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Innocence
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Re: Innocence | Jeu 16 Mar - 19:17 Citer EditerSupprimer
♡ ♡ ♡
MACFLY
I N N O C E N C E
Heureux à la vie, à la mort?
Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal? Je vois son sourire disparaître alors que je viens de lui ouvrir mon coeur, littéralement. J’y ai laissé sortir des mots que je ne pensais pas prononcer un jour. Pourtant, je l’ai fait. Et je me sens merveilleusement bien après ça. Je me sens légère. Peu importe qu’il me réponde ou pas, l’important, c’est qu’il le sache. Voilà, j’avais besoin de lui dire, de lui faire comprendre ce qu’il me fait ressentir depuis que je l’ai rencontré. Si j’étais tombée amoureuse de lui immédiatement? Je crois que oui. Je continue de me dire qu’on a simplement été victime du coup de foudre, et que, même s’il pourrait se consommer rapidement, au moins, on s’aime d’un amour pur. Mais au fond oui, je souhaite que ce coup de foudre dure longtemps, qu’il nous voie grandir, vieillir.
Je comprends qu’il ne me répondra pas. Je m’en moque, je continue de sourire, béate. Mais soudain, il brise les quelques centimètres qui nous séparaient pour m’embrasser. Un baiser fougueux mais avant tout amoureux. Et par cette force, je comprends ce qu’il ressent lui aussi. Que même s’il ne me le dit pas, il n’en pense pas moins et ça a le don de me rassurer. Je voudrais rester dans ses bras pour toujours, je comprends maintenant ce que représente le bonheur que de faire sa vie avec l’être aimé. Moi, je voudrais, si la vie me le permet, réaliser toutes ces choses avec Sang Ae. Finir mes études avec lui, le voir devenir éducateur, me voir devenir neurologue, nous marier, nous installer ensemble, avoir des enfants… Le bonheur. Pour l’instant, je veux mêler jeunesse et amour, vivre ma jeunesse à ses côtés et profiter de toutes ces années avec lui.
Je mets fin au baiser pour rester néanmoins tout près de son visage. Je le dévisage, je l’admire, avec les yeux d’une fille amoureuse. Je voudrais rester là toute ma vie mais le simple fait de me dire que d’ici 2 jours, je dois me séparer de lui pendant une semaine, représente une ombre au tableau. Je ne pourrais me séparer de lui plus de 2 jours alors une semaine… De ce fait, je perds progressivement mon sourire. Mon index vient dessiner des formes invisibles sur son torse alors que, pensive, je finis par déclarer dans un chuchotement: « j’ai pas envie de partir… » je sais ce qu’il va me dire. De ne pas y penser, mais c’est imminent. C’est bientôt. Et ce n’est pas éternellement, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que je vais trouver le temps long sans lui. « J’veux rester ici, avec toi. » Or, c’est méchant vis à vis de ma famille. Je ne les ai pas vu depuis Noël, il fallait bien que je rentre aussi pour passer du temps avec eux… « J’aime être avec toi… » je marque une pause avant de conclure: « Tu me rends heureuse. » et mon sourire revient. Un sourire radieux, alors que mes yeux remontent jusqu’aux siens. Oui, je l’aime. Sans l’ombre d’un doute. C’est fini maintenant, mon coeur était fermé aux autres hommes. Je n’en avais qu’un, et il était sous mes yeux. Et même si au début, il était plutôt mal parti… Finalement, il a tout gagné. Absolument tout.
Je comprends qu’il ne me répondra pas. Je m’en moque, je continue de sourire, béate. Mais soudain, il brise les quelques centimètres qui nous séparaient pour m’embrasser. Un baiser fougueux mais avant tout amoureux. Et par cette force, je comprends ce qu’il ressent lui aussi. Que même s’il ne me le dit pas, il n’en pense pas moins et ça a le don de me rassurer. Je voudrais rester dans ses bras pour toujours, je comprends maintenant ce que représente le bonheur que de faire sa vie avec l’être aimé. Moi, je voudrais, si la vie me le permet, réaliser toutes ces choses avec Sang Ae. Finir mes études avec lui, le voir devenir éducateur, me voir devenir neurologue, nous marier, nous installer ensemble, avoir des enfants… Le bonheur. Pour l’instant, je veux mêler jeunesse et amour, vivre ma jeunesse à ses côtés et profiter de toutes ces années avec lui.
