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i want you to drink me up, drink me drink me drink me up !
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i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Dim 18 Déc - 20:57
Assis sur un banc dans une allée piétonne, je frotte doucement mon corps à l’aide des poches de mon parka. L’hiver a finalement frappé notre beau pays et je ne suis pas certain de pouvoir continuer mes sorties nocturnes. Au lieu de rester enfermé comme une bête dans une cage au dortoir, je préfère largement profiter me balader et surtout admirer les jolies plantes que je ne peux toucher. D’ailleurs, les trois-quarts du temps, cela me rappelle mon objectif principal. En effet, à force de voir des couples, je me dis que ça serait peut-être le moment pour moi de m'éprendre d’une jolie demoiselle. Je ne peux pas rester ici, sur mon banc, comme un pervers. Lâchant un gros soupir, je me redresse : « Yah, il fait vraiment trop froid. » Les mains dans les poches, lutter contre les températures basses ne devait pas être un problème pour un homme aussi fort que moi mais franchement, c’est vraiment un soir pour se fourrer sous la couette. Quel con. Je prends la direction de l’arrêt de bus le plus proche sauf que ce transport en commun ne passe d’ici une bonne demi-heure. Une honte pour une capitale comme Séoul mais je crois que je n’ai pas choisi le bon quartier ce soir. Ainsi, dans l’unique but de ne pas devenir un bonhomme de neige ou une statue de glace – belle, certes, mais toujours givré -, je trace ma route, me perdant les routes de la Digital City. Je devrais peut-être me mettre à courir pour arriver le plus rapidement possible mais je dois avouer que les décorations de Noël arrivent à faire rêver le gamin naïf que je suis. Un sourire étire mes lèvres à cette pensée tandis que les lumières d’un bar me poussent à me remémorer d’un certain souvenir. En effet, j’ai souvent eu l’occasion de m’y rendre durant mon service militaire, et ce, accompagné d’une bonne bande de bras cassés. D’ailleurs, c’est dans celui-ci que j’ai pu rencontrer une certaine demoiselle dont j’ignore encore l’âge. Elle est un peu casse-couille et répond sous le nom de Mei Na. Ce n’est pas trop moche comparé à la tête qu’elle tire dès qu’elle me voit, ou dès que je la vois en fait… Il faut dire que la jeune femme a plus de moyens de me faire chier que l’inverse. Toutefois, dans un élan de masochisme, je finis par entrer dans le bar et me dis peut-être qu’elle n’est peut-être pas de service, ce soir. Sauf que je tombe aussitôt sur son petit minois derrière le comptoir. Je lâche un rire et retire ma veste en cuir, lui montrant à quel point ce pull moule mes bras musclés. Ah ah. « Encore là ? Tu fais vraiment partie des murs ou tu es l’esclave de ton patron ? » Je prends finalement place sur un siège. « Sers-moi un whisky. Et plus vite que ça. »
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mei na & seo heon
Assis sur un banc dans une allée piétonne, je frotte doucement mon corps à l’aide des poches de mon parka. L’hiver a finalement frappé notre beau pays et je ne suis pas certain de pouvoir continuer mes sorties nocturnes. Au lieu de rester enfermé comme une bête dans une cage au dortoir, je préfère largement profiter me balader et surtout admirer les jolies plantes que je ne peux toucher. D’ailleurs, les trois-quarts du temps, cela me rappelle mon objectif principal. En effet, à force de voir des couples, je me dis que ça serait peut-être le moment pour moi de m'éprendre d’une jolie demoiselle. Je ne peux pas rester ici, sur mon banc, comme un pervers. Lâchant un gros soupir, je me redresse : « Yah, il fait vraiment trop froid. » Les mains dans les poches, lutter contre les températures basses ne devait pas être un problème pour un homme aussi fort que moi mais franchement, c’est vraiment un soir pour se fourrer sous la couette. Quel con. Je prends la direction de l’arrêt de bus le plus proche sauf que ce transport en commun ne passe d’ici une bonne demi-heure. Une honte pour une capitale comme Séoul mais je crois que je n’ai pas choisi le bon quartier ce soir. Ainsi, dans l’unique but de ne pas devenir un bonhomme de neige ou une statue de glace – belle, certes, mais toujours givré -, je trace ma route, me perdant les routes de la Digital City. Je devrais peut-être me mettre à courir pour arriver le plus rapidement possible mais je dois avouer que les décorations de Noël arrivent à faire rêver le gamin naïf que je suis. Un sourire étire mes lèvres à cette pensée tandis que les lumières d’un bar me poussent à me remémorer d’un certain souvenir. En effet, j’ai souvent eu l’occasion de m’y rendre durant mon service militaire, et ce, accompagné d’une bonne bande de bras cassés. D’ailleurs, c’est dans celui-ci que j’ai pu rencontrer une certaine demoiselle dont j’ignore encore l’âge. Elle est un peu casse-couille et répond sous le nom de Mei Na. Ce n’est pas trop moche comparé à la tête qu’elle tire dès qu’elle me voit, ou dès que je la vois en fait… Il faut dire que la jeune femme a plus de moyens de me faire chier que l’inverse. Toutefois, dans un élan de masochisme, je finis par entrer dans le bar et me dis peut-être qu’elle n’est peut-être pas de service, ce soir. Sauf que je tombe aussitôt sur son petit minois derrière le comptoir. Je lâche un rire et retire ma veste en cuir, lui montrant à quel point ce pull moule mes bras musclés. Ah ah. « Encore là ? Tu fais vraiment partie des murs ou tu es l’esclave de ton patron ? » Je prends finalement place sur un siège. « Sers-moi un whisky. Et plus vite que ça. »Code by kerushirei
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Mar 20 Déc - 22:19
« Mei Na, y’a un de tes clients qui t’attend ». Ça, c’est généralement le genre de phrases qui, pendant ma pause, me donne envie de démissionner et de me tirer loin d’ici. Je suis serveuse, pas esclave même si dans la tête de certains, la définition est la même. Les hommes qui viennent ici oublient à l’entrée un certain nombre de mots dans leur vocabulaire comme respect. Oh ça, ils préfèrent jouer les connards et plaider non-coupable quand on les accuse d’avoir foutu une main au cul. Malheureusement, dans ce genre de métier, le client est toujours roi. On devrait aussi préciser que c’est pas à prendre au pied de la lettre (au risque de se manger un coup de pied dans les bijoux de famille).
Je consume ce qu’il reste de ma cigarette avant de recracher la fumée tout en soupirant d’avance à ce qui m’attend. Pas besoin de savoir de quel client elle parle, j’en ai qu’un qui vient chaque vendredi soir avec ses collègues de bureau pour se rincer l’œil pendant que bobonne s’occupe des gosses et de la tambouille. J’écrase mon mégot sur le bitume avant de rentrer à l’intérieur, faisant un détour vers les vestiaires pour masquer cette odeur de tabac. C’est obligatoire si on veut s’en griller une pendant les heures de pause. Parfum, dentifrice, tout y passe et même la couche indispensable de rouge à lèvres. Sourire commercial aux lèvres, je me rends telle une machine jusqu’à la table de mon gros portefeuille sur pattes pour entendre sa requête. « Messieurs. Que puis-je faire pour vous ? ». Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il va me recommander l’une de nos meilleures bouteilles avec de quoi remplir leur délicat estomac. « Je vous apporte cela de suite messieurs ». Je fuis à toutes jambes vers le bar pour transmettre les directives. Si c’était pas pour la paie, je me serais barrer d’ici dès le premier regard déplacé. Mais « sois belle et tais-toi », c’est tout ce qu’on nous demande alors je me tais, ce qui me demande un peu d’efforts quand même et je laisse faire le reste parce que pour le physique, ça c’est naturel.
