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the last one ▬ meinaxashvin
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the last one ▬ meinaxashvin | Ven 6 Jan - 15:55 Citer EditerSupprimer
got everything you need
mei na x ashvin
Les mains froides, il s’était retrouvé à frapper à cette porte – nouvel endroit, c’était la découverte de la jolie bâtisse traditionnelle. Ca le faisait sourire, parce que c’est ce qu’il aimait aussi, ici, ce décor particulier où il faisait tâche parfois mais où il se sentait chez lui. Il avait attendu, les mains dans les poches, qu’on lui ouvre. Lui, le sourire, elle, le regard. Presque ravi de la retrouver une seconde fois ; il n’avait pas vraiment su pourquoi il avait ça. La recontacter, juste envie, pour la revoir, peut-être pour la dernière fois. Le russe aimait jouer avec son image, avec ce que les gens disaient et répétaient, déformaient pour la plupart du temps. Il ne savait ce qu’elle pensait, si même elle avait voulu le revoir mais son éternel sourire d’enfant trop grand trahissait sa désinvolture à ce sujet. Et l’émerveillement soudain d’un paysage dans lequel il avait été élevé, là où sa vie s’était à nouveau créée, Ashvin, comme un ignorant, redécouvrait à chaque fois son pays de cœur, celui qu’il avait choisi.
[…]
Le sommeil quittait ses paupières encore lourdes, le jour inattendu frappant ses pupilles d’océan. Sur le ventre, la joue écrasée sur un oreiller à l’odeur qu’il connaissait mais qui n’était la sienne, ses pensées se remirent doucement en place avant qu’il n’ose tourner le regard sur l’autre côté du lit. Un sourire, léger, un peu perplexe, dans le fond. Il vint alors se redresser, s’asseoir au bord du lit pour s’étirer, comprenant par la fatigue encore présente la raison pour laquelle il ne s’était pas éclipsé pendant la nuit. Avec chance, la jolie brune se plaisait dans les bras de Morphée alors, il prit ses affaires et se faufila dans la salle de bain, là où il prit la liberté de faire couler l’eau de la douche pour se préparer.
Les paroles échangées étaient bancales, presque gênantes, le blond caressait l’infantile pour détendre. Un peu sans gêne, un peu aventurier, il s’était permis beaucoup de choses, tout en douceur pour ne pas qu’elle prenne la fuite, surtout pour qu’elle le laisser rester, le laisse entrer à nouveau dans son monde aux barrières blindées. Il n’avait pas su, il pensait au premier soir, à la facilité mais Mei Na s’était présentée comme différente de ces autres filles, un peu faciles, un peu dociles, qui, dans un battement de cils, faisaient comprendre leurs envies qui se consumaient au creux de leurs reins. Mei Na, elle, avait même bien différente qu’à la première fois et peut-être que c’était ça, le plus intrigant.
[…]
Le sommeil quittait ses paupières encore lourdes, le jour inattendu frappant ses pupilles d’océan. Sur le ventre, la joue écrasée sur un oreiller à l’odeur qu’il connaissait mais qui n’était la sienne, ses pensées se remirent doucement en place avant qu’il n’ose tourner le regard sur l’autre côté du lit. Un sourire, léger, un peu perplexe, dans le fond. Il vint alors se redresser, s’asseoir au bord du lit pour s’étirer, comprenant par la fatigue encore présente la raison pour laquelle il ne s’était pas éclipsé pendant la nuit. Avec chance, la jolie brune se plaisait dans les bras de Morphée alors, il prit ses affaires et se faufila dans la salle de bain, là où il prit la liberté de faire couler l’eau de la douche pour se préparer.
Les paroles échangées étaient bancales, presque gênantes, le blond caressait l’infantile pour détendre. Un peu sans gêne, un peu aventurier, il s’était permis beaucoup de choses, tout en douceur pour ne pas qu’elle prenne la fuite, surtout pour qu’elle le laisser rester, le laisse entrer à nouveau dans son monde aux barrières blindées. Il n’avait pas su, il pensait au premier soir, à la facilité mais Mei Na s’était présentée comme différente de ces autres filles, un peu faciles, un peu dociles, qui, dans un battement de cils, faisaient comprendre leurs envies qui se consumaient au creux de leurs reins. Mei Na, elle, avait même bien différente qu’à la première fois et peut-être que c’était ça, le plus intrigant.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Dim 8 Jan - 0:57 Citer EditerSupprimer
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mei na x ashvin
Un bruit sec sur la porte. Elle relève les yeux de son livre, cornant le coin de la page pour ne pas perdre le fil de l’histoire et le pose sur le canapé. Une fois levée, elle enfile ses chaussons et trottine jusqu’à l’entrée pour découvrir qui vient la déranger pendant son jour de repos. Ce n’est pas sa patronne, elle et sa famille sont partis pour la journée. Peut-être qu’elle aurait dû faire comme si elle n’avait rien entendu, comme s’il n’y avait personne. Se taire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un bruit de l’autre côté. Et retrouver le silence, le calme. Mais la curiosité la piquait et elle voulait, elle avait envie de savoir qui s’était aventuré jusqu’ici.
L’océan. Elle a l’impression d’y plonger la tête la première. Dans ses yeux. Son rictus tordu lui sort la tête de l’eau. Et sans qu’elle réfléchisse, qu’elle cherche à comprendre, elle laisse l’interdit pénétrer là où aucun autre avant lui n’était jamais entré. Sa « maison », c’est son sanctuaire, un lieu sacré où personne n’est autorisé à mettre les pieds, pas même quand elle s’y trouve, elle qui ne dévoile jamais rien. Parfois, même son nom ne sort de sa bouche. Quand elle cherche une relation éphémère, elle ne s’étale pas sur les commodités. Un coup d’un soir, c’est bien comme ça qu’on dit ?
Ashvin, c’est ce qu’il est. Ni plus, ni moins.
Et puis, quand il franchit le seuil de la porte, ce n’est plus ça.
Il est plus que ça.Peut-être l’a-t-il toujours été.
[…]
Le bruit de l’eau. Encore flou, étouffé. Un œil, un seul s’ouvre. L’autre dort encore. Le soleil l’aveugle, chatouille sa peau nue que les draps ne couvrent plus. Elle n’a jamais aimé dormir les volets fermés, une vieille habitude de gamine. Au bordel, c’était le luxe de dormir dans le noir complet. Les néons extérieurs, la vieille bâtisse bancale ne lui avait jamais permis. Un deuxième œil ouvert. Peu à peu, le sommeil s’échappe, laissant de nouveau place à la réalité. Les rêves s’éteignent, s’effacent. La vie reprend. Une première chose la frappe : les cauchemars. Elle n’en a pas fait cette nuit. C’est étrange. Depuis trois ans, ses nuits sont rythmées par les sursauts abruptes, le souffle court. Mais cette nuit, rien. La seconde, la veste noire. Non, elle ne rêve pas : elle est totalement nue sous la couette. « Merde … ». Elle se lève, titube jusqu’à ses affaires. « Merde, merde », enfile sa culotte, échouée sur le parquet au bout de sa chambre et un vieux tshirt qui traîne. Le tissu recouvrant ses épaules, la porte de la salle de bain s’ouvre, dévoilant des cheveux blonds en bataille encore humides, les gouttes ruisselant, cascadant sur la peau opalescente.
