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Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK
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Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 21:47 Citer EditerSupprimer
nom : byeon. prénom : mari-kuen, les deux à la fois, ouais c'est chelou, mais aucun commentaire n'est accepté, merci au revoir. âge : vingt-deux ans. date et lieu de naissance : un cinq janvier, en hiver, et à seoul, en corée. origines : coréennes du côté de mon père, japonaises du côté de ma mère. nationalité : coréenne et japonaise. cursus universitaire : première année de master en psychologie. métier : oulah. j'ai un site internet où je vends mes créations, robes, vestes, pantalons et cie, sinon parfois je m'amuse à jouer au host en me vissant une perruque sur la tête parce que du haut de mon 1m68 je fais un excellent flowerboy, je vous l'assure, puis sinon je magouille, parce que magouiller is life, parce que je peux me mettre n'importe qui dans la poche en moins de deux et que j'en profite. orientation sexuelle : hétérosexuelle. classe sociale : il était une fois, riche. maintenant, plus le sou. code du règlement : ok by shadow tu veux t'investir ? comme d'habitude, neugdae for life héhéhé.
Byeon Mari-Kuen
au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu
CHARISMATIQUE (★★★★✰) | RANCUNIÈRE (★★★✰✰) | TRAVAILLEUSE (★★★★★) | IMPRUDENTE (★★★★✰) | CRÉATIVE (★★★★★) |
SECRÈTE (★★★✰✰) | ATTENTIONNÉE (★★★★✰) | IMPULSIVE (★★★✰✰) | DÉBROUILLARDE (★★★★★) | FIÈRE (★★★★✰) |
Rumour has it... son père était à la tête d'une grande enseigne de vêtements, qui aurait fait faillite il y a de cela huit ans (v, monsieur byeon était le directeur général de la société avant que les actions ne chutent totalement à la bourse dû à un crash boursier mêlé à un scandale) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Elle est unique en son genre, la Kuen. Déjà, avoir Mari-Kuen comme prénom est loin d'être courant, elle doit sûrement être la seule à porter une telle combinaison dans tout l'univers. Mais, elle est vraiment particulière. Un physique de poupée et... Un cerveau digne des plus grands escrocs de l'histoire. Le monde peut se réconforter en se disant que sa bonté naturelle l'empêche d'en devenir un vrai pour autant. Car elle est maligne, un peu trop pour son propre bien, et pas toujours dans le bon sens. Trop débrouillarde. Elle a été habituée très jeune à se prendre en main, à prendre en charge le foyer dans son ensemble, son père, et à devoir se débrouiller pour apporter de l'argent. Et elle a très vite constaté tout l'effet de sa petite bouille sur les gens... Puis de son charisme, parce que Mari-Kuen fait partie de ces gens qu'on pourrait écouter pendant des heures, discourir, et surtout, croire à toutes les bêtises qu'ils déclarent sans se poser la moindre question. Elle comprend les gens, et son intérêt pour la psychologie n'a fait que l'y aider encore plus et... Elle est passée maître dans l'art de la tromperie. Changer de personnalité comme de chemise lorsqu'elle en a besoin, inventer des vies, des mensonges, tout est bon tant qu'à terme, elle parvient à ses fins. Falsifier des documents, ou une carte d'identité, mettre une perruque et se faire passer pour un homme, se faire passer pour une riche héritière dans les boutiques de luxe... Mais jamais rien de trop gros. Parce que finir en prison n'est jusque-là pas une priorité pour elle. Disons simplement qu'elle n'a pas peur de prendre quelques risques, et de faire quelques fourberies, ou de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Les mensonges, tant qu'ils sortent de sa propre bouche, ne la dérangent pas. Mais, heureusement... Elle n'est pas méchante, la petite Mari-Kuen, en fait. Elle n'est