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burning the bridges (ft. Ha Jun)
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burning the bridges (ft. Ha Jun) | Jeu 26 Jan - 18:13 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
Jun Ho, il aime pas trop les hôpitaux. Quand il était gosse, il y allait souvent pour deux fois rien même s’il en sortait avec un bras cassé, une entorse ou une grosse bosse sur le front. Il était né avec deux pieds gauche le grand garçon alors difficile de croire qu’il était devenu idole, le genre qui danse et qui chante en même temps. Le premier choqué, c’était lui. Et il avait cru que la danse, ça le rendrait moins gauche. Mais on a pas toujours ce qu'on veut et Jun Ho était toujours ce même gosse maladroit qui s’emmêle les pieds ou qui se mange le haut de la porte parce qu’il est persuadé que malgré son mètre quatre-vingt-dix, il aura pas besoin de baisser de tête. Ou parce qu’il croit dur comme fer qu’en regardant ailleurs, il se prendra quand même pas de mur. Et ça, les fans, elles en loupent jamais une. Mais s’il est là le grand benêt, c’est pour vérifier qu’il va mieux. Qu’il suit bien son traitement et aussi parce que c’est comme ça quand on sort de l’armée. Il est là juste pour contrôler mais c’est pas pour autant qu’il a envie d’être là. Ça lui rappelle pas forcément de bons souvenirs et puis, il a pas vraiment envie de le recroiser lui. Mais s’il y va pas, on pourrait croire qu’il a replongé et il veut pas retourner en thérapie. Il aime pas non plus les psys Jun Ho.
Il attend dans la salle, son tshirt replié à côté de lui, la blouse affreuse de l’hôpital le recouvre. Il attend qu’on s’occupe de lui, qu’on lui dise que tout va bien, qu’on prenne son sang pour qu’il puisse enfin se tirer d’ici. Les yeux rivés sur le plafond, il fait à peine attention au médecin qui rentre dans la pièce et referme la porte. Il y prête pas attention, il s’ennuie à retracer les lignes entre les néons. Il attend que ça se finisse, il attend. Puis quand il en a marre, il relève les yeux, curieux. Et même si c’était éphémère, même si ce n’était que quelques fois, il l’aurait reconnu parmi la foule grouillante. « Et merde ». Parmi tous les médecins de l’hosto, fallait qu’il tombe sur le seul qu’il voulait pas croiser. Mais Ha Jun est bien là, devant lui. « J’vais aller voir un autre médecin ». Tant pis s’il doit attendre trois heures de plus, tant pis.
Il attend dans la salle, son tshirt replié à côté de lui, la blouse affreuse de l’hôpital le recouvre. Il attend qu’on s’occupe de lui, qu’on lui dise que tout va bien, qu’on prenne son sang pour qu’il puisse enfin se tirer d’ici. Les yeux rivés sur le plafond, il fait à peine attention au médecin qui rentre dans la pièce et referme la porte. Il y prête pas attention, il s’ennuie à retracer les lignes entre les néons. Il attend que ça se finisse, il attend. Puis quand il en a marre, il relève les yeux, curieux. Et même si c’était éphémère, même si ce n’était que quelques fois, il l’aurait reconnu parmi la foule grouillante. « Et merde ». Parmi tous les médecins de l’hosto, fallait qu’il tombe sur le seul qu’il voulait pas croiser. Mais Ha Jun est bien là, devant lui. « J’vais aller voir un autre médecin ». Tant pis s’il doit attendre trois heures de plus, tant pis.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Ven 27 Jan - 18:24 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Je regarde rapidement mon poignet pour vérifier l'heure qui s'affiche sur ma montre surpris par l'heure déjà bien avancée. Certaines journées se passent relativement rapidement, tandis que d'autres sont plus longues et éreintantes. Il faut dire qu'aujourd'hui je n'ai pas cessé de courir dans les couloirs, prenant plusieurs patients, même entre les couloirs, pour pouvoir être efficace et orienter rapidement les patients. Ces derniers temps les visites à hôpital n'a eu de cesse d'augmenter, ne s'arrêtant pas une seule seconde, m'obligeant à dormir 3 à 4heures par nuit, voir même ne faire que des micro-siestes. Fort heureusement, je suis quelqu'un qui a l'habitude de travailler ainsi, dormant très peu, mon corps demandant peu de sommeil, par habitude. Tout ça pour dire que cette journée est particulièrement dense et que je n'ai qu'une envie c'est de me reposer, ou même de décharger toute cette pression, par plusieurs moyens dont je suis le seul à détenir le secret. Alors que j'apprête à aller vers les vestiaires, une infirmière m'interpelle dans les couloirs me demandant de remplacer un médecin parti pour une auscultation extérieure, étant donné que je suis le seul interne présent ici, et étant d'une très grande efficacité, elle me demande si je peux prendre en charge ce patient qui va arriver dans peu de temps et forcément, j'accepte.
Je m'en vais donc vers la pièce où se trouve déjà le patient, assuré, et vérifiant rapidement ce que je dois faire pour ce patient. Rentré dans la pièce je ne salue même pas le patient, préférant me concentrer sur le dossier donné par l'infirmière, et alors que je le vérifie je constate, avec horreur, que ce dossier ne m'est pas inconnu. Absolument pas inconnu. J'écarquille mes yeux en voyant le prénom de Jun Ho être affiché sur les papiers. Je pensais qu'il était encore à l'armée ? Comment se fait-il qu'il ait déjà terminé ? J'inspire profondément et alors que mon regard se dirige vers la silhouette du jeune homme, ses yeux croisent en même temps les miens. Immédiatement un malaise s'installe entre nous deux, sûrement à cause de notre dernière altercation. Il faut dire qu'il n'est pas parti à l'armée en bon terme avec moi, croyant des rumeurs stupides et insensés, que j'ai, forcément, alimenté. Néanmoins, j'ai toujours eu le désir de lui expliquer réellement les choses, effaçant ce quiproquo entre nous. D'ordinaire, je ne le fais jamais mais certaines circonstances me poussent parfois à expliquer correctement la situation et rétablir la vérité.
