Page 2 sur 2 • 1, 2
burning the bridges (ft. Ha Jun)
Invité
Invité
Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Mer 19 Avr - 22:06 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
La pluie, ça lui a jamais fait peur à Junho. Il adore ça même, ça lui rappelle ses après-midis sur son île natale, à jouer dehors avec ses frères et sa sœur, malgré le temps chaotique. Même encore aujourd’hui, quand le mauvais temps s’invite durant ses parties de basket, il reste jusqu’à en être épuisé, jusqu’à ce que ses muscles le supplient de se reposer mais s’il trempé jusqu’aux os, il s’en fiche le gamin parce qu’il profite de chaque instant qu’il a, de chaque petite chose qui lui rappelle qu’il est en vie et qu’il n’en a qu’une. Alors il profite, s’extasie peut-être parfois trop devant le moindre rayon de soleil, sourit un peu trop que ses lèvres s’étirent jusqu’à ses oreilles, s’évade dans un monde où il peut être le petit campagnard, né sur le bateau de pêche de son père. Alors quand il entend le ciel gronder et l’averse tomber, il hausse les épaules et affiche ce petit sourire que tout le monde aime chez lui. « C’est pas grave, c’est que de la pluie ! » qu’il répond à l’autre géant, les mains dans les poches. « On a qu’à attendre que – ». Il a même pas le temps de finir sa phrase que le jeune médecin semble avoir une meilleure idée que celle qu’il avait envisagé. Et puis encore une fois, il a à peine ouvert la bouche qu’il se retrouve tiré en avant, manquant de s’emmêler les pieds dans … ses propres pieds.
Quand les premières gouttes s’écrasent sur le haut de son crâne, il sursaute légèrement avant de rigoler bêtement et de suivre son nouvel ami à travers les projectifs transparents. Il évite les flaques qui se forment, saute par-dessus comme un gamin tout en suivant Hajun de près, ses pas s’emboîtant dans les siens. Et quand le garçon devant lui se retourne pour s’assurer qu’il ne s’est pas étalé de tout son long trois mètres plus loin, le soleil prend vit sur ses lèvres. Essoufflés et trempés, les deux aventureux arrivent enfin à destination. Junho se débarrasse de ses converses devenues éponge et dépose son sac à l’entrée. Il va sûrement laisser des marres à chacun de ses pas alors il préfère limiter les dégâts. Et il suit le jeune médecin dans le salon, ne peut s’empêcher de regarder tout autour de lui, enfant curieux qu’il est. « Ok merci, je bouge pas ». Mais son regard arpente les coins de l’appartement, s’arrête sur les différents effets de son hôte qui meublent la pièce. C’est intime de pénétrer chez quelqu’un car c’est comme ouvrir une partie de soi. Mais il aimerait bien en savoir plus sur Hajun, il aimerait vraiment devenir son ami, savoir qui est sa famille et pourquoi il a voulu devenir médecin. Il ne sait pas grand-chose sur lui alors que lui, sait sûrement tout de lui. Il a dû croiser sa famille au détour de sa chambre d’hôpital, connait ses démons, craintes et espoirs. Mais il voudrait lui faire découvrir le vrai Junho, celui qui a toujours le cœur en joie.
Le toucher sur sa nuque le tire de ses rêveries, le fait descendre de son petit monde et y porte ses doigts, rencontre ce qu’il devine être les jointures d’une main et du tissu, une serviette probablement. Sans lâcher prise, il pivote et lui fait face. Des souvenirs lui reviennent, des images colorent sa tête, des bruits y résonnent. Et le regard de Hajun ne l’aide en rien à calmer ce flot qui se déverse dans sa mémoire. Sa gorge se fait sèche, se transforme en papier de verre et son sang afflue plus vite à ses tympans, son palpitant, tout son corps. Et ses iris dévient, n’arrivent plus à rester concentrées, redessinent les courbes de ses lippes. C’est qu’il aimerait céder le grand garçon, il aimerait tant. Mais en a-t-il le droit ? Son regard retrouve celui de l’autre garçon, s’y accroche comme pour lui demander l’approbation de continuer, ou plutôt de commencer, de s’approcher un peu plus. Juste un peu plus. Parce que son visage n’est pas si loin du sien. Juste un pas, peut-être moins. Et quand il ne voit aucune objection, ne sent aucun mouvement de recul, il ne se retient plus. D’abord presque timidement, juste pour vérifier qu’il ne s’est pas fait de fausses idées, qu’Hajun désire la même chose. Puis, un peu plus, il fait un pas plus près, ses doigts venant cajoler la nuque brune, leurs lèvres entamant une valse lente pour se délecter de ce moment. Sa peau se réchauffe, frissonne au contact de son tshirt mouillé et de l’effet qu’Hajun a sur lui. Mais quand le souffle lui manque, il se détache, les pupilles sombres. « T’es sûr de vouloir ça ? ... Moi, oui j'en suis sûr. Et si tu m'arrêtes pas, alors ... ».