Une seconde fois.
Une de plus.
Celle de trop.
Elle a cédé.
L’océan. Elle a l’impression d’y plonger la tête la première. Dans ses yeux. Son rictus tordu lui sort la tête de l’eau. Et sans qu’elle réfléchisse, qu’elle cherche à comprendre, elle laisse l’interdit pénétrer là où aucun autre avant lui n’était jamais entré. Sa « maison », c’est son sanctuaire, un lieu sacré où personne n’est autorisé à mettre les pieds, pas même quand elle s’y trouve, elle qui ne dévoile jamais rien. Parfois, même son nom ne sort de sa bouche. Quand elle cherche une relation éphémère, elle ne s’étale pas sur les commodités. Un coup d’un soir, c’est bien comme ça qu’on dit ?
Ashvin, c’est ce qu’il est. Ni plus, ni moins.
Et puis, quand il franchit le seuil de la porte, ce n’est plus ça.
Il est plus que ça.
[…]
Le bruit de l’eau. Encore flou, étouffé. Un œil, un seul s’ouvre. L’autre dort encore. Le soleil l’aveugle, chatouille sa peau nue que les draps ne couvrent plus. Elle n’a jamais aimé dormir les volets fermés, une vieille habitude de gamine. Au bordel, c’était le luxe de dormir dans le noir complet. Les néons extérieurs, la vieille bâtisse bancale ne lui avait jamais permis. Un deuxième œil ouvert. Peu à peu, le sommeil s’échappe, laissant de nouveau place à la réalité. Les rêves s’éteignent, s’effacent. La vie reprend. Une première chose la frappe : les cauchemars. Elle n’en a pas fait cette nuit. C’est étrange. Depuis trois ans, ses nuits sont rythmées par les sursauts abruptes, le souffle court. Mais cette nuit, rien. La seconde, la veste noire. Non, elle ne rêve pas : elle est totalement nue sous la couette. « Merde … ». Elle se lève, titube jusqu’à ses affaires. « Merde, merde », enfile sa culotte, échouée sur le parquet au bout de sa chambre et un vieux tshirt qui traîne. Le tissu recouvrant ses épaules, la porte de la salle de bain s’ouvre, dévoilant des cheveux blonds en bataille encore humides, les gouttes ruisselant, cascadant sur la peau opalescente.
Une seconde fois.
Une de plus.
Celle de trop.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Mer 11 Jan - 1:09 Citer EditerSupprimer
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mei na x ashvin
Ashvin caressait les peaux, respirait les effluves. Il apprenait de chacun, pourtant sûr de lui, l'éternel gamin. Le sourire tordu et les lèvres sèches, il mordait une vie toxique qui ne l'amenait à aucune remise en questions. Le russe gueulait, le russe riait, il mordait, libérait tout ce qui lui passait par la tête. Aucun filtre, aucune pudeur. Surtout aucune gêne. Le monde était lui, son monde à lui. La tête haute, l'âme spontanée, il n'avait seulement pensé à ses envies, jusqu'à l'appeler. Et pourquoi elle et pas une autre? Pourquoi elle, à la chair déjà goûtée, et pas la nouveauté? Ashvin ne répondait ni même se posait ces questions car le jeune blond avait comme premier principe de vivre, ne pas réfléchir. Agir. Se laisser parler, se laisser vivre. Alors Ashvin, il souriait, comme un gamin souvent, un inconscient. Parce qu'il avait besoin de se bercer de cette illusion, que tout allait bien, qu'il avait tout sous contrôle. Alors une nouvelle fois, il avait laissé parler son corps jusqu'à ce que ses jambes le mènent à cet endroit. Sans rien demander à personne, avec sa tête de frimeur, son sourire ravageur, il lui avait souri à Mei Na, avec son regard bleu perdu, charmeur. Il lui avait même glissé des mots doux à l’oreille, dans ses draps à elle. Il n’avait pas su comment face à l’hostilité de la sauvage, il avait pu réussir à la faire succomber, il n’avait pas vu l’élément déclencheur mais la coréenne avait cédé, une nouvelle fois, la seconde. Tombée dans ses bras, il l’avait embrassée, caressée, son souffle chaud avait parcouru chacune de ses formes et il pensait même avoir pu lui faire croire que le monde ne tournait plus rond, qu’elle était la plus belle de ce monde, la seule sur cette Terre, même.
Son t-shirt gris, légèrement mouillé sur ses épaules, désormais enfilé, il avait manqué de glissé sur le sol humide quand il leva une jambe pour s’habiller de son jeans noir. Sain et sauf, il reprit sa serviette pour essorer ses cheveux au mieux avant de la reposer et de sortir de cette pièce devenu sauna.
Ces yeux le fixèrent, ces yeux-amandes qui le firent sourire un instant. Parce que même au levé du lit, un simple t-shirt trop large cachant sa poitrine, Mei Na semblait aussi jolie que la veille. « J'voulais pas te réveiller. Je me suis permis de prendre une douche et je comptais partir juste après t'avoir piqué une tasse de café. » pour appuyer ses dires, Ashvin traça son chemin jusqu’à la cuisine, tournant le dos à la jeune femme pour seule dernière image, son sourire bien à lui. Il galopa jusqu’à la cafetière, où il se servit en toute impunité, une tasse, puis son fameux café.
Son t-shirt gris, légèrement mouillé sur ses épaules, désormais enfilé, il avait manqué de glissé sur le sol humide quand il leva une jambe pour s’habiller de son jeans noir. Sain et sauf, il reprit sa serviette pour essorer ses cheveux au mieux avant de la reposer et de sortir de cette pièce devenu sauna.
Ces yeux le fixèrent, ces yeux-amandes qui le firent sourire un instant. Parce que même au levé du lit, un simple t-shirt trop large cachant sa poitrine, Mei Na semblait aussi jolie que la veille. « J'voulais pas te réveiller. Je me suis permis de prendre une douche et je comptais partir juste après t'avoir piqué une tasse de café. » pour appuyer ses dires, Ashvin traça son chemin jusqu’à la cuisine, tournant le dos à la jeune femme pour seule dernière image, son sourire bien à lui. Il galopa jusqu’à la cafetière, où il se servit en toute impunité, une tasse, puis son fameux café.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Jeu 12 Jan - 21:38 Citer EditerSupprimer
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Cette nuit n’aurait jamais dû être. Jamais.
