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dry your tears ft. Tamalympe ♥
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dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Dim 15 Jan - 18:48 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Olympe ▬ TamaLympe ♥
Une semaine s'était écoulée depuis la fameuse soirée fiasco en boite de nuit où j'avais ramené Olympe chez les sango après une soirée courte mais un peu trop arrosée pour elle. Depuis, il s'était passé une seule et unique chose, mais pas des moindres: j'avais rompu avec Mi Ree. Mi Ree, c'était la fille que j'avais rencontré grâce à Olympe, avec qui j'étais sorti donc... 3 jours peut-être. A vrai dire, la soirée en boite m'avait permis d'ouvrir les yeux sur bien des choses, au final, cette fille avait beau être belle, elle n'était pas celle que je voulais, nous n'étions pas compatibles. Fallait pas chercher plus loin.
Alors la vie continuait son cours, moi, Tamaki, 25 ans, bientôt 26 le 26 Janvier prochain, était toujours cet éternel célibataire parce que bien trop intéressé par mes études et mon travail de vétérinaire, pas assez de temps à consacrer à une fille. Des fois oui, je souhaitais que les choses changent mais avec la bonne personne. Je voulais pas n'importe laquelle, je voulais LA fille. Or, cette fille, je ne la voyais plus. Je ne l'avais plus vu depuis 1 semaine maintenant, parce qu'elle ne venait quasi plus en cours. De quoi me filer le stress, je me demandais si elle était vraiment malade, ou si elle n'avait pas un problème familial. Mais ce matin, Nayoung m'avait téléphoné alors que je m'apprêtais à rentrer dans l'amphi. Ma cousine m'avait expliqué que je devais aller voir Olympe au plus vite, parce qu'elle était vraiment dans un sale état. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête de me dire ça maintenant alors que je devais me taper 3 heures de cours à l'affilé? C'était certain, je n'allais pas m'en sortir ni suivre les cours mais tant pis, j'y étais maintenant, alors je promis à Nayoung de passer voir sa copine Sango avant la fin de la journée. Et je tiens toujours mes promesses.
Il était pas loin de 18h quand sortis dans une rue non loin de l'université pour acheter un petit bouquet de fleurs. Me demandez pas pourquoi j'ai fait ça mais je l'ai fait, voilà, le bouquet était entre mes mains et il était magnifique. Ce fut avec inquiétude que je me rendis à la zone sud, au dortoir sango, pour finalement me poser devant la porte de la chambre 4.1, le coeur palpitant. J'inspirai profondément, jetai un oeil à ma tenue qui était la même depuis ce matin (pas trop eu le temps de me changer), puis toquai une fois. Pas de réponses. On ne pouvait pas me faire croire qu'il n'y avait personne, d'après Nayoung, Olympe n'avait pas mis le nez dehors depuis plusieurs jours. Alors à moins que la malchance voulait jouer avec moi, elle devait normalement se trouver dans sa chambre. Je toquai une deuxième fois, mais, n'ayant pas de réponse, je passai la tête pour voir Olympe, un casque audio sur les oreilles, en train d'imiter un baiser, les yeux fermés et un manga dans les mains. J'écarquillai les yeux avant de fermer la porte un peu fort, histoire d'attirer son attention. Mais quand elle me vit, elle effectua un bond qui me fit sursauter aussi. Pour deux personnes qui s'étaient quitté dans une situation des plus confuses, c'était assez bizarre comme "retrouvailles". Je... J'ai toqué mais... T'as... Pas répondu. Enfin, j'comprends pourquoi maintenant... rajoutai-je, gêné pour elle, avant de trouver LA solution pour changer de sujet: le bouquet. Après un long silence pesant, je finis par lui tendre la surprise. Tiens, c'est pour toi. et un petit sourire timide pour accompagner le tout.
Alors la vie continuait son cours, moi, Tamaki, 25 ans, bientôt 26 le 26 Janvier prochain, était toujours cet éternel célibataire parce que bien trop intéressé par mes études et mon travail de vétérinaire, pas assez de temps à consacrer à une fille. Des fois oui, je souhaitais que les choses changent mais avec la bonne personne. Je voulais pas n'importe laquelle, je voulais LA fille. Or, cette fille, je ne la voyais plus. Je ne l'avais plus vu depuis 1 semaine maintenant, parce qu'elle ne venait quasi plus en cours. De quoi me filer le stress, je me demandais si elle était vraiment malade, ou si elle n'avait pas un problème familial. Mais ce matin, Nayoung m'avait téléphoné alors que je m'apprêtais à rentrer dans l'amphi. Ma cousine m'avait expliqué que je devais aller voir Olympe au plus vite, parce qu'elle était vraiment dans un sale état. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête de me dire ça maintenant alors que je devais me taper 3 heures de cours à l'affilé? C'était certain, je n'allais pas m'en sortir ni suivre les cours mais tant pis, j'y étais maintenant, alors je promis à Nayoung de passer voir sa copine Sango avant la fin de la journée. Et je tiens toujours mes promesses.
Il était pas loin de 18h quand sortis dans une rue non loin de l'université pour acheter un petit bouquet de fleurs. Me demandez pas pourquoi j'ai fait ça mais je l'ai fait, voilà, le bouquet était entre mes mains et il était magnifique. Ce fut avec inquiétude que je me rendis à la zone sud, au dortoir sango, pour finalement me poser devant la porte de la chambre 4.1, le coeur palpitant. J'inspirai profondément, jetai un oeil à ma tenue qui était la même depuis ce matin (pas trop eu le temps de me changer), puis toquai une fois. Pas de réponses. On ne pouvait pas me faire croire qu'il n'y avait personne, d'après Nayoung, Olympe n'avait pas mis le nez dehors depuis plusieurs jours. Alors à moins que la malchance voulait jouer avec moi, elle devait normalement se trouver dans sa chambre. Je toquai une deuxième fois, mais, n'ayant pas de réponse, je passai la tête pour voir Olympe, un casque audio sur les oreilles, en train d'imiter un baiser, les yeux fermés et un manga dans les mains. J'écarquillai les yeux avant de fermer la porte un peu fort, histoire d'attirer son attention. Mais quand elle me vit, elle effectua un bond qui me fit sursauter aussi. Pour deux personnes qui s'étaient quitté dans une situation des plus confuses, c'était assez bizarre comme "retrouvailles". Je... J'ai toqué mais... T'as... Pas répondu. Enfin, j'comprends pourquoi maintenant... rajoutai-je, gêné pour elle, avant de trouver LA solution pour changer de sujet: le bouquet. Après un long silence pesant, je finis par lui tendre la surprise. Tiens, c'est pour toi. et un petit sourire timide pour accompagner le tout.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Mar 17 Jan - 19:51 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Tamaki ▬ TamaLympe ♥
Allongée sur mon lit, la musique résonnant dans le creux de mon oreille, plongée dans la lecture de mon manga, je mets soudainement à rire puis, quelques secondes après, à pleurer. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais depuis quelques temps mon humeur monte et descend, comme les montagnes russes. Parfois je ris, à gorge déployée, et parfois je pleure, à chaudes larmes. Rien n'est stable. Pas encore en tout cas. Et ce, depuis que je suis rentrée la dernière fois de boîte de nuit, accompagnée de Tamaki qui m'a déposé pour rapidement repartir. Cette soirée a étrangement eu le don de chambouler certaines chose dans ma vie. Peut-être trop même. Depuis cette fameuse soirée, je fais moins en cours, voir même disparais totalement de cours que je trouvais proutant passionnant, au début, je mange moins alors que je suis d'ordinaire une véritable affamée, je suis moins intéressée par ce qui se passe autour de moi et je suis littéralement plongée dans mes livres, mais aussi les fictions que je trouve sur internet. J'évite les dramas qui me brisent trop le cœur. J'en ai vu dernièrement mais mon cœur n'y était et j'ai fini plusieurs paquets de mouchoirs alors qu'il n'y avait encore rien de dramatique. Certains membres de la fraternité ont remarqué mon état et s'inquiètent, en essayant de me redonner le sourire, de me trouver des distractions. Cela fonctionne un moment e après ce n'est plus le cas, je suis lassée et reviens dans mon lit, qui est devenue mon endroit préféré, actuellement. En tout cas, depuis quelques jours, ce n'est pas la grande forme. Pourtant, je sais que je dois reprendre du poil de la bête, que je dois reprendre les choses en main et ne pas m'enfoncer autant sachant que cela ne mène à rien. Je sais qu'il n'y a aucune issue à mon problème et que je suis la seule à être en capacité de survivre, et de reprendre le droit chemin. Cela ne sert à rien de me morfondre autant pour des sentiments qui n'appartiennent qu'à moi et qui ne connaîtront jamais de retour. J'en ai connu pourtant des peines d'amour mais jamais sous cette forme. Mais suis-je réellement amoureuse ? N'est-ce pas là un mot trop fort pour expliquer la raison de ma peine ? Mes proches me disent que c'est cela, qu'il est bien plus qu'un ami et un élève à mes yeux, mais j'ai encore du mal à l'accepter. Parce que j'ai peur que cela induise beaucoup de choses, j'ai peur des conséquences, mais j'ai aussi peur que cela mette fin à ma relation avec Tamaki, même amicale. Alors je préfère m'éloigner, pour le moment, avant que cela ne prenne une mauvaise tournure.
