han jae duk (you're going too fast baby)
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han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:40 Citer EditerSupprimer
nom : han genre comme le gémissement. prénom : ma mère, elle m'a donné l'doux nom de jae duk, mais y en a qui m'appellent juste duk, voire duck, ou dukie parfois, 'puis y a les connards qui préfèrent canard, même si j'sais pas pourquoi. âge : vingt ans. date et lieu de naissance : 3 avril 1996, presque le jour du poisson d'avril, si ça c'est pas la blague de l'année (à busan). origines : mes parents sont coréens donc normalement moi aussi, sauf si ma mère s'est tapée un étranger d'passage chez nous (et pour être honnête j'lui en voudrais pas, mon père était loin d'être un apollon). nationalité : coréen en toute logique. cursus universitaire : t'as cru j'avais qu'ça à faire de traîner en cours. métier : cambrioleur au sein des night riders, pas par bonté d'âme comme kali, juste pour gagner d'la thune, juste pour avoir d'quoi survivre même si j'claque tout dans les conneries (et puis j'm'adapte, au moins j'ai l'occasion d'faire c'que j'sais faire de mieux). orientation sexuelle : hétéro, j'suis pas une pédale moi, désolé pour les tapettes, j'mange pas de c'pain-là (même si en vérité ça l'empêche pas d'faire sa chaudasse avec les mecs juste pour rire). classe sociale : pauvre. code du règlement : ok (neir.) tu veux t'investir ? les citi
han jae duk
j'ai pété mon écran, j'me coupe l'oreille quand j'décroche
PARASITE (★★★★★) | SQUATTEUR (★★★★★) | VOLEUR (★★★★✰) | BOUFFON (★★★★✰) | RATE (★★★★✰) |
DEBROUILLARD (★★★★★) | INDEPENDANT (★★★✰✰) | MALIN (★★★★✰) | BLAGUEUR (★★★★★) | DECONNEUR (★★★✰✰) |
IMPULSIF (★★★★✰) | IRREFLECHI (★★★★✰) | QUEUTARD (★★★★★) | DALLEUX (★★★✰✰) | SLUT (★★★★★) |
Rumour has it... un jour j'me suis fait tirer les cartes, depuis j'raconte sur tous les toits que j'vais crever le 1 avril 2017 (F j'me suis jamais fait tirer les cartes, mais j'compte effectivement bien mourir c'jour-là) Survole l'avatar, petit coquin. | My character (tout le monde pense que j’suis un parasite, un squatteur, un menteur, sans fierté sans morale, qu'j'emprunte toujours sans jamais rembourser, l'profiteur qui prend sans jamais donner en retour, que j’suis une plaie pour la société, pour les gens aussi, qu’j’apporte jamais rien de bon, à personne. ils disent que j’suis un voleur, un raté, un bouffon, tout juste bon à amuser la galerie, qu'j'suis pas intelligent, qu’j’ai pas d’avenir, qu’j’en aurai jamais, qu’à la place j’aurai une vie d’merde et que j’vais crever seul dans un coin. ils racontent que j’suis impulsif et irréfléchi, qu’j’fais que des conneries, qu’j’fais jamais rien d’bien. et puis ils m’trouvent provocant, malpoli, j’respecte rien ni personne, j’fais que d’la merde, un jour j’me prendrai une balle, et ce s’ra bien fait pour moi. ils prétendent que j’suis qu’un queutard, rien d'autre qu'une slut, une p’tite salope qui a la dalle en permanence, qui couche à droite et à gauche, le dragueur relou qui s’tape tout c’qui passe à sa portée (même les mecs), qui vit qu’pour donner des coups d’reins, qui s’drogue à la baise. y en a même qui parient sur quand j’choperai une mst, quand j’finirai par crever du sida. ils pensent que j’suis qu’un gros con, totalement abruti, qu’j’ai pas un gramme de jugeote, un blagueur et déconneur qui sait juste faire des conneries et dire d’la merde, qu'j'suis jamais sérieux et que de toute manière on peut jamais m'prendre au sérieux. ils savent pas que j’peux être débrouillard et puis malin, que j’me fous constamment dans les emmerdes, que j’les cherche, mais que j’finis toujours par m’en sortir, même avec des égratignures. ils estiment que j’suis bordélique, indiscipliné, pas organisé, que j’suis qu’un gamin qui sait pas prendre soin d’lui-même, mais au moins moi j’suis indépendant, j’vis