Je mets fin au baiser pour rester néanmoins tout près de son visage. Je le dévisage, je l’admire, avec les yeux d’une fille amoureuse. Je voudrais rester là toute ma vie mais le simple fait de me dire que d’ici 2 jours, je dois me séparer de lui pendant une semaine, représente une ombre au tableau. Je ne pourrais me séparer de lui plus de 2 jours alors une semaine… De ce fait, je perds progressivement mon sourire. Mon index vient dessiner des formes invisibles sur son torse alors que, pensive, je finis par déclarer dans un chuchotement: « j’ai pas envie de partir… » je sais ce qu’il va me dire. De ne pas y penser, mais c’est imminent. C’est bientôt. Et ce n’est pas éternellement, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que je vais trouver le temps long sans lui. « J’veux rester ici, avec toi. » Or, c’est méchant vis à vis de ma famille. Je ne les ai pas vu depuis Noël, il fallait bien que je rentre aussi pour passer du temps avec eux… « J’aime être avec toi… » je marque une pause avant de conclure: « Tu me rends heureuse. » et mon sourire revient. Un sourire radieux, alors que mes yeux remontent jusqu’aux siens. Oui, je l’aime. Sans l’ombre d’un doute. C’est fini maintenant, mon coeur était fermé aux autres hommes. Je n’en avais qu’un, et il était sous mes yeux. Et même si au début, il était plutôt mal parti… Finalement, il a tout gagné. Absolument tout.
MACFLY
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Re: Innocence | Dim 19 Mar - 23:07 Citer EditerSupprimer
I N N O C E N C E
Heureux à la vie, à la mort?
Ses mots résonnent encore dans ta tête, tu te sens heureux et tellement comblé que tes lèvres n'arrivent plus à supporter cette distance, alors tu approches ton visage du sien, lui déposant un tendre baiser qui lui fera sans doute ressentir tout ce que tu ressens, toi aussi. Tu ne sais définitivement pas ce que tu ferais sans elle, maintenant qu'elle est entrée dans ta vie, tu ne parviens plus à l'imaginer sans elle à tes côtés. Vous n'avez que dix-neuf ans mais pourtant, tu le sens, Haewon n'est pas qu'une amourette de jeunesse. Elle ne peut pas l'être, tu es dingue d'elle, fou d'elle, de son corps, de ses lèvres et de tout ce qu'elle t'apporte. Elle te rend tellement heureux, oui, Haewon et toi... c'est un coup de foudre, et dire que tu ne pensais pas ça possible, en réalité tu ne t'es jamais posé la question, croyais-tu vraiment au coup de foudre ? Peut-être bien... Ou peut-être pas, en tout cas l'histoire que tu vis aujourd'hui avec Haewon, jamais tu n'aurais cru ça possible. Oui, ça te prouve que le coup de foudre existe bel et bien, et qu'il vous a tous les deux frappé.
Toi aussi tu l'aimes, tu l'aimes énormément mais pourtant tu n'as pas trouvé le courage de lui répondre. Est-ce une bêtise de ta part ? Sans doute oui, après tout si tu l'aimes... Pourquoi ne pas lui dire ? Tu ne sais pas, tu t'es senti paralysé, surpris. La manière dont tu l'embrasses doit sûrement la rassurer. C'est vrai qu'aucune autre fille te l'avait dit avant Haewon, aucune. Alors toi, Sang Ae, tu avais appris à aimer en silence, à le prouver avec des gestes, des actes et non des paroles c'était comme cela que tu fonctionnais, tu n'as pas su le dire mais de nouveau, tu l'as prouvé. Pourtant, ça te reste sur le coeur, tu as besoin que ça sorte, tu as besoin de lui dire, qu'elle le sache. Mais quand elle te regarde, tu ne peux t'empêcher de sourire... Même les regards que vous vous échangez sont profonds, ils signifient beaucoup. Oui car même si tu ne lui dis pas clairement, tu es certain qu'elle puisse le lire dans ton regard... Je t'aime aussi, Haewon.