Je maintiens brusquement Jun Ho là où il se trouve, le regardant droit dans les yeux, « je vais m'occuper de toi, c'est bon. Tu risques d'attendre des heures encore et je doute que tu ais assez de temps pour ça. Je suis là en tant que médecin, c'est tout ». Je le pousse donc doucement, et commence à prendre une compresse pour la passer sur son bras, pour ainsi prendre son sang et faire des analyses. Au début, je ne dis rien, préférant garder un certain mutisme, mais très rapidement, cela me pèse, et parce que j'ai réellement envie de l'expliquer le pourquoi, du comment. « Alors . . . l'armée ? Ça c'est bien passé ? », je ne sais pas s'il va me répondre, mais autant que je commence déjà par lui demander ça, pour ne pas aborder de suite le sujet crucial. « Toi et moi on ne s'est pas quittés en bon terme. . . » dis-je subitement.
Je m'en vais donc vers la pièce où se trouve déjà le patient, assuré, et vérifiant rapidement ce que je dois faire pour ce patient. Rentré dans la pièce je ne salue même pas le patient, préférant me concentrer sur le dossier donné par l'infirmière, et alors que je le vérifie je constate, avec horreur, que ce dossier ne m'est pas inconnu. Absolument pas inconnu. J'écarquille mes yeux en voyant le prénom de Jun Ho être affiché sur les papiers. Je pensais qu'il était encore à l'armée ? Comment se fait-il qu'il ait déjà terminé ? J'inspire profondément et alors que mon regard se dirige vers la silhouette du jeune homme, ses yeux croisent en même temps les miens. Immédiatement un malaise s'installe entre nous deux, sûrement à cause de notre dernière altercation. Il faut dire qu'il n'est pas parti à l'armée en bon terme avec moi, croyant des rumeurs stupides et insensés, que j'ai, forcément, alimenté. Néanmoins, j'ai toujours eu le désir de lui expliquer réellement les choses, effaçant ce quiproquo entre nous. D'ordinaire, je ne le fais jamais mais certaines circonstances me poussent parfois à expliquer correctement la situation et rétablir la vérité.
Je maintiens brusquement Jun Ho là où il se trouve, le regardant droit dans les yeux, « je vais m'occuper de toi, c'est bon. Tu risques d'attendre des heures encore et je doute que tu ais assez de temps pour ça. Je suis là en tant que médecin, c'est tout ». Je le pousse donc doucement, et commence à prendre une compresse pour la passer sur son bras, pour ainsi prendre son sang et faire des analyses. Au début, je ne dis rien, préférant garder un certain mutisme, mais très rapidement, cela me pèse, et parce que j'ai réellement envie de l'expliquer le pourquoi, du comment. « Alors . . . l'armée ? Ça c'est bien passé ? », je ne sais pas s'il va me répondre, mais autant que je commence déjà par lui demander ça, pour ne pas aborder de suite le sujet crucial. « Toi et moi on ne s'est pas quittés en bon terme. . . » dis-je subitement.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 5 Fév - 11:47 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
Il a pas envie d’être là, encore moins quand il comprend que c’est Ha Jun son médecin. C’est l’un des plus grands hôpitaux du pays, y’a probablement plus de médecins qu’il ne pourra jamais les compter et pourtant, il tombe sur lui. Il sait pas ce qu’il a fait, pourquoi son karma décide de lui faire un coup de pute alors que venir ici, c’est déjà beaucoup pour lui. Il aime pas les hôpitaux et il aime pas Ha Jun. Enfin pour le dernier, il en est pas trop sûr. Il a pas de sentiments pour lui mais quand il le voit, y’a un truc qui gronde dans le creux de son bide et comme c’est plus facile de dire que c’est de la haine, il dit que c’en est. Et rien d’autre. Mais c’est confus dans sa tête au grand benêt, tout lui revient, tout ce qui s’est passé il y a deux ans. Avant qu’il parte, avant qu’il soit trop tard. Alors partir c’est encore la meilleure solution qu’il trouve. C’est un pacifiste Junho alors même s’il rêve de lui foutre son poing dans la gueule, il le fera pas.
Ramenant ses longues jambes sur le côté, il s’apprête à descendre de la table d’auscultation quand Ha Jun le retient, une main contractée autour de son bras, le regard ébène plongé dans le sien. Il a pas peur Jun Ho mais y’a un truc qui se passe dans tout son corps quand il le touche, quand ses orbes se perdent dans les siennes, avides des vieux souvenirs charnels. Alors même s’il a envie de lui balancer qu’il en a rien à foutre de passer la nuit-là si ça veut dire ne pas l’avoir lui, il dit rien et obéit, docile. Il se réinstalle et lui tend son bras, la tête tournée de l’autre côté, loin de lui. S’il pouvait se la décrocher juste le temps de l’examen, il le ferait le grand garçon. Mais ça marche pas comme ça. Il se perd dans le silence de la pièce, il essaie d’oublier l’aiguille qui rentre sous la sa peau, il essaie. Puis quand c’est fini, il essaie d’oublier Ha Jun, de l’ignorer. Mais c’est pas un mauvais garçon Jun Ho, on lui a toujours appris à répondre, à être poli. Alors quand le médecin l’interroge, il le regarde pas mais sa bouche s’ouvre : « J’ai connu pire », qu’il se contente de répondre parce qu’il a pas besoin d’en ajouter plus. Parce que Ha Jun sait de quoi il veut parler, il l’a vu toucher le fond, s’engouffrer dans ce qu’il appelle « pire » : la drogue, le manque, les hallucinations, les terreurs. Et c’est aussi pour ça qu’il le déteste, parce qu’il l’a vu au fond du trou. Ça et parce que … « Oh vraiment ? », dit-il d’un ton ironique. Il pense que le médecin est loin de la vérité. « Mais tu le reconnais, c’est déjà ça ». Y’a un truc qui bouillonne à l’intérieur de lui, il le sent à ses poings qui se referment. « C’est bon, j’peux partir ? J’ai mieux à faire que de discuter ou t'aider à soulager ta conscience ». Comme s’enfuir d’ici.