Pourquoi lui ? Pourquoi avait-elle succombé ? Pourquoi ici ? Pourquoi pas ailleurs ? Elle n’en sait rien. Absolument rien. En le voyant à sa porte hier, quelque chose en elle s’était mis à gronder, à lui tordre le bide. Comme aveclui. Pourtant, ils ne se ressemblent pas, en aucun point. Ashvin n’est pas lui et lui ne pourra jamais être Ashvin. Il ne pourra même plus être lui.
Elle s’est noyée dans ses yeux qui lui ont rappelé le bleu de la rivière. Celle où elle avait voulu s’oublié, se perdre pour toujours. A-t-elle cédé pour la couleur de ses iris ? Ou le sourire sournois peint sur ses lèvres ? Ou pour revivre une fois encore les soupirs, les caresses de leur nuit passée ?
La réponse ne lui vient toujours pas alors qu’elle se rhabille dans la confusion, comme pudique. Il l’a pourtant vu sans artifice, sans rien d’autre que sa peau nue sur la sienne. Quand la porte de la salle de bain s’ouvre, une drôle de sensation la prend à la gorge. L’incompréhension de cette situation qui fait remonter à la surface des souvenirs longtemps enfouis. Ses doigts arpentent son bras jusqu’à trouver l’objet de leur hantise. Elle inspire. Il est là. Le caoutchouc noir. Le bord rugueux, abîmé par les claquements répétés. Elle expire. Ses yeux la fixent, elle n’ose plus bouger, comme incertaine de ce qui va se passer. Elle aime pas se sentir impuissante Mei Na et face à lui, elle est démunie. Elle a l’impression qu’une porte s’est ouverte et qu’elle n’arrive plus refermer. Il est entré et il ne veut plus sortir. Pourquoi elle l’a laissé faire ? Et lui, pourquoi il est là ? A faire comme s’ils se connaissaient depuis des années, comme si c’était pas la première fois qu’il mettait les pieds ici et qu’il sait où aller. A faire comme s’il savait tout d’elle, tout. Mais il ne sait rien. Non rien du tout.
« Pourquoi … ». Les mots se perdent dans le fond de sa gorge comme si elle avait oublié cette langue qu’elle essaie de faire sienne depuis trois ans mais qui se retrouve toujours mélanger aux sonorités de son ancienne vie. Elle suit les pas du grand blond jusqu’à la cuisine et la façon qu’il a d’agir, tel le maître de maison, l’énerve tellement. Son index droit passe alors machinalement sous l’élastique entourant son fin poignet ; elle sent le sillon laissé à son passage. « Pourquoi t’es là ? Pourquoi t’es revenu ? ... Pourquoi moi ?! ».
Entre eux, c’était clair. Juste une fois, rien qu’une. Et rien d’autre. Pas d’appel, pas de messages avec des « comment tu vas ? ». Rien de tout ça et pourtant. Il est là. Et plus rien ne va.
Pourquoi lui ? Pourquoi avait-elle succombé ? Pourquoi ici ? Pourquoi pas ailleurs ? Elle n’en sait rien. Absolument rien. En le voyant à sa porte hier, quelque chose en elle s’était mis à gronder, à lui tordre le bide. Comme avec
Elle s’est noyée dans ses yeux qui lui ont rappelé le bleu de la rivière. Celle où elle avait voulu s’oublié, se perdre pour toujours. A-t-elle cédé pour la couleur de ses iris ? Ou le sourire sournois peint sur ses lèvres ? Ou pour revivre une fois encore les soupirs, les caresses de leur nuit passée ?
La réponse ne lui vient toujours pas alors qu’elle se rhabille dans la confusion, comme pudique. Il l’a pourtant vu sans artifice, sans rien d’autre que sa peau nue sur la sienne. Quand la porte de la salle de bain s’ouvre, une drôle de sensation la prend à la gorge. L’incompréhension de cette situation qui fait remonter à la surface des souvenirs longtemps enfouis. Ses doigts arpentent son bras jusqu’à trouver l’objet de leur hantise. Elle inspire. Il est là. Le caoutchouc noir. Le bord rugueux, abîmé par les claquements répétés. Elle expire. Ses yeux la fixent, elle n’ose plus bouger, comme incertaine de ce qui va se passer. Elle aime pas se sentir impuissante Mei Na et face à lui, elle est démunie. Elle a l’impression qu’une porte s’est ouverte et qu’elle n’arrive plus refermer. Il est entré et il ne veut plus sortir. Pourquoi elle l’a laissé faire ? Et lui, pourquoi il est là ? A faire comme s’ils se connaissaient depuis des années, comme si c’était pas la première fois qu’il mettait les pieds ici et qu’il sait où aller. A faire comme s’il savait tout d’elle, tout. Mais il ne sait rien. Non rien du tout.
« Pourquoi … ». Les mots se perdent dans le fond de sa gorge comme si elle avait oublié cette langue qu’elle essaie de faire sienne depuis trois ans mais qui se retrouve toujours mélanger aux sonorités de son ancienne vie. Elle suit les pas du grand blond jusqu’à la cuisine et la façon qu’il a d’agir, tel le maître de maison, l’énerve tellement. Son index droit passe alors machinalement sous l’élastique entourant son fin poignet ; elle sent le sillon laissé à son passage. « Pourquoi t’es là ? Pourquoi t’es revenu ? ... Pourquoi moi ?! ».
Entre eux, c’était clair. Juste une fois, rien qu’une. Et rien d’autre. Pas d’appel, pas de messages avec des « comment tu vas ? ». Rien de tout ça et pourtant. Il est là. Et plus rien ne va.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Ven 3 Mar - 17:28 Citer EditerSupprimer
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mei na x ashvin
Les personnes éphémères ont parfois de grands pouvoirs sur nos vies.
C’était ce qu’Ashvin préférait dans ses relations, la bière aux lèvres accompagnée des rires et des chansons. Juste une soirée, juste pour s’amuser. Les bons moments, parfois des violents, mais toujours le sourire bancal et rempli d’envie aux lèvres. Il chassait les gens pour une nuit, parfois plus longtemps mais pas pour toujours. Lui, il laissait les choses se faire, le temps filer, pour vivre puis oublier. Le cercle de la vie suivait son cours et il s’amusait de celui-ci pour créer, pour s’illusionner. Il caressait sans cesse les émotions pour les faire vivre dans ses prunelles si claires qui épousaient l’ivresse de la jeunesse. Son sang pulsait sans arrêt dans ses veines, il le sentait chaque jour, sûrement pour toujours, qu’il tentait d’y croire, vraiment. Les émotions diverses le faisaient vibrer et sans réfléchir, il agissait, assouvissait chaque désir sans les étouffer, sans en avoir peur.
