Sana & Jasun

it's almost criminal

tenue - maquillage  Encore une fois n'est pas coutume, jasun manquait à l'appel. elle commençait par croire qu'il l'évitait, étant absent à chaque fois qu'elle visitait la demeure familiale. et cela commençait légèrement à l'agacer, parce que contrairement à lui, elle, éprouvait le besoin de le voir. qu'il le veuille ou non. d'après naru, yongsun et chaemi, jasun avait une soirée entre potes dans l'une des discothèque populaire de la digital city, une soirée probablement bien alcoolisé et qui ne lui permettrait guère de le voir. elle s'était imaginé tout les scénario, de celui où il finisait carrément ivre avec ses potes à celui où il finissait dans la chambre d'une meuf tout juste rencontré, et qu'importe le scénario cela ne lui plaisait guère. c'est pourquoi elle venait de franchir les portes du club new generation à minuit passé. la soirée avait d'hors et déjà bien commencé et elle débarqué toute fraîche et pimpette pour s'enjailler ou plutôt espionner le jeune homme. peut-être que la prison l'avait rendu parnoïaque et psycho, elle n'en savait que trop rien. tout ce qu'elle savait c'est qu'elle mourrait de curiosité et que la demeure familiale était bien trop ennuyeuse puisque la plupart de ses frères et soeurs se trouvaient dans leur dortoir pendant la semaine soit le jeudi soir bien entendu.

ses talons claquent sur le sol de la discothèque couvert par le bruit sourd de la musique qui se diffuse en ces lieux. beaucoup de monde, bien trop même, elle qui pensait être rentré gratuitement de part son physique se rend rapidement compte qu'il s'agit d'une lady's night, une nuit gratuite pour les filles et payante pour les garçons. se mordillant la lèvre inférieure, elle scrupte du regard la foule, incapable de pouvoir discerner le jeune homme. ça me gonfle. pense t-elle intérieurement, croisant ses bras en dessous de sa poitrine tout en se dirigeant vers le bar. " un sex on the beach s'il vous plait. " elle tend sa petite carte remise à l'entrée contre le cocktail dont elle glisse la paille entre ses lèvres, tout en zieutant de nouveau les alentours. la discothèque n'était pas spécialement gigantesque mais suffisament grande pour qu'elle éprouve un mal intense à s'y retrouver. marchant délicatement le long des tables privés de la discothèque où des groupes d'amis se retrouvent pour faire la fête de manière un peu plus privé. buvant une énième gorgée de son coktail, elle finit par se stopper net lorsqu'elle perçoit le doux sourire de jasun, sourire adressé à un petit groupe de filles avec qui il semble en pleine conversation. le plaisir de le trouver se transforme rapidement en un déplaisir, les nombreux scénarios refaisant surfassent dans sa tête alors qu'elle sirotte sans même s'en rendre compte, l'intégralité de son cocktail. Alors c'était comme ça qu'il avait passé ses quatre dernières années, sérieux ? le regard noir c'est donc d'un pas déterminé qu'elle s'avance vers le groupe, la tête haute et se mordant l'intérieur de la joue pour s'assurer de ne surtout pas réagir verbalement. un coup d'épaule contre l'une des jeunes filles pour qu'elle dégage de son passage et voici que sana passé à quelques centimètres de jasun sans un regard ni un mot et ce même si l'autre fille semblait pestait après elle. qu'ils aillent se faire foutre.  si c'était ainsi, elle aussi elle allait s'amusait et elle n'avait décidément besoin de personne pour cela. c'est donc après avoir posé son verre vide sur une table, qu'elle se glissait sur la piste de danse, s'enfonçant à travers le monde et commençant d'hors et déjà à se trémousser prête à acceuillir ceux qui daigneront s'intéresser à elle.

Sana & Jasun

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Encore un soir à me changer les idées, c’était devenu un besoin constant. Faire n’importe quoi pour oublier, voilà à quoi ressemblait mon quotidien de ces derniers mois. Si j’avais envie de changer? Je ne savais pas trop ce qui me pousserait à arrêter si ce n’était avoir ce que je voulais depuis tant d’années. Mais, comme c’était proscrit, j’devais me contenter du reste, de ces filles, aussi nombreuses qu’elles étaient, qui ne comblaient pas vraiment le manque qu’avait laissé Sana. C’est idiot, n’est-ce pas? Et tellement banal. Un mec amoureux, coeur brisé, voit l’amour de sa vie partir en prison alors pour compenser, il essaye de se réjouir en quelques bonnes compagnies féminines. Rien d’original pourtant notre histoire en elle-même EST originale. Pas dans le bon sens malheureusement.
Ce soir, il y avait une soirée au New Génération et comme d’habitude, ma bande de potes de classe m’avait demandé de venir avec eux. Quelle question, évidemment que j’allais y aller, même si je commençais à me lasser de tout ça. De cette situation, de faire comme si tout allait bien, moi Jasun, le fêtard, le boxeur, celui que rien n’arrêtait se trouvait pourtant face au dilemme de sa vie. Envoyer chier le monde entier et me tirer avec elle ou rester caché? Voilà pourquoi je sortais ce soir. Parce que trouver réponse à cette question était bien plus difficile que je ne l’avais soupçonné.

