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f u c k y o u ▬ novaxash
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Mar 13 Juin - 2:06 Citer EditerSupprimer nova
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I never settled down, I came to get the crown.
song x tenue -- Et il brûle le poison qui pulse dans ses veines à vive allure, il brûle à l’endolorir jusque dans tout son être, dans chaque organe et chaque membre, le poison, il brûle à le faire sombrer dans l’ivresse de la vie. Le poison, il est là et Nova le ravive, le fait renaître en un regard. Le poison, il ne cesse de courir dans son corps pour lui hurler à la vie à la mort. Le poison des émotions, des sensations, et la douleur, la chaleur, il se sent si bien dans ce vice cajolé et nourrit par un seul souffle, un seul prénom.
Le poison, il lui guide sa vie depuis toujours, depuis le début. Et le poison ne le quitte plus, a fait de lui autant son meilleur ami que son meilleur pantin et Ash, ça l’amuse, ça le détruit, ça le fait vivre autant que ça le dégoûte à en crever, ce putain de poison auquel il ne fait que se raccrocher.
Trop à vif, trop expressif ou pas assez, à caresser un paradoxe d’une mère trop aimante et d’un père trop violent jusqu’à s’être logé dans ses gênes pour créer l’être qu’il était. Aussi monstrueux qu’il aurait pu se décrire sur un papier secret, le poison paternel s’était faufilé comme l’ordure qu’il avait appris à devenir – et le sourire, toujours, pour plaire ou déplaire, il le gardait, ce sourire, variait de teintes selon les visages et surtout devant celui-là. Tantôt la colère, tantôt l’envie se dessinèrent sur ses lippes pulpeuses et provocatrices, à passer d’un extrême à un autre qui se complétait pourtant si bien entre eux; mais Nova peignait surtout sur sa peau son poison d’un talent fou.
Il n’aurait su comment faire, comment vivre et survivre sans les mains du peintre beaucoup trop doué pour qu’il ne s’en rende compte lui-même – et pourtant, il n’aurait jamais su comment lui dire, au peintre, à quel point il lui était incontestablement vital et beau et si bon (bon en tout; en toucher, en peinture, en cassures, en coups de poing, en coups d’amour), si bon qu’il revenait toujours, à chaque fois, au même endroit pour se laisser blesser.
Mais ne te demande pas pourquoi les autres te blessent, demande-toi pourquoi tu les laisses te blesser.
Pour mieux ressentir, pour mieux vivre – le seul moyen au sauvetage c’est le naufrage et Ashvin y plongeait la tête la première, pour tout, et surtout pour lui. C’était autant ce qu’il le rendait ivre de démence qu’il l’empoisonnait, Ash, c’était ce seul et unique regard qui pouvait le faire ressentir, le faire vivre à sa juste valeur, à ne savoir que recevoir la haine et les coups, l’amour et les baisers. Mais juste un instant, un seul instant, le russe se laissait faire sous les doigts avertis, se laissait soupirer au désir qui battait autant que le poison dans son corps tout entier. Oh oui, Ash, il souriait, sans pouvoir s’arrêter, aussi satisfaisant que ça l’était, il souriait jusqu’à ce que le diable l’emporte, soupirait aux caresses-artistes et grimaçait à une douleur enivrante, presque aussi excitante.
« Sinon quoi ? » qu’il finit alors par cracher à son oreille d’une délicatesse suave dont il ne se savait pas faire preuve avec Nova jusqu’à cet instant. La poitrine lourde d’une respiration envieuse, son regard voilé se posait sur les lèvres salvatrices à sa portée mais Ash, il finissait toujours par tout gâcher et au lieu de sourire pour répliquer, il vint serrer ses longs doigts sur la peau pâle de son opposant, beaucoup plus qu’auparavant jusqu’à le priver de sa respiration quelques secondes, le regardant fixement, l’admirant un instant, avant de le lâcher brutalement, faisant valser ses mains de son corps raidi par l’envie.
Un coup, un seul, comme pour rendre l’appareil, comme pour lui faire vivre la même douleur, comme pour que le poison l’envahisse elle-aussi, elle, son âme reflétée en lui. Un coup, un seul dans un rugissement bestial, un seul, avant qu’il n’attrape Nova pour l’embrasser en guise de rédemption, la leur. Mais Ash, au fond, il y croyait pas au pardon mais c’était sa façon à lui d’exprimer ses remords, de ce qu’il faisait, de ce qu’il était, de ce qu’il devenait face à ce regard aussi détestable que parfait. Ash, il y croyait pas au pardon, parce qu’il ne faisait que rejeter ses fautes sur les autres pour mieux les supporter alors Ash, il embrassait ce visage grossier, si beau, à sa portée, et n’arrêtait pas de se pencher, de descendre sur son cou étranglé, sur ses clavicules malmenées et sur son torse dans lequel les battements de son cœur résonnait.
« Si c’est pour te détruire, Nova, laisse-moi le faire. » il finit par tirer sur son pantalon, à l'aider à glisser sur ses jambes qu'il connut moins frêles, jusqu'à venir les embrasser, ces jambes, jusqu'à trouver sa place entre les deux, avant de captiver à nouveau le regard de son amant. « J'm'y prends mieux que toi. » et comme pour le faire taire avant qu'il ne parle, Ash captura ses lèvres encore et encore pour un jour y laisser son souffle et sa vie.
Le poison, il lui guide sa vie depuis toujours, depuis le début. Et le poison ne le quitte plus, a fait de lui autant son meilleur ami que son meilleur pantin et Ash, ça l’amuse, ça le détruit, ça le fait vivre autant que ça le dégoûte à en crever, ce putain de poison auquel il ne fait que se raccrocher.
