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‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun
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‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Mar 21 Fév - 16:47 Citer EditerSupprimer
‹ est ce que ça vous va comme ça ? › L'homme lui demanda, les yeux pleins d'interrogation, mais surtout peu sûrs de la réponse qui viendrait. La fée leva les yeux, lui offrit un de ses plus beau sourire, et le remercia. ‹ c'est exactement ce que je voulais › Elle répondit, observant les nouvelles marques à l'encre noire qui s'étaient formées sur ses avants bras. La peau était encore rougie, bouffie, mais elle était sûre que le résultat, au final, lui plairait. Et puis, ce n'était pas tant l'aspect esthétique qui lui plaisait, mais plutôt leur signification, leur pouvoir, l'influence qu'ils avaient sur elle. Elle étala sa crème, emballa ses bras avant de remettre ce pull bleu foncé immense qui la recouvrait jusqu'aux cuisses. Puis elle quitta le bâtiment. Elle avait des choses à faire. Elle parcourut les rues de la ville à vive allure, passant entre les piétons avec grâce et légèreté, les heurtant parfois (souvent) mais elle préférait continuer de les ignorer. Ils se retournaient sur elle, prêt à l'incendier, mais avant qu'ils n'aient pu lâcher un seul mot, elle était déjà partie loin. Elle avait des choses à faire, Na Ri, elle avait des histoires à raconter, il ne fallait pas perdre de temps. Elle n'hésita pas un instant, lorsqu'elle entra dans l'hôpital, elle prit un premier tournant, entra dans un ascenseur, en ressortit pour encore tourner tant de fois qu'elle en eut des vertiges. Elle avait peut être tourné en rond un moment, mais elle s'en fichait parce qu'enfin, elle aperçut ce qu'elle cherchait. ‹ HA JUN HA JUN HA JUN HA JUN › Elle hurla, accompagnant sa voix d'enfant trop forte de grands gestes du bras, puis courut pour rejoindre son ami. ‹ comment ça va ? ATTEND, NON, DIS RIEN. pense très fort ta réponse, genre, vraiment très fort, je vais essayer de deviner. je suis sûre que je vais réussir. alors ... › Elle se tut quelques seconde pour lui laisser le temps de réfléchir à sa réponse, et le fixa droit dans les yeux avant de reprendre. ‹ tu vas très bien ! c'est ça ? › Elle lui fit un grand sourire, persuadée d'avoir trouver la bonne réponse. ‹ attend, non, c'est peut être moi qui vais très bien, je sais plus ? mais tu vas très bien non ? › Elle le questionna du regard, et stressait en même temps. Est ce qu'elle avait raison ?
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Mer 1 Mar - 18:28 Citer EditerSupprimer
parfois je me sens libre
Feat NaRi
On a tous des amis un peu étranges, qu'il est parfois difficile de cerner. Des amis qu'on essaye de comprendre mais qui nous échappe. Des amis qu'on aimerait soigner mais qu'on n'y parvient pas toujours. Des amis qu'on apprécie malgré leurs grandes particularités. Des amis qu'on a envie de protéger malgré les résistance. Na Ri elle fait partie de cette catégorie d'amis. Na Ri c'est la fille que beaucoup essayent d'éviter mais qui a ce quelque chose qui surprend et qui attire. Na Ri c'est l'amie particulière qu'on n'a pas toujours envie d'appeler. Mais suffit de la toucher. De la connaître. Pour s'y attacher. Sincèrement. Parce que Na Ri malgré ses bêtises elle est unique, loyale, sincère. C'est une bonne amie. Une confidente. Un plus dans ma vie. C'est tout ça Na Ri. Pour moi. Alors, lorsque j'entends sa voix, lorsque je reconnais le timbre de sa voix, un sourire se dessine, doucement, sur mes lèvres, me demandant bien quelle histoire elle va encore me narrer. Parce que Na Ri ne vient jamais sans rien. Na Ri, elle a toujours quelque chose à dire. Une histoire à conter. Surprenante. Parfois bien trop. Je caresse doucement ses cheveux, pour l'accueillir avec tendresse. Une tendresse qui ne me correspond pas et qui pourtant, est présente quand elle est là. Parce qu'avec Na Ri on ne peut être que bienveillant. Je rigole et me prête à son jeu si enfantin, qui me fait bien sourire. Je ferme les yeux quelques secondes, posant mes doigts sur mes tempes, essayant de réfléchir intensément à comment je me sens pour pouvoir lui transmettre l'information. « Transmission de pensée ». J'ouvre de nouveau les yeux, « bingo. Je vais très bien, mais si tu vas très bien alors je vais encore mieux ». Je me demande quelle est la raison de sa joie si intense, mais je vais sûrement bientôt le