Il était juste comme ça, le russe, à l’âme sûrement impure mais spontanée, impulsive, gravant l’esprit des gens. Il laissait sa marque, il aimait ne plus les quitter, juste pour les satisfaire, son égoïsme et ses peurs. Tant que son cœur battait au rythme effréné de sa vie, tant qu’il le pouvait, il prenait le monde au creux de sa main pour s’élever, et pourvu que la chute soit violente, fracassante, même si elle le blesse, le met à terre, Ashvin avait ce sourire narquois, un peu cassé, qui caractérisait son obsession de vivre. Vivre à tout prix. Noyé par ses vices, il y avait répondu sans chercher à lutter. Tête baissée, ses jambes avaient suivi les ordres de son corps et il s’était retrouvé dans cette cuisine à se servir son café. Et il prit même le temps d’attraper son paquet de cigarettes dans la poche arrière de son jeans pour brûler l’objet d’une de ses nombreuses faiblesses. La fenêtre entre-ouverte, le regard ardent sur lui, il lâcha un stupide sourire presque rire, apportant le bâton de nicotine entre ses lèvres.
Un léger silence, pas de réponse, il souriait, espiègle, prenait le temps de la regarder. Mei Na avait cette aura particulière, intrigante, presque imposante, son regard intense l’accueillait avec une telle ferveur que des images de la nuit passée lui revinrent en écho. Il voyait en elle l’agacement mais aussi l’incompréhension. Parce qu’Ashvin prenait ses aises, parce qu’il restait là, parce qu’il était revenu. Et sous la pluie de pourquoi, il se disait qu’elle réfléchissait sûrement trop, la belle. « Y a-t-il vraiment besoin de réponses à ça ? un énième sourire, il jeta sa cigarette à moitié consumée par la fenêtre avant de prendre la tasse encore chaude et de s’avancer vers la jeune femme. Pourquoi tu te poses autant de questions ? Je t’ai pas demandé en mariage; j’avais juste envie. » si près d’elle, de son visage, il vint boire la délicieuse caféine qui réveilla ses sens et l’étincelle dans ses yeux et il appuya un silence comme pour accentuer sa désinvolture ; allez Mei Na, ça ne voulait pas dire grand-chose. A moins que ce soit ce dont tu as envie.
C’était ce qu’Ashvin préférait dans ses relations, la bière aux lèvres accompagnée des rires et des chansons. Juste une soirée, juste pour s’amuser. Les bons moments, parfois des violents, mais toujours le sourire bancal et rempli d’envie aux lèvres. Il chassait les gens pour une nuit, parfois plus longtemps mais pas pour toujours. Lui, il laissait les choses se faire, le temps filer, pour vivre puis oublier. Le cercle de la vie suivait son cours et il s’amusait de celui-ci pour créer, pour s’illusionner. Il caressait sans cesse les émotions pour les faire vivre dans ses prunelles si claires qui épousaient l’ivresse de la jeunesse. Son sang pulsait sans arrêt dans ses veines, il le sentait chaque jour, sûrement pour toujours, qu’il tentait d’y croire, vraiment. Les émotions diverses le faisaient vibrer et sans réfléchir, il agissait, assouvissait chaque désir sans les étouffer, sans en avoir peur.
Il était juste comme ça, le russe, à l’âme sûrement impure mais spontanée, impulsive, gravant l’esprit des gens. Il laissait sa marque, il aimait ne plus les quitter, juste pour les satisfaire, son égoïsme et ses peurs. Tant que son cœur battait au rythme effréné de sa vie, tant qu’il le pouvait, il prenait le monde au creux de sa main pour s’élever, et pourvu que la chute soit violente, fracassante, même si elle le blesse, le met à terre, Ashvin avait ce sourire narquois, un peu cassé, qui caractérisait son obsession de vivre. Vivre à tout prix. Noyé par ses vices, il y avait répondu sans chercher à lutter. Tête baissée, ses jambes avaient suivi les ordres de son corps et il s’était retrouvé dans cette cuisine à se servir son café. Et il prit même le temps d’attraper son paquet de cigarettes dans la poche arrière de son jeans pour brûler l’objet d’une de ses nombreuses faiblesses. La fenêtre entre-ouverte, le regard ardent sur lui, il lâcha un stupide sourire presque rire, apportant le bâton de nicotine entre ses lèvres.
Un léger silence, pas de réponse, il souriait, espiègle, prenait le temps de la regarder. Mei Na avait cette aura particulière, intrigante, presque imposante, son regard intense l’accueillait avec une telle ferveur que des images de la nuit passée lui revinrent en écho. Il voyait en elle l’agacement mais aussi l’incompréhension. Parce qu’Ashvin prenait ses aises, parce qu’il restait là, parce qu’il était revenu. Et sous la pluie de pourquoi, il se disait qu’elle réfléchissait sûrement trop, la belle. « Y a-t-il vraiment besoin de réponses à ça ? un énième sourire, il jeta sa cigarette à moitié consumée par la fenêtre avant de prendre la tasse encore chaude et de s’avancer vers la jeune femme. Pourquoi tu te poses autant de questions ? Je t’ai pas demandé en mariage; j’avais juste envie. » si près d’elle, de son visage, il vint boire la délicieuse caféine qui réveilla ses sens et l’étincelle dans ses yeux et il appuya un silence comme pour accentuer sa désinvolture ; allez Mei Na, ça ne voulait pas dire grand-chose. A moins que ce soit ce dont tu as envie.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Ven 31 Mar - 20:44 Citer EditerSupprimer
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En débarquant, il avait tout compliqué. Tout perturbé. Alors que ça avait été simple entre eux : une nuit et rien d'autre. Juste une nuit, un lit, deux corps emmêlés et rien d'autre. Pas d'attente du lendemain, pas de souvenirs encrés sur un papier ou enregistrés dans un numéro. Pas de promesses laissées sur l'oreiller. Ce n'était rien, rien du tout. Mais en revenant, c'est devenu tout. C'est devenu trop. Les caresses, les soupirs. Trop. Et elle le regarde, le dévisage mais elle ne comprend toujours pas pourquoi. Elle arrive pas à lire, à déchiffrer ce qu'il cache derrière ses iris cristallines. Elle y arrive pas et ça l'énerve. Il l'énerve. Qu'il soit là, qu'il soit revenu. Qu'elle n'ait pas su dire non. Qu'elle n'ait pas voulu lui dire non. Elle est pleine de contradictions Mei Na. Sa raison lui hurle de le virer, de lui arracher ce sourire qui lui va si bien de ses lèvres, de lui jeter la tasse à la gueule. Mais son corps lui, ne suit pas. Happé par l'envie. Brûlant d'un désir. Mais elle ne comprend pas, elle ne comprend rien.