Trop à vif, trop expressif ou pas assez, à caresser un paradoxe d’une mère trop aimante et d’un père trop violent jusqu’à s’être logé dans ses gênes pour créer l’être qu’il était. Aussi monstrueux qu’il aurait pu se décrire sur un papier secret, le poison paternel s’était faufilé comme l’ordure qu’il avait appris à devenir – et le sourire, toujours, pour plaire ou déplaire, il le gardait, ce sourire, variait de teintes selon les visages et surtout devant celui-là. Tantôt la colère, tantôt l’envie se dessinèrent sur ses lippes pulpeuses et provocatrices, à passer d’un extrême à un autre qui se complétait pourtant si bien entre eux; mais Nova peignait surtout sur sa peau son poison d’un talent fou.
Il n’aurait su comment faire, comment vivre et survivre sans les mains du peintre beaucoup trop doué pour qu’il ne s’en rende compte lui-même – et pourtant, il n’aurait jamais su comment lui dire, au peintre, à quel point il lui était incontestablement vital et beau et si bon (bon en tout; en toucher, en peinture, en cassures, en coups de poing, en coups d’amour), si bon qu’il revenait toujours, à chaque fois, au même endroit pour se laisser blesser.
Mais ne te demande pas pourquoi les autres te blessent, demande-toi pourquoi tu les laisses te blesser.
Pour mieux ressentir, pour mieux vivre – le seul moyen au sauvetage c’est le naufrage et Ashvin y plongeait la tête la première, pour tout, et surtout pour lui. C’était autant ce qu’il le rendait ivre de démence qu’il l’empoisonnait, Ash, c’était ce seul et unique regard qui pouvait le faire ressentir, le faire vivre à sa juste valeur, à ne savoir que recevoir la haine et les coups, l’amour et les baisers. Mais juste un instant, un seul instant, le russe se laissait faire sous les doigts avertis, se laissait soupirer au désir qui battait autant que le poison dans son corps tout entier. Oh oui, Ash, il souriait, sans pouvoir s’arrêter, aussi satisfaisant que ça l’était, il souriait jusqu’à ce que le diable l’emporte, soupirait aux caresses-artistes et grimaçait à une douleur enivrante, presque aussi excitante.
« Sinon quoi ? » qu’il finit alors par cracher à son oreille d’une délicatesse suave dont il ne se savait pas faire preuve avec Nova jusqu’à cet instant. La poitrine lourde d’une respiration envieuse, son regard voilé se posait sur les lèvres salvatrices à sa portée mais Ash, il finissait toujours par tout gâcher et au lieu de sourire pour répliquer, il vint serrer ses longs doigts sur la peau pâle de son opposant, beaucoup plus qu’auparavant jusqu’à le priver de sa respiration quelques secondes, le regardant fixement, l’admirant un instant, avant de le lâcher brutalement, faisant valser ses mains de son corps raidi par l’envie.
Un coup, un seul, comme pour rendre l’appareil, comme pour lui faire vivre la même douleur, comme pour que le poison l’envahisse elle-aussi, elle, son âme reflétée en lui. Un coup, un seul dans un rugissement bestial, un seul, avant qu’il n’attrape Nova pour l’embrasser en guise de rédemption, la leur. Mais Ash, au fond, il y croyait pas au pardon mais c’était sa façon à lui d’exprimer ses remords, de ce qu’il faisait, de ce qu’il était, de ce qu’il devenait face à ce regard aussi détestable que parfait. Ash, il y croyait pas au pardon, parce qu’il ne faisait que rejeter ses fautes sur les autres pour mieux les supporter alors Ash, il embrassait ce visage grossier, si beau, à sa portée, et n’arrêtait pas de se pencher, de descendre sur son cou étranglé, sur ses clavicules malmenées et sur son torse dans lequel les battements de son cœur résonnait.
« Si c’est pour te détruire, Nova, laisse-moi le faire. » il finit par tirer sur son pantalon, à l'aider à glisser sur ses jambes qu'il connut moins frêles, jusqu'à venir les embrasser, ces jambes, jusqu'à trouver sa place entre les deux, avant de captiver à nouveau le regard de son amant. « J'm'y prends mieux que toi. » et comme pour le faire taire avant qu'il ne parle, Ash captura ses lèvres encore et encore pour un jour y laisser son souffle et sa vie.
CODAGE PAR AMIANTE
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Mar 13 Juin - 20:40 Citer EditerSupprimer nova
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song -- Ashvin, il fait ressortir le mal en lui. Il ne lui fait aucun bien, ne l’aide pas à aller mieux, au contraire. Il ressort les parts sombres et sublime le monstre qu’il est. Avec lui, il est hors de contrôle, bête sauvage. Mais il est vivant aussi. Son cœur bat, il tambourine. Cris et hurlements. Il se laisse enfin entendre. Ashvin ne fait pas de lui quelqu’un de bien. Mais Nova non plus. Tous deux ne savent pas faire du beau, pourtant, ensemble ils sont magnifiques. C’est un mal qui glisse dans leurs veines, le même qui fait surface dans leurs iris. Noire pour l’un. Océan de bleu pour l’autre. Mais leur regarde à tous les deux est sombre, il subsiste seulement cette lueur. Celle du désir et, de quelque chose d’autre. Ce sentiment que Nova connait, voit grandir et prendre l’ampleur dans son cœur. Il lui bouffe les entrailles, s’impose alors qu’il essaye de l’étouffer. Parce qu’il sait, mais il refuse. La vérité, elle est devant lui. Elle a des cheveux blonds, des yeux trop bleus et les doigts autour de sa gorge. Pourtant, il continue à fermer les yeux.