J’entrai dans le club accompagné de quelques amis, parmi eux, des filles, certaines jolies, d’autres moins. L’une d’entre elle passa son bras sous le mien et nous partîmes nous installer près du comptoir du bar. La commande passée, je me tournai pour regarder la foule danser sur la piste. Moi qui pensais que les filles allaient partir danser, je fus surpris de me retrouver entourée d’elles. Et alors que nous attendions notre commande, l’une d’entre elle s’approcha de moi pour me parler. Alors comme ça t’es étudiant en Mathématiques? J’acquiesçai. Ouais. C’est pour faire quoi plus tard? Je tournai la tête toujours à droite à gauche, regardant autour de moi, puis finis par la regarder elle. Trader. C’est quoi ça?  son regard interrogateur me fit sourire, amusé. C’est quelqu’un qui travaille pour les bourses. Ah ouais le genre de truc compliqué, quoi. Le serveur déposa les verres sur le comptoir, j’attrapai le mien mais ne répondis pas à la demoiselle, je me contentais de savourer le verre de punch.

La soirée battait son plein. Les filles étaient parties danser, moi, j’étais seul au comptoir. A la fin de la musique, le groupe de 4 filles revint vers moi et l’une d’entre elles arriva, souriante, vers moi. Tu viens danser? Je secouai la tête aussitôt, buvant ma dernière gorgée de cocktail. C’était mon 3ème verre, mais j’étais encore sobre. Non, je ne danse pas. Et alors que je lui adressai un sourire navré, une fille passa par là. Une silhouette que je connaissais que trop bien, et qui bouscula les filles avec qui je parlais. Hé, tu pourrais t’excuser quand même! s’écria l’une d’entre elles. Mais la fille en question n’y prêta même pas attention. Mes yeux, avides, s’attardaient sur sa silhouette et son dos un peu dénudé. Sana… Même son prénom était beau, et le simple fait de l’entendre provoquait chez moi des réactions assez inattendues. Le coeur qui battait vite, à chaque fois. Je la regardais faire tandis que la fille à côté de moi commençait à s’emporter un peu trop. Non mais elle doit s’excuser j’men fous, j’ai failli faire tomber mon verre à cause d’elle. Aussitôt, je m’éclipsai. Pour ne plus l’entendre. Pour m’avancer, pour suivre Sana, pour regarder ce qu’elle allait faire.

Elle dansait. Jusqu’ici tout allait bien. Sauf qu’une aussi jolie fille ne restait pas longtemps seule à danser en boite. 2 mecs s’approchèrent d’elle et se mirent à danser autour d’elle, s’approchant un peu trop à mon goût. Bras croisés, je les regardais faire, tandis que je luttais contre ma colère pour ne pas qu’elle me pousse à faire le con. J’avais 25 ans maintenant, j’étais capable de me comporter correctement, de contrôler mes pulsions même lorsque je voyais Sana danser avec des mecs. Mais je sais pas, peut-être que l’alcool m’empêchait justement d’avoir le dessus. Elle se tourna, et nos regards se croisèrent. Je lui lançai un regard des plus froids, dans lequel on pouvait néanmoins deviner une once de déception, puis, je fis demi-tour. Je ne voulais pas voir ça, je n’avais pas le courage d’affronter ça tout comme elle ne devait pas avoir le courage de me voir avec d’autres filles.

Mais pourquoi est-ce qu’on acceptait de se faire souffrir mutuellement comme ça?
Je t’aime Sana, bordel.
Je t’aime, j’en deviendrais malade.
Me pousse pas à faire le con une deuxième fois.

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tenue - maquillage  elle se laisse emporter par la musique, ses cheveux virevoltant, ses hanches mouvant sensuellement alors qu'elle remonte les bras le long de son corps, ses lèvres charnues s'étirant en un séduisant sourire lorsqu'un groupe de jeunes hommes s'approchent d'elle. elle n'a jamais su ce que c'était que de plaire, enfermée si longtemps dans sa prison de verre, enchainée à un homme qui ne lui voulait que du mal, cachée aux yeux de tous. elle n'a jamais ressentis cette satisfaction qu'était celle de plaire à des inconnus, d'attirer leur regard, leur attention. et elle aimait cela, elle aimait cette liberté, cette sensation de ne guère être invisible. mais ce qu'elle aimait encore plus c'était ce regard qu'avait auparavant posé Jasun sur elle, le regard qu'il avait posé sur elle il y a plus de cinq ans, lorsqu'elle s'était enfin offerte à lui. un regard qu'elle n'avait su retrouver, un regard qu'elle mourrait d'envie de voir posé sur ses jeunes formes généreuses. un regard qu'elle ne voulait guère savoir sur d'autres femmes et c'était là, la raison principal pour laquelle elle dansait à présent avec d'autres jeunes hommes. elle bouillonnait intérieurement, elle le haïssait pour ce qu'il n'avait guère fait ces dernières années et ce qu'il faisait ce soir. elle le détestait de par ses fréquentations bien trop féminine aux goûts de la jeune coréano-japonaise. et le haïssait pour son manque d'initiative. pourquoi devait-elle si souvent lui courir après, pourquoi prenait-elle la peine de le suivre en discothèque si c'était pour le voir flirter avec des pétasses. rejetant la tête en arrière, elle soupire avant de sautiller délicatement, sa poitrine rebondissant légèrement, ce qui semblait grandement plaire à ses partenaires de danse. elle tourne la tête, son coeur ratant un battement lorsqu'elle croise le regard de l'homme qu'elle aime si profondément. un regard loin de celui qu'elle désirait tant voir posé sur elle. un regard froid, un regard méprisant, un regard emplie de déception, la même déception qu'elle ressentait à le voir entouré de femmes. il lui tourne le dos et son coeur s'alourdis soudainement, la présence des jeunes hommes se révélant à présent encombrante, trop collant. se mordant la lèvre inférieure, elle prend sur elle, s'arrêtant de danser tout en faisant rapidement mine de la main qu'elle ne veut plus danser avec eux et que cela ne sert à rien de la suivre. elle est comme ça sana, elle a les cartes en mains, ce qu'elle veut elle le prend et ce qu'elle ne veut pas, elle n'hésite pas à l'écarter de son chemin. elle les voulait maintenant ce n'est plus le cas.

