que son regard pétillant. Tout ce bonheur, cette petite sensation grisée de l’interdit, semblait lui provenir de la main de Hyeon qu’elle tenait entre ses doigts sous la table.
Puis, le contact se rompit soudainement. Comme si les lumières s’éteignaient brusquement, une bourrasque de vent glacial imaginaire vint balayer la table. Les fleurs du monde féériques se fanèrent comme son sourire se perdit. Aspirées par un trou noir, les étoiles disparurent. Un voile d’obscurité s’étendit sur les pages du conte de fée. De ses yeux interloqués, Hera suivit le mouvement de Hyeon qui après lui avoir dérobé sa main s’était levé prestement, voire précipitamment. Cette attitude suscita l’interrogation de toute la tablée. Les mots sortirent de la bouche du pianiste « Père… Mère… ». Les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivants. Certains sourirent, hypocrites, notamment Choi Jae Ki. D’autres demeurèrent parfaitement impassibles et froids à l’instar de Gu Jung Rae. Zhang Tsai Shen lui haussa très légèrement un sourcil puis il conserva un visage serein et chaleureux sans excès outrancier. Hera quant à elle… L’espace de quelques instants ses muscles se contractèrent. De ses grands yeux stupéfaits, elles vit les parents de Hyeon approchés. Ses iris glissèrent rapidement vers le jeune homme comme pour chercher une réponse, un signe rassurant de sa part mais très vite elle s’en détourna. La jeune femme savait pertinemment que son petit ami devait être tout aussi décontenancé qu’elle. Son coeur s’emballa. Les pensées s’emportèrent dans un tourbillon. Que faire ? Comment agir ? Hera avait déjà rencontré le couple Lee mais ce fut il y a fort longtemps. Quand bien même les deux enfants s’étaient promis en mariage, les évènements avaient un tout autre sens désormais. De surcroit… En proie à un vague sentiment de panique, ses yeux furetèrent en direction de ses grands-parents, inquiète. La douce sensation chaude du main venant se poser sur la sienne vint néanmoins lui apporter un contact rassurant : son père. Il savait qu’elle fréquentait Hyeon, donc il savait ce que les parents de ce dernier représentaient vis à vis d’elle. Le regard de la fille croisa celui du père qui lui conféra tout son courage. Alors quand les Lee s’approchèrent d’eux, par politesse, la jeune femme eut recouvert toute sa sérénité afin de se lever pour les saluer respectueusement. Ô combien elle pouvait sentir les yeux de sa grand-mère sur elle, et ô combien elle pouvait deviner ses pensées. Pensées pour la mère de Hera. Quand bien ironiquement Gu Jung Rae reprochait chaque fois la prétention et le manque de distinction de Hera pour une femme, à cet instant précis, l’aïeul avait une pensée pour sa fille qui se serait indignée de voir sa propre enfant se lever devant quiconque. Oui, là était toute la mauvaise foi de la grand-mère de Hera, mais après n’était-ce pas elle qui avait élevé Choi Na Young ? Les chiens ne faisaient pas des chats et ce n'était pas innocemment que certaines personnes se plaisaient à qualifier de gumiho la lignée des quatre femmes de cette famille, toutes descendantes de Gu Jung Rae.
La tension devenait palpable à la table. Si les sourires fusèrent lorsque la mère de Hyeon complimenta la beauté de Hera, certains ne manquèrent pas de méfiance voire d’amertume. Un nouveau jeu semblait s’annoncer à la table. Partie d’échec ou de poker, les participants mèneraient un duel de nerfs. Et bien qu’objet de la mise, ce fut à Hera de manifester un parfait contrôle de soi lorsque la mère de Hyeon vint lui glisser quelques mots à l’oreille. Son corps se contracte. Le sourire se fige quelque peu. Elle déglutit. Elle n’était pas certaine de l’interprétation à faire de ses propos. Bénédiction ou insistance ? Qu’attendait-elle de sa part ? Néanmoins, que Madame Lee ne se méprenne point sur la personne à qui elle s’adressait. Hera avait peut-être le souhait de lui plaire mais elle n’en restait pas moins un esprit fort et libre. Alors à ce murmure, elle répondit, une fois sa contenance retrouvée, avec la même discrétion :
« Comment me serait-il possible de l’oublier, temps que nulle ombre ne viendrait s’étendre au-dessus de lui ? »
Audacieuse et insolente ? Peut-être ou juste sûre d’elle, car son visage lui ne témoigna pas la moindre once de défiance. Mais ce n’était pas tant parce que Hyeon devenait sa « faiblesse » que la singapourienne en perdait toute la vigueur de son tempérament. Elle avait été à bonne école. Elle n’était pas la petite fille de Gu Jung Rae pour rien non plus, aussi conflictuelle puisse être leur relation. Néanmoins, le sous-entendu qu’elle essaya de faire passer ne sembla pas avoir l’effet escompté puisqu’en se reculant, d’une voix plus audible, la mère du pianiste mit le feu aux poudres en évoquant le pire sujet à éviter : le mariage ! Des airs courroucés se dessinèrent sur les visages autour de la table, des gorges se raclèrent, voire des grommellement s’échappèrent. Et loin de prendre cette remarque pour une bénédiction qui aurait pu la combler, Hera fut prise d’inquiétude. Bon sang ! Ce sujet était l’étincelle qui mettait le feu aux poudres dans sa famille ! Heureusement que sa mère était absente ! Mais, son père et ses grands parents réunis n’étaient déjà pas négligeable ! Hyeon eut néanmoins la bonne attitude de tempérer sa mère subtilement. Cependant lorsque les regards des deux jeunes gens se croisèrent discrètement, à ses excuses Hera lui répondit par une lueur d’inquiétude. Elle doutait fortement que la discussion en reste là.
Après le tour des salutations, le couple Lee fut invité à prendre place à table sur les chaises des deux jeunes gens qui restèrent debout, le temps qu’on leur apporte de nouveau siège. Et comme prévisible, une fois le sujet abordé, il ne manqua pas de revenir sur le tapis. Ce fut l’un des autres éminents convives attablés qui le relança le premier :
« J’ai moi-même un fils du même âge, il n’a malheureusement pas pu venir car il est actuellement en voyage d’affaires à Shanghai. Il est déjà un élément essentiel à ma société pour son jeune âge. Il ne lui manque plus qu’une épouse pour nous combler de bonheur, sa mère et moi. »
Le sous-entendu était clair. Lui aussi, il était intéressé par une union avec la famille Zhang.
« Mon neveu est un très bel homme et il semble tout prédestiné pour devenir mon successeur, » renchérit un second.
Debout à côté de Hyeon, Hera se sentit mal à l’aise. Elle avait l’impression qu’ils étaient deux enfants punis devant un conseil d’adultes. Si elle avait pu, elle aurait aimé lui tenir la main pour se soutenir mutuellement, mais ils ne pouvaient guère que se montrer humble et le regard légèrement baissé. Elle se sentait honteuse, presque humiliée et en son for intérieur, elle les méprisait pour leur propos.
« Ahaha ! Comme l’a si bien dit Madame Lee, cette belle jeune fille ne semble pas manquer de prétendants ! » s’exclama le PDG de Samsung afin de détendre un peu l’atmosphère.
« En effet, confirma Gu Jung Rae de son ton naturellement austère. Mais les oreilles de ma fille aurait été offusqué d’entendre son enfant qualifiée de prétendante. »
Vanité familiale et égo-surdimensionnée, ce n’était nullement à la plus jeune de leur héritière de prétendre à un parti, mais bel et bien l’inverse. La haute société était un monde impitoyable et le cercle familiale Choi-Zhang se révélait pire qu’un terrain miné, surtout en présence du puissant singapourien. Ses beaux-parents s’en sentaient intouchables. Cependant, s’il était une personne à qui cette conversation déplaisait encore plus qu’aux deux jeunes gens, ce fut bien lui :
« Ma fille n’est pas candidate au mariage, trancha-t-il dans un calme olympien mais catégorique. Pardonnez mes yeux d’homme de Singapour, ajouta-il avec son sourire subtile en parfait maitre du discours qui savait imposer sa pensée tout en ménageant toutes les susceptibilités, mais elle ne réfléchira au mariage que lorsqu’elle aura atteint la majorité de son pays, et qu’elle sera suffisamment mature pour choisir elle-même l’homme qui partagera sa vie. »
Doucement, presque timidement, les yeux de la jeune femme se levèrent vers son père avec une infinie reconnaissance. Était-ce parce qu’ils venaient d’un pays où la culture était si différente, si empreinte de nombreuses influences ? En tout cas, elle ne pouvait que se sentir combler d’avoir un père si bon, si détaché des conventions de la mentalité archaïque sud-coréenne. Il avait élevé une enfant au tempérament de feu. Une jeune fille capable devenir meneuse, il ne la restreindrait pas à un simple objet vecteur de transmission de fortune.
