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KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥

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KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Dim 18 Déc - 12:34
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TENUE ♥ Le verdict était tombé, si lourdement sur les épaules de Wen qu’elle se demandait comment Rei vivait la chose. Elle déglutit en laissant son regard se poser sur le garçon et n’osa pas approcher. Elle se sentait impuissante. Ces derniers jours plus que ces dernières années Wen se sentait en colère, la rage au ventre, d’être aussi pieds et poings liés à son mari. Elle était sa marionnette le moindre de ses mouvements libres lui retombaient dessus. Dans sa maigre contribution pour aider à la libération de Rei, elle n’avait pu que lui trouver un avocat digne de ce nom et qui saurait à coup sûr lui donner de bonnes conditions de détentions si ce n’est sa libération anticipée. Agissant dans l’ombre, à l’insu de son mari qui n’hésiterait pas à la corriger s’il apprenait la vérité, elle avait laissé le soin à Bom Chan de payer les frais d’honoraires assez exorbitant. Mais la famille de ce dernier semblait assez riche et enclin à donner quelques centaines de milliers de dollars pour un Japonais coupable de son crime. Wen avait mis plusieurs jours à réellement réaliser l’ampleur de l’implication de Rei dans toute cette histoire. Elle lui en avait voulu, pensant à ces corps sans vies gisant sur le sien amochée et blessée. Mais cette colère s’était rapidement changée en manque et en frustration. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il a agi comme ça ? Et de la culpabilité. Comment n’avait-elle pu rien voir … ? Les jours avaient passé, puis les semaines. Rei n’avait pas le droit à beaucoup de visites, laissant la justice s’accommoder et s’ajuster à chaque prisonnier. On bafouait ses droits mais qui serait là pour les défendre ? L’avocat faisait de son mieux pour défendre ce Japonais expatrié qui risquait gros dans cette histoire. Ne pas faire de vague et accepter les sentences fautes de mieux, voilà tout le programme qu’on lui imposait. Wen Yi s’en voulait, elle aurait aimé faire mieux. Beaucoup mieux, alors à défaut de pouvoir le sortir de là, elle espérait pouvoir rendre sa peine plus tolérable. Il lui avait semblé naturel de laisser les premières visites à son avocat et surtout à Bom Chan, ne prenant de ces nouvelles qu’entres quelques cours donnés à la Yonsei. Elle restait toujours impassible bien qu’elle soit morte d’inquiétude et le masque qu’elle s’était forgée avec ces années d’éducation chinoise de la haute société, lui permettait de ne pas craquer. Elle faisait claquer ses talons dans les couloirs lugubres de la prison, comme s’ils se donnaient du mal pour rendre cet endroit encore moins hospitalier qu’il ne l’ait déjà. Elle sourit, silencieuse au possible. Elle sourit et garde un port de tête royal qui dénote avec les autres visiteurs. Elle se tient droite, ne croise le regard des gardiens que quelques secondes à peine, leur donnant parfois l’impression d’être trop bien pour eux. Elle exigeait de voir Rei, elle verrait Rei. Evidemment elle prenait des risques inconsidérables en venant ici, ne serait-ce que vis-à-vis de son mari qui serait capable de la battre jusqu’à épuisement pour l’avoir ainsi déshonorée. Mais les risques en valaient la chandelle et si Wen ne pouvait le voir qu’une fois, elle donnerait tout ce qu’elle possédait pour le faire. Elle entre dans la salle des visites et lisse sa jupe rouge, une jupe que Rei aime, elle le sait. Le choix de sa tenue n’est pas si anodin. Elle garde une élégance et une beauté qui dénote sur ce gris environnant. Elle glisse son regard sur les visages tristes et offre un sourire radieux au jeune garçon dès qu’elle l’aperçoit au bout de la salle. Son cœur bat à tout rompre d’impatience et elle en vient à compter les secondes qui les sépare de sa présence pour tenter de rendre cette attente moins douloureuses. Elle occupe son esprit pour faire passer le temps plus vite et compte les nombres de pas qui le rapproche de la jeune chinoise. 