savoir. « Tu m'as l'air toute enjouée aujourd'hui. Aurais-tu rencontré un merlin l'enchanteur sur la route ? Ou mieux encore un petit lutin ? ». Utiliser un tel langage n'est pas courant chez moi, mais Na Ri étant dans une telle approche, je me dois d'utiliser un langage commun, qu'elle peut comprendre et que je peux comprendre aussi. Na Ri c'est un enfant dans un corps de femme. « Viens. On va s'asseoir das le bureau des internes. A cette heure-ci il ne doit pas y avoir grand monde ». Avant d'y aller je passe par la case distributeur pour lui prendre, éventuellement, quelque chose. Malgré les apparences, je peux faire preuve d'une grande générosité. « Tu veux quelque chose à boire avant de me raconter ce qui t'amènes ici, à part me voir moi ! » dis-je avec un clin d'oeil.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Mer 1 Mar - 20:29 Citer EditerSupprimer
Ah ! Son pouvoir fonctionnait alors ! Son sourire s’agrandit, et elle sentait que si elle tentait encore plus de l’élargir, ses lèvres rejoindraient ses oreilles. Elle hocha la tête lorsqu’il lui dit qu’elle semblait bien enjouée, il avait raison ! Elle avait tant de choses à lui dire, tant de choses à raconter, tant de choses qu’elle avait vécu depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu qu’elle savait à peine par quoi commencer. Il y avait des bonnes nouvelles, des un peu moins bonnes, des étranges sûrement, elle ne savait pas trop comment les juger. Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres. « non j’ai pas rencontré merlin l’enchanteur ! il existe pas luiii, c’est un faux magicien qui fait bien du tort aux vrais ! » Elle fit une moue un peu boudeuse. Elle n’aimait pas ce type, de toute façon, avec sa trop longue barbe et ses airs ridicules. Elle ne commenta pas sur le lutin, elle aurait tellement aimé en rencontrer un en vrai ! Elle le suivit comme un chien, sautillant gaiement derrière lui, s’arrêtant lorsqu’il s’arrêtait, marchant lorsqu’il le faisait. « je veux bien un chocolat chaud ! » dit-elle alors, regardant sur la machine tout ce qu’il y avait comme propositions, avant de cliquer d’elle-même sur le bouton avec un sourire taquin. Elle regarda le liquide couler, et attrapa le gobelet avant même qu’il ne finisse de couler, se brulant légèrement la lèvre en voulant le boire avec trop de hâte. Elle prit ensuite la tête, se dirigeant vers le bureau avec confidence, comme si c’était elle qui travaillait à l’hôpital. Elle s’installa alors, les jambes en tailleurs, cherchant dans ses pensées par quoi elle pouvait bien commencer. « oh ! déjà, tu as pu remarquer, je sais maintenant lire dans les pensées ! » s’exclama-t-elle, toute fière d’elle. Elle se concentra une nouvelle fois pour essayer de deviner ce que son ami pensait, mais elle n’y arriva pas cette fois. « mais je pense que c’est un pouvoir qui met du temps à charger, parce que je n'y arrive plus là » ajouta-t-elle, un peu déçue d’elle-même. « je l’ai eu… hier ? ou ce matin, je sais plus trop, ou les deux » dit-elle en gloussant, cachant son visage derrière ses deux mains pour cacher ses quelques rougeurs quand elle se souvenait de la nuit qu’elle venait de passer. « de eum... je sais plus trop son prénom, d’ailleurs ! je l’avais appelé divinité du temps dans ma tête » Elle se tut ensuite quelques secondes, puis son visage s’éclaira lorsqu’elle se rappela une des choses qu’elle voulait demander avant d’arriver. « d’ailleeuurs » sa voix se fit plus mielleuse, plus charmeuse, plus enfantine aussi pour essayer de noyer un peu le poisson. « t’aurais pas une pilule du lendemain ? » demanda-t-elle avec un sourire tout penaud, craignant qu’il ne pense que ce n’était que pour ça qu’elle était venue le voir.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Mer 8 Mar - 16:11 Citer EditerSupprimer
parfois je me sens libre
Feat NaRi