Alors que je suis dans une étrange position, essayant d'imiter un baiser avec mes lèvres, plongée dans mon manga, un survêtement trop grand sur moi, et un bandeau sur le front, j'entends une voix que je ne connais que trop bien, non loin de moi, me figeant quelques secondes . . .Le malaise ! Mes yeux s'écarquillent en grand, surprise de voir Tamaki dans ma chambre, alors que je ne suis franchement pas en position ni même en tenue pour l'accueillir. Je fais donc un bond de 3 mètres de haut, me mettant brusquement en position assise sur le lit, jetant mon manga sur celui-ci, et passant une main dans mes cheveux, tentant d'enlever le bandeau tout moche. Mais c'est trop tard de toute manière, il m'a déjà vu. Je suis tellement surprise que je n'ai pas réellement le temps de comprendre la situation et vois juste un bouquet de fleurs tendu dans ma direction. « Euh . . de . . et bien . . . merci . . . c'est gentil ». J'avale difficilement ma salive, et grimace, en prenant le bouquet entre mes mains. Je le dépose sur mon lit en attendant de trouver un vase pour l'y mettre. « Qu'est-ce que tu fais . . . ici ? Je veux dire je ne m'attendais pas à . . . te voir », et il a sûrement dû faire le constat par lui-même. Je me sens tellement gênée de la situation actuelle que j'en oublie presque que cela fait déjà une semaine que je n'ai plus de contact avec lui. « Tu . . tu veux t'asseoir » dis-je en poussant mes quelques affaires sur mon lit.
[/quote]Alors que je suis dans une étrange position, essayant d'imiter un baiser avec mes lèvres, plongée dans mon manga, un survêtement trop grand sur moi, et un bandeau sur le front, j'entends une voix que je ne connais que trop bien, non loin de moi, me figeant quelques secondes . . .Le malaise ! Mes yeux s'écarquillent en grand, surprise de voir Tamaki dans ma chambre, alors que je ne suis franchement pas en position ni même en tenue pour l'accueillir. Je fais donc un bond de 3 mètres de haut, me mettant brusquement en position assise sur le lit, jetant mon manga sur celui-ci, et passant une main dans mes cheveux, tentant d'enlever le bandeau tout moche. Mais c'est trop tard de toute manière, il m'a déjà vu. Je suis tellement surprise que je n'ai pas réellement le temps de comprendre la situation et vois juste un bouquet de fleurs tendu dans ma direction. « Euh . . de . . et bien . . . merci . . . c'est gentil ». J'avale difficilement ma salive, et grimace, en prenant le bouquet entre mes mains. Je le dépose sur mon lit en attendant de trouver un vase pour l'y mettre. « Qu'est-ce que tu fais . . . ici ? Je veux dire je ne m'attendais pas à . . . te voir », et il a sûrement dû faire le constat par lui-même. Je me sens tellement gênée de la situation actuelle que j'en oublie presque que cela fait déjà une semaine que je n'ai plus de contact avec lui. « Tu . . tu veux t'asseoir » dis-je en poussant mes quelques affaires sur mon lit.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Jeu 19 Jan - 19:17 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Olympe ▬ TamaLympe ♥
Une main sur ma poitrine, je la regardais tandis que des millions de questions me traversaient l'esprit. Etait-elle malade? Avait-elle vraiment des soucis familiaux? Etait-elle bien en train d'imiter un baiser? Cette fille me laissait tout sauf indifférent. Mon coeur venait de passer à du 200 à l'heure à cause d'elle et de son sursaut. Pourtant, c'était pas faute d'avoir toqué mais quand je vis qu'elle portait un casque, je compris bien vite. La pauvre, elle devait être encore plus mal. Putain mais au lieu d'arranger les choses je grillais toutes mes chances, ça allait finir qu'elle ne voudra plus jamais me voir à ce rythme-là. Du coup, le moment de présenter le bouquet se présenta et je pense qu'il était opportun. Avec un sourire timide, je lui tendis cette petite surprise qui la laissa un peu bouche bée. Elle le déposa sur son lit et ne tarda pas à me demander ce que je faisais ici. ma main se posa sur ma nuque et alors que je cherchais à lui expliquer que j'étais tout simplement inquiet (mais même ça c'était trop dur à dire pour moi), elle me proposa de m'asseoir. J'acquiesçai, déglutissant nerveusement, et vins donc prendre place sur le lit, à ses côtés. Je jetai un oeil à sa tonne de manga étalée sur son lit, un sourire aux lèvres, avant de me souvenir que j'avais une réponse à donner. Je me repris. Je suis venu parce que ça fait... ça fait longtemps qu'on s'est pas vu. Enfin, 1 semaine quoi. Je marquai un arrêt. Et tu viens plus en cours il paraît... Ca, c'était encore un problème de plus. Et j'espérais franchement que ce n'était pas à cause de moi. Nayoung m'a dit que tu allais vraiment mal. Tout va bien? Je penchai légèrement la tête sur le côté tout en la regardant.
Je revoyais alors son état lors de la dernière soirée en boite. Mes baskets s'en souvenaient encore d'ailleurs. Mais plus que cela, elle me semblait malade pas seulement physiquement. Elle semblait souffrir à l'intérieur, mentalement et bien que je me doutais fortement que j'étais le fond du problème, je me refusais d'y croire. Après tout, j'étais un gentil gars, réglo, qui ne voulait jamais faire de mal aux filles. Je m'inquiète un peu je dois dire. finis-je par déclarer avec un sourire triste. Je posai les yeux sur ses mains, me rappelant que j'avais quand même eu le cran de serrer la sienne lorsque je l'avais ramené en voiture après le fiasco de la boite de nuit. Gêné, je détournai le regard vers le reste de la chambre qui était un peu en bordel, en tout cas, ça me permit d'éviter soigneusement le regard d'Oly alors que je repensais à ce faux baiser qu'elle s'entraînait à faire avant que je ne la dérange. Rah, fallait que j'y aille, je devais la déranger. Tu as des problèmes personnels? Oui ok je faisais un peu le forceur mais j'avais besoin de savoir ce qui lui arrivait. Fallait qu'elle me dise, une bonne fois pour toutes, ce qu'elle avait. Car je sentais bien qu'elle avait quelque chose contre moi et moi seul. Sauf qu'en y réfléchissant bien, c'était tellement impoli que je préférai me rabattre sur un autre sujet pour éviter de passer pour le curieux de service alors que j'étais juste (et réellement) inquiet. Tu lisais quoi comme manga? Ouais, c'est pas mieux quand même pour un mec qui est censé changer de sujet pour la distraire. J'allais lui rappeler sa position douteuse quand je suis entré dans la chambre...
Je revoyais alors son état lors de la dernière soirée en boite. Mes baskets s'en souvenaient encore d'ailleurs. Mais plus que cela, elle me semblait malade pas seulement physiquement. Elle semblait souffrir à l'intérieur, mentalement et bien que je me doutais fortement que j'étais le fond du problème, je me refusais d'y croire. Après tout, j'étais un gentil gars, réglo, qui ne voulait jamais faire de mal aux filles. Je m'inquiète un peu je dois dire. finis-je par déclarer avec un sourire triste. Je posai les yeux sur ses mains, me rappelant que j'avais quand même eu le cran de serrer la sienne lorsque je l'avais ramené en voiture après le fiasco de la boite de nuit. Gêné, je détournai le regard vers le reste de la chambre qui était un peu en bordel, en tout cas, ça me permit d'éviter soigneusement le regard d'Oly alors que je repensais à ce faux baiser qu'elle s'entraînait à faire avant que je ne la dérange. Rah, fallait que j'y aille, je devais la déranger. Tu as des problèmes personnels? Oui ok je faisais un peu le forceur mais j'avais besoin de savoir ce qui lui arrivait. Fallait qu'elle me dise, une bonne fois pour toutes, ce qu'elle avait. Car je sentais bien qu'elle avait quelque chose contre moi et moi seul. Sauf qu'en y réfléchissant bien, c'était tellement impoli que je préférai me rabattre sur un autre sujet pour éviter de passer pour le curieux de service alors que j'étais juste (et réellement) inquiet. Tu lisais quoi comme manga? Ouais, c'est pas mieux quand même pour un mec qui est censé changer de sujet pour la distraire. J'allais lui rappeler sa position douteuse quand je suis entré dans la chambre...