se frayant un chemin parmi la foule de danseur, elle finit enfin par rejoindre le bar sur laquelle elle s'appuie légèrement. elle n'a pas spécialement envie de lui courir après, elle n'en est pas d'humeur et au fond elle déteste ce sentiment d'avoir mal agis. rancunière et butée, le schéma parfait de la jeune asiatique. " un whisky s'il vous plait. " elle n'est pas très doué avec l'alcool, elle n'a jamais vraiment eu l'occasion d'expérimenté, mais si cela peut lui permettre de s'amuser alors elle est prête à prendre le risque. " hé pétasse, t'as pas quelque chose à dire ? " elle sent une main se refermer sur son bras gauche, la tirant de sorte à ce qu'elle se retourne, chose qu'elle fait lentement, un sourcil arqué avant de ne regardé son interlocutrice de haut en bas. l'une des femmes qui avait précédemment encerclé jasun, probablement celle qu'elle avait poussé, elle n'en était pas particulière sure, et elle s'en moquait royalement. " rien à dire, sur ce. " elle retire la main de la jeune femme avant de se tourner vers le bar de nouveau, s'emparant de son whisky dont elle boit une grosse gorgée. chose qu'elle aurait éventuellement regrettée si l'autre demoiselle ne revenait guère à la charge en s'emparant férocement des cheveux de la jeune yu. " tu vas t'excuser ou je t'en mets une sale c*nne" les cheveux, monnaie courant en prison, la première chose qu'une fille saisissait lorsque bagarre avait lieu. grimaçant légèrement, elle affiche un léger sourire sadique avant de ne poser sa main sur le poignet de la demoiselle, qu'elle tord violemment la forçant à relâcher ses cheveux, son autre main venant se poser sur le cou de celle-ci qu'elle caresse délicatement du bout du pouce, pouce qu'elle remonte délicatement, son regard examinant le visage de celle-ci. " je comprend mieux ce que jasun te trouve. gorge profonde, lèvre pulpeuse. sûrement une bonne suceuse. dommage que tu te sois intéressé de trop près à ce qui est mien. " siffle t-elle dédaigneuse, relâchant le poignet et le cou de la demoiselle, pour se recoiffer. s'humectant la lèvre inférieure, elle tourne la tête au parfait moment, son regard croisant celui du jeune homme à laquelle elle adresse un regard faussement surpris. "oups, désolé je te la rend." elle aperçoit d'hors et déjà l'expression de victime qu'adresse la jeune femme à jasun et préfère leur tourner le dos, replongeant son nez dans son verre de whisky. sana avait été une victime bien trop longtemps, ce n'était heureusement et surtout malheureusement plus le cas. la prison l'avait changé, et ce, pas forcément en bien.

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Je hais ces mecs qui profitent de la vue qu’elle leur offre, ceux qui osent poser les yeux sur elle et la regarder avec un peu trop d’insistance, qui admirent les courbes exquises de son corps. Je laisse la haine traverser mon corps, dans mes veines qui ressortent soudainement, sur mes bras et dans mon cou. Je serre les poings, j’ai envie de les cogner mais ce doit être ce qu’elle cherche, elle sait exactement comment me pousser à bout et elle réussit avec brillo à chaque fois. Je regarde son corps bouger, ça a le don de me calmer un peu, et je revois son corps frémir sous mes mains la nuit où j’ai laissé mes démons s’emparer de moi pour lui donner le plaisir qu’elle méritait, le plaisir qu’elle attendait.

Puis, je tourne le dos. Parce que je me force à ne pas me faire subir ça plus longtemps tout comme je me force aussi à ne pas la dévorer du regard. Même si celui qu’elle a vu c’était plutôt celui qui la faisait se sentir coupable, mal. Mais il y avait un océan entre ce que je montrais et ce que j’éprouvais réellement. Bien sûr que j’étais déçu, mais plus je lui en voulais, plus je la voulais. C’était comme ça, elle avait beau s’éloigner de moi, je la désirais d’avantage. Je reconnais son petit jeu, mais j’pense qu’il est grand temps que l’on arrête de jouer. On a perdu 4 ans de nos vies, je veux pas en perdre plus. Je retourne donc près du comptoir où quelques uns de mes potes m’attendent. Ca va pas? J’acquiesce. Si si, ça va. T’as l’air énervé. Je secoue la tête en attrapant mon verre que je porte à mes lèvres. J’essaye de rester discret lorsque je suis Sana du regard pour la voir finalement se mettre aussi au comptoir, un peu plus loin cela dit, en zone rouge puisque les filles qu’elle avait bousculées n’étaient pas loin. Toujours du plus discrètement possible, j’entretiens une conversation avec mes camarades de classe, lorsque j’entends soudain une des filles gueuler.

