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this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon
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this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Dim 5 Mar - 18:20
Je ne te lâcherai pas la main, d’accord ?
Ses yeux s’ouvrent, de ses lèvres s’échappent un soupir. Cela fait longtemps que Ji Hye n’a pas rêvé de si vieux souvenirs. De nombreux moments la lient à Hyeon. Ce qui la marque en particulier, ce sont ces instants de joie innocente. Instants éphémères mais si chers à son coeur. Entre deux châteaux forts faits de draps et d’oreillers, Ji Hye se souvient de leurs petits bobos en commun. Son regard se perd alors sur son genou où trône fièrement une minuscule cicatrice qui lui arrache un sourire. Presque effacée par le temps, elle lui rappelle ces chutes innombrables qu’elle comme son cousin ont partagé en apprenant à faire du vélo. L’enfant qu’elle était avait envie de pleurer lorsqu’elle se faisait mal, mais elle rassemblait toujours tout son petit courage pour retenir ses larmes. Elle devait montrer l’exemple à ce petit cousin qu’elle aimait déjà tellement et avec lequel la vie était déjà si difficile. Alors à la place elle venait à côté de lui pour l’aider à tenir sur son vélo, et rire de fierté lorsqu’il réussissait enfin à pédaler seul. C’est sur ce rêve et cette pensée qu’elle est sortie de son lit ce matin-là, prête à affronter la rentrée avec toute la volonté que cela demande. Le miracle a fait qu’elle est passée à l’année supérieure, ce serait bête d’être en retard pour son premier jour, non ?
Une heure plus tard et prête à partir, elle jeta un dernier regard à son téléphone avant de sortir son vélo, et ce par pure nostalgie.
Coucou Ji Hye. ça va bien ?
Je n'ai pas de tes nouvelles alors je m'inquiète . . . J'espère que tu n'as pas supprimé mon numéro.
C'est Hyeon.
Ton cousin.
Peut-être est-ce à cause de ce message qu’elle a reçu la veille qu’elle a fini par rêver de leur enfance ? Elle ne sait même pas pourquoi elle n’a pas répondu. Les vacances ont été longues, ils ne se sont pas vus. Sans doute était-il encore trop occupé aux quatre coins du monde… Ou peut-être était-ce à cause de ce malheureux incident, survenu trop tard dans l’année pour qu’ils ne puissent le régler avant le début des vacances… Mais ils sont cousins quand même ! Ne sont-ils pas sensés partager des repas de famille et tout le tralala ? Ji Hye a envie de pester. C’est la rentrée aujourd’hui, nouveau départ ! Elle lui parlera, s’excusera pour son absence. Et tout redeviendra comme avant… Oui, comme avant.
Destin ou karma, Ji Hye ne sait pas trop quoi penser lorsque, roulant dans une voiture sur sa gauche, Ji Hye reconnaît son cousin. Son regard s’illumine. Dieu aussi est de son côté, peut-être veut-il accélérer leurs réconciliations ? Conduite par l’étonnement, elle toque contre sa vitre pour qu’il la remarque. La jeune femme lui adresse alors un petit sourire gêné et lui fait un petit signe de la main. Elle ne s’arrête pas de pédaler et continue de le fixer. L’air de lui dire : il faut qu’on parle. Peut-être aurait-elle dû se montrer plus attentive.
L’instant d’après, Hyeon a disparu. Tout a disparu. Son corps est lourd. Pourquoi ? Quelque chose l’a percutée sur son flanc droit. Mais quand était-ce ? Que s’est-il passé ? Si elle était conscience, sans doute se serait-elle souvenu feu rouge qui avait fait ralentir la voiture de son cousin. Si elle avait été attentive, sans doute aurait-elle fait attention à ce carrefour, où arrivait une voiture à vive allure. Si seulement…
Je ne te lâcherai jamais la main.
This is not our last goodbye
Feat Hyeon ▬ cousin chéri ♥
Je ne te lâcherai pas la main, d’accord ? Ses yeux s’ouvrent, de ses lèvres s’échappent un soupir. Cela fait longtemps que Ji Hye n’a pas rêvé de si vieux souvenirs. De nombreux moments la lient à Hyeon. Ce qui la marque en particulier, ce sont ces instants de joie innocente. Instants éphémères mais si chers à son coeur. Entre deux châteaux forts faits de draps et d’oreillers, Ji Hye se souvient de leurs petits bobos en commun. Son regard se perd alors sur son genou où trône fièrement une minuscule cicatrice qui lui arrache un sourire. Presque effacée par le temps, elle lui rappelle ces chutes innombrables qu’elle comme son cousin ont partagé en apprenant à faire du vélo. L’enfant qu’elle était avait envie de pleurer lorsqu’elle se faisait mal, mais elle rassemblait toujours tout son petit courage pour retenir ses larmes. Elle devait montrer l’exemple à ce petit cousin qu’elle aimait déjà tellement et avec lequel la vie était déjà si difficile. Alors à la place elle venait à côté de lui pour l’aider à tenir sur son vélo, et rire de fierté lorsqu’il réussissait enfin à pédaler seul. C’est sur ce rêve et cette pensée qu’elle est sortie de son lit ce matin-là, prête à affronter la rentrée avec toute la volonté que cela demande. Le miracle a fait qu’elle est passée à l’année supérieure, ce serait bête d’être en retard pour son premier jour, non ?