Je souris devant l'innocence, ou non, de la jeune femme, trouvant toujours amusant de l'entendre utiliser un langage très féerique pour décrire certains détails de la vie ou même des personnes. Parfois je me demande si à sa naissance elle n'est pas tombée dans un bain magique, comme Obélix, et qui a entraîné de tels comportements chez elle. Bien sûr, je sais pertinemment que ce n'est pas le cas mais je m'amuse souvent à imaginer une telle scène. « Je suis sûr qu'il doit exister un merlin sympathique qui n'abuse pas des autres. Moi j'ai toujours considéré Merlin comme une personne sympathique alors ne transforme pas mon image de ce magicien » dis-je en retroussant mon nez. Je regarde rapidement autour de nous m'assurant quand même que personne n'a entendu mes dires au risque de voir ma réputation d'homme froid, sans pitié, être brisée. Pour nous mettre dans le bain de sa visite, je lui offre un chocolat chaud, qu'elle s'empresse de boire. « Aish ! », je lui donne une petite pichenette sur le front, « à force de te hâter tu vas finir par réellement te faire mal ». Faut que je lui apprenne à être plus patiente parce que c'est une véritable catastrophe pour le moment. Quoique je doute pouvoir lui enseigner quoique ce soit. Je me prends, à mon tour, un café et me dirige jusqu'au bureau, pour avoir plus d'intimidé. Non pas pour lui sauter dessus et vider ma libido, ce n'est pas le but de la rencontre, pas avec elle. Je manque de m'étouffer avec mon café lorsqu'en m'installant elle me dit qu'elle peut lire dans les pensées. Cette fille va finir par me rendre fou. « Que . . . comment ça ? Qui te dit que tu peux lire dans les pensées ? ». Je suis bien curieux de savoir ce qui l'a poussé à avoir de telles pensées. De toute manière ses pouvoirs changent très régulièrement. L'autre fois, elle pensait pouvoir voler . . . elle a rapidement compris son erreur. J'arque un sourcil lorsque je vois ses joues qui prennent une légère teinte. Ça sent le mâle à des kilomètres à la ronde. A mon avis c'est un homme qui a dû lui dire de belles paroles, ou alors qui lui a fait croire n'importe quoi pour l'avoir ou alors. . . Je m'arrête net dans ma pensée quand elle me parle de pilule du lendemain. Certes j'ai une libido assez, voir trop, développé, donc je ne peux pas réellement me permettre de lui faire la morale mais quand même, ça reste une femme, et la connaissant, elle n'a sûrement pas fait attention. « Attends . . attends », je me frotte les tempes pour essayer de relier les informations. « Ta . . . divinité est un mec avec qui tu as couché ? Sans protection ? Mais . . . comment ça ? Tu le connais ce mec au moins, et je t'ai déjà dit de faire attention » dis-je en lui donnant une petite sur la main. En tant que futur médecin je ne peux que lui faire une telle remarque. « Tu sais que c'est dangereux. En plus tu ne le connais même pas cette divinité, et déjà pourquoi divinité ? ». Je chasse d'un revers de main ma question, « aucune importance. Je t'ai déjà dit que tu dois faire attention. Tu sais pas ce que tu peux avoir et même les conséquences plus tard. T'as pas envie de te retrouver enceinte à ton âge ? ». Oui je lui fais la morale, c'est normal non ?!
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Sam 11 Mar - 17:17 Citer EditerSupprimer
Elle avait pris le temps de grimacer lorsqu’il lui annonça qu’il trouvait Merlin sympathique. Il n’était qu’un piètre magicien sans capacité, un usurpateur plein de malice, un vieil homme incapable et inutile. Elle en connaissait plein, elle, qui étaient bien plus puissants que lui, et sûrement aussi plus sympathiques. Elle n’ajouta cependant rien. Ha Jun n’était qu’un humain, il ne pouvait pas comprendre la magie et tout ce qui l’accompagnait, il ne pouvait pas comprendre l’effervescence des pouvoirs et les responsabilités qui en découlaient. Elle soupira, peut être qu’un jour elle lui apprendrait. « je ne me fais jamais mal » dit-elle avec un sourire malicieux, après avoir manqué de se brûler. C’était le cas. Elle ne se faisait effectivement jamais mal… Enfin, si, mais ce n’était jamais quelque chose de grave. Tout se réparait, elle le savait bien, et c’était bien pour cela qu’elle ne se préoccupait jamais des conséquences de ses actes. Elle savait qu’à la fin il y aurait Ha Jun, et il y aurait les solutions. Elle sentait bien qu’un jour il finirait par croire qu’elle l’utilisait pour cela, qu’elle n’était pas sincère avec lui, qu’elle ne cherchait que des avantages à leur amitié sans vouloir en assumer le reste, mais ce n’était pas le cas. Elle serait toujours là pour lui, elle aussi, quoiqu’il arrive. Elle lui souriait, à la fin de son histoire, espérant que sa technique de petite fille serait efficace et qu’elle aurait réussis à l’amadouer bien comme il fallait. « ouiiiii c’est ça ! c’est un mec avec lequel j’ai couché » elle continuait de sourire. « protections ? j’en utilise jamais » Elle savait bien que les pouvoirs qu’elle recevait étaient bien moins efficaces quand elle en utilisait. « bien sûr que je le connais ! sinon on aurait jamais couché, il faut bien connaître