Ainsi, le sujet fut clos. Et les deux jeunes gens assis également, Hera entre Hyeon et la mère de ce dernier, après un temps de silence où la musique du concert continuant de se dérouler les enveloppa, la conversation renoua peu à peu autour de la table. Au bout d’un temps, Hera dû s’excuser de s’absenter pour une nouvelle intervention au micro. Pendant ce temps, Tsai Shen et le PDG de Samsung échangèrent quelques mots avant de se lever. Cordialement, ils prirent congés. Malgré l’heure tardive, ils avaient à faire. Le père Hera s’arrêta à hauteur de Hyeon qui du fait de sa jeunesse devait se lever pour saluer son départ.
« Jeune homme, je vous souhaite une brillante carrière couronnée de succès. Et pour ce soir, je confie à vos devoirs de collaborateur de veiller sur ma fille et vous assurez qu’elle rentrera dans de bonnes conditions. »
Toujours bienveillant, c’était là sa façon, de rassurer le jeune homme tout en lui témoignant son actuel bénédiction. Temps que le coeur de Hera battrait pour le pianiste, son père se plierait à ce choix. Il ne cherchait pas à donner quelconque satisfaction aux parents du garçon, son intention n’était destiné qu’aux deux jeunes gens. Puis, le singapouriens fit un détour jusqu’au pied de la scène, sur le côté, où il attendit que sa fille est finie son intervention. Il lui fit ses au revoir. Ce fut le coeur peiné de le voir partir si vite que Hera revint à la table. Assise au milieu des Lee, elle se retrouva face à sa grand-mère. Son père n’était plus là pour servir de remparts et la protéger. Les protéger tous les deux. Comme prévisible, son aïeul ne manqua la première occasion de manifester indirectement ses réticences mitigées quant au choix de la famille Lee. Elle savait le caractère de Hera difficile à marier et en même temps, ses ambitions étaient bien plus avides encore :
« Notre gendre ayant dû partir, tu dormiras à la maison ce soir, » dit-elle d’un ton froid et ferme à sa petite fille alors qu’indéniablement, toutes les personnes encore présentes à la table à l’exception de Hera avaient pu entendre de père de cette dernière la confier à son partenaire promotionnel. Oserait-on la contrarier ?
Décidément cette soirée ressemblait à une mer agitée par la tempête…
Puis, le contact se rompit soudainement. Comme si les lumières s’éteignaient brusquement, une bourrasque de vent glacial imaginaire vint balayer la table. Les fleurs du monde féériques se fanèrent comme son sourire se perdit. Aspirées par un trou noir, les étoiles disparurent. Un voile d’obscurité s’étendit sur les pages du conte de fée. De ses yeux interloqués, Hera suivit le mouvement de Hyeon qui après lui avoir dérobé sa main s’était levé prestement, voire précipitamment. Cette attitude suscita l’interrogation de toute la tablée. Les mots sortirent de la bouche du pianiste « Père… Mère… ». Les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivants. Certains sourirent, hypocrites, notamment Choi Jae Ki. D’autres demeurèrent parfaitement impassibles et froids à l’instar de Gu Jung Rae. Zhang Tsai Shen lui haussa très légèrement un sourcil puis il conserva un visage serein et chaleureux sans excès outrancier. Hera quant à elle… L’espace de quelques instants ses muscles se contractèrent. De ses grands yeux stupéfaits, elles vit les parents de Hyeon approchés. Ses iris glissèrent rapidement vers le jeune homme comme pour chercher une réponse, un signe rassurant de sa part mais très vite elle s’en détourna. La jeune femme savait pertinemment que son petit ami devait être tout aussi décontenancé qu’elle. Son coeur s’emballa. Les pensées s’emportèrent dans un tourbillon. Que faire ? Comment agir ? Hera avait déjà rencontré le couple Lee mais ce fut il y a fort longtemps. Quand bien même les deux enfants s’étaient promis en mariage, les évènements avaient un tout autre sens désormais. De surcroit… En proie à un vague sentiment de panique, ses yeux furetèrent en direction de ses grands-parents, inquiète. La douce sensation chaude du main venant se poser sur la sienne vint néanmoins lui apporter un contact rassurant : son père. Il savait qu’elle fréquentait Hyeon, donc il savait ce que les parents de ce dernier représentaient vis à vis d’elle. Le regard de la fille croisa celui du père qui lui conféra tout son courage. Alors quand les Lee s’approchèrent d’eux, par politesse, la jeune femme eut recouvert toute sa sérénité afin de se lever pour les saluer respectueusement. Ô combien elle pouvait sentir les yeux de sa grand-mère sur elle, et ô combien elle pouvait deviner ses pensées. Pensées pour la mère de Hera. Quand bien ironiquement Gu Jung Rae reprochait chaque fois la prétention et le manque de distinction de Hera pour une femme, à cet instant précis, l’aïeul avait une pensée pour sa fille qui se serait indignée de voir sa propre enfant se lever devant quiconque. Oui, là était toute la mauvaise foi de la grand-mère de Hera, mais après n’était-ce pas elle qui avait élevé Choi Na Young ? Les chiens ne faisaient pas des chats et ce n'était pas innocemment que certaines personnes se plaisaient à qualifier de gumiho la lignée des quatre femmes de cette famille, toutes descendantes de Gu Jung Rae.
La tension devenait palpable à la table. Si les sourires fusèrent lorsque la mère de Hyeon complimenta la beauté de Hera, certains ne manquèrent pas de méfiance voire d’amertume. Un nouveau jeu semblait s’annoncer à la table. Partie d’échec ou de poker, les participants mèneraient un duel de nerfs. Et bien qu’objet de la mise, ce fut à Hera de manifester un parfait contrôle de soi lorsque la mère de Hyeon vint lui glisser quelques mots à l’oreille. Son corps se contracte. Le sourire se fige quelque peu. Elle déglutit. Elle n’était pas certaine de l’interprétation à faire de ses propos. Bénédiction ou insistance ? Qu’attendait-elle de sa part ? Néanmoins, que Madame Lee ne se méprenne point sur la personne à qui elle s’adressait. Hera avait peut-être le souhait de lui plaire mais elle n’en restait pas moins un esprit fort et libre. Alors à ce murmure, elle répondit, une fois sa contenance retrouvée, avec la même discrétion :
« Comment me serait-il possible de l’oublier, temps que nulle ombre ne viendrait s’étendre au-dessus de lui ? »
Audacieuse et insolente ? Peut-être ou juste sûre d’elle, car son visage lui ne témoigna pas la moindre once de défiance. Mais ce n’était pas tant parce que Hyeon devenait sa « faiblesse » que la singapourienne en perdait toute la vigueur de son tempérament. Elle avait été à bonne école. Elle n’était pas la petite fille de Gu Jung Rae pour rien non plus, aussi conflictuelle puisse être leur relation. Néanmoins, le sous-entendu qu’elle essaya de faire passer ne sembla pas avoir l’effet escompté puisqu’en se reculant, d’une voix plus audible, la mère du pianiste mit le feu aux poudres en évoquant le pire sujet à éviter : le mariage ! Des airs courroucés se dessinèrent sur les visages autour de la table, des gorges se raclèrent, voire des grommellement s’échappèrent. Et loin de prendre cette remarque pour une bénédiction qui aurait pu la combler, Hera fut prise d’inquiétude. Bon sang ! Ce sujet était l’étincelle qui mettait le feu aux poudres dans sa famille ! Heureusement que sa mère était absente ! Mais, son père et ses grands parents réunis n’étaient déjà pas négligeable ! Hyeon eut néanmoins la bonne attitude de tempérer sa mère subtilement. Cependant lorsque les regards des deux jeunes gens se croisèrent discrètement, à ses excuses Hera lui répondit par une lueur d’inquiétude. Elle doutait fortement que la discussion en reste là.
Après le tour des salutations, le couple Lee fut invité à prendre place à table sur les chaises des deux jeunes gens qui restèrent debout, le temps qu’on leur apporte de nouveau siège. Et comme prévisible, une fois le sujet abordé, il ne manqua pas de revenir sur le tapis. Ce fut l’un des autres éminents convives attablés qui le relança le premier :
« J’ai moi-même un fils du même âge, il n’a malheureusement pas pu venir car il est actuellement en voyage d’affaires à Shanghai. Il est déjà un élément essentiel à ma société pour son jeune âge. Il ne lui manque plus qu’une épouse pour nous combler de bonheur, sa mère et moi. »
Le sous-entendu était clair. Lui aussi, il était intéressé par une union avec la famille Zhang.
« Mon neveu est un très bel homme et il semble tout prédestiné pour devenir mon successeur, » renchérit un second.
Debout à côté de Hyeon, Hera se sentit mal à l’aise. Elle avait l’impression qu’ils étaient deux enfants punis devant un conseil d’adultes. Si elle avait pu, elle aurait aimé lui tenir la main pour se soutenir mutuellement, mais ils ne pouvaient guère que se montrer humble et le regard légèrement baissé. Elle se sentait honteuse, presque humiliée et en son for intérieur, elle les méprisait pour leur propos.