vraiment pas méchante. Un peu dure parfois, oui. Difficile de la voir verser une larme, ou même réagir, même face aux événements les plus tristes. Mais ses réactions sont plus à mettre sur le compte d'une sorte de blocage psychologique qu'une insensibilité et une absence totale d'émotions. Elle en a des émotions, des sentiments, mais elle a la mauvaise tendance à tout refouler, et à ne rien montrer. Mais elle a bon fond. Elle est la petite gamine qui nourrit et soigne les chats du quartier, qui aide les grands-mères à porter leurs sacs de courses, elle rend visite à quelques personnes âgées isolées de son immeuble... Et fond devant les plantes, les fleurs, les roses, dont elle a parsemé leur petite cour intérieure. Disons simplement que Mari-Kuen a un réel problème avec le fait de se dévoiler aux autres, cherche à tout prix à éviter qu'on puisse la cerner, et garde donc une part de sa personnalité, tout comme une part de sa vie, totalement secrètes. D'ailleurs, elle est plus tournée vers les autres que dans l'introspection. Peut-être une tentative de nier ses propres problèmes, en s'intéressant à ceux des êtres, en cherchant à résoudre ceux des autres. L'exemple le plus frappant concerne les vêtements qu'elle crée : car oui, si Mari-Kuen est une brillante étudiante en psychologie, et a pas moins d'une bibliothèque entière d'ouvrages sur le sujet chez elle... Elle a aussi un atelier personnel, aka sa chambre. Et ce n'est pas de la psychologie dont elle veut faire son métier, mais bel et bien du stylisme. La belle a même crée son propre site pour y vendre ses créations. Mais, le problème est que la belle ne se trouve pas assez belle. Ou du moins, se trouve très banale. Sans jamais n'en rien montrer. De l'humour, de l'auto-dérision, dire qu'elle est plate comme une limande, affirmer qu'elle a un corps de poupée, pas de femme mais que c'est déjà une bonne chose... Tant de phrases lancées à profusion pour cacher un flagrant manque de confiance en soi. Des séquelles du traitement que lui faisait subir sa mère, et qui la pousse à penser encore aujourd'hui qu'elle n'est pas assez bien, pas vraiment capable de mettre en valeur ses propres créations. Il lui arrive de porter certaines d'entre elles, mais jamais ses plus belles pièces, jamais les plus proches du corps. Qu'elle trouve meilleures sur les autres qu'elle-même. Mauvaise habitude qu'elle a Mari-Kuen, avec sa tendance à chercher à aider l'autre, à le magnifier, pour éviter à tout prix de se retrouver face à ses propres difficultés et... Sans vouloir se l'avouer. Sans vouloir avouer que ses réactions de dénie total ne sont pas normales. Sans avouer que grandir avec un père aux personnalités différentes, qui constituent une sorte de petite famille, n'est pas normal. Sans vouloir avouer qu'elle s'intéresse réellement aux autres, et qu'elle aime aider, tout simplement. Parce qu'être catégorisé comme trop gentil, c'est être catégorisé comme con. Parce que la gentillesse n'est plus la qualité reine à notre époque. Et que son obsession est de ne surtout pas paraître faible. Mari-Kuen ? La faiblesse ? Elle ne connaît pas, jamais. |
This is my story
life is 10% what happens to you and 90% how you react to it
« Kuen. Tu ne me reconnais pas ? C'est moi, Ilsun. Aish, t'es mauvaise, noona. »
Ilsun. Puis Ahreum. Deux personnalités, qui se sont révélés peu à peu, et qui ne l'ont plus jamais quitté. Qui ne les ont plus jamais quitté. Un petit garçon, de 13 ans, se présentant comme le frère de Mari-Kuen et une femme d'âge mûre, Ahreum, se présentant quant à elle comme sa mère. Un gamin turbulent mais pas méchant, une mère un peu trop féminine pour le corps d'homme qui l'accueille, protectrice et bien plus aimante que celle ayant mis au monde la jeune fille.