Alors que j’attends que le plateau de mes clients se fasse, je m’occupe de ceux qui sont assis au bar. Notamment d’un qui vient d’arriver tel un Dom Juan. Et c’est non sans surprise que je croise le regard de Seo Heon. Si je m’attendais à le revoir ici un jour ! Un peu d’amusement ne me fera pas de mal. Malgré le fait que je le connaisse, je me dis de rester polie et courtoise avec lui. C’est avec un simple sourire que je lui sers sa commande, faisant glisser le verre jusqu’à lui. « Toujours aussi charmant », lui lâchai-je alors que son visage est assez proche du sien pour que seul lui entende mes paroles. « Tu t’es fait toutes les filles de la ville au point d’être obligé de venir en solitaire ce soir ? Ou bien tu cherches encore la seule et unique ? ». Je n’ai pas le temps de profiter plus longuement de nos retrouvailles qu’on m’indique que la commande de ma baleine est prête. « Ne t’étouffes pas avec ton whisky », lui dis-je avant de le quitter pour Moneyland. Encore une fois, les mêmes sourires vicieux m’accueillent alors que je dépose la bouteille de champagne dans le seau à glaçons. « Bonne dégustation Messieurs. Et n’hésitez pas à faire appel à mes services ». Je m’éloigne une fois le pourboire récupérer pour retrouver Seo Heon au bar. Je fais comprendre à ma collègue que je la remplace au bar, sans lui dire que c’était surtout pour profiter un peu plus de ma connaissance. « Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Dommage pour toi, la gente féminine n’est pas au rendez-vous ce soir. A moins que tu aies changé de … comment on dit dans votre langue ? Ah oui, de bord ? ».
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« Mei Na, y’a un de tes clients qui t’attend ». Ça, c’est généralement le genre de phrases qui, pendant ma pause, me donne envie de démissionner et de me tirer loin d’ici. Je suis serveuse, pas esclave même si dans la tête de certains, la définition est la même. Les hommes qui viennent ici oublient à l’entrée un certain nombre de mots dans leur vocabulaire comme respect. Oh ça, ils préfèrent jouer les connards et plaider non-coupable quand on les accuse d’avoir foutu une main au cul. Malheureusement, dans ce genre de métier, le client est toujours roi. On devrait aussi préciser que c’est pas à prendre au pied de la lettre (au risque de se manger un coup de pied dans les bijoux de famille). Je consume ce qu’il reste de ma cigarette avant de recracher la fumée tout en soupirant d’avance à ce qui m’attend. Pas besoin de savoir de quel client elle parle, j’en ai qu’un qui vient chaque vendredi soir avec ses collègues de bureau pour se rincer l’œil pendant que bobonne s’occupe des gosses et de la tambouille. J’écrase mon mégot sur le bitume avant de rentrer à l’intérieur, faisant un détour vers les vestiaires pour masquer cette odeur de tabac. C’est obligatoire si on veut s’en griller une pendant les heures de pause. Parfum, dentifrice, tout y passe et même la couche indispensable de rouge à lèvres. Sourire commercial aux lèvres, je me rends telle une machine jusqu’à la table de mon gros portefeuille sur pattes pour entendre sa requête. « Messieurs. Que puis-je faire pour vous ? ». Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il va me recommander l’une de nos meilleures bouteilles avec de quoi remplir leur délicat estomac. « Je vous apporte cela de suite messieurs ». Je fuis à toutes jambes vers le bar pour transmettre les directives. Si c’était pas pour la paie, je me serais barrer d’ici dès le premier regard déplacé. Mais « sois belle et tais-toi », c’est tout ce qu’on nous demande alors je me tais, ce qui me demande un peu d’efforts quand même et je laisse faire le reste parce que pour le physique, ça c’est naturel.
Alors que j’attends que le plateau de mes clients se fasse, je m’occupe de ceux qui sont assis au bar. Notamment d’un qui vient d’arriver tel un Dom Juan. Et c’est non sans surprise que je croise le regard de Seo Heon. Si je m’attendais à le revoir ici un jour ! Un peu d’amusement ne me fera pas de mal. Malgré le fait que je le connaisse, je me dis de rester polie et courtoise avec lui. C’est avec un simple sourire que je lui sers sa commande, faisant glisser le verre jusqu’à lui. « Toujours aussi charmant », lui lâchai-je alors que son visage est assez proche du sien pour que seul lui entende mes paroles. « Tu t’es fait toutes les filles de la ville au point d’être obligé de venir en solitaire ce soir ? Ou bien tu cherches encore la seule et unique ? ». Je n’ai pas le temps de profiter plus longuement de nos retrouvailles qu’on m’indique que la commande de ma baleine est prête. « Ne t’étouffes pas avec ton whisky », lui dis-je avant de le quitter pour Moneyland. Encore une fois, les mêmes sourires vicieux m’accueillent alors que je dépose la bouteille de champagne dans le seau à glaçons. « Bonne dégustation Messieurs. Et n’hésitez pas à faire appel à mes services ». Je m’éloigne une fois le pourboire récupérer pour retrouver Seo Heon au bar. Je fais comprendre à ma collègue que je la remplace au bar, sans lui dire que c’était surtout pour profiter un peu plus de ma connaissance. « Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Dommage pour toi, la gente féminine n’est pas au rendez-vous ce soir. A moins que tu aies changé de … comment on dit dans votre langue ? Ah oui, de bord ? ».
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Ven 6 Jan - 23:55
Manquer de respect ne fait pas partie de mes fondamentaux. Je ne suis pas un méchant garçon contrairement à ce que certains pourraient penser. J’ai toujours été honnête avec les femmes que j’ai fréquentées. J’étais un homme qui n’était là que pour leur faire plaisir le temps d’une unique nuit, voire plus si ces demoiselles étaient terriblement bonnes au lit avant même de me lasser finalement d’elles. En amitié, en amour, en plan cul, je dois avouer que je ne parviens pas à me contenter d’une seule et même personne pendant des lustres. J’aime connaître de nouvelles personnes, encore et encore. Alors, me revoir ici dans ce bar devrait en surprendre plus d’un mais il faut savoir que Mei Na ne fait pas partie de mon entourage. De plus, quand j’étais encore en train de faire mon service militaire, je ne passais pas non plus mon temps à rester collé au bar. J’avais d’autres choses à faire comme profiter de mes permissions pour trouver un corps bien plus alléchant que celle de la barmaid, qui endosse de temps en temps le rôle de serveuse d’après ce que je peux voir. A moins que cela soit une nouveauté ? Arquant un sourcil, je n’ai pas vraiment le temps de répondre à sa remarque, trop occupé à savoir si elle n’a pas eu l’idée de mettre du poison dans mon verre. Une fois rassuré, je lève le verre et en bois une première gorgée qui me brûle directement la gorge. La garce ne m’a pas filé un mauvais whisky. J’arque un sourcil quand je la vois revenir. « Voyons… Comme tu oses me parler de cette manière. » Je lâche un faible rire. « Tu as toujours été en première ligne pour voir à quel point le corps des femmes m’inspire beaucoup. J’ai écrit énormément de poèmes à ce sujet. » Se donner une âme d’artiste au cœur brisé plaît énormément aux femmes fleur bleu. Cependant, Mei Na ne répond en aucun cas à ces critères. De toute manière, ce n’est pas son corps sans forme qui risque de me donner envie d’écrire. Quoi que… Même gros boobs ne pourrait y parvenir. Et oui, je suis un mathématicien, pas un écrivain en réalité. Et bon sang, dieu sait à quel point j’ai dû user de mes capacités pour créer cette foutue liste. « Yahhh. Et puis, je te signale que je suis toujours venu seul ici ou alors avec quelques potes. » Je tourne ma tête et prends une allure de beau gosse discrètement. « J’étais un loup assoiffé à l’époque. J’étais terriblement sexy… Bon, je le suis toujours mais je dégageais un tout autre charisme. Pas vrai ? » Je suis conscient de lui tendre une perche bien évidemment.
