Je lui révélais un peu le fond de ma pensée et c'était une chose que j'adorais faire en sa compagnie. Elle était douce et compréhensive. Je la trouvais vraiment spéciale et c'était peut-être pour cela que je voulais tant me rapprocher d'elle, la protéger, la voir sourire plutôt que terrorisée par un groupe de connards... c'était la première fois que je ressentais ce genre de choses pour une fille, la première fois aussi que je voulais tant protéger une inconnue mais je ne le regrettais pas. Je lui disais alors que je n'avais pas l'habitude des relations sérieuses et elle me répondit qu'elle voyait bien que je n'aimais pas les relations durables. Je lui souriais alors, lui répondant « nan c'est pas que j'aime pas les relations sérieuses, c'est juste que j'ai pas trouvé la bonne personne, encore » d'une voix sincère alors que je continuais « je voudrais trouver quelqu'un qui soit pas dans le même délire que moi. Une fille douce et calme, qui me comprenne aussi et c'est pas facile » dans un rire qui se voulait léger. Je lui signalais alors qu'elle aurait pu appeler son petit ami, un peu parce que je voulais savoir si elle en avait un ou non. J'étais curieux parce qu'elle m'intéressait. Elle n'était pas le genre de filles avec qui je flirtais d'habitude, non. Elle avait quelque chose de différent. Alors lorsqu'elle me révélait qu'elle n'en avait pas, j'eus un léger sourire de contentement et elle ajoutait qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle m'avait pour la sauver. Son clin d'oeil me fit sourire à nouveau, elle était adorable et elle me faisait fondre de plus en plus. Je lui répondis donc « tant que t'as besoin de moi, je serais là. C'est promis » d'une voix particulièrement douce. J'avais envie de la mettre à l'aise et de lui montrer que derrière l'image de l'écorché vif, il y avait un gamin encore fragile et presque timide.

Dans un élan émotionnel, je lui avais proposé de devenir son coach personnel et ça, gratuitement. Je n'étais pas avare et mon père était plus que riche. Je ne voyais donc pas d'intérêt à la faire payer pour mes services et puis... ce serait l'occasion de la revoir, d'apprendre à la connaître et à la voir se dévoiler peu à peu. C'était ce que j'avais en tête et lorsqu'elle me disait que j'étais adorable, je la trouvais tellement attirante, tellement radieuse que j'avais envie de la rendre heureuse encore longtemps. J'ajoutais donc « ça me fait plaisir de me rendre utile. Et puis je serais un peu plus rassuré de savoir que je t'apprendrai à te défendre. Si jamais je suis pas là, tu sauras au moins quelques trucs » d'une voix assurée tandis que mes yeux ne quittaient pas la route, ajoutant à nouveau « même si ça n'arrivera pas parce que je serais toujours là » d'une voix amusée avant de l'entendre me dire qu'elle espérait que tout irait bien. Je venais de caresser doucement ses cheveux pour l'apaiser et je ne pus m'empêcher de lui dire « t'es vraiment mignonne quand tu t'inquiètes tu sais » d'une voix presque attendrie alors que mon regard se reportait à nouveau sur la route.


Je lui révélais ensuite quelques secrets comme le fait que mon père était plutôt riche et que je jouissais en plus d'une réputation assez importante pour les dissuader de faire quoi que ce soit. Elle me disait alors qu'elle devait être chanceuse que je sois son sauveur car comme cela, elle avait toutes les chances de son côté. Riant d'un air amusé, je lui répondis « je pense pas que ce soit de la chance, je pense plutôt que c'est le destin, pas toi ? » alors que mon estomac se faisait entendre. Je rigolais en l'entendant parler de ma faim. Si elle savait à quel point j'avais besoin de manger et à quel point j'adorais ça... je lui proposais alors d'aller manger un morceau dans un restau du coin. C'était bien la première fois que je faisais ça et bizarrement, ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'aimais même l'idée qu'on me voit en sa compagnie. Elle acceptait volontiers et je changeais donc d'itinéraire pour aller en direction du restau, ajoutant « super, c'est pas loin tu vas voir » d'une voix presque excitée alors que je continuais « c'est un restau japonais, ça te va ? » d'une voix interrogatrice tandis que je la regardais quelques secondes d'un air doux. Quelques minutes plus tard, je me garais sur le parking d'un restaurant, éteignant le contact avant de descendre. Presque trop inquiet, je m'approchais d'elle lorsqu'elle descendit. Je ne voulais plus qu'elle ait peur ni qu'elle soir effrayée par quoi que ce soit. C'est pourquoi je passais mon bras autour de ses épaules, la collant presque tendrement contre moi avant d'ajouter « reste près de moi... » d'une voix soucieuse alors que je la guidais en douceur vers l'entrée du restaurant..