Ramenant ses longues jambes sur le côté, il s’apprête à descendre de la table d’auscultation quand Ha Jun le retient, une main contractée autour de son bras, le regard ébène plongé dans le sien. Il a pas peur Jun Ho mais y’a un truc qui se passe dans tout son corps quand il le touche, quand ses orbes se perdent dans les siennes, avides des vieux souvenirs charnels. Alors même s’il a envie de lui balancer qu’il en a rien à foutre de passer la nuit-là si ça veut dire ne pas l’avoir lui, il dit rien et obéit, docile. Il se réinstalle et lui tend son bras, la tête tournée de l’autre côté, loin de lui. S’il pouvait se la décrocher juste le temps de l’examen, il le ferait le grand garçon. Mais ça marche pas comme ça. Il se perd dans le silence de la pièce, il essaie d’oublier l’aiguille qui rentre sous la sa peau, il essaie. Puis quand c’est fini, il essaie d’oublier Ha Jun, de l’ignorer. Mais c’est pas un mauvais garçon Jun Ho, on lui a toujours appris à répondre, à être poli. Alors quand le médecin l’interroge, il le regarde pas mais sa bouche s’ouvre : « J’ai connu pire », qu’il se contente de répondre parce qu’il a pas besoin d’en ajouter plus. Parce que Ha Jun sait de quoi il veut parler, il l’a vu toucher le fond, s’engouffrer dans ce qu’il appelle « pire » : la drogue, le manque, les hallucinations, les terreurs. Et c’est aussi pour ça qu’il le déteste, parce qu’il l’a vu au fond du trou. Ça et parce que … « Oh vraiment ? », dit-il d’un ton ironique. Il pense que le médecin est loin de la vérité. « Mais tu le reconnais, c’est déjà ça ». Y’a un truc qui bouillonne à l’intérieur de lui, il le sent à ses poings qui se referment. « C’est bon, j’peux partir ? J’ai mieux à faire que de discuter ou t'aider à soulager ta conscience ». Comme s’enfuir d’ici.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 5 Fév - 17:53 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Je sais pertinemment que Jun Ho ne me tient pas dans son cœur, surtout depuis ce stupide quiproquo, que je n'ai malheureusement pas pu régler avant qu'il ne s'en aille. En même temps, je suis fautif de ce malentendu que j'ai alimenté au lieu de l'arrêter dès le début. Parce que j'étais sûrement vexé, énervé, qu'il croit aux rumeurs de couleurs, qu'il pense que j'abusais de sa bonté, de sa notoriété. Certes je suis un être qui abuse des autres, de la richesse de certains, mais je ne le fais pas toujours. Et pour une fois, je n'avais pas eu de telles intentions. Pas en apprenant à le connaître, de jour en jour. Il avait même tendance à m'insupporter, notre rapprochement s'est fait tout naturellement, c'est tout. Mais lui, il pense encore le contraire. Il est donc temps d'éclaircir cette mésentente qui dure déjà depuis trop longtemps. Je dois donc le garder à mes côtés, encore un peu, pour pouvoir m'expliquer. Et il semble le comprendre puisqu'il finit par rester malgré son désir de s'en aller. Mon regard se perd quelques secondes sur sa silhouette lorsqu'il connaît avoir connu pire que l'armée. J'inspire profondément, secouant discrètement mon visage, me rappelant de ses nombreuses interventions à l'hôpital. Il est vrai qu'il n'a pas toujours eu la vie facile. Que contrairement aux idées reçues, malgré son statue d'idole, ça n'a pas toujours été simple pour lui, étant soumis à de nombreuses pressions, s'en allant du côté obscur de la force. L'armée a sûrement eu le don de le stérilisé de tout ça. Je l'espère en tout cas. Je me contente de me taire, laissant quelques brèves secondes de blanc, ne sachant pas quoi dire de plus. Je fronce légèrement des sourcils lorsqu'il utilise ce ton si sarcastique, semblant me reprocher des choses que je n'ai jamais fait. Ce n'est pas de ma faute s'il a toujours cru que j'abusais de lui, que je n'étais pas sincère, et que ce n'était que de la pure manipulation, ce n'est pas de ma faute s'il n'a jamais perçu cette once de moquerie dans mes mots chaque fois que je confirmais ne vouloir que son argent et rien de plus. « Jun Ho . . . » dis-je d'une voix lassée, fermant quelques secondes mes yeux, et finissant par les ouvrir de nouveau, plantant mon regard dans le sien, tenant fermant son poignet. « Arrête avec des sottises Jun Ho. Ce sont des histoires qui datent. Il est temps je pense d'enterrer la hache de guerre ». Je ne lui laisse pas le temps de répondre à mes propos, car je connais pertinemment la réponse à ma demande, « ce n'est pas ce que tu crois. Tu te méprends et tu te méprends depuis le début ». Je ne sais pas comment dire les choses, par crainte qu'il ne me croit pas. Et il aura toutes les raisons de ne pas me croire. « Je n'ai jamais voulu abuser de ta sympathie et je n'ai jamais voulu me rapprocher de toi pour avoir des faveurs et en profiter ». Je finis par le lâcher, passant une main dans ma chevelure, légèrement gêné, « c'est vrai que je profite de certaines personnes riches, que je me rapproche d'eux par intérêt, mais en général, je le fais depuis le début. Ça n'a pas été le cas avec toi. Au début je ne t'aimais pas, comme c'est le cas pour les idoles en général, mais . . . j'ai appris à te connaître, à connaître tes difficultés, et j'ai fini par t'apprécier. C'est tout. Je n'ai jamais eu d'autres pensées et même si un jour elles ont traversé mon esprit je ne me suis jamais comporté ainsi avec toi ». Je m'arrête rapidement, attendant une quelconque réaction de sa part, prêt à continuer à m'expliquer.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 5 Fév - 22:14 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
Ha Jun est l’un des seuls à connaître la vraie histoire. A savoir que c’était pas la fatigue qu’il l’a conduit jusqu’à ce lit d’hôpital il y a deux ans, qu’il l’a poussé à tout quitter, son boulot, sa famille, ses amis, sa propre vie. Lui il sait la vérité et Jun Ho, ça le rend vulnérable. Il avait cru qu’Ha Jun était devenu un ami, malgré leur rapprochement corporel, leur relation autre que celle d’un médecin et de son patient. Il y croyait vraiment, avait vu en ce jeune homme un allié, un confident, quelqu’un qui ne le jugerait pas et qui l’acceptait pour ce qu’il était et pas pour l’image qui lui collait à la peau, pas pour l’argent qui gonflait son compte en banque ou sa notoriété qui flottait au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Il a vite oublié le grand naïf qu’il faut se méfier des apparences. Et il n’a sûrement pas fait assez attention à lui.