« Ahaha ! Comme l’a si bien dit Madame Lee, cette belle jeune fille ne semble pas manquer de prétendants ! » s’exclama le PDG de Samsung afin de détendre un peu l’atmosphère.
« En effet, confirma Gu Jung Rae de son ton naturellement austère. Mais les oreilles de ma fille aurait été offusqué d’entendre son enfant qualifiée de prétendante. »
Vanité familiale et égo-surdimensionnée, ce n’était nullement à la plus jeune de leur héritière de prétendre à un parti, mais bel et bien l’inverse. La haute société était un monde impitoyable et le cercle familiale Choi-Zhang se révélait pire qu’un terrain miné, surtout en présence du puissant singapourien. Ses beaux-parents s’en sentaient intouchables. Cependant, s’il était une personne à qui cette conversation déplaisait encore plus qu’aux deux jeunes gens, ce fut bien lui :
« Ma fille n’est pas candidate au mariage, trancha-t-il dans un calme olympien mais catégorique. Pardonnez mes yeux d’homme de Singapour, ajouta-il avec son sourire subtile en parfait maitre du discours qui savait imposer sa pensée tout en ménageant toutes les susceptibilités, mais elle ne réfléchira au mariage que lorsqu’elle aura atteint la majorité de son pays, et qu’elle sera suffisamment mature pour choisir elle-même l’homme qui partagera sa vie. »
Doucement, presque timidement, les yeux de la jeune femme se levèrent vers son père avec une infinie reconnaissance. Était-ce parce qu’ils venaient d’un pays où la culture était si différente, si empreinte de nombreuses influences ? En tout cas, elle ne pouvait que se sentir combler d’avoir un père si bon, si détaché des conventions de la mentalité archaïque sud-coréenne. Il avait élevé une enfant au tempérament de feu. Une jeune fille capable devenir meneuse, il ne la restreindrait pas à un simple objet vecteur de transmission de fortune.
Ainsi, le sujet fut clos. Et les deux jeunes gens assis également, Hera entre Hyeon et la mère de ce dernier, après un temps de silence où la musique du concert continuant de se dérouler les enveloppa, la conversation renoua peu à peu autour de la table. Au bout d’un temps, Hera dû s’excuser de s’absenter pour une nouvelle intervention au micro. Pendant ce temps, Tsai Shen et le PDG de Samsung échangèrent quelques mots avant de se lever. Cordialement, ils prirent congés. Malgré l’heure tardive, ils avaient à faire. Le père Hera s’arrêta à hauteur de Hyeon qui du fait de sa jeunesse devait se lever pour saluer son départ.
« Jeune homme, je vous souhaite une brillante carrière couronnée de succès. Et pour ce soir, je confie à vos devoirs de collaborateur de veiller sur ma fille et vous assurez qu’elle rentrera dans de bonnes conditions. »
Toujours bienveillant, c’était là sa façon, de rassurer le jeune homme tout en lui témoignant son actuel bénédiction. Temps que le coeur de Hera battrait pour le pianiste, son père se plierait à ce choix. Il ne cherchait pas à donner quelconque satisfaction aux parents du garçon, son intention n’était destiné qu’aux deux jeunes gens. Puis, le singapouriens fit un détour jusqu’au pied de la scène, sur le côté, où il attendit que sa fille est finie son intervention. Il lui fit ses au revoir. Ce fut le coeur peiné de le voir partir si vite que Hera revint à la table. Assise au milieu des Lee, elle se retrouva face à sa grand-mère. Son père n’était plus là pour servir de remparts et la protéger. Les protéger tous les deux. Comme prévisible, son aïeul ne manqua la première occasion de manifester indirectement ses réticences mitigées quant au choix de la famille Lee. Elle savait le caractère de Hera difficile à marier et en même temps, ses ambitions étaient bien plus avides encore :
« Notre gendre ayant dû partir, tu dormiras à la maison ce soir, » dit-elle d’un ton froid et ferme à sa petite fille alors qu’indéniablement, toutes les personnes encore présentes à la table à l’exception de Hera avaient pu entendre de père de cette dernière la confier à son partenaire promotionnel. Oserait-on la contrarier ?
Décidément cette soirée ressemblait à une mer agitée par la tempête…
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Ven 27 Jan - 16:51 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hera ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ La présence des parents de Hyeon est bien loin d'être reposante, voir même favorable au jeune homme. Pourtant ses parents, d'un grand prestige, apportent toujours un plus quant à ses relations extérieures, quant à ses relations avec le peuple de la même place sociale, pour autant, ils restent néfastes quant à la création de sa personnalité, en tant que sujet propre, séparé de ses parents. Aux premiers abords la famille Lee a l'air étayant, et d'un amour sans précédent pour leur fils, unique depuis l'âge de 5ans. Souvent présents lors de ses nombreuses prestations, se montrant toujours en famille, et principalement devant les journalistes les photographiant de temps en temps, encourageant, semble t-il, leur fils sur la voie du succès, et étant toujours là pour lui, ils semblent ainsi, à première vue, former une famille aux allures parfaites. Ils sont distingués, respectueux, aimants, soutenant et riches. Qui ne rêve pas d'avoir une telle famille ? Malheureusement les apparences sont bien trompeuses. Hyeon n'éprouve aucune affection pour ses parents, en tout cas pas du même ordre que les autres enfants. Il n'en demeure pas moins qu'ils restent ses parents biologiques, ceux qui lui ont donné naissance et qui partagent le cocon familial, qui lui apportent les besoins nécessaires pour survivre dans ce monde de requins, alors forcément, il a un certain attachement, mais dû principalement à ce lien de sang qui les unit tous les trois. Pour tout dire, le seul véritable membre de sa famille et qu'il considère comme tel, est sa cousine Ji Hye. La seule. Elle est ce que l'on peut appeler une véritable cousine, et bien plus encore. Elle est comme une sœur, un pilier. C'est la seule réelle membre de sa famille. Les autres ne sont que des membres superficiels, et liés par des alliances ou par le sang. C'est tout. C'est bien triste de penser ainsi et cela signe quelque part une forme d'abandon de la famille, laissant un goût amer au sentiment de filiation. Mais étant habitué, cela n'est plus que banalité pour le jeune homme, d'où ses difficultés parfois à se considérer lui-même, à être en lien avec les autres puisqu'il n'y a jamais eu d lien avec ses propres parents. Il fut un temps où c'était fort heureusement le cas, mais les circonstances ont fait qu'un événement a rapidement détruit cette sphère familiale si chaleureuse et si aimante. Mais il dira toujours que ce n'est pas grave. Que même s'il a manqué d'amour parental il est debout à l'heure actuelle, il est celui qu'il est. Et puis c'est tout. Bref. Tout cela pour dire qu'il se sent toutefois très mal à l'aise en les sachant ici présent, alors qu'il y a la présence de Hera et de sa famille. Il est vrai que les moments de confrontations ont été particulièrement rares et que chacun connaît les intérêts de l'autre, connaît qu'il existe un lien entre Hyeon et Hera mais pas forcément celui qui est imaginé, par certains. En cet instant précis,H yeon n'a qu'une envie, c'est de prendre la main de Hera et de l'écarter de tout ça, de ces conflits internes, de cette tension palpable. Il veut la préserver de tout ça, mais il ne peut pas. Et même si sa main semble se diriger vers la jeune femme, il sait qu'il ne peut pas, au risque d'éveiller quelques rumeurs, alors qu'il sait que ce n'est guère le moment. Alors, il se tient droit, les yeux légèrement baissés, mais regardant tout de même les interlocuteurs se trouvant face à lui, hésitant à aller vers ceux de Hera. Il craint d'y voir de la peur, un besoin de soutien qu'il ne peut lui fournir. Pas encore. Pas maintenant. Car il se retrouve là entre deux chaises, ne sachant pas comment réagir, puisqu'il ne peut pas réagir, surtout pas en face de ses parents. Il est voué à cette impossibilité d'agir, à ce corps qui reste de marbre, alors qu'au fond de lui, c'est une tornade qui l'envahit, mais il ne montre rien, pas l'ombre d'un malaise, pas l'ombre d'une rancœur, pas l'ombre d'une crainte. Rien. Il est comme un pantin qui se laisse ridiculiser, qui se laisse faire, alors qu'il n' a qu'une envie c'est d'agir. Frustration . . .