Elle vient se loger contre toi, à cet instant tu ne penses pas pouvoir être plus heureux... mais elle reprend très vite la parole, elle t'avoue qu'elle n'a pas envie de partir, toi non plus tu n'as pas envie qu'elle parte et pourtant, il va bien falloir. Tu n'es pas un garçon égoïste même si tu peux l'être concernant Haewon, tu sais qu'elle a besoin de revoir sa famille et surtout, sa famille a besoin de la revoir, ce n'est qu'une semaine, ça devrait aller non ? Ta main vient se loger dans ses cheveux que tu caresses délicatement. « J’veux rester ici, avec toi. » Un mince sourire commence à se dessiner sur tes lèvres, « J’aime être avec toi… » Tu plonges ton regard dans le sien tandis qu'elle conclut finalement « Tu me rends heureuse. »
Tu retires ce que tu as dit, tu pouvais te sentir plus heureux, plus comblé encore. Parce qu'il s'agit d'Haewon, elle réussit là où les autres ont échouées.
Tu restes là, à l'observer pendant quelques secondes. Tu n'as pas vraiment envie d'installer un silence alors même si tu peux continuer de l'admirer pendant des heures, tu reprends enfin la parole. « Ça va te faire du bien de revoir ta famille, Hae... Et à eux aussi. » Tu lui souris doucement, ouais... Tu aimerais jouer les égoïstes et la garder près de toi mais tu ne peux pas. Tu penses à elle et sa famille. « Moi aussi j'aime être avec toi... » souffles-tu, ton regard se baissant un court instant sur ses lèvres. Cela te parait évident, pourtant, tu n'es pas sûr qu'elle puisse s'imaginer à quel point tu as besoin d'elle, d'ailleurs, tu reprends aussitôt. « J'ai trop besoin de toi. » Un mince sourire se dessine au coin de tes lèvres, tu reprends rapidement. « Tu crois qu'il y a moyen que je me cache dans ta valise ? Je sais, je suis grand mais... Je pense qu'on peut s'arranger... Si on me coupe les jambes par exemple. » Ton sourire se transforme en un sourire amusé, tu ne plaisantes qu'à moitié car si tu le pouvais... Tu te cacherais réellement dans sa valise. Mais tu reprends, plus sérieusement « Je n'aime pas être loin de toi... Tu me rends heureux toi aussi, je n'arrive plus à me passer de toi. » Tu baisses les yeux un court instant, pensif... Non, tu n'arriverais plus à te passer d'elle.
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MACFLY
Toi aussi tu l'aimes, tu l'aimes énormément mais pourtant tu n'as pas trouvé le courage de lui répondre. Est-ce une bêtise de ta part ? Sans doute oui, après tout si tu l'aimes... Pourquoi ne pas lui dire ? Tu ne sais pas, tu t'es senti paralysé, surpris. La manière dont tu l'embrasses doit sûrement la rassurer. C'est vrai qu'aucune autre fille te l'avait dit avant Haewon, aucune. Alors toi, Sang Ae, tu avais appris à aimer en silence, à le prouver avec des gestes, des actes et non des paroles c'était comme cela que tu fonctionnais, tu n'as pas su le dire mais de nouveau, tu l'as prouvé. Pourtant, ça te reste sur le coeur, tu as besoin que ça sorte, tu as besoin de lui dire, qu'elle le sache. Mais quand elle te regarde, tu ne peux t'empêcher de sourire... Même les regards que vous vous échangez sont profonds, ils signifient beaucoup. Oui car même si tu ne lui dis pas clairement, tu es certain qu'elle puisse le lire dans ton regard... Je t'aime aussi, Haewon.
Elle vient se loger contre toi, à cet instant tu ne penses pas pouvoir être plus heureux... mais elle reprend très vite la parole, elle t'avoue qu'elle n'a pas envie de partir, toi non plus tu n'as pas envie qu'elle parte et pourtant, il va bien falloir. Tu n'es pas un garçon égoïste même si tu peux l'être concernant Haewon, tu sais qu'elle a besoin de revoir sa famille et surtout, sa famille a besoin de la revoir, ce n'est qu'une semaine, ça devrait aller non ? Ta main vient se loger dans ses cheveux que tu caresses délicatement. « J’veux rester ici, avec toi. » Un mince sourire commence à se dessiner sur tes lèvres, « J’aime être avec toi… » Tu plonges ton regard dans le sien tandis qu'elle conclut finalement « Tu me rends heureuse. »
Tu retires ce que tu as dit, tu pouvais te sentir plus heureux, plus comblé encore. Parce qu'il s'agit d'Haewon, elle réussit là où les autres ont échouées.