« Je n'ai pas envie de porter ça. Ca fait mal, la nuit. Ca fait mal, quand je dors. J'ai pas envie ! » - « Mari-Kuen. Je ne t'ai pas demandé ton avis, tu as compris ? Puis, si tu ne le mets pas, tu n'auras jamais un corps comme il faut, tu resteras plate et à ce rythme personne ne voudra de toi. Pas un seul homme. Tu veux rester seule toute ta vie, c'est ça ? » Relation abusive ? Oui. Psychologiquement ? Oui. Physiquement ? Aussi. Faire porter des corsets à une gosse de dix ans est loin d'être un acte d'amour et de tendresse de la part d'une mère, non ? Mais il le fallait. Il le fallait, selon l'ancienne miss japon, l'ancien mannequin, encore bombesque à trente-cinq ans. Il le fallait, pour que sa fille participe à des photoshoots qui l'intéressaient le moins du monde, pour avoir une chance à des concours de miss dont elle se fichait bien. Alors, pour atteindre une perfection similaire celle du corps sa mère, il le fallait. Dormir avec un corset tous les soirs, pour obtenir une taille bien marquée, une silhouette en 8. Le supporter, bien que c'était douloureux, et surtout, n'en rien dire à son père lorsqu'il reviendrait de voyage. Tout comme pour les soins afin d'éclaircir la peau de son visage qu'elle lui faisait subir, les pseudo-blanchiment de dents, les heures au salon de coiffure et tout un tas d'autres superficialités en aucun cas nécessaire pour une gamine de son âge.
Parce que la petite Mari-Kuen, enfant turbulente et pleine de vie, aventurière, aimant courir pieds-nus dans l'herbe et sauter dans la boue, n'était simplement pas faite pour tout ça. Elle était faite pour des activités plus... Plus terres à terres, en fait. Qu'elle partageait avec son père, à chaque fois qu'il était présent et non en voyage d'affaire. Le tennis, ou même le golf, bien que le club de monsieur Byeon était bien trop grand pour elle à l'époque. Et elle s'éclatait. Elle s'éclatait à faire des balades à cheval avec lui, ou même à assister à des réunions sur ses genoux. Il ne la reléguait pas au rang d'objet de décoration, comme le faisait sa mère. Non, lui s'intéressait plutôt à ce qu'elle pouvait dire, à ce qu'elle pouvait faire, ou apprécier. Elle semblait aimer la mode, alors il l'emmenait avec lui au siège de l'entreprise, s'amusait à lui faire visiter les usines, à lui faire rencontrer des photographes. Et puis, parfois, la famille se retrouvait dans le complet. Lors de grands défilés. Et pendant que son père tentait de lui expliquer les mécanismes et le fonctionnement, sa mère s'y perdait en mondanités, ne cherchant qu'à la propulser sur la page d'un magazine, ou en tant qu'égérie pour des vêtements d'enfant. Alors que la petite semblait pourtant clairement préférer être en coulisse que sous les feux des projecteurs.
Mais, presque heureusement pour elle, sa mère n'était pas très présente. Elle s'absentait. Elle voyageait, car avoir un enfant ne devait pas l'empêcher de profiter de la vie. De sa vie. Et le rôle de Mari-Kuen était simplement de jouer à l'enfant parfaite lorsqu'elle le lui demanderait, pour donner l'illusion d'une relation mère-fille complice, pour montrer qu'elle était la digne héritière de sa mère, et pour lui servir afin de s'en vanter auprès de ses soi-disant amies, tout comme elle se vantait de son mari et de sa fortune.
Puis, lorsque l'argent finit par manquer, sa réaction ne se fit évidemment pas attendre.
« Tu sais quoi ? Barre-toi. On a pas besoin de toi. De toute manière quand t'es là, tu sers à rien, tu fais rien de bien. Tu m'as jamais aimé, et tu l'as jamais aimé non plus, alors va-t-en. Casse-toi. Je te déteste, va-t-en ! » Qu'une enfant de treize ans tienne un tel discours est presque anormal. Qu'une enfant ne verse pas la moindre larme et ne montre pas le moindre signe de faille émotionnelle l'est tout autant. Elle la détestait. Elle la détestait parce qu'elle voyait l'expression de son père, et qu'il fallait être aveugle pour ne pas remarquer comment il s'était décomposé lorsqu'elle lui avait ramené les papiers du divorce. D'abord sa société qui coulait et qu'il a été obligé de vendre pour une bouchée de pain, et puis ça ? Leur grande maison était déjà en train d'être troquée contre un appartement bien plus modeste, les meubles avaient été saisi, et maintenant... Maintenant, elle s'en allait. Au lieu de rester et d'aider, au lieu d'enchaîner les shootings pour leur faire une rentrée d'argent, sachant qu'elle empochait d'énormes sommes à chaque photo... Elle s'en allait. Chose plutôt difficile à accepter. Mais elle s'en allait. Et Mari-Kuen y répondait, l'acceptait, à sa manière, avec ses manières d'enfant, avec toute la rancune qu'elle avait accumulé envers elle, avec tout l'amour et la compassion qu'elle avait pour son père... En lui crachant qu'elle la détestait. Et qu'elle voulait qu'elle se barre. Sans une larme. Sans défaillir, sans même une once d'hésitation dans la voix.