Et il est là lui, fier, presque heureux de l'effet qu'il a sur elle. Et elle, elle le déteste. Se déteste. Insouciant. Pour lui, ce n'est pas grave, rien n'a l'air de l'être. Pour Mei Na, tout l'est devenu quand elle l'a laissé entré. Et elle a besoin de réponses, de savoir, de tout contrôler. Et là, tout lui échappe. Elle se laisse entraîner dans l'azur et Mei Na, elle ne sait pas nager. Le flot l'emporte, l'odeur de caféine l'étourdi (ou bien c'est la distance inexistante entre eux). « Heureusement que c'était pas une demande en mariage », qu'elle lui répond dans un murmure, presque étouffé. « Et t'as aussi envie de faire comme si t'étais chez toi ? Je croyais que t'étais plutôt du genre à disparaître quand t'avais eu ce que tu voulais ». Et elle déteste le ton de sa voix qui sonne un reproche. Elle déteste ça. Se sentir si faible sous son regard perçant, si près de son corps et pourtant si loin. A quelques millimètres.
« Tire toi ». Qu'elle finit par lui cracher comme sorti de sa transe, de son hypnose.
Tire toi et ne reviens jamais.
Ne reviens plus.
Et il est là lui, fier, presque heureux de l'effet qu'il a sur elle. Et elle, elle le déteste. Se déteste. Insouciant. Pour lui, ce n'est pas grave, rien n'a l'air de l'être. Pour Mei Na, tout l'est devenu quand elle l'a laissé entré. Et elle a besoin de réponses, de savoir, de tout contrôler. Et là, tout lui échappe. Elle se laisse entraîner dans l'azur et Mei Na, elle ne sait pas nager. Le flot l'emporte, l'odeur de caféine l'étourdi (
« Tire toi ». Qu'elle finit par lui cracher comme sorti de sa transe, de son hypnose.
Tire toi et ne reviens jamais.
Ne reviens plus.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Sam 22 Avr - 13:48 Citer EditerSupprimer
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Le premier regard avait suffi, un seul souffle, une seule seconde – et Ash n’avait pas pu s’empêcher, Ash, comme fasciné par ce qu’elle représentait, il avait pas pu s’empêcher de faire le premier pas, de rentrer dans le tas. Parce que spontané, il ne laissait les opportunités lui glisser entre les mains, parce qu’il préférait les regrets (même s’il en avait peu) aux remords, parce que des filles comme Meina, il en avait rarement connu. Des filles comme Meina; captivante dès ce premier regard, intéressante, ce genre de femmes à l’emprise invisible pourtant trop profonde. Et Ash, lui, il avait pas peur des emprises, jouait avec, faisait semblant de s’en délier pour mieux les contrôler. Ces emprises qui le malmenaient, qu’il détournait pour mieux se sentir vivre, qu’il mettait à mal pour nourrir ses vices.
Mais au fond, le plus faible des deux, c’était bel et bien lui, lui et ses envies trop pressantes, lui et ses intentions trop dangereuses.
Même au levé du lit, les cheveux en bataille et un seul t-shirt pour habit, Ash n’arrivait pas à détourner le regard de celui de Meina, parce que même comme ça (surtout comme ça), elle semblait envoûtante, presque innocente de ses joues en porcelaine. Mais c’était la tempête quand elle ouvrait la bouche, c’était le vent et les claques qui fouettaient son visage pâle, rougi par l’attirance qu’il ne saurait nier. Et c’était l’orage qu’il aimait voir danser dans ses yeux, c’était la sédition, la frénésie qu’il aimait voir animer son âme – elle était belle Meina, elle était vraiment belle, surtout quand elle était en colère. Ash il provoquait, toujours et encore, parce que ça l’amusait, parce que la destruction, c’est ce qu’il voulait. Qu’on le détruise pour mieux se relever, mais dans le fond, il aurait peut-être préféré que ce soit à ses côtés.
« J’sais pas où t’as entendu ça. Et désolé, j’t’ai pas demandé pour le café. caché par la vapeur de caféine, il souriait, presque innocent, presque enfantin (un peu trop joueur). C’est vraiment c’que tu veux, Meina ? » comme un air de défi, il posa la tasse sur le plan de travail et finit par réduire les derniers centimètres qui les séparaient; elle avait eu raison, il était de ce genre, à prendre la fuite, à partir avant le premier rayon du soleil, à ne pas s’attarder sur les commodités mais il était aussi celui qui restait, qui prenait son temps et qui revenait. Peut-être simplement parce qu’il n’avait pas eu tout ce qu’il voulait. Il s’attendait à un nouveau refus, étrangement séduisant, même peut-être qu’elle lui en foutrait une et le traînerait dehors, il voulait la pousser à bout, Meina, qu’elle sorte de ses gongs, parce que ça l’amusait, lui. Alors, une de ses mains vint s’aventurer sur le visage de la jeune femme, il caressa sa joue avec douceur et finit sa course lèvres contre lèvres, attendant qu’elle le repousse, qu’elle le gifle, mais il savourait la simplicité du geste, juste le temps de sa durée.
Mais au fond, le plus faible des deux, c’était bel et bien lui, lui et ses envies trop pressantes, lui et ses intentions trop dangereuses.
Même au levé du lit, les cheveux en bataille et un seul t-shirt pour habit, Ash n’arrivait pas à détourner le regard de celui de Meina, parce que même comme ça (surtout comme ça), elle semblait envoûtante, presque innocente de ses joues en porcelaine. Mais c’était la tempête quand elle ouvrait la bouche, c’était le vent et les claques qui fouettaient son visage pâle, rougi par l’attirance qu’il ne saurait nier. Et c’était l’orage qu’il aimait voir danser dans ses yeux, c’était la sédition, la frénésie qu’il aimait voir animer son âme – elle était belle Meina, elle était vraiment belle, surtout quand elle était en colère. Ash il provoquait, toujours et encore, parce que ça l’amusait, parce que la destruction, c’est ce qu’il voulait. Qu’on le détruise pour mieux se relever, mais dans le fond, il aurait peut-être préféré que ce soit à ses côtés.