Tu restes là, à l'observer pendant quelques secondes. Tu n'as pas vraiment envie d'installer un silence alors même si tu peux continuer de l'admirer pendant des heures, tu reprends enfin la parole. « Ça va te faire du bien de revoir ta famille, Hae... Et à eux aussi. » Tu lui souris doucement, ouais... Tu aimerais jouer les égoïstes et la garder près de toi mais tu ne peux pas. Tu penses à elle et sa famille. « Moi aussi j'aime être avec toi... » souffles-tu, ton regard se baissant un court instant sur ses lèvres. Cela te parait évident, pourtant, tu n'es pas sûr qu'elle puisse s'imaginer à quel point tu as besoin d'elle, d'ailleurs, tu reprends aussitôt. « J'ai trop besoin de toi. » Un mince sourire se dessine au coin de tes lèvres, tu reprends rapidement. « Tu crois qu'il y a moyen que je me cache dans ta valise ? Je sais, je suis grand mais... Je pense qu'on peut s'arranger... Si on me coupe les jambes par exemple. » Ton sourire se transforme en un sourire amusé, tu ne plaisantes qu'à moitié car si tu le pouvais... Tu te cacherais réellement dans sa valise. Mais tu reprends, plus sérieusement « Je n'aime pas être loin de toi... Tu me rends heureux toi aussi, je n'arrive plus à me passer de toi. » Tu baisses les yeux un court instant, pensif... Non, tu n'arriverais plus à te passer d'elle.
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Re: Innocence | Mar 21 Mar - 21:12 Citer EditerSupprimer
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Heureux à la vie, à la mort?
Je sais pas pourquoi, mais les mots me viennent facilement. Quand je le regarde, tout me paraît plus simple. Je remercie le ciel d’avoir mis Sangae sur ma route, grâce à lui, beaucoup de choses rentraient dans l’ordre. Je voyais plus clair dans ma vie, je savais exactement où je voulais aller mais surtout avec qui, et nul doute que c’était avec lui. Maintenant que je tenais sa main, je ne la lâcherai plus jamais. Ca, c’était important qu’il le sache. Tout comme la joie, l’amour qu’il apportait. Certes nous étions différents. Il était plus introverti que moi, préférait les soirées bouquins aux soirées étudiantes mais au final, c’était ce qu’il me fallait. C’était lui, et pas un autre.
Je souhaite à n’importe quelle fille de trouver un copain comme lui. Aussi conciliant, présent, à l’écoute. J’avais du mal à lui trouver des défauts pour l’instant, c’était trop beau pour être vrai. Mais bon sang, quand il passe sa main dans mes cheveux et me garde contre lui, je me sens si bien… Je donnerais ma vie pour rester à jamais dans ses bras. Je plaisante pas quand je lui dis que je veux être tout le temps avec lui, parce qu’au moins j’suis sûre d’une chose, c’est qu’à ses côtés, la tristesse ne pourra jamais l’emporter. Je bouge la tête, respire le parfum de sa peau, puis passe mes bras derrière pour l’empêcher de se reculer pour le moment. Je le tiens prisonnier, ça me fait sourire doucement. Puis je l’écoute me répondre, m’avouer la pareille, ce qu’il ressent lui de son côté. Je sais que je dois rentrer à Busan voir ma famille, que ça me ferait du bien aussi d’être avec eux, de retrouver mes parents et mes soeurs, mais… il manquera toujours quelqu’un. Le vide qu’il va laisser durant cette semaine entière risque d’être trop grand. Heureusement, les téléphones existent, et je suis déjà sûre de passer mes soirées à lui parler.