___________________________________
« Ilsun. Termine ton assiette, je ne plaisante pas. Tu la termines, sinon t'auras pas droit à un dessert. » - « Celui en chocolat ? » - « … Seulement si t'es sage. »
Troubles dissociatifs de la personnalité. Voilà de quoi était atteint son père. Le choc, le départ de sa mère, la ruine... Son corps avait réagi, à sa manière. A treize ans, seule, dans un minuscule appartement, elle avait alors vu apparaître une première personnalité, puis une autre. Un petit-frère, ayant pris la place de son père pendant un mois entier, pendant lequel elle ne sut quoi faire, ni comment réagir, puis fut forcée de s'adapter. Et une mère. En parler à quelqu'un ? Impossible. Et s'ils les séparaient ? Et s'ils l'internaient ? Elle était jeune, mais pas idiote. Elle ne savait pas ce que c'était, mais avait néanmoins compris que ce n'était pas normal. Et s'ils prenaient peur ? Elle n'avait plus sa mère, mais elle tenait à garder son père. Et puis... Il n'était pas dangereux. Il nécessitait qu'on s'occupe de lui, particulièrement lorsque Ilsun prenait le contrôle, puisqu'il n'était qu'un jeune enfant... Mais il n'était pas dangereux. Il ne faisait de mal à personne. Et puis... C'était une sorte de famille, malgré tout. Une famille en une seule personne. La mère qu'elle n'avait jamais eu. Un frère. Et enfin son père. A tour de rôle. Alors elle avait tout géré seule. Entre l'école, et la maison. Sans défaillir. Si jamais elle craquait, tout s'écroulait. Hors de question de flancher, donc. Très mauvaise habitude, donc elle n'arriva plus jamais à se défaire.
Peu à peu, elle apprit plus ou moins à les gérer. A mieux les comprendre. Son domaine d'étude, la psychologie, n'est d'ailleurs pas innocent. Qui est mieux placé qu'elle-même pour porter secours à son père ? Une camisole chimique, un tas de médicaments ? Inconcevable. Et puis, la sphère-même de la psychologie et des maladies psychiatriques comprend bien trop mal cette maladie, différente de la schizophrénie, loin d'être toujours dangereuse pour le sujet et autrui.
« Tu promets de ne pas te pointer au travail ? Tu sais qu'on a besoin d'argent, et qu'il faut laisser papa travailler. Si tu te montres, il va être viré. Et avec mes p'tits boulots à moi, on aura jamais de quoi finir le mois. » Avec qui il était même possible de convenir de certains marchés. Ne pas se montrer à certains moments. Jamais au travail. Un poste de cuisinier dans un restaurant familial, dont les propriétaires étaient plus ou moins au courant de leur situation fort heureusement. Mais situation qu'elle gérait encore et toujours seule. Elle y était habituée, après tout. Huit ans qu'Ilsun était là. Qu'Ahreum était là. Et si elle voulait les faire partir, ils lui procuraient indéniablement un certain réconfort.