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Manquer de respect ne fait pas partie de mes fondamentaux. Je ne suis pas un méchant garçon contrairement à ce que certains pourraient penser. J’ai toujours été honnête avec les femmes que j’ai fréquentées. J’étais un homme qui n’était là que pour leur faire plaisir le temps d’une unique nuit, voire plus si ces demoiselles étaient terriblement bonnes au lit avant même de me lasser finalement d’elles. En amitié, en amour, en plan cul, je dois avouer que je ne parviens pas à me contenter d’une seule et même personne pendant des lustres. J’aime connaître de nouvelles personnes, encore et encore. Alors, me revoir ici dans ce bar devrait en surprendre plus d’un mais il faut savoir que Mei Na ne fait pas partie de mon entourage. De plus, quand j’étais encore en train de faire mon service militaire, je ne passais pas non plus mon temps à rester collé au bar. J’avais d’autres choses à faire comme profiter de mes permissions pour trouver un corps bien plus alléchant que celle de la barmaid, qui endosse de temps en temps le rôle de serveuse d’après ce que je peux voir. A moins que cela soit une nouveauté ? Arquant un sourcil, je n’ai pas vraiment le temps de répondre à sa remarque, trop occupé à savoir si elle n’a pas eu l’idée de mettre du poison dans mon verre. Une fois rassuré, je lève le verre et en bois une première gorgée qui me brûle directement la gorge. La garce ne m’a pas filé un mauvais whisky. J’arque un sourcil quand je la vois revenir. « Voyons… Comme tu oses me parler de cette manière. » Je lâche un faible rire. « Tu as toujours été en première ligne pour voir à quel point le corps des femmes m’inspire beaucoup. J’ai écrit énormément de poèmes à ce sujet. » Se donner une âme d’artiste au cœur brisé plaît énormément aux femmes fleur bleu. Cependant, Mei Na ne répond en aucun cas à ces critères. De toute manière, ce n’est pas son corps sans forme qui risque de me donner envie d’écrire. Quoi que… Même gros boobs ne pourrait y parvenir. Et oui, je suis un mathématicien, pas un écrivain en réalité. Et bon sang, dieu sait à quel point j’ai dû user de mes capacités pour créer cette foutue liste. « Yahhh. Et puis, je te signale que je suis toujours venu seul ici ou alors avec quelques potes. » Je tourne ma tête et prends une allure de beau gosse discrètement. « J’étais un loup assoiffé à l’époque. J’étais terriblement sexy… Bon, je le suis toujours mais je dégageais un tout autre charisme. Pas vrai ? » Je suis conscient de lui tendre une perche bien évidemment. Code by kerushirei
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Jeu 19 Jan - 17:49
Imbus d'eux-mêmes, trop fiers, trop sûrs d'eux. Avides de chair fraîche, à la recherche d'une donzelle pour flatter leur égo et leur dire qu'on ne serait que des potiches sans eux. Voilà ce qu'ont en commun tous les hommes qui mettent les pieds ici. Qu'ils soient célibataires, mariés, veufs jeunes ou vieux, ils viennent tous chercher la même chose, une chose qu'ils n'ont pas en dehors d'ici et qu'ils espèrent tous trouver sur les courbes des danseuses, pendu aux lèvres rosées des serveuses, parsemé de paillettes sur les cils de chaque femme. Et Seo Heon n'est pas vraiment différent. A l'entendre, il a oublié toutes les fois où, avec ses compagnons d'armes comme ils s'appellent fièrement entre eux, tous contents de porter l'uniforme, il était venu se faire plaisir, toutes les cruches qui se sont accrochées à son bras dans l'espoir d'obtenir plus qu'un échange charnel. Je les ai regardé se noyer dans ses paroles faites de promesses creuses et d'inepties à vous en faire vomir de dégoûts. Et lui n'en est pas moins naïf, à croire que l'âme sœur se trouve peut-être au croisement ou assise à côté de lui dans le bus.
« Oh je n'en ai jamais loupé une miette, rassure toi ! Tous comme celles à qui tu faisais miroiter monts et merveilles ». Je me penche sur le comptoir, m'y accoudant pour lui chuchoter, ses lèvres près des « J'aurai tellement voulu entendre ce que tu disais à chacune. Surtout quand tu les as quitté. Combien de baffes tu t'es mangé ? Assez pour dépasser le record mondial ou pas encore ? ». Un rire et je m'éloigne. « Un loup assoiffé ... c'est sûr que tu ne dégages plus vraiment la même image maintenant. T'es plutôt le petit toutou qui cherche son maître. C'est bien ça non ? Un grand garçon comme toi qui croit encore aux contes de fées, ce serait presque ... mignon ». L'amour éternel, les princes charmants, les formules magiques, c'est bien pour les petites filles qu'on veut épargner de la réalité. Pas sûre que ce soit pour leur bien. Ni pour celui de Seo Heon de se leurrer sur le grand Amour.
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Imbus d'eux-mêmes, trop fiers, trop sûrs d'eux. Avides de chair fraîche, à la recherche d'une donzelle pour flatter leur égo et leur dire qu'on ne serait que des potiches sans eux. Voilà ce qu'ont en commun tous les hommes qui mettent les pieds ici. Qu'ils soient célibataires, mariés, veufs jeunes ou vieux, ils viennent tous chercher la même chose, une chose qu'ils n'ont pas en dehors d'ici et qu'ils espèrent tous trouver sur les courbes des danseuses, pendu aux lèvres rosées des serveuses, parsemé de paillettes sur les cils de chaque femme. Et Seo Heon n'est pas vraiment différent. A l'entendre, il a oublié toutes les fois où, avec ses compagnons d'armes comme ils s'appellent fièrement entre eux, tous contents de porter l'uniforme, il était venu se faire plaisir, toutes les cruches qui se sont accrochées à son bras dans l'espoir d'obtenir plus qu'un échange charnel. Je les ai regardé se noyer dans ses paroles faites de promesses creuses et d'inepties à vous en faire vomir de dégoûts. Et lui n'en est pas moins naïf, à croire que l'âme sœur se trouve peut-être au croisement ou assise à côté de lui dans le bus. « Oh je n'en ai jamais loupé une miette, rassure toi ! Tous comme celles à qui tu faisais miroiter monts et merveilles ». Je me penche sur le comptoir, m'y accoudant pour lui chuchoter, ses lèvres près des « J'aurai tellement voulu entendre ce que tu disais à chacune. Surtout quand tu les as quitté. Combien de baffes tu t'es mangé ? Assez pour dépasser le record mondial ou pas encore ? ». Un rire et je m'éloigne. « Un loup assoiffé ... c'est sûr que tu ne dégages plus vraiment la même image maintenant. T'es plutôt le petit toutou qui cherche son maître. C'est bien ça non ? Un grand garçon comme toi qui croit encore aux contes de fées, ce serait presque ... mignon ». L'amour éternel, les princes charmants, les formules magiques, c'est bien pour les petites filles qu'on veut épargner de la réalité. Pas sûre que ce soit pour leur bien. Ni pour celui de Seo Heon de se leurrer sur le grand Amour.