Quand les premières gouttes s’écrasent sur le haut de son crâne, il sursaute légèrement avant de rigoler bêtement et de suivre son nouvel ami à travers les projectifs transparents. Il évite les flaques qui se forment, saute par-dessus comme un gamin tout en suivant Hajun de près, ses pas s’emboîtant dans les siens. Et quand le garçon devant lui se retourne pour s’assurer qu’il ne s’est pas étalé de tout son long trois mètres plus loin, le soleil prend vit sur ses lèvres. Essoufflés et trempés, les deux aventureux arrivent enfin à destination. Junho se débarrasse de ses converses devenues éponge et dépose son sac à l’entrée. Il va sûrement laisser des marres à chacun de ses pas alors il préfère limiter les dégâts. Et il suit le jeune médecin dans le salon, ne peut s’empêcher de regarder tout autour de lui, enfant curieux qu’il est. « Ok merci, je bouge pas ». Mais son regard arpente les coins de l’appartement, s’arrête sur les différents effets de son hôte qui meublent la pièce. C’est intime de pénétrer chez quelqu’un car c’est comme ouvrir une partie de soi. Mais il aimerait bien en savoir plus sur Hajun, il aimerait vraiment devenir son ami, savoir qui est sa famille et pourquoi il a voulu devenir médecin. Il ne sait pas grand-chose sur lui alors que lui, sait sûrement tout de lui. Il a dû croiser sa famille au détour de sa chambre d’hôpital, connait ses démons, craintes et espoirs. Mais il voudrait lui faire découvrir le vrai Junho, celui qui a toujours le cœur en joie.
Le toucher sur sa nuque le tire de ses rêveries, le fait descendre de son petit monde et y porte ses doigts, rencontre ce qu’il devine être les jointures d’une main et du tissu, une serviette probablement. Sans lâcher prise, il pivote et lui fait face. Des souvenirs lui reviennent, des images colorent sa tête, des bruits y résonnent. Et le regard de Hajun ne l’aide en rien à calmer ce flot qui se déverse dans sa mémoire. Sa gorge se fait sèche, se transforme en papier de verre et son sang afflue plus vite à ses tympans, son palpitant, tout son corps. Et ses iris dévient, n’arrivent plus à rester concentrées, redessinent les courbes de ses lippes. C’est qu’il aimerait céder le grand garçon, il aimerait tant. Mais en a-t-il le droit ? Son regard retrouve celui de l’autre garçon, s’y accroche comme pour lui demander l’approbation de continuer, ou plutôt de commencer, de s’approcher un peu plus. Juste un peu plus. Parce que son visage n’est pas si loin du sien. Juste un pas, peut-être moins. Et quand il ne voit aucune objection, ne sent aucun mouvement de recul, il ne se retient plus. D’abord presque timidement, juste pour vérifier qu’il ne s’est pas fait de fausses idées, qu’Hajun désire la même chose. Puis, un peu plus, il fait un pas plus près, ses doigts venant cajoler la nuque brune, leurs lèvres entamant une valse lente pour se délecter de ce moment. Sa peau se réchauffe, frissonne au contact de son tshirt mouillé et de l’effet qu’Hajun a sur lui. Mais quand le souffle lui manque, il se détache, les pupilles sombres. « T’es sûr de vouloir ça ? ... Moi, oui j'en suis sûr. Et si tu m'arrêtes pas, alors ... ».
