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Holy Night ?
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Holy Night ? | Jeu 29 Déc - 10:05
❝ Ha Jun / Eun Mi + Le prince charmant sur son cheval blanc a bien changé ❞ 
Holy Night ?
La soirée pour Eun Mi commençait calmement. À vrai dire elle était stressée à l’idée du programme du reste de la nuit. Les fêtes de fin d’année pour elle, c’est avant tout un moment en famille, à partager et profiter des chants de Noël, boire un bon chocolat chaud et s’offrir des cadeaux. Mais cette année elle voulait aussi prendre son indépendance, alors elle avait rassuré son père en lui affirmant que la soirée prévue par des étudiants dans l’un des bars les plus branchés de Séoul était sans aucun risque et bon enfant. Elle espérait y retrouver Mee Yung pour ne pas passer la soirée seule. Mais malgré tout elle avait hâte de faire cette soirée, à 17 ans, ce n’est pas tous les jours que l’on peut participer à ce genre d’événements ! C’est avec entrain que la jeune coréenne se prépare, enfilant une jolie robe et usant d’un peu de maquillage pour rendre son visage poupin un peu plus mature. Devant le miroir elle n’était pas encore satisfaite. Son regard la gênait. Dans un endroit aussi bondé il vaudrait mieux cacher son œil vert. Elle partit à la recherche de sa petite boite de lentille d’urgence, cette boite dans laquelle se trouvait sa lentille marron. Elle savait qu’il devait lui en rester une sur la paire qu’elle se procure de temps en temps, quand elle en a les moyens. Mais elle avait apparemment mal calculé son coup, puisque sa boite était désespérément vide. Elle essaya de ne pas se laisser gagner par la panique, cette lentille représentait bien plus pour elle qu’une couleur d’iris. Elle se reprit et rangea sa boite dans le tiroir de sa commode, non sans un pincement au cœur. Cette appréhension ne la quitterait pas de la soirée. Mais elle ne pouvait pas toujours baisser les bras non ? Après tout ce n’était qu’un œil ? Qui y ferait attention ? Elle espérait seulement que personne ne le remarque. Finissant de se préparer, elle inspiration profondément comme pour se donner du courage, et laissa derrière elle la chaleur de sa chambre pour gagner le froid hivernal. Tranquillement elle trottina jusqu’au fameux bar.
En voyant la foule Eun Mi s’arrêta brusquement, jamais elle n’avait pensé que tant de monde aurait répondu présent. Elle se fraya un chemin difficilement jusqu’à une petite table dans un coin. Elle prit place tranquillement mais elle appréhendait de passer la soirée seule avec tant d’étudiants qui, pour la plupart, avaient le droit de boire. À cause de son jeune âge, Eun Mi ne pouvait pas se joindre à eux. Il lui fallait attendre encore quelques jours pour enfin être majeure. Elle commanda un chocolat chaud et le sirota en sortant le livre qu’elle avait amené avec elle. En prenant une position confortable dans le fauteuil, elle se plongea dans sa lecture, espérant être dérangée par des visages connus dans la soirée. Elle ne se rendit pas compte de l’horloge qui tournait alors que son esprit avait rejoint les aventures de ces jeunes gens à qui l’on imposait des épreuves. Elle ne releva le nez que bien plus tard et trouva une foule toujours aussi dense. Finalement, la soirée ne correspondait pas exactement à ce à quoi elle s’attendait. La coréenne se laissa une heure de plus avant de rentrer sagement, en replongeant dans sa lecture elle ne se rendit pas tout de suite compte qu’un garçon la fixait. Ce n’est que lorsqu’elle leva les yeux pour regarder la pendule accrochée au mur, qu’elle l’aperçut. Il était plutôt beau garçon et semblait bien s’amuser avec ses amis, mais de temps en temps il tournait son regard vers elle. Après tout une jeune étudiante dans une soirée comme celle-ci et qui passe son temps à lire dans son coin ne doit pas être très banal. Elle essaya de ne pas rougir et de se concentrer de nouveau sur son livre, mais le jeune homme avait définitivement attiré son attention. Au début elle pensa que c’était certainement le fait qu’elle soit seulement accompagnée d’un livre qui l’avait intrigué, puis elle se souvenait qu’elle n’avait pas pu cacher son œil sous une lentille. La jeune coréenne essaya de rabattre sa frange afin de dissimuler un peu plus son visage, elle ne voulait pas que la raison de l’intérêt de ce garçon soit uniquement porté sur son anomalie génétique.
Elle était même prête à ranger son livre et quitter l’endroit afin de retrouver le calme de sa chambre, mais c’était sans compter sur le fameux inconnu qui vint s’asseoir juste à côté d’elle, bloquant ainsi le passage vers la sortie. Ne sachant pas quoi faire d’autre elle reprit place sur son fauteuil, n’osant pas même ouvrir la bouche pour parler.
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La soirée pour Eun Mi commençait calmement. À vrai dire elle était stressée à l’idée du programme du reste de la nuit. Les fêtes de fin d’année pour elle, c’est avant tout un moment en famille, à partager et profiter des chants de Noël, boire un bon chocolat chaud et s’offrir des cadeaux. Mais cette année elle voulait aussi prendre son indépendance, alors elle avait rassuré son père en lui affirmant que la soirée prévue par des étudiants dans l’un des bars les plus branchés de Séoul était sans aucun risque et bon enfant. Elle espérait y retrouver Mee Yung pour ne pas passer la soirée seule. Mais malgré tout elle avait hâte de faire cette soirée, à 17 ans, ce n’est pas tous les jours que l’on peut participer à ce genre d’événements ! C’est avec entrain que la jeune coréenne se prépare, enfilant une jolie robe et usant d’un peu de maquillage pour rendre son visage poupin un peu plus mature. Devant le miroir elle n’était pas encore satisfaite. Son regard la gênait. Dans un endroit aussi bondé il vaudrait mieux cacher son œil vert. Elle partit à la recherche de sa petite boite de lentille d’urgence, cette boite dans laquelle se trouvait sa lentille marron. Elle savait qu’il devait lui en rester une sur la paire qu’elle se procure de temps en temps, quand elle en a les moyens. Mais elle avait apparemment mal calculé son coup, puisque sa boite était désespérément vide. Elle essaya de ne pas se laisser gagner par la panique, cette lentille représentait bien plus pour elle qu’une couleur d’iris. Elle se reprit et rangea sa boite dans le tiroir de sa commode, non sans un pincement au cœur. Cette appréhension ne la quitterait pas de la soirée. Mais elle ne pouvait pas toujours baisser les bras non ? Après tout ce n’était qu’un œil ? Qui y ferait attention ? Elle espérait seulement que personne ne le remarque. Finissant de se préparer, elle inspiration profondément comme pour se donner du courage, et laissa derrière elle la chaleur de sa chambre pour gagner le froid hivernal. Tranquillement elle trottina jusqu’au fameux bar.
En voyant la foule Eun Mi s’arrêta brusquement, jamais elle n’avait pensé que tant de monde aurait répondu présent. Elle se fraya un chemin difficilement jusqu’à une petite table dans un coin. Elle prit place tranquillement mais elle appréhendait de passer la soirée seule avec tant d’étudiants qui, pour la plupart, avaient le droit de boire. À cause de son jeune âge, Eun Mi ne pouvait pas se joindre à eux. Il lui fallait attendre encore quelques jours pour enfin être majeure. Elle commanda un chocolat chaud et le sirota en sortant le livre qu’elle avait amené avec elle. En prenant une position confortable dans le fauteuil, elle se plongea dans sa lecture, espérant être dérangée par des visages connus dans la soirée. Elle ne se rendit pas compte de l’horloge qui tournait alors que son esprit avait rejoint les aventures de ces jeunes gens à qui l’on imposait des épreuves. Elle ne releva le nez que bien plus tard et trouva une foule toujours aussi dense. Finalement, la soirée ne correspondait pas exactement à ce à quoi elle s’attendait. La coréenne se laissa une heure de plus avant de rentrer sagement, en replongeant dans sa lecture elle ne se rendit pas tout de suite compte qu’un garçon la fixait. Ce n’est que lorsqu’elle leva les yeux pour regarder la pendule accrochée au mur, qu’elle l’aperçut. Il était plutôt beau garçon et semblait bien s’amuser avec ses amis, mais de temps en temps il tournait son regard vers elle. Après tout une jeune étudiante dans une soirée comme celle-ci et qui passe son temps à lire dans son coin ne doit pas être très banal. Elle essaya de ne pas rougir et de se concentrer de nouveau sur son livre, mais le jeune homme avait définitivement attiré son attention. Au début elle pensa que c’était certainement le fait qu’elle soit seulement accompagnée d’un livre qui l’avait intrigué, puis elle se souvenait qu’elle n’avait pas pu cacher son œil sous une lentille. La jeune coréenne essaya de rabattre sa frange afin de dissimuler un peu plus son visage, elle ne voulait pas que la raison de l’intérêt de ce garçon soit uniquement porté sur son anomalie génétique.
Elle était même prête à ranger son livre et quitter l’endroit afin de retrouver le calme de sa chambre, mais c’était sans compter sur le fameux inconnu qui vint s’asseoir juste à côté d’elle, bloquant ainsi le passage vers la sortie. Ne sachant pas quoi faire d’autre elle reprit place sur son fauteuil, n’osant pas même ouvrir la bouche pour parler.