Ha Jun s’était révélé être comme les autres, avide de ce que le Jun Ho de la scène, celui qu’on expose sous les projecteurs comme un mannequin d’exposition, pouvait lui apporter. Alors oui, il était parti en colère contre lui et espérait ne jamais avoir à le revoir. Il s’en fichait bien d’avoir des explications ou des excuses. Après tout Ha Jun lui avait bien fait comprendre qu’il avait sympathisé avec lui par intérêt et pour rien d’autre. Mais alors qu’il se retrouve forcé à rester assis, en face de lui, il se dit qu’au final, il aimerait bien comprendre pour ils s’étaient quittés ainsi. Alors Jun Ho écoute le médecin, essaie d’oublier les fourmis qui entourent son poignet et son regard qui le transperce. Et il lui explique tout, que c’était qu’un malentendu et qu’il a jamais voulu profiter de lui, que tout était sincère et honnête entre eux mais Jun Ho arrive pas totalement à le croire. C’est trop facile de dire ça maintenant. Il en a connu pleins des gens qui voulaient être son ami juste pour se servir de lui comme marche pied. Il en a connu tellement que de vrais amis, il en a pas beaucoup. Alors après le discours du jeune médecin, il se tait, cogite, retourne tout dans sa tête. « Et y’a quoi qui me prouve que tu dis pas ça juste pour soulager ta conscience ? Que t'es vraiment désolé ? ». Cette fois-ci, il ose plonger son regard dans celui d’Ha Jun et ne le lâche pas. « Même si tu pensais pas tout ce que t’as dit, même si c’était juste un malentendu, tu t’es jamais dit que je pourrai le comprendre différemment ? ». Il inspire avant d’expirer l’air de ses poumons. « J’ai vraiment été blessé par ce que tu m’as dit y’a deux ans. Je sais que de l’eau à couler sous les ponts mais je te considérai vraiment comme un ami alors quand t’as lâché tout ça, je l’ai mal pris. Mais mets-toi à ma place deux minutes … des gens qui veulent profiter de moi, j’ai connu que ça depuis que je suis rentré dans ce système, c’est pas tous les jours qu’on peut faire confiance et raconter ce qui se passe comme j’ai pu le faire avec toi. Je me suis senti trahi plus qu’utilisé et j’peux te dire que ça fait pas vraiment du bien ». Il est là, encore à se confesser à celui à qui il avait tout accordé. Il devrait pas tout lui raconter, il lui en a déjà trop dit. Mais c’est si facile de parler avec lui qu’il ne s’arrête plus.
Ha Jun s’était révélé être comme les autres, avide de ce que le Jun Ho de la scène, celui qu’on expose sous les projecteurs comme un mannequin d’exposition, pouvait lui apporter. Alors oui, il était parti en colère contre lui et espérait ne jamais avoir à le revoir. Il s’en fichait bien d’avoir des explications ou des excuses. Après tout Ha Jun lui avait bien fait comprendre qu’il avait sympathisé avec lui par intérêt et pour rien d’autre. Mais alors qu’il se retrouve forcé à rester assis, en face de lui, il se dit qu’au final, il aimerait bien comprendre pour ils s’étaient quittés ainsi. Alors Jun Ho écoute le médecin, essaie d’oublier les fourmis qui entourent son poignet et son regard qui le transperce. Et il lui explique tout, que c’était qu’un malentendu et qu’il a jamais voulu profiter de lui, que tout était sincère et honnête entre eux mais Jun Ho arrive pas totalement à le croire. C’est trop facile de dire ça maintenant. Il en a connu pleins des gens qui voulaient être son ami juste pour se servir de lui comme marche pied. Il en a connu tellement que de vrais amis, il en a pas beaucoup. Alors après le discours du jeune médecin, il se tait, cogite, retourne tout dans sa tête. « Et y’a quoi qui me prouve que tu dis pas ça juste pour soulager ta conscience ? Que t'es vraiment désolé ? ». Cette fois-ci, il ose plonger son regard dans celui d’Ha Jun et ne le lâche pas. « Même si tu pensais pas tout ce que t’as dit, même si c’était juste un malentendu, tu t’es jamais dit que je pourrai le comprendre différemment ? ». Il inspire avant d’expirer l’air de ses poumons. « J’ai vraiment été blessé par ce que tu m’as dit y’a deux ans. Je sais que de l’eau à couler sous les ponts mais je te considérai vraiment comme un ami alors quand t’as lâché tout ça, je l’ai mal pris. Mais mets-toi à ma place deux minutes … des gens qui veulent profiter de moi, j’ai connu que ça depuis que je suis rentré dans ce système, c’est pas tous les jours qu’on peut faire confiance et raconter ce qui se passe comme j’ai pu le faire avec toi. Je me suis senti trahi plus qu’utilisé et j’peux te dire que ça fait pas vraiment du bien ». Il est là, encore à se confesser à celui à qui il avait tout accordé. Il devrait pas tout lui raconter, il lui en a déjà trop dit. Mais c’est si facile de parler avec lui qu’il ne s’arrête plus.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Mer 8 Fév - 11:19 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Je réalise bien qu'il semble difficile pour le jeune homme de concevoir que pendant tout ce temps je n'ai fait que mentir sur mes véritables intentions, que j'ai juste alimenté les dires du jeune homme, les rumeurs me concernant, sans jamais vouloir m'en défendre.Mais c'est parce que je suis ainsi fait et c'est pour cette raison que je suis si peu entouré, que j'ai si peu d'amis, parce qu'ils finissent tous par partir. Ce n'est pas que je le désire, même s'il est possible de penser le contraire, mais je n'accorde pas facilement ma bonté, ni même mon amitié à des étrangers, à des personnes comme ça, rencontrées dans le coin de la rue, et je ne fais pas non plus grand chose pour les retenir chaque fois qu'ils pensent négativement sur moi. Au contraire, j'alimente, pour mieux les écarter de ma vie. Je préfère les éloigner avant même qu'ils ne s'éloignent automatiquement de moi. Ma vie n'est pas simple et encore moins depuis que je fais ce travail illégal, m'entourant de mauvaises personnes pourtant très influentes. Je ne suis pas là pour empoisonner la vie d'autres, j'en ai déjà bien détruit pour en rajouter des couches. Alors oui j'ai profité de ces rumeurs pour éloigner Jun Ho de moi, mais aussi par déception. Parce que je n'aurai jamais cru que des rumeurs puissent venir jusqu'à lui et qu'il puisse douter de ma sincérité. Il y a des raisons d'avoir de telles rumeurs, c'est vrai, mais pour autant, cela ne doit jamais faire toucher ceux avec qui je suis réellement sincère. Mais en même temps, même si, sur le moment, je l'en ai tenu rancœur, il est normal de douter de moi au vu de mes comportements parfois étranges et de mon