Il s’assoit à la suite de ses parents, chacun rentrant alors dans une conversation quelque peu gênante. Hyeon regarde rapidement la jeune femme, se sentant particulièrement mal à l'aise en entendant les mots de chacun. Il le cache mais ses poings se serrent doucement sous la table, se retenant de ne pas les faire taire. Chacun émet le désir de marier leurs enfants à leurs fils, comme si elle n'était qu'une vulgaire marchandise, alors qu'elle est bien plus. Il n'aime pas les proportions que prennent cette conversation et se sent vraiment mal vis à vis de la jeune femme qui entend tout ce qui se dit, tout comme sa famille. Fort heureusement son père intervient, calmant ainsi les ardeurs de chacun. Il se rassure brusquement de savoir qu'il y a au moins une personne capable de l'extraire de ce système devenu de plus en plus toxique et dangereux. Hera doit sûrement se sentir sale, devenant alors un produit de marchandise, chacun désireux de se montrer le plus offrant. Il a totalement raison, seule Hera peut déterminer qui elle a le désir d'avoir en tant que mari. Elle est la seule à avoir cette capacité. Ses yeux s'élancent vers la jeune femme qui ne le regarde pas et une étrange sensation l'envahie. Une impression de déjà vue, d'une blessure profonde et impossible à oublier, d'un passé oublié et pourtant si présent. Ses yeux se froncent tandis que sa main frôle rapidement sa poitrine qui s'est soudainement resserré à cette pensée. Il ressent une brusque nostalgie et l'impression d'avoir échoué, quelque part. Mais il ne sait pas comment, et il ne sait pas pourquoi. Il chasse rapidement ces pensées lorsque sa mère lui donne un petit coup sous la table comme pour le signaler d'agir, de répondre aux propos du père mais il ne sait pas ce qu'il peut en tirer, ce qu'il peut avouer ou même dire. Il se contente alors de hausser les épaules et de remettre son attention sur la table qui a déjà choisi un autre sujet de conversation beaucoup plus vivant et moins douloureux. La suite de la soirée se passe sans encombre, dans un certain mutisme pendant le concert, chacun faisant mine d'être occupé par les instruments et ce qu'elles délivrent comme sensations. Hyeon, lui, est bien trop plongé dans ses pensées, ses yeux rivés vers un instrument bien précis, sans pour autant l'écouter. Il ne se sent pas très bien, étrangement. Il ne sait pas quelle en est la raison mais il a envie de prendre congé des invités et de rentrer dans son appartement voir même dans sa maison familiale puisqu'il suppose qu'il n'aura pas d'autres choix. Lorsqu'enfin le concert prend fin pour laisser parler la famille Zhang. Mais encore une fois, Hyeon est bien trop plongé dans ses pensées pour réaliser ce qu'il se passe autour de lui. Son regard reste vide, sans expression, jusqu'à ce qu'il aperçoit une silhouette se tenant près de lui. Immédiatement il sort de sa torpeur et se lève pour saluer le père de la jeune femme, signe d'au revoir. Rapidement, alors que sa tête est baissée, il jette un rapide coup d'oeil à la jeune femme, loin encore, pour se reporter sur le père, « n'ayez aucune inquiétude je prendrai, du mieux que je peux, soin de votre fille et ferai en sorte qu'elle puisse rentrer chez elle sans aucun dommage. Bonne continuation à vous et j'ai été heureux de vous voir à cette soirée ». Il se penche plusieurs fois pour le laisser enfin partir, regardant au loin la silhouette de cet homme si respectueux. Quand il est enfin parti, la grand mère intervient alors que Hera revient de la scène, lui demandant de passer la soirée dans la maison. Hyeon grimace rapidement, mais ne sait pas quoi dire. Il ne veut pas aller à l'encontre de la demande de la dame, cela serait mal venu de sa part. Sa gorge se serre légèrement. Lui qui pensait que cette soirée allait se finir de manière plus douce, lui qui pensait que la finalité de la soirée allait être positive,elle qui avait si mal commencé, elle risquait de mal finir aussi. Pourquoi doit-il subir tant de châtiments ? Pourquoi le sort s'acharne t-il autant sur son être mais aussi sur Hera ? Peut-il vaincre le destin qui les attend ? Est-il assez fort pour contré les souhaits des cieux pour cette vie-là ? Doivent-ils subir autant d’obstacles pour vérifier la teneur de leur amour et de leur attachement ? Il ne se doute pas une seule seconde de tout ça, mais les choses sont bien plus compliquées.
Les parents de Hyeon s'approchent de lui, lui proposant, enfin l'obligeant, à dormir à la maison, saluant les invités, prêts à partir à leur tour. Inspirant profondément, Hyeon se dirige vers la famille Zhang, les saluant rapidement. Et, dans un mouvement de courage et de détermination, ses yeux se plantent dans ceux de la grand-mère, « me donnez vous l'autorisation de raccompagner votre petite-fille dans votre demeure ? ». Il retient quelques secondes sa respiration, s'attendant à toute sorte de réponses. « Ne vous inquiétez guère, je prendrai soin d'elle, mais seulement si vous me le permettez ». Il a osé . . . réellement osé !
Il s’assoit à la suite de ses parents, chacun rentrant alors dans une conversation quelque peu gênante. Hyeon regarde rapidement la jeune femme, se sentant particulièrement mal à l'aise en entendant les mots de chacun. Il le cache mais ses poings se serrent doucement sous la table, se retenant de ne pas les faire taire. Chacun émet le désir de marier leurs enfants à leurs fils, comme si elle n'était qu'une vulgaire marchandise, alors qu'elle est bien plus. Il n'aime pas les proportions que prennent cette conversation et se sent vraiment mal vis à vis de la jeune femme qui entend tout ce qui se dit, tout comme sa famille. Fort heureusement son père intervient, calmant ainsi les ardeurs de chacun. Il se rassure brusquement de savoir qu'il y a au moins une personne capable de l'extraire de ce système devenu de plus en plus toxique et dangereux. Hera doit sûrement se sentir sale, devenant alors un produit de marchandise, chacun désireux de se montrer le plus offrant. Il a totalement raison, seule Hera peut déterminer qui elle a le désir d'avoir en tant que mari. Elle est la seule à avoir cette capacité. Ses yeux s'élancent vers la jeune femme qui ne le regarde pas et une étrange sensation l'envahie. Une impression de déjà vue, d'une blessure profonde et impossible à oublier, d'un passé oublié et pourtant si présent. Ses yeux se froncent tandis que sa main frôle rapidement sa poitrine qui s'est soudainement resserré à cette pensée. Il ressent une brusque nostalgie et l'impression d'avoir échoué, quelque part. Mais il ne sait pas comment, et il ne sait pas pourquoi. Il chasse rapidement ces pensées lorsque sa mère lui donne un petit coup sous la table comme pour le signaler d'agir, de répondre aux propos du père mais il ne sait pas ce qu'il peut en tirer, ce qu'il peut avouer ou même dire. Il se contente alors de hausser les épaules et de remettre son attention sur la table qui a déjà choisi un autre sujet de conversation beaucoup plus vivant et moins douloureux. La suite de la soirée se passe sans encombre, dans un certain mutisme pendant le concert, chacun faisant mine d'être occupé par les instruments et ce qu'elles délivrent comme sensations. Hyeon, lui, est bien trop plongé dans ses pensées, ses yeux rivés vers un instrument bien précis, sans pour autant l'écouter. Il ne se sent pas très bien, étrangement. Il ne sait pas quelle en est la raison mais il a envie de prendre congé des invités et de rentrer dans son appartement voir même dans sa maison familiale puisqu'il suppose qu'il n'aura pas d'autres choix. Lorsqu'enfin le concert prend fin pour laisser parler la famille Zhang. Mais encore une fois, Hyeon est bien trop plongé dans ses pensées pour réaliser ce qu'il se passe autour de lui. Son regard reste vide, sans expression, jusqu'à ce qu'il aperçoit une silhouette se tenant près de lui. Immédiatement il sort de sa torpeur et se lève pour saluer le père de la jeune femme, signe d'au revoir. Rapidement, alors que sa tête est baissée, il jette un rapide coup d'oeil à la jeune femme, loin encore, pour se reporter sur le père, « n'ayez aucune inquiétude je prendrai, du mieux que je peux, soin de votre fille et ferai en sorte qu'elle puisse rentrer chez elle sans aucun dommage. Bonne continuation à vous et j'ai été heureux de vous voir à cette soirée ». Il se penche plusieurs fois pour le laisser enfin partir, regardant au loin la silhouette de cet homme si respectueux. Quand il est enfin parti, la grand mère intervient alors que Hera revient de la scène, lui demandant de passer la soirée dans la maison. Hyeon grimace rapidement, mais ne sait pas quoi dire. Il ne veut pas aller à l'encontre de la demande de la dame, cela serait mal venu de sa part. Sa gorge se serre légèrement. Lui qui pensait que cette soirée allait se finir de manière plus douce, lui qui pensait que la finalité de la soirée allait être positive,elle qui avait si mal commencé, elle risquait de mal finir aussi. Pourquoi doit-il subir tant de châtiments ? Pourquoi le sort s'acharne t-il autant sur son être mais aussi sur Hera ? Peut-il vaincre le destin qui les attend ? Est-il assez fort pour contré les souhaits des cieux pour cette vie-là ? Doivent-ils subir autant d’obstacles pour vérifier la teneur de leur amour et de leur attachement ? Il ne se doute pas une seule seconde de tout ça, mais les choses sont bien plus compliquées.