Invité
Invité
Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Sam 6 Mai - 20:13 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Une idée sourde et brûlante s'empare progressivement de mon corps à l'instant même où mes yeux croisent la profondeur de ses prunelles. Dès lors que nos regards s'entrelacent, des images des nuits passées à ses côtés,nus, surgissent de mon esprit, violentes et massacrantes. Je repense à la douceur de sa chair, au parfum envoûtant de son corps, à cette fièvre envahissante et à cette jouissance plaisante. Un frisson parcourt alors, brusquement, mon corps, empreint d'une certaine nostalgie. Le désir frappe alors à ma porte, porté par une douce chaleur, que j'avais longtemps oublié. Comment cet homme peut-il me faire autant d'effet malgré ces quelques années d'éloignement ? Comment fait-il pour avoir ce don de m’envoûter ? Je ne suis pourtant pas en manque de sensations, et ma libido ne ressent pas non plus de manque mais il suffit qu'il croise mon chemin pour qu'elle s'anime. Cet homme est-il un venin pour mon corps ? Est-il dangereux ? Ou n'est-ce là que l'expression d'un retour au passé, juste le temps de quelques heures ? Juste pour cette fois ? Je ne dis rien, ni ne fais quelque chose. Je me contente de le regarder, puisant de l'énergie au travers de cet échange silencieux. Alors j'attends. Je ne sais pas ce que j'attends mais je reste figé sur place, même lorsqu'il fait un pas vers moi, puis deux. Je n'ose ni reculer ni avancer. Je reste aussi tendu qu'un bâton, me languissant de ce qui risque d'advenir. Et puis ses doigts viennent caresser ma nuque, doucement, m'électrisant de part et d'autre de mon corps. Mes yeux se noient toujours dans la profondeur de ses yeux, y retrouvant la même lueur que la mienne. Et alors ses lèvres touchent les miennes, tandis que mes yeux se ferment une fraction de seconde pour déguster le délice de cette saveur. Mon corps s'anime, se réchauffe, et mes pensées se perdent, loin, très loin. J'oublie tout mais profite de chaque seconde pour me délecter de ce parfum. Mon souffle se mélange aux ardeurs du sien, ses yeux dans mes yeux brûlent d'une douce flamme, tandis que le sablier du temps retient le moindre petit grain, pour profiter sans fin de ce moment tant attendu. Mais la fin, faim, se fait brusque et douloureuse. Mon corps criant famine. Un sourire malicieux esquisse alors mes lèvres. « Je ne suis sûr de rien », et sans même attendre une seconde de plus, je le saisis, l’étreins et l'embrasse d'une ardeur sauvage et douce à la fois. Mon corps se trouve alors entre désir et effroi. Mes doigts viennent caresser la soie de sa chair tandis que ma langue s'offre à sa partenaire. Je ne peux plus m'arrêter et je ne veux plus m'arrêter. Je désire retrouver les joyaux de ce corps, vibrer sous la braise du désir avec lui et fondre de plaisir. Cet homme m'a manqué ou du moins son corps m'a manqué, les sensations vécues avec lui m'ont manqué. Maintenant que je peux le redécouvrir, je ne peux me retenir. Je le colle un peu plus à moi pour sentir son corps mouillé qui m'émoustille. Je m'éloigne doucement de lui pour reprendre mon souffle, gardant tout de même une certaine proximité. « Je crois que finalement je suis certain d'une chose, c'est que ce soir je te veux ». Mes yeux se voilent d'un désir profond, mes doigts s'en allant sous son tee-shirt pour dessiner les lignes de son corps.
Invité
Invité
Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 21 Mai - 11:29 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
2JUN ♥
On lui a toujours dit que c’était mal, il a grandi en pensant que ça l’était, contre nature et que les gens comme ça, finiraient en enfer ; une maladie. Gamin naïf qu’il était, il y a cru, il écoutait ce qui se racontait entre les voisins, dans sa propre maison. Son père était peut-être moins radical sur la question mais ses pensées rejoignaient celles des autres : c’est mal d’aimer un homme quand on en est un ou d’avoir des relations avec quelqu’un du même sexe. Il a grandi avec ça jusqu’à ce qu’à l’adolescence, il comprenne que c’est pas mal de ne pas être comme les autres, de ne pas être attiré par les courbes féminines ; qu’il est pas malade. Alors même si à chaque fois, ça tourne dans un coin de sa tête, quand il se retrouve dans les draps d’un homme même pour une nuit, il arrive à en faire abstraction. Il a le droit d’être comme il est, ce n’est pas mal, il n’est pas malade.