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Lun 30 Jan - 0:02
Accoudé au comptoir, la jeune barmaid évoque quelques souvenirs avec moi. Malheureusement, son intention n’est pas d’en rire comme je le fais maintenant. J’ai l’impression d’être devant une femme qui voulait protéger toutes ses petites copines. Je ne risque pas de regretter l’homme que j’étais. Il était assez insouciant, marrant et plutôt doué avec les personnes du sexe opposé. Evidemment, je n’ai pas perdu la main mais je ne veux plus user de mes talents à longueur de temps. Tout ceci m’a mis dans une situation délicate et cette petite visite qui se voulait courtoise ne risque pas de prouver le contraire. Il suffit d’entendre les premiers mots que prononce Mei Na. « Monts et merveilles ? Ne cherche pas à les défendre. Elles savaient autant que toi l’homme que j’étais. » Cette habitude à cajoler les filles, à nous dire que nous sommes les bâtards et elles tellement naïves. Pourtant, je ne leur ai jamais promis autre chose qu’une nuit de folie. Mei Na a certainement des souvenirs flous. Et même, si ce n’était pas le cas, ma réputation de beau parleur a toujours été un fait public. Si elles ne souhaitaient pas se retrouver avec le cœur brisé ou dans mon lit, libre à elles de rejeter mes avances. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse à ça ? Elles aiment se compliquer l’existence tandis que les hommes sont beaucoup plus concrets. « Tu es bien trop jeune pour comprendre ce qu’elles attendaient aussi de moi. » soufflai-je avant de siroter ma boisson. Si elle n’est pas en mesure de le comprendre, autant que Mei Na se taise, non ? Puis, je lève le menton, esquissant un sourire à sa dernière remarque. « T’es bien comme les autres. Jamais contente. » Un rire s’échappe de ma gorge et je recule doucement dans mon siège. « Et toi alors ? En quoi tu crois alors ? » Je croise les bras, sentant que cette discussion ne mènera à rien. De mon côté, je ne compte pas m’enfoncer en lui expliquant les raisons de mon choix. Peu de personnes sont incapables de le comprendre. D’ailleurs, je crois que je doute parfois de mes propres convictions mais nous sommes tous pareils, pas vrai ? « S’il te plaît, ne me joue pas la carte de la fille rebelle, tout ça parce que tu sers des verres à des pervers.» Bien sûr, je ne m’inclus pas dans ce dernier groupe de personnes. Je ne suis pas un pervers. Je ne regarde pas toutes les femmes comme des vulgaires de morceaux de viande. Non, disons que j’aimais m’adonner aux plaisirs que nous accordait la nature humaine.
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Accoudé au comptoir, la jeune barmaid évoque quelques souvenirs avec moi. Malheureusement, son intention n’est pas d’en rire comme je le fais maintenant. J’ai l’impression d’être devant une femme qui voulait protéger toutes ses petites copines. Je ne risque pas de regretter l’homme que j’étais. Il était assez insouciant, marrant et plutôt doué avec les personnes du sexe opposé. Evidemment, je n’ai pas perdu la main mais je ne veux plus user de mes talents à longueur de temps. Tout ceci m’a mis dans une situation délicate et cette petite visite qui se voulait courtoise ne risque pas de prouver le contraire. Il suffit d’entendre les premiers mots que prononce Mei Na. « Monts et merveilles ? Ne cherche pas à les défendre. Elles savaient autant que toi l’homme que j’étais. » Cette habitude à cajoler les filles, à nous dire que nous sommes les bâtards et elles tellement naïves. Pourtant, je ne leur ai jamais promis autre chose qu’une nuit de folie. Mei Na a certainement des souvenirs flous. Et même, si ce n’était pas le cas, ma réputation de beau parleur a toujours été un fait public. Si elles ne souhaitaient pas se retrouver avec le cœur brisé ou dans mon lit, libre à elles de rejeter mes avances. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse à ça ? Elles aiment se compliquer l’existence tandis que les hommes sont beaucoup plus concrets. « Tu es bien trop jeune pour comprendre ce qu’elles attendaient aussi de moi. » soufflai-je avant de siroter ma boisson. Si elle n’est pas en mesure de le comprendre, autant que Mei Na se taise, non ? Puis, je lève le menton, esquissant un sourire à sa dernière remarque. « T’es bien comme les autres. Jamais contente. » Un rire s’échappe de ma gorge et je recule doucement dans mon siège. « Et toi alors ? En quoi tu crois alors ? » Je croise les bras, sentant que cette discussion ne mènera à rien. De mon côté, je ne compte pas m’enfoncer en lui expliquant les raisons de mon choix. Peu de personnes sont incapables de le comprendre. D’ailleurs, je crois que je doute parfois de mes propres convictions mais nous sommes tous pareils, pas vrai ? « S’il te plaît, ne me joue pas la carte de la fille rebelle, tout ça parce que tu sers des verres à des pervers.» Bien sûr, je ne m’inclus pas dans ce dernier groupe de personnes. Je ne suis pas un pervers. Je ne regarde pas toutes les femmes comme des vulgaires de morceaux de viande. Non, disons que j’aimais m’adonner aux plaisirs que nous accordait la nature humaine. Code by kerushirei
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Sam 1 Avr - 12:22
« Oh tu sais comme moi qu’avec certaines, une nuit rime avec toute une vie ». J’en ai vu des imbéciles, des insouciantes qui croyaient à toutes les promesses qu’on pouvait leur faire sur l’oreiller. J’en ai vu croire à l’amour, boire les paroles de leurs clients qui leur juraient de les emmener loin d’ici, de quitter femme et enfants pour elles, de leur offrir le confort, le luxe, la vie. Mais ils ne revenaient jamais, ne leur rendaient jamais ce morceau d’espoir qu’elles leur avaient confié. Ce petit bout mourrait, finissait piétiné jusqu’à ce qu’un autre arrive, leur fasse oublier et recommence, encore et encore. Mais après tout, j’en avais rien à foutre. Tant pis si elles se laissaient avoir, si elles s’effondraient chaque nuit en pleurant. Tant pis, fallait pas être si connes. Alors au final, Seo Heon avait-il été un connard ? Non, il avait profité d’avoir une pluie de femmes à ses pieds et qui pouvait lui reprocher ? Pas moi, je faisais pareil avec les hommes mais contrairement à lui, j’étais pas apeuré par le fait de finir seule. « Trop jeune ? Parce que toi, t’es pas trop jeune pour vouloir te caser ou finir avec la corde au cou ? ». J’arriverai jamais à comprendre ceux qui veulent s’enfermer dans une relation, qui pensent avoir trouver le grand amour alors que ça n’existe pas. C’est un mythe, une créature imaginaire que seuls les fous peuvent voir. Alors si Seo Heon voulait rejoindre ce monde-là, qu’il le fasse. Qu’il devienne aliéné. Ça ne fera qu’ajouter un autre abruti à ceux qui existent déjà.
Je le gratifie d’un sourire avant de reculer. « Moi ? Je ne crois en rien. Enfin, si mais je suis pas sûre que ce soit pour toi. Pauvre petit, tu risquerais de défaillir ». Je l’abandonne un instant pour servir un verre à un client qui vient de s’installer deux chaises plus loin. Sourire plastifié, discours de potiche, comme à chaque fois. J’ai appris l’art de faire semblant, je suis devenue experte avec le temps. Un jour, on me décernera peut-être un prix. En attendant, je reviens vers celui qui se catalogue comme un coureur de jupons à la retraite et voilà qu’il me parle des pervers que je sers. S’incluait-il lui-même dans le paquet ? J’en doute. « Figure toi que les pervers laissent un bon pourboire », lui répondis-je sans pudeur. « Et tant que ça continue, je ne rendrai pas mon tablier ». Si y’avait pas l’argent, j’aurai jamais mis les pieds ici et puis, j’avais certainement pas l’intention de pourrir. Je voulais faire quelque chose de ma vie. « Et sinon, tu l’as trouvé ta perle rare ? ». Pour une fois, je lui demandai sans méchanceté, sans vouloir me manquer. J’étais juste curieuse. « Si jamais t’en as marre de chercher, tu sais où me trouver ». Ou j’avais peut-être juste envie encore une fois de lui faire comprendre qu’il défendait une cause perdue et que sa chimère, il ne la trouverait que dans ses rêves.
