Sana & Jasun

it's almost criminal

Sana & Jasun

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Quelle douce sensation que de faire l’amour à celle qu’il aime. Jamais il n’aurait pensé avoir la chance de vivre ça et pourtant, c’est bien réel. Sana est là, entre ses mains, entre ses bras, tous deux épuisés par ce qu’ils viennent de se donner. Jasun a pourtant bien l’habitude de ce genre de choses avec diverses filles qu’il a rencontré, mais ce n’est pas comparable avec ce qu’il vit avec Sana. L’interdit y fait peut-être beaucoup mais au fil des années, le jeune homme a appris à passer encore au-dessus de ça. Ce n’est plus le risque, ni l’interdit qui fait le charme de cette relation. C’est simplement l’amour qu’ils se portent, mais surtout l’amour qu’il lui porte. Il s’est laissé sombrer dans un personnage qui ne lui ressemble pas parce que son absence l’a rongé. Elle l’a tellement rongé qu’il en était arrivé à un point de non retour, à se demander si un jour, il retrouverait celui qu’il était avant. Fidèle, plus réfléchi, si l’on met de côté le fameux soir où tout a dégénéré. Mais il ne regrette rien, si ce n’est de ne pas avoir été en prison à sa place. Il aurait voulu être derrière ces barreaux, y rester 10 ans peut-être mais se sentir serein parce que Sana aurait été débarrassée de son cauchemar. Libre, heureuse, avec les Yu. Non, il ne regrette en rien cette soirée. Grace à cela, ce démon a disparu de la vie de Sana. Et même si ça leur a coûté 4 ans de séparation, là, tout de suite, alors qu’il la regarde dans les yeux, de ses yeux plus amoureux que jamais, il se dit que ça valait le coup. Parce qu’il l’a retrouvé, parce que ses mains abimées par les coups peuvent à nouveau caresser cette peau chaude et halée. Parce que ses lèvres peuvent embrasser celles-ci, charnues et attirantes au possible. Il approche son visage du sien, ferme les yeux e savoure ses murmures dont le souffle chaud vient s’écraser contre ses lèvres. Il veut lui faire l’amour, encore et encore, il ne s’en passerait jamais mais il a aussi besoin de ces moments de confessions. Et alors qu’elle dépose un baiser furtif sur ses lèvres, elle vient murmurer un: « je t’aime » qui lui colle les frissons. C’est lui qui lui a demandé de le répéter, il aime l’effet que ça lui fait, même s’il n’en a jamais douté une seconde bien sûr.

« je peux encore le répéter si jamais tu as du mal à assimiler. » il ne la quitte pas des yeux, ça lui demanderait beaucoup trop d’efforts. Il aime la contempler en se disant qu’ils s’appartiennent depuis tant d’années maintenant, mais qu’ils sont à l’aube de leur véritable vie à deux. Il est prêt à n’importe quel sacrifice pour cette fille, n’importe lequel. Et alors qu’elle se redresse, Jasun fait de même. Il s’assoit, tournant la tête vers elle pour la regarder. Il se mouille les lèvres et sourit à sa question, venant secouer doucement la tête. Non, il n’a pas besoin qu’elle le lui répète, il a bien assimilé les propos, saura-t-elle assimiler les siens? « Je t’aime aussi. » confie-t-il, la voix basse, alors que sa main gauche se pose sur la cuisse de la jeune femme, qu’il caresse de son pouce. « Et je crois que tu n’as pas idées à quel point. » termine-t-il, tournant lentement la tête pour regarder devant lui, pensif, les sourcils légèrement froncés. Si elle ne l’avait pas fait, il aurait tué pour elle. Il était prêt à le faire. « tu t'es tellement amélioré depuis la première fois, notre première fois. » Il tourne la tête pour la regarder. Son corps remuant légèrement n’échappe pas à son regard, au contraire, il sait qu’elle fait exprès pour le provoquer. Leur première fois… Comment l’oublier. Il se souvient, c’était ce soir où elle était venue à la maison. Elle habitait déjà avec ce trou du cul. Elle était montée dans la chambre de Jasun pour discuter avec lui, mais il l’a envoyé se faire voir. Au début, c’était une dispute. Et puis, ils ont craqué. Il l’a embrassé, et au lieu de le repousser, elle a donné suite à tout ça. Et il n’a pas su s’arrêter, il la désirait secrètement depuis si longtemps qu’il a laissé ses émotions agir pour lui. Au souvenir de leur première fois, il se mord légèrement la lèvre alors qu’il la déshabille du regard. Ce fut exquis.