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Re: Holy Night ? | Lun 2 Jan - 18:10
Poussant un long soupir, je regarde une dernière fois le message envoyé par l'un des internes que je connais brièvement et avec qui l'entente est bien mieux qu'avec celles des autres. Il faut dire que je ne suis pas un homme très amical sur le lieu de travail et même en dehors. Tout dépend néanmoins des circonstances de rencontre. Ce n'est pas que je n'aime pas parler avec autrui, bien au contraire, même si j'ai tendance à repousser les autres, je sais que j'ai besoin de leur présence. Mais je sais que je peux être un homme dangereux, à cause de mon statut très spécifique c'est pour cette raison que je ne préfère pas impliquer trop de personnes dans ma vie. Malheureusement il y a certaines circonstances qui m'empêchent de m'éloigner de tout le monde et de toute manière, je ne peux pas m'éloigner de tout le monde. Ce n'est pas concevable, je reste humain. Même si parfois j'en doute. Je finis par me lever, tenté par sa proposition de rejoindre la soirée organisée pour les étudiants. Il faut dire que je n'ai rien à faire ce soir et que je ressens de plus en plus un manque masculin. C'est assez étrange parce que je fais tout pour éviter les relations trop intimes, mais lorsque cela passe par le corps, c'est autre chose. Je n'hésite absolument pas. J'avoue et j'assume pleinement que je suis quelqu'un qui a besoin parfois de vider sa libido. Je reste un homme. C'est tout. Je m'en vais donc me préparer, me décidant pour un costard classe mais à la fois sexy, essayant d'accorder mes cheveux avec ma tenue. J'aime être présentable, et être plaisant, surtout lorsque je prévois de pêcher auprès de quelques femmes. Oui parce que ce soir j'ai envie de femmes, et pas d'un autre genre. Je finis donc me préparer, me regardant une dernière fois dans la vitre pour vérifier l'état de ma tenue. J'esquisse un rapide sourire, satisfait de ma tenue. J'espère que je vais pouvoir faire tomber quelques cœurs et ne pas finir seul pour cette soirée. Bien sûr, je sais pertinemment que le charme ne réside pas que dans la tenue et que le langage a le plus grand impact sur ces demoiselles. Je sors rapidement de mon appartement, m'en allant en moto jusqu'au lieu de rendez-vous. J'espère juste que je ne vais pas faire quelques rencontres désagréables ou même être appelé soudainement par certains individus pour que je puisse intervenir. Je ne suis sûr de rien, mais autant profiter au maximum de la soirée.
A peine suis-je entré à l'intérieur de la pièce que mon ami m'interpelle, m'amenant jusqu'au groupe avec lequel il est arrivé. Je ne connais pas la plupart des hommes présents et me contente de rapidement saluer chaque membre, par respect, me détournant ensuite d'eux. Je n'ai pas que ça à faire, de rester coller à eux, même si je vais devoir passer les premières minutes en leur compagnie. Je regarde tout de même autour de moi, essayant d'analyser mon environnement pour savoir vers qui me diriger en ce début de soirée. C'est alors que je sens une paire de yeux qui me regarde et ne peux m'empêcher de trouver la source de ce regard. Je remarque alors une jeune femme, plus jeune que moi très certainement, assise seule sur un fauteuil, tenant quelque chose en main, et semblant vouloir s'y cacher. Ou alors ce n'est qu'une impression. Je ne peux m'empêcher de sourire la trouvant particulièrement mignonne. Je ne sais pas si je dois m'en approcher plus ou pas, au vu de ce qu'elle dégage, mais en même temps j'ai bien envie de passer ma soirée avec elle, sauf que je n'ai pas envie de lui faire peur. J'hésite quelques secondes et finis par me diriger vers le bar où je commande deux verres, dont un sans alcool, par précaution. J'avance délicatement jusqu'à la jeune femme qui est dos à moi, et dépose les verres sur la petite table basse, en fac d'elle. Je m’assois à ses côtés, sans aucune gêne, un sourire qui se veut rassurant aux lèvres. « Je peux ? » dis-je alors que je suis déjà à ses côtés. Tant pis si elle dit non. « J'espère que je ne te dérange pas, mais . . . j'ai comme l'impression que tu t'ennuies ». Je regarde, avec insistance, son livre qui n'est sûrement pas approprié dans un tel contexte. « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui », je souris, me mettant presque à rire, « oh désolé ! Je te tutoies déjà parce que ça serait étrange de te vouvoyer. Dis moi si la moindre petite chose te dérange, comme ma présence ». Étape une : rassurer la jeune femme.
Holy Night ?
Feat Eun Mi
Poussant un long soupir, je regarde une dernière fois le message envoyé par l'un des internes que je connais brièvement et avec qui l'entente est bien mieux qu'avec celles des autres. Il faut dire que je ne suis pas un homme très amical sur le lieu de travail et même en dehors. Tout dépend néanmoins des circonstances de rencontre. Ce n'est pas que je n'aime pas parler avec autrui, bien au contraire, même si j'ai tendance à repousser les autres, je sais que j'ai besoin de leur présence. Mais je sais que je peux être un homme dangereux, à cause de mon statut très spécifique c'est pour cette raison que je ne préfère pas impliquer trop de personnes dans ma vie. Malheureusement il y a certaines circonstances qui m'empêchent de m'éloigner de tout le monde et de toute manière, je ne peux pas m'éloigner de tout le monde. Ce n'est pas concevable, je reste humain. Même si parfois j'en doute. Je finis par me lever, tenté par sa proposition de rejoindre la soirée organisée pour les étudiants. Il faut dire que je n'ai rien à faire ce soir et que je ressens de plus en plus un manque masculin. C'est assez étrange parce que je fais tout pour éviter les relations trop intimes, mais lorsque cela passe par le corps, c'est autre chose. Je n'hésite absolument pas. J'avoue et j'assume pleinement que je suis quelqu'un qui a besoin parfois de vider sa libido. Je reste un homme. C'est tout. Je m'en vais donc me préparer, me décidant pour un costard classe mais à la fois sexy, essayant d'accorder mes cheveux avec ma tenue. J'aime être présentable, et être plaisant, surtout lorsque je prévois de pêcher auprès de quelques femmes. Oui parce que ce soir j'ai envie de femmes, et pas d'un autre genre. Je finis donc me préparer, me regardant une dernière fois dans la vitre pour vérifier l'état de ma tenue. J'esquisse un rapide sourire, satisfait de ma tenue. J'espère que je vais pouvoir faire tomber quelques cœurs et ne pas finir seul pour cette soirée. Bien sûr, je sais pertinemment que le charme ne réside pas que dans la tenue et que le langage a le plus grand impact sur ces demoiselles. Je sors rapidement de mon appartement, m'en allant en moto jusqu'au lieu de rendez-vous. J'espère juste que je ne vais pas faire quelques rencontres désagréables ou même être appelé soudainement par certains individus pour que je puisse intervenir. Je ne suis sûr de rien, mais autant profiter au maximum de la soirée.A peine suis-je entré à l'intérieur de la pièce que mon ami m'interpelle, m'amenant jusqu'au groupe avec lequel il est arrivé. Je ne connais pas la plupart des hommes présents et me contente de rapidement saluer chaque membre, par respect, me détournant ensuite d'eux. Je n'ai pas que ça à faire, de rester coller à eux, même si je vais devoir passer les premières minutes en leur compagnie. Je regarde tout de même autour de moi, essayant d'analyser mon environnement pour savoir vers qui me diriger en ce début de soirée. C'est alors que je sens une paire de yeux qui me regarde et ne peux m'empêcher de trouver la source de ce regard. Je remarque alors une jeune femme, plus jeune que moi très certainement, assise seule sur un fauteuil, tenant quelque chose en main, et semblant vouloir s'y cacher. Ou alors ce n'est qu'une impression. Je ne peux m'empêcher de sourire la trouvant particulièrement mignonne. Je ne sais pas si je dois m'en approcher plus ou pas, au vu de ce qu'elle dégage, mais en même temps j'ai bien envie de passer ma soirée avec elle, sauf que je n'ai pas envie de lui faire peur. J'hésite quelques secondes et finis par me diriger vers le bar où je commande deux verres, dont un sans alcool, par précaution. J'avance délicatement jusqu'à la jeune femme qui est dos à moi, et dépose les verres sur la petite table basse, en fac d'elle. Je m’assois à ses côtés, sans aucune gêne, un sourire qui se veut rassurant aux lèvres. « Je peux ? » dis-je alors que je suis déjà à ses côtés. Tant pis si elle dit non. « J'espère que je ne te dérange pas, mais . . . j'ai comme l'impression que tu t'ennuies ». Je regarde, avec insistance, son livre qui n'est sûrement pas approprié dans un tel contexte. « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui », je souris, me mettant presque à rire, « oh désolé ! Je te tutoies déjà parce que ça serait étrange de te vouvoyer. Dis moi si la moindre petite chose te dérange, comme ma présence ». Étape une : rassurer la jeune femme.
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Re: Holy Night ? | Mar 3 Jan - 11:17
« Je peux ? » Est-ce qu’il s’adressait à elle ? Ou bien y’avait-il une personne qu’elle n’avait pas encore vu et qui était le destinataire légitime de cette attention ? Eun Mi regarda rapidement autour d’elle, mais n’y trouva personne susceptible de participer à une quelconque conversation avec cet inconnu. « J'espère que je ne te dérange pas, mais . . . j'ai comme l'impression que tu t'ennuies ». La jeune coréenne se mordit l’intérieur de la joue. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû venir seule, et pourtant, elle voulait absolument prendre son envol à son tour, elle voulait participer à ces soirées étudiants dont elle entendait tant parler. Mais voilà ce que l’on récolte à faire la maligne et s’aventurer en terrain inconnu seule ! Elle ne savait pas quoi dire. Premièrement parce qu’elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et ensuite parce que c’était la première fois qu’un homme d’un charme certain venait à sa rencontre d’une telle façon. Elle serra d’autant plus son livre contre elle et l’inconnu continua sa conversation « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui ». Il afficha un large sourire. Un sourire qui ne laissa pas Eun Mi indifférente d’ailleurs. Elle rougit d’autant plus lorsqu’il ajouta « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui oh désolé ! Je te tutoies déjà parce que ça serait étrange de te vouvoyer. Dis moi si la moindre petite chose te dérange, comme ma présence ». La jeune coréenne fut surprise de son entrée en scène. Mais ses lèvres demeurèrent serrées, comme si aucuns sons ne pourraient les franchir. Alors pour toute réponse, elle lui fit « non » de la tête. A vrai dire, elle ne savait pas trop quoi penser, ou comment agir, il lui bloquait le passage, sans doute sans le faire exprès, mais elle se sentait prise au piège. Alors elle reporta son attention sur les boissons qu’il venait de déposer sur la petite table, et fut soudain horrifiée. Et s’il avait glissé quelque chose dans son verre ? Elle ne pourrait pas le boire, mais auquel cas s’il se faisait insistant ? Elle ne pouvait pas lui échapper.
Ses yeux allaient et venaient entre les verres et ce fameux inconnu, elle hésitait à lui poser la question de peur de paraître ridicule s’il n’avait aucune intention cruelle, mais dans le cas contraire, lui dirait-il la vérité ? Mais elle pensait aussi à sa présentation, quel genre d’homme serait-il s’il venait à se présenter de la sorte en lui voulant du mal juste après ?