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Sam 21 Jan - 20:34 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Tamaki ▬ TamaLympe ♥
Je me sens quelque peu désemparée. Cela fait plusieurs semaines que je ne cesse de penser à Tamaki, essayant de comprendre ces nombreuses idées et perturbation qui me traversent l'esprit. Au début, je refusais de croire ce que les autres pouvaient m'en dire, concernant cette situation, devenue de plus en plus compliquée. Et puis, au fil du temps, des jours, des heures, des minutes, des secondes, j'ai fini par comprendre que l'hypothèse qui en ressortait de mes échanges avec les autres pouvait être finalement verdict. Hélas ! Moi qui pensais que ça n'allait pas m'arriver ou qui croyais vivre une belle histoire, une rencontre unique, réciproque, mais finalement, je me retrouve, certainement, à aimer une personne à sens unique. C'est douloureux. Très douloureux, surtout en sachant qu'il est déjà en compagnie d'une charmante jeune femme, et que je n'ai donc aucune chance de penser à quoique ce soit de plus. Bien sûr, pour le moment, l'hypothèse que je sois tombée, malencontreusement, amoureuse de Tamaki n'est pas encore un fait avéré. Ou alors est-ce parce que je suis dans le simple déni ou dans le désir de refouler. Dans tous les cas, pour le moment, le fait de le voir, me perturbe grandement, surtout après une semaine d'absence, sans le voir. J'ai le cœur qui palpite et je ne sais plus où me mettre, ni même quoi dire, mes lèvres prononçant rapidement les mots, me perdant dans la profondeur de mes pensées. Je me sens à la fois bien et affectée en le voyant ainsi. Je suis heureuse de le voir car, en vérité, il commençait à terriblement me manquer, mais surtout parce qu'il semble être venue me voir, comme il n'y a personne à cette heure-ci au dortoir, ou très peu, mais pas des personnes que Tamaki semblent connaître, j'en doute en tout cas. Et à la fois je suis peinée car toute la situation me revient en mémoire. M'affectant au plus profond de mon âme. « Oui, depuis une semaine », dis-je en baissant les yeux, en réalisant qu'il a sûrement remarqué, lui aussi, le temps qui est passé entre notre dernière rencontre et celle-ci. Je me dis qu'il est sûrement inquiet, d'où sa venue, qu'il a dû remarquer mon absence, mais je désenchante rapidement lorsqu'il me dit que c'est Na Young qui l'a prévenu de mon absence. « Ah », je me mords la lèvre, mais tente de me reprendre rapidement, en esquissant un sourire, forcé. C'est donc Na Young la coupable. C'est elle qui l'a signalé mon absentéisme en cours, il n'a certainement pas remarqué cela de lui-même. « Ne t'en fais pas. Je vais bien. J'avais juste un manque de motivation ces derniers temps. Et je venais en cours, mais juste de temps, en temps. Mais ça va mieux, je vais reprendre le chemin de l'université », enfin je l'espère. Je ne peux pas pourrir mon moral pour un homme.Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas rester cloîtrée à cause de lui. Qui suis-je si j'agis de manière si enfantine ?!
Ma tête se lève soudainement, fixant quelques secondes Tamaki, pour s'abaisser sur mes pieds, recouverts de chaussettes avec la tête de Park Bo Gum. Mes joues s'empourprent légèrement, et je sens que mon cœur palpite, pendant que des dizaines de questions accaparent mon esprit. Est-il vraiment inquiet pour moi ? Est-ce qu'il ne dit pas ça pour me rassurer ? Dois-je le croire ? Et pourquoi serait-il inquiet pour moi ? Sait-il quelque chose ? Est-ce que Na Young lui aurait parlé de ce qu'il s'est passé, de notre conversation le concernant ? Est-ce pour ça qu'il est venu me voir, pour s'excuser ? Je ne veux pas de sa pitié si c'est le cas. Je préfère qu'il ne dise rien et reste comme d'habitude. J'avale difficilement ma salive lorsqu'il me demande si j'ai des problèmes personnels,et malgré moi, mes yeux s'en vont jusqu'à lui, tandis que mes lèvres tremblent légèrement, ne sachant pas quoi répondre. Je ne peux sûrement pas lui expliquer que le souci vient de lui, que je ne sais pas quoi penser de lui, de moi, de ce que je peux ressentir à l'heure actuelle pour lui. Serai-je, réellement, amoureuse de lui ? Est-il plus important que je ne pourrai le croire ? Et si c'est le cas, que va t-il m'arriver ? Comment vais-je survivre ? Puis-je rester son amie et taire mes sentiments pour lui qui semblent grandir de jour en jour ou vais-je devoir m'éloigner pendant quelques temps, voir quelques semaines, pour pouvoir l'oublier ? Je sursaute légèrement quand il change de sujet, s'attardant sur ma lecture. Je me sens soudainement gênée, repensant à la scène précédente. « Euh . . . un manga . . . un shojo . . . tu connais ? Question débile pardon. Tu ne dois pas lire ce genre de livre », je racle plusieurs fois ma gorge avant de dire, « tu sais pour. . . tout à l'heure . . . ne crois pas que . . . enfin tu sais . . . parfois j'ai tendance à . . . trop m'imprégner de l'histoire, et faire. . . les mêmes choses ». J'écarquille les yeux réalisant mes mots, et le sous-entendu que cela peut donner, « enfin, pas . . . . . je peux par exemple sauter de joie, pleurer, ce genre de . . . choses ». Je grimace, me sentant brusquement mal à l'aise, « et toi ça va ? », l'art de changer de sujet. Tout comme Tamaki.