quelqu’un, sinon c’est difficile, genre, » elle se mit à rire, ce qui causa quelques difficultés pour finir sa phrase. « comment tu veux coucher avec quelqu’un que tu connais pas » elle était réellement hilare. Elle n’avait pas compris que ce n’était pas le connaître qui était égal à rencontrer une personne, l’avoir vu, mais le connaître en tant qu’ami, ou futur ami. « mais non c’est pas dangereux ! il ne peut rien m’arriver ! je suis invincible » Elle se mit à sourire de toutes ses dents, comme si cela était la preuve de toute sa frêle puissance. Elle se fit plus petite. Elle était déjà tombée enceinte, une fois quand elle avait 16 ans, et l’autre fois elle ne s’en souvenait même pas. « c’est pas grave de tomber enceinte, si ? ça s’enlève, de toute façon » et ça rejoint un meilleur monde, sûrement. Elle essayait de s’imaginer un monde où il y aurait tous les enfants qui ne seraient jamais nés, en compagnie de ceux qui ont été trop vieux pour continuer, attendant simplement qu’on les rejoigne pour continuer leur vie. Elle se demandait où cela pouvait bien être, peut être sous la mer, en compagnie de toutes les personnes comme sa mère qui avaient disparus. « tu sais, j’ai jamais eu de problème, et puis c’est tellement bien de sentir que tu as un nouveau pouvoir ! tu n’es pas une fée, donc tu ne peux pas vraiment comprendre, mais c’est très exaltant de… de faire quelque chose de nouveau, d’être capable de plus. je pouvais lire dans les pensées, et si pour ça je suis obligée de refaire la même chose, je n’hésiterais pas. » Elle serra ses mains, torturant un peu ses doigts dans tous les sens. Elle ne se sentait pas complète sans ça, pas accomplie. « et puis, le garçon était gentil ! et un enfant ça doit être rigolo ! » dit-elle avec plus de joie. Elle sortait parfois de son état d’éternel enfant pour revenir dans un monde adulte, mais c’était des moments si fugaces qu’on se demandait s’ils avaient réellement existés.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Mer 15 Mar - 16:45 Citer EditerSupprimer
parfois je me sens libre
Feat NaRi
Na Ri fait partie du cercle très fermé de personnes qui ont la chance, ou non, de voir ma véritable personnalité, ce côté assez protecteur et amical que je peux parfois avoir. En même temps, je ne vois pas l'intérêt d'être sympathique avec tout le monde, sauf s'ils ont de l'argent. Là, par contre, il y a un avantage à en tirer. Mais, ce n'est pas véritablement de l'amitié, c'est superflu, totalement faux. Avec Na Ri, je suis sincère.Elle m'inquiète et me donne toujours envie, encore plus, de la protéger, d'être présent pour elle dans les situations les plus difficiles. Parce que Nari a beau avoir l'âme d'une enfant, c'est une enfant blessée, qui préfère sûrement rester dans son monde imaginaire pour se protéger de la réalité. Et elle a peut-être raison. Contrairement à moi, elle est restée petite, moi, j'ai grandi trop vite, manquant mon enfance. C'est certainement pour cette raison que j'ai le profond désir d'être à ses côtés, quoiqu'il advienne. Mais c'est parfois difficile, comme maintenant. Je ne veux pas paraître trop violent ni même trop amical, surtout pas dans ce type de contexte, néanmoins, au fond de moi, je suis mécontent. Contrarié à cause de ses agissements tellement purs et innocents, ayant l'envie terrible de la secouer pour lui faire réaliser les conséquences, terribles, de ses actes. J'aimerai tellement pouvoir lui faire comprendre certains détails de la vie, la faire revenir sur la terre ferme, mais en même temps je ne peux pas, parce que je ne dois pas. « Tu sais pourtant que c'est dangereux de ne pas porter de protection dans ce type d'acte », dis-je simplement, en un souffle, le ton lasse. Je sais pertinemment que cela ne sert à rien de lui rappeler les risques, elle va entendre mais ne rien retenir. J'arque un sourcil, doutant de sa parole. Na Ri, c'est la fille capable de coucher avec le premier homme, échangeant quelques mots lors d'une soirée, et la finissant dans ses bras. Na Ri, elle ne réalise pas toujours ce qu'un acte sexuel peut engendrer, pourtant, elle le sait, elle l'a déjà vécu, mais ça ne change rien. Na Ri, elle est comme ça. « Je veux dire dans le sens ami. Ne me dis pas que tu as seulement échangé quelques mots avec lui avant de coucher avec lui, ça ne compte pas ! ». Certes, je ne suis pas le meilleur placé pour lui faire la morale dans ce domaine, mais je ne peux m'en empêcher. C'est mon amie, ma protégée.