Milles et unes questions tournèrent ainsi dans sa tête, pour finalement lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, il y avait suffisamment de monde dans ce bar pour lui venir en aide le cas échant. Non ? Elle lui sourit alors timidement, comme pour l’inciter à continuer le dialogue. Elle le vit porter l’un des verres à ses lèvres, et cela lui suffit à lui faire confiance sur la contenance du second. Elle profita de ce court instant où il se délectait de son breuvage pour le détailler un peu plus. Il était certainement plus âgé qu’elle, après tout, 99% des étudiants étaient plus âgés qu’elle. Il était plutôt grand, et sa tenue le mettait de toute évidence en valeur. Eun Mi remarqua d’ailleurs quelques regards féminins s’arrêter sur son nouveau compagnon de table. Et cela lui suffit à éprouver une certaine fierté d’avoir le privilège d’une telle compagnie. Alors elle osa prendre la parole à son tour, toujours très timidement. « Non, non, votre présence ne me dérange pas … ». Elle n’osait pas lui parler formellement, elle n’osait même pas l’appeler oppa, ce statut qu’elle donnait pourtant très facilement à tous les membres du sexe opposé et qui étaient plus âgés qu’elle. Cet homme-là dégageait autre chose, un petit je-ne-sais-quoi, une certaine élégance qui la rendait encore plus timide. Elle se rendit compte qu’elle le fixait un peu trop lorsqu’il reposa son verre pour reporter son attention sur elle. Et en rougissant elle s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, en espérant qu’il ne remarque pas son air gêné. Puis elle essaya de sortir de son silence en voulant lancer la conversation, certes des plus banales, mais au moins elle pourrait essayer d’en profiter pour relâcher la tension qui parcourait ses muscles. « O…ppa. Vous êtes étudiant à la Yonsei ? Vous étudiez quoi ? ».
Holy Night ?
Feat Seo Ha Jun & Kang Eun Mi
« Je peux ? » Est-ce qu’il s’adressait à elle ? Ou bien y’avait-il une personne qu’elle n’avait pas encore vu et qui était le destinataire légitime de cette attention ? Eun Mi regarda rapidement autour d’elle, mais n’y trouva personne susceptible de participer à une quelconque conversation avec cet inconnu. « J'espère que je ne te dérange pas, mais . . . j'ai comme l'impression que tu t'ennuies ». La jeune coréenne se mordit l’intérieur de la joue. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû venir seule, et pourtant, elle voulait absolument prendre son envol à son tour, elle voulait participer à ces soirées étudiants dont elle entendait tant parler. Mais voilà ce que l’on récolte à faire la maligne et s’aventurer en terrain inconnu seule ! Elle ne savait pas quoi dire. Premièrement parce qu’elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et ensuite parce que c’était la première fois qu’un homme d’un charme certain venait à sa rencontre d’une telle façon. Elle serra d’autant plus son livre contre elle et l’inconnu continua sa conversation « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui ». Il afficha un large sourire. Un sourire qui ne laissa pas Eun Mi indifférente d’ailleurs. Elle rougit d’autant plus lorsqu’il ajouta « Je me permets du coup de venir te sauver de ton ennui oh désolé ! Je te tutoies déjà parce que ça serait étrange de te vouvoyer. Dis moi si la moindre petite chose te dérange, comme ma présence ». La jeune coréenne fut surprise de son entrée en scène. Mais ses lèvres demeurèrent serrées, comme si aucuns sons ne pourraient les franchir. Alors pour toute réponse, elle lui fit « non » de la tête. A vrai dire, elle ne savait pas trop quoi penser, ou comment agir, il lui bloquait le passage, sans doute sans le faire exprès, mais elle se sentait prise au piège. Alors elle reporta son attention sur les boissons qu’il venait de déposer sur la petite table, et fut soudain horrifiée. Et s’il avait glissé quelque chose dans son verre ? Elle ne pourrait pas le boire, mais auquel cas s’il se faisait insistant ? Elle ne pouvait pas lui échapper.
Ses yeux allaient et venaient entre les verres et ce fameux inconnu, elle hésitait à lui poser la question de peur de paraître ridicule s’il n’avait aucune intention cruelle, mais dans le cas contraire, lui dirait-il la vérité ? Mais elle pensait aussi à sa présentation, quel genre d’homme serait-il s’il venait à se présenter de la sorte en lui voulant du mal juste après ?
Milles et unes questions tournèrent ainsi dans sa tête, pour finalement lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, il y avait suffisamment de monde dans ce bar pour lui venir en aide le cas échant. Non ? Elle lui sourit alors timidement, comme pour l’inciter à continuer le dialogue. Elle le vit porter l’un des verres à ses lèvres, et cela lui suffit à lui faire confiance sur la contenance du second. Elle profita de ce court instant où il se délectait de son breuvage pour le détailler un peu plus. Il était certainement plus âgé qu’elle, après tout, 99% des étudiants étaient plus âgés qu’elle. Il était plutôt grand, et sa tenue le mettait de toute évidence en valeur. Eun Mi remarqua d’ailleurs quelques regards féminins s’arrêter sur son nouveau compagnon de table. Et cela lui suffit à éprouver une certaine fierté d’avoir le privilège d’une telle compagnie. Alors elle osa prendre la parole à son tour, toujours très timidement. « Non, non, votre présence ne me dérange pas … ». Elle n’osait pas lui parler formellement, elle n’osait même pas l’appeler oppa, ce statut qu’elle donnait pourtant très facilement à tous les membres du sexe opposé et qui étaient plus âgés qu’elle. Cet homme-là dégageait autre chose, un petit je-ne-sais-quoi, une certaine élégance qui la rendait encore plus timide. Elle se rendit compte qu’elle le fixait un peu trop lorsqu’il reposa son verre pour reporter son attention sur elle. Et en rougissant elle s’enfonça un peu plus dans son fauteuil, en espérant qu’il ne remarque pas son air gêné. Puis elle essaya de sortir de son silence en voulant lancer la conversation, certes des plus banales, mais au moins elle pourrait essayer d’en profiter pour relâcher la tension qui parcourait ses muscles. « O…ppa. Vous êtes étudiant à la Yonsei ? Vous étudiez quoi ? ».
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Re: Holy Night ? | Jeu 5 Jan - 9:10
Je ne sais pas si cette jeune femme va fuir ma présence ou si au contraire, elle va l'accepter, mais autant essayer, car de toute manière je ne perds rien. Certes, je risque de perdre un peu de mon écho, mais ce n'est pas un problème pour moi. Ce ne sont pas les autres qui vont la faire perdre, mais c'est moi-même qui risque de la perdre totalement. Déjà que je n'en ai pas autant, contrairement aux apparences et ce que je peux dégager lorsque je suis en terrain de chasse. Je reste tout de même délicat et humble avec elle, pour ne pas la heurter ou même lui faire du mal. Je ne veux pas paraître trop collant ou trop direct dans mes propos. Il faut agir avec prudence, et c'est ce que je tente de faire. Je la regarde quelques secondes dans les yeux, attendant une potentielle réponse de sa part, la voyant, semble t-il, toute émue de me voir ici. Je ne sais pas si c'est mon ressenti ou si c'est la réalité, mais elle m'a l'air particulièrement gêné de me faire ici, à vouloir discuter avec elle, ce que je trouve mignon, quelque part. Elle me fait finalement non de la tête, semblant muette. La soirée risque d'être longue, mais ça ne me dérange pas. Au contraire, je trouve cela fort agréable de ne pas avoir une fille qui se rue sur soi, comme j'en ai l'habitude. Ce qui me paraît étrange, toutefois, c'est sa présence dans un tel lieu. Pourquoi est-elle venue ici si c'est pour lire ? Ou même rester dans son coin ? Attend-elle une personne ? Est-ce que quelqu'un l'a poussé, comme c'est mon cas, à venir ici, sans en avoir le désir ? Plusieurs questions finissent par traverser mon esprit, sans pour autant avoir leurs réponses. Je ne veux pas lui poser tout ça d'un coup et je préfère attendre. Attendre qu'elle parle. Je la vois en plus méfiante, surtout vis à vis des verres que je viens de déposer. Et elle a raison de l'être, qui sait ce que j'aurai pu déposer à l'intérieur de ce breuvage. Je ne sais pas si la rassurer va servir à quelque chose. « Je ne veux pas te le dire car tu risques d'avoir quelques craintes, mais je ne suis pas du genre à mettre certaines choses dans les verres juste pour avoir ce que je désire. Il est vrai que j'aurai pu facilement m'en procurer, mais . . . je trouve cela malsain, et je suis loin d'être celui qui va user de médicaments pour obtenir plus d'une fille. Mes mots ne sont peut être pas rassurants et ce sont souvent les bons parleurs qui sont les plus dangereux, alors je comprendrai que tu n'as pas l'envie de boire ce verre ». A peine ai-je dit ces mots que je bois mon propre verre, essayant de la mettre en confiance.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque, enfin, j'entends sa douce voix, affirmant que ma présence ne semble pas la déranger. « Oh alors, je suis rassuré ». Je bois encore quelques gorgées de ma boisson, et lui souris alors que je sens son regard être de plus en plus insistant. C'est que je dois lui faire un certain effet. Mais je ne dis rien, car cela serait mal approprié de faire une remarque concernant son regard parfois trop insistant et rempli d'étoiles. J'avoue que ça me fait quand même plaisir de savoir que je lui plais. M'enfin il est préférable de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. J'arque un sourcil alors qu'elle m'appelle oppa, ce que je trouve encore plus mignon. Cette fille m'a l'air timide mais à la fois ouverte. Pour m'appeler oppa, c'est qu'elle doit l'être. « Oui je suis étudiant à la Yonsei. Je suis interne et donc en 6ème année de médecine. Tu m'excuseras si je pars soudainement. Je peux malheureusement être appelé à tout moment. C'est le risque. Et même si je suis en charmante compagnie, je ne peux pas toujours décider de mon emploi du temps ». Je lui fais un clin d'oeil, lui signfiiant que c'est elle la charmante compagnie. « Et toi ? Que fais-tu ? Tu m'as l'air à la fois jeune pour être étudiante, mais aussi très mature. Je ne saurai déterminer si tu es étudiante ou non ». Je la détaille quelques secondes, et hausse des épaules. « Outre tes études, tu t'appelles comment ? ». Faut bien que je sache comment elle s'appelle.