Il baisse les yeux vers ses doigts fins qui s’aventurent sur son torse, et il pose à nouveau le regard vers elle, alors qu’elle se lance dans une sorte de confession. Il ne sait pas vraiment si elle a raison ou tort. Si le Jasun dont elle est tombée amoureuse s’en est vraiment allé. Pourtant, au fond de lui, il a la réponse: non. Il subsiste, et il vivra aussi longtemps qu’elle sera à ses côtés. Et il est prêt à se ranger, à se calmer, à arrêter les conneries pour vivre quelque chose de sérieux avec elle. Il se fout que ce soit interdit ou mal vu, ils n’ont rien en commun. Rien du tout. Pas même un père ou une mère. Simplement une maison où ils ont grandi tous les deux, où ils ont appris à vivre avec cette attirance refoulée. Mais aujourd’hui, il n’en est plus question. Il veut s’afficher avec elle. Cette fois-ci, elle ne partira pas. « Moi non plus. » murmure-t-il, alors que sa main gauche avait commencé à se faufiler dans ses beaux cheveux, son regard sérieux planté dans celui de la jeune femme. « Moi non plus… » et sa main libre vient se saisir de son menton, relevant son visage vers lui pour y déposer un baiser fougueux, ardent, bourré d’un désir corporel alarmant, auquel ils ne peuvent toujours pas résister. Sa main qui tient son menton descend légèrement, parcourt le bras nu de la jeune femme, jusqu’à se saisir de sa main sur laquelle il tire, pour la faire asseoir à califourchon sur lui.    « Approche... » murmure-t-il, alors qu'il la regarde s'installer. Là, il relève la tête, la bouche légèrement ouverte. Il l’admire. Plus que jamais, et il sent progressivement son sexe prendre forme à nouveau, excité par cette proximité entre eux, mais surtout par le contact de son corps positionné sur le sien. Ses mains viennent se poser sur ses hanches, son crâne vient s’appuyer doucement contre l’appui-tête, et un soupir d’aise passe ses lèvres. Puis, il se redresse, poussé par l’envie irrésistible d’embrasser ce cou, de l’attaquer de baisers plus doux les uns que les autres.

Sana & Jasun

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Jasun s’est toujours demandé comment une jolie fille comme Sana pouvait craquer pour lui. Il ne se trouvait en rien attirant, son physique n’était guère des plus attirants quand il était petit. Il était chétif, il bégayait, il complexait sur tout quasiment, néanmoins, il n’a jamais pu étouffer cette attirance qu’il avait pour sa soeur adoptive. Les nombreuses fois où, adolescent, il s’était surpris à la regarder avec des yeux de prédateur et non pas ceux d’un frère. Ces jeux, parfois dangereux, où elle passait discrètement la tête dans la salle de bain alors qu’il était sous la douche. Ce fut dur à contenir tout ça, et plus ils grandissaient, plus les idées devenaient impures, contraires à ce qu’ils devaient être. Il la désirait autant physiquement que mentalement, il ne voulait qu’elle et avec les années, il a fini par le reconnaître et l’accepter. Les nombreuses filles qu’il a ramené dans son lit n’étaient qu’une façon pour lui de combler ce qu’il n’avait pas avec Sana, jusqu’au soir où elle lui a donné ce qu’il voulait enfin. C’était si inattendu mais c’était surtout incontrôlable, dès le moment où il a senti ses lèvres sur les siennes, il a eu envie de lui faire l’amour. La première fois, la plus belle de toutes. Celle qui lui a fait prendre conscience qu’il ne pouvait définitivement pas chercher une autre fille qu’elle, et pourtant, le contexte était paradoxal. Ça s’était passé alors qu’elle était en couple avec son défunt ex. Jasun savait depuis le début ce qui se tramait entre eux deux, mais il a toujours eu peur de le reconnaître. Jusqu’à ce soir. Ce soir, il n’a plus vraiment peur de reconnaître ce qui lui passe par la tête quand il la voit. Ce qui se passe dans son coeur quand il l’entend.

Il la fait alors revenir sur lui. Il n’a clairement pas eu assez de sa peau, de son corps. Il voudrait pouvoir la toucher tous les jours, comme un petit ami le ferait avec sa chère et tendre. Mais pour le coup, Jasun et Sana doivent se cacher, une fois de plus, parce que la menace du père Yu est toujours bien pesante. Alors ils profitent des instants qui s’offrent à eux, les instants où ils peuvent se retrouver physiquement et passer du bon temps. « J’en aurai jamais assez. » murmure-t-il à son oreille, de sa voix la plus suave. Il la regarde, amoureux, met une mèche de cheveux derrière son oreille alors qu’un sourire tendre se dessine sur ses lèvres. Oh non, il n’en aura jamais assez de cette fille. Il la désirera toujours. Alors, au moment où elle le fait glisser en elle, il ne peut retenir un soupir d’aise qui glissent dans le cou de la jeune femme. Ses mains se posent sur ses hanches qu’il caresse avec amour un moment, avant de les diriger lentement vers ses fesses galbées qui l’ont toujours rendu fou. Du bout des doigts il les lui caresse alors, tandis que ses lèvres cherchent celles de la jeune femme. Il aime l’entendre gémir de la sorte, cela lui prouve à quel point elle aime ne faire qu’un avec lui. Pourtant, il ne fait rien encore, il la laisse mener la danse comme elle le souhaite, mais il ne tiendra pas longtemps, il a besoin aussi de montrer sa part d’autorité, même dans une telle position qui le met en mauvaise posture. Ses mains s’amusent à glisser entre les jambes de la jeune femme, venant titiller du bout de son index son bouton de sorte à lui donner d’avantage de plaisir. Il prend son temps, de sorte à ce qu’elle ressente la moindre vague de plaisir l’envahir à chaque fois que son doigt passe sur son point faible. Ça, pendant quelques minutes, avant de venir agripper ses hanches et de la guider dans ses vas et viens, qu’il rend alors plus forts, plus secs, plus ardents. Ses yeux se baissent vers leurs bassins qui entrent en contact ensemble, il soupire de plus belle, il laisse même échapper un premier gémissement alors que Sana s’y prend comme une reine, appliquée, attentive aux désirs du jeune homme.