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Someday we'll know {Miah &Jaewon}
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Re: Someday we'll know {Miah &Jaewon} | Lun 27 Mar - 23:44 Citer EditerSupprimer
Someday we'll know.
Miah & Jaewon
C'est tellement bizarre pour toi, tu te retrouves ici à raconter ta vie, ton passé alors que ce n'est clairement pas dans tes habitudes... Tu n'aimes pas parler de ça et tu en as pas spécialement besoin. Ta famille a vécue la même galère, la même souffrance, à quoi beau le dire à quelqu'un d'autre ? Bon évidemment, tes proches autre que le squat sont au courant mais c'est tout. Ce n'est pas comme si tu étais proches d'une vingtaine de personnes non plus. Pourtant là, tu es avec Mia. Avec ta grande sœur et elle a besoin de savoir, de connaître la vérité alors tu n'hésites pas. Tu lui racontes tout même si tu appréhendes, tu ne la connais pas, tu ne sais strictement rien d'elle mais tu commences peu à peu à cerner le genre de femmes qu'elle est réellement. « Comment ça une maison abandonnée? » Tu baisses quelque peu la tête, honteux... Puis tu viens hausser les épaules. Ce n'est pas si dramatique que ça en à l'air, vous vous débrouillez vous... C'est toujours mieux que la rue. Ouais, vous vous débrouillez même que trop bien, vous êtes dans la merde et vous vous en sortez tout de même. Peut-on dire que vous avez de la chance dans votre malheur?
Ta main se resserre dans la sienne comme si tu avais besoin de sentir sa présence, sa chaleur de sa peau. Tu cries sur tous les toits que tu n'as besoin de personne, que tu n'es pas dépendant mais tu l'es. Tu l'es des autres orphelins, de Jae Sun, et tu le seras sans doute aussi de Mia. Elle pense même déjà à toi en te disant qu'elle refuse que tu restes là-bas, tu n'as pas réellement le choix, tu ne peux pas abandonner les orphelins et vous n'avez même pas de salaire... à part Jae Sun et la valeur des biens que vous parvenez à voler. Sinon rien, rien du tout. Mais tu continues, tu dois tout lui dire, tu vides ton coeur et tu lui racontes absolument tout. Tu finis même par lui rendre son collier, tu ne veux pas le garder... Voler ta soeur ? Hors de question ! Elle esquisse un sourire attristé, mais t'es rassuré qu'elle ne le prenne pas mal... Quoi qu'elle peut le comprendre il est vrai, mais sait-on jamais, tu n'as jamais voulu être méchant ou lui retirer un de ses biens. Elle attache son collier à son cou, te disant que tu n'avais pas à t'excuser... Elle n'a pas tort, c'est grâce à ça que tu es parvenue à la retrouver, mais quand même, tu aurais préféré que ça se passe dans d'autres circonstances. Tu souris légèrement, ouais, tu parviens à être calme plus de cinq secondes... Te connaissant, c'est flippant mais pas tant que ça, après tout, tout est différent maintenant.
Elle dépose ses lèvres contre ta joue, elle est si tendre avec toi... Tu n'as pas l'habitude que l'on agisse de cette manière avec toi. Vous vous aimez tous, au squat, mais vous ne le dites pas, vous avez cette distance malgré le fait que vous ayez grandi ensemble. Tu sens ses larmes chaudes contre ta joue, tu n'es pas doué pour réconforter les gens mais là, c'est bien plus fort que toi... Tu essayes. « Pleure pas... » lui souffles-tu, doucement. C'est tout ce que tu trouves à lui dire, non tu n'es vraiment pas doué pour ça mais tu ne souhaites pas la voir pleurer. Elle continue, te disant que c'était à elle de subir tout ça et toi, tu hoches systématiquement la tête de gauche à droite, non, ce n'était pas à elle de subir tout ça... Pourquoi ? Parce qu'elle est la plus vieille ? Non non, c'est n'importe quoi. Tu te serres d'autant plus contre elle. « J’en veux tellement aux gens qui t’ont fait subir ce calvaire… A partir de maintenant, c’est moi qui te protégerai. Tu peux me croire. » Tu souris doucement, tu ne penses pas avoir ce besoin d'être protégé... Mais si, tu le sais bien. Tu as peut-être appris à te débrouiller tout seul mais de la savoir près de toi, dans ta vie, te fait déjà le plus grand bien.