attrait pour l'argent. Alors il avait toutes les raisons de croire à tout ça, surtout en me voyant affirmer de tels propos, sans jamais les nier. Je pousse un long soupir et baisse rapidement les yeux, mais ne me démontant pas pour autant. Il a raison. Je n'ai aucune preuve à part mes mots. C'est la seule preuve que je peux lui donner. Mais comment peut-il être certain que ce n'est pas une autre manière à moi de l'approcher à nouveau, par besoin, par nécessité, et non pas par envie ? Comment peut-il savoir que j'ai toujours été sincère avec lui alors que j'affirmais le contraire ? Comment peut-il savoir que je ne l'ai pas trahi et que je ne le trahis pas encore ? Je ne peux rien confirmer. Je ne peux pas le rassurer. Sauf en utilisant les mots. J'esquisse un sourire, hochant positivement de la tête. « Je ne te demande pas forcément de me croire . . . je veux juste que tu entendes ce que j'ai à dire ». Je grimace et me mets alors à rire, ironiquement parlant. « C'est vrai que je t'ai affirmé de nombreuses fois que je t'utilisais, mais parce que j'étais vexé que toi, tu penses ainsi. Je ne peux pas nier le fait que je profite de certaines personnes, mais pas toutes. Je ne t'ai jamais utilisé Jun Ho. A toi de le croire ou non et je n'ai malheureusement aucune preuve concrète à te montrer. Tu as totalement le droit de ne pas me croire et de penser que je t'ai simplement trahi ». Je sais qu'il en a l'habitude et c'est pour cette raison que je me sens dans l'obligation de lui expliquer. Je ne veux pas qu'il pense qu'on s'approche tous de lui par intérêt. Il y a des personnes qui le font parce qu'elles en ont envie ou parce qu'elles apprennent à l'apprécier en tant que lui-même. « Tu sais Jun Ho . . . dans ce monde, il y a toujours des personnes qui vont t'utiliser et te blesser. Quoique tu fasses . . . Parfois même des personnes dont tu pensais être très proches finissent par te trahir, par égoïsme.Et tu sais quel est mon principe ? Abandonner avant d'être abandonné. J'ai voulu t'écarter en pensant bien faire et parce que je ne pouvais pas te prouver à ce moment-là mon innocence, ni-même aujourd'hui. Je me suis simplement dit que si tu avais ne serait-ce qu'une pointe de doute alors un jour . . . tu allais réellement me tourner le dos. J'ai juste préféré prendre les devants ». Je suis maladroit dans mes mots mais j'espère qu'il comprend un peu ce que je dis. « Mais je regrette, parce qu'au fond je sais par quoi tu es passé, je sais que tu as été de nombreuses fois utilisé, et au lieu de te rassurer, j'ai amplifié ce sentiment déjà présent. Mais je voulais juste te le dire, que je n'ai jamais voulu t'utiliser pour mes propres intérêts. Je ne t'ai jamais rien demandé. . . Et je ne te demanderai sûrement jamais rien », parce que je suis indépendant et la seule chose que je pourrai demander c'est de l'argent, mais là encore, ce n'est pas à lui que je vais aller demander une telle chose. « Voilà. . . je voulais juste m'exprimer, profitant de ta présence ici aujourd'hui ».
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 26 Mar - 15:51 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
C’est vrai, Junho ne lui avait jamais vraiment laissé le bénéfice du doute. Il avait cru sans détour que le jeune médecin s’était rapproché de lui par intérêt, pour avoir tout ce que les autres veulent de lui. Pas son amitié, pas son être. Juste l’image qu’il renvoie devant les caméras, les sourires crispés qu’il accroche à son visage fatigué pour faire plaisir aux fans, à ceux qui se font de l’argent sur son dos. Et il repense au gamin qu’il était, à ce que lui voulait. Il a jamais rêvé de devenir une idole appréciée de tout le monde, il a jamais rêvé de fouler les plus grandes salles de concerts, de faire le tour du monde pour se produire devant des milliers de personnes. Il a jamais voulu tout ça, il a juste été attiré par sa propre passion, son amour de la musique. Se faire entendre des autres, partager ce qu’il avait, c’est de ça dont il rêvait le gosse. Puis il a appris que les rêves sont faits pour en rester, des songes endormis. Il a appris qu’il fallait toujours être quelqu’un d’autre même s’il a essayé d’être lui-même. A chaque fois, on le reprenait, lui disait de retourner à sa place de pantin. Mais les fils qui le portaient, avaient fini par se briser, se rompre d’un coup sec et il n’y avait eu personne pour le retenir dans sa chute. Il avait sombré, s’était laissé enfermé dans un monde un peu plus respirable, qui lui permettait de continuer. Mais ses démons n’étaient jamais loin. Il avait peur de ce qu’il devenait, peur qu’on lui retire ce qui le tenait en vie. C’est ce qu’il l’a amené dans cet hôpital il y a deux ans, c’est ce qui l’a conduit à sa perte.
Il s’était mis à douter de tout, des autres, de sa propre famille, de lui-même. Il ne croyait même plus les paroles qui sortaient de sa propre bouche. Alors comment aurait-il pu croire ce que Ha Jun lui avait dit ? Peut-être parce que c’était plus facile. Plus facile de croire qu’Ha Jun était comme les autres, plus facile que de s’attacher. Ha Jun était différent. Il était d’un autre monde que le sien mais il appréciait ça. Il s’était évadé avec lui, avait retrouvé l’espace d’un moment qui il était vraiment. Et puis tout s’était écroulé. Et il était parti. Mais Ha Jun était resté dans un coin de sa tête sans vraiment penser le revoir un jour. Ou l’entendre s’expliquer. Il aurait dû lui laisser le temps de le faire il y a longtemps mais il ne l’avait pas fait. Maintenant, il comprenait. Qu’il avait mis le jeune homme dans la même catégorie que tous les autres sans chercher à l’entendre. Mais lui non plus ne s’était jamais défendu. « J’ai … j’ai jamais cru ça de toi. Oui j’ai entendu des choses sur toi mais j’y croyais pas. Jusqu’à ce que tu me le dises à haute voix. J’suis vraiment tombé de haut … et c’est pas une blague en rapport avec ma taille ». Il laisse un rire franchir ses lèvres avant de relever la tête vers celui qui a partagé ses nuits fut un temps. « Mais c’est vrai, je t’ai pas laissé le bénéfice du doute, j’ai cru tout ça sans penser que c’était pas vrai. C’est aussi de ma faute mais j’ai tellement l’habitude de vivre dans le mensonge que j’ai du mal à discerner le vrai du faux parfois. Et j’étais pas vraiment dans mon état normal aussi. C’est pas à toi que je vais apprendre les effets de la drogue hein ? ». Lui il l’avait appris à ses dépens, Ha Jun dans ses bouquins.