Les parents de Hyeon s'approchent de lui, lui proposant, enfin l'obligeant, à dormir à la maison, saluant les invités, prêts à partir à leur tour. Inspirant profondément, Hyeon se dirige vers la famille Zhang, les saluant rapidement. Et, dans un mouvement de courage et de détermination, ses yeux se plantent dans ceux de la grand-mère, « me donnez vous l'autorisation de raccompagner votre petite-fille dans votre demeure ? ». Il retient quelques secondes sa respiration, s'attendant à toute sorte de réponses. « Ne vous inquiétez guère, je prendrai soin d'elle, mais seulement si vous me le permettez ». Il a osé . . . réellement osé !
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Lun 30 Jan - 11:16 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hyeon ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Vieille harpie que sa grand-mère, Hera n’avait pas peur de soutenir son regard mais qu’en serait-il de Hyeon ? Gu Jung Rae était une première étape à franchir pour s’intégrer à la famille de l’égérie. Et malheureusement, dans le cas du pianiste, à l’exception de la plus douce et tempérante des soeurs, la grand mère s’avérait très certainement la plus facile. Un fait qui ne présageait que d’autant plus d’obstacles à l’avenir. L’ultime épreuve serait très certainement la mère de Hera. Celle qui sa fille n’avait pas crainte non plus de défier mais, génétique obligent, elles pouvaient toutes deux se révéler aussi bornées l’une que l’autre. Il n’y avait pas à dire… Le moment venu, la rencontre officielle avec sa famille s’annonçait des plus épiques. Un discret regard en direction de son petit ami, une pensée amusée lui traversa néanmoins l’esprit. Sans doute devra-t-elle le dispenser de quelques entrainements de préparations préalables.
Cette lueur de défi étincelant discrètement au fond de leur iris partageant la même intensité était commune à la grand mère et à sa petite fille. Hera entrouvrit la bouche pour lui répondre mais sa grande – mais agréable – surprise, Hyeon la devança pour… « tenir tête » à la vieille Gu Jung Rae ? Hera se pinça les lèvres. Elle ne pouvait se permettre de le montrer mais, elle jubilait fortement. Difficile de réprimer son sourire. D’éteindre les étoiles qui s’embrasaient dans ses yeux. Elle était fière. Fière de lui, cet aplomb dont il venait de faire preuve, avec courtoisie toujours. Mais il s’était exprimé et elle avait envie de croire que cet effort avait été mué par la force du lien qui les unissait. Si seulement elle pouvait se le permettre, elle aimerait lui sauter au cou pour l’embrasser. De nouveau. Et cette fois-ci se serait-elle qui franchirait ce pas, car après, tout, il n’était pas question que lui seul donne et qu’elle se contente de recevoir. Cependant, toute démonstration d’affection devrait attendre que le rideau soit tombée sur cette soirée touchant à sa fin. À défaut de pouvoir lui manifester un geste tendre en témoignage de son soutien, Hera prit la parole à son tour face à sa grand-mère :
« Je pense que vous ne verrez aucun inconvénient à respecter la requête de mon père, Grand-Mère ? »
Yeux de biches et visage d’ange, la singapourienne aimait déployer de toute sa beauté pure pour faire enrager son aïeul. Que croyait-elle ? Que son père ne se douterait pas qu’elle tenterait de faire obstacle à sa relation avec Hyeon ? Au creux de l’oreille, il avait informé sa fille de ce souhait qu’il avait formulé auprès du pianiste, devant témoins. Gu Jung Rae ne pouvait guère plus que céder pour ce soir. Le regard de cette dernière se reporta alors froidement sur Hyeon :
« Je ne peux vous refuser la confiance que mon gendre vous accorde. Tâchez de vous en montrer digne si vous ne souhaitez entacher votre nom. »
Là-dessus, Hera la remercia poliment, bouillante de satisfaction à l’intérieur. Ses yeux se relevèrent vers ceux de Hyeon. Elle lui sourit tendrement, une once de fierté admirative nichée au coin de ses lèvres. Puis, d’un hochement de tête, elle lui fit signe de l’excuser avant qu’elle ne se dirige vers les parents du jeune homme. Hera s’inclina respectueusement :
« Je vous prie de me permettre d’emprunter du temps précieux de votre fils. J’espère que cette requête de mon père ne vous déplaise. Il a foi et admiration pour la maturité de votre fils qui fut le meilleur partenaire qui puisse être pour cette campagne promotionnelle ».
Les mots… Accompagnés d’un sourire, ils détenaient un pouvoir si puissant lorsqu’on savait les manier. Trop satisfaite de sa victoire sur son aïeul, ce ne fut qu’une fois que ses iris croisèrent ceux de la mère de Hyeon que Hera prit conscience de ce que représentait vraiment ses personnes à qui elle venait de s’adresser : ses espérés futurs beaux-parents. Alors que l’instant précédent, la jeune femme se sentait emplie de cette légèreté presque vicieuse tandis qu’elle savait pertinemment que tout en elle, ses mots, son attitude, trompait et séduisait son public, à la croisée de ce regard, une vague de froid la saisit. Et d’autant plus forte pour avoir oublier à qui elle avait à faire. Certainement fut-ce préférable pour lui conférer l’aisance respectueuse et sereine nécessaire, néanmoins, elle en fut troublée. Tout comme il en fut pour les grands parents de la demoiselle, il n’en aurait été recevable de la part des parents du pianiste de refuser.
La grande salle de concert se vida progressivement. Le grand public – bien – se dirigea directement vers la sortie tandis que certains VIP trainèrent un peu dans le hall. À présent « hôte » principal de la réception, Choi Jae Ki convia quelques invités de marques à rester partager une derrière coupe de champagne, dont le couple Lee. Sa femme, en son for intérieur agacée, s’excusa de prendre congé mais s’annonça fatiguée. Quant aux deux jeunes gens :
« La jeunesse doit se reposer si elle veut briller dans ses études, s’exclama jovialement Choi Jae Ki qui s’était fait bien discret précédemment dans la soirée. Laissons-les rentrer sans les araser plus longtemps avec nos discussions d’une autre génération. Jeunes gens, rentrez bien ! Jeune homme, s’adressa-t-il directement à Hyeon, nous remettons entre vos mains cette précieuse perle de lune, soignez-en digne ! » Et sur ce, toujours sur le ton de la bonne humeur, l’homme s’en retourna vers son petit comité d’invités qu’il convia à retourner dans la salle du cocktail. Un autre homme, trentenaire et vêtu d’un costard sobre s’avança alors vers le pianiste et l’égérie. Il se présenta comme chargé par le Président Zhang Tsai Shen et leur demanda de bien vouloir le suivre. Il les fit ensuite sortir par l’arrière du bâtiment et les conduisit jusqu’à une luxueuse berline noire aux vitres teintées. S’inclinant respectueusement, il confia les clés à Hyeon.
« Monsieur m’a prié de vous les remettre afin que vous puissiez raccompagner sa fille. Ne vous faites la moindre inquiétude, cette humble personne viendra demain récupérer la voiture au domicile de vos parents à l’heure où il vous en conviendra. »
Une douce sensation de légèreté caressa le coeur de Hera. Après tout, malgré tous les obstacles qui pourront se dresser sur leur route, temps que son père sera de leur côté, alors ils bénéficieront du meilleur des alliés.
Ils montèrent en voiture. Étrange sensation de soudainement, se retrouver seuls tous les deux, comme… Comme lorsqu’il l’embrassa pour la toute première fois tout l’heure. Instinctivement, Hera se pinça légèrement les lèvres qu’elle vint ensuite effleurer du doigt de ses doigts en se rappelant le goût si doux de ses lèvres. Les battements de son coeur s’accélèrent, résonnant à ses oreilles comme un tambour et contrastant subitement avec le silence qui régnait dans la voiture. Elle se mordit alors la lèvre inférieure du bout des dents. Sa langue si bien pendue ne semblait plus guère savoir que dire. Ses yeux furetèrent timidement en direction de son petit ami, pour se baisser vers ses mains, reposant désormais sur ses cuisses, ses doigts serrés sur le tissu de sa robe.
« J’espère que cela ne te dérange pas de devoir conduire, tu dois être fatigué… »
Son rythme cardiaque poursuivit sa folle cadence, mais cette fois-ci plus gênée. Mal à l’aise, Hera chercha comment tuer ce silence, comment… Agir comme un couple ? Mais que dire de cette soirée ? Elle se la remémorait, avec ses hauts et ses bas. Une inspiration, elle fit une tentative :
« Ce fut… »
Un instant de doute, puis, un léger soupir:
« Ce fut embarrassant, n’est-ce pas ? Je suis… Je suis désolée pour les propos qui ont été tenus. Ma grand mère… Je ne m’entends certes pas avec elle, mais je sais qu’elle a souffert du déshonneur du premier mariage de ma mère. Son second avec mon père fut pour les Choi, une revanche éclatante et aux yeux de ma grand-mère, je… Je suis l’ultime espoir de l’apogée du clan… »
Ses doigts continuèrent à évacuer sa tension en triturant le tissu de sa robe. Puis, soudain, elle redressa la tête et reporta son regard presque alarmé sur son petit ami :
« Mais, ne t’en fais pas ! Son avis n’a pas à peser dans la balance de mon choix pour l’avenir. Si, je… Si, je… »
Pouvait-elle vraiment se permettre de prononcer de telles paroles maintenant ? « Si j’avais envie de t’épouser, personne ne m’en empêchera ! » C’était un dessein auquel très certainement pensaient-ils tous deux, mais ils n’en avaient jamais parler directement, ouvertement.