Et tu restes contre elle, appréciant sa chaleur corporelle... Elle a raison, tu as l'impression que plus rien ne peut t'atteindre maintenant que tu es dans ses bras, tu l'entoures des tiens, la serrant fort contre toi. Tu as du mal à y croire, tu te trouves dans les bras de ta grande sœur, ta vraie grande sœur. « C'est marrant... Tu as toujours eu cette âme de grande sœur ? On dirait que tu as toujours été une grande soeur... Sans petite soeur ni petit frère. » lui demandes-tu aussitôt, oui... À la voir agir de la sorte, on pourrait croire qu'elle a toujours été grande soeur pourtant hier, elle se pensait encore fille unique. Mais tu tentes tant bien que mal de la rassurer, après tout c'est vrai.. Elle n'a pas vraiment à s'en faire. « Mais ne t'inquiètes pas ! Je vais bien... Je suis en bonne santé et en forme ! Même que les autres orphelins disent que je suis un peu trop... chiant, mais ce n'est pas vrai. Enfin je le fais pas exprès, c'est juste que des fois je parle beaucoup et.. ah oui, je n'ai pas les meilleures idées. Je ne sais pas, il m'arrive toujours des merdes, je ne suis pas très ami avec le karma. » de nouveau, tu ne te rends pas compte à quel point tu peux parler... pour ne rien dire, le pire dans tout ça, c'est que tu continues puisque tu ne t'en rends pas compte. « En fait, j'ai été hyperactif quand j'étais plus jeune mais j'ai dû garder des séquelles... Je sais pas si c'est possible ça. » C'est vrai que tu as oublié de lui parler de ce léger détail... Tu relèves ta tête afin de la regarder, puis reprends. « Enfin... Bref. Tout ça pour dire que je vais bien. » Tu lui adresses un fin sourire qui se veut rassurant, tu essayes tant bien que mal mais tu n'es pas doué pour ça... Tu reposes ta tête contre elle, fermant les yeux. « Merci... » finis-tu par lui dire. Merci d'être là, merci de ne pas t'abandonner, merci de vouloir te protéger et d'être si gentille avec toi. Merci d'exister.
Ta main se resserre dans la sienne comme si tu avais besoin de sentir sa présence, sa chaleur de sa peau. Tu cries sur tous les toits que tu n'as besoin de personne, que tu n'es pas dépendant mais tu l'es. Tu l'es des autres orphelins, de Jae Sun, et tu le seras sans doute aussi de Mia. Elle pense même déjà à toi en te disant qu'elle refuse que tu restes là-bas, tu n'as pas réellement le choix, tu ne peux pas abandonner les orphelins et vous n'avez même pas de salaire... à part Jae Sun et la valeur des biens que vous parvenez à voler. Sinon rien, rien du tout. Mais tu continues, tu dois tout lui dire, tu vides ton coeur et tu lui racontes absolument tout. Tu finis même par lui rendre son collier, tu ne veux pas le garder... Voler ta soeur ? Hors de question ! Elle esquisse un sourire attristé, mais t'es rassuré qu'elle ne le prenne pas mal... Quoi qu'elle peut le comprendre il est vrai, mais sait-on jamais, tu n'as jamais voulu être méchant ou lui retirer un de ses biens. Elle attache son collier à son cou, te disant que tu n'avais pas à t'excuser... Elle n'a pas tort, c'est grâce à ça que tu es parvenue à la retrouver, mais quand même, tu aurais préféré que ça se passe dans d'autres circonstances. Tu souris légèrement, ouais, tu parviens à être calme plus de cinq secondes... Te connaissant, c'est flippant mais pas tant que ça, après tout, tout est différent maintenant.