Je grimace lorsqu'elle me dit qu'elle est invincible. Si seulement . . . j'aurai aimé qu'elle le soit pour avoir à moins m'inquiéter, mais ce n'est pas le cas. Elle est humaine comme toute humaine, en tout cas dans la réalité, dans sa psyché c'est autre chose. C'est une fée Na Ri, alors, forcément, elle ne subit pas les mêmes choses que tout humain. Même si je suis heurté par les propos de la jeune femme qui semble détacher de ce qui peut avoir de son ventre, je ne peux lui en vouloir. Elle a raison de penser ainsi, cela la protège sûrement d'une potentielle culpabilité ou même de réaliser ce qui a pu se passer dans son corps. « ça s'enlève, c'est vrai. Mais il ne faudrait pas que cela arrive trop souvent, il peut y avoir des conséquences sur ton corps ». Je ne sais pas comment lui expliquer, comment la prévenir du danger. J'aimerai la raisonner, mais j'en suis incapable. J'entends bien qu'elle n'a aucun regret, et qu'elle croit en ses capacités. Je ne veux pas la désillusionner, je veux juste la protéger. Mais comment faire sans la mettre face à la réalité ? Comment faire sans m'énerver et la secouer ? « C'est vrai que je n'ai pas de pouvoir comme toi, que je ne peux pas comprendre mais . . tu peux m'apprendre à comprendre ». J'esquisse un sourire malgré ma frustration de ne pas pouvoir l'aider, d'être démuni d'armes. J'inspire profondément et dépose ma main en haut de sa tête, comme si j'avais le désir de lui transmettre mes pensées, de lui faire prendre conscience de certaines petites choses. « Même si cet homme était gentil . . . tu ne peux pas encore avoir d'enfant. Enfin . . . pas avec un homme que tu viens tout juste de rencontrer. Ensuite, un enfant c'est une charge importante, ce n'est pas rien, et tu n'es qu'une enfant encore. Tu auras tout le temps pour avoir des enfants. Ne te précipite surtout pas et puis . . . si ça arrive je te jure qu'il finit au cimetière l'homme en question ». Je le dis d'un ton très sérieux, la fixant du regard.
Je grimace lorsqu'elle me dit qu'elle est invincible. Si seulement . . . j'aurai aimé qu'elle le soit pour avoir à moins m'inquiéter, mais ce n'est pas le cas. Elle est humaine comme toute humaine, en tout cas dans la réalité, dans sa psyché c'est autre chose. C'est une fée Na Ri, alors, forcément, elle ne subit pas les mêmes choses que tout humain. Même si je suis heurté par les propos de la jeune femme qui semble détacher de ce qui peut avoir de son ventre, je ne peux lui en vouloir. Elle a raison de penser ainsi, cela la protège sûrement d'une potentielle culpabilité ou même de réaliser ce qui a pu se passer dans son corps. « ça s'enlève, c'est vrai. Mais il ne faudrait pas que cela arrive trop souvent, il peut y avoir des conséquences sur ton corps ». Je ne sais pas comment lui expliquer, comment la prévenir du danger. J'aimerai la raisonner, mais j'en suis incapable. J'entends bien qu'elle n'a aucun regret, et qu'elle croit en ses capacités. Je ne veux pas la désillusionner, je veux juste la protéger. Mais comment faire sans la mettre face à la réalité ? Comment faire sans m'énerver et la secouer ? « C'est vrai que je n'ai pas de pouvoir comme toi, que je ne peux pas comprendre mais . . tu peux m'apprendre à comprendre ». J'esquisse un sourire malgré ma frustration de ne pas pouvoir l'aider, d'être démuni d'armes. J'inspire profondément et dépose ma main en haut de sa tête, comme si j'avais le désir de lui transmettre mes pensées, de lui faire prendre conscience de certaines petites choses. « Même si cet homme était gentil . . . tu ne peux pas encore avoir d'enfant. Enfin . . . pas avec un homme que tu viens tout juste de rencontrer. Ensuite, un enfant c'est une charge importante, ce n'est pas rien, et tu n'es qu'une enfant encore. Tu auras tout le temps pour avoir des enfants. Ne te précipite surtout pas et puis . . . si ça arrive je te jure qu'il finit au cimetière l'homme en question ». Je le dis d'un ton très sérieux, la fixant du regard.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Ven 17 Mar - 18:15 Citer EditerSupprimer
Ce n’était pas dangereux, le danger n’existait pas. Elle n’arrivait pas réellement à concevoir le fait qu’une vie pouvait s’arrêter, elle n’arrivait pas non plus à envisager le danger puisqu’il n’y avait rien à risquer, rien à perdre à part des objets. Elle n’avait pas peur de se blesser. Elle n’avait pas peur des gens. Elle n’avait peur de rien, malheureusement. Pour elle, rien n’avait de fin. On s’en allait juste plus ou moins soudainement pour aller vivre autre part, on était des êtres éternels qui ne quitteraient jamais la terre. Elle l’écoutait parler avec attention, Ha Jun, elle écoutait tout ce qu’il disait et imprimait ses paroles dans son esprit comme si elles étaient celles d’un être supérieur qu’il ne fallait jamais oublier, comme s’il était un sage qui possédait toute la raison. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle arrivât à comprendre tout ce qu’il lui disait. « des conséquences sur mon corps ? quel genre ? genre…. perte de pouvoir, des trucs du style ? ou genre, ça fait mal ? » Elle se mit à se poser des questions. Elle ne voulait pas perdre ses pouvoirs, si c’était cela qui l’attendait, elle était certaine qu’elle pourrait faire plus attention. Mais… cela voudrait aussi dire qu’elle n’obtiendrait pas la même force. Elle n’aimait pas les deux côtés des choses, aucun ne la satisfaisait. « je sais pas si j’y arriverais… c’est difficile d’expliquer ce qu’est avoir des pouvoirs parce que on l’a ou on l’a pas, ça se ressent » Elle essayait tant bien que mal de lui trouver une explication, une façon concrète de se représenter ce qu’était avoir des pouvoirs. « genre, toi tu vas devenir docteur, et les docteurs ils sauvent des gens c’est leur pouvoir ! moi mes pouvoirs je peux pas les développer avec l’école, faut que je trouve d’autres moyens de devenir plus puissante, et c’est grâce aux autres gens comme celui de hier que je le fais ! genre ! quand je suis arrivée j’ai lu dans tes pensées !!! mais c’est vite parti après » Elle fit une moue plus triste. C’était trop vite parti, c’était pour cela qu’elle devrait recommencer bientôt. Elle se mit à légèrement rire lorsqu’il lui parlât d’enfant, malgré le ton sérieux qu’il adoptait. « je ne veux pas d’enfant » elle laissa échapper, en même temps qu’un petit rire. Elle était certaine qu’elle n’en voulait pas, pas maintenant en tout cas, pas avant d’être plus forte tout du moins. Elle s’imaginait mal devoir éduquer une petite fée, lui apprendre les pouvoirs qu’elle possèderait sans qu’elle-même ait réussis à être totalement de les maîtriser. « et puis j’en veux pas avec un inconnu ! plutôt avec quelqu'un que j'aime fort, plus que fort même ! si je devais en faire un, ça serait avec toi » Elle lui fit un petit sourire enfantin, totalement assorti à la voix qu’elle avait pris. Elle avait une telle confiance en son ami qu’elle pourrait lui laisser tout faire, sans aucune hésitation. « ou avec mon amoureux, quand j’en aurais un mais pas maintenant » Elle sourit encore, buvant une petite gorgée de son chocolat chaud avant qu’il ne refroidisse, essayant en même temps d’analyser ce qu’elle avait appris aujourd’hui pour voir si elle pourrait réellement les incorporer à sa vie, et peut-être arrêter d’inquiéter Ha Jun comme ça. « tu sais, je fais attention quand même, un peu… je te l’ai déjà dit plein de fois mais il était très gentil, et je sais voir ce genre de choses ! promis je fais pas n’importe quoi… » Mais c’était comme une sorte de drogue pour elle, une montée d’adrénaline qui lui faisait croire qu’elle était capable de merveilles. C’était addictif, c’était malsain, mais elle ne le voyait pas comme ça, et ne pouvait pas le contrôler.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Jeu 23 Mar - 4:48 Citer EditerSupprimer
parfois je me sens libre
Feat NaRi
Protéger les personnes qui nous entourent n'est pas toujours un acte facile à faire. Il y a parfois des barrières, bien trop importantes pour pouvoir les surmonter, toutefois, le simple fait d'essayer d'aider permet de se rassurer, de se sentir un peu utile dans la vie de l'autre. Certes la protection ne se fait pas, du moins, pas comme on le souhaiterait, mais elle est quand même tentée. C'est mieux que rien. C'est mieux que de rester là, les bras croisés, à attendre que l'autre comprenne le danger. Avec Na Ri, je ne peux agir que dans l'ombre, essayant d’apposer mon soutien, progressivement. Je réfléchis quelques secondes, trouvant là une occasion parfaite pour lui faire comprendre qu'effectivement il y a un terrible danger. « Exactement » dis-je un peu trop spontanément, « tu peux perdre tes pouvoirs à force et te connaissant, je doute que tu ais envie de les perdre, n'est-ce pas, donc tu dois rester très prudente ». Je pense que dit ainsi elle va être plus calme, et plus vigilante. Je l'espère. J'arque un sourcil alors qu'elle tente de m'expliquer comment acquérir un pouvoir et comprends un peu ce qu'elle veut dire par là. Sous cette vision, tout le monde a des pouvoirs. Un jardinier anime la nature, la fait revivre, tandis qu'un pompier joue avec le feu, sauve aussi les humains comme la nature, et un policer a le pouvoir d'assurer la sécurité et l'ordre au sein de la société. Et elle, elle cherche sûrement encore ses pouvoirs, mais des pouvoirs surnaturels, bien sûr. « Oh je vois . . . je comprends mieux et me sens rassuré de savoir que j'en ai aussi, enfin . . . j'en aurai. Mais . . . ». j'hésite quelques secondes, essayant de comprendre l'intégralité de ce qu'elle vient de me dire, « toi, tu puisses ta force dans les autres ? C'est ça ? Il n'y a pas d'autres moyens pour développer tes pouvoirs ? Et comment peux-tu . . . ». Je me tais de justesse. Je ne veux pas remettre en question son pouvoir de lire dans les pensées, ce n'est pas mon but. Je ne veux pas lui dire que c'est sûrement ce qu'elle veut qu'on pense, mais ce n'est pas forcément le cas. Et puis, il est parfois facile de deviner les pensées de l'autre. Il faut juste avoir une certaine sensibilité, que je n'ai pas pour ma part. Je caresse doucement ses cheveux, juste parce que j'en ai besoin.