Encore, toujours. Il continue à refuser, qu’entre eux, ce n’est pas simplement de la baise. Derrière les coups, les insultes et les coups de reins violents. Il y’a plus, tellement plus, qui n’a besoin que d’être révélé. Mais Nova la fait valser, l’envoie au loin. Ce n’est pas une peur de souffrir, il n’aurait même plus laissé Ashvin passer par l’ascenseur en bas. C’est plus que là et lui-même n’arrive pas à y poser le doigt.
Ashvin, il a possibilité, la liberté, d’entrer dans ce penthouse. Mais il n’y a pas que cela. Cette liberté, elle est présente sur son cœur aussi, dont il use et abuse à son bon vouloir. Nova est faible et fort dans ses yeux. Il reçoit les coups, les décuple. Il reçoit ses baisers aussi, soumis puis dominant. Tour par tout. Perdu dans tout ce que le blond arrive à lui faire ressentir. Pourtant, malgré les mots dures, le sang qu’il fait couler le long de sa mâchoire parfaite. Ashvin est toujours là. Il ne l’a plus jamais quitté. Parfois, il disparait, s’évapore dans le manque. Et Nova attend. Il l’attend. Sans le réaliser. Il ne se rend pas compte qu’il pense à lui, sans cesse, qu’il hante chaque recoin de son esprit. La boule qui se forme au fond de lui et qui ne disparait qu’une fois le plus vieux devant lui. Un poing dans son estomac, un baiser sur ses lèvres abimées.
Ils s’abîment et se soignent. Étrange manière de prendre soin de l’autre, mais c’est la leur. Et c’est suffisant.
Instant de douceur, bref et volatile, entre eux. Entre ses lèvres qui caressent la joue ecchymosée. Mais la douceur n’est jamais complète entre eux et ses ongles se plantent dans la peau pâle dont les contours sont rougis à présent. Rouge comme les démons qui le poursuivent sans cesse. Comme l’eau à ses pieds quand il lave ses blessures, uniquement pour laisser la place à de nouvelles. Il veut lui faire ravaler son sourire, enlever toute prétention de cet esquisse. Ashvin l’irrite, il le met hors de lui. Il le hait tant, mais il hait encore plus l’idée de le savoir loin de lui. Abominable torture. Il le rend fou.
Entre eux, ce sont des regards lourds, emplis de désirs. Ils s’observent, se guettent. A celui qui fera le premier mouvement ou baissera sa garde. Celui-là est le perdant. Même si, dans leur relation, il n’y a pas de vainqueurs. Aucun d’eux n’est un prix à gagner, ils sont si détraqués, si laids.
Ses pensées, ses souhaits, Ashvin semble arriver à les sonder à travers ses doigts qui resserrent leur étau autour de la gorge fragile. Nova entrouvre légèrement les lèvres, réflexe de son corps qui recherche plus d’air. L’air qui manque de plus en plus. Son cœur s’affole, ne comprend pas. Mais Nova ne fait pas le moindre mouvement. Il ne veut pas d’oxygène, il a juste besoin que ce regard bleu ne le quitte jamais. Il ferme les yeux et profite, comme un taré, du plaisir que lui procure cette suffocation.
Alors, il ne voit pas le coup arriver. Son cœur, de nouveau, s’affole. Il ne survivra plus très longtemps à ce genre d’assauts. Ashvin est un animal qui rugit contre lui. Il n’a pas le temps de gémir sa douleur que ses lèvres son captives et le son disparait dans leurs souffles mêlés. Parfois, il a l’impression que le blond ressent des remords, face à tous ses coups, à ce qu’il lui fait subir. Ce qu’ils se font subir. Et peut-être que lui-même aussi. Ils ont tous deux cette habitude de directement embrasser les parties blessées. L’un en face de l’autre, c’est comme s’ils avaient le don de s’enlever toute part d’humanité. Sans pitié pour un être qui, pourtant, ils chérissent le plus.
Nova penche la tête en arrière, les yeux résolus à rester fermer. Il profite des lèvres qui expient les pêchés des poings. Sur son visage blessés, sa gorge marqué et son corps trop frêle. Il pourrait se casser un jour entre les bras d’Ashvin. Et peut-être bien qu’au fond il ne désire que ça. Se retrouver briser en milles morceaux de ses mains. Il écoute les mots de l’autre, ses mains qui glissent cette nouvelle barrière de vêtements remplacé par les lèvres chaudes. Nova est faible devant lui, ses jambes s’écartent légèrement, laisse une place à Ashvin avant de se resserrer autour de lui et le faire prisonnier. Son corps est empli de frissons, des tremblants désirés cette fois. « Tu crois vraiment ? » arrive-t-il malgré tout à articuler entre leur baiser, la mâchoire douloureuse. Ses ongles glissent sur le dos nu d’Ashvin puis s’arrêtent vers sa chute de rein. Il ne peut pas aller plus loin dans la position où il se trouve et il est incapable de le déshabiller. Il ne peut qu’attendre qu’Ashvin le fasse lui-même, honore enfin ses yeux de ce corps qui le fascine. Son bras remonte au cou d’Ashvin et il le fait se pencher vers lui brutalement, de toutes ses forces. « Alors abîme-moi. » Il ne peut lui demander de l’aimer. Ils ne sont pas fait pour l’amour, ou peut-être juste incapable de le reconnaitre. « Abîme-moi si fort que je ne pourrais plus jamais penser à quelqu’un d’autre. » Il le défi, le teste. Son regard vide de tout, si ce n’est une flamme d’envie, se pose sur le blond. Il veut qu’il lui insuffle de la vie, encore un peu. Pour lui, Nova peut continuer un peu plus longtemps.