Elle ne savait pas qu'au fond de moi, je perdais réellement la raison en sa présence. Tout ce qu'elle me répondait me confortait dans mon idée de départ, c'était une femme ravissante. Je me disais que j'avais bien fait de la sauver et qu'elle ne méritait pas qu'une bande d'attardés lui fassent peur. Moi-même, j'étais incapable de lui faire du mal alors comment pouvaient-ils croire que je les laisserais faire ? Impossible. Je préférais me prendre une bonne raclée plutôt que d'imaginer ce qu'ils étaient capable de lui faire. Oui, elle avait raison. Je prendrais mon temps pour trouver la fille qui me rendrait fou, carrément dingue même. Je ne voulais pas aller trop vite et ça, hye l'avait encore compris sans que je n'ai besoin de le lui dire. Elle semblait lire en moi comme dans un livre ouvert. Ça me rendait heureux et triste à la fois car à cause de ça, je devais mettre des barrières entre nous. Sa réponse me fit sourire à nouveau tandis que je disais à mon tour « oui, tu as sûrement raison. De toute façon, je cherche pas particulièrement. J'attends simplement qu'elle vienne à moi » avant de lui sourire d'un air calme, restant toujours concentré sur la route. Elle me signalait alors qu'elle n'avait pas de mec et moi, ça me rendait bizarrement heureux. Presque content. Comme si j'avais l'impression de ne pas avoir de concurrence. Je lui répondis que je serais toujours là pour elle et elle me remerciait en disant que c'était agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter. Je me mordillais alors nerveusement la lèvre avant de lui dire « j'ai pas la réputation d'être un mec bien mais en tous les cas, j'ai celle de n'avoir qu'une seule parole. Je t'abandonnerais pas, c'est promis... » d'une voix sereine tandis que je lui souriais à nouveau, profitant de cette ambiance si calme.


On continuait de parler comme si l'on se connaissait depuis des années alors qu'elle me disait que je pourrais compter sur elle si jamais j'en avais besoin. Je rigolais doucement, d'un air presque bienveillant alors que j'ajoutais « t'es adorable comme nana, vraiment. Je prends note de ta suggestion en tout cas. » tandis que je ne pouvais m'empêcher de la taquiner gentiment. Elle était si douce, si mignonne que j'en oubliais presque mes peurs en sa présence. Je continuais de parler, moi d'habitude si renfermé, et je lui disais que je serais plus rassuré après lui avoir appris quelques trucs.. j'avais aussi envie de lui dire que je préférerais rester à ses côtés nuit et jour mais... c'était trop tôt pour moi. Elle avait rougi lorsque je lui avais dit qu'elle ne serait jamais seule puis quand je lui avais dit qu'elle était mignonne. Plus je la regardais plus je me perdais en elle. Elle m'avait retourné le cerveau et si je n'avais pas été un mec bien ce soir, je l'aurais déjà embrassée tellement elle me faisait perdre la tête. Heureusement que je la respectais beaucoup trop pour oser vouloir lui faire la même chose qu'à toutes les autres. Elle m'expliquait ensuite avoir été chanceuse de me trouver sur sa route et je lui expliquais que pour moi, c'était plutôt le destin. J'avais pas l'habitude de fréquenter ce genre de filles et ça me faisait du bien au fond.

Je lui proposais ensuite d'aller manger un truc parce que clairement, j'avais la dalle. Elle acceptait et me disait même qu'elle adorait les restaus japonais. Je lui répondis alors remerciée « super, j'adore ça aussi ! On pourra y revenir souvent ensemble alors. » d'une voix presque trop excitée et enjouée. Elle me rendait doux, tendre presque gentil alors que je ne faisais rien pour ça. Elle avait un drôle de pouvoir sur moi, vraiment. Une fois arrivés, je descendais rapidement de voiture pour la rejoindre de l'autre côté. Je ne réfléchis pas longtemps avant de passer mon bras autour de ses épaules, la serrant presque tendrement contre moi tandis que je lui intimais de rester près de moi. Elle passait alors son bras autour de mon bassin, ce qui me fit frissonner lorsqu'elle me répondit qu'elle resterait près de moi. Je la guidais alors jusqu'à l'entrée, suivant le serveur alors que mon bras quittait ses épaules. Alors que ma main vint prendre la sienne. Alors que mes doigts s'entremêlèrent aux siens pour la guider jusqu'à notre table. Ils ne tardèrent pas à nous servir un échantillon de tout ce qu'ils avaient comme je l'avais demandé au serveur si bien que nous furent tranquilles rapidement. Je lui souhaitais bon appétit avant de glisser un morceau de viande grillée dans son bol, lui glissant un « tiens ma belle. Tu devrais manger ça, ça cale bien quand on a un peu faim. » d'une voix douce alors que mon regard rieur ne la quittait plus, enfournant une crevette dans ma bouche alors que je me retenais de manger comme un daleux. Fallait faire bonne impression quand même...