Je tourne la tête vivement, l’alcool encore à la bouche, avant de déglutir difficilement en voyant Sana seule face à ces filles qui venaient lui demander des comptes. Je n’entendais pas bien ce qu’elles se disaient, mais quand je vois l’une d’entre elles attraper Sana par les cheveux, mon sang ne fait qu’un tour. Je pose mon verre violemment sur le comptoir et arrive à leurs niveaux après avoir marché quelques mètres avec détermination, mais Sana se défend si bien qu’elle m’impressionne. Elle tord violemment le poignet à la fille qui a osé la toucher. Je ne m’approche pas, elle lui confie quelque chose que je ne parviens pas à entendre, mais il me semble entendre mon prénom. Sana est jalouse, c’est indéniable. Elle est jalouse depuis toujours et ce n’est pas aujourd’hui, après 4 ans sans s’être vus, que ça va changer.

Sana se tourne vers moi et, prenant un air faussement confus, elle se retourne vers le comptoir. Je ne la quitte pas du regard, la seule chose qui arrive à détourner mon attention d’elle, c’est cette fille, souffrante, qui se tient le poignet et qui vient près de moi. Elle a les larmes aux yeux. Tu la connais???? Elle a parlé de toi. J’suis pas une suceuse, d’accord??!!! J’suis pas une gorge profonde non plus, connard! Par contre elle, elle doit en être une, si tu la kiffes autant. Sans perdre de temps, je m’écarte de son chemin. Tire toi. lui suggéré-je, calmement. Je lui fais signe de tracer sa route. Tire toi loin. Et que j’te recroise pas. Elle renifle, se tenant toujours le poignet puis part avec ses copines, prenant soin de récupérer ses affaires. Je me tourne alors vers Sana et m’approche d’elle. Je l’attrape par le bras, et la force à se lever. Les filles sont parties, de ce fait, je prends aussi le chemin de la sortie, entraînant Sana avec moi. Sauf que, l’un des mecs qui s’intéressait de trop près à elle vient m’empêcher de faire un pas de plus, sûrement parce qu’il a cru que faire le justicier allait lui faire marquer des points supplémentaires auprès de Sana. Je le regarde de haut, avec pitié, alors qu’il prononce quelques mots qui ne signifient rien pour moi. Laisse la tranquille, qu’il me dit. Je lève les yeux au ciel puis, soupirant, je l’attrape par le col et le fais dégager sur le côté d’une telle violence qu’il me semble un peu trop loin de nous à présent pour essayer de nous rattraper. Et je sors, sans rien dire, reprenant Sana mais par le poignet cette fois, nous mettant dans un coin plus tranquille une fois à l’extérieur.

Je la force à se mettre face à moi. Qu’est-ce qu’il y a? Je sais qu’elle a mal. Mais je veux l'entendre de sa bouche. Pourquoi t’es rentrée comme ça? Je lève les yeux pour voir un groupe de jeunes nous regarder. Je dois être tellement vert de rage que mon simple regard suffit à leur faire détourner les yeux. Je reporte mon attention sur Sana. Tu crois quoi putain? Que j’la baise? Qu’elle me suce? Je passe mes mains sur mon visage. J’la connaissais même pas j’te signale, j’suis pas désespéré au point de coucher avec des meufs que je viens de rencontrer. Et en plus, elle savait bien que j’étais pas ce genre de mec. La dernière chose que je voulais sur ce monde c’était ressembler à mon père et me comporter comme lui. Par contre toi, te trémousser comme ça devant des mecs juste pour me blesser en retour… Je pose mon index contre ma poitrine. …C’est pas bien. Je la regarde, un moment, et j’me demande comment elle peut avoir si peu confiance en moi après tout ce qu’on a vécu. Parce que je n’étais pas allé la voir pendant 4 ans au parloir? Bien, j’en avais assez entendu parler de ça. Avait-elle une autre raison que ça?  