tout seul, j’ai b’soin d’personne, j’m’attaque pas et j’peux quitter tout l’monde du jour au lendemain sans aucun regret. j'suis possessif mais j'appartiens à personne. pour eux, j'suis l'connard, l'insensible, l'égoïste, le faux amis qui disparaît parfois pendant plusieurs jours sans donner d'nouvelles (mais ils sont habitués, ils s'disent que j'suis juste comme ça, ils s'inquiètent même plus). pour eux, j'suis l'batard qui revient ensuite comme une fleur, fait la fête, rigole, rejoint ses potes sans s'excuser. ils disent beaucoup d’choses, ils pensent beaucoup d’choses, mais au fond j’en ai juste rien à foutre.) Est-ce qu'il y a une drogue pour m'apaiser ? Une drogue assez puissante ou une parole pour me rassurer quand je suis dans mes phases délirantes ? Est-ce que le réconfort d'un pote ou celui d'une femme séduisante pourrait m'éloigner ou même me guérir d'un passé qui me hante ? Tellement de fois j'ai chéri mes démons pour qu'ils reviennent, à m'esquinter, sans m'interroger sur la vie qu'je mène. |
This is my story
incapable de voir que tous mes refuges sont mes tombeaux
Y a cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête, encore et encore et encore.
(T’es malade, Jae Duk.)
Y a cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête pendant qu’j’vomis mes tripes dans les chiottes merdiques du cabinet. Y a cette prhase qui tourne en boucle dans ma tête et elle m'rend fou putain elle m'rend fou. J’me dis qu’peut-être à force de vomir y a tout qui va disparaître. Peut-être qu’à force de vomir j’vais m’désintégrer et tout s’ra fini.
(T’as un cancer du sein , Jae Duk.)
Comme maman putain comme maman. Elle pouvait pas crever seule cette conne fallait qu’elle m’refile sa merde. Mais j’peux pas non j’peux pas. C’est pas vrai j’suis pas malade c’est impossible. J’sais qu’j’suis qu’un connard, j’sais qu’j’mène une vie déséquilibrée, que ça doit être le karma ou un connerie comme ça, que j'mérite rien d'mieux, mais non putain non j’peux pas être malade. Non putain non même moi j'mérite pas ça.
(On fera tout c’qu’on peut, mais…)
Pourquoi faut toujours qu’les médecins mentent ? Il voulait m’rassurer mais moi j’en ai juste rien à foutre. J’veux pas d’sa compassion à deux balles, il s’en fout bien qu’j’vive ou pas. Probablement même qu’il préfèrerait qu’pas. J’suis qu’un déchet humain, j’sers à rien dans la société juste à la tirer vers l’bas. Ouais j’serais probablement mieux six pieds sous terre, au moins j’risquerais plus d’créer des emmerdes. Et j’pourrais nourrir les asticots, c’est une chouette perspective d’avenir. C’est l’futur qu’tout l’monde m’veut, l’futur qu’tout l’monde m’a toujours souhaité. C’est c’que mes profs m’répétaient sans cesse, quand j’étais gosse. T’es qu’un raté, t’arriveras jamais à rien dans la vie – j’espère qu'vous êtes fiers d’voir qu’vous aviez raison.
(… les chances de survies sont quasi nulles, Jae Duk.)
Elles sont nulles surtout ouais. Y a pas d’traitement vraiment efficace, y a aucune d’chance d’survie. Parait qu’quand on va crever, on voit sa vie qui défile d’vant ses yeux. Moi j’vois l’visage de ma mère. J’vois son visage quand elle a annoncé qu’elle était malade, j’vois son visage qui s’transforme avec les années. Le traitement parfois il répondait bien, et puis parfois pas. Souvent pas. Mais maman elle était immortelle, maman elle pouvait pas mourir. Parce que c’était maman, c’était ma maman, elle avait pas le droit d’m’abandonner. C’était ma maman alors elle a t’nu bon. Et puis elle a lâché prise. T’es casse-couille m’man, fous-moi la paix. C’est c’que j’lui ai sorti l’6 juillet 2014 à 21h52. L’lendemain elle était hospitalisée, hospitalisation d’routine qu’elle disait. Pourtant l’soir-même elle était dans l’comas, pourtant deux jours après elle était crevée. Elle est partie comme ça, sans prévenir. Elle m'a laissé seul comme ça, sans prévenir.