___________________________________
« T'es sérieuse, Kuen ? T'es pas zinzin dans ta tête un peu ? » - « Eh. Être hôtesse, j'ai pas assez de boobs pour ça. La vente de vêtements sur mon site suffit pas. Faut bien que je me débrouille comme je peux. Puis je suis un excellent type. Et les mecs sont mieux payés que les filles. J'ai trouvé ma vocation. » - « T'es zinzin, en fait. »
Possibilité de changer de comportement comme de chemise, de s'adapter bien trop facilement à son interlocuteur, de jouer la comédie comme personne, et de mentir sur commande... Pas tout à fait normal pour une personne équilibré, n'est-ce pas ? Mais Mari-Kuen préfère appeler ça le talent. Un talent qui lui permet d'arrondir ses fins de mois, de charmer les vendeurs en boutiques de luxe afin qu'ils la confondent avec une fille de et lui servent du champagne gratuit pendant qu'elle passe en revue la nouvelle collection qu'elle ne pourra bien évidemment jamais se payer, qui lui permet même de parvenir à se faire passer pour un homme, dans un club d'host, sans grande difficulté, sa taille était plus grande que la moyenne pour une asiatique et avec une simple perruque sur la tête, et une pièce d'identité falsifiée... Un talent. Un talent allié à une incapacité totale de verser une seule larme, depuis plus de huit ans, à des tendances control freak, à des relations amoureuses qui ne parviennent jamais à fonctionner, à vouloir toujours tout gérer seule, tout garder pour elle... A être tournée vers les autres, plutôt que vers elle-même. Et à arborer une carapace constante, pour éviter que qui que ce soit la perce à jour. Parce qu'elle en reste toujours aussi persuadée que la gamine qu'elle était, même après tant d'années... Que si jamais elle craque, alors tout s'écroule.
“Maybe that was why she couldn't cry, she realized, staring dry-eyed at the wall. Because what was the point in crying when there was no one there to comfort you ? And what was worse, when you couldn't even comfort yourself ?”
Ilsun. Puis Ahreum. Deux personnalités, qui se sont révélés peu à peu, et qui ne l'ont plus jamais quitté. Qui ne les ont plus jamais quitté. Un petit garçon, de 13 ans, se présentant comme le frère de Mari-Kuen et une femme d'âge mûre, Ahreum, se présentant quant à elle comme sa mère. Un gamin turbulent mais pas méchant, une mère un peu trop féminine pour le corps d'homme qui l'accueille, protectrice et bien plus aimante que celle ayant mis au monde la jeune fille.
« Je n'ai pas envie de porter ça. Ca fait mal, la nuit. Ca fait mal, quand je dors. J'ai pas envie ! » - « Mari-Kuen. Je ne t'ai pas demandé ton avis, tu as compris ? Puis, si tu ne le mets pas, tu n'auras jamais un corps comme il faut, tu resteras plate et à ce rythme personne ne voudra de toi. Pas un seul homme. Tu veux rester seule toute ta vie, c'est ça ? » Relation abusive ? Oui. Psychologiquement ? Oui. Physiquement ? Aussi. Faire porter des corsets à une gosse de dix ans est loin d'être un acte d'amour et de tendresse de la part d'une mère, non ? Mais il le fallait. Il le fallait, selon l'ancienne miss japon, l'ancien mannequin, encore bombesque à trente-cinq ans. Il le fallait, pour que sa fille participe à des photoshoots qui l'intéressaient le moins du monde, pour avoir une chance à des concours de miss dont elle se fichait bien. Alors, pour atteindre une perfection similaire celle du corps sa mère, il le fallait. Dormir avec un corset tous les soirs, pour obtenir une taille bien marquée, une silhouette en 8. Le supporter, bien que c'était douloureux, et surtout, n'en rien dire à son père lorsqu'il reviendrait de voyage. Tout comme pour les soins afin d'éclaircir la peau de son visage qu'elle lui faisait subir, les pseudo-blanchiment de dents, les heures au salon de coiffure et tout un tas d'autres superficialités en aucun cas nécessaire pour une gamine de son âge.
Parce que la petite Mari-Kuen, enfant turbulente et pleine de vie, aventurière, aimant courir pieds-nus dans l'herbe et sauter dans la boue, n'était simplement pas faite pour tout ça. Elle était faite pour des activités plus... Plus terres à terres, en fait. Qu'elle partageait avec son père, à chaque fois qu'il était présent et non en voyage d'affaire. Le tennis, ou même le golf, bien que le club de monsieur Byeon était bien trop grand pour elle à l'époque. Et elle s'éclatait. Elle s'éclatait à faire des balades à cheval avec lui, ou même à assister à des réunions sur ses genoux. Il ne la reléguait pas au rang d'objet de décoration, comme le faisait sa mère. Non, lui s'intéressait plutôt à ce qu'elle pouvait dire, à ce qu'elle pouvait faire, ou apprécier. Elle semblait aimer la mode, alors il l'emmenait avec lui au siège de l'entreprise, s'amusait à lui faire visiter les usines, à lui faire rencontrer des photographes. Et puis, parfois, la famille se retrouvait dans le complet. Lors de grands défilés. Et pendant que son père tentait de lui expliquer les mécanismes et le fonctionnement, sa mère s'y perdait en mondanités, ne cherchant qu'à la propulser sur la page d'un magazine, ou en tant qu'égérie pour des vêtements d'enfant. Alors que la petite semblait pourtant clairement préférer être en coulisse que sous les feux des projecteurs.