Ma tête se lève soudainement, fixant quelques secondes Tamaki, pour s'abaisser sur mes pieds, recouverts de chaussettes avec la tête de Park Bo Gum. Mes joues s'empourprent légèrement, et je sens que mon cœur palpite, pendant que des dizaines de questions accaparent mon esprit. Est-il vraiment inquiet pour moi ? Est-ce qu'il ne dit pas ça pour me rassurer ? Dois-je le croire ? Et pourquoi serait-il inquiet pour moi ? Sait-il quelque chose ? Est-ce que Na Young lui aurait parlé de ce qu'il s'est passé, de notre conversation le concernant ? Est-ce pour ça qu'il est venu me voir, pour s'excuser ? Je ne veux pas de sa pitié si c'est le cas. Je préfère qu'il ne dise rien et reste comme d'habitude. J'avale difficilement ma salive lorsqu'il me demande si j'ai des problèmes personnels,et malgré moi, mes yeux s'en vont jusqu'à lui, tandis que mes lèvres tremblent légèrement, ne sachant pas quoi répondre. Je ne peux sûrement pas lui expliquer que le souci vient de lui, que je ne sais pas quoi penser de lui, de moi, de ce que je peux ressentir à l'heure actuelle pour lui. Serai-je, réellement, amoureuse de lui ? Est-il plus important que je ne pourrai le croire ? Et si c'est le cas, que va t-il m'arriver ? Comment vais-je survivre ? Puis-je rester son amie et taire mes sentiments pour lui qui semblent grandir de jour en jour ou vais-je devoir m'éloigner pendant quelques temps, voir quelques semaines, pour pouvoir l'oublier ? Je sursaute légèrement quand il change de sujet, s'attardant sur ma lecture. Je me sens soudainement gênée, repensant à la scène précédente. « Euh . . . un manga . . . un shojo . . . tu connais ? Question débile pardon. Tu ne dois pas lire ce genre de livre », je racle plusieurs fois ma gorge avant de dire, « tu sais pour. . . tout à l'heure . . . ne crois pas que . . . enfin tu sais . . . parfois j'ai tendance à . . . trop m'imprégner de l'histoire, et faire. . . les mêmes choses ». J'écarquille les yeux réalisant mes mots, et le sous-entendu que cela peut donner, « enfin, pas . . . . . je peux par exemple sauter de joie, pleurer, ce genre de . . . choses ». Je grimace, me sentant brusquement mal à l'aise, « et toi ça va ? », l'art de changer de sujet. Tout comme Tamaki.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Dim 22 Jan - 16:05 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Olympe ▬ TamaLympe ♥
Je me rendis compte trop tard de ma bêtise. Je n'étais pas doué avec les filles, ce n'était pas ce jour que ça allait changer. j'aurais dû lui dire que j'avais remarqué son absence de moi-même, et pour vous dire la vérité, je l'avais remarqué. Je n'avais remarqué que ça. Comment ne pas le remarquer d'ailleurs, depuis Samedi soir, je n'arrêtais pas de penser à elle, il n'y avait qu'elle dans ma tête. Je ne savais pas trop si c'était son comportement qui me faisait me poser des questions la concernant ou si c'était simplement parce que je commençais à développer des sentiments allant au-delà de l'amitié pour elle. Ce devait être le cas. Dans la semaine, Mi Ree m'avait invité chez elle. Quand elle avait ouvert la porte, je m'étais retrouvé face à une demoiselle peu vêtue, sûrement prête à passer à l'attaque avec moi. Le problème, c'est que je ne savais pas pourquoi au moment où j'avais embrassé Mi Ree, l'image d'Olympe m'était apparue, et m'avait empêché d'aller plus loin. Je ne désirais pas Mi Ree, du moins, plus autant que je l'avais désiré les premiers jours ensemble. Il y en avait une autre maintenant et ma visite d'aujourd'hui n'était pas seulement pour prendre de ses nouvelles mais bien pour lui faire comprendre que... c'est bon, j'ai plus envie de me prendre la tête à chercher à comprendre le pourquoi du comment. C'était bien mon côté scientifique ça, mais avec l'amour ça ne fonctionne pas toujours. Olympe m'avait piégé sans le vouloir et je l'avais piégé aussi. C'était comme ça. On a pas contrôlé, on a rien vu venir et pourtant c'était bien là, mon coeur battait pour elle désormais, et j'avais eu la semaine pour l'accepter. Si j'avais passé toute ma vie à fuir les femmes et à ignorer leurs avances, je devais maintenant laisser Olympe m'approcher et la laisser me mener droit vers des horizons bien plus jolis, plus jolis que ceux dans mes souvenirs.
Je la regardais, béat, me raconter pourquoi elle ne venait plus, mais elle était aussi nulle que moi pour mentir. Or, je ne dis rien, je me contentai d'acquiescer, le regard perdu sur les mangas étalés sur son lit, et j'estimais nécessaire de changer de sujet maintenant. Elle me demanda si je connaissais les Shojo, mais elle avait tendance à oublier que j'étais moitié coréen, moitié japonais. Evidemment que je connais. J'ai grandi avec ça moi aussi. dis-je en prenant un des manga dans ma main que je retournais pour regarder la couverture, un sourire aux lèvres. En même temps que j'étudiais la couverture, j'écoutais Olympe m'expliquer pourquoi je l'avais retrouvé à imiter un baiser quand j'étais entré dans sa chambre. Je posai alors les yeux sur elle, la regardant toujours, l'air un peu taquin. Te justifie pas pour ça. la rassurai-je, avant que, gênée, elle finisse par me demande comment j'allais. Je ris, doucement, avant de déposer le manga sur le lit et de soupirer longuement, soulagé. Je vais bien. Ma tête se tourna pour regarder vers la fenêtre, pensif pendant quelques minutes. Minutes durant lesquelles un silence s'installa, faisant sûrement flipper Olympe parce que je la connaissais assez pour deviner que des centaines de questions avaient eu le temps de traverser son esprit. Et puis, reposant les yeux sur elle, je finis par lui déclarer, sans buter à un mot ni à une virgule: Au fait, Mi Ree et moi, c'est fini. Je finis par esquisser une grimace, baissant les yeux. Ca... ne pouvait pas marcher. Non ça ne pouvait pas marcher, évidemment que non. J'en voulais une autre, comment aurais-je pu continuer cette histoire dans une telle situation?
Je la regardais, béat, me raconter pourquoi elle ne venait plus, mais elle était aussi nulle que moi pour mentir. Or, je ne dis rien, je me contentai d'acquiescer, le regard perdu sur les mangas étalés sur son lit, et j'estimais nécessaire de changer de sujet maintenant. Elle me demanda si je connaissais les Shojo, mais elle avait tendance à oublier que j'étais moitié coréen, moitié japonais. Evidemment que je connais. J'ai grandi avec ça moi aussi. dis-je en prenant un des manga dans ma main que je retournais pour regarder la couverture, un sourire aux lèvres. En même temps que j'étudiais la couverture, j'écoutais Olympe m'expliquer pourquoi je l'avais retrouvé à imiter un baiser quand j'étais entré dans sa chambre. Je posai alors les yeux sur elle, la regardant toujours, l'air un peu taquin. Te justifie pas pour ça. la rassurai-je, avant que, gênée, elle finisse par me demande comment j'allais. Je ris, doucement, avant de déposer le manga sur le lit et de soupirer longuement, soulagé. Je vais bien. Ma tête se tourna pour regarder vers la fenêtre, pensif pendant quelques minutes. Minutes durant lesquelles un silence s'installa, faisant sûrement flipper Olympe parce que je la connaissais assez pour deviner que des centaines de questions avaient eu le temps de traverser son esprit. Et puis, reposant les yeux sur elle, je finis par lui déclarer, sans buter à un mot ni à une virgule: Au fait, Mi Ree et moi, c'est fini. Je finis par esquisser une grimace, baissant les yeux. Ca... ne pouvait pas marcher. Non ça ne pouvait pas marcher, évidemment que non. J'en voulais une autre, comment aurais-je pu continuer cette histoire dans une telle situation?
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Ven 27 Jan - 16:12 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Tamaki ▬ TamaLympe ♥
J'ai le cœur qui palpite fort contre ma poitrine, et tandis que j'essaye de calmer les rebondissements de ma poitrine, je tente en même temps de calmer ma respiration. Je ne sais même pas pourquoi je suis autant stressée alors que je suis juste assise à côté de Tamaki et qu'il n'y a pas de raison à l'être, comme si j'étais face à un inconnu, d'une beauté éblouissante et qui avait tendance à me faire perdre mes moyens, pour un rien. Fort heureusement, je parviens à me canaliser un minimum, reprenant le contrôle de moi-même, et de mes pensées surtout, pouvant ainsi lui répondre, sans me sentir pour autant mal à l'aise. Je souris légèrement, tout en me donnant une petite tape sur le front, comme pour corriger mes dires manquant totalement de sens. « Oh c'est vrai que tu as des origines japonaises, je les ai oublié pendant quelques secondes », ce qui explique qu'il en connaît sûrement beaucoup dans le domaine des mangas. Après, même s'il a une partie japonaise, il ne sait pas forcément ce qu'est qu'un manga, enfin n'en lit sûrement pas en tout cas. Je racle plusieurs fois ma gorge lorsque je le vois prendre un de mes mangas, se mettant à regarder la couverture. J'ai peur qu'il me juge, qu'il ait une autre vision de moi, de ma personnalité. Il faut dire que j'ai toujours essayé de cacher un minimum cette part de ma personnalité, ne montrant que le positif à Tamaki, malgré quelques catastrophes. L'image de la dernière soirée passait en sa compagnie me revient brusquement en tête, mais surtout, la scène où je vomis sur ses pauvres chaussures. Au final, quand j'y repense, je crois que mon image est déjà gâchée par ce malencontreux événement. Il doit sûrement me prendre pour une folle, dégueulasse, qui ne tient pas l'alcool et agit étrangement. Je n'ai qu'une envie, là, tout de suite, maintenant, c'est de me cacher dans le trou d'une souris, à jamais. Je tente donc de me justifier, pour ne pas qu'il me trouve encore plus bizarre qu'il ne doit le penser déjà, mais j'ai la vague sensation qu'au lieu de redorer mon image je ne fais que l'empirer. Que quelqu'un vienne me sauver ! Vite !