« Seul l’un de nous deux détient le droit de briser notre promesse, » choisit-elle finalement ces mots.
La seule personne dont Hera accepterait d’entendre un refus à leur union, c’était lui, Hyeon. Ses oreilles resteraient sourdes à toute autre objection. Croyait-elle…
La voiture arriva finalement à destination. Le moment était venue de clore cette soirée qui malgré ses déconvenues, demeura inoubliable dans sa mémoire. Elle n’avait pas envie de descendre de ce véhicule pas sans… agir. Hera tourna la tête pour regarder Hyeon dans les yeux. Elle lui sourit :
« Merci pour cette merveilleuse soirée. » Effaçant les déconvenues, elle ne garderait que la douceur et ce sentiment de bonheur né de la découverte de la sincérité de leurs sentiments partagées. Étincelle de malice, élan de courage, elle se pencha pour tendrement lui donner un petit baiser qu’elle déroba à ses lèvres avant de s’en retourner pour descendre de la voiture assez prestement, le feu de l’émoi lui pâmant les joues d’un éclat pourpre.
Cette lueur de défi étincelant discrètement au fond de leur iris partageant la même intensité était commune à la grand mère et à sa petite fille. Hera entrouvrit la bouche pour lui répondre mais sa grande – mais agréable – surprise, Hyeon la devança pour… « tenir tête » à la vieille Gu Jung Rae ? Hera se pinça les lèvres. Elle ne pouvait se permettre de le montrer mais, elle jubilait fortement. Difficile de réprimer son sourire. D’éteindre les étoiles qui s’embrasaient dans ses yeux. Elle était fière. Fière de lui, cet aplomb dont il venait de faire preuve, avec courtoisie toujours. Mais il s’était exprimé et elle avait envie de croire que cet effort avait été mué par la force du lien qui les unissait. Si seulement elle pouvait se le permettre, elle aimerait lui sauter au cou pour l’embrasser. De nouveau. Et cette fois-ci se serait-elle qui franchirait ce pas, car après, tout, il n’était pas question que lui seul donne et qu’elle se contente de recevoir. Cependant, toute démonstration d’affection devrait attendre que le rideau soit tombée sur cette soirée touchant à sa fin. À défaut de pouvoir lui manifester un geste tendre en témoignage de son soutien, Hera prit la parole à son tour face à sa grand-mère :
« Je pense que vous ne verrez aucun inconvénient à respecter la requête de mon père, Grand-Mère ? »
Yeux de biches et visage d’ange, la singapourienne aimait déployer de toute sa beauté pure pour faire enrager son aïeul. Que croyait-elle ? Que son père ne se douterait pas qu’elle tenterait de faire obstacle à sa relation avec Hyeon ? Au creux de l’oreille, il avait informé sa fille de ce souhait qu’il avait formulé auprès du pianiste, devant témoins. Gu Jung Rae ne pouvait guère plus que céder pour ce soir. Le regard de cette dernière se reporta alors froidement sur Hyeon :
« Je ne peux vous refuser la confiance que mon gendre vous accorde. Tâchez de vous en montrer digne si vous ne souhaitez entacher votre nom. »
Là-dessus, Hera la remercia poliment, bouillante de satisfaction à l’intérieur. Ses yeux se relevèrent vers ceux de Hyeon. Elle lui sourit tendrement, une once de fierté admirative nichée au coin de ses lèvres. Puis, d’un hochement de tête, elle lui fit signe de l’excuser avant qu’elle ne se dirige vers les parents du jeune homme. Hera s’inclina respectueusement :
« Je vous prie de me permettre d’emprunter du temps précieux de votre fils. J’espère que cette requête de mon père ne vous déplaise. Il a foi et admiration pour la maturité de votre fils qui fut le meilleur partenaire qui puisse être pour cette campagne promotionnelle ».
Les mots… Accompagnés d’un sourire, ils détenaient un pouvoir si puissant lorsqu’on savait les manier. Trop satisfaite de sa victoire sur son aïeul, ce ne fut qu’une fois que ses iris croisèrent ceux de la mère de Hyeon que Hera prit conscience de ce que représentait vraiment ses personnes à qui elle venait de s’adresser : ses espérés futurs beaux-parents. Alors que l’instant précédent, la jeune femme se sentait emplie de cette légèreté presque vicieuse tandis qu’elle savait pertinemment que tout en elle, ses mots, son attitude, trompait et séduisait son public, à la croisée de ce regard, une vague de froid la saisit. Et d’autant plus forte pour avoir oublier à qui elle avait à faire. Certainement fut-ce préférable pour lui conférer l’aisance respectueuse et sereine nécessaire, néanmoins, elle en fut troublée. Tout comme il en fut pour les grands parents de la demoiselle, il n’en aurait été recevable de la part des parents du pianiste de refuser.
La grande salle de concert se vida progressivement. Le grand public – bien – se dirigea directement vers la sortie tandis que certains VIP trainèrent un peu dans le hall. À présent « hôte » principal de la réception, Choi Jae Ki convia quelques invités de marques à rester partager une derrière coupe de champagne, dont le couple Lee. Sa femme, en son for intérieur agacée, s’excusa de prendre congé mais s’annonça fatiguée. Quant aux deux jeunes gens :
« La jeunesse doit se reposer si elle veut briller dans ses études, s’exclama jovialement Choi Jae Ki qui s’était fait bien discret précédemment dans la soirée. Laissons-les rentrer sans les araser plus longtemps avec nos discussions d’une autre génération. Jeunes gens, rentrez bien ! Jeune homme, s’adressa-t-il directement à Hyeon, nous remettons entre vos mains cette précieuse perle de lune, soignez-en digne ! » Et sur ce, toujours sur le ton de la bonne humeur, l’homme s’en retourna vers son petit comité d’invités qu’il convia à retourner dans la salle du cocktail. Un autre homme, trentenaire et vêtu d’un costard sobre s’avança alors vers le pianiste et l’égérie. Il se présenta comme chargé par le Président Zhang Tsai Shen et leur demanda de bien vouloir le suivre. Il les fit ensuite sortir par l’arrière du bâtiment et les conduisit jusqu’à une luxueuse berline noire aux vitres teintées. S’inclinant respectueusement, il confia les clés à Hyeon.
« Monsieur m’a prié de vous les remettre afin que vous puissiez raccompagner sa fille. Ne vous faites la moindre inquiétude, cette humble personne viendra demain récupérer la voiture au domicile de vos parents à l’heure où il vous en conviendra. »
Une douce sensation de légèreté caressa le coeur de Hera. Après tout, malgré tous les obstacles qui pourront se dresser sur leur route, temps que son père sera de leur côté, alors ils bénéficieront du meilleur des alliés.
Ils montèrent en voiture. Étrange sensation de soudainement, se retrouver seuls tous les deux, comme… Comme lorsqu’il l’embrassa pour la toute première fois tout l’heure. Instinctivement, Hera se pinça légèrement les lèvres qu’elle vint ensuite effleurer du doigt de ses doigts en se rappelant le goût si doux de ses lèvres. Les battements de son coeur s’accélèrent, résonnant à ses oreilles comme un tambour et contrastant subitement avec le silence qui régnait dans la voiture. Elle se mordit alors la lèvre inférieure du bout des dents. Sa langue si bien pendue ne semblait plus guère savoir que dire. Ses yeux furetèrent timidement en direction de son petit ami, pour se baisser vers ses mains, reposant désormais sur ses cuisses, ses doigts serrés sur le tissu de sa robe.
« J’espère que cela ne te dérange pas de devoir conduire, tu dois être fatigué… »
Son rythme cardiaque poursuivit sa folle cadence, mais cette fois-ci plus gênée. Mal à l’aise, Hera chercha comment tuer ce silence, comment… Agir comme un couple ? Mais que dire de cette soirée ? Elle se la remémorait, avec ses hauts et ses bas. Une inspiration, elle fit une tentative :
« Ce fut… »
Un instant de doute, puis, un léger soupir:
« Ce fut embarrassant, n’est-ce pas ? Je suis… Je suis désolée pour les propos qui ont été tenus. Ma grand mère… Je ne m’entends certes pas avec elle, mais je sais qu’elle a souffert du déshonneur du premier mariage de ma mère. Son second avec mon père fut pour les Choi, une revanche éclatante et aux yeux de ma grand-mère, je… Je suis l’ultime espoir de l’apogée du clan… »
Ses doigts continuèrent à évacuer sa tension en triturant le tissu de sa robe. Puis, soudain, elle redressa la tête et reporta son regard presque alarmé sur son petit ami :
« Mais, ne t’en fais pas ! Son avis n’a pas à peser dans la balance de mon choix pour l’avenir. Si, je… Si, je… »
Pouvait-elle vraiment se permettre de prononcer de telles paroles maintenant ? « Si j’avais envie de t’épouser, personne ne m’en empêchera ! » C’était un dessein auquel très certainement pensaient-ils tous deux, mais ils n’en avaient jamais parler directement, ouvertement.