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song -- Ashvin, il fait ressortir le mal en lui. Il ne lui fait aucun bien, ne l’aide pas à aller mieux, au contraire. Il ressort les parts sombres et sublime le monstre qu’il est. Avec lui, il est hors de contrôle, bête sauvage. Mais il est vivant aussi. Son cœur bat, il tambourine. Cris et hurlements. Il se laisse enfin entendre. Ashvin ne fait pas de lui quelqu’un de bien. Mais Nova non plus. Tous deux ne savent pas faire du beau, pourtant, ensemble ils sont magnifiques. C’est un mal qui glisse dans leurs veines, le même qui fait surface dans leurs iris. Noire pour l’un. Océan de bleu pour l’autre. Mais leur regarde à tous les deux est sombre, il subsiste seulement cette lueur. Celle du désir et, de quelque chose d’autre. Ce sentiment que Nova connait, voit grandir et prendre l’ampleur dans son cœur. Il lui bouffe les entrailles, s’impose alors qu’il essaye de l’étouffer. Parce qu’il sait, mais il refuse. La vérité, elle est devant lui. Elle a des cheveux blonds, des yeux trop bleus et les doigts autour de sa gorge. Pourtant, il continue à fermer les yeux.
Encore, toujours. Il continue à refuser, qu’entre eux, ce n’est pas simplement de la baise. Derrière les coups, les insultes et les coups de reins violents. Il y’a plus, tellement plus, qui n’a besoin que d’être révélé. Mais Nova la fait valser, l’envoie au loin. Ce n’est pas une peur de souffrir, il n’aurait même plus laissé Ashvin passer par l’ascenseur en bas. C’est plus que là et lui-même n’arrive pas à y poser le doigt.
Ashvin, il a possibilité, la liberté, d’entrer dans ce penthouse. Mais il n’y a pas que cela. Cette liberté, elle est présente sur son cœur aussi, dont il use et abuse à son bon vouloir. Nova est faible et fort dans ses yeux. Il reçoit les coups, les décuple. Il reçoit ses baisers aussi, soumis puis dominant. Tour par tout. Perdu dans tout ce que le blond arrive à lui faire ressentir. Pourtant, malgré les mots dures, le sang qu’il fait couler le long de sa mâchoire parfaite. Ashvin est toujours là. Il ne l’a plus jamais quitté. Parfois, il disparait, s’évapore dans le manque. Et Nova attend. Il l’attend. Sans le réaliser. Il ne se rend pas compte qu’il pense à lui, sans cesse, qu’il hante chaque recoin de son esprit. La boule qui se forme au fond de lui et qui ne disparait qu’une fois le plus vieux devant lui. Un poing dans son estomac, un baiser sur ses lèvres abimées.
Ils s’abîment et se soignent. Étrange manière de prendre soin de l’autre, mais c’est la leur. Et c’est suffisant.
Instant de douceur, bref et volatile, entre eux. Entre ses lèvres qui caressent la joue ecchymosée. Mais la douceur n’est jamais complète entre eux et ses ongles se plantent dans la peau pâle dont les contours sont rougis à présent. Rouge comme les démons qui le poursuivent sans cesse. Comme l’eau à ses pieds quand il lave ses blessures, uniquement pour laisser la place à de nouvelles. Il veut lui faire ravaler son sourire, enlever toute prétention de cet esquisse. Ashvin l’irrite, il le met hors de lui. Il le hait tant, mais il hait encore plus l’idée de le savoir loin de lui. Abominable torture. Il le rend fou.
Entre eux, ce sont des regards lourds, emplis de désirs. Ils s’observent, se guettent. A celui qui fera le premier mouvement ou baissera sa garde. Celui-là est le perdant. Même si, dans leur relation, il n’y a pas de vainqueurs. Aucun d’eux n’est un prix à gagner, ils sont si détraqués, si laids.
Ses pensées, ses souhaits, Ashvin semble arriver à les sonder à travers ses doigts qui resserrent leur étau autour de la gorge fragile. Nova entrouvre légèrement les lèvres, réflexe de son corps qui recherche plus d’air. L’air qui manque de plus en plus. Son cœur s’affole, ne comprend pas. Mais Nova ne fait pas le moindre mouvement. Il ne veut pas d’oxygène, il a juste besoin que ce regard bleu ne le quitte jamais. Il ferme les yeux et profite, comme un taré, du plaisir que lui procure cette suffocation.
Alors, il ne voit pas le coup arriver. Son cœur, de nouveau, s’affole. Il ne survivra plus très longtemps à ce genre d’assauts. Ashvin est un animal qui rugit contre lui. Il n’a pas le temps de gémir sa douleur que ses lèvres son captives et le son disparait dans leurs souffles mêlés. Parfois, il a l’impression que le blond ressent des remords, face à tous ses coups, à ce qu’il lui fait subir. Ce qu’ils se font subir. Et peut-être que lui-même aussi. Ils ont tous deux cette habitude de directement embrasser les parties blessées. L’un en face de l’autre, c’est comme s’ils avaient le don de s’enlever toute part d’humanité. Sans pitié pour un être qui, pourtant, ils chérissent le plus.