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tenue - maquillage  "L'alcool a été fait pour supporter le vide de l'univers, le balancement des planètes, leur rotation imperturbable dans l'espace leur silencieuse indifférence à l'endroit de votre douleur." elle finit le fond de son verre d'une traite avant de lever celui-ci vers le barman de sorte à ce qu'il lui en remplisse à énième. elle n'aime pas spécialement le goût de l'alcool, cela n'a rien à voir avec le nutella ou tout mets que l'on apprécie savourer. mais ce qu'elle aime c'est la chaleur que cela provoque en elle, le fait qu'elle ressente ses sens s'inhibait et que cela l'aide à relativiser, ignorer et profiter du peu qu'elle possède. elle remercie le barman d'un doux sourire avant de ne poser ses lèvres sur le rebord du verre, buvant une grande gorgée de celui-ci, yeux fermés. elle venait d'hors et déjà de gâcher sa propre soirée, et celle de jasun par la même occasion. elle avait beau essayer de se convaincre, elle n'avait ni confiance en lui, ni confiance en elle-même, après tout, elle avait beau se la jouer jalouse et possessif elle n'était aucunement loyale lorsqu'il s'agissait de se faire prendre par le premier venu et ce, à peine sortie de prison. à croire qu'elle était loin d'être blanche la petite colombe. elle lâche une petit rire ironique avant de ne boire une énième gorgée. elle ne fait même plus attention à ce qu'il se passe dans son dos, son esprit d'hors et déjà bien embrumée par l'alcool. si cela lui permet de se sentir un peu mieux alors pourquoi pas. elle sent une main s'emparer de son bras, la forçant à quitter son tabouret pour suivre ce qu'elle a deviné être jasun. qui d'autre oserait poser une main sur elle ? et elle le suit sans un mot, se stoppant pour observer l'un de ses précédents prétendants tenter d'arrêter le jeune homme. amusant suffisamment pour qu'elle se contente de les observer. c'était dans ces moments là qu'elle préférait jasun, lorsqu'il se démenait pour elle et personne d'autre, lorsqu'elle était le centre de son attention.

sana en avait conscience, elle était extrêmement centré sur sa petite personne surtout lorsqu'il s'agissait de jasun, son jasun. elle hausse les sourcils en voyant le jeune inconnu repoussé quelques mètres plus loin et reste silencieuse lorsqu'il s'empare de nouveau de son poignet pour la guider dehors, lui posant d'hors et déjà des questions. elle les écoute l'une après l'autre, tentant de se contenir pour ne guère lui hurler dessus tout ce qu'elle a sur le coeur puisqu'il désire tant comprendre. elle est en mal. en mal d'amour. et il en est l'unique responsable. " je sais pas ce que je crois jasun, je sais pas. peut-être que j'ai pensé qu'il s'agissait de ta siara, tu sais la meuf dont tu m'as parlé, celle avec qui tu as probablement fait plus qu'un simple petit bisous inoffensif. ou alors je me suis dis que si tu allais en boîte c'était surement pas pour jouer aux échecs et que c'est pas en t'attendant comme une mémère dans ta chambre que je saurais exactement quel mec t'es devenus. " elle soupire tout en passant une main dans sa chevelure. elle a les nerfs et pourtant ses pensées ne cessent de s'entremêler dans une suite de désirs tous plus contradictoires les uns que les autres. " je suis revenue depuis combien de temps ? un peu plus de six mois ? six mois soit près de 180jours, et durant tout ce temps tout ce qu'on a fait c'est s'embrasser une fois. une fois ! " elle lâche un rire sarcastique, l'alcool ne faisant qu'exagéré la moindre de ses réactions. " tu comprends toujours pas que j'ai besoin de beaucoup plus ? je suis pas une poupée en porcelaine, j'ai pas besoin que tu prennes des pinces avec moi et que tu cherches à me protéger comme tu le ferais avec chaemi. " non elle ne voulait pas de ça, pas que de ça. elle ne voulait pas avoir l'impression qu'il n'éprouvait que de la pitié pour elle, elle voulait qu'il la possède, qu'il la fasse sienne, elle voulait qu'il la domine corps et âme, qu'elle se sente désiré, aimé, possédé. elle voulait tout cela de lui et rien que de lui. elle était frustrée, frustrée de ne pas avoir cette opportunité d'agir comme une femme avec lui, frustrée de ne pas pouvoir se donner pleinement à lui. " oui, je l'ai fait pour te blesser, parce que c'est contre toi que je veux me trémousser, c'est ton corps que je veux contre le mien mais ça t'as pas l'air de le comprendre. " parce qu'elle ressentait comme une barrière invisible les séparant, les empêchant de franchir le pas ou peut-être s'était-elle faite des idées, était-elle devenue bien trop nymphomane pour réaliser que tout le monde n'avait pas les même désirs. elle s'empare de la main droite de jasun qu'elle vient posée lentement sur le bas de son dos, la faisant glisser délicatement jusqu'à ce qu'il puisse aisément empoigner ses fesses rebondies si il le désire. un pas et elle vient appuyer sa poitrine contre son torse, relevant le regard vers jasun, ses lèvres pulpeuses s'entrouvrant. " dis moi ce que je dois faire pour que tu me vois comme une femme, dis moi. "

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J'ai le coeur qui bat vite, la tension qui monte. Tout ça mélangé à l'alcool ne fait pas bon ménage, je le sais, et les effets sont doublés, voire triplés, quand je me retrouve face à une Sana excessive qui ne souhaite qu'une chose: moi et moi seul. Elle n'avait pas conscience du chemin qu'elle nous faisait prendre, nous allions droit vers l'incorrigible. Or, je fais l'effort tout de même de l'écouter, parce que j'ai besoin de savoir ce qu'elle a sur le coeur, ce qui se trame dans cet esprit devenu si sauvage. Elle a changé, Sana. Je saurais pas encore dire si c'est en bien ou en mal mais je peux déjà dire que ses 4 ans en prison lui ont donné beaucoup plus de cran qu'elle n'en avait avant. Pour comparer les situations, le fameux soir où nous avions couché ensemble pour la seule et unique fois, c'était parce que je l'avais un peu cherché. Il m'avait suffit de la provoquer un petit peu pour que nous finissions sous les mêmes draps. Ce soir, c'était elle qui prenait les choses en main, et j'avais beau essayer de résister, je trouvais ça délicieux, magique. Irrésistible.