Elle dépose ses lèvres contre ta joue, elle est si tendre avec toi... Tu n'as pas l'habitude que l'on agisse de cette manière avec toi. Vous vous aimez tous, au squat, mais vous ne le dites pas, vous avez cette distance malgré le fait que vous ayez grandi ensemble. Tu sens ses larmes chaudes contre ta joue, tu n'es pas doué pour réconforter les gens mais là, c'est bien plus fort que toi... Tu essayes. « Pleure pas... » lui souffles-tu, doucement. C'est tout ce que tu trouves à lui dire, non tu n'es vraiment pas doué pour ça mais tu ne souhaites pas la voir pleurer. Elle continue, te disant que c'était à elle de subir tout ça et toi, tu hoches systématiquement la tête de gauche à droite, non, ce n'était pas à elle de subir tout ça... Pourquoi ? Parce qu'elle est la plus vieille ? Non non, c'est n'importe quoi. Tu te serres d'autant plus contre elle. « J’en veux tellement aux gens qui t’ont fait subir ce calvaire… A partir de maintenant, c’est moi qui te protégerai. Tu peux me croire. » Tu souris doucement, tu ne penses pas avoir ce besoin d'être protégé... Mais si, tu le sais bien. Tu as peut-être appris à te débrouiller tout seul mais de la savoir près de toi, dans ta vie, te fait déjà le plus grand bien.
Et tu restes contre elle, appréciant sa chaleur corporelle... Elle a raison, tu as l'impression que plus rien ne peut t'atteindre maintenant que tu es dans ses bras, tu l'entoures des tiens, la serrant fort contre toi. Tu as du mal à y croire, tu te trouves dans les bras de ta grande sœur, ta vraie grande sœur. « C'est marrant... Tu as toujours eu cette âme de grande sœur ? On dirait que tu as toujours été une grande soeur... Sans petite soeur ni petit frère. » lui demandes-tu aussitôt, oui... À la voir agir de la sorte, on pourrait croire qu'elle a toujours été grande soeur pourtant hier, elle se pensait encore fille unique. Mais tu tentes tant bien que mal de la rassurer, après tout c'est vrai.. Elle n'a pas vraiment à s'en faire. « Mais ne t'inquiètes pas ! Je vais bien... Je suis en bonne santé et en forme ! Même que les autres orphelins disent que je suis un peu trop... chiant, mais ce n'est pas vrai. Enfin je le fais pas exprès, c'est juste que des fois je parle beaucoup et.. ah oui, je n'ai pas les meilleures idées. Je ne sais pas, il m'arrive toujours des merdes, je ne suis pas très ami avec le karma. » de nouveau, tu ne te rends pas compte à quel point tu peux parler... pour ne rien dire, le pire dans tout ça, c'est que tu continues puisque tu ne t'en rends pas compte. « En fait, j'ai été hyperactif quand j'étais plus jeune mais j'ai dû garder des séquelles... Je sais pas si c'est possible ça. » C'est vrai que tu as oublié de lui parler de ce léger détail... Tu relèves ta tête afin de la regarder, puis reprends. « Enfin... Bref. Tout ça pour dire que je vais bien. » Tu lui adresses un fin sourire qui se veut rassurant, tu essayes tant bien que mal mais tu n'es pas doué pour ça... Tu reposes ta tête contre elle, fermant les yeux. « Merci... » finis-tu par lui dire. Merci d'être là, merci de ne pas t'abandonner, merci de vouloir te protéger et d'être si gentille avec toi. Merci d'exister.
#kerushirei
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Re: Someday we'll know {Miah &Jaewon} | Lun 24 Avr - 16:01 Citer EditerSupprimer
Someday we'll know.