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Lun 19 Déc - 22:17
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Rei était résigné. Il avait été jugé, la peine était lourde. Évidemment, Bom Chan ne voulait pas se résigner, et le japonais attendait maintenant la date de son appel. Il savait que si l'appel était en sa défaveur, il serait expatrié au Japon, et risquait la peine capitale ou l'enfermement à perpétuité. Il était résigné. Il avait envie de mourir au fond, il n'en pouvait plus de souffrir chaque jour. D'étouffer sous la douleur du manque, il en avait parfois du mal à respirer, et il oubliait de penser. Il y avait ensuite l'ennuie profond, il n'avait rien à faire à part se laisser dévorer par ses démons qui s'en donnaient à cœur joie. Rei était enfermé entre quatre murs, mais ses démons, ses regrets, sa souffrance, eux, avaient trouvé la liberté et le terrassaient. Il passait d'ailleurs la plupart de ses journées couché sur son lit en métal. Il faisait un bruit d'enfer ce lit. Il avait souvent le front couvert de sueur à cause de la fièvre provoqué par la douleur et le manque, ses lèvres étaient abîmées à force d'y planter ses dents, et ses yeux cernés étaient injectés de sang tant il manquait de sommeil. Il arrivait parfois à obtenir de fortes doses de paracétamol à l'infirmerie, mais rien de plus, rien de suffisant. Ce n'était que lors de visites qu'il quittait le cercle vicieux de ses pensées destructrices. Comme ce jour-là, on vint le chercher, lui annonçant qu'il avait de la visite. On ne lui donna pas le nom du visiteur, juste qu'il s'agissait d'une femme, un belle femme, et le gardien avait ajouté d'un air lubrique que s'il était Rei, il ne refuserait pas la visite. Un sourire en coin, il avait voulu rétorqué au gardien que Wen Yi ne porterait même pas un regard sur un type bedonnant comme lui, mais se retint pour ne pas l'encourager à être plus brut qu'il ne l'était déjà. Comment avait-il deviné qu'il s'agissait de Wen Yi ? Parce que ça ne pouvait être qu'elle, une femme qui venait le voir, il n'y avait qu'elle. Soutenu par le gardien, il marcha jusque la salle des visites, traînant la jambe en avançant, sa tenue orange le tassant un peu. Le gardien ouvrit la porte, et Rei entra dans une pièce où d'autres détenus retrouvaient leurs proches. Lui n'avait déjà d'yeux que pour la jeune femme qui se tenait à côté d'une table libre. Elle était sublime, et un sourire en coin étira les lèvres défoncées de Rei qui ne pouvait que remarquer les regards qui courraient sur sa silhouette. Il aurait presque honte d'être dans cet état, mais bizarrement, il savait qu'elle était prête à voir le pire de lui. Elle avait été là presque dans toutes les étapes de son jugement et de sa détention. Le gardien l'amena jusque la table, et lorsqu'il le lâcha Rei se soutint en posant sa paume à plat sur la table. Il regarda de travers son geôlier qui traînait un peu trop à les laisser seuls. Lorsqu'enfin il s'éloigna en adressant un sourire lourd à la belle, Rei soupira avant de reporter toute son attention sur la jeune femme. C'était la première visite qu'elle lui rendait en dehors du tribunal. « T'es en train de rendre dingue les mecs de cette salle tu l'sais ça ? » Des condamnés de longues durées, privés de femmes... Elle était comme un oasis dans le désert.
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Mer 21 Déc - 16:55
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TENUE ♥ Nerveusement, Wen Yi glisse à nouveau cette mèche rebelle qui s’échappe de sa chevelure noir et dense. Elle lisse cette boucle derrière son oreille en fixant la silhouette de Rei qui apparait enfin. Tout semble ralentir autour d’elle, un slow motion bienvenu pour qu’elle puisse apprécier tous les détails de leur retrouvaille. Elle glissait son regard empreint d’une certaine émotion sur les courbes cassées du garçon. Il boitait vers elle aidé d’un gardien et cette vision ne lui offrait que l’écho de la monstruosité dont cette situation devait abîmer l’égo de Rei. Elle plisse les lèvres dans un sourire tendre alors que son cœur s’agite follement et que ses oreilles se mettent à bourdonner. Elle dénote dans cet univers et pourtant elle ne fait pas fit de ce qui l’entoure. Elle n’a d’yeux que pour la silhouette déchiré de Rei. Elle redresse la tête vers lui alors qu’il approche enfin à sa hauteur. Elle ignore le gardien, se moquant bien de ses regards lourds et de ses sourires pleins de sous-entendu. Wen Yi est trop bien élevée pour accorder le moindre intérêt à ce genre de comportement, pourtant elle brûlait sous les regards lascif avant même de le connaitre, avant même de coucher avec lui dans cette cabine de toilette. Parce qu’il a cette classe qui le dénote de tous les autres animaux … Elle se relève, perchée sur ses talons qu’elle a choisis soigneusement pour l’occasion, elle glisse une main sur sa nuque moite et l’attire doucement à elle. Sa main se pose délicatement sur son torse qu’elle sent se soulever de façon erratique et d’un coup de langue habile et mesuré elle récupère les cachets de morphine qu’elle avait caché sous sa langue en entrant dans la prison. Elle avait tout fait pour qu’il ne soit pas trop fondu, elle s’était entrainée longuement avant de venir aujourd’hui. Cherchant la meilleure des solutions, cherchant dans les moindres détails tout ce qui pourrait l’aider. Elle s’en voulait même de ne pouvoir lui apporter que ça, peut-être même qu’elle faisait une erreur. Ce mois de prison lui avait peut-être permis de décrocher un peu plus de ces merdes qu’il prenait, mais sans autre ressource il devait souffrir. Aucun compromis ne semblait lui être permis et plus encore, le voir souffrir semblait être une option que préférait la justice coréenne. S’ils avaient en plus une mention drogué à rajouter à son dossier ils pourraient jouer avec la vie de Rei comme bon leur semblait. Wen Yi s’était juré d’avaler les cachets si Rei lui semblait assez fort pour tenir, mais en croisant ses lèvres meurtries, lacérées par ses dents les soirs de manque, elle n’avait pu tenir sa décision. Il était loin d’être fort et elle supportait encore moins l’idée de le voir ainsi. Elle avait insisté ce qu’il fallait auprès de Bom Chan qui lui avait céder un tour de visite à contre cœur, alors elle comptait bien rendre à Rei tout ce qu’il méritait. Son mètre 75 était comblé par les talons que portait la jeune femme, juste assez pour pouvoir embrasser ses lèvres d’abord tendrement, puis avec un peu plus de franchise et de passion. Si elle rendait dingue tous les mecs de cette salle, Rei pourrait alors se vanter qu’elle lui appartienne. Elle glisse sa langue salvatrice parsemé de cachets jusqu’à celle de Rei en continuant de l’embrasser, mue par la passion et le manque de ces jours passés sans lui à s’inquiéter pour lui. Elle ne se détache qu’après de longues minutes et par l’intervention d’un gardien. La dose qu’elle venait de lui donner était d’autant plus forte au vu du régime stricte qu’il semblait avoir niveau ration médicamenteuse. « Tant que je te rends dingue aussi, ça me va. » Murmure-t-elle contre ses lèvres en ignorant la présence du gardien sans vraiment s’en rendre compte. Mais ce dernier se racle la gorge et la tire un peu truc brusquement en arrière pour l’asseoir pour éviter un regard noir de la part de la jeune femme. Connard. Pensa-t-elle en soufflant avant de reporter son attention sur Rei et l’asseoir à côté de lui en lui prenant la main pour ne pas créer de scandale inutile. Elle attrape sa paume glacée et rugueuse qu’elle glisse sur sa joue chaude et douce. Elle espérait pouvoir le réchauffer un tant soit peu. Elle embrasse l’intérieure de son poignet et marque sa peau du rouge de ses lèvres comme pour lui laisser des souvenirs fruités de ses visites. « Dis moi comment tu vas Rei … ? » murmure-t-elle finalement en levant son regard de biche vers lui.