Je change donc rapidement de sujet, demandant à mon tour comment il va et il me répond qu'il va bien. Tant mieux pour lui. Et en vérité, je suis heureuse de savoir qu'au moins un d'entre nous va bien, comparé à moi. Je lui fais donc un tendre sourire comme pour lui signifier que je suis heureuse d'entendre ça, mais juste après, mon sourire redescend et mes yeux s'écarquillent, « que . . QUOI ? ». Je suis tellement choquée que je me mets presque à crier. Je ne m'attendais pas à un tel aveu, et surtout pas de cette manière là. « Mais . . comment . . . ? Je veux dire, tu viens tout juste d'être avec elle . . . qu'est-ce qui . . . ne pouvait pas ? ». Je suis tellement sidérée que je ne parviens pas réellement à comprendre ce qu'il vient de me dire, ni même à réellement prendre en compte cette information, pourtant importante. « Tu . . . comment tu sais que ça ne pouvait pas marcher ? ». J'avale difficilement ma salive, ayant du mal à croire à ce que je viens d'entendre. « Et depuis quand tu n'es plus avec elle ? ». En même temps, au fond de moi, je suis tellement heureuse de le savoir célibataire et surtout pas une femme comme elle qui s'énerve sur les autres femmes, de manière assez violente. Et j'en ai fait l'expérience. J'espère quand même qu'ils n'ont pas cassé par ma faute parce qu'elle était peut être jalouse de me voir proche de Tamaki et qu'il s'occupe autant de moi ? C'est vrai que ce n'était pas bien, je n'aurai peut être pas dû être si proche de lui, mais en même temps . . . que puis-je faire contre ça ? C'est dur de ne pas vouloir Tamaki à mes cotés.
Je change donc rapidement de sujet, demandant à mon tour comment il va et il me répond qu'il va bien. Tant mieux pour lui. Et en vérité, je suis heureuse de savoir qu'au moins un d'entre nous va bien, comparé à moi. Je lui fais donc un tendre sourire comme pour lui signifier que je suis heureuse d'entendre ça, mais juste après, mon sourire redescend et mes yeux s'écarquillent, « que . . QUOI ? ». Je suis tellement choquée que je me mets presque à crier. Je ne m'attendais pas à un tel aveu, et surtout pas de cette manière là. « Mais . . comment . . . ? Je veux dire, tu viens tout juste d'être avec elle . . . qu'est-ce qui . . . ne pouvait pas ? ». Je suis tellement sidérée que je ne parviens pas réellement à comprendre ce qu'il vient de me dire, ni même à réellement prendre en compte cette information, pourtant importante. « Tu . . . comment tu sais que ça ne pouvait pas marcher ? ». J'avale difficilement ma salive, ayant du mal à croire à ce que je viens d'entendre. « Et depuis quand tu n'es plus avec elle ? ». En même temps, au fond de moi, je suis tellement heureuse de le savoir célibataire et surtout pas une femme comme elle qui s'énerve sur les autres femmes, de manière assez violente. Et j'en ai fait l'expérience. J'espère quand même qu'ils n'ont pas cassé par ma faute parce qu'elle était peut être jalouse de me voir proche de Tamaki et qu'il s'occupe autant de moi ? C'est vrai que ce n'était pas bien, je n'aurai peut être pas dû être si proche de lui, mais en même temps . . . que puis-je faire contre ça ? C'est dur de ne pas vouloir Tamaki à mes cotés.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Mer 1 Fév - 14:33 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Olympe ▬ TamaLympe ♥
J'la regardais, ou plutôt, je l'admirais. Et tandis qu'elle s'agitait, moi, j'avais l'impression que le temps passait au ralenti, voire qu'il s'était arrêté. Il y avait une citation de film que j'aimais beaucoup à ce sujet, tiré du film Big Fish. On dit que lorsqu’on rencontre l’amour de sa vie, le temps s’arrête. Et bien c’est vrai... Ce que l’on ne vous dit pas, c’est que quand le temps reprend son cours, il file à une vitesse folle pour rattraper son retard. Pourquoi avais-je l'impression d'être face à l'amour de ma vie alors à cet instant? Pourvu qu'Oly ne se rende compte de rien. Je refusais qu'elle voit ce que je tentais de cacher. Parce que tant que j'étais pas sûr de moi, je ne voulais rien laisser paraître. J'avais si peu confiance en moi encore que j'avais du mal à croire qu'elle en pinçait pour moi déjà. Alors, je détournai le regard vers la fenêtre, un sourire vague aux lèvres tandis qu'il me semblait arriver le moment idéal pour lui annoncer que j'avais quitté Mi Ree. Est-ce qu'elle allait me traiter de tous les noms d'oiseaux pour ça? Ou est-ce qu'elle allait simplement feindre le choc pour cacher en fait, de la satisfaction? Tout était confus dans ma tête, et dans la sienne aussi je supposais. Mais je lui annonçai tout de même la nouvelle, assez simplement d'ailleurs, sans buter à un mot. Et là, je reposai le regard sur elle, un regard suspicieux, tandis que je m'apprêtais à étudier minutieusement sa réaction.
D'abord, un sourire, qui disparut rapidement quand elle comprit ce que je venais de lui dire. Elle s'exclama, à la limite du cri, ce qui me fit légèrement sursauter. Bon, là, ce n'était pas de la comédie. Elle était vraiment étonnée de cette nouvelle. Suivirent alors toutes sortes de questions auxquelles je m'étais forcément préparé. Je la laissais alors poser ses questions tandis que, le regard baissé vers mes mains, j'essayais de reconstituer ma courte histoire avec Mi Ree, et me rappeler aussi précisément ce que je lui avais dit. "C'est une autre que je veux". Oui, c'était ça. Mais comment dire à Olympe que j'avais dit ça, alors qu'en tant que coach, elle aurait été au courant de la présence de n'importe quelle autre fille dans ma vie? C'était grillé à 2000km. Je grimaçai et levai la tête pour la regarder. Nerveux, je me sentis obligé de me lever. Mes mains glissèrent dans les poches de mon pantalon tandis que je fis quelques pas vers la fenêtre de sa chambre, pour regarder, mais l'attention n'y était pas. Mon esprit était fixé sur ce que je m'apprêtais à dire. Elle était difficile. Excessive. je m'arrêtai, avant de rajouter: Jalouse. Je me tournai vers Olympe et m'appuyai contre la fenêtre, doucement. Je suis pas habitué moi à ce genre de filles. Je n'étais habitué à AUCUN genre de filles, mais disons que passer de 0 copines à une envahissante c'était joindre les deux extrêmes. On était trop différents. On a beau dire que les opposés s'attirent ça ne marche pas toujours. je baissai le regard un instant pour regarder mes pieds avant de la regarder à nouveau, esquissant un sourire plaisant.
Je l'ai quitté samedi dernier. Après t'avoir ramené. Elle m'a fait une crise de jalousie alors je lui ai dit de laisser tomber. Non. Là, je mentais. La conversation ne fut pas vraiment celle-là. J'avais en fait dit à Mi Ree que j'en voulais une autre, ce à quoi elle m'avait répondu "Olympe?". Un hochement de tête avait suffi pour la mettre en rogne. Elle m'avait même balancé son verre de punch à la figure. Alors maintenant, mon ex savait que je voulais Olympe, mais la principale concernée ne le savait pas encore. Quelle drôle de situation... Et après? On en restait là? Je devais faire quoi? La laisser tranquille lire ses manga maintenant que je lui avais dit ce que je voulais qu'elle sache? Et si elle s'en foutait après tout? Et si son but premier était toujours de me trouver une copine? Je veux qu'on arrête tout ça. Le coaching, les rendez-vous. Ca ne sert plus à rien. Et je levai à nouveau la tête pour la regarder longuement, le soleil couchant reflétant sur son si beau visage. Je n'en ai plus besoin.
D'abord, un sourire, qui disparut rapidement quand elle comprit ce que je venais de lui dire. Elle s'exclama, à la limite du cri, ce qui me fit légèrement sursauter. Bon, là, ce n'était pas de la comédie. Elle était vraiment étonnée de cette nouvelle. Suivirent alors toutes sortes de questions auxquelles je m'étais forcément préparé. Je la laissais alors poser ses questions tandis que, le regard baissé vers mes mains, j'essayais de reconstituer ma courte histoire avec Mi Ree, et me rappeler aussi précisément ce que je lui avais dit. "C'est une autre que je veux". Oui, c'était ça. Mais comment dire à Olympe que j'avais dit ça, alors qu'en tant que coach, elle aurait été au courant de la présence de n'importe quelle autre fille dans ma vie? C'était grillé à 2000km. Je grimaçai et levai la tête pour la regarder. Nerveux, je me sentis obligé de me lever. Mes mains glissèrent dans les poches de mon pantalon tandis que je fis quelques pas vers la fenêtre de sa chambre, pour regarder, mais l'attention n'y était pas. Mon esprit était fixé sur ce que je m'apprêtais à dire. Elle était difficile. Excessive. je m'arrêtai, avant de rajouter: Jalouse. Je me tournai vers Olympe et m'appuyai contre la fenêtre, doucement. Je suis pas habitué moi à ce genre de filles. Je n'étais habitué à AUCUN genre de filles, mais disons que passer de 0 copines à une envahissante c'était joindre les deux extrêmes. On était trop différents. On a beau dire que les opposés s'attirent ça ne marche pas toujours. je baissai le regard un instant pour regarder mes pieds avant de la regarder à nouveau, esquissant un sourire plaisant.