Mais, presque heureusement pour elle, sa mère n'était pas très présente. Elle s'absentait. Elle voyageait, car avoir un enfant ne devait pas l'empêcher de profiter de la vie. De sa vie. Et le rôle de Mari-Kuen était simplement de jouer à l'enfant parfaite lorsqu'elle le lui demanderait, pour donner l'illusion d'une relation mère-fille complice, pour montrer qu'elle était la digne héritière de sa mère, et pour lui servir afin de s'en vanter auprès de ses soi-disant amies, tout comme elle se vantait de son mari et de sa fortune.
Puis, lorsque l'argent finit par manquer, sa réaction ne se fit évidemment pas attendre.
« Tu sais quoi ? Barre-toi. On a pas besoin de toi. De toute manière quand t'es là, tu sers à rien, tu fais rien de bien. Tu m'as jamais aimé, et tu l'as jamais aimé non plus, alors va-t-en. Casse-toi. Je te déteste, va-t-en ! » Qu'une enfant de treize ans tienne un tel discours est presque anormal. Qu'une enfant ne verse pas la moindre larme et ne montre pas le moindre signe de faille émotionnelle l'est tout autant. Elle la détestait. Elle la détestait parce qu'elle voyait l'expression de son père, et qu'il fallait être aveugle pour ne pas remarquer comment il s'était décomposé lorsqu'elle lui avait ramené les papiers du divorce. D'abord sa société qui coulait et qu'il a été obligé de vendre pour une bouchée de pain, et puis ça ? Leur grande maison était déjà en train d'être troquée contre un appartement bien plus modeste, les meubles avaient été saisi, et maintenant... Maintenant, elle s'en allait. Au lieu de rester et d'aider, au lieu d'enchaîner les shootings pour leur faire une rentrée d'argent, sachant qu'elle empochait d'énormes sommes à chaque photo... Elle s'en allait. Chose plutôt difficile à accepter. Mais elle s'en allait. Et Mari-Kuen y répondait, l'acceptait, à sa manière, avec ses manières d'enfant, avec toute la rancune qu'elle avait accumulé envers elle, avec tout l'amour et la compassion qu'elle avait pour son père... En lui crachant qu'elle la détestait. Et qu'elle voulait qu'elle se barre. Sans une larme. Sans défaillir, sans même une once d'hésitation dans la voix.
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« Ilsun. Termine ton assiette, je ne plaisante pas. Tu la termines, sinon t'auras pas droit à un dessert. » - « Celui en chocolat ? » - « … Seulement si t'es sage. »
Troubles dissociatifs de la personnalité. Voilà de quoi était atteint son père. Le choc, le départ de sa mère, la ruine... Son corps avait réagi, à sa manière. A treize ans, seule, dans un minuscule appartement, elle avait alors vu apparaître une première personnalité, puis une autre. Un petit-frère, ayant pris la place de son père pendant un mois entier, pendant lequel elle ne sut quoi faire, ni comment réagir, puis fut forcée de s'adapter. Et une mère. En parler à quelqu'un ? Impossible. Et s'ils les séparaient ? Et s'ils l'internaient ? Elle était jeune, mais pas idiote. Elle ne savait pas ce que c'était, mais avait néanmoins compris que ce n'était pas normal. Et s'ils prenaient peur ? Elle n'avait plus sa mère, mais elle tenait à garder son père. Et puis... Il n'était pas dangereux. Il nécessitait qu'on s'occupe de lui, particulièrement lorsque Ilsun prenait le contrôle, puisqu'il n'était qu'un jeune enfant... Mais il n'était pas dangereux. Il ne faisait de mal à personne. Et puis... C'était une sorte de famille, malgré tout. Une famille en une seule personne. La mère qu'elle n'avait jamais eu. Un frère. Et enfin son père. A tour de rôle. Alors elle avait tout géré seule. Entre l'école, et la maison. Sans défaillir. Si jamais elle craquait, tout s'écroulait. Hors de question de flancher, donc. Très mauvaise habitude, donc elle n'arriva plus jamais à se défaire.