Miah & Jaewon
Quel effet ça fait, de se retrouver face à la personne qui vous manquait depuis le début de votre vie? C'était donc lui la raison de ce vide qui hantait Mia depuis tant d'années. Ces moments passés à feindre un sourire pour faire croire qu'elle allait bien alors qu'au fond, rien n'allait. Parce qu'elle sentait son coeur incomplet, comme si l'autre moitié était parti ailleurs, loin d'elle en tout cas. Et toutes ces années passées dans le mensonge venaient de prendre fin soudainement, cette nuit là, alors qu'elle rentrait d'une soirée. Alors qu'elle était partie pour garder cette vie là pendant longtemps encore. Mais ce soir non, le destin en avait décidé autrement. Ce soir, sa vie changeait complètement et ce, pour le meilleur.
Assise dans l'herbe fraîche du soir, Mia versait toutes les larmes de son corps. Elle avait mal, elle pensait à ses parents. Elle qui pensait qu'elle avait simplement été abandonnée, parce qu'on lui a toujours dit qu'elle est arrivée au mauvais moment dans la vie d'un jeune coupe qui ne voyait pas leur avenir ensemble. Elle qui avait détesté ses parents biologiques, alors que pourtant... Les faits étaient sous ses yeux. Jamais ses parents ne l'avaient abandonné, ô grand jamais. Le regard rivé sur l'herbe du parc, ses yeux remplis de larmes, elle s'imaginait des moments qui auraient pu exister, dont elle pourrait se souvenir. Malheureusement, ils sont tous verrouillés dans son subconscient. Et quelque part, il y a un moment dont elle ne voudrait jamais se souvenir, c'est la nuit où tout a basculé. Elle ne devait pas dormir, les coups de feu avaient du la réveiller dans un bond. Elle devait être effrayée de ce qui se passait. Heureusement qu'elle était bébé, et qu'il n'y avait aucun moyen de se souvenir de toute cette horreur. Mais c'était horrible... Cette douleur dans sa poitrine qui lancinait. Elle se mordit la lèvre, les larmes coulèrent de plus belle. On lui avait retiré ses parents. Peut-être qu'elle aurait été tout autant heureuse qu'elle l'avait été avec son père adoptif. L'argent, quel argent. Elle n'en avait que faire de tout cet argent, ces maisons, ces appartements, ces habits de luxe, ces diamants à sa bague. Tout ça l'importait peu. Son diamant, maintenant, il était à côté d'elle. L'unique diamant de sa vie, son bijou de petit frère. Et rien qu'à voir la façon dont elle le prenait dans ses bras, on comprenait déjà qu'elle l'aimait à un point inimaginable. Il était tout ce qu'il lui restait de sa véritable famille. C'était quelque chose qu'ils devaient, à présent, tous les deux chérir. Ce qu'ils avaient de plus précieux: l'un et l'autre. Voilà tout.
Non... J'ai toujours été fille unique. déclara-t-elle, un sourire triste aux lèvres. Elle le badait. C'est juste que... J'ai toujours senti que j'avais un petit frère quelque part sur cette planète. Je sais c'est bizarre... Elle marqua un temps d'arrêt, le temps de pousser un soupir qui la débarrassa d'un poids sur la poitrine. Quand j'étais seule, et que je prenais le temps de penser à tout et à rien... Je ressentais ce vide en moi. Comme s'il me manquait quelque chose depuis toujours. et elle esquissa un mince sourire. Quand je t'ai vu toute à l'heure, j'ai compris. J'ai compris que je ne m'étais pas trompée. Sa main attrapa celle de son petit frère. Et, les mettant face à face, collées, elle finit par entrelacer les doigts avec les siens. J'ai compris qu'on était lié. Mia regarda leurs mains, liées, avant de lever le regard pour le contempler, lui, Jaewon. C'est naturel chez moi ce comportement avec toi. Je sais pas... Comme si tu as toujours fait partie de ma vie. Même si nous étions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. C'était la beauté du hasard, la beauté de la vie.