Mais avec Ha Jun, il y pense même pas. Tout ce qu’il entend, ce sont les pulsations rapides qui s’écrasent contre ses tempes ; tout ce qu’il sent, c’est la chaleur qui monte dans sa nuque, engloutit son visage alors que ses yeux se perdent dans les iris sombres du jeune homme à une ridicule distance de lui. Il pense plus qu’à ça et son souffle qui se mêle au sien et l’envie de réduire ces quelques millimètres qui les sépare, les réduire au néant. Alors il n’écoute plus rien d’autre que ça et s’empare de ses lèvres, sans penser à tout ce qu’on lui a répété pendant des années. Parce que s’il fait ce qu’il veut, ce qui est bon pour lui, ça ne peut pas être mal. De penser un peu à lui avant de penser à ce que les autres vont penser. Et il s’en fout, il laissera plus personne décider pour lui. Toutes ses inhibitions éclatent lorsque ce deuxième échange, c’est Hajun qui le provoque. Leurs corps s’entrechoquent dans une fiévreuse rencontre, une valse langoureuse entre leurs lippes avides, des soupirs égarés, des mains qui redécouvrent la peau brûlante. « Au moins, on veut la même chose ». Oublié le garçon maladroit, parfois naïf. Il n’y a plus que lui et Hajun, simplement eux. Il sent sa chair frémir sous les phalanges expertes, le contraste entre les doigts chauds et sa peau humide le fait trembler.
« Ta chambre ? ». Il cherche plus à construire des phrases complètes, le minimum, il est plus capable que de ça mais c’est suffisant pour qu’il le comprenne. Sur le chemin, les tshirts volent, s’échouent au sol. Junho se laisse guider, presque manipuler, prisonnier de ses caresses, de ses baisers. Et quand son dos épouse le matelas du lit, il observe le jeune médecin au-dessus de lui, un sourire aux lèvres. « Ton lit est beaucoup plus confortable que ceux de l’hosto ». Et il rigole aux souvenirs qui reviennent, deux ans en arrière. « Tu veux que j’te rafraîchisse la mémoire ? ». Sans attendre une réelle réponse, ses doigts l’attirent vers lui, reprend possession de ses lèvres rougissantes tandis que son autre main, cupide, s’entichent des courbes de son corps, savourent chaque parcelle satinée jusqu’à l’objet de ses convoitises. Lentement, il défait la boucle de sa ceinture pour s’offrir l’accès au premier bouton, puis au second, jusqu’au dernier. « Ça te revient ? ».
[/quote]Mais avec Ha Jun, il y pense même pas. Tout ce qu’il entend, ce sont les pulsations rapides qui s’écrasent contre ses tempes ; tout ce qu’il sent, c’est la chaleur qui monte dans sa nuque, engloutit son visage alors que ses yeux se perdent dans les iris sombres du jeune homme à une ridicule distance de lui. Il pense plus qu’à ça et son souffle qui se mêle au sien et l’envie de réduire ces quelques millimètres qui les sépare, les réduire au néant. Alors il n’écoute plus rien d’autre que ça et s’empare de ses lèvres, sans penser à tout ce qu’on lui a répété pendant des années. Parce que s’il fait ce qu’il veut, ce qui est bon pour lui, ça ne peut pas être mal. De penser un peu à lui avant de penser à ce que les autres vont penser. Et il s’en fout, il laissera plus personne décider pour lui. Toutes ses inhibitions éclatent lorsque ce deuxième échange, c’est Hajun qui le provoque. Leurs corps s’entrechoquent dans une fiévreuse rencontre, une valse langoureuse entre leurs lippes avides, des soupirs égarés, des mains qui redécouvrent la peau brûlante. « Au moins, on veut la même chose ». Oublié le garçon maladroit, parfois naïf. Il n’y a plus que lui et Hajun, simplement eux. Il sent sa chair frémir sous les phalanges expertes, le contraste entre les doigts chauds et sa peau humide le fait trembler.