Holy Night ?
Feat Eun Mi
Je ne sais pas si cette jeune femme va fuir ma présence ou si au contraire, elle va l'accepter, mais autant essayer, car de toute manière je ne perds rien. Certes, je risque de perdre un peu de mon écho, mais ce n'est pas un problème pour moi. Ce ne sont pas les autres qui vont la faire perdre, mais c'est moi-même qui risque de la perdre totalement. Déjà que je n'en ai pas autant, contrairement aux apparences et ce que je peux dégager lorsque je suis en terrain de chasse. Je reste tout de même délicat et humble avec elle, pour ne pas la heurter ou même lui faire du mal. Je ne veux pas paraître trop collant ou trop direct dans mes propos. Il faut agir avec prudence, et c'est ce que je tente de faire. Je la regarde quelques secondes dans les yeux, attendant une potentielle réponse de sa part, la voyant, semble t-il, toute émue de me voir ici. Je ne sais pas si c'est mon ressenti ou si c'est la réalité, mais elle m'a l'air particulièrement gêné de me faire ici, à vouloir discuter avec elle, ce que je trouve mignon, quelque part. Elle me fait finalement non de la tête, semblant muette. La soirée risque d'être longue, mais ça ne me dérange pas. Au contraire, je trouve cela fort agréable de ne pas avoir une fille qui se rue sur soi, comme j'en ai l'habitude. Ce qui me paraît étrange, toutefois, c'est sa présence dans un tel lieu. Pourquoi est-elle venue ici si c'est pour lire ? Ou même rester dans son coin ? Attend-elle une personne ? Est-ce que quelqu'un l'a poussé, comme c'est mon cas, à venir ici, sans en avoir le désir ? Plusieurs questions finissent par traverser mon esprit, sans pour autant avoir leurs réponses. Je ne veux pas lui poser tout ça d'un coup et je préfère attendre. Attendre qu'elle parle. Je la vois en plus méfiante, surtout vis à vis des verres que je viens de déposer. Et elle a raison de l'être, qui sait ce que j'aurai pu déposer à l'intérieur de ce breuvage. Je ne sais pas si la rassurer va servir à quelque chose. « Je ne veux pas te le dire car tu risques d'avoir quelques craintes, mais je ne suis pas du genre à mettre certaines choses dans les verres juste pour avoir ce que je désire. Il est vrai que j'aurai pu facilement m'en procurer, mais . . . je trouve cela malsain, et je suis loin d'être celui qui va user de médicaments pour obtenir plus d'une fille. Mes mots ne sont peut être pas rassurants et ce sont souvent les bons parleurs qui sont les plus dangereux, alors je comprendrai que tu n'as pas l'envie de boire ce verre ». A peine ai-je dit ces mots que je bois mon propre verre, essayant de la mettre en confiance. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque, enfin, j'entends sa douce voix, affirmant que ma présence ne semble pas la déranger. « Oh alors, je suis rassuré ». Je bois encore quelques gorgées de ma boisson, et lui souris alors que je sens son regard être de plus en plus insistant. C'est que je dois lui faire un certain effet. Mais je ne dis rien, car cela serait mal approprié de faire une remarque concernant son regard parfois trop insistant et rempli d'étoiles. J'avoue que ça me fait quand même plaisir de savoir que je lui plais. M'enfin il est préférable de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. J'arque un sourcil alors qu'elle m'appelle oppa, ce que je trouve encore plus mignon. Cette fille m'a l'air timide mais à la fois ouverte. Pour m'appeler oppa, c'est qu'elle doit l'être. « Oui je suis étudiant à la Yonsei. Je suis interne et donc en 6ème année de médecine. Tu m'excuseras si je pars soudainement. Je peux malheureusement être appelé à tout moment. C'est le risque. Et même si je suis en charmante compagnie, je ne peux pas toujours décider de mon emploi du temps ». Je lui fais un clin d'oeil, lui signfiiant que c'est elle la charmante compagnie. « Et toi ? Que fais-tu ? Tu m'as l'air à la fois jeune pour être étudiante, mais aussi très mature. Je ne saurai déterminer si tu es étudiante ou non ». Je la détaille quelques secondes, et hausse des épaules. « Outre tes études, tu t'appelles comment ? ». Faut bien que je sache comment elle s'appelle.
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Re: Holy Night ? | Dim 8 Jan - 11:21
Une fois rassurée, elle tend la main pour attraper le verre qui lui fait face. Après tout, il lui a suffisamment expliqué qu’il aurait pu effectivement y glisser quelques médicaments. Eun Mi ne sait pas si elle doit réellement lui faire confiance, après tout, elle ne le connaît pas. Mais lorsqu’il lui avoue qu’il est en médecine, la jeune coréenne ne peut plus être méfiante. Après tout, les médecins sont là pour sauver des vies, soigner des gens, non ? Elle avale une petite gorgée de sa boisson en l’écoutant. Il peut donc partir à tout instant ? L’esprit vagabondant, elle s’imagine qu’il est appelé, là, à cet instant précis et qu’il s’envole avec grâce vers le devoir qui l’appelle, à la manière d’un super Héros. Elle reprend pied avec la réalité lorsqu’il agrémente ses paroles d’un clin d’œil. Elle ne s’y attendait pas et manque de recracher la gorgée qu’elle venait de prendre. C’était de bonne guerre. Elle l’avait apparemment surpris en l’appelant Oppa, il ne faisait que remettre les points à zéro. Mais ce qui la rendait encore plus gênée était de l’associer à l’image d’une fille de charmante compagnie. Elle ? Qui trébuchait sur tout ce qui pouvait se trouver devant elle ? Qui rougissait dès qu’on lui faisait un compliment ? Qui tombait sous le charme, comme maintenant d’un parfait inconnu ? L’inconnu enclencha le deuxième round lorsqu’il lui demanda à son tour l’orientation qu’elle avait choisi. Mais pourquoi était-il étonné qu’elle soit étudiante ? Certes elle n’y ressemblait pas encore vraiment, avec ses tenues colorées et mignonnes, ses accessoires que l’on peut retrouver dans les sacs des élèves de collège ou de lycée, mais elle se fichait aussi pas mal de l’image qu’elle renvoyait. Elle était heureuse comme ça.
Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il lui posa une autre question. Son nom ? Elle se mordit la lèvre inférieure. Devait-elle le lui dire ? Après tout il était médecin, qu’il y a-t-il à craindre d’un médecin ? Elle lui tendit la main maladroitement pour lui serrer. « Eun Mi, je m’appelle Kang Eun Mi. Et toi … oppa ?» Ses joues rosirent un peu plus avant qu’elle ne réponde à sa première question. Les études. La littérature était un domaine qui passionnait Eun Mi, elle aimait tellement s’échapper dans ces univers imaginaires, échapper au quotidien quelques peu ennuyeux par moment. « Je suis étudiante ! En première année … j’ai … » Elle hésita, elle n’osait pas révéler son âge, après tout elle était encore mineure. Elle préféra se raviser. « J’étudie la littérature, on sauve un peu moins de vie par contre ». Elle laissa échapper un léger rire, avant de continuer. Elle se sentait beaucoup plus en confiance à présent, et elle continua de parler de livres, de héros, d’amour, de suspense, tout ce qui lui venait à l’esprit lorsqu’il s’agissait de littérature. Elle était tellement animée par sa passion des livres qu’elle s’arrêta soudainement, de peur de l’ennuyer. Après tout, il pouvait être appelé à tout moment, et il ne souhaitait peut-être pas parler d’intrigue ou de reliure. « Désolée, je ne voulais pas t’ennuyer ». Elle changea alors de sujet, pas seulement parce qu’elle voulait éviter de l’assommer avec son amour des livres, mais aussi parce qu’elle était intriguée de l’écouter lui, parler de son travail. « Ça fait quel effet ? De sauver des vies ? Et comment ça t’es venu ? ».
Elle s’installa plus confortablement sur son fauteuil, prête à écouter son histoire. Elle avait oublié qu’elle était censée retrouver des amies, et de toute façon elle n’espérait même plus les croiser.
Holy Night ?
Feat Seo Ha Jun & Kang Eun Mi
Une fois rassurée, elle tend la main pour attraper le verre qui lui fait face. Après tout, il lui a suffisamment expliqué qu’il aurait pu effectivement y glisser quelques médicaments. Eun Mi ne sait pas si elle doit réellement lui faire confiance, après tout, elle ne le connaît pas. Mais lorsqu’il lui avoue qu’il est en médecine, la jeune coréenne ne peut plus être méfiante. Après tout, les médecins sont là pour sauver des vies, soigner des gens, non ? Elle avale une petite gorgée de sa boisson en l’écoutant. Il peut donc partir à tout instant ? L’esprit vagabondant, elle s’imagine qu’il est appelé, là, à cet instant précis et qu’il s’envole avec grâce vers le devoir qui l’appelle, à la manière d’un super Héros. Elle reprend pied avec la réalité lorsqu’il agrémente ses paroles d’un clin d’œil. Elle ne s’y attendait pas et manque de recracher la gorgée qu’elle venait de prendre. C’était de bonne guerre. Elle l’avait apparemment surpris en l’appelant Oppa, il ne faisait que remettre les points à zéro. Mais ce qui la rendait encore plus gênée était de l’associer à l’image d’une fille de charmante compagnie. Elle ? Qui trébuchait sur tout ce qui pouvait se trouver devant elle ? Qui rougissait dès qu’on lui faisait un compliment ? Qui tombait sous le charme, comme maintenant d’un parfait inconnu ? L’inconnu enclencha le deuxième round lorsqu’il lui demanda à son tour l’orientation qu’elle avait choisi. Mais pourquoi était-il étonné qu’elle soit étudiante ? Certes elle n’y ressemblait pas encore vraiment, avec ses tenues colorées et mignonnes, ses accessoires que l’on peut retrouver dans les sacs des élèves de collège ou de lycée, mais elle se fichait aussi pas mal de l’image qu’elle renvoyait. Elle était heureuse comme ça.
Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il lui posa une autre question. Son nom ? Elle se mordit la lèvre inférieure. Devait-elle le lui dire ? Après tout il était médecin, qu’il y a-t-il à craindre d’un médecin ? Elle lui tendit la main maladroitement pour lui serrer. « Eun Mi, je m’appelle Kang Eun Mi. Et toi … oppa ?» Ses joues rosirent un peu plus avant qu’elle ne réponde à sa première question. Les études. La littérature était un domaine qui passionnait Eun Mi, elle aimait tellement s’échapper dans ces univers imaginaires, échapper au quotidien quelques peu ennuyeux par moment. « Je suis étudiante ! En première année … j’ai … » Elle hésita, elle n’osait pas révéler son âge, après tout elle était encore mineure. Elle préféra se raviser. « J’étudie la littérature, on sauve un peu moins de vie par contre ». Elle laissa échapper un léger rire, avant de continuer. Elle se sentait beaucoup plus en confiance à présent, et elle continua de parler de livres, de héros, d’amour, de suspense, tout ce qui lui venait à l’esprit lorsqu’il s’agissait de littérature. Elle était tellement animée par sa passion des livres qu’elle s’arrêta soudainement, de peur de l’ennuyer. Après tout, il pouvait être appelé à tout moment, et il ne souhaitait peut-être pas parler d’intrigue ou de reliure. « Désolée, je ne voulais pas t’ennuyer ». Elle changea alors de sujet, pas seulement parce qu’elle voulait éviter de l’assommer avec son amour des livres, mais aussi parce qu’elle était intriguée de l’écouter lui, parler de son travail. « Ça fait quel effet ? De sauver des vies ? Et comment ça t’es venu ? ».
Elle s’installa plus confortablement sur son fauteuil, prête à écouter son histoire. Elle avait oublié qu’elle était censée retrouver des amies, et de toute façon elle n’espérait même plus les croiser.
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Re: Holy Night ? | Dim 8 Jan - 19:06
Je tente de prendre la jeune femme avec des pincettes, usant de mes atouts. Ce n'est pas malsain. Je trouve qu'au contraire, je fais preuve d'une certaine sympathie avec la jeune femme, ce qui est tout de même rare, surtout avec une personnalité comme la mienne. J'esquisse un bref sourire lorsque je vois qu'elle ose enfin prendre quelques gouttes du verre que j'ai amené, signant une certaine confiance entre elle et moi. Ce qui me rassure. Ce qui veut dire que j'ai très certainement marqué quelques points en quelques minutes à peine. De quoi redorer mon ego. Je hoche vigoureusement de la tête lorsqu'elle répond déjà à ma seconde question concernant son prénom. Je réfléchis quelques secondes, prenant de nouveau quelques gorgées de mon verre, « tu vas croire que c'est assez banal comme phrase et qu'en terme de drague c'est un peu dépassé, mais je trouve ce prénom agréable à l'oreille » dis-je avec un petit sourire pour confirmer mes propos. Ce qui est une vérité. Je ne le dis pas à tout le monde et puis je trouve que cela concorde avec son visage qui me paraît si enfantin. Les prénoms ne vont pas toujours aux personnes que je rencontre. Je racle ma gorge, pour me donner une certaine contenance, « quant à moi, je m'appelle Ha Jun. Seo Ha Jun pour être plus précis ». J'espère qu'elle va retenir car à l'avenir si on se croise, elle pourra m’appeler ou même si elle a besoin d'une personne à l'hôpital où je travaille, elle sait pertinemment vers qui elle peut se tourner, même si je ne suis qu'un interne en apprentissage. J'écarquille légèrement des yeux lorsqu'elle me dit qu'elle est étudiante. Et bien, même si cela me rassure, je la pensais lycéenne, enfin de lycée. Après je ne sais pas son âge, mais elle doit être entre 18 et 20 ans, pas plus. Après il est vrai que les coréens et particulièrement les coréennes font parfois très jeunes et il est difficile de cerner leurs âges, mais en tant que coréen pur, c'est plus facile pour moi que pour un étranger. Elle m'annonce alors qu'elle est en littérature, rigolant de sa petite blague, ce qui me fait rire à mon tour. « C'est vrai que la littérature c'est autre chose, mais tout autant intéressant ». Elle démarre alors une longue conversation sur ce domaine, se sentant très certainement à l'aise. J'écoute d'une oreille attentive ses propos, sans l'arrêter, ne m'y connaissant pas vraiment. Il faut dire que je n'avais guère les moyens de m'acheter un livre et même actuellement c'est difficile. Je suis plus dans l'optique de faire des économies.
« Oh mais ne t'inquiète pas. Tu ne m'ennuies absolument pas. Tu peux continuer à parler de ça », mais elle ne semble pas le vouloir et enchaîne sur une autre question, me concernant plus. « Hum je ne sais pas encore. Enfin, en tant qu'interne on est difficilement à la place du médecin mais on a juste l'impression d'être utile, de pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin. Pour être médecin je pense qu'il ne faut pas simplement avoir l'envie d'être médecin, il faut être passionné. Un médecine sauve autant des vies qu'il n'en prend. Malheureusement un médecin ne peut pas faire un sans faute dans sa carrière et pour le moment. . . je n'ai pas fauté », même si j'ai failli le faire car la situation me rappelait trop celle de ma sœur, mais j'ai survécu au cataclysme. « Il y a aussi une certaine adrénaline, et une certaine pression, parce qu'on a toujours peur de faire un échec, et de tuer un innocent. Mais tu sais le fonctionnement de l'hôpital est bien loin d'être parfait. Il y a des dysfonctionnements, comme partout », c'est la puissance qui règne sur le soin. « Mais je risque de t'ennuyer aussi avec mes mots. Tu es venue ici pourquoi ? ».
Holy Night ?
Feat Eun Mi
Je tente de prendre la jeune femme avec des pincettes, usant de mes atouts. Ce n'est pas malsain. Je trouve qu'au contraire, je fais preuve d'une certaine sympathie avec la jeune femme, ce qui est tout de même rare, surtout avec une personnalité comme la mienne. J'esquisse un bref sourire lorsque je vois qu'elle ose enfin prendre quelques gouttes du verre que j'ai amené, signant une certaine confiance entre elle et moi. Ce qui me rassure. Ce qui veut dire que j'ai très certainement marqué quelques points en quelques minutes à peine. De quoi redorer mon ego. Je hoche vigoureusement de la tête lorsqu'elle répond déjà à ma seconde question concernant son prénom. Je réfléchis quelques secondes, prenant de nouveau quelques gorgées de mon verre, « tu vas croire que c'est assez banal comme phrase et qu'en terme de drague c'est un peu dépassé, mais je trouve ce prénom agréable à l'oreille » dis-je avec un petit sourire pour confirmer mes propos. Ce qui est une vérité. Je ne le dis pas à tout le monde et puis je trouve que cela concorde avec son visage qui me paraît si enfantin. Les prénoms ne vont pas toujours aux personnes que je rencontre. Je racle ma gorge, pour me donner une certaine contenance, « quant à moi, je m'appelle Ha Jun. Seo Ha Jun pour être plus précis ». J'espère qu'elle va retenir car à l'avenir si on se croise, elle pourra m’appeler ou même si elle a besoin d'une personne à l'hôpital où je travaille, elle sait pertinemment vers qui elle peut se tourner, même si je ne suis qu'un interne en apprentissage. J'écarquille légèrement des yeux lorsqu'elle me dit qu'elle est étudiante. Et bien, même si cela me rassure, je la pensais lycéenne, enfin de lycée. Après je ne sais pas son âge, mais elle doit être entre 18 et 20 ans, pas plus. Après il est vrai que les coréens et particulièrement les coréennes font parfois très jeunes et il est difficile de cerner leurs âges, mais en tant que coréen pur, c'est plus facile pour moi que pour un étranger. Elle m'annonce alors qu'elle est en littérature, rigolant de sa petite blague, ce qui me fait rire à mon tour. « C'est vrai que la littérature c'est autre chose, mais tout autant intéressant ». Elle démarre alors une longue conversation sur ce domaine, se sentant très certainement à l'aise. J'écoute d'une oreille attentive ses propos, sans l'arrêter, ne m'y connaissant pas vraiment. Il faut dire que je n'avais guère les moyens de m'acheter un livre et même actuellement c'est difficile. Je suis plus dans l'optique de faire des économies.« Oh mais ne t'inquiète pas. Tu ne m'ennuies absolument pas. Tu peux continuer à parler de ça », mais elle ne semble pas le vouloir et enchaîne sur une autre question, me concernant plus. « Hum je ne sais pas encore. Enfin, en tant qu'interne on est difficilement à la place du médecin mais on a juste l'impression d'être utile, de pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin. Pour être médecin je pense qu'il ne faut pas simplement avoir l'envie d'être médecin, il faut être passionné. Un médecine sauve autant des vies qu'il n'en prend. Malheureusement un médecin ne peut pas faire un sans faute dans sa carrière et pour le moment. . . je n'ai pas fauté », même si j'ai failli le faire car la situation me rappelait trop celle de ma sœur, mais j'ai survécu au cataclysme. « Il y a aussi une certaine adrénaline, et une certaine pression, parce qu'on a toujours peur de faire un échec, et de tuer un innocent. Mais tu sais le fonctionnement de l'hôpital est bien loin d'être parfait. Il y a des dysfonctionnements, comme partout », c'est la puissance qui règne sur le soin. « Mais je risque de t'ennuyer aussi avec mes mots. Tu es venue ici pourquoi ? ».
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Re: Holy Night ? | Lun 9 Jan - 12:19
Il la drague ? Vraiment ? Eun Mi, cette jeune fille de 17 ans toujours le nez dans ses livres ? Elle rougit d’autant plus à cette phrase qui malgré tout fait son petit effet, mais elle n’arrive pas à croire qu’elle puisse plaire à cet étudiant en médecine très séduisant. Elle se doute bien qu’il doit avoir de nombreuses prétendantes, alors pourquoi perd-il son temps avec elle ? Même si au fond elle apprécie cette sensation, celle d’être pour une fois l’attention d’un charmant jeune homme, elle n’en reste pas moins gênée. Habituellement elle est surtout prise pour la petite sœur, celle qu’il faut protéger contre vents et marées, parfois même, d’elle et de sa maladresse. Pour certaines personnes, se faire draguer serait naturel, ou du moins ils auraient pu anticiper, mais pour Eun Mi c’est un exercice difficile, elle n’est pas habituée à draguer, et encore moins à l’être. Habituellement elle aime observer de loin les garçons pour qui elle a un faible, laissant libre cours à son imagination sans jamais oser les approcher. Et de toute façon ça ne l’intéresse pas, elle n’a pas encore donné son premier baiser, et elle ne souhaite pas le faire avant d’avoir rencontré celui qui l’aimera de tout son être. Mais être étudiante, cela signifiait aussi entrer dans le monde adulte, celui où le monde de l’innocence perd un peu de son sens, celui où un homme et une femme ont, bien trop souvent, des intérêts autres qu’une simple discussion. Seo Ha Jun, elle ne risque pas d’oublier ce nom. Non pas qu’elle ait décidé qu’il était celui qui recevrait son affection, mais tout simplement parce qu’il est le premier à la « draguer ». Elle qui passait son temps dans les bibliothèques, se retrouver dans un bar, en territoire inconnu et face à un jeune homme plutôt entreprenant, elle sentait le malaise la gagner.