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« Oh tu sais comme moi qu’avec certaines, une nuit rime avec toute une vie ». J’en ai vu des imbéciles, des insouciantes qui croyaient à toutes les promesses qu’on pouvait leur faire sur l’oreiller. J’en ai vu croire à l’amour, boire les paroles de leurs clients qui leur juraient de les emmener loin d’ici, de quitter femme et enfants pour elles, de leur offrir le confort, le luxe, la vie. Mais ils ne revenaient jamais, ne leur rendaient jamais ce morceau d’espoir qu’elles leur avaient confié. Ce petit bout mourrait, finissait piétiné jusqu’à ce qu’un autre arrive, leur fasse oublier et recommence, encore et encore. Mais après tout, j’en avais rien à foutre. Tant pis si elles se laissaient avoir, si elles s’effondraient chaque nuit en pleurant. Tant pis, fallait pas être si connes. Alors au final, Seo Heon avait-il été un connard ? Non, il avait profité d’avoir une pluie de femmes à ses pieds et qui pouvait lui reprocher ? Pas moi, je faisais pareil avec les hommes mais contrairement à lui, j’étais pas apeuré par le fait de finir seule. « Trop jeune ? Parce que toi, t’es pas trop jeune pour vouloir te caser ou finir avec la corde au cou ? ». J’arriverai jamais à comprendre ceux qui veulent s’enfermer dans une relation, qui pensent avoir trouver le grand amour alors que ça n’existe pas. C’est un mythe, une créature imaginaire que seuls les fous peuvent voir. Alors si Seo Heon voulait rejoindre ce monde-là, qu’il le fasse. Qu’il devienne aliéné. Ça ne fera qu’ajouter un autre abruti à ceux qui existent déjà. Je le gratifie d’un sourire avant de reculer. « Moi ? Je ne crois en rien. Enfin, si mais je suis pas sûre que ce soit pour toi. Pauvre petit, tu risquerais de défaillir ». Je l’abandonne un instant pour servir un verre à un client qui vient de s’installer deux chaises plus loin. Sourire plastifié, discours de potiche, comme à chaque fois. J’ai appris l’art de faire semblant, je suis devenue experte avec le temps. Un jour, on me décernera peut-être un prix. En attendant, je reviens vers celui qui se catalogue comme un coureur de jupons à la retraite et voilà qu’il me parle des pervers que je sers. S’incluait-il lui-même dans le paquet ? J’en doute. « Figure toi que les pervers laissent un bon pourboire », lui répondis-je sans pudeur. « Et tant que ça continue, je ne rendrai pas mon tablier ». Si y’avait pas l’argent, j’aurai jamais mis les pieds ici et puis, j’avais certainement pas l’intention de pourrir. Je voulais faire quelque chose de ma vie. « Et sinon, tu l’as trouvé ta perle rare ? ». Pour une fois, je lui demandai sans méchanceté, sans vouloir me manquer. J’étais juste curieuse. « Si jamais t’en as marre de chercher, tu sais où me trouver ». Ou j’avais peut-être juste envie encore une fois de lui faire comprendre qu’il défendait une cause perdue et que sa chimère, il ne la trouverait que dans ses rêves.
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Mar 4 Avr - 22:15
Sans ressentir aucune gêne, mon regard continue de se planter sur le joli minois devant moi. J'aurais voulu la prendre au sérieux mais ses grands airs me paraissent ridicules. Je ne suis pas assez vaniteux pour me considérer meilleur comme les autres. Je sais très bien que je ne suis pas excellent dans tous les domaines encore moins quand il s'agit d'amour. Toutefois, son discours ne risque pas de me remettre en question. Des remarques de ce style ? Je m'y étais préparé et je m'étais même amusé à me tester avec celles-ci. Mon nouveau comportement paraît étrange surtout dans ce monde où seul le sexe fait réellement vendre. Dans notre pays, les apparences priment sur le reste. Mei Na est l'exemple parfait. On ne l'a certainement pas choisi pour ses compétences et son sourire qu'elle ne cesse de forcer quand un client passe une commande auprès d'elle. Elle a ce regard de biche, cette mine juvénile et pâle qui doivent plaire aux adultes. La seule chose qui ne ferait pas rêver sur elle serait ses lèvres que je juge un peu trop fine. Car oui, j'ai pris le temps de l'analyser malgré ma réflexion qui se fait intense pendant plusieurs secondes voire minutes. Celle-ci, je finis même par y mettre un terme en faisant claquer doucement mon verre contre le comptoir. " Tu me donnes quel âge ?! " Si nos chemins se sont croisés un bon nombre de fois, je doute lui avoir fourni ma carte d'identité un jour ou l'autre. Rigolant doucement à cette pensée, je croise les bras et l'observe d'un air moqueur. " Je ne comprends pas comment une jeunette comme toi peut me faire la leçon et surtout être aussi négative. " Je ne suis pas l'homme le plus expérimenté dans ce bar et pourtant, j'ose tenir de tels propos. Etre aussi pessimiste en matière d'amour est presque navrant. Si Mei Na ne semble pas avoir peur de la solitude, j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse. Les gens qui paraissent si convaincus dans leurs discours sont de véritables menteurs et tricheurs. J'arque un sourcil à sa phrase. Qu'est-ce qu'elle sous-entend par là ? Qu'elle va réussir à me choquer ? " Gamine. " chuchotai-je alors que la barman s'absente quelques instants. " J'espère que tu ne deviendras pas toute fripée rapidement alors. " Qu'est-ce qu'elle fera quand son corps n'attirera plus les pourboires ?! En plus, je suis surpris d'apprendre ça. Dans notre pays, c'est une mauvaise habitude. A croire que les étrangers ne prennent pas le temps de s'informer sur le pays qu'ils vont visiter. " Parce que tu es une perte rare toi ? " Je rigole doucement avant de prendre un ton plus sérieux. " Pas encore mais je ne sais pas à quoi elle ressemble ... " Je prends une mine boudeuse comme un enfant qui voudrait retenir sa table de multiplication sans pouvoir y parvenir. " Quand je regarde les personnes en couple, elles n'ont pas l'air de dégager quelque chose de super intéressant. " Parce que mon élue serait déjà en couple ? On ne sait jamais.. Peut-être que je devrais me fourrer dans une sale histoire pour trouver la femme de ma vie. " Elle doit être unique à mes yeux... " Puis, je sens une lumière de génie me frapper. " Puis bon pourquoi je chercherais ... Je suis tellement beau qu'elle pourrait toujours venir toquer à ma porte. "