« Seul l’un de nous deux détient le droit de briser notre promesse, » choisit-elle finalement ces mots.
La seule personne dont Hera accepterait d’entendre un refus à leur union, c’était lui, Hyeon. Ses oreilles resteraient sourdes à toute autre objection. Croyait-elle…
La voiture arriva finalement à destination. Le moment était venue de clore cette soirée qui malgré ses déconvenues, demeura inoubliable dans sa mémoire. Elle n’avait pas envie de descendre de ce véhicule pas sans… agir. Hera tourna la tête pour regarder Hyeon dans les yeux. Elle lui sourit :
« Merci pour cette merveilleuse soirée. » Effaçant les déconvenues, elle ne garderait que la douceur et ce sentiment de bonheur né de la découverte de la sincérité de leurs sentiments partagées. Étincelle de malice, élan de courage, elle se pencha pour tendrement lui donner un petit baiser qu’elle déroba à ses lèvres avant de s’en retourner pour descendre de la voiture assez prestement, le feu de l’émoi lui pâmant les joues d’un éclat pourpre.
Invité
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Re: I get way too sensitive when I get attached to someone.[Feat Hera ♥] | Ven 3 Fév - 19:43 Citer EditerSupprimer
I get way too sensitive when I get attached to someone.
Feat Hera ▬ Hyera ♥
Tenue ▬ Le regard assuré, se tenant aussi droit qu'un piquet, Hyeon tente d'amadouer par les mots la grand-mère de sa partenaire du soir. Lui qui a toujours su user de langage pour manipuler son auditoire se demande si l'effet va en être de même pour cette grand-mère qui semble être d'une grande réticence à son égard. Il faut dire que la requête de ses parents ne doit guère lui plaire et il conçoit que cette idée puisse déplaire à l’aïeul de la jeune femme. Quelle famille, soudée, aurait laissé un membre s'en allait au bras d'un homme qui ne semble être qu'ambitieux, ayant le désir de se lier à cette famille par l'alliance du mariage ? Aucune, certainement. Mais, il ne faut pas non plus se méprendre sur les démarches de Hyeon. Même si au début son but premier était de conquérir la jeune femme pour satisfaire les exigences de ses parents, il n'en demeure pas moins que ses intentions ont évolué et sont devenues toutes autres. Désormais, le jeune pianiste souhaite réellement être aux côtés de la jeune femme, la soutenant, et l'appréciant pour ce qu'elle est et ce qu'elle représente pour lui. Elle n'est plus le fruit d'un pacte entre deux familles, elle est devenue bien plus. Ce qui peut être surprenant connaissant la personnalité du jeune homme. Mais Hera l'aide à changer, et à devenir sujet, se façonnant progressivement, dans sa singularité. Hyeon veut s'émanciper et devenir ce qu'il a toujours été, cet être qui se cache depuis tant d'années. Certes cela risque d'être long, mais Hera sera là. Normalement. Pour lui, pour l'aider à se reconstruire soutenus par de meilleurs piliers. C'est bien pour cette raison qu'il ose faire face à cette dame d'une grande prestance. Auparavant, et quelques jours avant, il ne l'aurait pas fait, préférant suivre, telle une marionnette, les instructions des plus âgés. Sa démarque ne semble pas être une défaite puisque Hera demande elle aussi d'être raccompagnée par le jeune homme et d'ainsi respecter la demande de son bien-aimé père. La grand mère, prise au piège, finit par accepter cette demande, lançant tout de même un regard austère au jeune homme, le menaçant presque du regard. « N'ayez aucune crainte, je n'oserai trahir votre confiance », il se baisse de nouveau, la saluant, esquissant brièvement un sourire satisfaisant. Au moins il a réussi dans cette première démarche et cela montre que quelque part, malgré sa froideur, elle lui fait un minimum confiance, assez pour le laisser s'en aller aux bras de sa petite-fille. Il n'a pas le temps de voir ni d'entendre Hera qui s'en va jusqu'à ses propres parents, échangeant quelques mots, le questionnant ainsi sur ce qu'elle a pu émettre. Non pas qu'il ait des craintes concernant l'échange, mais il ne veut pas que ses parents puissent être intrusifs, encore plus, dans leur vie. Fort heureusement, ils ne semblent pas trop s'attarder, rassurant ainsi le jeune homme.
Désireux de s'en aller au plus vite, Hyeon se sent désemparé lorsqu'on leur propose de rester boire une dernière coupe de champagne. Décidément, le temps semble ne pas vouloir les laisser en paix. Lassé de toutes ces festivités, Hyeon montre tout de même un regard posé, gardant ce sourire faussé, acceptant volontiers une dernière coupe. Mais finalement, la situation change et l'initiateur de cette coupe de champagne décide de les laisser s'en aller pour qu'ils puissent se reposer en paix, rattrapant le sommeil perdu, peut-être, ces derniers jours. Hyeon se sent déjà beaucoup mieux et apaisé par une telle démarche, lui qui pensait ne jamais s'en sortir. Ce n'est pas qu'il soit pressé par le temps, mais il n'a pas le désir de continuer à jouer ce rôle qui ne lui convient plus et puis, très certainement, il a le désir de se retrouver seul avec Hera. Il faut dire que les moments ont été rares et que finalement ils n'ont pu en avoir que deux au cours de cette soirée, dont un qui s'est avéré être catastrophique tandis que le second a apporté son lot de surprise et d'émotions. Il est donc temps de rentrer et de se remettre de ces émotions. Un homme vient alors à eux leur demandant de le suivre, sans expliciter la raison. Obéissant, Hyeon le suit, discrètement, se retrouvant face à une berline noire, donnant ainsi les clés à Hyeon. Surpris, il accepte la clé de la voiture, et comprend que le père de la jeune femme a tout prévu. Il pousse un long soupir, remerciant silencieusement ce père qui prend le soin de s'occuper de sa fille. Ce n'est sûrement pas ses parents qui feraient un tel geste, bien au contraire. Ils sont d'un genre plus intrusif, voulant à tout prix être dans la même voiture, pour pouvoir rapprocher le couple qui l'est déjà bien assez sans leur aide. Hyeon remercie l'homme les ayant accompagné et s'en presse de faire entrer Hera dans la voiture, y entrant ensuite à son tour. Ils seront sûrement plus tranquilles dans cette voiture que dans une autre, espérant tout de même qu'il n'y ait pas de caméras cachées, mais ça, Hyeon en doute fortement. Le père de Hera a l'air plutôt discret, désireux de laisser le couple en paix, échangeant un moment intime. Sans parler d'intimidé plus poussée, bien sûr.
Le cœur battant à tout rompre, Hyeon, malgré sa concentration fixée sur la route, ne parvient pas à calmer les pulsations de son cœur. Il faut dire que l'atmosphère est étrange, voir même pesante. Il ne sait pas quoi dire et préfère rester muet au lieu de prononcer des mots démesurés. Il ne sait pas comment il doit se comportement vis à vis de la jeune femme après cette scène, après ce moment échangé entre eux. Il est intimidé. C'est certainement le mot parfait pour qualifier cette étrange sensation qui l'anime. Il revoit par moment la scène du baiser, sentant ses joues qui s’enflamment et ses lèvres qui brûlent d'envie de goûter de nouveau à cette douceur inespérée. Pourtant, des lèvres, il en a touché, mais ce n'était pas la même sensation, ce n'était pas la même chose. Il n'a jamais été aussi ému, il n'a jamais rien ressenti, sauf là. Il sursaute presque en entendant le son de la voix de la jeune femme, tentant de garder une certaine attention sur la route. Qu'elle ne s'inquiète pas plus des propos tenus par sa grand-mère, il les comprend totalement. Elle a raison de se méfier de lui, tout comme elle a raison d'être froide à son égard. Elle ne le connaît pas, pas assez pour se faire sa propre opinion et puis, à première vue, Hyeon semble parfait. Trop parfait. Alors, de sa place de grand-mère elle doit s'en méfier, et surtout, elle doit se méfier des buts du jeune homme. S'il doit un jour lui demander sa main il le fera dans les normes, quitte à rester des heures, voir des journées à l'extérieur, il le fera pour avoir l'accord de sa famille et surtout de sa grand-mère. En tout cas, pour le moment, il se sent prêt à le faire, sans se douter que les circonstances vont l'amener à faire d'autres choix. « Ne sois pas autant inquiète quant aux propos de ta grand-mère, ils sont justes. Elle est en droit de se méfier d'un homme tel que moi, surtout en connaissant les intentions de mes parents. Je ne lui tiens pas rigueur. Laisse la s'exprimer comme elle le souhaite, même si cela peut paraître blessant. Même si je suis blessé par ses dires, elle est en droit de le faire ». Il esquisse tout de même un sourire et hoche vigoureusement de la tête lorsqu'elle précise que seul un des deux a le droit de briser leur promesse sans savoir que cette promesse, c'est elle qui va la rompre.