Il a beau la rassurer sur le fait qu’elle ne l’ait pas ennuyé le moins du monde, elle ne se sent pas plus à l’aise au fur et à mesure de la conversation. Elle l’écoutait, quelque peu distraite. Elle appréhendait la fin de son discours, ils devraient alors trouver un nouveau sujet de conversation, et elle n’était pas sûre d’être suffisamment loquace pour ça. Même si elle fut rassurer de l’entendre dire qu’il faisait son travail avec passion et qu’il n’avait, pour l’heure, encore aucune perte à déplorer. Après tout, être médecin doit être épuisant et angoissant. Elle ne pouvait pas imaginer la pression que le travail en hôpital pouvait représenter. Il lui demanda à son tour si elle le trouvait ennuyant et elle secoua la tête vigoureusement. Frappée de nouveau par un mutisme imaginaire, elle ne s’attendait pas à sa question. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Même elle l’ignorait. Je suis venue ici alors que je n’ai que 17 ans, dans un bar et pour une soirée étudiante … Non, mauvais idée. Je suis venue pour m’amuser et profiter de la soirée , non plus ! Elle ouvrit la bouche plusieurs fois, mais encore une fois, aucun son ne passa ses lèvres. Si elle ne répondait pas, il trouverait ça surement étrange non ? Vu l’éloquence dont elle avait fait preuve plus tôt. Eun Mi était loin d’être à l’aise, d’autant plus que la place qu’Ha Jun avait prise l’empêchait de passer librement. Elle essaya cependant de faire comme si de rien n’était, après tout, ses joues roses pouvaient passer pour un intérêt certain pour le jeune homme. Et si elle lui disait qu’elle attendait des amis ? Mieux valait ça plutôt qu’elle lui avoue être venue seule. Mais lorsqu’on connait bien Eun Mi, on sait d’avance que peu importe ce qu’elle veut essayer de dire, les mensonges ne sont vraiment pas son fort, et bien souvent la vérité lui échappe sans même qu’elle ne puisse la retenir. « Je ne suis pas venue toute seule… j’attends des amis, mais ils ne sont pas encore là. » Elle se mord l’intérieur de la joue, autant se balader avec un panneau jeune fille de 17 ans, seule et complètement sans défense. Elle laisse alors échapper un rire comme si les mots qu’elle venait de prononcer étaient voulu. Regardant autour d’elle, elle cherche une échappatoire, quelque chose qui lui permette de reprendre le dessus face à un jeune homme bien trop séduisant et attendant certainement plus de la jeune fille que ce qu’elle ne pouvait lui offrir réellement. Alors elle tente le tout pour le tout « Oppa, je m’excuse, mais j’aimerais passer pour aller aux petits-coins ». Elle tente de prendre avec elle toutes ses affaires, au cas où elle réussirait à prendre la fuite, mais le regard du coréen en dit long et elle laisse alors son sac sur son fauteuil. Au moins elle aurait un moment de répit dans les toilettes. Elle pourrait utiliser ce temps précieux pour élaborer une stratégie.
Holy Night ?
Feat Seo Ha Jun & Kang Eun Mi
Il la drague ? Vraiment ? Eun Mi, cette jeune fille de 17 ans toujours le nez dans ses livres ? Elle rougit d’autant plus à cette phrase qui malgré tout fait son petit effet, mais elle n’arrive pas à croire qu’elle puisse plaire à cet étudiant en médecine très séduisant. Elle se doute bien qu’il doit avoir de nombreuses prétendantes, alors pourquoi perd-il son temps avec elle ? Même si au fond elle apprécie cette sensation, celle d’être pour une fois l’attention d’un charmant jeune homme, elle n’en reste pas moins gênée. Habituellement elle est surtout prise pour la petite sœur, celle qu’il faut protéger contre vents et marées, parfois même, d’elle et de sa maladresse. Pour certaines personnes, se faire draguer serait naturel, ou du moins ils auraient pu anticiper, mais pour Eun Mi c’est un exercice difficile, elle n’est pas habituée à draguer, et encore moins à l’être. Habituellement elle aime observer de loin les garçons pour qui elle a un faible, laissant libre cours à son imagination sans jamais oser les approcher. Et de toute façon ça ne l’intéresse pas, elle n’a pas encore donné son premier baiser, et elle ne souhaite pas le faire avant d’avoir rencontré celui qui l’aimera de tout son être. Mais être étudiante, cela signifiait aussi entrer dans le monde adulte, celui où le monde de l’innocence perd un peu de son sens, celui où un homme et une femme ont, bien trop souvent, des intérêts autres qu’une simple discussion. Seo Ha Jun, elle ne risque pas d’oublier ce nom. Non pas qu’elle ait décidé qu’il était celui qui recevrait son affection, mais tout simplement parce qu’il est le premier à la « draguer ». Elle qui passait son temps dans les bibliothèques, se retrouver dans un bar, en territoire inconnu et face à un jeune homme plutôt entreprenant, elle sentait le malaise la gagner.
Il a beau la rassurer sur le fait qu’elle ne l’ait pas ennuyé le moins du monde, elle ne se sent pas plus à l’aise au fur et à mesure de la conversation. Elle l’écoutait, quelque peu distraite. Elle appréhendait la fin de son discours, ils devraient alors trouver un nouveau sujet de conversation, et elle n’était pas sûre d’être suffisamment loquace pour ça. Même si elle fut rassurer de l’entendre dire qu’il faisait son travail avec passion et qu’il n’avait, pour l’heure, encore aucune perte à déplorer. Après tout, être médecin doit être épuisant et angoissant. Elle ne pouvait pas imaginer la pression que le travail en hôpital pouvait représenter. Il lui demanda à son tour si elle le trouvait ennuyant et elle secoua la tête vigoureusement. Frappée de nouveau par un mutisme imaginaire, elle ne s’attendait pas à sa question. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Même elle l’ignorait. Je suis venue ici alors que je n’ai que 17 ans, dans un bar et pour une soirée étudiante … Non, mauvais idée. Je suis venue pour m’amuser et profiter de la soirée , non plus ! Elle ouvrit la bouche plusieurs fois, mais encore une fois, aucun son ne passa ses lèvres. Si elle ne répondait pas, il trouverait ça surement étrange non ? Vu l’éloquence dont elle avait fait preuve plus tôt. Eun Mi était loin d’être à l’aise, d’autant plus que la place qu’Ha Jun avait prise l’empêchait de passer librement. Elle essaya cependant de faire comme si de rien n’était, après tout, ses joues roses pouvaient passer pour un intérêt certain pour le jeune homme. Et si elle lui disait qu’elle attendait des amis ? Mieux valait ça plutôt qu’elle lui avoue être venue seule. Mais lorsqu’on connait bien Eun Mi, on sait d’avance que peu importe ce qu’elle veut essayer de dire, les mensonges ne sont vraiment pas son fort, et bien souvent la vérité lui échappe sans même qu’elle ne puisse la retenir. « Je ne suis pas venue toute seule… j’attends des amis, mais ils ne sont pas encore là. » Elle se mord l’intérieur de la joue, autant se balader avec un panneau jeune fille de 17 ans, seule et complètement sans défense. Elle laisse alors échapper un rire comme si les mots qu’elle venait de prononcer étaient voulu. Regardant autour d’elle, elle cherche une échappatoire, quelque chose qui lui permette de reprendre le dessus face à un jeune homme bien trop séduisant et attendant certainement plus de la jeune fille que ce qu’elle ne pouvait lui offrir réellement. Alors elle tente le tout pour le tout « Oppa, je m’excuse, mais j’aimerais passer pour aller aux petits-coins ». Elle tente de prendre avec elle toutes ses affaires, au cas où elle réussirait à prendre la fuite, mais le regard du coréen en dit long et elle laisse alors son sac sur son fauteuil. Au moins elle aurait un moment de répit dans les toilettes. Elle pourrait utiliser ce temps précieux pour élaborer une stratégie.
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Re: Holy Night ? | Mer 11 Jan - 15:45
La discussion est simple mais agréable. Il faut dire qu'en général, les femmes sont soit accaparantes soit bien trop timides pour avoir une quelconque discussion. Certes la jeune femme, et je le ressens, est une personne sur la réserve mais elle peut aussi tenir une conversation et s'élance sur quelques sujets, surtout lorsque cela la passionne. Ce qui me rassure car je me dis qu'elle est apte à avoir une quelconque discussion et même à peut-être accepter ma drague, qu'elle soit foireuse ou un franc succès. Néanmoins, lorsqu'elle m'annonce, avec une certaine gêne, semble t-il, qu'elle n'est pas venue seule, je me contracte quelques secondes jusqu'à comprendre qu'il s'agit de simples amis qu'elle soit sûrement attendre. Mais ses amis ne viennent malheureusement pas. En tout cas, je ne vois pas l'ombre d'un seul ami. « Oh. . . je vois, alors je pense que je te laisserai dès qu'ils seront présents, pour ne pas te laisser seule. Ça serait idiot de ma part de laisser une telle jeune femme seule », surtout que je risque de perdre ma proie de la soirée, mais surtout, un autre homme plus direct risque de l'accaparer et de rendre la situation pesante pour elle. Non pas que j'ai le désir de la protéger, mais une proie seule est une proie facile, pour tous les hommes possibles et inimaginables de la planète terre. Je rigole en même temps qu'elle mais je sens une certaine gêne qui semble l'accaparer. Suis-je trop franc ? Est-ce que ma présence la dérange ? Pourtant elle ne verbalise pas et je préfère encore qu'elle m'envoie sur les roses qu'elle essaye de faire un effort pour supporter ma présence à ses côtés. Je reste donc surpris lorsqu'elle demande de se rendre aux toilettes, « oh . . . pas de souci, tu as le droit ».Je ne dis rien et préfère alors l'attendre, même si mon regard en dit long sur ce que je pense. Je doute qu'elle s'en va pour seulement faire une petite beauté, enfin se refaire une beauté ou seulement utiliser les toilettes, elle comptait fuir et je l'ai bien vu lorsqu'elle a essayé de prendre son sac. Elle décide tout de même de le laisser, en allant seule dans les toilettes. J'attends donc plusieurs minutes avant qu'elle ne réapparaisse, lui laissant prendre son temps.