Nova penche la tête en arrière, les yeux résolus à rester fermer. Il profite des lèvres qui expient les pêchés des poings. Sur son visage blessés, sa gorge marqué et son corps trop frêle. Il pourrait se casser un jour entre les bras d’Ashvin. Et peut-être bien qu’au fond il ne désire que ça. Se retrouver briser en milles morceaux de ses mains. Il écoute les mots de l’autre, ses mains qui glissent cette nouvelle barrière de vêtements remplacé par les lèvres chaudes. Nova est faible devant lui, ses jambes s’écartent légèrement, laisse une place à Ashvin avant de se resserrer autour de lui et le faire prisonnier. Son corps est empli de frissons, des tremblants désirés cette fois. « Tu crois vraiment ? » arrive-t-il malgré tout à articuler entre leur baiser, la mâchoire douloureuse. Ses ongles glissent sur le dos nu d’Ashvin puis s’arrêtent vers sa chute de rein. Il ne peut pas aller plus loin dans la position où il se trouve et il est incapable de le déshabiller. Il ne peut qu’attendre qu’Ashvin le fasse lui-même, honore enfin ses yeux de ce corps qui le fascine. Son bras remonte au cou d’Ashvin et il le fait se pencher vers lui brutalement, de toutes ses forces. « Alors abîme-moi. » Il ne peut lui demander de l’aimer. Ils ne sont pas fait pour l’amour, ou peut-être juste incapable de le reconnaitre. « Abîme-moi si fort que je ne pourrais plus jamais penser à quelqu’un d’autre. » Il le défi, le teste. Son regard vide de tout, si ce n’est une flamme d’envie, se pose sur le blond. Il veut qu’il lui insuffle de la vie, encore un peu. Pour lui, Nova peut continuer un peu plus longtemps.
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Dim 16 Juil - 3:17 Citer EditerSupprimer nova
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Sam 19 Aoû - 20:10 Citer EditerSupprimer
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Ven 13 Oct - 0:39 Citer EditerSupprimer nova
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song -- Où est la marque de l’amour disparu à l’aube ?
Où sont leurs âmes écrasées et brûlantes sur le parquet doré ?
Quand on voudrait crier à l’amour infini, aux « je t’aime » sans cesse, sans retenue, ces « je t’aime » qui font autant de bien que de mal. Quand on voudrait seulement admirer et embrasser une peau-douceur, au sourire enjôleur mais si réconfortant.
Quand le monde vibre de sa fièvre, quand le monde tourne à la lueur d’un baiser, d’une simple caresse, quand le monde se suffit d’un souffle pour remplir un cœur de joie, Ashvin détruit.
Ashvin frappe, Ashvin balaye. Ashvin crache, fracasse, mord les lèvres, griffe et sa brutalité crame son cœur barricadé. Ashvin il gaspille tout ce qu’il construit et tend à ne plus faire d’efforts pour bâtir ce qu’il sait si bien abîmer puis décimer. Ashvin sourit, toujours beaucoup trop, prend un malin plaisir à voir son œuvre se dessiner d’un chaos ardent. Le russe préfère crier à la haine, au massacre d’un beau moment qu’il trouverait hideux. La beauté est subjective et la sienne ne ressemble pas à celle du monde.
La sienne est plus réelle, plus vivante.
C’est ce qui le fait vivre, marcher, respirer, la laideur d’un rictus qui fait autant grincer que porter l’admiration. Parfois on aime, parfois on déteste. Et Ashvin aime autant les deux qu’il préfère haïr.
L’amour, ça fait trop peur.
L’amour, le vrai, qu’ils disent, celui raconté dans les bouquins, celui qui fait rêver les gosses, il fait bien trop peur.
Alors Ashvin ne cesse de frapper pour crier à l’amour qu’il ne connaît pas, qu’il pense ne pas connaître. Et Nova le sait, Nova ne gaspille pas les chances du cœur océan de battre à mille à l’heure en un seul regard. Nova se joue de lui, fait remonter ses pires vices, ses pires émotions, les pires sourires qu’il voudrait arracher au visage de son opposant. Mais Nova, il est comme ça, c’est comme ça, c’est juste comme ça.
Et Ashvin pourrait lui crier, lui susurrer aussi, ces mots doux à l’oreille tendue et attentive, lui dire à quel point il est beau, à quel point ses défauts le rendent vivant, le rendent merveilleux. Il pourrait lui dire à quel point il aime la manière dont il enlève ses vêtements, la manière dont il le regarde, la manière dont, lui, le voit. Quand il le toise de ses iris sombres, quand ses longs doigts pianotent les touches d’un clavier froid. Il pourrait lui décrire sa peur de le perdre, de perdre tout ça, la peur qu’il a quand il ressent toutes ces choses face au visage attirant du coréen.
Ashvin pourrait lui crier à quel point Nova lui est vital, à quel point sa vie n’aurait de sens sans lui.
Mais Ashvin, il crie plutôt la façon dont il voudrait le tuer, l’étrangler, le voir à sa merci, le voir le dominer, le voir le frapper puis le frapper à son tour. Il susurre plutôt des injures, des menaces, des piques sulfureuses à l’oreille si tendue et attentive.
Et quand le plus bridé des deux casse la marche d’une réponse qui fait grincer les dents russes, Ashvin ne le ménage pas une seule seconde. « Tu sais aussi bien que moi que c’est faux. » Les cheveux entre ses doigts qui tirent et tirent jusqu’à remonter sa tête contre celle du blond, jusqu’à accentuer ses soupires au creux de son oreille pour qu’il le ressente en chaque pore de son épiderme frissonnant. Ashvin le laisse pourtant se retourner, Ashvin lui laisse à peine le temps de souffler pour reprendre l’ébat éternel et répété de leurs corps endiablés.