« J’sais pas où t’as entendu ça. Et désolé, j’t’ai pas demandé pour le café. caché par la vapeur de caféine, il souriait, presque innocent, presque enfantin (un peu trop joueur). C’est vraiment c’que tu veux, Meina ? » comme un air de défi, il posa la tasse sur le plan de travail et finit par réduire les derniers centimètres qui les séparaient; elle avait eu raison, il était de ce genre, à prendre la fuite, à partir avant le premier rayon du soleil, à ne pas s’attarder sur les commodités mais il était aussi celui qui restait, qui prenait son temps et qui revenait. Peut-être simplement parce qu’il n’avait pas eu tout ce qu’il voulait. Il s’attendait à un nouveau refus, étrangement séduisant, même peut-être qu’elle lui en foutrait une et le traînerait dehors, il voulait la pousser à bout, Meina, qu’elle sorte de ses gongs, parce que ça l’amusait, lui. Alors, une de ses mains vint s’aventurer sur le visage de la jeune femme, il caressa sa joue avec douceur et finit sa course lèvres contre lèvres, attendant qu’elle le repousse, qu’elle le gifle, mais il savourait la simplicité du geste, juste le temps de sa durée.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Dim 23 Avr - 10:47 Citer EditerSupprimer
got everything you need
mei na x ashvin
Elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit. C’était contre toutes les barrières qu’elle s’était forgée, toutes les convictions qui l’animaient. Contre tout ce qu’elle était. Elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit. De succomber, de se laisser happer par le bleu azur et toutes les promesses que ses iris semblaient couver. Mais lui non plus n’avait pas le droit. Pas le droit d’être ici, de faire comme chez lui, de faire comme s’ils étaient amis ou même amants alors qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre. Ils n’étaient rien. Juste Ashvin et Mei Na. Deux gamins paumés qui se consolent contre le corps de l’autre. Mais il n’a pas le droit. De la regarder comme si rien d’autre n’existait ; de l’embrasser, de lui faire l’amour comme si elle était la seule qui comptait, la seule qu’il désirait et comme si demain, une nouvelle fille ne partagerait pas son lit le temps d’une seule nuit. Il n’avait pas le droit de lui faire croire tout ça, elle qui n’attendait qu’un regard, qu’un geste, qu’un mot.
Il n’avait pas le droit, non. Et pourtant, elle aimait ça. Elle aimait ses caresses et ses baisers, sa douceur et sa force sur l’oreiller, l’idée qu’il lui appartenait, qu’elle lui appartenait. Elle qui contrôlait toujours tout, aimait s’abandonner entre ses bras, sous le plaisir charnel qu’il lui procurait. Une fois aurait dû suffire. Avec les autres, ça l’était. Une fois et rien d’autre. Alors pourquoi avec lui, c’était différent ? C’était la question qui tournait en boucle dans sa tête quand il était loin, quand son visage ne se trouvait pas si près du sien. Mais dès qu’il s’approchait un peu plus, un peu trop, elle oubliait tout. Tout ce qu’elle était. Elle se laissait avoir à chaque fois que son souffle chatouillait sa joue, le bout de ses lèvres ; que sa peau frôlait la sienne de caresses fantômes ; qu’ils se retrouvaient unis pour un instant. Elle aimait y croire.
Mais elle détestait ça.
Ce n’était pas elle. Elle ne cède pas. Elle ne baisse jamais sa garde. Elle est forte Mei Na, fière, parfois trop mais elle garde toujours la tête haute. Ne se laisse pas avoir par le premier venu, utilise les hommes, les use, les piétine, les détruit. C’est elle qui les envoûte pour une nuit, prend ce qu’elle veut avant de s’en aller le sourire triomphant aux lèvres. Elle est comme ça Mei Na.
Oui, je suis sûre, qu’elle veut lui répondre. Tire-toi, casses-toi et ne reviens jamais ici, qu’elle a envie de lui répondre. C’est ce qu’elle hurle dans sa tête mais ça ne franchit pas la barrière de sa bouche. Car celle-ci est happée, attirée par les siennes comme un aimant. Elle fond sous son toucher, ses lippes épousant les siennes comme si elles n’étaient faites que pour celles du grand blond. Elleaime déteste ça.
Pourquoi t’es comme ça Mei Na ? Pourquoi tu lui dis pas de se casser ?
Parce que tu ne peux pas. Parce que tu ne veux pas.
Et puis, elle redescend sur Terre, se rend compte de ce qu’elle fait. C’est mal. Elle n’a pas le droit. Alors elle le repousse, ses bras la tenant à distance du bel Apollon.
« Tu devrais partir. T’as eu ce que tu voulais alors vas-t-en. Et reviens plus. Si t’as besoin de tirer ton coup, va te trouver la première conne qui dira oui de suite. Mais reviens plus, je veux plus te revoir ». Et sans un regard, elle s’éloigne, part se réfugier dans la salle de bain. Ses doigts retrouvent l’objet familier autour de son poignet et le fait claquer une fois, deux fois puis trois puis tellement qu’elle ne compte même plus, que sa peau rougit à ce contact rassurant.
Il n’avait pas le droit, non. Et pourtant, elle aimait ça. Elle aimait ses caresses et ses baisers, sa douceur et sa force sur l’oreiller, l’idée qu’il lui appartenait, qu’elle lui appartenait. Elle qui contrôlait toujours tout, aimait s’abandonner entre ses bras, sous le plaisir charnel qu’il lui procurait. Une fois aurait dû suffire. Avec les autres, ça l’était. Une fois et rien d’autre. Alors pourquoi avec lui, c’était différent ? C’était la question qui tournait en boucle dans sa tête quand il était loin, quand son visage ne se trouvait pas si près du sien. Mais dès qu’il s’approchait un peu plus, un peu trop, elle oubliait tout. Tout ce qu’elle était. Elle se laissait avoir à chaque fois que son souffle chatouillait sa joue, le bout de ses lèvres ; que sa peau frôlait la sienne de caresses fantômes ; qu’ils se retrouvaient unis pour un instant. Elle aimait y croire.
Mais elle détestait ça.
Ce n’était pas elle. Elle ne cède pas. Elle ne baisse jamais sa garde. Elle est forte Mei Na, fière, parfois trop mais elle garde toujours la tête haute. Ne se laisse pas avoir par le premier venu, utilise les hommes, les use, les piétine, les détruit. C’est elle qui les envoûte pour une nuit, prend ce qu’elle veut avant de s’en aller le sourire triomphant aux lèvres. Elle est comme ça Mei Na.
Oui, je suis sûre, qu’elle veut lui répondre. Tire-toi, casses-toi et ne reviens jamais ici, qu’elle a envie de lui répondre. C’est ce qu’elle hurle dans sa tête mais ça ne franchit pas la barrière de sa bouche. Car celle-ci est happée, attirée par les siennes comme un aimant. Elle fond sous son toucher, ses lippes épousant les siennes comme si elles n’étaient faites que pour celles du grand blond. Elle
Pourquoi t’es comme ça Mei Na ? Pourquoi tu lui dis pas de se casser ?
Parce que tu ne peux pas. Parce que tu ne veux pas.