Je l'ai quitté samedi dernier. Après t'avoir ramené. Elle m'a fait une crise de jalousie alors je lui ai dit de laisser tomber. Non. Là, je mentais. La conversation ne fut pas vraiment celle-là. J'avais en fait dit à Mi Ree que j'en voulais une autre, ce à quoi elle m'avait répondu "Olympe?". Un hochement de tête avait suffi pour la mettre en rogne. Elle m'avait même balancé son verre de punch à la figure. Alors maintenant, mon ex savait que je voulais Olympe, mais la principale concernée ne le savait pas encore. Quelle drôle de situation... Et après? On en restait là? Je devais faire quoi? La laisser tranquille lire ses manga maintenant que je lui avais dit ce que je voulais qu'elle sache? Et si elle s'en foutait après tout? Et si son but premier était toujours de me trouver une copine? Je veux qu'on arrête tout ça. Le coaching, les rendez-vous. Ca ne sert plus à rien. Et je levai à nouveau la tête pour la regarder longuement, le soleil couchant reflétant sur son si beau visage. Je n'en ai plus besoin.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Ven 3 Fév - 19:08 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Tamaki ▬ TamaLympe ♥
Je ne sais réellement pas ce que je dois penser. Je suis prise entre deux émotions totalement extrêmes. Je suis à la fois choquée de cette nouvelle, déçue aussi, mais quelque part je suis rassurée et heureuse d'apprendre qu'il n'est plus en compagnie de cette femme si détestable. Je me souviens encore, très bien, des mots qu'elle a employé en ma présence. Je me souviens encore de cette menace qui m'a rapidement fait comprendre que je n'avais pas ma place. En même temps, elle n'avait pas tort et c'est pour cette raison que j'ai préféré me retirer et que je tente encore de le faire, malgré cette nouvelle déconcertante. Même si une part de moi me dit qu'il y a de l'espoir, infime soit-il, je ne veux pas entendre. J'ai trop peur. La crainte de ne plus pouvoir le voir. La crainte qu'il me rejette. Je préfère encore taire ces sentiments naissants que les avouer. Dans tous les cas, je reste éberluée à l'idée de le savoir de nouveau célibataire. J'ai beau être contente, je me sens aussi coupable. Une culpabilité que je ne saurai expliquer, mais qui rapidement va trouver sa source. Parce qu'au fond, j'ai peur d'être la raison de cette rupture. « Oh je vois. C'est vrai qu'elle n'était pas très . . . commode », dis-je en baissant les yeux, tout en voyant les pieds de Tamaki, loin, près de la fenêtre. Je ne sais pas quoi ajouter d'autre. Je n'ai pas envie de lui dire qu'elle a fait sa crise de jalousie en ma présence, je n'ai pas envie de lui faire part de ce qu'elle a pu me dire, pour ne pas qu'il se sente mal car au fond, c'était sa première petite amie, et pourtant ça n'a pas duré, pas assez. C'est un échec. Un horrible échec. Comme première petite amie il aurait pu trouver mieux. Et il doit sûrement avoir une idée négative désormais du fait d'être en couple, il ne doit sûrement plus en vouloir. « Mais tu sais Tamaki . . . les filles ont toutes tendance à être un peu jalouses, malgré elles. Elles auront beau dire le contraire, elles ont toujours une crainte. Ce n'est pas qu'elles n'ont pas confiance en leurs copains, elles n'ont pas juste confiance en les femmes », j'inspire profondément. Je ne sais pas pourquoi je tente de lui expliquer ça, ça ne sert sûrement pas à grand chose. « Mais Tama . . . tu ne dois surtout pas rester sur cet échec. Tu risques de ne plus vouloir de relations et de manquer une belle relation », avec moi ? Est-ce qu'il pourrait me donner une chance ? Juste une. . .
J'ai un léger sursaut en entendant la raison de leur rupture. Alors c'est de ma faute . . . C'est de ma faute s'il n'a plus de copine. Au fond de moi je ressens une profonde tristesse et honte. J'ai honte d'avoir brisé un couple. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas rendre Tamaki triste, je ne voulais pas que sa relation soit gâchée par ma faute. « oh . . . », je ne sais pas quoi ajouter d'autre, le sentiment d'avoir été un poids dans sa vie me prenant soudainement, « je suis . . désolée Tamaki. Je ne pensais pas que ça allait amener à la rupture. Je ne voulais pas te blesser ». Je me mords la joue pour ne pas montrer la profonde tristesse qui m’envahit. Par ma faute il a perdu sa copine, celle qu'il aimait, j'ai été égoïste. Mon regard croise celui de Tamaki lorsqu'il me précise qu'il veut tout arrêter. Je ressens alors un brusque pincement au cœur. Il veut tout arrêter . . . de toute manière je l'avais déjà prévu après qu'il soit avec sa co. . . son ex petite amie, mais là, qu'il lui dise, comme ça, de manière si dure et si certaine . . . ça me brise. Réellement. « Je . . . comprends » je baisse les yeux, ne pouvant supporter le regard de Tamaki. « C'est vrai que c'est un peu de ma faute si vous vous êtes séparés. Elle a sûrement cru que . . . ». Je ne parviens même pas à prononcer les mots, « je peux comprendre que tu m'en veuilles pour ça, t'as toutes les raisons de le faire ». Oui . . . il a toutes les raisons de le faire.
J'ai un léger sursaut en entendant la raison de leur rupture. Alors c'est de ma faute . . . C'est de ma faute s'il n'a plus de copine. Au fond de moi je ressens une profonde tristesse et honte. J'ai honte d'avoir brisé un couple. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas rendre Tamaki triste, je ne voulais pas que sa relation soit gâchée par ma faute. « oh . . . », je ne sais pas quoi ajouter d'autre, le sentiment d'avoir été un poids dans sa vie me prenant soudainement, « je suis . . désolée Tamaki. Je ne pensais pas que ça allait amener à la rupture. Je ne voulais pas te blesser ». Je me mords la joue pour ne pas montrer la profonde tristesse qui m’envahit. Par ma faute il a perdu sa copine, celle qu'il aimait, j'ai été égoïste. Mon regard croise celui de Tamaki lorsqu'il me précise qu'il veut tout arrêter. Je ressens alors un brusque pincement au cœur. Il veut tout arrêter . . . de toute manière je l'avais déjà prévu après qu'il soit avec sa co. . . son ex petite amie, mais là, qu'il lui dise, comme ça, de manière si dure et si certaine . . . ça me brise. Réellement. « Je . . . comprends » je baisse les yeux, ne pouvant supporter le regard de Tamaki. « C'est vrai que c'est un peu de ma faute si vous vous êtes séparés. Elle a sûrement cru que . . . ». Je ne parviens même pas à prononcer les mots, « je peux comprendre que tu m'en veuilles pour ça, t'as toutes les raisons de le faire ». Oui . . . il a toutes les raisons de le faire.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Sam 4 Fév - 1:19 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Olympe ▬ TamaLympe ♥
Elle me faisait mal au coeur. Plus elle avait cet air triste et déçu et plus j'avais envie de la rassurer et de lui dire que ça irait, mais même je savais pas trop en fait. Mes sentiments pour elle étaient devenus si... imposants. Je ne m'en étais même pas rendu compte une seule seconde. Pendant tout ce temps où nous nous voyions en simple "coach/élève" les sentiments grandissaient, mais j'étais bien trop aveuglé par l'envie de me trouver une copine, l'excitation que d'apprendre vraiment comment me comporter avec la gente féminine. Non, je n'avais pas soupçonné une seule seconde que je pourrais la désirer elle au final, et pas une autre. Je ne l'avais jamais soupçonné. Alors voilà, je la retrouvais un peu quand elle commença à m'expliquer que toutes les filles étaient jalouses mais que le problème ne venait pas de leurs copains mais plutôt des femmes qui les entouraient. Je sais, ça. déclarai-je en la regardant sans baisser les yeux. Evidemment que je le savais, Olympe. Elle était jalouse de toi, Mi Ree, et elle avait bien raison. Puis je la laissais terminer, me dire que j'allais sûrement louper une belle relation. Ca, j'en étais pas si sûr. Enfin, peut-être. Pourquoi pas après tout, ça dépendait de moi maintenant. Si je décidais de vivre ma belle histoire ou de la laisser passer. Si j'décidais de lui dire maintenant, ou plus tard. Ou jamais.