Alors, Ashvin griffe, serre la peau entre ses ongles mal coupés, laisse sa trace comme à chaque visite à côté des autres blanchies, presque effacées, pour ne pas qu’il oublie, Nova, jusqu’à ce qu’il revienne et le marque à nouveau de son fer rouge. Le blond massacre la peau si douce, comme à son habitude et respire les gémissements de son Amour pour mieux s’oxygéner, pour apprécier davantage le plaisir de leurs deux corps unis par le désir de se détruire. Les longues minutes défilent, les grognements se cognent, les soupires et les maux se mélangent, leurs bassins claquent et s’emportent au son d’une mélodie qu’il connaît si bien. Le blond s’inspire du mouvement enchanteur du brun, se complète à la sueur luisante qui l’excite toujours plus. Enivrant, le corps qui s’adonne au plaisir sauvage le fait valser, frôler les endroits qu’il ne rencontre qu’en sa présence et les longues minutes défilent encore jusqu’à le porter encore et toujours plus haut, jusqu’à le porter là où sa tête bascule, là où ses dents se serrent, ses yeux se ferment fortement jusqu’à plisser son nez, jusqu’à serrer si fort la peau sous ses doigts brûlants, jusqu’au seul vrai moment où Ashvin se montre vulnérable, atteint par le coréen.
Et Ashvin finit par sourire, par rire presque, quand tout son corps se relâche contre le mur témoin de leur calme ébat cette fois. Calme pour une fois mais bien suffisant aux lèvres du russe qui cherchent celles de l’autre, celles qui le maintiennent debout, en vie.
Où sont leurs âmes écrasées et brûlantes sur le parquet doré ?
Quand on voudrait crier à l’amour infini, aux « je t’aime » sans cesse, sans retenue, ces « je t’aime » qui font autant de bien que de mal. Quand on voudrait seulement admirer et embrasser une peau-douceur, au sourire enjôleur mais si réconfortant.
Quand le monde vibre de sa fièvre, quand le monde tourne à la lueur d’un baiser, d’une simple caresse, quand le monde se suffit d’un souffle pour remplir un cœur de joie, Ashvin détruit.
Ashvin frappe, Ashvin balaye. Ashvin crache, fracasse, mord les lèvres, griffe et sa brutalité crame son cœur barricadé. Ashvin il gaspille tout ce qu’il construit et tend à ne plus faire d’efforts pour bâtir ce qu’il sait si bien abîmer puis décimer. Ashvin sourit, toujours beaucoup trop, prend un malin plaisir à voir son œuvre se dessiner d’un chaos ardent. Le russe préfère crier à la haine, au massacre d’un beau moment qu’il trouverait hideux. La beauté est subjective et la sienne ne ressemble pas à celle du monde.
La sienne est plus réelle, plus vivante.
C’est ce qui le fait vivre, marcher, respirer, la laideur d’un rictus qui fait autant grincer que porter l’admiration. Parfois on aime, parfois on déteste. Et Ashvin aime autant les deux qu’il préfère haïr.
L’amour, ça fait trop peur.
L’amour, le vrai, qu’ils disent, celui raconté dans les bouquins, celui qui fait rêver les gosses, il fait bien trop peur.
Alors Ashvin ne cesse de frapper pour crier à l’amour qu’il ne connaît pas, qu’il pense ne pas connaître. Et Nova le sait, Nova ne gaspille pas les chances du cœur océan de battre à mille à l’heure en un seul regard. Nova se joue de lui, fait remonter ses pires vices, ses pires émotions, les pires sourires qu’il voudrait arracher au visage de son opposant. Mais Nova, il est comme ça, c’est comme ça, c’est juste comme ça.
Et Ashvin pourrait lui crier, lui susurrer aussi, ces mots doux à l’oreille tendue et attentive, lui dire à quel point il est beau, à quel point ses défauts le rendent vivant, le rendent merveilleux. Il pourrait lui dire à quel point il aime la manière dont il enlève ses vêtements, la manière dont il le regarde, la manière dont, lui, le voit. Quand il le toise de ses iris sombres, quand ses longs doigts pianotent les touches d’un clavier froid. Il pourrait lui décrire sa peur de le perdre, de perdre tout ça, la peur qu’il a quand il ressent toutes ces choses face au visage attirant du coréen.
Ashvin pourrait lui crier à quel point Nova lui est vital, à quel point sa vie n’aurait de sens sans lui.
Mais Ashvin, il crie plutôt la façon dont il voudrait le tuer, l’étrangler, le voir à sa merci, le voir le dominer, le voir le frapper puis le frapper à son tour. Il susurre plutôt des injures, des menaces, des piques sulfureuses à l’oreille si tendue et attentive.
Et quand le plus bridé des deux casse la marche d’une réponse qui fait grincer les dents russes, Ashvin ne le ménage pas une seule seconde. « Tu sais aussi bien que moi que c’est faux. » Les cheveux entre ses doigts qui tirent et tirent jusqu’à remonter sa tête contre celle du blond, jusqu’à accentuer ses soupires au creux de son oreille pour qu’il le ressente en chaque pore de son épiderme frissonnant. Ashvin le laisse pourtant se retourner, Ashvin lui laisse à peine le temps de souffler pour reprendre l’ébat éternel et répété de leurs corps endiablés.
Alors, Ashvin griffe, serre la peau entre ses ongles mal coupés, laisse sa trace comme à chaque visite à côté des autres blanchies, presque effacées, pour ne pas qu’il oublie, Nova, jusqu’à ce qu’il revienne et le marque à nouveau de son fer rouge. Le blond massacre la peau si douce, comme à son habitude et respire les gémissements de son Amour pour mieux s’oxygéner, pour apprécier davantage le plaisir de leurs deux corps unis par le désir de se détruire. Les longues minutes défilent, les grognements se cognent, les soupires et les maux se mélangent, leurs bassins claquent et s’emportent au son d’une mélodie qu’il connaît si bien. Le blond s’inspire du mouvement enchanteur du brun, se complète à la sueur luisante qui l’excite toujours plus. Enivrant, le corps qui s’adonne au plaisir sauvage le fait valser, frôler les endroits qu’il ne rencontre qu’en sa présence et les longues minutes défilent encore jusqu’à le porter encore et toujours plus haut, jusqu’à le porter là où sa tête bascule, là où ses dents se serrent, ses yeux se ferment fortement jusqu’à plisser son nez, jusqu’à serrer si fort la peau sous ses doigts brûlants, jusqu’au seul vrai moment où Ashvin se montre vulnérable, atteint par le coréen.