Je m'étrangle presque lorsqu'elle parle du fait d'avoir un bébé avec quelqu'un qu'elle aime énormément ou moi. Je ne m'attendais pas à une telle déclaration et me sens profondément touché par ses mots. Il est rare qu'on ait le désir de fonder une famille avec moi, mais c'est plaisant. Il est vrai que Na Ri est sûrement une de mes rares amies avec qui je n'ai pas eu de relation sexuelle. Je dirai même que cela tient du miracle, mais en même temps, je ne pourrai pas et tant mieux que notre relation ne s'est pas basée sur un tel acte. J'aurai eu des difficultés à ne pas culpabiliser. « Ahah ! Et bien dommage que je ne sois pas apte encore à avoir des enfants, je n'aurai pas refusé une telle proposition, surtout avec toi. Mon enfant aurait eu forcément des pouvoirs », je rigole, amusé quand même par tout ça. Je reprends tout de même mon sérieux. « Je te fais confiance Na Ri » dis-je en la regardant droit dans les yeux, mes pupilles brillant de sincérité. Même si je crains pour elle, et pour tous ces hommes qu'elle côtoie, qui ne sont sûrement pas si gentils qu'elle ne semble le dire, je ne peux que lui faire confiance. « Mais tu sais Na Ri, les hommes ont beau paraître gentils ils ne le sont pas toujours. Les hommes ont un certain don pour la manipulation. Je crois qu'ils ont même le pouvoir d'endormir les filles, de les rendre aveugle sur certaines choses, alors tu dois être sur le qui-vif ».
Je m'étrangle presque lorsqu'elle parle du fait d'avoir un bébé avec quelqu'un qu'elle aime énormément ou moi. Je ne m'attendais pas à une telle déclaration et me sens profondément touché par ses mots. Il est rare qu'on ait le désir de fonder une famille avec moi, mais c'est plaisant. Il est vrai que Na Ri est sûrement une de mes rares amies avec qui je n'ai pas eu de relation sexuelle. Je dirai même que cela tient du miracle, mais en même temps, je ne pourrai pas et tant mieux que notre relation ne s'est pas basée sur un tel acte. J'aurai eu des difficultés à ne pas culpabiliser. « Ahah ! Et bien dommage que je ne sois pas apte encore à avoir des enfants, je n'aurai pas refusé une telle proposition, surtout avec toi. Mon enfant aurait eu forcément des pouvoirs », je rigole, amusé quand même par tout ça. Je reprends tout de même mon sérieux. « Je te fais confiance Na Ri » dis-je en la regardant droit dans les yeux, mes pupilles brillant de sincérité. Même si je crains pour elle, et pour tous ces hommes qu'elle côtoie, qui ne sont sûrement pas si gentils qu'elle ne semble le dire, je ne peux que lui faire confiance. « Mais tu sais Na Ri, les hommes ont beau paraître gentils ils ne le sont pas toujours. Les hommes ont un certain don pour la manipulation. Je crois qu'ils ont même le pouvoir d'endormir les filles, de les rendre aveugle sur certaines choses, alors tu dois être sur le qui-vif ».
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Dim 26 Mar - 20:04 Citer EditerSupprimer
Elle inspira fortement, manquant de s’étouffer tant la surprise était forte. Elle ne voulait pas perdre ses pouvoirs, c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait. Elle se fit soudainement bien plus calme, mais aussi mal à l’aise. Elle ne s’imaginait pas réellement un monde où elle n’avait plus ses pouvoirs. Certes elle n’était sûrement pas la plus puissante, mais ne plus rien avoir était inenvisageable. Elle était devenue un peu plus anxieuse, et perdait peu à peu sa joie de vivre tant l’idée la faisait paniquer. Elle inspira et expira durant quelques secondes pour regagner son calme, et enfin pouvoir se reconcentrer sur la conversation qu’ils avaient. « je ne sais pas » elle se mit à réfléchir. « je n’ai jamais vraiment chercher d’autres moyens puisque celui-là marche si bien » elle lui fit un sourire. C’était vrai qu’elle n’avait jamais réellement chercher à puiser autre part, et que le pouvoir par le sexe lui avait semblé être une évidence… peut-être s’était-elle trompée, puisque ses pouvoirs, malgré tous ses efforts, ne voulaient pas s’éterniser. Elle lui tapota un peu dans le dos lorsqu’elle remarqua qu’il manqua de s’étouffer (cette conversation semblait leur couper l’air). « pas apte ? » elle le regarda avec des gros yeux. « tu veux dire… tu… tu n’as pas de spermatozoïdes ? à ton âge ? c’est inquiétant non ? » Elle observa l’étudiant en médecine avec beaucoup d’inquiétude. Ce n’était pas normal qu’il ne soit pas capable d’avoir des enfants ! A son âge ! Il était en plus étudiant en médecine il devait bien se rendre compte qu’il y avait un problème avec son corps