 
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Dim 25 Déc - 18:10
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Elle était hypnotisante, pas seulement son corps qu'elle avait mis en valeur et qui rendait dingue les détenus de la salle de visite. Mais son être entier, son élégance, sa prestance, et la profondeur de son regard... Enfermé, Rei avait eu le temps de penser, de réfléchir, de se demander pourquoi il la laissait autant entrer dans sa vie. Bom Chan aussi lui avait demandé, et Rei avait répondu plein de mauvaise foi, mais au fond... Au fond les réponses commençaient à se profiler, mais il les refusait, il ne voulait pas les entendre. Il se laissa attirer par Wen Yi lorsqu'elle appliqua une pression sur sa nuque. Il se baissa légèrement, trouvant rapidement ses lèvres. Il sentit les comprimés glisser sur sa langue, et il s'agrippa au visage de la jeune femme pour l'embrasser avec plus de ferveur. Il était comme un drogué en manque. C'est ce qu'il était vraiment. Mais qu'est-ce qu'il lui avait réellement manqué, la dope ou la chaleur des lèvres de Wen Yi ? Ses mains encadraient le visage de la belle alors qu'il l'embrassait à en perdre haleine, à en perdre raison. L'endroit où ils étaient, ce qu'il avait fait, ce qu'il était, plus rien ne comptait, juste ce moment était important. Malheureusement, ce baiser ne pouvait durer éternellement, et il dû, à contre cœur, lâcher les lèvres de Wen Yi, sous le regard envieux de certains de ses « camarades » et le regard accusateur des gardiens. Sans réellement laisser la distance se faire entre elle et lui, il sourit doucement à sa remarque avant d'en faire une à son tour. « Ça suffira pas... » La dose de médicaments, ou ce simple baiser ? Les deux sans doute. Finalement, il finit par s'asseoir, soulageant sa jambe, mais faisant souffrir sa hanche. Il s'amusa à caresser la joue de la belle du bout du pouce alors qu'elle appuyait sa main sur sa peau blanche, faisant abstraction de leur environnement. S'il n'écoutait que lui, il l'embrasserait à en suffoquer, la prendrait sur cette table, la ferait sienne, et empêcherait quiconque de la toucher. Mais il avait tristement appris les limites qu'il pouvait avoir avec elle, et ses propres limites d'homme. Rei était devenu l'essence même de son prénom, un zéro par définition. Malgré tout, un sourire déforma ses lèvres défoncées. « Ça se voit pas ? Je pète la forme ! » Il eut un rire sans joie. « Et toi ça se passe comment ? » Il espérait qu'elle allait parfois se réfugier chez lui pour échapper à son mari. Au point où il en était, il aurait dû le buter quand il en avait eu l'occasion. Il laissa sa main retomber, s'appuyant sur le dossier de sa chaise. Ne souhaitant pas défaire le contact physique entre elle et lui, il posa sa main sur sa jambe, s'en voulant presque de ce que ce simple geste lui inspirait. « Les histoires que tu lis sur moi dans les journaux te plaisent ? » Son identité, sa carrière et son parcours étaient restées sous silence, mais les histoires, les hypothèses et rumeurs allaient bon train à son sujet. C'est qu'il était le type qui avait fait brûler de jeunes étudiants, il y en avait des choses à inventer à son sujet. Il poussa un soupir et releva enfin les yeux, se détachant un instant du visage de la belle. Il croisa le regard d'un gardien qui la détaillait, et bien qu'il savait qu'il le regretterait plus tard, il lui adressa un sourire arrogant.