Une heure plus tard et prête à partir, elle jeta un dernier regard à son téléphone avant de sortir son vélo, et ce par pure nostalgie.
Coucou Ji Hye. ça va bien ?
Je n'ai pas de tes nouvelles alors je m'inquiète . . . J'espère que tu n'as pas supprimé mon numéro.
C'est Hyeon.
Ton cousin.
Peut-être est-ce à cause de ce message qu’elle a reçu la veille qu’elle a fini par rêver de leur enfance ? Elle ne sait même pas pourquoi elle n’a pas répondu. Les vacances ont été longues, ils ne se sont pas vus. Sans doute était-il encore trop occupé aux quatre coins du monde… Ou peut-être était-ce à cause de ce malheureux incident, survenu trop tard dans l’année pour qu’ils ne puissent le régler avant le début des vacances… Mais ils sont cousins quand même ! Ne sont-ils pas sensés partager des repas de famille et tout le tralala ? Ji Hye a envie de pester. C’est la rentrée aujourd’hui, nouveau départ ! Elle lui parlera, s’excusera pour son absence. Et tout redeviendra comme avant… Oui, comme avant.
Destin ou karma, Ji Hye ne sait pas trop quoi penser lorsque, roulant dans une voiture sur sa gauche, Ji Hye reconnaît son cousin. Son regard s’illumine. Dieu aussi est de son côté, peut-être veut-il accélérer leurs réconciliations ? Conduite par l’étonnement, elle toque contre sa vitre pour qu’il la remarque. La jeune femme lui adresse alors un petit sourire gêné et lui fait un petit signe de la main. Elle ne s’arrête pas de pédaler et continue de le fixer. L’air de lui dire : il faut qu’on parle. Peut-être aurait-elle dû se montrer plus attentive.
L’instant d’après, Hyeon a disparu. Tout a disparu. Son corps est lourd. Pourquoi ? Quelque chose l’a percutée sur son flanc droit. Mais quand était-ce ? Que s’est-il passé ? Si elle était conscience, sans doute se serait-elle souvenu feu rouge qui avait fait ralentir la voiture de son cousin. Si elle avait été attentive, sans doute aurait-elle fait attention à ce carrefour, où arrivait une voiture à vive allure. Si seulement…
Je ne te lâcherai jamais la main.
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Mer 8 Mar - 15:52
La culpabilité peut être un sentiment lourd à porter, une pression corporelle, un maux du cœur, un goût acre en bouche, la vague impression d'avoir fauté, d'avoir fait une erreur, de ne pas avoir su trouver les mots adéquates, de s'être lourdement trompé. Alors, parfois, cette culpabilité donne envie d'effacer les erreurs, le passé, de trouver une machine à remonter le temps pour retourner les mots douloureux, pour rétablir la situation et ne plus avoir cette douleur atroce qui lacère le cœur. Impression d'avoir trahi, impression de ne pas pouvoir récupérer la personne à ses côtés, d'une distance insoutenable, blessante, mais impardonnable. La douleur est telle que les mots ne parviennent pas jusqu'aux lèvres et que les yeux s'humidifient de jour en jour, le cœur devenant de plus en plus lourd, le sommeil se perdant dans les profondeurs de l'âme. Sentiment d'être démuni de tout, d'être face à une frustrante impuissance. Mais que faire pour réparer ses erreurs, il est certainement trop tard. La culpabilité est un sentiment destructeur qui détruit bien plus qu'il ne répare. Les yeux perdus dans le paysage qui lui fait face, Hyeon repense aux derniers échanges avec sa cousine, sa précieuse cousine, à ce froid qui les a séparé, à cette culpabilité qui le hante depuis bien des jours déjà, à cette profonde tristesse qui l'entaille l'âme. Il suffoque Hyeon. Il a mal Hyeon. Mais il ne sait pas comment faire, ni quoi dire, pour la reconquérir, pour avoir son pardon. Il a beau réfléchir il ne sait pas. Et cela le frustre, parce qu'il ne veut pas la perdre. Il est vrai qu'il y a souvent eu des hauts et des bas, il n'a pas toujours adhéré à ses propos, à ses comportements, mais elle reste précieuse pour lui. Elle est son sang. Son pilier. Son tout. Et pourtant, il semble l'avoir perdu. Alors comment faire pour réparer leurs deux cœurs meurtris par la distance, par la culpabilité, par cet idiot quiproquo ? Que faire ? Quelles armes utilisées ? Il ne sait pas. Et c'est cette méconnaissance qui le pèse terriblement.