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Sans ressentir aucune gêne, mon regard continue de se planter sur le joli minois devant moi. J'aurais voulu la prendre au sérieux mais ses grands airs me paraissent ridicules. Je ne suis pas assez vaniteux pour me considérer meilleur comme les autres. Je sais très bien que je ne suis pas excellent dans tous les domaines encore moins quand il s'agit d'amour. Toutefois, son discours ne risque pas de me remettre en question. Des remarques de ce style ? Je m'y étais préparé et je m'étais même amusé à me tester avec celles-ci. Mon nouveau comportement paraît étrange surtout dans ce monde où seul le sexe fait réellement vendre. Dans notre pays, les apparences priment sur le reste. Mei Na est l'exemple parfait. On ne l'a certainement pas choisi pour ses compétences et son sourire qu'elle ne cesse de forcer quand un client passe une commande auprès d'elle. Elle a ce regard de biche, cette mine juvénile et pâle qui doivent plaire aux adultes. La seule chose qui ne ferait pas rêver sur elle serait ses lèvres que je juge un peu trop fine. Car oui, j'ai pris le temps de l'analyser malgré ma réflexion qui se fait intense pendant plusieurs secondes voire minutes. Celle-ci, je finis même par y mettre un terme en faisant claquer doucement mon verre contre le comptoir. " Tu me donnes quel âge ?! " Si nos chemins se sont croisés un bon nombre de fois, je doute lui avoir fourni ma carte d'identité un jour ou l'autre. Rigolant doucement à cette pensée, je croise les bras et l'observe d'un air moqueur. " Je ne comprends pas comment une jeunette comme toi peut me faire la leçon et surtout être aussi négative. " Je ne suis pas l'homme le plus expérimenté dans ce bar et pourtant, j'ose tenir de tels propos. Etre aussi pessimiste en matière d'amour est presque navrant. Si Mei Na ne semble pas avoir peur de la solitude, j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse. Les gens qui paraissent si convaincus dans leurs discours sont de véritables menteurs et tricheurs. J'arque un sourcil à sa phrase. Qu'est-ce qu'elle sous-entend par là ? Qu'elle va réussir à me choquer ? " Gamine. " chuchotai-je alors que la barman s'absente quelques instants. " J'espère que tu ne deviendras pas toute fripée rapidement alors. " Qu'est-ce qu'elle fera quand son corps n'attirera plus les pourboires ?! En plus, je suis surpris d'apprendre ça. Dans notre pays, c'est une mauvaise habitude. A croire que les étrangers ne prennent pas le temps de s'informer sur le pays qu'ils vont visiter. " Parce que tu es une perte rare toi ? " Je rigole doucement avant de prendre un ton plus sérieux. " Pas encore mais je ne sais pas à quoi elle ressemble ... " Je prends une mine boudeuse comme un enfant qui voudrait retenir sa table de multiplication sans pouvoir y parvenir. " Quand je regarde les personnes en couple, elles n'ont pas l'air de dégager quelque chose de super intéressant. " Parce que mon élue serait déjà en couple ? On ne sait jamais.. Peut-être que je devrais me fourrer dans une sale histoire pour trouver la femme de ma vie. " Elle doit être unique à mes yeux... " Puis, je sens une lumière de génie me frapper. " Puis bon pourquoi je chercherais ... Je suis tellement beau qu'elle pourrait toujours venir toquer à ma porte. " Code by kerushirei
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Sam 22 Avr - 21:04
J’avais jamais cherché à savoir son âge mais puisqu’il me pose la question, je n’allais pas le priver d’une réponse. Je m’accoude sur le comptoir, mon visage à la même hauteur que le sien et mes yeux balaient chacun de ses traits, de la ligne de son nez jusqu’aux courbes de ses lèvres tandis qu’un sourire nait sur les miennes. « Te vexe pas si je dis que tu fais plus vieux mais … je te donnerai un peu plus de vingt-trois ans. Alors, j’ai visé juste ? ». Il était clair que j’allais pas lui dire qu’il avait le minois d’un garçon de dix-huit ans. Le mensonge, ça me connait et si mon plaisir préféré était de ridiculiser les gens, j’avais mes limites au ridicule. « Et toi, quel âge tu me donnes ? ». Beaucoup me pensent plus jeune que je ne le suis mais ça ne dérangeait pas certains clients d’imaginer que je ne suis pas majeure. Ça les excite même d’avoir une petite minette à leur service, qui porte des tenues beaucoup trop courtes, des talons beaucoup trop hauts. Ça leur plait et le pourboire n’en est que plus conséquent. La paie aussi. Faut pas être con pour comprendre que les filles restent ici pour le fric et pas parce qu’elles aiment qu’on les reluque comme des poupées ou qu’elles n’attendent qu’une main au cul. Je fais ce qu’il faut pour m’en tirer et pouvoir me casser un jour. J’ai pas l’intention de pourrir ici jusqu’à la fin de ma vie. J’avais un minimum d’amour propre et toute fille qui se respecte ne s’imaginera pas avoir un destin pareil. Les filles ici, elles ne sont que de passage. On félicite celles qui arrivent à démissionner, qui n’ont plus besoin de venir ici pour survivre, on encourage celles qui n’osent pas se dire qu’elles méritent mieux. Mais aucune de nous ne crèvera ici. « Je ne suis pas négative, juste réaliste. C’est toi qui t’imagine que le monde est merveilleux. Si tu redescendais de ton petit nuage, tu comprendrais ». Mais ce n’est pas un sujet sur lequel on allait encore débattre. Ce n’était pas la première fois que je traitais Seo Heon d’idéaliste. Puis il n’avait pas besoin de tout savoir, chacun son opinion non ? Il n’avait pas besoin de savoir d’où je tenais mes convictions comme je me fichais de connaître les siennes.
« Vieux chnoque. Tes muscles vont sûrement se ratatiner bien avant que j’aie ma première ride ». Peut-être même que je vivrai pas assez longtemps pour que ça arrive. Après tout, les gosses comme moi, on leur donne pas trente ans avant la date de péremption. Si on arrive à vingt ans, c’est déjà un miracle. Mais qui sait ? J’allais peut-être devenir l’exception à la règle, la gamine du bordel qui arrive à faire un truc de sa vie. Autre que de rendre celle des autres impossibles. « Non, je suis un poison qui tue à petit feu », lui répondis-je un léger sourire aux lèvres. Le genre qui s’insinue dans les veines et s’y accroche comme la peste et détruit tout, si subtilement qu’il est trop tard pour se débarrasser de moi. Mais ce genre de chose avec Seo Heon, c’était pas aussi drôle qu’avec les autres. Le pauvre était si obnubilé par son idée de trouver la bonne. « Tu seras sûrement comme ça toi aussi, une fois casé. Ennuyant et sans intérêt, dégoulinant de niaiseries comme tous ces transits d’amour ». Je l’imaginais difficilement ainsi mais il peut très bien se dévoiler être ainsi. A croire que je ne serai pas là pour voir ça. « Si tu attends qu’elle te tombe dans les bras … Tu crois que ça tombe des arbres ? Tu dis pas qu’il faut parfois forcer le destin et prendre les choses en mains ? Plutôt que de faire le flemmard et d’attendre qu’une gonzesse se mette à tes pieds ». Et bien sûr, pile au moment où je dis ça, une grande asperge montée sur des échasses, beaucoup trop apprêtée pour l’endroit, se pointe sur le siège à côté du sien, me commandant sèchement un whisky avec TROIS glaçons avant de battre de ses faux cils en direction de Seo Heon. « Madame est servie ». Étouffes toi avec tes trois glaçons, pétasse.