Il avait beau la rassurer, maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle ne le quitterait plus du regard, elle ne le lâcherait plus. Elle l'écoutait parler, expliquer son côté malchanceux alors qu'il réussit à lui arracher un petit rire sincère. De sa main, elle vint sécher les dernières larmes présentes sur ses joues avant de se permettre un temps pour savourer le silence, et ces retrouvailles de toute une vie. C'était renouer avec le passé, redevenir celle qu'elle aurait toujours dû être. La fille de Hwang Jae Hyung, un homme aux ambitions similaire de celles de son père adoptif. Etait-il celui qui avait détruit la famille Hwang, alors? Ca, elle el saurait en poursuivant son chemin dans la vie. mais elle ne voulait pas vraiment le savoir. Car après tout, c'était lui qui l'avait élevé, qui lui avait tout donné, comme si elle était sa propre fille.
Non... Merci à toi. déclara-t-elle, la voix baisse, avant de venir se rallonger sur l'herbe. Elle ferma les yeux un moment, ses cheveux étalés sur la pelouse. Merci d'exister. elle rouvrit ses yeux pour les poser sur lui, et le regarda un petit moment, sans rien dire, c'était ce qu'elle voulait faire pendant de longues heures. Se rappeler de ce visage pour toujours puisque maintenant, il serait toujours là, à ses côtés, pour le restant de ses jours. Tu as un téléphone? Je veux que tu sois joignable à n'importe quel moment. Elle semblait un peu chiante dès le début comme grande soeur, mais c'était de l'amour pur et dur, et de l'inquiétude, peut-être. Vu la vie qu'il menait... Elle n'avait peut-être pas tort de s'inquiéter à ce point.
Assise dans l'herbe fraîche du soir, Mia versait toutes les larmes de son corps. Elle avait mal, elle pensait à ses parents. Elle qui pensait qu'elle avait simplement été abandonnée, parce qu'on lui a toujours dit qu'elle est arrivée au mauvais moment dans la vie d'un jeune coupe qui ne voyait pas leur avenir ensemble. Elle qui avait détesté ses parents biologiques, alors que pourtant... Les faits étaient sous ses yeux. Jamais ses parents ne l'avaient abandonné, ô grand jamais. Le regard rivé sur l'herbe du parc, ses yeux remplis de larmes, elle s'imaginait des moments qui auraient pu exister, dont elle pourrait se souvenir. Malheureusement, ils sont tous verrouillés dans son subconscient. Et quelque part, il y a un moment dont elle ne voudrait jamais se souvenir, c'est la nuit où tout a basculé. Elle ne devait pas dormir, les coups de feu avaient du la réveiller dans un bond. Elle devait être effrayée de ce qui se passait. Heureusement qu'elle était bébé, et qu'il n'y avait aucun moyen de se souvenir de toute cette horreur. Mais c'était horrible... Cette douleur dans sa poitrine qui lancinait. Elle se mordit la lèvre, les larmes coulèrent de plus belle. On lui avait retiré ses parents. Peut-être qu'elle aurait été tout autant heureuse qu'elle l'avait été avec son père adoptif. L'argent, quel argent. Elle n'en avait que faire de tout cet argent, ces maisons, ces appartements, ces habits de luxe, ces diamants à sa bague. Tout ça l'importait peu. Son diamant, maintenant, il était à côté d'elle. L'unique diamant de sa vie, son bijou de petit frère. Et rien qu'à voir la façon dont elle le prenait dans ses bras, on comprenait déjà qu'elle l'aimait à un point inimaginable. Il était tout ce qu'il lui restait de sa véritable famille. C'était quelque chose qu'ils devaient, à présent, tous les deux chérir. Ce qu'ils avaient de plus précieux: l'un et l'autre. Voilà tout.