Peu à peu, elle apprit plus ou moins à les gérer. A mieux les comprendre. Son domaine d'étude, la psychologie, n'est d'ailleurs pas innocent. Qui est mieux placé qu'elle-même pour porter secours à son père ? Une camisole chimique, un tas de médicaments ? Inconcevable. Et puis, la sphère-même de la psychologie et des maladies psychiatriques comprend bien trop mal cette maladie, différente de la schizophrénie, loin d'être toujours dangereuse pour le sujet et autrui.
« Tu promets de ne pas te pointer au travail ? Tu sais qu'on a besoin d'argent, et qu'il faut laisser papa travailler. Si tu te montres, il va être viré. Et avec mes p'tits boulots à moi, on aura jamais de quoi finir le mois. » Avec qui il était même possible de convenir de certains marchés. Ne pas se montrer à certains moments. Jamais au travail. Un poste de cuisinier dans un restaurant familial, dont les propriétaires étaient plus ou moins au courant de leur situation fort heureusement. Mais situation qu'elle gérait encore et toujours seule. Elle y était habituée, après tout. Huit ans qu'Ilsun était là. Qu'Ahreum était là. Et si elle voulait les faire partir, ils lui procuraient indéniablement un certain réconfort.
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« T'es sérieuse, Kuen ? T'es pas zinzin dans ta tête un peu ? » - « Eh. Être hôtesse, j'ai pas assez de boobs pour ça. La vente de vêtements sur mon site suffit pas. Faut bien que je me débrouille comme je peux. Puis je suis un excellent type. Et les mecs sont mieux payés que les filles. J'ai trouvé ma vocation. » - « T'es zinzin, en fait. »
Possibilité de changer de comportement comme de chemise, de s'adapter bien trop facilement à son interlocuteur, de jouer la comédie comme personne, et de mentir sur commande... Pas tout à fait normal pour une personne équilibré, n'est-ce pas ? Mais Mari-Kuen préfère appeler ça le talent. Un talent qui lui permet d'arrondir ses fins de mois, de charmer les vendeurs en boutiques de luxe afin qu'ils la confondent avec une fille de et lui servent du champagne gratuit pendant qu'elle passe en revue la nouvelle collection qu'elle ne pourra bien évidemment jamais se payer, qui lui permet même de parvenir à se faire passer pour un homme, dans un club d'host, sans grande difficulté, sa taille était plus grande que la moyenne pour une asiatique et avec une simple perruque sur la tête, et une pièce d'identité falsifiée... Un talent. Un talent allié à une incapacité totale de verser une seule larme, depuis plus de huit ans, à des tendances control freak, à des relations amoureuses qui ne parviennent jamais à fonctionner, à vouloir toujours tout gérer seule, tout garder pour elle... A être tournée vers les autres, plutôt que vers elle-même. Et à arborer une carapace constante, pour éviter que qui que ce soit la perce à jour. Parce qu'elle en reste toujours aussi persuadée que la gamine qu'elle était, même après tant d'années... Que si jamais elle craque, alors tout s'écroule.
“Maybe that was why she couldn't cry, she realized, staring dry-eyed at the wall. Because what was the point in crying when there was no one there to comfort you ? And what was worse, when you couldn't even comfort yourself ?”
About me
Je suis...