Et puis, elle redescend sur Terre, se rend compte de ce qu’elle fait. C’est mal. Elle n’a pas le droit. Alors elle le repousse, ses bras la tenant à distance du bel Apollon.
« Tu devrais partir. T’as eu ce que tu voulais alors vas-t-en. Et reviens plus. Si t’as besoin de tirer ton coup, va te trouver la première conne qui dira oui de suite. Mais reviens plus, je veux plus te revoir ». Et sans un regard, elle s’éloigne, part se réfugier dans la salle de bain. Ses doigts retrouvent l’objet familier autour de son poignet et le fait claquer une fois, deux fois puis trois puis tellement qu’elle ne compte même plus, que sa peau rougit à ce contact rassurant.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Ven 28 Avr - 18:56 Citer EditerSupprimer
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A caresser le danger, l’orage imminent, Ashvin se tenait sensible aux représailles, à chaque inspiration, à chaque seconde durant lesquelles il profitait d’un regard, d’un simple geste. Et même ces simples gestes défiaient le regard brûlant d’une tigresse affamée. Et le russe, ça l’amusait, le russe, il souriait, aimait beaucoup trop jouer sur un fil tangible avec un feu ardant menaçant de l’avaler à n’importe quel moment. C’était les ondes électriques que lui renvoyait Meina qui le faisaient vibrer, toujours plus tenter de l’attraper.
Et quitte à en tomber, autant le fait avec adresse.
Il cherchait en ses yeux sombres la lumière qu’il avait vue dès le premier soir, cette lumière étincelante qu’il avait semblé être le seul à voir. Et cette lumière, il l’avait vue à nouveau la veille, même dans le noir, cette forte lueur qui s’exprimait seule, usant de son cœur pour le faire à la place de la coréenne. Elle avait trahi celle qui semblait vouloir le repousser à tout prix, qui l’avait pourtant accueilli et chéri pour une nuit. Elle avait trahi celle qui semblait contraire à tout ce qu’elle pensait vraiment, à ce qu’elle voulait vraiment. Et d’un geste bien moins brutal que ce qu’il avait imaginé, il fut repoussé par la brune, écarté de son corps et surtout de ses lèvres qu’il demandait encore.
Et puis les mots, et puis le silence.
Il la laissa partir, Ashvin, il la laissa s’échapper, aucune envie de l’acculer, juste de la capturer pour mieux l’embrasser. Mais elle semblait lointaine, Meina, bien plus que durant les deux dernières fois. Alors, il ne fit qu’un seul pas pour se mettre face au plan de travail, un seul pas pour finir silencieusement le café qu’il s’était servi, un peu refroidi. Le sourire disparu, juste un soupire perdu dans l’air et, avant d’avaler la dernière gorgée, il regarda le mug entre ses doigts, qu’il vint lever au niveau de son visage avant de soupirer à nouveau, l’évier en fond de son champ de vision et quelques secondes lui suffirent avant qu’il ne le dépose dans le bac.
Devait-il vraiment partir sur ces mots ? Devait-il vraiment fermer la porte derrière lui comme le voleur qu’il était ?
Non, il refusa de se plier à cet ordre qui n’avait pas résonné comme tel à ses oreilles.
Sa quête à la reconquête continuait en son cœur jusqu’à ce qu’il se dirige vers là où le bruit avait disparu, vers là où Meina s’était perdue. Ash ne prit pas la peine de frapper, pas la peine d’annoncer sa présence après avoir entre-ouvert la porte de la salle de bain, après avoir glissé un œil à l’intérieur de la pièce pour y apercevoir la silhouette de la jeune femme. Il s’infiltra alors dans sa prison protectrice, refermant la porte derrière. « Et si c’est pas c’que j’cherche ? Et si c’est pas c’que j’veux ? Tu veux quand même que j’parte ? » appuyé contre le bois blanc, il fixait le dos de Meina, il fixait ses cheveux longs ébènes dans lesquels il avait aimé passer ses mains. Il était prêt à partir, Ash, il était prêt si Meina le décidait vraiment, si elle le décidait pour elle, pas seulement pour faire taire ses peurs.
Et quitte à en tomber, autant le fait avec adresse.
Il cherchait en ses yeux sombres la lumière qu’il avait vue dès le premier soir, cette lumière étincelante qu’il avait semblé être le seul à voir. Et cette lumière, il l’avait vue à nouveau la veille, même dans le noir, cette forte lueur qui s’exprimait seule, usant de son cœur pour le faire à la place de la coréenne. Elle avait trahi celle qui semblait vouloir le repousser à tout prix, qui l’avait pourtant accueilli et chéri pour une nuit. Elle avait trahi celle qui semblait contraire à tout ce qu’elle pensait vraiment, à ce qu’elle voulait vraiment. Et d’un geste bien moins brutal que ce qu’il avait imaginé, il fut repoussé par la brune, écarté de son corps et surtout de ses lèvres qu’il demandait encore.
Et puis les mots, et puis le silence.
Il la laissa partir, Ashvin, il la laissa s’échapper, aucune envie de l’acculer, juste de la capturer pour mieux l’embrasser. Mais elle semblait lointaine, Meina, bien plus que durant les deux dernières fois. Alors, il ne fit qu’un seul pas pour se mettre face au plan de travail, un seul pas pour finir silencieusement le café qu’il s’était servi, un peu refroidi. Le sourire disparu, juste un soupire perdu dans l’air et, avant d’avaler la dernière gorgée, il regarda le mug entre ses doigts, qu’il vint lever au niveau de son visage avant de soupirer à nouveau, l’évier en fond de son champ de vision et quelques secondes lui suffirent avant qu’il ne le dépose dans le bac.
Devait-il vraiment partir sur ces mots ? Devait-il vraiment fermer la porte derrière lui comme le voleur qu’il était ?
Non, il refusa de se plier à cet ordre qui n’avait pas résonné comme tel à ses oreilles.
Sa quête à la reconquête continuait en son cœur jusqu’à ce qu’il se dirige vers là où le bruit avait disparu, vers là où Meina s’était perdue. Ash ne prit pas la peine de frapper, pas la peine d’annoncer sa présence après avoir entre-ouvert la porte de la salle de bain, après avoir glissé un œil à l’intérieur de la pièce pour y apercevoir la silhouette de la jeune femme. Il s’infiltra alors dans sa prison protectrice, refermant la porte derrière. « Et si c’est pas c’que j’cherche ? Et si c’est pas c’que j’veux ? Tu veux quand même que j’parte ? » appuyé contre le bois blanc, il fixait le dos de Meina, il fixait ses cheveux longs ébènes dans lesquels il avait aimé passer ses mains. Il était prêt à partir, Ash, il était prêt si Meina le décidait vraiment, si elle le décidait pour elle, pas seulement pour faire taire ses peurs.