Un silence. Je pris une profonde inspiration, comme si je m'emplissais de courage, pour lui annoncer la suite. Je voulais arrêter les coaching. Voilà. JE venais de lui dire, mon coeur battait un peu vite, mais au moins elle savait maintenant le fond de ma pensé. J'espérais lui faire comprendre à travers ses mots la raison de cet arrêt brutal. Et elle qui pensait que j'étais déçu de l'expérience, il n'en était rien. L'expérience, c'était elle. Voilà à quoi m'avait mené ce chemin emprunté à ses côtés. Il m'avait en fait conduit jusqu'à elle. Alors, la tête baissée, je l'écoutais chercher ses mots, avec cette même expression triste sur le visage, ce qui me faisait doucement sourire. Mais au final, elle en venait toujours à la même conclusion: c'était sa faute. C'était toujours de sa faute, ça en devenait fatiguant. Je relevais la tête pour regarder en l'air, pensif, et, la laissant terminer, un sourire un peu moqueur étira mes lèvres. C'était de sa faute, oui, là-dessus elle avait raison. Là où elle avait tort, c'était de croire que je lui en voulais.
Erreur.
T'es une idiote. mes yeux se posèrent sur elle, je laissai un silence se poser entre nous. J'en ai déjà vu pourtant des idiotes dans ma vie mais toi... T'es la plus grande. Je souris un peu, toujours moqueur, avant de me décoller de la fenêtre pour m'avancer vers elle, toujours assise sur son lit. Ma main vint alors se placer sous son menton, je voulais qu'elle me regarde. Qu'elle croise mon regard, qu'elle lève la tête. C'est vrai que c'est de ta faute. je regardais dans ses yeux un moment, pensif, ou plutôt perdu dans l'infinité que je voyais dedans. Sauf que j'ten veux pas. avouai-je d'une voix basse, les sourcils légèrement froncés. Instinctivement, mon pouce vint caresser doucement son menton. Pour moi, je suis gagnant dans l'histoire. et j'avais tout gagné. Je m'étais débarrassé d'une fille qui ne me méritait pas, et je pouvais à présent me consacrer entièrement à Olympe. Et toi aussi t'es gagnante. Je vis son regard interrogateur, je me sentis obligé de lui apporter une petite précision: Si j'veux arrêter, c'est parce que tu m'as déjà tout apporté. Elle ne semblait toujours pas comprendre. Alors c'était ça, le fameux moment? Celui qu'on appelait "la confession"? J'y étais, j'étais sur le point d'ouvrir mon coeur à la fille que j'aimais mais je ne savais pas si j'étais capable. Mon coeur battait fort contre ma poitrine, si fort que je ne pensais pas y arriver mais: C'est toi que j'veux, Olympe. Voilà. C'était dit, c'était déclaré. Au moins, je n'avais pas de regret; et même si ce n'était pas réciproque... Au moins, elle le savait. Je ne pouvais plus la voir en tant que coach.
C'était une époque révolue.
Un silence. Je pris une profonde inspiration, comme si je m'emplissais de courage, pour lui annoncer la suite. Je voulais arrêter les coaching. Voilà. JE venais de lui dire, mon coeur battait un peu vite, mais au moins elle savait maintenant le fond de ma pensé. J'espérais lui faire comprendre à travers ses mots la raison de cet arrêt brutal. Et elle qui pensait que j'étais déçu de l'expérience, il n'en était rien. L'expérience, c'était elle. Voilà à quoi m'avait mené ce chemin emprunté à ses côtés. Il m'avait en fait conduit jusqu'à elle. Alors, la tête baissée, je l'écoutais chercher ses mots, avec cette même expression triste sur le visage, ce qui me faisait doucement sourire. Mais au final, elle en venait toujours à la même conclusion: c'était sa faute. C'était toujours de sa faute, ça en devenait fatiguant. Je relevais la tête pour regarder en l'air, pensif, et, la laissant terminer, un sourire un peu moqueur étira mes lèvres. C'était de sa faute, oui, là-dessus elle avait raison. Là où elle avait tort, c'était de croire que je lui en voulais.
Erreur.
T'es une idiote. mes yeux se posèrent sur elle, je laissai un silence se poser entre nous. J'en ai déjà vu pourtant des idiotes dans ma vie mais toi... T'es la plus grande. Je souris un peu, toujours moqueur, avant de me décoller de la fenêtre pour m'avancer vers elle, toujours assise sur son lit. Ma main vint alors se placer sous son menton, je voulais qu'elle me regarde. Qu'elle croise mon regard, qu'elle lève la tête. C'est vrai que c'est de ta faute. je regardais dans ses yeux un moment, pensif, ou plutôt perdu dans l'infinité que je voyais dedans. Sauf que j'ten veux pas. avouai-je d'une voix basse, les sourcils légèrement froncés. Instinctivement, mon pouce vint caresser doucement son menton. Pour moi, je suis gagnant dans l'histoire. et j'avais tout gagné. Je m'étais débarrassé d'une fille qui ne me méritait pas, et je pouvais à présent me consacrer entièrement à Olympe. Et toi aussi t'es gagnante. Je vis son regard interrogateur, je me sentis obligé de lui apporter une petite précision: Si j'veux arrêter, c'est parce que tu m'as déjà tout apporté. Elle ne semblait toujours pas comprendre. Alors c'était ça, le fameux moment? Celui qu'on appelait "la confession"? J'y étais, j'étais sur le point d'ouvrir mon coeur à la fille que j'aimais mais je ne savais pas si j'étais capable. Mon coeur battait fort contre ma poitrine, si fort que je ne pensais pas y arriver mais: C'est toi que j'veux, Olympe. Voilà. C'était dit, c'était déclaré. Au moins, je n'avais pas de regret; et même si ce n'était pas réciproque... Au moins, elle le savait. Je ne pouvais plus la voir en tant que coach.
C'était une époque révolue.
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Re: dry your tears ft. Tamalympe ♥ | Sam 4 Fév - 17:12 Citer EditerSupprimer
dry your tears
Feat Tamaki ▬ TamaLympe ♥
La gorgée noue je n'ose ajouter un mot, sentant la culpabilité se fondre dans mon corps tel un venin brûlant et douloureux. J'ai l'impression d'être source de nuisance pour Tamaki, de ne pas savoir réellement m'y prendre, de détruire progressivement sa vie, alors que ce n'est pas mon but. Absolument pas. Je ne veux pas qu'il pense ainsi mais il semble qu'il soit déjà trop tard. Il a sûrement dû réaliser que ma présence était un risque de quiproquo avec les autres femmes, avec ses futures autres petites amies. Car je n'en doute pas qu'il en aura d'autres désormais qu'il a goûté à une relation amoureuse, tout va aller très vite pour lui et se développer. Il a forcément pris de l'assurance et de la confiance. Qui sera donc la prochaine ? Je me pose la question. Mais ce n'est pas de mon ressort. Plus en tout cas. Puisque nos cours s'arrêtent ici, même s'ils se sont arrêtés depuis l'arrivée de Mi Ree. Je me doutais qu'il n'allait plus les vouloir, prenant ainsi son envol et se débrouillant seul. Il faut dire que je n'ai pas été une très bonne conseillère ces derniers jours et surtout pas concernant Mi Ree. Pourtant, au début, j'ai exprimé une certaine fois vis à vis de cette nouvelle, tout en y ressentant une certaine nostalgie et peine sans que cela n'ait trop de conséquences. Néanmoins, je sais au jour d’aujourd’hui, que je ne peux pas supporter de le voir de nouveau avec une femme. Il me faudra sûrement du temps. Le temps que je puisse l'oublier. Parce que je dois l'oublier. Je n'ai pas d'autres choix. Il n'est pas mien et je ne suis pas sienne. La vie suit son cours, sans qu'il ne m'ait à ses côtés, ou peut-être juste amicalement et encore . . . je ne sais pas si une telle chose est possible. J'ai mal au cœur, mais je ne dois pas le montrer. Je dois juste montrer à Tamaki que je comprends son choix et que je ne peux pas le réfuter. C'est son choix. C'est tout.