(Est-ce que j’vais mourir moi aussi ?)
Papa il a pas survécu plus longtemps, même pas deux mois d’plus. Paraît qu’il l’aimait. Paraît ouais moi j’y crois pas. Moi j’crois juste qu’c’était qu’un faible qui s’est laissé crever la bouche ouverte. Il voulait pas vivre sans la femme d’sa vie – moi il en avait rien à foutre. C’moi qu’ai trouvé l’corps, affalé sur l’carrelage d’la cuisine, la seringue enfoncée dans l’bras. C’moi qu’ai trouvé l’corps mais tout c’dont j’me rappelle, c’la mouche qui s’baladait sur ses lèvres. Y avait ses p‘tites pattes qui s’agitaient, et puis elle s’est envolée, elle a voltigé quelques secondes, un instant, une éternité pour moi. Et puis elle est revenue s’poser sur sa peau, et puis elle est repartie, et puis elle est revenue, cette fois sur les yeux grands ouverts. Cette fois sur les globes vides. Y avait plus rien rien dedans, pas une trace de vie. Lui aussi il est partie comme ça, sans prévenir. Lui aussi il m'a laissé seul comme ça, sans prévenir - et cette fois pour de bon. J’avais dix-sept ans quand j'suis devenu orphelin. J’avais dix-sept ans et j’ai laissé la voisine s’occuper d’l’enterrement. Y avait pas d’famille en vue, mon père c’était un criminel avant, il en avait jamais eu, d’famille, un pauvre orphelin élevé dans la misère. Les parents d’ma mère se sont barrés l’jour où elle a épousé l’autre merdeux. Et moi bah moi, personne a jamais voulu en entendre parler. Les services sociaux, ils voulaient m’foutre au foyer, alors j’me suis servi d’l’héritage pour m’payer un bon avocat, l’type qu’un gars comme moi a jamais vu d’sa vie, et j’me suis fait émanciper. J’avais dix-sept ans quand j’me suis cassé à Séoul, j’avais dix-sept ans quand j’ai rencontré Kali.
(J’suis sûr que j’vais mourir.)
Si elle avait pas été là sûrement qu’j’serais crevé sur un bout d’trottoir. Elle s’est occupée d’moi, probablement qu’j’devais être sa bonne action. Mais à la base j’voulais juste du taff. J’suis pas un gars bien ouais, j’suis tout l’contraire, j’ai fait des trucs qui donneraient la gerbe à n’importe qui, j’ai fréquenté les pires milieux. J’suis pas un gars bien, j’l’ai jamais été, j’étais l’voyou, j’étais l’sale gosse, à douze ans j’volais déjà tout c’que j’pouvais – à dix-sept ans j’me suis mis aux voitures. C’est là qu’Kali m’a ramassé, c’est là qu’Kali m’a offert c’job. Il est pas légal mais j’en ai rien à foutre du légal, j’veux juste survivre, j’veux juste bouffer. J’veux juste pas crever dans la rue comme un clodo, m’laisser emporter par l’hiver. J’veux juste pouvoir faire c’que j’veux, boire, m’droguer, baiser, voler – au moins y a personne pour m’surveiller, au moins j’en ai rien à foutre d’ceux qui m’jugent. Ouais, j'sais pas c'que j'aurais fait si Kali avait pas été là. Mais là elle est pas, là.
(Sauve-moi, sauve-moi encore.)