Je souris lorsqu'elle revient, toute fraîche. « Est-ce que tu t'ennuies ? ». Je sais que ma question peut paraître surprenante voir même étrange mais j'ai quelque chose à lui proposer, si bien sûr, elle accepte. Je ne suis pas sûr qu'elle soit apte à accepter mon offre, mais autant que je tente. « Tes amis ne sont pas encore arrivés, on est d'accord ? Tu as l'air de t'ennuyer, sinon tu n'aurais pas ramené ce livre. Ça n'a donc pas l'air d'être ta tasse de thé . . . Je propose alors, si tu le souhaites une petite virée en moto, est-ce que ça te tente ? Je sais que nous sommes encore des inconnus et qu'une moto, c'est dangereux, mais j'ai juste envie de te proposer, si ça t'intéresse. Si non alors pas de souci, je comprendrai ».
Holy Night ?
Feat Eun Mi
La discussion est simple mais agréable. Il faut dire qu'en général, les femmes sont soit accaparantes soit bien trop timides pour avoir une quelconque discussion. Certes la jeune femme, et je le ressens, est une personne sur la réserve mais elle peut aussi tenir une conversation et s'élance sur quelques sujets, surtout lorsque cela la passionne. Ce qui me rassure car je me dis qu'elle est apte à avoir une quelconque discussion et même à peut-être accepter ma drague, qu'elle soit foireuse ou un franc succès. Néanmoins, lorsqu'elle m'annonce, avec une certaine gêne, semble t-il, qu'elle n'est pas venue seule, je me contracte quelques secondes jusqu'à comprendre qu'il s'agit de simples amis qu'elle soit sûrement attendre. Mais ses amis ne viennent malheureusement pas. En tout cas, je ne vois pas l'ombre d'un seul ami. « Oh. . . je vois, alors je pense que je te laisserai dès qu'ils seront présents, pour ne pas te laisser seule. Ça serait idiot de ma part de laisser une telle jeune femme seule », surtout que je risque de perdre ma proie de la soirée, mais surtout, un autre homme plus direct risque de l'accaparer et de rendre la situation pesante pour elle. Non pas que j'ai le désir de la protéger, mais une proie seule est une proie facile, pour tous les hommes possibles et inimaginables de la planète terre. Je rigole en même temps qu'elle mais je sens une certaine gêne qui semble l'accaparer. Suis-je trop franc ? Est-ce que ma présence la dérange ? Pourtant elle ne verbalise pas et je préfère encore qu'elle m'envoie sur les roses qu'elle essaye de faire un effort pour supporter ma présence à ses côtés. Je reste donc surpris lorsqu'elle demande de se rendre aux toilettes, « oh . . . pas de souci, tu as le droit ».Je ne dis rien et préfère alors l'attendre, même si mon regard en dit long sur ce que je pense. Je doute qu'elle s'en va pour seulement faire une petite beauté, enfin se refaire une beauté ou seulement utiliser les toilettes, elle comptait fuir et je l'ai bien vu lorsqu'elle a essayé de prendre son sac. Elle décide tout de même de le laisser, en allant seule dans les toilettes. J'attends donc plusieurs minutes avant qu'elle ne réapparaisse, lui laissant prendre son temps.Je souris lorsqu'elle revient, toute fraîche. « Est-ce que tu t'ennuies ? ». Je sais que ma question peut paraître surprenante voir même étrange mais j'ai quelque chose à lui proposer, si bien sûr, elle accepte. Je ne suis pas sûr qu'elle soit apte à accepter mon offre, mais autant que je tente. « Tes amis ne sont pas encore arrivés, on est d'accord ? Tu as l'air de t'ennuyer, sinon tu n'aurais pas ramené ce livre. Ça n'a donc pas l'air d'être ta tasse de thé . . . Je propose alors, si tu le souhaites une petite virée en moto, est-ce que ça te tente ? Je sais que nous sommes encore des inconnus et qu'une moto, c'est dangereux, mais j'ai juste envie de te proposer, si ça t'intéresse. Si non alors pas de souci, je comprendrai ».
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Re: Holy Night ? | Mer 18 Jan - 11:11
Seule dans les toilettes, face au grand miroir qui recouvre le mur sur toute sa largeur, elle essaie de réfléchir. C’est un oppa plutôt séduisant certes, et il la drague. Est-ce qu’il la drague vraiment ? Elle en était persuadée quelques minutes plus tôt, mais ses certitudes se sont envolées une fois seule. D’ailleurs c’est bien ça le problème elle est seule, et une jeune fille seule ça n’est jamais bon signe. Non ? Elle repensait à ce fameux jour ou Hwan Baek était venu la sauver d’un enlèvement, et secoua la tête, non s’il avait voulu l’enlever il l’aurait emmené dehors, où il aurait trouvé un prétexte pour la faire sortir, n’est-ce pas ? Mais elle savait aussi que dans les romans, les personnages qui se font enlever ne s’en rendent jamais compte tout de suite. Était-ce son cas ? Elle profita d’être dans les toilettes pour se passer un peu d’eau sur le visage. Ses joues rouges qui témoignaient du plaisir qu’elle avait à être assise aux côté d’un beau jeune homme, traduisaient désormais sa gêne et l’incompréhension totale de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle essaya de se rassurer en se disant que puisqu’il était médecin il ne lui voudrait pas de mal. Puis encore une fois, son esprit se perdit dans sa mémoire littéraire. Des médecins fous ça existe ! Peut-être qu’il a besoin de ses organes, d’un de ses membres ou pire encore. Décidément, réfléchir ne l’aidait pas à garder son calme. Elle repassa une nouvelle fois de l’eau fraîche sur ses joues afin d’en estomper la couleur qui virait au cramoisie plutôt qu’au rose pâle. Et une fois calmée, elle ressortit des toilettes pour retourner à sa place. Et une fois de nouveau installée, il amorça de nouveau la conversation, de manière plus directe encore cette fois-ci. « Est-ce que tu t'ennuies ? ». L’eau fraîche ne lui faisait plus aucun effet et elle sentit une nouvelle fois le feu embraser son visage de gêne. « Non, je …. Oppa … je ne m’ennuis pas. » Les mots ne voulaient pas sortir correctement, ni dans le bon ordre d’ailleurs, et elle préféra lui offrir un sourire gêné plutôt que de continuer à s’enfoncer ainsi. Puis il reprit de plus belle. « Tes amis ne sont pas encore arrivés, on est d'accord ? Tu as l'air de t'ennuyer, sinon tu n'aurais pas ramené ce livre. Ça n'a donc pas l'air d'être ta tasse de thé . . . Je propose alors, si tu le souhaites une petite virée en moto, est-ce que ça te tente ? Je sais que nous sommes encore des inconnus et qu'une moto, c'est dangereux, mais j'ai juste envie de te proposer, si ça t'intéresse. Si non alors pas de souci, je comprendrai ». Le sang de la jeune coréenne ne fit qu’un tour. Finalement il essayait peut être bien de l’enlever. Mais pour lui faire quoi ? Sans vraiment savoir pourquoi elle pensa à Cendrillon, et si il la séquestrait pour qu’elle récure sa maison jusqu’à la fin de sa vie ? Mais elle chassa vite cette pensée absurde. Cendrillon ? Vraiment ? Le téléphone dans son sac elle hésitait à le saisir pour envoyer un sms à Min Ki ou Hansol, peut-être même qu’Il Nam était à la soirée et qu’il viendrait lui porter secours ? Mais en voyant le regard de son interlocuteur elle comprit qu’il fallait lui répondre, et elle ne voulait pas être malpolie, même s’il lui voulait du mal. « Oppa ! » Elle prit une grande inspiration et ajouta « Est-ce que je te plais ? ». Elle gonfla ses joues en se rendant compte de la façon dont elle avait prononcé ces mots. « Non, attends, je suis désolée, je… » Comment se rattrape-t-on quand on ne sait pas du tout réagir à ce genre de situation ? Pour Eun Mi en tout cas la tâche est laborieuse. Elle agite les mains en même temps qu’elle se confond en excuses. « Je suis désolée je ne voulais pas être aussi directe, enfin je ne dis pas que j’ai raison, je ne sais pas en fait. J’ai juste l’impression … mais peut être que c’est dans mon imagination, à force de lire j’ai beaucoup d’imagination. Je ne suis juste pas habituée … enfin oppa … tu es un très beau garçon … mais le danger … tu comprends ? ».
Eun Mi porta les mains à sa bouche pour se forcer à se taire. L’angoisse est quelque chose qu’elle ne contrôle pas, et dans ce genre de situation, le débit de ses paroles se mêle aux raisons toutes plus idiotes les unes que les autres d’avoir bien trop souvent mal interprété une situation. Mais elle crut déceler dans les yeux de Ha Jun une lueur d’amusement.
Holy Night ?