Je fronce des sourcils, relevant le visage, lorsqu'il me traite d'idiote. Surprise, je ne sais pas quoi ajouter, le fixant intensément du regard. Comment ça je suis idiote ? Pour quelle raison ? Je sais que je le suis mais qu'il le dit ainsi, de cette manière, cela me perturbe et me dérange. Je le regarde, interdite, ne comprenant pas où il veut en venir. Mes yeux s'écarquillent soudainement lorsqu'il s'approche de moi, me prenant le menton, m'obligeant à le fixer. J'aimerai fuir son regard, échapper à cette sensation qui étrange qui fait tant tambouriner mon cœur. Pourquoi accélère t-il autant chaque fois qu'il est si près de moi ? Pourquoi est-ce que je me sens si faible chaque fois qu'il est là ? Pourquoi lui ? Pourquoi suis-je tombée de haut ? Pourquoi est-ce que l'amour frappe t-il de nouveau à ma porte ? Je le sais désormais, que je l'aime.Que je l'aime au détriment de ce qui est faisable. Je sais que je n'ai aucune chance. . . Aucune. Mais alors, pourquoi . . . pourquoi est-ce que mon esprit espère encore ? Pourquoi mon cœur croit-il encore à une lueur d'espoir ?Pourquoi j'ai la brusque envie de poser mes lèvres contre les siennes, pour goûter à mon tour à leur douceur ? Pourquoi est-ce que mon esprit divague en cet instant précis ? J'avale difficilement ma salive et attends qu'il finisse, par crainte de le blesser en le repoussant. Parce que je ne veux pas le repousser non plus. Ma concentration s'en va de nouveau sur ses paroles, sur lui, mon regard se sentant de plus en plus perdu et moi avec. Je ne comprends pas ce qu'il me dit. Pourquoi est-ce que je ne comprends pas ? Est-ce que par hasard . . . Non je dois pas tomber encore plus, être déçue, je ne dois pas. Je dois attendre d'en savoir plus. Mais mon cœur ne peut attendre plus. Il a mal et ne cesse de battre fort contre ma poitrine. Pourtant, le cœur n'est qu'un organe, comme les autres, alors pourquoi réagit-il ainsi ? Si fort ? Le coeur a ses raisons que la raison ignore.
Chaleur et tendresse s'immiscent en moi. Douce ivresse qui m'enveloppe, mon corps frémissant d'un plaisir intense. La flamme au creux de mon âme s'embrase soudainement, explosant de toute part. Cupidon m'a arraché le cœur et bien plus encore. Je reste ébahie, interloquée, en entendant les propos du jeune homme, gardant les yeux écarquillés, arrêtant de respirer, ayant le sentiment que le temps vient tout juste de s'arrêter. J'ai l’impression que le monde vient de cesse de tourner, qu'il a arrêté de vivre, gardant ce moment à jamais et s'arrêtant sur celui-ci. J'ai des étoiles plein les yeux et le cœur alléché. Je me sens alors fiévreuse d'amour, la flèche ayant touché le cœur en son centre. « Tu . . . tu . . . ». Je ne sais pas si j'ai bien entendu ou si ce n'est qu'un fantasme de ma part. Il arrive de mal entendre, et de n'entendre que ce que l'on veut que l'autre dise alors, suis-je, dans ce cas précis ? Mon souffle se coupe, mes yeux se noyant dans la profondeur de ceux de Tamaki, essayant de trouver un indice, une lueur, la même que la mienne. N'importe quoi pour confirmer ce qu'il vient de me dire. Que j'ai bien entendu. « Ta . . .ma », ma lèvre se met alors à trembler, ma bouche s'ouvrant légèrement, mais ne pouvant prononcer un seul mot. Parce que l'amour n'est seulement qu'un mot jusqu'à ce que quelqu'un lui donne un sens. « Tu veux dire que . . . que . . . tu m'ai . . . que je ne suis ni un coach, ni une amie, mais . . . plus ? ». Une larme s'échappe de mon œil sous le coup de l'émotion.
Est-ce que je rêve ? Ou est-ce la réalité ? Est-ce je suis cette princesse attendant sur le bord de route qui voit enfin passer son prince charmant ? Après tout l'amour n'est qu'une étape, un arrêt momentané sur la route de la vie.
Je fronce des sourcils, relevant le visage, lorsqu'il me traite d'idiote. Surprise, je ne sais pas quoi ajouter, le fixant intensément du regard. Comment ça je suis idiote ? Pour quelle raison ? Je sais que je le suis mais qu'il le dit ainsi, de cette manière, cela me perturbe et me dérange. Je le regarde, interdite, ne comprenant pas où il veut en venir. Mes yeux s'écarquillent soudainement lorsqu'il s'approche de moi, me prenant le menton, m'obligeant à le fixer. J'aimerai fuir son regard, échapper à cette sensation qui étrange qui fait tant tambouriner mon cœur. Pourquoi accélère t-il autant chaque fois qu'il est si près de moi ? Pourquoi est-ce que je me sens si faible chaque fois qu'il est là ? Pourquoi lui ? Pourquoi suis-je tombée de haut ? Pourquoi est-ce que l'amour frappe t-il de nouveau à ma porte ? Je le sais désormais, que je l'aime.Que je l'aime au détriment de ce qui est faisable. Je sais que je n'ai aucune chance. . . Aucune. Mais alors, pourquoi . . . pourquoi est-ce que mon esprit espère encore ? Pourquoi mon cœur croit-il encore à une lueur d'espoir ?Pourquoi j'ai la brusque envie de poser mes lèvres contre les siennes, pour goûter à mon tour à leur douceur ? Pourquoi est-ce que mon esprit divague en cet instant précis ? J'avale difficilement ma salive et attends qu'il finisse, par crainte de le blesser en le repoussant. Parce que je ne veux pas le repousser non plus. Ma concentration s'en va de nouveau sur ses paroles, sur lui, mon regard se sentant de plus en plus perdu et moi avec. Je ne comprends pas ce qu'il me dit. Pourquoi est-ce que je ne comprends pas ? Est-ce que par hasard . . . Non je dois pas tomber encore plus, être déçue, je ne dois pas. Je dois attendre d'en savoir plus. Mais mon cœur ne peut attendre plus. Il a mal et ne cesse de battre fort contre ma poitrine. Pourtant, le cœur n'est qu'un organe, comme les autres, alors pourquoi réagit-il ainsi ? Si fort ? Le coeur a ses raisons que la raison ignore.
Chaleur et tendresse s'immiscent en moi. Douce ivresse qui m'enveloppe, mon corps frémissant d'un plaisir intense. La flamme au creux de mon âme s'embrase soudainement, explosant de toute part. Cupidon m'a arraché le cœur et bien plus encore. Je reste ébahie, interloquée, en entendant les propos du jeune homme, gardant les yeux écarquillés, arrêtant de respirer, ayant le sentiment que le temps vient tout juste de s'arrêter. J'ai l’impression que le monde vient de cesse de tourner, qu'il a arrêté de vivre, gardant ce moment à jamais et s'arrêtant sur celui-ci. J'ai des étoiles plein les yeux et le cœur alléché. Je me sens alors fiévreuse d'amour, la flèche ayant touché le cœur en son centre. « Tu . . . tu . . . ». Je ne sais pas si j'ai bien entendu ou si ce n'est qu'un fantasme de ma part. Il arrive de mal entendre, et de n'entendre que ce que l'on veut que l'autre dise alors, suis-je, dans ce cas précis ? Mon souffle se coupe, mes yeux se noyant dans la profondeur de ceux de Tamaki, essayant de trouver un indice, une lueur, la même que la mienne. N'importe quoi pour confirmer ce qu'il vient de me dire. Que j'ai bien entendu. « Ta . . .ma », ma lèvre se met alors à trembler, ma bouche s'ouvrant légèrement, mais ne pouvant prononcer un seul mot. Parce que l'amour n'est seulement qu'un mot jusqu'à ce que quelqu'un lui donne un sens. « Tu veux dire que . . . que . . . tu m'ai . . . que je ne suis ni un coach, ni une amie, mais . . . plus ? ». Une larme s'échappe de mon œil sous le coup de l'émotion.
Est-ce que je rêve ? Ou est-ce la réalité ? Est-ce je suis cette princesse attendant sur le bord de route qui voit enfin passer son prince charmant ? Après tout l'amour n'est qu'une étape, un arrêt momentané sur la route de la vie.
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