J’finis d’éjecter mon déjeuner dans la cuvette, j’me passe un coup d’eau sur l’visage et j’retrouve l’sourire quand j’sors dans la rue. Y a Soony qu’est là, l’p’tit con sourd, l’pd nain qu’j’déteste beaucoup, mais qu’j’aime un peu aussi même si ça m’brûle rien qu’d’y penser. Il est là mais il m’remarque pas, j’sais pas c’qu’il fout mais j’aime pas trop quand on m’voit pas (j’aime qu’on fasse attention à moi c’est comme ça). J’me faufile jusqu’à lui, j’passe l’bras par-dessus ses épaules. Oh bah dis donc mon p’tit chat, tu m’attendais, tu t’inquiétais ? C’est moi qui lui ai donné rendez-vous ici mais j’en ai rien à foutre. Il m’répond, j’le lâche, j’lui fais un clin d’œil. Mais j’reste dans son champ d’vision pour qu’il puisse mater mes lèvres. J’pourrais peut-être essayer d’signer, j’ai commencé à apprendre mais j’veux pas qu’il sache, j’veux pas qu’il croit que j’suis un fragile – c’est faux, j’suis pas un fragile putain. Avoue t’espères que j’vais crever p’tit con. Pas d’chance, j’suis immortel. Paraît qu’c’est toujours les meilleurs qui partent les premiers – j’me dis qu’l’inverse est peut-être possible aussi. Les pires partent les derniers (j’vais survivre encore longtemps alors). La vérité c’est que… j’suis enceinte. J’osais pas t'le dire, j’avais peur qu’tu m’largues, mais c’est toi le père. J’sais pas vraiment pourquoi j’dis ça. J’veux juste pas qu’il sache la vérité, j’veux qu’personne sache la vérité. Et au moins j’parviens à changer d’sujet. Et au moins, j’parviens à masquer que j'ai peur.
(J'ai peur putain j'ai peur.)
Mais dis, si j’devais crever demain,
est-ce que j’te manquerai ?
(T’es malade, Jae Duk.)
Y a cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête pendant qu’j’vomis mes tripes dans les chiottes merdiques du cabinet. Y a cette prhase qui tourne en boucle dans ma tête et elle m'rend fou putain elle m'rend fou. J’me dis qu’peut-être à force de vomir y a tout qui va disparaître. Peut-être qu’à force de vomir j’vais m’désintégrer et tout s’ra fini.
(T’as un cancer du sein , Jae Duk.)
Comme maman putain comme maman. Elle pouvait pas crever seule cette conne fallait qu’elle m’refile sa merde. Mais j’peux pas non j’peux pas. C’est pas vrai j’suis pas malade c’est impossible. J’sais qu’j’suis qu’un connard, j’sais qu’j’mène une vie déséquilibrée, que ça doit être le karma ou un connerie comme ça, que j'mérite rien d'mieux, mais non putain non j’peux pas être malade. Non putain non même moi j'mérite pas ça.
(On fera tout c’qu’on peut, mais…)
Pourquoi faut toujours qu’les médecins mentent ? Il voulait m’rassurer mais moi j’en ai juste rien à foutre. J’veux pas d’sa compassion à deux balles, il s’en fout bien qu’j’vive ou pas. Probablement même qu’il préfèrerait qu’pas. J’suis qu’un déchet humain, j’sers à rien dans la société juste à la tirer vers l’bas. Ouais j’serais probablement mieux six pieds sous terre, au moins j’risquerais plus d’créer des emmerdes. Et j’pourrais nourrir les asticots, c’est une chouette perspective d’avenir. C’est l’futur qu’tout l’monde m’veut, l’futur qu’tout l’monde m’a toujours souhaité. C’est c’que mes profs m’répétaient sans cesse, quand j’étais gosse. T’es qu’un raté, t’arriveras jamais à rien dans la vie – j’espère qu'vous êtes fiers d’voir qu’vous aviez raison.
(… les chances de survies sont quasi nulles, Jae Duk.)
Elles sont nulles surtout ouais. Y a pas d’traitement vraiment efficace, y a aucune d’chance d’survie. Parait qu’quand on va crever, on voit sa vie qui défile d’vant ses yeux. Moi j’vois l’visage de ma mère. J’vois son visage quand elle a annoncé qu’elle était malade, j’vois son visage qui s’transforme avec les années. Le traitement parfois il répondait bien, et puis parfois pas. Souvent pas. Mais maman elle était immortelle, maman elle pouvait pas mourir. Parce que c’était maman, c’était ma maman, elle avait pas le droit d’m’abandonner. C’était ma maman alors elle a t’nu bon. Et puis elle a lâché prise. T’es casse-couille m’man, fous-moi la paix. C’est c’que j’lui ai sorti l’6 juillet 2014 à 21h52. L’lendemain elle était hospitalisée, hospitalisation d’routine qu’elle disait. Pourtant l’soir-même elle était dans l’comas, pourtant deux jours après elle était crevée. Elle est partie comme ça, sans prévenir. Elle m'a laissé seul comme ça, sans prévenir.