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J’avais jamais cherché à savoir son âge mais puisqu’il me pose la question, je n’allais pas le priver d’une réponse. Je m’accoude sur le comptoir, mon visage à la même hauteur que le sien et mes yeux balaient chacun de ses traits, de la ligne de son nez jusqu’aux courbes de ses lèvres tandis qu’un sourire nait sur les miennes. « Te vexe pas si je dis que tu fais plus vieux mais … je te donnerai un peu plus de vingt-trois ans. Alors, j’ai visé juste ? ». Il était clair que j’allais pas lui dire qu’il avait le minois d’un garçon de dix-huit ans. Le mensonge, ça me connait et si mon plaisir préféré était de ridiculiser les gens, j’avais mes limites au ridicule. « Et toi, quel âge tu me donnes ? ». Beaucoup me pensent plus jeune que je ne le suis mais ça ne dérangeait pas certains clients d’imaginer que je ne suis pas majeure. Ça les excite même d’avoir une petite minette à leur service, qui porte des tenues beaucoup trop courtes, des talons beaucoup trop hauts. Ça leur plait et le pourboire n’en est que plus conséquent. La paie aussi. Faut pas être con pour comprendre que les filles restent ici pour le fric et pas parce qu’elles aiment qu’on les reluque comme des poupées ou qu’elles n’attendent qu’une main au cul. Je fais ce qu’il faut pour m’en tirer et pouvoir me casser un jour. J’ai pas l’intention de pourrir ici jusqu’à la fin de ma vie. J’avais un minimum d’amour propre et toute fille qui se respecte ne s’imaginera pas avoir un destin pareil. Les filles ici, elles ne sont que de passage. On félicite celles qui arrivent à démissionner, qui n’ont plus besoin de venir ici pour survivre, on encourage celles qui n’osent pas se dire qu’elles méritent mieux. Mais aucune de nous ne crèvera ici. « Je ne suis pas négative, juste réaliste. C’est toi qui t’imagine que le monde est merveilleux. Si tu redescendais de ton petit nuage, tu comprendrais ». Mais ce n’est pas un sujet sur lequel on allait encore débattre. Ce n’était pas la première fois que je traitais Seo Heon d’idéaliste. Puis il n’avait pas besoin de tout savoir, chacun son opinion non ? Il n’avait pas besoin de savoir d’où je tenais mes convictions comme je me fichais de connaître les siennes. « Vieux chnoque. Tes muscles vont sûrement se ratatiner bien avant que j’aie ma première ride ». Peut-être même que je vivrai pas assez longtemps pour que ça arrive. Après tout, les gosses comme moi, on leur donne pas trente ans avant la date de péremption. Si on arrive à vingt ans, c’est déjà un miracle. Mais qui sait ? J’allais peut-être devenir l’exception à la règle, la gamine du bordel qui arrive à faire un truc de sa vie. Autre que de rendre celle des autres impossibles. « Non, je suis un poison qui tue à petit feu », lui répondis-je un léger sourire aux lèvres. Le genre qui s’insinue dans les veines et s’y accroche comme la peste et détruit tout, si subtilement qu’il est trop tard pour se débarrasser de moi. Mais ce genre de chose avec Seo Heon, c’était pas aussi drôle qu’avec les autres. Le pauvre était si obnubilé par son idée de trouver la bonne. « Tu seras sûrement comme ça toi aussi, une fois casé. Ennuyant et sans intérêt, dégoulinant de niaiseries comme tous ces transits d’amour ». Je l’imaginais difficilement ainsi mais il peut très bien se dévoiler être ainsi. A croire que je ne serai pas là pour voir ça. « Si tu attends qu’elle te tombe dans les bras … Tu crois que ça tombe des arbres ? Tu dis pas qu’il faut parfois forcer le destin et prendre les choses en mains ? Plutôt que de faire le flemmard et d’attendre qu’une gonzesse se mette à tes pieds ». Et bien sûr, pile au moment où je dis ça, une grande asperge montée sur des échasses, beaucoup trop apprêtée pour l’endroit, se pointe sur le siège à côté du sien, me commandant sèchement un whisky avec TROIS glaçons avant de battre de ses faux cils en direction de Seo Heon. « Madame est servie ». Étouffes toi avec tes trois glaçons, pétasse.
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Dim 25 Juin - 18:04
Cette jeune serveuse en sait beaucoup plus sur ma personne que certains de mes amis. Pourtant, loin d'être secret, il est vrai que je ne crie pas sur tous les toits mes dernières décisions en date. Ces rumeurs qui s'ébruitent sur ma personne me fondent en aucun cas mon identité. D'ailleurs, voilà que je pose une question des plus banales à Mei Na, lui demandant si elle était capable de trouver mon âge. Et la jeune femme manque d'audace en donnant une simple fourchette. Je ricane intérieurement à cette pensée. " Oui plutôt. " J'aurais aimé ajouter que ce n'était pas bien compliqué mais la demoiselle me retourne très rapidement la question. Si elle n'a pas pris de risque, je vais me contenter de l'imiter. D'un air malicieux, je fais mine de m'approcher d'elle et la fixe comme si les traits de son visage pourraient m'aider à donner la bonne réponse. Or, avec ce maquillage et les lumières tamisées du bar, je soupçonne ces deux éléments de lui rajouter un an ou deux. Mei Na aurait un avantage si cette histoire relevait d'un pari. " La vingtaine. " Et dire qu'elle tient un discours aussi pessimiste. Je me demande alors si ses parents n'ont pas divorcé ou si un ancien petit-copain l'avait profondément trahi. Pour une personne comme moi, qui n'a jamais réellement connu l'amour, je n'oserais même pas m'engager sur un terrain. Beaucoup de personnes fleurs bleues ne vivent que pour ce sentiment, entraînant joie ou malheur. Le monde n'est pas complètement blanc ou noir. Les nuances de gris sont infinies. " Je ne m'imagine rien mais si je peux changer, être meilleur envers les femmes alors tant mieux. Je serais peut-être un rêveur à tes yeux mais je deviendrais en même temps un homme respectable. " Les coucheries vous rendent immatures d'après la société. Je ne suis pas certain de croire en un tel discours mais selon Mei Na, j'ai tendance à croire en n'importe quoi. " Ne me mets pas au défi, tu finirais déçue. " Quelle chance elle a de pouvoir admirer le moindre de mes muscles. Je n'oserais même pas imaginer sa réaction si elle voyait mes abdominaux en or massif. En attendant, l'ironie ne manque pas de frapper à ma porte. " Wow, tu peux être terriblement sexy quand tu dis de telles choses. " Puis, je finis par évoquer mon point de vue sur les couples. Mei Na ne tarde pas de faire de même. '' Humm, si je comprends bien, tu me trouves intéressant actuellement ? " J'arque un sourcil de manière orgueilleuse, adorant subitement jouer avec les mots. Voilà pourquoi je n'ai pas besoin de me creuser la tête. Les femmes ont nettement plus d'audaces de nos jours. Ainsi, j'ignore royalement les derniers dires de Mei Na, surtout qu'une inconnue prend place à mes côtés. Une inconnue un peu surfaite mais l'apparence prime dans notre pays. Je ne suis plus réellement étonné. De prime abord, elle ne semble pas ressembler à la femme de ma vie. Mais, il ne faut pas juger selon les apparences. " Eh bien, vous n'avez pas peur d'attraper froid avec tous ces glaçons. " Dire que je l'imaginais bien plus chaude. Manquant de me frapper pour revenir sur Terre, je finis par lâcher un rire. " Le personnel n'est pas très accueillant, ce soir. " Mon regard croise celui de Mei Na tandis qu'un sourire en coin est toujours affiché sur mes lèvres. La réaction de la serveuse semble tout de même irritée l'inconnue, qui le mérite un peu avec ses airs hautains et provocants. Personnellement, je le fais avec beaucoup plus de classe ! Même si j'ai pas des nibards comme les siens. Une belle paire en sommes. " Je ne suis pas surprise. Si j'avais un visage comme le sien, j'en voudrais aussi à la terre entière. " Oh oh...