Non... J'ai toujours été fille unique. déclara-t-elle, un sourire triste aux lèvres. Elle le badait. C'est juste que... J'ai toujours senti que j'avais un petit frère quelque part sur cette planète. Je sais c'est bizarre... Elle marqua un temps d'arrêt, le temps de pousser un soupir qui la débarrassa d'un poids sur la poitrine. Quand j'étais seule, et que je prenais le temps de penser à tout et à rien... Je ressentais ce vide en moi. Comme s'il me manquait quelque chose depuis toujours. et elle esquissa un mince sourire. Quand je t'ai vu toute à l'heure, j'ai compris. J'ai compris que je ne m'étais pas trompée. Sa main attrapa celle de son petit frère. Et, les mettant face à face, collées, elle finit par entrelacer les doigts avec les siens. J'ai compris qu'on était lié. Mia regarda leurs mains, liées, avant de lever le regard pour le contempler, lui, Jaewon. C'est naturel chez moi ce comportement avec toi. Je sais pas... Comme si tu as toujours fait partie de ma vie. Même si nous étions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. C'était la beauté du hasard, la beauté de la vie.
Il avait beau la rassurer, maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle ne le quitterait plus du regard, elle ne le lâcherait plus. Elle l'écoutait parler, expliquer son côté malchanceux alors qu'il réussit à lui arracher un petit rire sincère. De sa main, elle vint sécher les dernières larmes présentes sur ses joues avant de se permettre un temps pour savourer le silence, et ces retrouvailles de toute une vie. C'était renouer avec le passé, redevenir celle qu'elle aurait toujours dû être. La fille de Hwang Jae Hyung, un homme aux ambitions similaire de celles de son père adoptif. Etait-il celui qui avait détruit la famille Hwang, alors? Ca, elle el saurait en poursuivant son chemin dans la vie. mais elle ne voulait pas vraiment le savoir. Car après tout, c'était lui qui l'avait élevé, qui lui avait tout donné, comme si elle était sa propre fille.
Non... Merci à toi. déclara-t-elle, la voix baisse, avant de venir se rallonger sur l'herbe. Elle ferma les yeux un moment, ses cheveux étalés sur la pelouse. Merci d'exister. elle rouvrit ses yeux pour les poser sur lui, et le regarda un petit moment, sans rien dire, c'était ce qu'elle voulait faire pendant de longues heures. Se rappeler de ce visage pour toujours puisque maintenant, il serait toujours là, à ses côtés, pour le restant de ses jours. Tu as un téléphone? Je veux que tu sois joignable à n'importe quel moment. Elle semblait un peu chiante dès le début comme grande soeur, mais c'était de l'amour pur et dur, et de l'inquiétude, peut-être. Vu la vie qu'il menait... Elle n'avait peut-être pas tort de s'inquiéter à ce point.
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Re: Someday we'll know {Miah &Jaewon} | Mer 10 Mai - 16:17 Citer EditerSupprimer
Someday we'll know.
Miah & Jaewon
Tu as été habitué à vivre sans ta famille, du moins, ta vraie famille. Les orphelins sont ta famille, tes frères. Vous n'êtes peut-être pas unis par le sang mais par le cœur. Tu passes ton temps à les faire chier, parce que t'es toi, t'es Zinzin, tu ne le fais pas exprès ou peut-être des fois mais ils parviennent à te supporter. Pourtant, vous n'êtes pas une journée sans vous prendre la tête, sans vous envoyer chier parfois mais vous vous aimez, vous n'avez pas besoin de vous le dire pour le savoir, vous aviez grandi ensemble. Vous vous aimez comme une famille pourrez s'aimer. De toute façon, tu ne savais rien de ta vraie famille, strictement rien... Tout ce que tu avais, c'était cette pauvre couverture avec tes initiales dessus, c'était tout ce qu'il te restait, tu n'avais rien d'autre, aucune foutue information sur un membre de ta famille biologique. Mais ça, tu as fini par t'y faire, tu as fini par te dire qu'au final, tu n'obtiendrais aucune information, tu ne connaîtrais jamais la vérité sur ton passé, sur ta famille. Sur ton vrai toi. Ouais, tu avais fini par t'y faire...