(Est-ce que j’vais mourir moi aussi ?)
Papa il a pas survécu plus longtemps, même pas deux mois d’plus. Paraît qu’il l’aimait. Paraît ouais moi j’y crois pas. Moi j’crois juste qu’c’était qu’un faible qui s’est laissé crever la bouche ouverte. Il voulait pas vivre sans la femme d’sa vie – moi il en avait rien à foutre. C’moi qu’ai trouvé l’corps, affalé sur l’carrelage d’la cuisine, la seringue enfoncée dans l’bras. C’moi qu’ai trouvé l’corps mais tout c’dont j’me rappelle, c’la mouche qui s’baladait sur ses lèvres. Y avait ses p‘tites pattes qui s’agitaient, et puis elle s’est envolée, elle a voltigé quelques secondes, un instant, une éternité pour moi. Et puis elle est revenue s’poser sur sa peau, et puis elle est repartie, et puis elle est revenue, cette fois sur les yeux grands ouverts. Cette fois sur les globes vides. Y avait plus rien rien dedans, pas une trace de vie. Lui aussi il est partie comme ça, sans prévenir. Lui aussi il m'a laissé seul comme ça, sans prévenir - et cette fois pour de bon. J’avais dix-sept ans quand j'suis devenu orphelin. J’avais dix-sept ans et j’ai laissé la voisine s’occuper d’l’enterrement. Y avait pas d’famille en vue, mon père c’était un criminel avant, il en avait jamais eu, d’famille, un pauvre orphelin élevé dans la misère. Les parents d’ma mère se sont barrés l’jour où elle a épousé l’autre merdeux. Et moi bah moi, personne a jamais voulu en entendre parler. Les services sociaux, ils voulaient m’foutre au foyer, alors j’me suis servi d’l’héritage pour m’payer un bon avocat, l’type qu’un gars comme moi a jamais vu d’sa vie, et j’me suis fait émanciper. J’avais dix-sept ans quand j’me suis cassé à Séoul, j’avais dix-sept ans quand j’ai rencontré Kali.
(J’suis sûr que j’vais mourir.)
Si elle avait pas été là sûrement qu’j’serais crevé sur un bout d’trottoir. Elle s’est occupée d’moi, probablement qu’j’devais être sa bonne action. Mais à la base j’voulais juste du taff. J’suis pas un gars bien ouais, j’suis tout l’contraire, j’ai fait des trucs qui donneraient la gerbe à n’importe qui, j’ai fréquenté les pires milieux. J’suis pas un gars bien, j’l’ai jamais été, j’étais l’voyou, j’étais l’sale gosse, à douze ans j’volais déjà tout c’que j’pouvais – à dix-sept ans j’me suis mis aux voitures. C’est là qu’Kali m’a ramassé, c’est là qu’Kali m’a offert c’job. Il est pas légal mais j’en ai rien à foutre du légal, j’veux juste survivre, j’veux juste bouffer. J’veux juste pas crever dans la rue comme un clodo, m’laisser emporter par l’hiver. J’veux juste pouvoir faire c’que j’veux, boire, m’droguer, baiser, voler – au moins y a personne pour m’surveiller, au moins j’en ai rien à foutre d’ceux qui m’jugent. Ouais, j'sais pas c'que j'aurais fait si Kali avait pas été là. Mais là elle est pas, là.
(Sauve-moi, sauve-moi encore.)