Feat Seo Ha Jun & Kang Eun Mi
Seule dans les toilettes, face au grand miroir qui recouvre le mur sur toute sa largeur, elle essaie de réfléchir. C’est un oppa plutôt séduisant certes, et il la drague. Est-ce qu’il la drague vraiment ? Elle en était persuadée quelques minutes plus tôt, mais ses certitudes se sont envolées une fois seule. D’ailleurs c’est bien ça le problème elle est seule, et une jeune fille seule ça n’est jamais bon signe. Non ? Elle repensait à ce fameux jour ou Hwan Baek était venu la sauver d’un enlèvement, et secoua la tête, non s’il avait voulu l’enlever il l’aurait emmené dehors, où il aurait trouvé un prétexte pour la faire sortir, n’est-ce pas ? Mais elle savait aussi que dans les romans, les personnages qui se font enlever ne s’en rendent jamais compte tout de suite. Était-ce son cas ? Elle profita d’être dans les toilettes pour se passer un peu d’eau sur le visage. Ses joues rouges qui témoignaient du plaisir qu’elle avait à être assise aux côté d’un beau jeune homme, traduisaient désormais sa gêne et l’incompréhension totale de la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle essaya de se rassurer en se disant que puisqu’il était médecin il ne lui voudrait pas de mal. Puis encore une fois, son esprit se perdit dans sa mémoire littéraire. Des médecins fous ça existe ! Peut-être qu’il a besoin de ses organes, d’un de ses membres ou pire encore. Décidément, réfléchir ne l’aidait pas à garder son calme. Elle repassa une nouvelle fois de l’eau fraîche sur ses joues afin d’en estomper la couleur qui virait au cramoisie plutôt qu’au rose pâle. Et une fois calmée, elle ressortit des toilettes pour retourner à sa place. Et une fois de nouveau installée, il amorça de nouveau la conversation, de manière plus directe encore cette fois-ci. « Est-ce que tu t'ennuies ? ». L’eau fraîche ne lui faisait plus aucun effet et elle sentit une nouvelle fois le feu embraser son visage de gêne. « Non, je …. Oppa … je ne m’ennuis pas. » Les mots ne voulaient pas sortir correctement, ni dans le bon ordre d’ailleurs, et elle préféra lui offrir un sourire gêné plutôt que de continuer à s’enfoncer ainsi. Puis il reprit de plus belle. « Tes amis ne sont pas encore arrivés, on est d'accord ? Tu as l'air de t'ennuyer, sinon tu n'aurais pas ramené ce livre. Ça n'a donc pas l'air d'être ta tasse de thé . . . Je propose alors, si tu le souhaites une petite virée en moto, est-ce que ça te tente ? Je sais que nous sommes encore des inconnus et qu'une moto, c'est dangereux, mais j'ai juste envie de te proposer, si ça t'intéresse. Si non alors pas de souci, je comprendrai ». Le sang de la jeune coréenne ne fit qu’un tour. Finalement il essayait peut être bien de l’enlever. Mais pour lui faire quoi ? Sans vraiment savoir pourquoi elle pensa à Cendrillon, et si il la séquestrait pour qu’elle récure sa maison jusqu’à la fin de sa vie ? Mais elle chassa vite cette pensée absurde. Cendrillon ? Vraiment ? Le téléphone dans son sac elle hésitait à le saisir pour envoyer un sms à Min Ki ou Hansol, peut-être même qu’Il Nam était à la soirée et qu’il viendrait lui porter secours ? Mais en voyant le regard de son interlocuteur elle comprit qu’il fallait lui répondre, et elle ne voulait pas être malpolie, même s’il lui voulait du mal. « Oppa ! » Elle prit une grande inspiration et ajouta « Est-ce que je te plais ? ». Elle gonfla ses joues en se rendant compte de la façon dont elle avait prononcé ces mots. « Non, attends, je suis désolée, je… » Comment se rattrape-t-on quand on ne sait pas du tout réagir à ce genre de situation ? Pour Eun Mi en tout cas la tâche est laborieuse. Elle agite les mains en même temps qu’elle se confond en excuses. « Je suis désolée je ne voulais pas être aussi directe, enfin je ne dis pas que j’ai raison, je ne sais pas en fait. J’ai juste l’impression … mais peut être que c’est dans mon imagination, à force de lire j’ai beaucoup d’imagination. Je ne suis juste pas habituée … enfin oppa … tu es un très beau garçon … mais le danger … tu comprends ? ».
Eun Mi porta les mains à sa bouche pour se forcer à se taire. L’angoisse est quelque chose qu’elle ne contrôle pas, et dans ce genre de situation, le débit de ses paroles se mêle aux raisons toutes plus idiotes les unes que les autres d’avoir bien trop souvent mal interprété une situation. Mais elle crut déceler dans les yeux de Ha Jun une lueur d’amusement.
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Re: Holy Night ? | Sam 21 Jan - 21:07
Il est vrai que je peux parfois paraître direct et très entreprenant, mais tout dépend des circonstances mais aussi de la personne avec qui je suis,en face. Je ressens bien le fait que Eun Mi n'est pas la fille qu'il faut trop brutalement secouer et qui est plus méfiante et intimidée que d'autres femmes plus dévergondées, mais je sais aussi que parfois il faut savoir faire preuve d'une certaine manipulation. Non pas que je souhaite la manipuler, loin de là cette idée saugrenue, mais j'ai juste envie qu'elle se détente un peu, qu'elle se décontracte et surtout qu'elle n'ait pas encore peur de moi. Alors, pour cela, il faut en demander beaucoup plus pour finalement, après, demander une autre petite chose. Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups, mais en grande majorité, si. Par exemple si je demande à un ami 200 euros il va trouver cela énorme et va refuser immédiatement, mais si je lui demande après 10 euros, il va accepter, parce que la première demande était surdimensionnée par rapport à la seconde. Dans le cas de Eun Mi, même si j'ai le désir de l'emmener en moto, pour qu'elle puisse peut-être découvrir autre chose, qu'elle puisse s'aérer l'esprit, je doute, en voyant son visage qui se décompose, qu'elle va accepter cette offre. Il faudra juste qu'après je lui demande quelque chose de moins énorme pour qu'elle puisse accepter. Toutefois, j'attends patiemment sa réponse qui ne tarde pas à venir. Mais je dois avouer qu'elle me prend un peu par surprise et je ne peux m'empêcher d'écarquiller les yeux, entrouvrant légèrement la bouche, « Que . . . Quoi ? ». Je la regarde plusieurs secondes pour savoir si elle est sérieuse ou non et ne peux m'empêcher de me mettre à rire, sous le coup de l'émotion mais aussi dû à ce qu'elle vient de me dire qui est tellement surprenant que j'en pleure tellement de rire. Elle va croire que je me moque d'elle, mais ce n'est absolument pas le cas. Je la trouve juste surprenante, de plus en plus, et vraiment mignonne, mais dans un sens positif. Je me reprends rapidement, calmant mes rires incessants. « Désolé, ne crois pas que je me moque de toi ou autre », dis-je en essuyant les quelques larmes au coin de mes yeux, « c'est juste que je ne m'attendais pas à une telle remarque. Tu m'as pris au dépourvu, je t'avoue ». Je ne sais même pas ce que je peux ajouter d'autres tellement je suis quelque peu amusé par elle et surpris par ses dires, « je ne pensais pas que ma question allait provoquer autant de choses ». Je lui fais quand même un tendre sourire qui se veut rassurant. « Je n'aurai peut-être pas dû te poser une telle question, je m'en excuse. Et sache que . . . », je laisse quelques secondes de blanc, « oui tu me plais. Est-ce que cela te dérange ? ». Si elle ne m'avait pas plu je ne serai sûrement pas venu jusqu'à elle pour entamer une conversation. « Donc ne t'en fais pas, tu ne t'imagines pas non plus de grandes choses, ce que tu penses est vrai ». Je fais une petite grimace, « tu penses que ce n'est pas possible ? ».
Holy Night ?
Feat Eun Mi
Il est vrai que je peux parfois paraître direct et très entreprenant, mais tout dépend des circonstances mais aussi de la personne avec qui je suis,en face. Je ressens bien le fait que Eun Mi n'est pas la fille qu'il faut trop brutalement secouer et qui est plus méfiante et intimidée que d'autres femmes plus dévergondées, mais je sais aussi que parfois il faut savoir faire preuve d'une certaine manipulation. Non pas que je souhaite la manipuler, loin de là cette idée saugrenue, mais j'ai juste envie qu'elle se détente un peu, qu'elle se décontracte et surtout qu'elle n'ait pas encore peur de moi. Alors, pour cela, il faut en demander beaucoup plus pour finalement, après, demander une autre petite chose. Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups, mais en grande majorité, si. Par exemple si je demande à un ami 200 euros il va trouver cela énorme et va refuser immédiatement, mais si je lui demande après 10 euros, il va accepter, parce que la première demande était surdimensionnée par rapport à la seconde. Dans le cas de Eun Mi, même si j'ai le désir de l'emmener en moto, pour qu'elle puisse peut-être découvrir autre chose, qu'elle puisse s'aérer l'esprit, je doute, en voyant son visage qui se décompose, qu'elle va accepter cette offre. Il faudra juste qu'après je lui demande quelque chose de moins énorme pour qu'elle puisse accepter. Toutefois, j'attends patiemment sa réponse qui ne tarde pas à venir. Mais je dois avouer qu'elle me prend un peu par surprise et je ne peux m'empêcher d'écarquiller les yeux, entrouvrant légèrement la bouche, « Que . . . Quoi ? ». Je la regarde plusieurs secondes pour savoir si elle est sérieuse ou non et ne peux m'empêcher de me mettre à rire, sous le coup de l'émotion mais aussi dû à ce qu'elle vient de me dire qui est tellement surprenant que j'en pleure tellement de rire. Elle va croire que je me moque d'elle, mais ce n'est absolument pas le cas. Je la trouve juste surprenante, de plus en plus, et vraiment mignonne, mais dans un sens positif. Je me reprends rapidement, calmant mes rires incessants. « Désolé, ne crois pas que je me moque de toi ou autre », dis-je en essuyant les quelques larmes au coin de mes yeux, « c'est juste que je ne m'attendais pas à une telle remarque. Tu m'as pris au dépourvu, je t'avoue ». Je ne sais même pas ce que je peux ajouter d'autres tellement je suis quelque peu amusé par elle et surpris par ses dires, « je ne pensais pas que ma question allait provoquer autant de choses ». Je lui fais quand même un tendre sourire qui se veut rassurant. « Je n'aurai peut-être pas dû te poser une telle question, je m'en excuse. Et sache que . . . », je laisse quelques secondes de blanc, « oui tu me plais. Est-ce que cela te dérange ? ». Si elle ne m'avait pas plu je ne serai sûrement pas venu jusqu'à elle pour entamer une conversation. « Donc ne t'en fais pas, tu ne t'imagines pas non plus de grandes choses, ce que tu penses est vrai ». Je fais une petite grimace, « tu penses que ce n'est pas possible ? ». Contenu sponsorisé
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