Et là, tu te trouves avec ta sœur biologique. Tout ce qu'il te reste de ta vraie famille, tes vrais parents ne sont plus de ce monde. Tu n'as aucune souvenir d'eux mais savoir qu'ils sont morts te déchire le cœur. Ouais au fond, tu espérais, tu espérais qu'un jour tu aurais pu les retrouver, avoir une vraie vie de famille... Mais là, tu te considères chanceux. Tu as retrouvé ta soeur, ta grande soeur et tu l'aimes déjà d'un amour infini. C'est idiot, vous vous connaissez à peine mais en même temps, tu as cette impression de la connaître depuis des années et des années. « C'est juste que... J'ai toujours senti que j'avais un petit frère quelque part sur cette planète. Je sais c'est bizarre... » Un fin sourire vient dessiner tes lèvres, pourquoi ? Parce que tu avais cette même impression toi aussi, quand tu y penses... Oui car tu t'étais fait une raison, mais tu sentais. Tu sentais cette partie de toi qui était beaucoup trop vide, qui avait besoin d'être comblé par la présence d'un membre de ta famille. Mais tu le sentais aussi, tu étais le plus jeune. Tu te faisais peut-être des idées, tu espérais peut-être un peu trop mais ouais, toi aussi tu avais ce sentiment d'être un petit frère pour quelqu'un. « Quand j'étais seule, et que je prenais le temps de penser à tout et à rien... Je ressentais ce vide en moi. Comme s'il me manquait quelque chose depuis toujours. » À toi aussi il te manquait quelque chose, de cruellement vital. Sa main chaude vient saisir la tienne, tremblante d'émotions. Ton sourire s'élargit, tu te sens en sécurité là, protégé et tu le sais, cette fois, plus rien ne vous séparera.
Tu te sens tellement bien à ses côtés, au côté de ta grande sœur. Toi qui a du mal à communiquer parfois, qui garde certaines choses pour toi, là tu te donnes l'autorisation de lui ouvrir ton cœur. Tu n'hésites pas, pourquoi ferais-tu cela ? Il s'agit de ta grande sœur. Tu as le droit, non ? « Dire que je voulais une grande sœur... » Oui, tu as toujours voulu une grande sœur, à tel point que tu as fini par te demander si cette impression te venait pas de tes envies. Tu resserres ta main dans la sienne, haussant les épaules. « C'est chiant d'être entourés de mecs, à force. » Tu étouffes un léger rire, enfin il y a Tula au squat mais... Bon, d'accord, il y a au moins une fille parmi vous, mais bon, vous gagnez largement en majorité. Alors tu finis par la remercier, merci d'être là, merci d'exister. Tu la suis du regard, l'observant s'allonger sur l'herbe fraîche de la nuit mais tu perds vite ton sourire quand elle reprend la parole. « Tu as un téléphone? Je veux que tu sois joignable à n'importe quel moment. »
Oui bon là... Tu regardes autour de toi, réflexe débile certes mais tu ne peux pas t'en empêcher, tu viens même te pincer la lèvre inférieure. Tu as bien peur de lui dire que non, tu n'as pas de téléphone, tu ne la connais peut-être pas encore par cœur mais tu sais qu'il y a des chances pour qu'elle s'inquiète de nouveau, repensant aux conditions dans lesquelles tu vis. « Ben... » Tu n'as pas de téléphone, tu ne vas pas tourner autour du pot. Mais ouais, tu te sens quand même honteux de te trouver dans cette situation financière, tu n'arrives même pas à garder tes jobs plus d'une semaine. « Non pas vraiment.. » Tu marques une courte pause, le temps pour toi tu lui adresses une moue désolé. « Mais ne t'en fais pas, je viendrais te voir tous les jours ! On pourrait se donner un lieux de rendez-vous ? Un endroit où on pourrait se retrouver... » Tu baisses le regard « Je ne pense pas avoir de téléphone, je n'ai pas assez d'argent pour m'en payer un... » Ça te rend triste, bien que toi, tu t'en fiches pas mal d'avoir ou non un téléphone. C'est juste que tu aimerais pouvoir joindre ta sœur à tout moment, toi aussi. Elle risque d'être tellement déçue...