J’finis d’éjecter mon déjeuner dans la cuvette, j’me passe un coup d’eau sur l’visage et j’retrouve l’sourire quand j’sors dans la rue. Y a Soony qu’est là, l’p’tit con sourd, l’pd nain qu’j’déteste beaucoup, mais qu’j’aime un peu aussi même si ça m’brûle rien qu’d’y penser. Il est là mais il m’remarque pas, j’sais pas c’qu’il fout mais j’aime pas trop quand on m’voit pas (j’aime qu’on fasse attention à moi c’est comme ça). J’me faufile jusqu’à lui, j’passe l’bras par-dessus ses épaules. Oh bah dis donc mon p’tit chat, tu m’attendais, tu t’inquiétais ? C’est moi qui lui ai donné rendez-vous ici mais j’en ai rien à foutre. Il m’répond, j’le lâche, j’lui fais un clin d’œil. Mais j’reste dans son champ d’vision pour qu’il puisse mater mes lèvres. J’pourrais peut-être essayer d’signer, j’ai commencé à apprendre mais j’veux pas qu’il sache, j’veux pas qu’il croit que j’suis un fragile – c’est faux, j’suis pas un fragile putain. Avoue t’espères que j’vais crever p’tit con. Pas d’chance, j’suis immortel. Paraît qu’c’est toujours les meilleurs qui partent les premiers – j’me dis qu’l’inverse est peut-être possible aussi. Les pires partent les derniers (j’vais survivre encore longtemps alors). La vérité c’est que… j’suis enceinte. J’osais pas t'le dire, j’avais peur qu’tu m’largues, mais c’est toi le père. J’sais pas vraiment pourquoi j’dis ça. J’veux juste pas qu’il sache la vérité, j’veux qu’personne sache la vérité. Et au moins j’parviens à changer d’sujet. Et au moins, j’parviens à masquer que j'ai peur.
(J'ai peur putain j'ai peur.)
Mais dis, si j’devais crever demain,
est-ce que j’te manquerai ?
About me
Je suis...
la faiblance
takoi tu veux ma photo?
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Célébrité prise
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- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1099][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>JEON WON WOO (SEVENTEEN)</upper></taken> ✎ <lower>han jae duk</lower>
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:41 Citer EditerSupprimer
EDIT : ET OUI JE LAISSE LE CANARD ^^.
Alors. Déjà je vais commencer par me remercier moi-même pour t'avoir convertie à seventeen ET SURTOUT À WONWOO À FORCE DE SPAMS ET D'ÉLOGES À SON SUJET. MERCI OCÉ, OH DE RIEN OCÉ.
Ensuite. HAHAHAHAHAHA T'ES FAIBLE.
Et après. Canard vibrant, pd ^^
Par la suite.
Et enfin.
ah et, pour que tout le monde le sache ^^
EDIT : ET OUI JE LAISSE LE CANARD ^^.
Alors. Déjà je vais commencer par me remercier moi-même pour t'avoir convertie à seventeen ET SURTOUT À WONWOO À FORCE DE SPAMS ET D'ÉLOGES À SON SUJET. MERCI OCÉ, OH DE RIEN OCÉ.
Ensuite. HAHAHAHAHAHA T'ES FAIBLE.
Et après. Canard vibrant, pd ^^
Par la suite.
- :harhar::
Et enfin.
- dsl:
- pardonne moi:
- je voulais pas:
- enfin si:
- #jaykyu forever:
ah et, pour que tout le monde le sache ^^
[22/01/2017 22:57:11] fdp ali² ✮ hanouka. >:c: tu veux lui prêter ta bouche? ^^
[22/01/2017 22:57:28] clumsoo • #ocella tbh • SI, TU VAS SUCER: bah nan il est pas pd ^^
[22/01/2017 22:57:41] fdp ali² ✮ hanouka. >:c: .................................................. ^^
[22/01/2017 22:57:49] fdp ali² ✮ hanouka. >:c: ok il est pd ^^
[22/01/2017 22:59:26] clumsoo • #ocella tbh • SI, TU VAS SUCER: je le savais ^^
[22/01/2017 22:59:35] fdp ali² ✮ hanouka. >:c: tu lui prêtes ta bouche alors? ^^
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:42 Citer EditerSupprimer
prépare toi à être suivi partout
prépare toi à être suivi partout
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:43 Citer EditerSupprimer
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:44 Citer EditerSupprimer
yiyi, koko, haehae, jvm
namseon, j'arrive
PTDRRRRRRRRRRR MAIS JPP BOUGE DE LAKoo Soon Young a écrit:
yiyi, koko, haehae, jvm
namseon, j'arrive
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:46 Citer EditerSupprimer
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Re: han jae duk (you're going too fast baby) | Dim 22 Jan - 22:47 Citer EditerSupprimer
pareil ashvin, pareil.
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