Le silence s’installe après la confession des deux garçons, une sorte de tension plane entre eux. Et Jun Ho, il aime pas vraiment ça. Et puis, c’est à son tour de faire le premier pas. « Merci … de m’avoir dit tout ça. J’voulais pas admettre que j’en avais besoin. Mais tu m'as pas vraiment aidé, à dire des conneries », qu’il lui dit en cognant doucement son épaule de son poing. « T’as été con, tu le sais ? ». Il lui dit ça avec le sourire, parce qu’il lui en veut plus. « J’ai été con aussi donc on est quittes non ? ». Il attend pas vraiment une réponse mais juste un signe pour qu’il sache s’ils le sont vraiment, si Ha Jun est prêt à reprendre ce qu’ils avaient laissé sur pause. Et puis, il aurait vraiment besoin d’un ami. Il veut plus être seul.
Il s’était mis à douter de tout, des autres, de sa propre famille, de lui-même. Il ne croyait même plus les paroles qui sortaient de sa propre bouche. Alors comment aurait-il pu croire ce que Ha Jun lui avait dit ? Peut-être parce que c’était plus facile. Plus facile de croire qu’Ha Jun était comme les autres, plus facile que de s’attacher. Ha Jun était différent. Il était d’un autre monde que le sien mais il appréciait ça. Il s’était évadé avec lui, avait retrouvé l’espace d’un moment qui il était vraiment. Et puis tout s’était écroulé. Et il était parti. Mais Ha Jun était resté dans un coin de sa tête sans vraiment penser le revoir un jour. Ou l’entendre s’expliquer. Il aurait dû lui laisser le temps de le faire il y a longtemps mais il ne l’avait pas fait. Maintenant, il comprenait. Qu’il avait mis le jeune homme dans la même catégorie que tous les autres sans chercher à l’entendre. Mais lui non plus ne s’était jamais défendu. « J’ai … j’ai jamais cru ça de toi. Oui j’ai entendu des choses sur toi mais j’y croyais pas. Jusqu’à ce que tu me le dises à haute voix. J’suis vraiment tombé de haut … et c’est pas une blague en rapport avec ma taille ». Il laisse un rire franchir ses lèvres avant de relever la tête vers celui qui a partagé ses nuits fut un temps. « Mais c’est vrai, je t’ai pas laissé le bénéfice du doute, j’ai cru tout ça sans penser que c’était pas vrai. C’est aussi de ma faute mais j’ai tellement l’habitude de vivre dans le mensonge que j’ai du mal à discerner le vrai du faux parfois. Et j’étais pas vraiment dans mon état normal aussi. C’est pas à toi que je vais apprendre les effets de la drogue hein ? ». Lui il l’avait appris à ses dépens, Ha Jun dans ses bouquins.
Le silence s’installe après la confession des deux garçons, une sorte de tension plane entre eux. Et Jun Ho, il aime pas vraiment ça. Et puis, c’est à son tour de faire le premier pas. « Merci … de m’avoir dit tout ça. J’voulais pas admettre que j’en avais besoin. Mais tu m'as pas vraiment aidé, à dire des conneries », qu’il lui dit en cognant doucement son épaule de son poing. « T’as été con, tu le sais ? ». Il lui dit ça avec le sourire, parce qu’il lui en veut plus. « J’ai été con aussi donc on est quittes non ? ». Il attend pas vraiment une réponse mais juste un signe pour qu’il sache s’ils le sont vraiment, si Ha Jun est prêt à reprendre ce qu’ils avaient laissé sur pause. Et puis, il aurait vraiment besoin d’un ami. Il veut plus être seul.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Mer 29 Mar - 20:27 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Malheureusement pour lui comme pour moi, notre relation a fini par évoluer sur un malentendu et sur des non-dits restés bien trop longtemps enfermer. Lui n'a jamais cherché à comprendre les propos tenus par les autres, n'a jamais entendu la véritable version de la situation et quant à moi, je n'ai jamais pris le temps de m'expliquer correctement. Au fond, j'étais le seul, à cette époque, à pouvoir effacer ce quiproquo, j'étais le seul à pouvoir faire entendre ma voix, à dire la vérité. Je n'avais pourtant pas envie de me faire rejeter par lui de nouveau, parce que pour moi, il ne pouvait croire un seul mot, il ne pouvait me croire. Comment croire la personne qui est concernée lorsque bien d'autres clament le contraire ? A quoi sert la vérité lorsqu'elle n'est dite que par un seul homme quand d'autres disent des mensonges, amenant à de telles situations ? J'aurai dû croire, peut-être, aux capacités du jeune homme à me croire, mais je n'ai pas pris le temps d'essayer. Par peur mais aussi par habitude d'être repoussé. Je fais des erreurs dans la vie, de nombreuses erreurs mais parfois les situations évoluent dans un sens inattendu, parfois elles se retournent contre moi, et parfois ces erreurs ne sont même pas faites mais juste pensées par les autres. A l'époque, je n'avais rien à me reprocher, me sachant innocent, mais j'étais le seul à savoir. Lui ne le savait pas. J'esquisse un sourire, soupirant profondément, « je comprends. A cette époque nous étions encore immatures », même si cette époque ne date pas de longtemps. Je suis quand même rassuré de savoir qu'il se sait coupable tout comme je me sens coupable. Nous avons tous les deux une part de responsabilité dans cette histoire, et il est temps de le reconnaître. Vaut bien tard que jamais. « Au vu de ta situation j'aurai dû me douter que tu allais le prendre ainsi. Moi, dans mon parcours de vie, j'ai pris l'habitude que les autres ne me croient pas, alors j'ai simplement supposé que ma parole n'allait pas être utile et que tu allais simplement croire les autres tandis que toi, tu avais l'habitude qu'on te mente, tu as forcément réagi ainsi à cause de ton expérience. Et puis . . . tu n'avais pas forcément les pensées lucides ». La drogue fait de nombreux dégâts dont la perte de la réalité. Je me demande s'il continue d'en prendre mais vu l'état de son corps, j'en doute. Du moins, j'espère. Je baisse quelques secondes mes yeux, me sentant quelque peu mal à l'aise face à ces révélations. Je me sens certes plus allégé mais il y a quelque chose dans l'atmosphère qui me perturbe légèrement. Comme si . . . Je sors de mes pensées hochant vigoureusement de la tête. « On est quittes ! J'ai été con et toi aussi ». Je lui souris doucement, mes yeux plongeant dans les siens, me noyant à l'intérieur. « Est-ce que . . . ça te dit d'aller manger quelque chose, pour sceller ces . . . réconciliations » dis-je la gorge légèrement asséché. « J'ai fini mes heures ici donc . . . si tu veux profiter pour qu'on . . . discute, enfin . . . tu as sûrement des choses à raconter depuis ». Je grimace, doutant de mes propres paroles.