"Putain mais tu vas comprendre que je n'ai pas changé?" ça me rend fou, elle est persuadée que son absence a fait de moi un autre homme. Peut-être, cela dit, mais son retour m'avait fait redevenir celui que j'étais avant. Quand le peu de temps que je passais avec elle me donnait le sourire pour des jours, et que j'appréciais chaque seconde où nous étions rien qu'elle et moi. Pourtant, quand elle reprend la parole, ce qu'elle dit me cloue le bec. Déjà 6 mois, 6 mois qu'elle était là, célibataire, et se livrant à moi ce soir. Qu'est-ce que j'avais bien pu foutre pendant tout ce temps? Ca faisait tellement de temps que j'attendais ce moment où elle me dirait qu'elle était à nouveau célibataire, qu'elle me voulait moi et rien que moi. Je passe ma main sur mon visage, j'ai besoin d'y voir plus clair, je voudrais respirer et reculer un peu pour trouver les réponses à mes questions mais Sana a le dessus, elle a le dessus sur la conversation et ça aussi, ça me rend fou. oui, je l'ai fait pour te blesser, parce que c'est contre toi que je veux me trémousser, c'est ton corps que je veux contre le mien mais ça t'as pas l'air de le comprendre. Au moins, elle est honnête à 100% j'pourrais pas lui en vouloir. J'aime entendre ces mots sortir de sa bouche, mais ce que j'aime encore plus, c'est qu'elle prenne ma main pour la poser sur son dos, et la faire descendre doucement jusqu'à ses fesses.

Je lève les yeux au ciel, sûrement pour adresser une prière. Suis-je censé résister à cet appel qu'elle me fait? Bien sûr que non, et je n'y résisterai pas. Je n'en ai pas l'intention. Elle vient de faire vriller mon cerveau, mon sang est devenu bouillant, je le sens maintenant à l'intérieur de moi. Elle colle sa poitrine contre moi, je serre la mâchoire. Elle n'est pas une poupée en porcelaine en effet et ce soir, j'vais le lui faire comprendre. Elle me demande ce qu'elle doit faire pour que je la voie comme une femme. Le problème, c'est qu'elle n'est pas n'importe quelle femme pour moi. Elle est LA femme, la seule, l'unique, et mon devoir maintenant, c'est de le lui faire comprendre sans pour autant utiliser des mots. Ma main agrippe ses fesses, avant de remonter lentement entre ses jambes. "Tu vois, c'est ton défaut ça..." je lui chuchote, mes lèvres approchant les siennes. "Tu te crois si banale que tu n'as pas compris encore que tu n'es pas n'importe quelle femme à mes yeux."  Elle a gagné. J'men fous en fait, elle pourra gagner à chaque fois au final, c'est nous, qui gagnons. Nous avons triomphé tous les deux, même si cela a impliqué la mort de quelqu'un, au final... Nous voilà ce soir, devant cette boite de nuit, sur le point de franchir le pas à nouveau. Je lève les yeux, ma main quitte ses fesses quand je me rends compte que malheureusement, nous ne sommes pas seuls. Je baisse les yeux vers elle, et, dans une voix suave, je finis par lui demander, toujours aussi près de ses lèvres: "on va ailleurs, d'accord?" et j'attrape sa main sans plus tarder, direction le parking souterrain où j'avais garé ma voiture.

A cette heure-ci, le parking était quasiment vide. Approchant de ma voiture, j'attire Sana contre moi et pose mes mains sur ses hanches. Nos lèvres se frôlent, mais cette fois, fini de jouer. Je capture ses lèvres avec envie, mes mains remontent à son visage que j'attrape. J'y mets tout mon amour, tout mon désir, parce que cette fille c'est la tentation à l'état pur. Elle n'a pas grand chose à faire pour m'avoir au creux de sa main, le simple fait de la voir me pousse dans mes pulsions les plus dangereuses, si je m'écoutais systématiquement. Mais ce soir, je m'écoutais une bonne fois pour toutes. J'allais lui faire passer une des meilleures nuits de sa vie, parce que je lui appartenais tout entier et ce depuis déjà des années. J'échange nos positions avec habileté, ainsi, je colle son corps contre la voiture, tandis que mes mains se baladent dans le creux de ses reins. Puis, sans vraiment qu'elle s'en doute, ma main remonte pour ouvrir la portière arrière de ma voiture. J'attire Sana contre moi et ouvre la portière. Je romps le baiser, d'un regard, je lui fais comprendre qu'elle doit me laisser faire, et ainsi, je l'incite à entrer dans la voiture, à l'abris des possibles regards indiscrets.