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Dim 25 Déc - 22:08
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TENUE ♥ « ca suffit jamais. » dit-elle en réponse, avec un sourire complice qui en disait long sur ce besoin qu’elle partageait avec lui. Drogue ou baiser, c’était ces addictions qui perlaient sur ses lèvres et qui la rendait plus accroc à la vie. Elle laissait leur corps s’attirer et se touche pour combler cette envie qu’ils avaient de toujours devoir être en contact. Ces longs jours passés sans la présence du garçon avait rendu son quotidien plus terne et son avenir plus morne. Elle ne s’était jamais rendu compte à quel point elle s’était attachée à Rei et l’importance qu’il pouvait avoir dans sa vie. Au-delà de l’aspect protecteur que son appartement et ses bras offraient, il y avait dans leurs jeux et leurs étreintes à couper le souffle une source dans laquelle Wen Yi puisait sa force. Elle croise et décroise ses jambes autant que lui permettait sa jupe cigarette. Elle caresse la peau fine de son poignet nacré et y dépose une trace de rouge à lèvre rouge qui contraste. Elle lève un regard vers lui sans quitter ses billes noirs qui lui nt tant manqué. Elle se noierait dans son regard si elle le pouvait. La fausse joie du garçon et son ironie palpable donne à Wen l’envie de le faire taire et qu’il lui crache la vérité, mais c’est une forme de réponse qu’elle ne peut que comprendre et qui trahirait mille et une plainte. Elle pince ses lèvres mais ne dit rien, serrant peut être un peu plus fort ses doigts, une légèrement crispation qui l’a trahit. Elle préfère se concentrer sur sa question la concernant et affiche un sourire qui se veut rassurant « Ton appartement ne m’a jamais autant vu depuis que tu n’y es plu. » rit-elle doucement. « Je suis bien chez toi et il me laisse tranquille la plus part du temps en ce moment. » Un faible mensonge qu’elle cache derrière un regard qu’elle a appris à maitriser. Oh non il n’a pas besoin de savoir qu’il lui a fait passer une nuit en enfer il y a quelques jours. Elle frémit à cette pensée mais se ressaisi bien vite. Les coups elle les maquille, les abus sexuels elle les refoule loin dans son esprit. Ces hommes que son mari a ramenés ne sont plus qu’un lointain souvenir que son esprit et son corps ont déjà oublié. En apparence. La vérité qui se cache derrière ce besoin qu’elle a de sentir les mains de Rei sur elle, c’est ce besoin de se sentir propre, saine, pure. Ce petit ange déchu qu’il a marqué mais qu’il a si souvent protégé. Rei a toujours serré les dents devant les bleus que lui présentait les cuisses de Wen Yi. Il n’a jamais rien dit de plus que des jurons en japonais en devinant les abus que subissaient Wen avec son mari, c’était peut-être ça qui la rassurait. Il savait, mais il ne faisait rien pour la sortir de là, parce qu’ils savaient tous les deux qu’ils en étaient incapable. Rassurant et présent, Rei lui offrait la stabilité dont elle avait besoin. Il n’ignorait pas ses bleus, mais il ne voyait pas que ça d’elle et c’était ça qui faisait toute la différence. Elle sort de ses pensées en secouant la tête «  Je ne lis pas ce ramassis de conneries, ça me rend dingue. » la rage qui fait trembler les lèvres de la princesse trahisse son attachement à Rei et son désir de le protéger. Elle sait que Bom Chan s’en sort très bien et qu’il fait tout pour le tenir le plus propre possible aux yeux du monde mais si Wen en avait le pouvoir, elle montrerait au monde comment elle voit Rei et à quel point il est magnifique. Malgré ses faiblesses, il est beau. Elle surprend son regard et son sourire, ses doigts fins manucurés et délicats attrape le visage de Rei qu’elle tourne alors brusquement vers elle. Sans violence, mais avec cette autorité féline qui n’appartient qu’à elle. « Tu ne regardes que moi » grogne-t-elle. Elle se penche vers lui pour lui voler un nouveau baiser, comme une récompense, une supplique, une envie, qu’elle se moque bien de devoir retenir. Elle se rapproche de lui à nouveau et glisse une de ses cuisses entre les genoux de Rei. Sa jupe est obligée de remonter jusqu’au milieu de ses cuisses alors qu’elle coince la jambe abimée du japonais dans l’étaut de ses genoux. Elle glisse une main sur le haut de sa cuisse et commence doucement à le masser, pour soulager la douleur de ses hanches et de sa jambe qui boite de plus en plus. Wen Yi s’était renseignée sérieusement sur les manipulations à faire pour soulager ce genre de douleur et ne pouvait guère lui apporter plus elle faisait de son mieux. « T’as pas intérêt à bander espère de pervers. » rit-elle en coulant un regard tendre vers lui avant de baisser son visage, concentrée sur sa tâche. Elle se moquait bien de savoir si son initiative gênait le japonais, ou s’il se sentait réduit d’être ainsi traitée par la jeune femme. Elle ne voulait que l’aider et soulager ses douleurs. Si elle devait le masser devant une salle remplie de détenue sur le cul, elle le ferait aussi souvent qu’elle le pouvait. Et taquine, pour rendre l’ambiance un peu plus douce elle ajoute « J’essaye de rendre mes visites plus agréables que celles de Bom Chan. » elle prononce le prénom de son meilleur avec une telle douceur qu’il semble, pour elle, être un moyen de faire penser des choses agréables et qu’il aime à Rei. 