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Cette jeune serveuse en sait beaucoup plus sur ma personne que certains de mes amis. Pourtant, loin d'être secret, il est vrai que je ne crie pas sur tous les toits mes dernières décisions en date. Ces rumeurs qui s'ébruitent sur ma personne me fondent en aucun cas mon identité. D'ailleurs, voilà que je pose une question des plus banales à Mei Na, lui demandant si elle était capable de trouver mon âge. Et la jeune femme manque d'audace en donnant une simple fourchette. Je ricane intérieurement à cette pensée. " Oui plutôt. " J'aurais aimé ajouter que ce n'était pas bien compliqué mais la demoiselle me retourne très rapidement la question. Si elle n'a pas pris de risque, je vais me contenter de l'imiter. D'un air malicieux, je fais mine de m'approcher d'elle et la fixe comme si les traits de son visage pourraient m'aider à donner la bonne réponse. Or, avec ce maquillage et les lumières tamisées du bar, je soupçonne ces deux éléments de lui rajouter un an ou deux. Mei Na aurait un avantage si cette histoire relevait d'un pari. " La vingtaine. " Et dire qu'elle tient un discours aussi pessimiste. Je me demande alors si ses parents n'ont pas divorcé ou si un ancien petit-copain l'avait profondément trahi. Pour une personne comme moi, qui n'a jamais réellement connu l'amour, je n'oserais même pas m'engager sur un terrain. Beaucoup de personnes fleurs bleues ne vivent que pour ce sentiment, entraînant joie ou malheur. Le monde n'est pas complètement blanc ou noir. Les nuances de gris sont infinies. " Je ne m'imagine rien mais si je peux changer, être meilleur envers les femmes alors tant mieux. Je serais peut-être un rêveur à tes yeux mais je deviendrais en même temps un homme respectable. " Les coucheries vous rendent immatures d'après la société. Je ne suis pas certain de croire en un tel discours mais selon Mei Na, j'ai tendance à croire en n'importe quoi. " Ne me mets pas au défi, tu finirais déçue. " Quelle chance elle a de pouvoir admirer le moindre de mes muscles. Je n'oserais même pas imaginer sa réaction si elle voyait mes abdominaux en or massif. En attendant, l'ironie ne manque pas de frapper à ma porte. " Wow, tu peux être terriblement sexy quand tu dis de telles choses. " Puis, je finis par évoquer mon point de vue sur les couples. Mei Na ne tarde pas de faire de même. '' Humm, si je comprends bien, tu me trouves intéressant actuellement ? " J'arque un sourcil de manière orgueilleuse, adorant subitement jouer avec les mots. Voilà pourquoi je n'ai pas besoin de me creuser la tête. Les femmes ont nettement plus d'audaces de nos jours. Ainsi, j'ignore royalement les derniers dires de Mei Na, surtout qu'une inconnue prend place à mes côtés. Une inconnue un peu surfaite mais l'apparence prime dans notre pays. Je ne suis plus réellement étonné. De prime abord, elle ne semble pas ressembler à la femme de ma vie. Mais, il ne faut pas juger selon les apparences. " Eh bien, vous n'avez pas peur d'attraper froid avec tous ces glaçons. " Dire que je l'imaginais bien plus chaude. Manquant de me frapper pour revenir sur Terre, je finis par lâcher un rire. " Le personnel n'est pas très accueillant, ce soir. " Mon regard croise celui de Mei Na tandis qu'un sourire en coin est toujours affiché sur mes lèvres. La réaction de la serveuse semble tout de même irritée l'inconnue, qui le mérite un peu avec ses airs hautains et provocants. Personnellement, je le fais avec beaucoup plus de classe ! Même si j'ai pas des nibards comme les siens. Une belle paire en sommes. " Je ne suis pas surprise. Si j'avais un visage comme le sien, j'en voudrais aussi à la terre entière. " Oh oh... Code by kerushirei
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Re: i want you to drink me up, drink me drink me drink me up ! | Mar 8 Aoû - 17:56
Avec le temps, j’ai fini par me dire que dans un autre contexte, Seo Heon et moi aurions pu être amis. Je ne suis pas vraiment sûre que notre relation peut être définie comme amicale, je ne suis pas sûre de trouver un mot pour la qualifier, pas que j’en ai besoin non plus. « Bingo » que je lui réponds lorsqu’il devine mon âge. « Donc rassure toi, je suis majeure ». On se cherche et même si l’envie de mettre fin à ses petites croyances est très tentante, je sais qu’entre lui et moi, il ne se passera jamais rien. Ce qui ne m’empêche pas non plus d’en jouer. Et lui aussi. Un sourire taquin aux lèvres, j’encre mon regard dans le sien. « Qui sait ? Peut-être que je t’ai toujours caché mes véritables sentiments pour toi ». Mais la petite partie s’arrête lorsqu’une femme vient prendre place à côté de Seo Heon.
A travailler dans ce genre d’endroit, on rencontre toute sorte de clients. Mais je crois que le pire qu’on puisse servir ici, ce sont les femmes. Personne n’a jamais vu un groupe de femmes venir ici ou bien une femme seule et c’est bien ça qui est le plus chiant : elles sont toujours accompagnées d’un homme. Ce qui les rend particulièrement … désagréables, agressives, de vraies connasses quoi.
En venant ici, elles se pomponnent jusqu’à l’excès, cherchant toujours à paraitre plus jeunes qu’elles ne le sont, plus riches aussi, plus intéressantes qu’elles ne le sont vraiment. Et elles pensent que ça leur donne le droit de nous regarder comme de la merde ou de nous parler, de nous commander, parfois de glisser des petites remarques désobligeantes auxquelles on ne peut répondre que par des faux sourires qui font barrière au flot d’insultes qui ne demandent qu’à sortir de nos bouches. Comme ceux que j’aimerai balancer à la tronche de l’emmerdeuse en face de moi. Seo Heon en rajoute une couche, en lisant probablement sur mon visage mon ennui et l’envie irrésistible de lui faire avaler le bac à glaçons entier. Mais le sourire avant tout et je perdrai pas mon boulot pour une conne. Un nouveau sourire de façade rejoint mes lèvres tandis que je retourne essuyer les verres qui n’en ont pas besoin. « C’est sûr qu’avec un visage comme le vôtre, tout le monde doit vous jalouser ». Et puis c’est plus fort que moi. « Votre chirurgien plastique doit en être fier, non ? ». Et je ne sais pas si c’est le karma ou une connerie du genre, une de mes collègues arrive pile au moment où je fous plein d'eau sur ma chemise et me demande si j'ai besoin qu'elle me remplace pour que j'aille me changer, petit accident de serveuse. « Savourez bien votre tête à tête ». Et hop, je file !
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Avec le temps, j’ai fini par me dire que dans un autre contexte, Seo Heon et moi aurions pu être amis. Je ne suis pas vraiment sûre que notre relation peut être définie comme amicale, je ne suis pas sûre de trouver un mot pour la qualifier, pas que j’en ai besoin non plus. « Bingo » que je lui réponds lorsqu’il devine mon âge. « Donc rassure toi, je suis majeure ». On se cherche et même si l’envie de mettre fin à ses petites croyances est très tentante, je sais qu’entre lui et moi, il ne se passera jamais rien. Ce qui ne m’empêche pas non plus d’en jouer. Et lui aussi. Un sourire taquin aux lèvres, j’encre mon regard dans le sien. « Qui sait ? Peut-être que je t’ai toujours caché mes véritables sentiments pour toi ». Mais la petite partie s’arrête lorsqu’une femme vient prendre place à côté de Seo Heon.A travailler dans ce genre d’endroit, on rencontre toute sorte de clients. Mais je crois que le pire qu’on puisse servir ici, ce sont les femmes. Personne n’a jamais vu un groupe de femmes venir ici ou bien une femme seule et c’est bien ça qui est le plus chiant : elles sont toujours accompagnées d’un homme. Ce qui les rend particulièrement … désagréables, agressives, de vraies connasses quoi.
En venant ici, elles se pomponnent jusqu’à l’excès, cherchant toujours à paraitre plus jeunes qu’elles ne le sont, plus riches aussi, plus intéressantes qu’elles ne le sont vraiment. Et elles pensent que ça leur donne le droit de nous regarder comme de la merde ou de nous parler, de nous commander, parfois de glisser des petites remarques désobligeantes auxquelles on ne peut répondre que par des faux sourires qui font barrière au flot d’insultes qui ne demandent qu’à sortir de nos bouches. Comme ceux que j’aimerai balancer à la tronche de l’emmerdeuse en face de moi. Seo Heon en rajoute une couche, en lisant probablement sur mon visage mon ennui et l’envie irrésistible de lui faire avaler le bac à glaçons entier. Mais le sourire avant tout et je perdrai pas mon boulot pour une conne. Un nouveau sourire de façade rejoint mes lèvres tandis que je retourne essuyer les verres qui n’en ont pas besoin. « C’est sûr qu’avec un visage comme le vôtre, tout le monde doit vous jalouser ». Et puis c’est plus fort que moi. « Votre chirurgien plastique doit en être fier, non ? ». Et je ne sais pas si c’est le karma ou une connerie du genre, une de mes collègues arrive pile au moment où je fous plein d'eau sur ma chemise et me demande si j'ai besoin qu'elle me remplace pour que j'aille me changer, petit accident de serveuse. « Savourez bien votre tête à tête ». Et hop, je file !
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