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Jeu 30 Mar - 19:48 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
Immatures. Junho, ça le faisait sourire d’entendre Hajun dire ça parce que lui, il est pas sûr d’être encore mature. Non lui, c’est encore un gosse, un gamin d’un mètre quatre-vingt-neuf. Alors à l’époque, ils avaient été, c’est sûr, deux grands enfants qui se sont laissés happés par le mensonge, la peur de connaître la vérité. Junho le comprenait maintenant, que tout n’était qu’un malheureux quiproquo entre eux. Et il sourit encore plus de la situation, il sourit parce qu’il a retrouvé un ami. Enfin, c’est peut-être encore trop tôt pour dire qu’ils sont amis mais Junho, il dit pas non pour essayer et pour apprendre à le connaître. Et puis, vu leur relation, ils pouvaient bien brûler certaines étapes ou faire ça dans le désordre.
Alors il pardonne Junho, il pardonne toujours et même si en revoyant le jeune médecin, il lui en avait voulu, le temps lui aurait fait oublié pourquoi il lui en voulait. Il l’aurait probablement croisé dans la rue (une chance sur dix millions), ne l’aurait peut-être même pas reconnu ou lui aurait juste sourit. Il aurait oublié. Mais y’a quelque chose au fond de lui qui veut pas oublier, qui veut pas que ça s’arrête là. Il sait pas vraiment pourquoi, il sait juste que c’est là, dans le fond de ses tripes. Peut-être parce qu’Ha Jun est pas si différent de lui et qu’il a vraiment besoin de quelqu’un qui le comprenne. Il était pas tout seul non, y’avait son frangin et les jumeaux, ses potes du club de basket mais personne ne le connaissait comme Hajun. Il connaissait déjà le pire de lui, lui restait plus qu’à découvrir le meilleur. « Lucides … et encore, c’est loin de la réalité. Tu peux le dire, j’étais plus moi-même ». Et puis comme pour se rattraper, il ajoute : « Mais c’est fini tout ça. Enfin tu le verras avec la prise de sang mais j’y touche plus ». Mais il a peur qu’un jour tout recommence. Il a peur de céder encore une fois à la tentation, à la facilité, à un monde plus attrayant, euphorisant. Il a peur mais il est fort.
Et il rigole à nouveau, s’amuse de la gêne visible chez l’autre garçon. « Ok, va pour une bouffe » finit-il par lui répondre les yeux plissés dans un sourire. « On a fini pour les piqûres alors ? ». Parce qu’il veut bien discuter mais ailleurs. Il est resté assez longtemps ici, il veut plus retourner à l’hosto avant un moment ! Ni même jamais. Quand le médecin le relâche, il descend de la table d’auscultation et se rhabille. « On se retrouve dans l’entrée ? J’ai de la paperasse à signer ». Alors il s’éclipse de la pièce et file à travers les couloirs. Mais au bout d’un moment, il se perd le grand benêt, il sait plus par où passer. Heureusement qu’il existe encore des âmes charitables qui veulent bien approcher le géant pour lui indiquer le chemin. Alors quand il arrive au point de rendez-vous, ça le surprend pas de voir Hajun déjà là. « Désolé, j’me suis perdu » qu’il avoue sans le regarder, préférant fixer la pluie qui s’abat dehors. « J’ai pas de parapluie … et j’ai pas l’impression que t’en aies un aussi … Si ça te fait pas peur, on fonce ? ».
Alors il pardonne Junho, il pardonne toujours et même si en revoyant le jeune médecin, il lui en avait voulu, le temps lui aurait fait oublié pourquoi il lui en voulait. Il l’aurait probablement croisé dans la rue (une chance sur dix millions), ne l’aurait peut-être même pas reconnu ou lui aurait juste sourit. Il aurait oublié. Mais y’a quelque chose au fond de lui qui veut pas oublier, qui veut pas que ça s’arrête là. Il sait pas vraiment pourquoi, il sait juste que c’est là, dans le fond de ses tripes. Peut-être parce qu’Ha Jun est pas si différent de lui et qu’il a vraiment besoin de quelqu’un qui le comprenne. Il était pas tout seul non, y’avait son frangin et les jumeaux, ses potes du club de basket mais personne ne le connaissait comme Hajun. Il connaissait déjà le pire de lui, lui restait plus qu’à découvrir le meilleur. « Lucides … et encore, c’est loin de la réalité. Tu peux le dire, j’étais plus moi-même ». Et puis comme pour se rattraper, il ajoute : « Mais c’est fini tout ça. Enfin tu le verras avec la prise de sang mais j’y touche plus ». Mais il a peur qu’un jour tout recommence. Il a peur de céder encore une fois à la tentation, à la facilité, à un monde plus attrayant, euphorisant. Il a peur mais il est fort.
Et il rigole à nouveau, s’amuse de la gêne visible chez l’autre garçon. « Ok, va pour une bouffe » finit-il par lui répondre les yeux plissés dans un sourire. « On a fini pour les piqûres alors ? ». Parce qu’il veut bien discuter mais ailleurs. Il est resté assez longtemps ici, il veut plus retourner à l’hosto avant un moment ! Ni même jamais. Quand le médecin le relâche, il descend de la table d’auscultation et se rhabille. « On se retrouve dans l’entrée ? J’ai de la paperasse à signer ». Alors il s’éclipse de la pièce et file à travers les couloirs. Mais au bout d’un moment, il se perd le grand benêt, il sait plus par où passer. Heureusement qu’il existe encore des âmes charitables qui veulent bien approcher le géant pour lui indiquer le chemin. Alors quand il arrive au point de rendez-vous, ça le surprend pas de voir Hajun déjà là. « Désolé, j’me suis perdu » qu’il avoue sans le regarder, préférant fixer la pluie qui s’abat dehors. « J’ai pas de parapluie … et j’ai pas l’impression que t’en aies un aussi … Si ça te fait pas peur, on fonce ? ».