Arrivés devant la demeure, Hyeon s'arrête et regarde droit devant lui, ne sachant pas trop quoi dire en cet instant précis. Il se sent gêné parce qu'il ne sait pas comment un homme doit quitter sa femme, il ne sait pas comment un petit ami doit laisser sa petite amie. Il ne sait pas, alors il reste là, penché en avant, réfléchissant à ce qu'il doit faire ou ne pas faire. Il se tourne alors vers elle, prêt à dire quelque chose, mais voilà que les lèvres de Hera effleurent les siennes, rapidement, mais doucement. Son cœur s'arrête quelques secondes, ses yeux s'écarquillant en grand, ne s'y attendant pas. Alors c'est comme ça qu'un couple doit se séparer, en goûtant à la chair de l'autre, en goûtant à la douceur de ses lèvres. Il ne peut s'empêcher de jouir d'un certain bonheur, d'une joie intense qui ne cesse de s'amplifier. Des petits papillons se nichent dans son corps, au niveau de son bassin, l'apaisant étrangement. Il préfère ce genre de séparation. Il préfère que cela en soit ainsi entre eux. Il se sent plus assuré, plus apaisé. Il a la brève sensation que cette journée a été étrange, particulièrement étrange. Il a la sensation de vivre un rêve éveillé, désireux d'y rester. Il s'y sent bien dans ce rêve. Pour une fois il ressent cette chaleur qui lui dit de vivre, que vivre c'est parfois beau et apaisant. Il se sent rassuré et en paix. Pour la première fois de sa vie. Il salue brièvement Hera qui a déjà tourné le dos et la regarde s'en aller, dans l'allée. Son papillon. Son papillon à lui. . .Parce que désormais il compte bien chérir chaque instant passé à ses côtés, jusqu'au dernier battement . . .
Parce que c'est le début d'une histoire qui s'écrit à l'encre rouge mais qui, au bout, marque une finalité.
Désireux de s'en aller au plus vite, Hyeon se sent désemparé lorsqu'on leur propose de rester boire une dernière coupe de champagne. Décidément, le temps semble ne pas vouloir les laisser en paix. Lassé de toutes ces festivités, Hyeon montre tout de même un regard posé, gardant ce sourire faussé, acceptant volontiers une dernière coupe. Mais finalement, la situation change et l'initiateur de cette coupe de champagne décide de les laisser s'en aller pour qu'ils puissent se reposer en paix, rattrapant le sommeil perdu, peut-être, ces derniers jours. Hyeon se sent déjà beaucoup mieux et apaisé par une telle démarche, lui qui pensait ne jamais s'en sortir. Ce n'est pas qu'il soit pressé par le temps, mais il n'a pas le désir de continuer à jouer ce rôle qui ne lui convient plus et puis, très certainement, il a le désir de se retrouver seul avec Hera. Il faut dire que les moments ont été rares et que finalement ils n'ont pu en avoir que deux au cours de cette soirée, dont un qui s'est avéré être catastrophique tandis que le second a apporté son lot de surprise et d'émotions. Il est donc temps de rentrer et de se remettre de ces émotions. Un homme vient alors à eux leur demandant de le suivre, sans expliciter la raison. Obéissant, Hyeon le suit, discrètement, se retrouvant face à une berline noire, donnant ainsi les clés à Hyeon. Surpris, il accepte la clé de la voiture, et comprend que le père de la jeune femme a tout prévu. Il pousse un long soupir, remerciant silencieusement ce père qui prend le soin de s'occuper de sa fille. Ce n'est sûrement pas ses parents qui feraient un tel geste, bien au contraire. Ils sont d'un genre plus intrusif, voulant à tout prix être dans la même voiture, pour pouvoir rapprocher le couple qui l'est déjà bien assez sans leur aide. Hyeon remercie l'homme les ayant accompagné et s'en presse de faire entrer Hera dans la voiture, y entrant ensuite à son tour. Ils seront sûrement plus tranquilles dans cette voiture que dans une autre, espérant tout de même qu'il n'y ait pas de caméras cachées, mais ça, Hyeon en doute fortement. Le père de Hera a l'air plutôt discret, désireux de laisser le couple en paix, échangeant un moment intime. Sans parler d'intimidé plus poussée, bien sûr.
Le cœur battant à tout rompre, Hyeon, malgré sa concentration fixée sur la route, ne parvient pas à calmer les pulsations de son cœur. Il faut dire que l'atmosphère est étrange, voir même pesante. Il ne sait pas quoi dire et préfère rester muet au lieu de prononcer des mots démesurés. Il ne sait pas comment il doit se comportement vis à vis de la jeune femme après cette scène, après ce moment échangé entre eux. Il est intimidé. C'est certainement le mot parfait pour qualifier cette étrange sensation qui l'anime. Il revoit par moment la scène du baiser, sentant ses joues qui s’enflamment et ses lèvres qui brûlent d'envie de goûter de nouveau à cette douceur inespérée. Pourtant, des lèvres, il en a touché, mais ce n'était pas la même sensation, ce n'était pas la même chose. Il n'a jamais été aussi ému, il n'a jamais rien ressenti, sauf là. Il sursaute presque en entendant le son de la voix de la jeune femme, tentant de garder une certaine attention sur la route. Qu'elle ne s'inquiète pas plus des propos tenus par sa grand-mère, il les comprend totalement. Elle a raison de se méfier de lui, tout comme elle a raison d'être froide à son égard. Elle ne le connaît pas, pas assez pour se faire sa propre opinion et puis, à première vue, Hyeon semble parfait. Trop parfait. Alors, de sa place de grand-mère elle doit s'en méfier, et surtout, elle doit se méfier des buts du jeune homme. S'il doit un jour lui demander sa main il le fera dans les normes, quitte à rester des heures, voir des journées à l'extérieur, il le fera pour avoir l'accord de sa famille et surtout de sa grand-mère. En tout cas, pour le moment, il se sent prêt à le faire, sans se douter que les circonstances vont l'amener à faire d'autres choix. « Ne sois pas autant inquiète quant aux propos de ta grand-mère, ils sont justes. Elle est en droit de se méfier d'un homme tel que moi, surtout en connaissant les intentions de mes parents. Je ne lui tiens pas rigueur. Laisse la s'exprimer comme elle le souhaite, même si cela peut paraître blessant. Même si je suis blessé par ses dires, elle est en droit de le faire ». Il esquisse tout de même un sourire et hoche vigoureusement de la tête lorsqu'elle précise que seul un des deux a le droit de briser leur promesse sans savoir que cette promesse, c'est elle qui va la rompre.
Arrivés devant la demeure, Hyeon s'arrête et regarde droit devant lui, ne sachant pas trop quoi dire en cet instant précis. Il se sent gêné parce qu'il ne sait pas comment un homme doit quitter sa femme, il ne sait pas comment un petit ami doit laisser sa petite amie. Il ne sait pas, alors il reste là, penché en avant, réfléchissant à ce qu'il doit faire ou ne pas faire. Il se tourne alors vers elle, prêt à dire quelque chose, mais voilà que les lèvres de Hera effleurent les siennes, rapidement, mais doucement. Son cœur s'arrête quelques secondes, ses yeux s'écarquillant en grand, ne s'y attendant pas. Alors c'est comme ça qu'un couple doit se séparer, en goûtant à la chair de l'autre, en goûtant à la douceur de ses lèvres. Il ne peut s'empêcher de jouir d'un certain bonheur, d'une joie intense qui ne cesse de s'amplifier. Des petits papillons se nichent dans son corps, au niveau de son bassin, l'apaisant étrangement. Il préfère ce genre de séparation. Il préfère que cela en soit ainsi entre eux. Il se sent plus assuré, plus apaisé. Il a la brève sensation que cette journée a été étrange, particulièrement étrange. Il a la sensation de vivre un rêve éveillé, désireux d'y rester. Il s'y sent bien dans ce rêve. Pour une fois il ressent cette chaleur qui lui dit de vivre, que vivre c'est parfois beau et apaisant. Il se sent rassuré et en paix. Pour la première fois de sa vie. Il salue brièvement Hera qui a déjà tourné le dos et la regarde s'en aller, dans l'allée. Son papillon. Son papillon à lui. . .Parce que désormais il compte bien chérir chaque instant passé à ses côtés, jusqu'au dernier battement . . .
Parce que c'est le début d'une histoire qui s'écrit à l'encre rouge mais qui, au bout, marque une finalité.
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