Et là, tu te trouves avec ta sœur biologique. Tout ce qu'il te reste de ta vraie famille, tes vrais parents ne sont plus de ce monde. Tu n'as aucune souvenir d'eux mais savoir qu'ils sont morts te déchire le cœur. Ouais au fond, tu espérais, tu espérais qu'un jour tu aurais pu les retrouver, avoir une vraie vie de famille... Mais là, tu te considères chanceux. Tu as retrouvé ta soeur, ta grande soeur et tu l'aimes déjà d'un amour infini. C'est idiot, vous vous connaissez à peine mais en même temps, tu as cette impression de la connaître depuis des années et des années. « C'est juste que... J'ai toujours senti que j'avais un petit frère quelque part sur cette planète. Je sais c'est bizarre... » Un fin sourire vient dessiner tes lèvres, pourquoi ? Parce que tu avais cette même impression toi aussi, quand tu y penses... Oui car tu t'étais fait une raison, mais tu sentais. Tu sentais cette partie de toi qui était beaucoup trop vide, qui avait besoin d'être comblé par la présence d'un membre de ta famille. Mais tu le sentais aussi, tu étais le plus jeune. Tu te faisais peut-être des idées, tu espérais peut-être un peu trop mais ouais, toi aussi tu avais ce sentiment d'être un petit frère pour quelqu'un. « Quand j'étais seule, et que je prenais le temps de penser à tout et à rien... Je ressentais ce vide en moi. Comme s'il me manquait quelque chose depuis toujours. » À toi aussi il te manquait quelque chose, de cruellement vital. Sa main chaude vient saisir la tienne, tremblante d'émotions. Ton sourire s'élargit, tu te sens en sécurité là, protégé et tu le sais, cette fois, plus rien ne vous séparera.
Tu te sens tellement bien à ses côtés, au côté de ta grande sœur. Toi qui a du mal à communiquer parfois, qui garde certaines choses pour toi, là tu te donnes l'autorisation de lui ouvrir ton cœur. Tu n'hésites pas, pourquoi ferais-tu cela ? Il s'agit de ta grande sœur. Tu as le droit, non ? « Dire que je voulais une grande sœur... » Oui, tu as toujours voulu une grande sœur, à tel point que tu as fini par te demander si cette impression te venait pas de tes envies. Tu resserres ta main dans la sienne, haussant les épaules. « C'est chiant d'être entourés de mecs, à force. » Tu étouffes un léger rire, enfin il y a Tula au squat mais... Bon, d'accord, il y a au moins une fille parmi vous, mais bon, vous gagnez largement en majorité. Alors tu finis par la remercier, merci d'être là, merci d'exister. Tu la suis du regard, l'observant s'allonger sur l'herbe fraîche de la nuit mais tu perds vite ton sourire quand elle reprend la parole. « Tu as un téléphone? Je veux que tu sois joignable à n'importe quel moment. »
Oui bon là... Tu regardes autour de toi, réflexe débile certes mais tu ne peux pas t'en empêcher, tu viens même te pincer la lèvre inférieure. Tu as bien peur de lui dire que non, tu n'as pas de téléphone, tu ne la connais peut-être pas encore par cœur mais tu sais qu'il y a des chances pour qu'elle s'inquiète de nouveau, repensant aux conditions dans lesquelles tu vis. « Ben... » Tu n'as pas de téléphone, tu ne vas pas tourner autour du pot. Mais ouais, tu te sens quand même honteux de te trouver dans cette situation financière, tu n'arrives même pas à garder tes jobs plus d'une semaine. « Non pas vraiment.. » Tu marques une courte pause, le temps pour toi tu lui adresses une moue désolé. « Mais ne t'en fais pas, je viendrais te voir tous les jours ! On pourrait se donner un lieux de rendez-vous ? Un endroit où on pourrait se retrouver... » Tu baisses le regard « Je ne pense pas avoir de téléphone, je n'ai pas assez d'argent pour m'en payer un... » Ça te rend triste, bien que toi, tu t'en fiches pas mal d'avoir ou non un téléphone. C'est juste que tu aimerais pouvoir joindre ta sœur à tout moment, toi aussi. Elle risque d'être tellement déçue...
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