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Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Ven 31 Mar - 19:50 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Il est vrai que je n'ai pas fait la connaissance de Junho sous les meilleurs hospices, bien au contraire, je l'ai vu mal, sous emprise de stupéfiants, n'étant sûrement pas lui-même, perdant totalement le contrôle. Et pourtant, c'est par ce biais que j'ai fait sa connaissance et autant dire que je ne regrette pas, même si les débuts ont été difficiles, même si je l'ai jugé sans savoir son vécu, sans vouloir le comprendre. Du moins, au début. C'est du passé maintenant, en tout cas, c'est ce qu'il semble vouloir me dire. L'armée a sûrement eu le don de le pousser à une rupture complète de ce monde si obscur. « Je te fais confiance. J'espère ne plus te voir dans les couloirs de l'hôpital . . . pour cette raison-là du moins ». J'esquisse un petit sourire, malicieux, qui s'efface rapidement pour reprendre de mon sérieux, finissant le travail et déposant les prises de sang sur le comptoir du médecin. Je pousse un petit soupir, discret et silencieux, lorsqu'il accepte mon offre d'échanger un repas ensemble. Cela me prouve bien qu'il n'a pas de rancœur vis à vis de toute cette stupide histoire. « Oui je te rejoins rapidement, je dois déposer ces quelques échantillons pour vérifier si tu me dis la vérité » dis-je avec un clin d'oeil, m'en allant dans une toute autre direction que la sienne. Quelques minutes après je me retrouve au point de rendez-vous, attendant patiemment le jeune homme. Je me demande alors s'il n'a pas finalement fui, me laissant ainsi en plan, me languissant de son retour. Il aurait toutes les raisons de le faire. Je le vois finalement arriver, me consolant et chassant ces quelques pensées néfastes. Je fronce des sourcils lorsqu'il évoque la pluie que je n'avais même pas encore constaté. « Oh. . . . merde ! Je t'avoue que je n'avais pas prévu qu'il pleuve autant ». Je réfléchis quelques secondes, me demandant si ça ne serait pas mieux d'abandonner l'idée de manger ensemble et de proposer une autre date, mais finalement une autre idée me vient brusquement en tête. « Mais attends . . . si tu veux on n'aura qu'à commander chez moi. Je n'habite pas très loin . . . et on peut y aller à pieds. On va juste être sous la pluie quelques minutes, mais c'est tout ». La pluie ça mouille, c'est tout. Enfin . . . normalement !
Sans même attendre sa réponse, je l'attrape par le bout du tee-shirt, et l'entraîne à ma suite, plongeant tête la première dans cet océan de pluie, espérant me mouiller le moins possible. Malheureusement, plus j'avance vers l'appartement et plus la pluie s'abat sur moi, sentant l'eau dans mes chaussures, dans mon dos, sur mon torse, sur mon visage, partout. Je suis littéralement trempé. Mais je ne m'arrête pas, je continue de courir aussi vite que je le peux, vérifiant juste une ou deux fois si Junho me suit bien. Après quelques minutes sous la pluie, on parvient enfin à l'appartement, l'ouvrant rapidement pour trouver un peu de chaleur. Je tremble légèrement parce que je suis mouillé jusqu'aux os, le tee-shirt collé contre mon torse, les cheveux dégoulinants d'eau, le visage légèrement rougi à force de courir, me sentant totalement . . . dégouttant. « Mettons nous au chaud si on ne veut pas attraper froid. J'ai des vêtements propres si tu veux, tu n'auras qu'à te changer dans la salle de bain!Mais avant, je te ramène juste une serviette ». Je suis tellement concentré sur l'eau que je ne réalise pas de suite la situation quelque peu ambiguë, m'en allant, banalement, prendre une serviette pour lui. Ce n'est que lorsque je m'approche doucement de lui, plaçant la serviette derrière sa nuque, que je réalise ce sentiment étrange qui m'envahit si brusquement. Cette sensation qui m'envahit le corps. Ce frisson qui me parcourt l'échine. Cette boule au ventre qui renaît en moi. Ce papillon au creux du ventre. Cette mer qui gémit et gronde. Ce vent qui siffle sur l'onde. Cette foudre qui retentit. Ce feu qui m'embrase, progressivement . . .
Ses lèvres mouillées, son corps mouillé, sa chair qui m'appelle . . . Je crois que je le désire. Comme par le passé. . . Je crois que je le veux. Aujourd'hui. Maintenant. Ici.
I wanted it so much. I don’t know why I wanted it so much.
Sans même attendre sa réponse, je l'attrape par le bout du tee-shirt, et l'entraîne à ma suite, plongeant tête la première dans cet océan de pluie, espérant me mouiller le moins possible. Malheureusement, plus j'avance vers l'appartement et plus la pluie s'abat sur moi, sentant l'eau dans mes chaussures, dans mon dos, sur mon torse, sur mon visage, partout. Je suis littéralement trempé. Mais je ne m'arrête pas, je continue de courir aussi vite que je le peux, vérifiant juste une ou deux fois si Junho me suit bien. Après quelques minutes sous la pluie, on parvient enfin à l'appartement, l'ouvrant rapidement pour trouver un peu de chaleur. Je tremble légèrement parce que je suis mouillé jusqu'aux os, le tee-shirt collé contre mon torse, les cheveux dégoulinants d'eau, le visage légèrement rougi à force de courir, me sentant totalement . . . dégouttant. « Mettons nous au chaud si on ne veut pas attraper froid. J'ai des vêtements propres si tu veux, tu n'auras qu'à te changer dans la salle de bain!Mais avant, je te ramène juste une serviette ». Je suis tellement concentré sur l'eau que je ne réalise pas de suite la situation quelque peu ambiguë, m'en allant, banalement, prendre une serviette pour lui. Ce n'est que lorsque je m'approche doucement de lui, plaçant la serviette derrière sa nuque, que je réalise ce sentiment étrange qui m'envahit si brusquement. Cette sensation qui m'envahit le corps. Ce frisson qui me parcourt l'échine. Cette boule au ventre qui renaît en moi. Ce papillon au creux du ventre. Cette mer qui gémit et gronde. Ce vent qui siffle sur l'onde. Cette foudre qui retentit. Ce feu qui m'embrase, progressivement . . .
Ses lèvres mouillées, son corps mouillé, sa chair qui m'appelle . . . Je crois que je le désire. Comme par le passé. . . Je crois que je le veux. Aujourd'hui. Maintenant. Ici.
I wanted it so much. I don’t know why I wanted it so much.
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