si… « tu es stérile ? » elle demanda alors, avec une voix beaucoup plus compatissante, posant une de ses mains sur son genou. Peut-être était-ce un sujet sensible, et valait-il mieux changer. Elle lui fit un grand sourire lorsqu’il lui dit qu’il lui faisait confiance. Il ne s’imaginait même pas à quel point cela la touchait. Elle posa une main sur son propre cœur, elle était si heureuse qu’elle craignait qu’il ne se décide à sortir de sa poitrine pour se faire la malle. « d’accord » Elle dit, avec beaucoup de conviction. « je ferais plus attention maintenant ! » Elle posa les mains sur ses hanches, se faisant une note mentale sur le fait d’arrêter… ou du moins de diminuer ses coups d’un soir. Elle s’adossa un peu, croisa ses jambes, puis grimaça avant de les décroiser pour les écarter. Elle avait oublié ce dernier petit détail mais… après leur conversation elle se demandait si c’était bien une bonne idée d’amener cela sur la table. Mais… elle ne pouvait pas vraiment rester comme ça… surtout que cela faisait bien quelques jours que ça durait. Elle regarda son ami, lui fit un sourire bien trop innocent, avant de commencer plus timidement. « par contre, tu vois, je crois, mais je suis pas sûre hein, que je suis un peu malade » Elle commença gentiment, comme s’il s’agissait d’un petit rhume, ou d’un début de grippe. « genre… » Elle devait sûrement se considérer heureuse de ne pas posséder la gêne de beaucoup de monde lorsqu’il s’agissait de parler de leurs parties intimes. Elle pointa du doigt son entrejambe. « ça brule, un peu » Et lui fit un grand sourire.
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Re: ‹ parfois je me sens libre › ft. ha jun | Jeu 6 Avr - 18:50 Citer EditerSupprimer
parfois je me sens libre
Feat NaRi
J'essaye d'une certaine manière, même déviée, de lui faire comprendre certains détails essentiels, en utilisant son jargon, du moins, je tente. Mais en vain. Elle est entêtée à croire qu'elle doit passer par ce mode de fonctionnement, c'est à dire la libido, pour avoir son pouvoir, pour le développer, alors que je pense que c'est juste un bénéfice secondaire qu'elle transforme en acquisition de pouvoir. Ceci dit je ne suis pas là pour juger, je suis là pour lui donner des conseils, c'est tout. J'écarquille brusquement les yeux, sursautant presque, lorsqu'elle interprète mal mes mots, pensant à un problème corporel lorsque je dis ne pas être apte à avoir des enfants. Je ne suis pas stérile, qu'elle se rassure. Je n'ai juste aucune intention pour le moment d'en avoir et puis, mon orientation est certes variée mais est tout de même plus tournée vers l'homosexualité. « Yah ! Ne te méprends surtout pas ! Je ne suis pas incompétent et encore moins stérile. Je ne suis juste pas prêt à avoir des enfants. Je me sens trop jeune pour en avoir, c'est tout » dis-je le visage sérieux, les sourcils froncés. Un enfant est pour moi signe de perte de liberté, perte de ma jeunesse, un devoir, une obligation et je ne me sens pas prêt à l'assumer. Je prends une grande inspiration, lui offrant un immense sourire, rare soit-il. Malgré tout ce qu'elle me dit, malgré tous ses agissements quelque peu incompréhensibles et inquiétants, je ne peux que lui faire confiance. De toute manière, ai-je réellement le choix ? C'est mon amie et une amie précieuse qui plus est. Je suis quand même heureux d'entendre qu'elle va essayer de faire un effort pour moins se mettre en danger. Certes je doute un peu quant à la véracité de ses dires mais garde quand même espoir. Au moins, elle peut le verbaliser, c'est déjà un début pour améliorer ses conditions. Mon inquiétude revient tout de même à la charge lorsqu'elle évoque une brûlure au niveau de l’entrejambe. « Comment ça ? Ça brûle comment ? ». J'arque un sourcil quelque peu suspicieux. Est-ce qu'elle veut dire par là que son vagin lui gratte parce qu'elle a des envies, des pulsions impossible à contrôler, ou est-ce beaucoup plus alarmant que ça ? Ceci dit, si elle l'évoque, c'est que ce n'est pas rien. Ce n'est pas banal. « Depuis quand ? Tu as déjà fait des examens concernant ce problème ? Est-ce que tu souhaites que je regarde rapidement ? ». Je ne vais pas la laisser ainsi, que cela soit moi ou un autre, elle doit être auscultée. Connaissant sa vie sexuelle, je crains le pire. « On part de suite faire des examens si ce n'est pas le cas. Et tu ne peux pas refuser, il faut vérifier, sait-on jamais ! ». Après, ça peut ne pas être grave, du moins, je l'espère.
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