« Ta chambre ? ». Il cherche plus à construire des phrases complètes, le minimum, il est plus capable que de ça mais c’est suffisant pour qu’il le comprenne. Sur le chemin, les tshirts volent, s’échouent au sol. Junho se laisse guider, presque manipuler, prisonnier de ses caresses, de ses baisers. Et quand son dos épouse le matelas du lit, il observe le jeune médecin au-dessus de lui, un sourire aux lèvres. « Ton lit est beaucoup plus confortable que ceux de l’hosto ». Et il rigole aux souvenirs qui reviennent, deux ans en arrière. « Tu veux que j’te rafraîchisse la mémoire ? ». Sans attendre une réelle réponse, ses doigts l’attirent vers lui, reprend possession de ses lèvres rougissantes tandis que son autre main, cupide, s’entichent des courbes de son corps, savourent chaque parcelle satinée jusqu’à l’objet de ses convoitises. Lentement, il défait la boucle de sa ceinture pour s’offrir l’accès au premier bouton, puis au second, jusqu’au dernier. « Ça te revient ? ».
Invité
Invité
Re: burning the bridges (ft. Ha Jun) | Dim 9 Juil - 16:23 Citer EditerSupprimer
burning the bridges
Feat Junho - 2JUN ♥
Il y a toujours cette question qui subsiste chaque fois que j'en viens à une telle situation : dois-je résister ou dois-je succomber ? Et chaque fois c'est la même réponse : c'est mon corps qui le décide. Malgré ma raison, malgré ma conscience des conséquences de mes actes, je ne parviens pas toujours à contrôler ce qui n'est pas à ma portée et en l’occurrence, ce soir c'est le cas. Je le veux. Je le désire. Au plus profond de ma chair. Chaque fois que mes yeux croisent son regard je reste fasciné et ressens ce sentiment étrange de manque. Pourtant, il n'est pas parti pendant des années, et ce n'est pas comme si je n'avais pas eu d'autres relations toutes aussi palpitantes, mais il y a quelque chose chez Jun Ho qui fait que son corps m'attire comme un aimant et chaque fois j'en reste troublé. Qu'y a t-il de si particulier chez lui qui me fait autant palpiter ? Est-ce son regard profond ? Ses lèvres pulpeuses ? Son visage enfantin ? Son corps si harmonieux ? Qu'est-ce qui me pousse toujours vers lui ? J'ai beau réfléchir je ne vois pas. Je ne comprends pas. Alors je subis. Mais j'y prends du plaisir. Je relâche doucement mon étreinte, un sourire mesquin aux lèvres, le corps brûlant et frémissant. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, déposant un rapide baiser sur celles de mon partenaire. « Ma chambre », je réponds avec hâte pour pouvoir reprendre au plus vite cette folle danse qui m'enivre de toute part. Ce soir, ma chambre s’embrasera sous les flammes de l'enfer. Tout se passe ensuite très vite, sans même que je ne puisse saisir la moindre seconde. Je me retrouve sur Jun Ho, le haut du corps sans aucune protection, l’emprisonnant de chaque côté du lit, le désir grondant tel un volcan. Les souvenirs du passé me reviennent, doux et charnels, mon corps tressaillant à l'idée de retrouver ce passé. Je n'ai pas le temps de répondre ni même d’acquiescer qu'il s'empare déjà de ma ceinture, mais l'arrête quelques secondes après, le regard embué d'envie. « La curiosité est un vilain défaut ! On ne te l'a jamais dit ? » dis-je d'une voix suave, sourire malicieux et joueur. Mes yeux dérivent sur son corps à demi-nu et viens poser mes lèvres contre son cou, savourant au mieux ce contact brûlant. Je remonte doucement jusqu'à sa mâchoire la dessinant avec mes lèvres pour atteindre son lobe d'oreille que je m'empresse de mordiller, de torturer. Pendant ce temps mes mains glissent lentement vers le bas pour déboutonner son pantalon et le lui retirer avec une certaine douceur. « Et toi tu t'en souviens ? » susurrais-je à son oreille. Je retire totalement son pantalon en le faisant glisser, accaparant de nouveau ses lèvres. L'une de mes mains vient caresser le dernier tissu qui lui reste, m'amusant alors à le tirailler. Le souffle coupé par la passion des baisers, je m'arrête quelques secondes, le fixant avec intensité, « j'espère que l'armée t'a entraîné ». Moi joueur ? Peut-être un peu ? Mais c'est pour mieux le dévorer . . . pardon, pour mieux en profiter. Ma main finit par glisser maladroitement, ou pas, à l'intérieur de son caleçon, venant caresser avec passion ses glandes pour mieux l'enflammer et passer à l'étape suivante. Cela fait tellement longtemps que je compte bien profiter de chaque seconde, de chaque geste, de chaque partie de son corps, et de m'en délecter. Ce soir, il m'appartient.
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2