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Ven 6 Jan - 23:16
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Wen Yi avait beau sourire, faire semblant, prétendre que pour le moment les choses étaient plutôt calmes avec son mari, Rei savait qu'elle embellissait la réalité. Mais lui aussi faisait pareil, sourire pour faire comme si tout allait bien. C'était pour se protéger, mais aussi pour protéger l'autre. Elle avait beau prétendre qu'elle se réfugiait dans son appartement, il savait aussi qu'elle mentait sur les agissements de son mari. Rei ne savait que trop bien les bleus de Wen Yi, les coups mais aussi les viols. Il avait envie de la protéger, de la sauver, de montrer à son connard de mari comment on se comportait avec une femme comme elle. Il était loin d'être un gentleman, mais il savait reconnaître et soigner un trésor lorsqu'il en avait un entre les mains. « Pour finir où j'en suis, j'aurais dû le buter quand j'étais dehors. » Elle serait enfin libre et pourrait être considérée comme la reine qu'elle était vraiment. Tout comme elle savait le traiter comme il le fallait, avec cette force féline qui lui était propre. Il la regarda lui tenir le visage en souriant, la dévorant du regard, si elle savait... Si lui-même savait... Elle avait toute son attention, bien plus qu'il ne le fallait, bien plus que de raison. Son sourire narquois disparût contre les lèvres de Wen Yi, il devait prendre sur lui pour ne pas se laisser aller à ses envies, au manque cruel qu'il ressentait d'elle. Il soupira contre sa bouche lorsqu'elle se recula, son sourire narquois refit immédiatement son apparition. « Laisse moi profiter du seum dans leur regard. Le sale nippon prend sa revanche grâce à toi. » Il gardait son sourire en coin, ne la quittant pas du regard. Il leva un sourcil surpris lorsqu'elle changea de position, ses yeux glissant sans retenu sur la peau de ses cuisses qui se révélaient à lui. Il vint y poser la main, caressant sa peau alors qu'elle entreprenait de le masser. Il eut un petit rire malgré lui. Ce qu'elle faisait était inutile. Complètement inutile mais mignon. Il lâcha un rire rauque à sa remarque. « C'est mort. » Il lui fit un clin d’œil en lâchant un autre rire. Comment lui garantir que son corps ne réagirait pas ? Il n'était qu'un homme. Un homme enfermé depuis des semaines sans la moindre présence féminine, et surtout sans la sienne à elle. Il sourit lorsqu'elle évoque Bom Chan, imaginant à quel point elle avait dû batailler qu'il passe son tour cette fois-ci. Il se pencha doucement, son souffle caressant l'oreille de la belle. « Lui et toi n'avez pas les mêmes arguments. » Il frôla sa peau du bout du nez et des lèvres et se redressa, la regardant s'appliquer à soulager la douleur dans sa jambe. A part une dose assez forte pour le faire planer, rien ne fonctionnerait. Il poussa un petit soupir, étrangement soulagé de l'avoir là avec lui. « L'appel aura bientôt lieu. Bom Chan a l'air confiant. Moi j'sais pas... J'risque d'être renvoyé au Japon. Ou l’exécution. » Il brisa le léger silence qui s'était installé. Il parlait d'un ton léger, mais il ne voulait pas lui cacher ce fait, elle devait être au courant des risques qu'ils prenaient avec Bom Chan. Il se pencha pour l'embrasser et effacer cette expression peu plaisante sur le visage de Wen Yi. Il se recula à peine, son souffle caressant ses lèvres. « Si ça arrive, je veux que tu sois le dernier visage que je verrais. J'veux t'emporter avec moi. » Il afficha un nouveau sourire, et frôla ses lèvres des siennes. Il fallait qu'ils soient réalistes.
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Ven 6 Jan - 23:17
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TENUE ♥ Elle laisse ses mains courir sur la cuisse de Rei sans savoir si ça lui faisait le moindre bien. Mais elle mettait du cœur à l’ouvrage, trahissant surement le fait que c’était plus important pour elle qu’elle ne le laissait paraitre. Ce simple massage était pour elle le seul moyen qu’elle avait de le soulager de cette vie qu’il menait aujourd’hui. Il l’avait cherché, et ne s’était jamais caché de son statut d coupable et c’était surement ce que Wen Yi avait le plus apprécier chez lui. Pas de faux semblant, il assumait ses actes et les vivaient comme l’homme brisé qu’il était. Il ne cachait pas derrière de fausses excuses et n’utilisait pas le système pour se défiler. Il était aux antipodes d’être ce qu’était son mari et c’était cette force qui attirait tant Wen Yi. Et qui la rassurait. Aussi paradoxale que ça puisse être quand on savait qu’elle avait failli par sa faute. Elle n’avait pas eu la force de lui en vouloir et de le détester pour ce qu’il avait fait. Elle plantait aujourd’hui son regard félin dans celui de Rei et n’y voit que la tendresse et la chaleur de leur étreinte. Il lui avait sauvé la vie de bien des manières, à sa façon, elle ne pouvait lui en vouloir, jamais elle ne réussirait à éprouver une quelque once de haine pour lui. Elle tenait à lui beaucoup trop pour ça. Beaucoup trop. Elle rit légèrement à sa remarque et penche la tête vers lui pour sentir ses lèvres, son souffle se perdre dans le creux de son oreille. Elle couve le garçon d’un regard tendre et frissonne de sentir le bout de son nez taquiner sa joue. Elle retient un soupire d’aise en portant son regard sur lui. Elle se sent beaucoup mieux ici, coincée entre ces murs avec lui, que chez elle, libre, libre de mourir entre les mains de son mari. Elle reprend son massage avec un sourire doux, un air angélique et apaisant sur le visage. Elle caresse sa cuisse, la masse à en avoir des crampes dans la paume de ses mains. Elle s’applique, concentrée. Elle écoute le japonais et son ton léger n’aurait jamais annoncé une fin aussi … aussi intolérable pour la jeune fille. Elle crispe ses doigts et si elle n’avait pas reçu une éducation qui la pousse à cacher ses émotions, Rei aurait sûrement pu voir sans gêne la peur panique sur le visage de Wen. Mais il la connaissait assez pour voir ses lèvres se pincer et son dos se raidir. Les ailes de son fin nez se retroussent et son regard se voile. Elle secoue la tête pour chasser cette éventualité, comme si tout ça n’était que des spéculations ridicules qui ne saurait arriver. Malgré ses efforts elle avait du mal à cacher ce simple sentiment la peur de le perdre. Ses doigts se font plus rudes sur la cuisse du garçon qu’elle doit blesser sans le vouloir. Percevant surement son trouble, il vient l’embrasser pour calmer le cœur agité de la jeune femme. Elle relève son regard vers lui, sentant son cœur mourir à ses derniers mots. Elle retient férocement ses larmes et le fixe longuement avant de souffler « Tais-toi … » d’un ton dur. Ce n’était peut-être pas ce