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Re: the last one ▬ meinaxashvin | Ven 28 Avr - 21:59 Citer EditerSupprimer
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Elle pensait avoir appris la leçon. Qu’aimer et que l’être en retour, c’était pas pour elle. On lui avait pourtant dit, pourtant mise en en garde ; « pour une fille comme toi Mei Na, le bonheur n’est qu’une illusion, c’est pas pour les paumées comme toi, pas pour les gosses pourries de l’intérieur comme tu l’es ». L’amour non plus ; tu te souviens de ce qu’elle te disait ta mère ? Cette femme sensée t’aimer plus que sa propre « toi, personne ne t’aimera jamais, personne, t’es pas faite pour qu’on t’aime, t’es rien, rien du tout ». Oui tu t’en rappelles, tu le connais par cœur ce cancer qui ronge tes cellules une à une, qui grignote ta moelle et s’insinue dans tes veines, tu le connais par cœur.
Cette voix dans sa tête, c’est celle de sa génitrice. Elle la méprise, essaie de la faire disparaître à coups de caoutchouc contre sa peau fine. Elle tente de la chasser, de la réduire au silence. Les claquements retentissent de plus en plus forts contre ses terminaisons nerveuses qui lui supplient d’arrêter alors que son palpitant en folie lui ordonne de continuer ; détruis-toi, effondre-toi. Et l’élastique se cassa, coupure nette et brusque. Tout comme sa respiration qui s’oublie, ses pulsations qui s’éteignent. Elle contemple les lignes rouges sur son poignet, se dit que tout est de sa faute à lui. Elle allait bien la gamine avant lui, avec ses yeux océans, ses sourires enjôleurs, ses caresses rêveuses. Mais rien ne va depuis que lui n’est plus là. Tout ça, c’est de leur faute à tous les deux. A Kyo pour ne pas être là, pour ne pas l’avoir attendu. Et à Ashvin, pour être ici, pour vouloir toujours plus, plus que tout ce qu’elle ne sera jamais capable de lui donner. Et elle ne veut rien lui donner, ne rien lui devoir. Elle ne veut rien de lui, rien du tout.
Mais rien ne semble décider le jeune homme à la laisser dans son coin comme c’est écrit dans les lignes. Elle vaut rien Mei Na, elle devrait même pas être là Mei Na.
Les grincements de la porte la sortent de sa transe, le temps reprend sa course. Elle est désorientée, ne sait plus l’espace d’une microseconde où elle est, qui elle est. Et pourtant, elle a pas besoin de se retourner pour savoir qui c’est. Lui et encore lui. Comme si ce serait toujours lui. Elle prend appuie contre le rebord de la vasque, les épaules voûtées, tétanisées, comme si le regard azur du blond pesait lourd sur ses frêles épaules. Elle se sent si vulnérable. Et pourtant, ça gronde dans ses tripes, dans sa voix. L’orage monte. Et il éclate. D’abord d’un rire mauvais. « Ce que tu veux ? Mais j’en ai rien à foutre Ashvin, de ce que tu veux. Je te l’ai déjà dit, c’est pas ici que tu le trouveras. Je sais pas même pas ce que tu fiches encore ici alors que je t’ai dit de te casser ». Elle lui fait désormais face, ses mèches corbeau contrastant dangereusement avec le teint neige de son visage. « Alors arrête de faire le gamin capricieux, à qui tout tombe tout cuit dans la bouche juste en claquant des doigts. Je veux pas d’un gosse, je veux pas de toi alors rentre toi ça dans le crâne ». Il suffirait qu’elle le pousse à s’en aller, qu’elle lui balance le reste de ses affaires par la porte pour qu’il disparaisse. Et pourtant, elle reste là, les yeux accrochés désespérément aux siens. Elle reste là, les poings tremblants, la lèvre meurtrie. Mais elle reste là, sans savoir vraiment pourquoi.
Cette voix dans sa tête, c’est celle de sa génitrice. Elle la méprise, essaie de la faire disparaître à coups de caoutchouc contre sa peau fine. Elle tente de la chasser, de la réduire au silence. Les claquements retentissent de plus en plus forts contre ses terminaisons nerveuses qui lui supplient d’arrêter alors que son palpitant en folie lui ordonne de continuer ; détruis-toi, effondre-toi. Et l’élastique se cassa, coupure nette et brusque. Tout comme sa respiration qui s’oublie, ses pulsations qui s’éteignent. Elle contemple les lignes rouges sur son poignet, se dit que tout est de sa faute à lui. Elle allait bien la gamine avant lui, avec ses yeux océans, ses sourires enjôleurs, ses caresses rêveuses. Mais rien ne va depuis que lui n’est plus là. Tout ça, c’est de leur faute à tous les deux. A Kyo pour ne pas être là, pour ne pas l’avoir attendu. Et à Ashvin, pour être ici, pour vouloir toujours plus, plus que tout ce qu’elle ne sera jamais capable de lui donner. Et elle ne veut rien lui donner, ne rien lui devoir. Elle ne veut rien de lui, rien du tout.
Mais rien ne semble décider le jeune homme à la laisser dans son coin comme c’est écrit dans les lignes. Elle vaut rien Mei Na, elle devrait même pas être là Mei Na.
Les grincements de la porte la sortent de sa transe, le temps reprend sa course. Elle est désorientée, ne sait plus l’espace d’une microseconde où elle est, qui elle est. Et pourtant, elle a pas besoin de se retourner pour savoir qui c’est. Lui et encore lui. Comme si ce serait toujours lui. Elle prend appuie contre le rebord de la vasque, les épaules voûtées, tétanisées, comme si le regard azur du blond pesait lourd sur ses frêles épaules. Elle se sent si vulnérable. Et pourtant, ça gronde dans ses tripes, dans sa voix. L’orage monte. Et il éclate. D’abord d’un rire mauvais. « Ce que tu veux ? Mais j’en ai rien à foutre Ashvin, de ce que tu veux. Je te l’ai déjà dit, c’est pas ici que tu le trouveras. Je sais pas même pas ce que tu fiches encore ici alors que je t’ai dit de te casser ». Elle lui fait désormais face, ses mèches corbeau contrastant dangereusement avec le teint neige de son visage. « Alors arrête de faire le gamin capricieux, à qui tout tombe tout cuit dans la bouche juste en claquant des doigts. Je veux pas d’un gosse, je veux pas de toi alors rentre toi ça dans le crâne ». Il suffirait qu’elle le pousse à s’en aller, qu’elle lui balance le reste de ses affaires par la porte pour qu’il disparaisse. Et pourtant, elle reste là, les yeux accrochés désespérément aux siens. Elle reste là, les poings tremblants, la lèvre meurtrie. Mais elle reste là, sans savoir vraiment pourquoi.
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