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it's almost criminal

tenue - maquillage  L’amour parfume les souvenirs des hommes et des femmes, il enchante de son souffle chaque aspiration de nos poumons. L’amour est exaltation du temps présent, notre délectation atavique pour l’éternité. ses yeux fauves se délectent des moindres traits de son visage, buvant ses paroles, un sourire bien trop satisfait étirant ses lèvres pulpeuses. satisfaction d'un désir profond de le voir réagir à ses provocations. elle était malsaine, dangereuse et imprudente, un besoin bien trop impure logé dans le creux de son bas ventre depuis bien trop longtemps. elle avait connue tellement pire que plus rien ne l'effrayait, à quoi bon noyer des sentiments qu'elle désirait tant hurler. le voir aux bras d'une autre n'était plus envisageable et ce, même si elle l'avait toléré par le passé, probablement parce qu'elle aussi, à l'époque, appartenait à un autre. sa poitrine bombée plaquée contre le torse du jeune homme, elle lâche un petit rire de surprise lorsqu'il finit par agrippé sa fesse, glissant rapidement sa main entre ses jambes, l'abandonnant le temps d'un instant aux songes pervertis d'une jeune adulte aux désirs incestueux.

ta voiture murmure t-elle face à sa question rhétorique, sa main logée dans la sienne alors qu'elle le suit rapidement dans le parking souterrain. elle ne sait pas réellement si il s'agit de l'excitation, de l'alcool ou de ses hormones ou bien même s'il s'agit des trois qui lui jouent des tours mais elle se sent soudainement fiévreuse, la température étant monté d'un cran. elle n'a plus les mots ni même l'envie de parler, ses lèvres frôlent les siennes et comme deux aimants elles finissent par se rejoindre, sensuellement, tendrement, amoureusement. elle le déguste lentement puis avec gourmandise, ses mains cherchant d'hors et déjà à agripper le premier morceau de tissus qui lui serait aisé de retirer au jeune homme. il la retourne et elle se laisse faire docilement, elle en a après ses lèvres, ses lèvres qu'elle peut enfin dévorer sans honte. elle s'imbibe de son odeur, de son être et plus les secondes s'écoulent plus cela ne représente que trop peu. elle veut plus toujours plus. lorsqu'il stoppe leur échange c'est des yeux pétillants d'envie qui se posent sur lui, se glissant rapidement sur la banquette arrière de la voiture comme il le lui avait ordonné. elle ferait tout pour lui, là maintenant tout de suite, elle était prête à tout lui donner. se glissant à l'autre bout de la blanquette de sorte à lui permettre de la rejoindre; elle s'empresse de glisser ses long doigts fins dans son propre dos, dégrafant son petit haut qu'elle retire subtilement, dévoilant ainsi une poitrine dénué de soutien gorge, une jolie poitrine ferme et galbé aux tétons roses d'hors et déjà durcis par l'excitation. petit sourire provocateur dessinée sur ses lèvres, elle plante son regard dans celui de son soit disant demi-frère, alors qu'elle empoigne sensuellement son sein droit. " caresse moi jasun "

elle n'était plus la sana qui avait pêché avec lui cinq ans auparavant, elle n'était plus cette adolescente timide qui osait à peine se mouvoir, bien trop timide à l'idée de prendre les devants. non, sana c'était à présent une femme qui savait ce qu'elle voulait et quand elle le voulait, une femme qui n'hésitait plus à se dévoiler pleinement. elle avait perdue beaucoup trop de temps à jouer les jeunes filles innocentes que l'interdis effrayait. son interdis c'était lui, Jasun. et elle comptait bien faire de lui, sien. " si tu savais à quel point j'ai attendus ce moment, à quel point j'ai envie de toi jasun. " murmurre t-elle délicatement, se rapprochant lentement de lui, son regard plongé dans le sien, s'humectant la lèvre inférieure d'un coup de langue. elle baisse le regard, un sourire gourmand dessiné sur ses lèvres alors que ses doigts fins viennent tendrement caresser l'entre jambe de son amant. " et si tu retirais tes vêtements ? " lâche t-elle tout en remontant son regard vers lui, ses doigts caressant toujours délicatement le sexe du jeune homme qu'elle peut sentir à travers son pantalon. elle frotte sensuellement son nez contre le sien, lapant avec douceur sa lèvre inférieure qu'elle finit par saisir entre ses dents avant de souffler de plaisir, scellant de nouveau leurs lèvres dans un baiser un peu plus poussée, un peu plus affamé.

Sana & Jasun

it's almost criminal

Il avait soif d'elle, soif de tout son corps. Le simple fait de goûter à ses lèvres pour la première fois depuis 6 mois éveilla en lui des pulsions sur lesquelles il n'avait clairement pas le dessus. Pourtant, avec toutes les autres filles, autres que Sana, il savait les contrôler, il savait donner si peu qu'elles finissent par en redemander à chaque fois, parce qu'il savait comment les faire languir, comment les frustrer. Mais ce soir, avec Sana, il ne savait pas lui même comment ça allait se passer. Il ne savait pas s'il serait capable de se contrôler tant il avait envie d'elle, de son corps, de sa peau. Ses mains de scientifique commençaient à reprendre peu à peu connaissance du corps de la jeune femme, caressant alors ses hanches, ses reins, avant de l'inciter à s'installer sur la banquette arrière de sa voiture. Oh bien sûr qu'il aurait pu la conduire à l'hôtel le plus proche, mais il avait beaucoup trop envie d'elle. C'était insoutenable, il n'avait pas assez de patience pour ça. Il était impatient, Jasun.