qu’il attendait, mais il la connaissait assez pour savoir qu’une tempête faisait rage en elle. Elle relâche lentement sa cuisse pour glisser ses mains en coupe sur les joues de Rei et l’attire doucement à elle. « D’accord … » capitule-t-elle finalement avec plus de douceur. « Je t’interdis de mourir. » dit-elle en grinçant des dents toute fois. Elle colle son front au sien et ferme les yeux. Elle lui caresse la pommette de son pouce délicat et croise son regard en murmurant « Je suis déjà avec toi. » Parce qu’elle y croit, si fort, à ses mots … elle l’attire à elle et l’enlace tendrement, enfouissant son visage de Poupée dans le cou légèrement moite du garçon. Qu’ils aient le seum de voir ce nippon prendre une revanche sur eux grâce à elle. Elle reste de longues minutes ainsi, se moquant des règles que la visite lui impose. Elle se glisse même sur ces genoux, décemment toute fois, et se blottit contre lui en murmurant avec une audace qui lui caractéristique quand on la connait « Et j’emmerde le premier gardien qui osera venir me demander de descendre de là. » Mais l’innocence qui voile son regard quand elle lui demande d’une voix teinté d’inquiétude et de douceur « Mais je ne te fais pas mal au moins … ? » ne la rend que plus attirante. Et pour redonner un petit air plus léger à l’ambiance dont la nouvelle ne plaisait pas à Wen Yi, elle lui tendit un paquet cadeau déjà déchiré par l’agent à l’accueil. Elle prit le temps de lisser toute fois le papier pour rendre le paquet plus présentable et sourit en rougissant. Le premier cadeau contenu dans le paquet était un t-shirt lâche et informe qui appartenait à Rei et que Wen Yi ne cessait de porter quand elle était chez lui. elle dormait avec et l’aspergeait souvent de son parfum jusqu’à rendre le tissu imprégnée de son odeur. Elle avait pensé qu’un peu de chaleur familière lui serait utile pour tenir le coup. Une enveloppe contenant une série de photo coquine la mettant en scène suivait de près. Elle n’avait pas détourné le regard quand le gardien de l’accueil les avait admiré un à un devant elle avec un sourire gras. Son corps n’appartenait qu’à Rei dans ces conditions et elle se moquait bien que ce gardien puisse ne serait-ce que baver sur elle. Et un CD gravé de plusieurs chansons qu’aimait Rei terminait le tout. Elle n’avait pas eu le droit d’amener beaucoup de choses, mais c’était là tout ce qu’elle pouvait pour lui. Elle avait tenté de glisser des écouteurs et un baladeur CD première génération pour qu’il puisse être tranquille en écoutant ses chansons. Elle avait elle-même enregistré quelques chansons pour qu’il ait sa voix à portée de cœur. Elle e regardait les yeux brillant en espérant que cela lui plaisait. Et de son soutient gorge elle sorti un petit paquet de bonbon qu’elle grignotait toujours chez Rei et qui donnait à ses lèvres un goût sucré quand il venait l’embrasser. « Le kit parfait pour que tu ne m’oublies pas. » rit-elle.
 

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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Lun 9 Jan - 22:42
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Rei ne savait pas mettre de mots sur ce qu'il ressentait pour Wen Yi, parce que ce sentiment lui était inconnu. Mais depuis qu'il était enfermé, il avait tellement pensé à elle, pensé à ses yeux, à son sourire, à sa voix, la douceur de sa peau et à son parfum... Il y pensait plus que de raison, plus qu'il ne le faudrait, pour son propre bien. Il savait que c'était mauvais, c'était dangereux, la porte ouverte à plus de souffrance. Et pourtant, il continuait de penser à elle, constamment. Rei avait toujours aimé la souffrance, ou c'était la souffrance qui l'aimait, il ne saurait le dire. Était-ce masochiste de vouloir que le visage de celle qui le tourmentait  soit la dernière chose qu'il verrait ? Il vit l'attitude entière de Wen Yi changer, il vit la peur et la colère que réveillait cette idée en elle. Mais il fallait qu'elle s'y fasse, il ne s'attendait pas à avoir de chance, il n'en avait jamais eu. Alors, il ne pouvait que ricaner à son interdiction de mourir. Elle ne pourrait empêcher l'injection létale si tel était son destin. Il respira son odeur lorsqu'elle se blottit contre lui, passant ses bras autour de sa taille pour la tenir au plus près de lui. Ces gestes tendres avec une femme étaient nouveaux, peu familiers, et pourtant tellement naturels, c'était déroutant. Le visage dans sa chevelure soyeuse, il eut un rire rauque à sa question. « Non tu m'fais pas mal. » Et pourtant, il sentait sa hanche qui le tirait à en hurler, mais plutôt crever que de la laisser s'éloigner. Il dénoua ses bras de sa taille pour prendre le paquet cadeau qu'elle lui tendit ensuite. Un sourire en coin étira ses lèvres alors qu'il commença à le déballer. Il trouva un t-shirt, qu'il reconnu comme étant sien, mais l'odeur enivrante collée au tissu était définitivement celle de la belle. Il l'imagina le porter, sans ne rien porter d'autre, et l'idée était aussi plaisante que douloureuse, car il n'était pas dans cette image. Il trouva ensuite une enveloppe, et un sourire carnassier étira ses lèvres en voyant les premiers clichés. « Je vais adorer autant que je vais détester ces photos tu sais... » Parce qu'il allait adorer les regarder, mais détester de ne pas pouvoir la toucher. Il trouva ensuite le CD et le baladeur, il était curieux de savoir la musique qu'elle avait pu choisir. Et elle termina par le paquet de bonbons, il les connaissait bien à présent, elle en remplissait ses placards. « Je vois que tu t'es donnée du mal. » Un sourire étirait ses lèvres, c'était sa façon pudique d'avouer qu'il aimait ce qu'il avait entre les mains. Mais il aimait encore plus ce qu'il avait sur les genoux. Il reposa le paquet sur la table. Il vint placer sa main sur la joue de Wen Yi, attirant son visage vers le sien pour l'embrasser une nouvelle fois. On allait finir par les séparer, par dire que la prochaine fois ils n'avaient qu'à prendre la pièce privée. Mais Rei s'en moquait, il avait besoin de la sentir, de la toucher, pour tenir jusqu'à la prochaine fois, si prochaine fois il y avait. « Je peux pas t'oublier... » Murmura-t-il contre les lèvres de Wen Yi, tout en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.  « Parle moi de toi. De c'que tu fais, de où tu vas, des nuits que tu passes chez moi... J'veux entendre ta voix. » Et la garder contre lui. Les gardiens semblaient récalcitrants à les séparer, peut-être par crainte de voir Wen Yi partir ? Ils se rinçaient l’œil, sur son décolleté et sur sa jupe remontée sur ses cuisses. D'ailleurs, sa main qui n'était pas autour de la taille de la belle, allait et venait sur sa cuisse dans une caresse sensuelle et délicate.