Il me fait rire, ça sort tellement naturellement, quand il me demande s’il pourrait rentrer dans ma valise. Je recule la tête pour lever les yeux et le regarder, un large sourire aux lèvres. Je secoue lentement la tête « ce serait dommage de te priver de tes jambes pour le reste de ta vie juste pour une semaine… » puis, je baisse les yeux, et tape doucement sur sa cuisse. « Un STAPSien sans ses jambes, quel gâchis. » je repasse mes bras derrière lui et viens me blottir contre lui. Je ne réponds pas à son aveu, mais je souris, et je ferme les yeux. Ma mère m’a toujours dit que sur Terre, il y aurait un endroit que je chérirai plus que d’autres, où je trouverai du réconfort, de repos. Un endroit unique à mes yeux. Moi, je pense que c’est là. Ici, à cet endroit, dans ma chambre du dortoir, dans les bras de Sang.
Mais après tout, qu’importe l’endroit. Tous les endroits de la planète seront beaux à ses côtés. Qu’importe la situation, ils seront toujours les plus beaux. Parce qu’il sera là, tout près… Et je me pose même pas la question de savoir pour combien de temps, parce que dans ma tête, notre histoire rime avec éternité.
Mais le bonheur, par contre, n’est qu’éphémère et c’est une leçon que j’aurais dû retenir. Si Maman m’a dit que je trouverai un endroit que je chérirai plus que tout au monde, elle m’a aussi mise en garde sur le bonheur. Qu’il peut filer en un instant. Le temps de fermer les yeux, et… Paf… Plus de lumière… L’obscurité. Le tunnel sans fin…
Je souhaite à n’importe quelle fille de trouver un copain comme lui. Aussi conciliant, présent, à l’écoute. J’avais du mal à lui trouver des défauts pour l’instant, c’était trop beau pour être vrai. Mais bon sang, quand il passe sa main dans mes cheveux et me garde contre lui, je me sens si bien… Je donnerais ma vie pour rester à jamais dans ses bras. Je plaisante pas quand je lui dis que je veux être tout le temps avec lui, parce qu’au moins j’suis sûre d’une chose, c’est qu’à ses côtés, la tristesse ne pourra jamais l’emporter. Je bouge la tête, respire le parfum de sa peau, puis passe mes bras derrière pour l’empêcher de se reculer pour le moment. Je le tiens prisonnier, ça me fait sourire doucement. Puis je l’écoute me répondre, m’avouer la pareille, ce qu’il ressent lui de son côté. Je sais que je dois rentrer à Busan voir ma famille, que ça me ferait du bien aussi d’être avec eux, de retrouver mes parents et mes soeurs, mais… il manquera toujours quelqu’un. Le vide qu’il va laisser durant cette semaine entière risque d’être trop grand. Heureusement, les téléphones existent, et je suis déjà sûre de passer mes soirées à lui parler.
Il me fait rire, ça sort tellement naturellement, quand il me demande s’il pourrait rentrer dans ma valise. Je recule la tête pour lever les yeux et le regarder, un large sourire aux lèvres. Je secoue lentement la tête « ce serait dommage de te priver de tes jambes pour le reste de ta vie juste pour une semaine… » puis, je baisse les yeux, et tape doucement sur sa cuisse. « Un STAPSien sans ses jambes, quel gâchis. » je repasse mes bras derrière lui et viens me blottir contre lui. Je ne réponds pas à son aveu, mais je souris, et je ferme les yeux. Ma mère m’a toujours dit que sur Terre, il y aurait un endroit que je chérirai plus que d’autres, où je trouverai du réconfort, de repos. Un endroit unique à mes yeux. Moi, je pense que c’est là. Ici, à cet endroit, dans ma chambre du dortoir, dans les bras de Sang.
Mais après tout, qu’importe l’endroit. Tous les endroits de la planète seront beaux à ses côtés. Qu’importe la situation, ils seront toujours les plus beaux. Parce qu’il sera là, tout près… Et je me pose même pas la question de savoir pour combien de temps, parce que dans ma tête, notre histoire rime avec éternité.
Mais le bonheur, par contre, n’est qu’éphémère et c’est une leçon que j’aurais dû retenir. Si Maman m’a dit que je trouverai un endroit que je chérirai plus que tout au monde, elle m’a aussi mise en garde sur le bonheur. Qu’il peut filer en un instant. Le temps de fermer les yeux, et… Paf… Plus de lumière… L’obscurité. Le tunnel sans fin…
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