Il ferme la portière derrière lui. Quelques secondes plus tard, les lumières automatiques du parking sous-terrain s'éteignirent, mais il y avait encore les lumières des sorties de secours qui éclairaient suffisamment la vision du jeune homme. De sorte à ce qu'il puisse la voir se saisir de son sein droit. Il s'en mordit la lèvre, non discrètement, les pensées les plus folles traversaient son esprit quand il la voyait faire ça, et il sentit le désir monter d'un cran dans son bas-ventre, formant alors une bosse un peu visible sous son pantalon. Chose qui n'échappa pas au regard attentif de celle qu'il aimait, car elle finit par se redresser, pour venir le caresser à cet endroit. Il baissa les yeux vers sa main, le regard brûlant d'envie, le genre de regard qui ferait peur à une fille n'étant pas habituée à voit autant de désir dans les yeux d'un même homme. Le genre de regard qui vous brûle instantanément. Ses yeux se baissent finalement sur les lèvres de la jeune femme, ses lèvres pulpeuses, qui lui avaient tant manqué. Elle, elle s'amusait à venir lui mordiller sa lèvre, mais bien vite, Jasun prit le dessus. Sa main droite vint attraper la nuque de Sana, histoire de la garder contre lui, et il vient alors prendre ses lèvres avec fougue, pénétrant ainsi sa langue de sorte à caresser la sienne avec. Après quelques secondes, il se retira, sa main précédemment posée sur la nuque de la jeune femme vint se poser sur son visage. Il plongea son regard dans le sien, il voulait la dévorer. Je t'ai manqué? sa main gauche se plaça au creux des reins de la jeune femme, de sorte à la coller contre lui. Mais rapidement, sa main glissa sous son pantalon agrippant alors ses fesses bombées sous le tissu de son vêtement. Mais pourquoi la laisser ainsi? Il voulait la voir entièrement nue. Ainsi, il ne perdit pas de temps, et finit par l'allonger doucement sur la banquette, avant de lui retirer le pantalon avec impatience. Une fois allongée, là, sous ses yeux, seulement vêtue de son string noir à dentelles, Jasun retira son t-shirt et le balança sur le fauteuil conducteur, avant de dégrafer son pantalon histoire d'être ne serait-ce qu'un peu plus à l'aise avant de se déshabiller entièrement. Car pour l'instant, il n'était pas encore question de lui faire l'amour. Pour l'instant, il était question de retrouver chaque partie de son corps, qui lui avait tant manqué, et marquer cette nuit comme étant la première parmi tant d'autres. Une nuit de luxure, de plaisirs intenses, la nuit de la délivrance d'un désir longtemps enfermé.

Il se pencha dans un premier temps pour l'embrasser, avec cette même ardeur, avant de faire descendre ses lèvres dans son cou. Ils avaient la nuit devant eux, et l'étudiant comptait bien en profiter. Ses lèvres descendent, elles viennent embrasser la clavicule de la jeune femme, avant de dériver jusqu'à son sein gauche. Là, le jeune homme glissa le téton entre ses lèvres, avant d'y passer la langue dessus à plusieurs reprises, l'embrassant avec envie, avec désir, tandis que sa main droite descend dangereusement jusqu'à l'entrejambe de la jeune femme. Elle glissa habilement sous le vêtement de Sana, et, de son index et de son majeur, Jasun vint caresser le clitoris de la jeune femme. Ses lèvres quittèrent alors son sein, et le scientifique se redressa un peu, la bouche légèrement entrouverte. Il la regardait gémir de plaisir sous ses caresses, se cambrer, devenir une vraie furie, affamée du plaisir qu'il lui donnait. Il s'en mord la lèvre, il a envie de lui faire tellement plus qu'au final, il finit par lui retirer son string, le faisant glisser le long de ses belles jambes.

Il y a d'ailleurs quelque chose d'amusant ce soir, dans cette voiture, et c'est de voir à quel point il se permet de contrôler le corps de cette jeune femme, comme si elle lui avait toujours appartenu, même lorsqu'elle était entre les mains d'un autre. De ce fait, Jasun attrapa les jambes de Sana, et le releva légèrement sans se poser quelconque question. Il se positionna entre elles, et les plaça sur ses épaules, le temps de venir continuer ses baisers éparpillés sur son ventre, ses hanches, et son bas-ventre. Dans un soupir rauque, il redressa les jambes de Sana sur ses épaules de sorte à avoir un bien meilleur accès à son entrejambe. Alors d'abord tendrement, il vient passer sa langue sur son clitoris, avant de se faire plus imposant, et à l'entendre, il sait déjà qu'il est en train de lui donner ce qu'elle voulait ce soir. Du moins, pour l'instant. Alors, il passe sa langue plusieurs fois dessus, il sait pertinemment quoi faire pour l'entendre gémir plus fort. Il vient même saisir le bouton entre ses lèvres, suçant doucement dessus avant de reprendre le même rythme de ses caresses langoureuses. Il releva la tête un instant pour la regarder, ses cheveux noirs tout décoiffés, le genre de détail qui plaisait encore plus à Sana, parce que ça lui donnait ce côté désordonné et mignon à la fois. Sauf que là, il était loin, très loin, d'être mignon.

Sana & Jasun

it's almost criminal