Et Ashvin finit par sourire, par rire presque, quand tout son corps se relâche contre le mur témoin de leur calme ébat cette fois. Calme pour une fois mais bien suffisant aux lèvres du russe qui cherchent celles de l’autre, celles qui le maintiennent debout, en vie.
CODAGE PAR AMIANTE
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Re: f u c k y o u ▬ novaxash | Sam 30 Déc - 17:28 Citer EditerSupprimer nova
&
ash
&
ash
I never settled down, I came to get the crown.
song -- gamin capricieux qui veut tout, tout de suite. sans jamais se poser de questions, sans jamais chercher à savoir s’il le mérite. ash, il mérite tout. autant la haine que l’amour, autant les coups que les baisers. gamin qui cherche seulement à se complaire dans ce qu’il y a de plus pourri en lui. il caresse l’envie d’être normal, parfois, d’être juste un peu moins lui mais une seule seconde suffit pour qu’il oublie, pour que les doux efforts se réduisent à néant.
parce qu’il sait pas faire, n’a jamais su, ne saura probablement jamais.
son corps traîne ses vices et ses blessures, les cassures de l’intérieur pour le modeler à la rage. impulsif, trop dans le moment présent, il sait pas faire autrement.
mené par les sensibles émotions, ne sait pas faire abstraction. soit trop calme soit trop agité, instable, comme l’amour qu’il n’arrive à porter à chacun. à son frère, sa famille, à yon, à meina même, surtout pas à nova. parce qu’il ne sait que détruire, encore et encore, pour toujours.
c’est pas l’envie qui manque, dans le fond, parce qu’il aurait juste voulu être comme les autres ou juste comme son autre lui. ne sait pas pourquoi c’est lui, le raté des deux, mais doit vivre avec sans mode d’emploi. alors il fait comme il peut l’gamin, il se sert de ses outils, essaie de réfléchir, se fait remettre dans le droit chemin de temps en temps. regrette même parfois, d’être juste comme ça, d’être juste comme lui. venin de son monde.
mais nova lui fait oublier tout ça, nova il est là, œillère de son mal pour mieux l’utiliser, pour mieux se blesser et retomber. mais ça gonfle son cœur, alors il sourit tout le temps, ne sait pas s’arrêter. parce qu’il est seulement lui, juste l’espace d’un instant.
et c’est peut-être ça, la clé. ce qui le fait revenir, ce qui le fait tenir, ce qui fait qu’il n’a pas envie de repartir, jamais, juste parce que, nova, il sait, il comprend sans un mot, juste avec ses poings, avec son regard haineux. c’est ce qu’il veut, ce qu’il aime, ce qu’il chérit le soir avant de dormir. il le sait même pas ashvin, réfléchit plus, à arrêter de croire qu’il y a une signification à tout dans la vie, dans le monde. il a arrêté de réfléchir, surtout en la présence de nova, ne se pose plus aucune question, pense simplement à lui, aux bleus qu’il veut parsemer sur son corps, que le coréen en redemande encore, juste pour se sentir plus léger, juste pour se sentir un peu plus lui-même.
ashvin ne sait pas assumer, ni ses actes, ni ses mots, ni lui-même. a été bercé par l’illusion de n’être rien parmis tout ce monde. alors son enveloppe corporelle, il la sent, en a conscience mais l’oublie. on lui a appris à l’oublier, ne sait même plus à quoi ressemble ses bras, ses jambes, son visage. seul aegir lui rappelle son reflet, seul nova lui reflète l’intérieur. il est là, il est bel et bien là, le gamin qui vit, qui respire. c’est dans les bras du brun qu’il arrive à comprendre que lui aussi, il existe.
la seule chose qu’il cherche, c’est ce sentiment de liberté, ce sentiment de vivre, d’être là. dans les coups, dans la haine s’il le faut, il faut qu’il soit là. même l’espace d’un seul instant, d’une seule seconde à danser dans les prunelles aussi sombres que son âme de son opposant-allié qui l’aime de la plus pure des façons.
il cherche le chaos, la destruction pour mieux se sentir, pour croire en lui ne serait-ce que dans le pire.
c’est un besoin, un besoin vital qui le fait se lever chaque matin.
nova est synonyme de vie.
de ressentir.
alors il cherche ashvin, il cherche tout ça dans le regard de nova. parce que c’est aussi de sa faute, sa faute car il s’est trouvé là, au bon ou au pire moment. c’est de sa faute à lui aussi, d’être l’être le plus parfaitement imparfait à ses yeux.
une flamme merveilleuse qui danse, des courbes divines et une âme aussi horrible que la sienne.
si parfait qu’il aurait voulu en crever. il pensait croire aux miracles à cet instant-même, à cet instant où le blond prit son opposant entre ses bras, pour le serrer, pour l’embrasser, pour s’embraser davantage à ce contact plus doux qu’il n’a jamais été. une infinité de soupires passent ses lèvres, une infinité d’amour, de haine, de toujours. il aurait voulu ne plus jamais le lâcher pour pouvoir ressentir à jamais cette sensation. la plénitude.