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Sam 14 Jan - 17:45
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TENUE ♥ Elle guette ses réactions à la vue de son cadeau et une pointe de fierté éclaire le regard noisette de Wen Yi. Parce qu’elle sait qu’il aime. Parce qu’elle à appris, avec le temps, avec les nuits enlacées, à le connaître et savoir ce qu’il aimait. Et ce qu’il aimait c’était sa présence.  C’était leur fou rire. C’était la drogue dans leur sang illuminant leur soirée.  Illuminant leur vie. La simple présence de l’autre qui faisait toute la différence dans leur vie morne et glaçante. Wen avait appris à l’aimer à sa façon.  A glisser sur ses courbes d’anciens champion de taekwondo abîmées.  Les découvrant dans la haine mais les aimants dans la passion. Elle jubile férocement à leur souvenir, sans jamais regretter le moindre de ses contacts.  Elle doit pourtant aujourd’hui gérer l’absence du garçon et l’amertume qui assèche ses lèvres.  Elle se perd dans ses baisers qu’il lui donne. Elle gémit en se collant un peu plus à lui ancrage dans sa mémoire toutes ces sensations. Elle caresse de son doigt nacré la clavicule de Rei avec un sourire doux. Elle rit de ses remarques et succombe à ses baisers sans se faire prier. Elle frissonne quand il avoue qu’il ne pourra jamais l’oublier. Un feu ardent brûle en elle. Laisse-le partir Wen. Qu’est-ce que tu fais encore ? T’accrocher à sa vie ainsi. Mais elle a besoin de lui. Terriblement besoin de lui … autant qu’il a besoin d’elle elle l’espère. Elle croise son regard fiévreux et cesse de caresser ce bout dos qui dépasse de sa tenue de prisonnier. « Moi non plus. » avoue-t-elle simplement en passant sa main libre dans les petits cheveux à la base de la nuque de Rei. Moi non plus je ne pourrais jamais t’oublier. Et si Rei ne doit être qu’un chapitre de sa vie, elle souhaite, à cet instant qu’il soit le plus beau. Le plus poignant. Elle se demande où elle en serait aujourd’hui sans lui, sans sa protection, sans ses bras. Elle a longtemps cru qu’elle finirait par mourir des mains de son mari, mais elle devait bien avouer que depuis qu’elle avait rencontré Rei, alors qu’elle était au plus bas dans les toilettes de ce club, qu’elle avait finalement trouvé un nouvel intérêt à sa vie. Un feu brûlant qui la consumait. Et quitte à en mourir, que ce soit dans les bras de Rei. Elle lui vole un léger baiser, que son gloss rend plus collant, trahissant son envie de ne pas se détacher de lui. Elle pourrait lui raconter un milliard d’histoire s’il voulait entendre sa voix, mais la sienne lui semblait bien trop déchirante pour qu’il puisse le supporter. Peut-être pourrait-elle lui raconter leur histoire. La belle et la bête ? La belle et le taulard ? De cette image si paradoxale que leur deux corps enlacés dégageaient. Elle se relève légèrement comme pour soulager la jambe de Rei, mais ses mains sur elle l’empêchent de réellement quitter son étreinte. Elle change toute fois de jambe pour adoucir sa douleur. Elle enfouit son visage dans le creux de son cou et murmure « Je passe beaucoup de temps à ton appartement. Ces dernières semaines il était pas mal occupé avec son boulot, nouvelle année approchant oblige. J’en profite. Ton appartement ne m’a jamais paru si vide et si grand sans toi. » Elle marque une pause, réalisant qu’il manquait de la gaité dans ses paroles. Elle s’arme d’un sourire en relevant son visage « Alors j’ai changé un peu la déco. » dit-elle d’un petit air un brin provocateur et plein d’espièglerie. Mais dans le fond elle se doutait qu’il voulait savoir si elle allait bien. Bien sûr qu’elle tairait les détails. [size=16]Elle n’était pas certaine que lui parler de ce viol qu’elle avait subi docile et en silence soit des meilleurs choix comme histoire.  Il était absent, mais le peu de temps qu’il se trouvait avec elle c’était un enfer qui la faisait suffoquer.  « Je vais bien Rei ... » murmure-t-elle. Tu te souviens ? Tu m’as dit de m’accrocher. « Je m’accroche. » elle lui offre un sourire timide, contrit, elle voudrait pouvoir lui parler de liberté. Pourquoi pas même de divorce, mais elle n’a que du sale à lui apporter. Rien de bien neuf. Rien de bien jolie, si ce n’est son sourire qui réapparait sur ses lèvres comme par miracle depuis l’arrestation de Rei. Elle avait réussi à taire on ne sait comment son implication auprès du jeune homme. Son mari n’avait eu vent de ces folies, ou bien il ne lui avait jamais touché deux mots. Puis elle reprend, des chapitres plus doux, sur ses habitudes, ses petites manies. « J’ai pris un bain, avant de dormir. Tu sais un bain chaud, et remplie de mousse, comme j’aime. » Enroulée dans ses draps elle cherchait sa chaleur, sa présence « Je recommence à avoir peur du noir. » Avoue-t-elle d’une moue contrariée. Ça lui avait passé depuis Rei mais ça revenait, bien plus effrayant qu’avant. « Du coup j’ai collé des étoiles phosphorescente sur un pan de ton mur et je les fixe avant de m’endormir. » elle sourit à cette pensée et passe la minute qui suit à lui décrire leur disposition pour qu’il puisse les imaginer aussi, loin d’elle. Elle finit par redresser son visage vers Rei et colle son front à sa joue « Et j’ai composé pas mal de chansons ces derniers temps. Tu pourras les écouter en avant-première, elles sont toutes sur le CD. » Elle marque une pause avant de murmurer comme un secret entre eux, douloureux au son de sa voix « Et puis tu me manques … »  comme si dans le fond, 99% de son temps passé dehors loin de lui se résumait à ça.

  
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Re: KEEP YOUR HEAD UP. ft REI♥ | Jeu 26 Jan - 22:06
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Soudainement, respirer était moins difficile. Son cœur qui battait dans sa poitrine était moins douloureux. Le simple fait d'exister était devenu plus supportable, plus doux. Et ce, depuis qu'il avait posé les yeux sur elle en entrant dans cette pièce. Par ses mains autour de sa taille, il l'empêchait de se lever, il voulait la garder contre lui. Il se shootait à sa chaleur, à son odeur, à la douceur de sa peau. Il s’enorgueillait du regard des gardiens et de ses codétenus. Elle n'était pas à lui, elle avait son mari, ce fils de catin qui détruisait la merveille qu'elle était. Mais en cet instant, il s'en foutait bien de tout ça, elle était là, elle était contre lui, elle était sienne, aux yeux de toutes ces personnes présentes autour d'eux, et aux siens, juste un instant. Elle avait pensé à lui en préparant ces quelques cadeaux, elle avait pensé à lui, à sa solitude, et elle allait chez lui, se réfugiait entre ces murs qu'il ne reverrait peut être jamais... C'était comme vivre avec elle au fond, une idée folle, une impression stupide, mais dont il avait besoin, ça le rassurait, ça lui faisait du bien. Le regard qu'elle eut, ce ton morne et cette fausse joie, il ne les connaissait que trop bien. Elle prétendait, mais il voyait clair en son jeu malgré les baisers et les sourires qu'elle affichait pour brouiller les pistes. Il posa sa main sur la joue de Wen Yi, la forçant doucement à le regarder dans les yeux. Il plongea son regard dans le sien, la sondant, comme s'il allait voir ce qu'elle essayait de lui cacher. Il ne savait pas si c'était sa main qui était grande ou le visage de la belle qui était petit, mais sa paume englobait presque tout sa joue. Elle avait l'air si frêle. « Qu'est-ce que cet enfoiré de fils de pute t'a fait … ? » Il n'y avait pas d'autres termes pour parler de son mari. S'il pouvait, s'il avait su, Rei l'aurait tué de ses mains. Une mort lente et douloureuse qu'il lui aurait réservé. Il déposa ses lèvres contre les siennes, gardant sa joue au creux de sa main. Il se recula doucement, caressant sa peau blanche du bout du pouce. « A part des étoiles sur les murs, si jamais je sors d'ici un jour j'aurais quoi comme surprise ? » Il lui avait parlé de mourir juste avant, mais elle devait sans doute avoir envie d'entendre autre chose. Si ça pouvait la faire sourire il allait mentir, faire semblant de croire un temps soit peu qu'il pourrait peut-être sortir. Les mots lui brûlaient les lèvres, les émotions lui brûlaient le cœur, mais il n'arrivait pas à lui dire qu'elle lui manquait aussi, parce que ça lui faisait le peur, ça le terrifiait. Elle le rendait fou, elle l’obsédait, et il ne savait pas quoi faire, à part la posséder, et avoir envie de crever à chaque baiser, à chaque caresse... « Les crises de manque sont plus dures à vivre sans toi... » Il frôla son cou du bout du nez, soufflant doucement sur sa peau qu'il s'amusait à voir frissonner. « Si jamais tu as besoin d'aide, tu sais qu'tu peux demander à Bom Chan hein ? » Il croisa son regard. « J'suis plus là, mais si jamais tu veux t'enfuir il t'aidera... J'aurais voulu pouvoir m'enfuir avec toi... » Quand il avait trop mal allongé sur le lit défoncé de sa cellule, il s'amusait à rêver à l'impossible. A s'enfuir, à changer de vie, d'identité. Irréalisable, mais ça le maintenait en vie.
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