Ton Pseudo
OH BAH FRANCHEMENT QUAND MÊME HOW CAN YOU ME REPOSER LA QUESTION
J'suis Tsuu le Tiramitsuu votre p'tite boté avant j'étais en un seul exemplaire puis deux puis maintenant c'est trois comme ça y aura de ma superbe pour tout le monde, j'vous aime kissu sur vos fesses toutes dures
J'suis Tsuu le Tiramitsuu votre p'tite boté avant j'étais en un seul exemplaire puis deux puis maintenant c'est trois comme ça y aura de ma superbe pour tout le monde, j'vous aime kissu sur vos fesses toutes dures
Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1121][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>KOMATSU NANA</upper></taken> ✎ <lower>byeon mari-kuen</lower>
PV pris
- Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://URLDELAFICHEPV]▼[/url] <taken><upper>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</upper></taken> ✎ <lower>pseudo membre</lower>
Supprimez le code inutile
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 21:47 Citer EditerSupprimer
COUCOU FRANGINE DE MOI bienvenue dans la famille, meme si nos parents sont des conards (sauf ton pere bien evidemment je m'amuse bien quand il se prend pour mon petit frere ) hiiiiiiihiiiiii FAUT QUE TU RENCONTRES SYU
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 21:49 Citer EditerSupprimer
chaton
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 21:50 Citer EditerSupprimer
Grave belle **
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:00 Citer EditerSupprimer
SHINOUCHOUUUU BROTHERSISTERFORLIVE hihihihihi
merci frérot et ouais mon pôpa c'est le meilleur, c'est la madre et ton padre qui sont horribles faudra me faire des câlinous pour me réconforter de toute la peine qu'ils vont me faire itout
et syu c'est ton double diabolique c'est ça ? hâte de faire sa connaissance
jooooosh
et suah omg venant d'une beauté comme toi ça me fait d'autant plus plaisir je vais rougir
merci frérot et ouais mon pôpa c'est le meilleur, c'est la madre et ton padre qui sont horribles faudra me faire des câlinous pour me réconforter de toute la peine qu'ils vont me faire itout
et syu c'est ton double diabolique c'est ça ? hâte de faire sa connaissance
jooooosh
et suah omg venant d'une beauté comme toi ça me fait d'autant plus plaisir je vais rougir
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:07 Citer EditerSupprimer
Syu c'est ma grande soeur biologique, baka XD
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:11 Citer EditerSupprimer
JE VOIS QUON OUBLIE LA PRINCIPALE DE CETTE HISTOIRE.
ENCHANTEE MOI CEST BOBAE.
JE PRENDS BEAUCOUP DE PLACE DORDINAIRE.
LA MOINS. MAIS JE SUIS TOUJOURS LA. :sad:
ENCHANTEE BELLE SOEUR
JAI ENVIE DE TAIMER :( EST CE QUE TU VEUX BIEN MAIMER STP ?
REBIENVENUE AVEC CE COMPTE AMUSE TOI
ENCHANTEE MOI CEST BOBAE.
JE PRENDS BEAUCOUP DE PLACE DORDINAIRE.
LA MOINS. MAIS JE SUIS TOUJOURS LA. :sad:
ENCHANTEE BELLE SOEUR
JAI ENVIE DE TAIMER :( EST CE QUE TU VEUX BIEN MAIMER STP ?
REBIENVENUE AVEC CE COMPTE AMUSE TOI
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:16 Citer EditerSupprimer
wesh wesh tu te calmes là tu m'appelles pas baka mon qi plus celui de hana et hop on explose le plafond OKEY ? comment que je peux savoir moi que c'est ta soeur vu que je suis déjà ta soeur hein hein hein
et enchantée bobae boté - tavu ça riiime -
t'inquiète que je vais t'aimer chouchou, je ne suis qu'amour et tendresse et bonté tant que tu m'aimes je t'enverrai que du love forever and ever love love love sur toi regarde tous les coeurs que je t'ai mis en plus hihihihi
merciiii chouchou
et enchantée bobae boté - tavu ça riiime -
t'inquiète que je vais t'aimer chouchou, je ne suis qu'amour et tendresse et bonté tant que tu m'aimes je t'enverrai que du love forever and ever love love love sur toi regarde tous les coeurs que je t'ai mis en plus hihihihi
merciiii chouchou
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:18 Citer EditerSupprimer
je t'en ai parlé, ouvre tes mirettes tssss
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Re: Byeon Mari-Kuen ;; il y a DSK, puis il y a BMK | Mer 8 Fév 2017 - 22:24 Citer EditerSupprimer
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