« j’souris parce que c’est toi qui es vraiment trop con. » une mèche de cheveux ébènes repoussée de ce visage lisse, sans défaut. « pourquoi tu restes ? pourquoi t’es toujours là quand j’reviens ? »
il sait pas ashvin, n’y avait jamais pensé. cette idée ne lui avait même pas traversé l’esprit un instant, seulement à ce moment. sans savoir pourquoi, trop honnête certainement, n’a pas su se taire. presque innocemment, les mots étaient sortis d’entre ses lèvres charnues, presque innocemment, désarmé face à la facilité, il n’avait pas compris. pas compris pourquoi nova était encore là alors que lui-même se serait barré en courant pour ne jamais revenir.
et peut-être que c’était juste trop con, comme questions, mais il réfléchit pas ashvin, il finit toujours par tout dire.
parce qu’il sait pas faire, n’a jamais su, ne saura probablement jamais.
son corps traîne ses vices et ses blessures, les cassures de l’intérieur pour le modeler à la rage. impulsif, trop dans le moment présent, il sait pas faire autrement.
mené par les sensibles émotions, ne sait pas faire abstraction. soit trop calme soit trop agité, instable, comme l’amour qu’il n’arrive à porter à chacun. à son frère, sa famille, à yon, à meina même, surtout pas à nova. parce qu’il ne sait que détruire, encore et encore, pour toujours.
c’est pas l’envie qui manque, dans le fond, parce qu’il aurait juste voulu être comme les autres ou juste comme son autre lui. ne sait pas pourquoi c’est lui, le raté des deux, mais doit vivre avec sans mode d’emploi. alors il fait comme il peut l’gamin, il se sert de ses outils, essaie de réfléchir, se fait remettre dans le droit chemin de temps en temps. regrette même parfois, d’être juste comme ça, d’être juste comme lui. venin de son monde.
mais nova lui fait oublier tout ça, nova il est là, œillère de son mal pour mieux l’utiliser, pour mieux se blesser et retomber. mais ça gonfle son cœur, alors il sourit tout le temps, ne sait pas s’arrêter. parce qu’il est seulement lui, juste l’espace d’un instant.
et c’est peut-être ça, la clé. ce qui le fait revenir, ce qui le fait tenir, ce qui fait qu’il n’a pas envie de repartir, jamais, juste parce que, nova, il sait, il comprend sans un mot, juste avec ses poings, avec son regard haineux. c’est ce qu’il veut, ce qu’il aime, ce qu’il chérit le soir avant de dormir. il le sait même pas ashvin, réfléchit plus, à arrêter de croire qu’il y a une signification à tout dans la vie, dans le monde. il a arrêté de réfléchir, surtout en la présence de nova, ne se pose plus aucune question, pense simplement à lui, aux bleus qu’il veut parsemer sur son corps, que le coréen en redemande encore, juste pour se sentir plus léger, juste pour se sentir un peu plus lui-même.
ashvin ne sait pas assumer, ni ses actes, ni ses mots, ni lui-même. a été bercé par l’illusion de n’être rien parmis tout ce monde. alors son enveloppe corporelle, il la sent, en a conscience mais l’oublie. on lui a appris à l’oublier, ne sait même plus à quoi ressemble ses bras, ses jambes, son visage. seul aegir lui rappelle son reflet, seul nova lui reflète l’intérieur. il est là, il est bel et bien là, le gamin qui vit, qui respire. c’est dans les bras du brun qu’il arrive à comprendre que lui aussi, il existe.
la seule chose qu’il cherche, c’est ce sentiment de liberté, ce sentiment de vivre, d’être là. dans les coups, dans la haine s’il le faut, il faut qu’il soit là. même l’espace d’un seul instant, d’une seule seconde à danser dans les prunelles aussi sombres que son âme de son opposant-allié qui l’aime de la plus pure des façons.
il cherche le chaos, la destruction pour mieux se sentir, pour croire en lui ne serait-ce que dans le pire.
c’est un besoin, un besoin vital qui le fait se lever chaque matin.
nova est synonyme de vie.
de ressentir.
alors il cherche ashvin, il cherche tout ça dans le regard de nova. parce que c’est aussi de sa faute, sa faute car il s’est trouvé là, au bon ou au pire moment. c’est de sa faute à lui aussi, d’être l’être le plus parfaitement imparfait à ses yeux.
une flamme merveilleuse qui danse, des courbes divines et une âme aussi horrible que la sienne.
si parfait qu’il aurait voulu en crever. il pensait croire aux miracles à cet instant-même, à cet instant où le blond prit son opposant entre ses bras, pour le serrer, pour l’embrasser, pour s’embraser davantage à ce contact plus doux qu’il n’a jamais été. une infinité de soupires passent ses lèvres, une infinité d’amour, de haine, de toujours. il aurait voulu ne plus jamais le lâcher pour pouvoir ressentir à jamais cette sensation. la plénitude.
« j’souris parce que c’est toi qui es vraiment trop con. » une mèche de cheveux ébènes repoussée de ce visage lisse, sans défaut. « pourquoi tu restes ? pourquoi t’es toujours là quand j’reviens ? »
il sait pas ashvin, n’y avait jamais pensé. cette idée ne lui avait même pas traversé l’esprit un instant, seulement à ce moment. sans savoir pourquoi, trop honnête certainement, n’a pas su se taire. presque innocemment, les mots étaient sortis d’entre ses lèvres charnues, presque innocemment, désarmé face à la facilité, il n’avait pas compris. pas compris pourquoi nova était encore là alors que lui-même se serait barré en courant pour ne jamais revenir.
et peut-être que c’était juste trop con, comme questions, mais il réfléchit pas ashvin, il finit toujours par tout dire.
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