Alors qu'il se perd davantage dans les abysses de ses pensées, le visage de Ji Hye apparaît soudainement, tel le messie. Surpris ses yeux s'ancrent dans les siens, s'assurant qu'il n'hallucine pas. « Ji Hye . . . » prononce t-il doucement alors que la vitre est baissée. Ses doigts frôlent la vitre, comme cherchant le contact avec sa cousine mais il est trop tard. Elle est déjà loin. Et alors que ses yeux continuent de la scruter, elle disparaît. Mais avant, un bruit strident se fait entendre, des cris s'élèvent progressivement, et la fin arrive. Brutale. Douloureuse. Surprenante. Tragique. Hyeon reste inerte dans la voiture, sa main serrant la portière, ses yeux s’arrondissant de plus en plus. Son cœur s'arrête de battre quelques secondes. Le temps s'arrête avec. La peur apparaît progressivement, le tétanisant, le traumatisant. Sans même demander son reste, il ouvre brutalement la porte de la voiture et accourt jusqu'à la scène qui lui fait face. Cette scène qui le brouille l'esprit, qui le fait avancer comme reculer. Il avance doucement, ses bras ballants, son visage déconfit. Non . . . Non . . . Ce n'est pas possible. Il doit sûrement faire un terrible cauchemar. Ce n'est pas possible. Il se le répète plusieurs fois. Encore et encore, jusqu'à ce qu'il en ait des maux de tête. Il pousse brutalement les personnes qui se sont déjà amassées près de la scène, et là . . . il la voit. Elle. Sa cousine. Au sol. Le sang coulant de son visage. Il a un haut le cœur, un soubresaut, et c'est le noir complet. Le vide. Il ne sait pas ce qu'il se passe, il est déconnecté de la réalité. Ce n'est pas possible. Pas elle. Pas à son tour. De lourds souvenirs surgissent de nul part, mélangeant les scènes de son frère et les souvenirs avec Ji Hye. Il se prend la tête, parce qu'il a mal, parce qu'il souffre. Et il s'effondre. A genoux, prenant sa cousine entre ses bras. « Ji Hye . . . JI HYE REPONDS MOI !! REPONDS MOI S'IL TE PLAIT JI HYE !! AP . . . . APPELEZ LES SECOURS . . . VITE ! ». Il ne regarde même pas son entourage, ses bras entrelaçant sa cousine, les larmes coulant brutalement contre ses joues. Oui Hyeon pleure. Cela fait bien des années qu'il n'a pas pleuré et pourtant, pour elle, à ce moment là, il ne peut retenir sa profonde tristesse et ses larmes. Parce que l'émotion est trop forte. Il a tellement mal qu'il est obligé de se donner quelques coups contre la poitrine. « JI HYE NE M'ABANDONNE PAS ! PAS TOI ! JI HYYEEE ! PARDONNE MOI !!! REVIENS ! ». Elle ne peut pas le laisser, pas de cette manière là. Pas elle. Pas sa cousine. Cela lui fait trop de mal. Il ne pourra supporter sa disparition. Jamais !
Et alors que ses doigts s'accrochent à elle, l'ambulance arrive enfin, la prenant immédiatement en charge. Il ne la laisse pas pour autant, il la garde à ses côtés, demandant de les accompagner, ce qu'ils acceptent, heureusement. Et pendant tout le trajet il garde précieusement sa main dans la sienne, la serrant fort, ses larmes continuant à couler. Il ne la laissera pas. Jamais. Il ne lâchera jamais sa main . . . Jamais. Et s'il le faut il l'accompagnera, main dans la main, là où elle finira . . . Parce qu'il ne peut pas la lâcher. Jamais.
This is not our last goodbye
Feat Ji Hye ▬ cousine chérie ♥
La culpabilité peut être un sentiment lourd à porter, une pression corporelle, un maux du cœur, un goût acre en bouche, la vague impression d'avoir fauté, d'avoir fait une erreur, de ne pas avoir su trouver les mots adéquates, de s'être lourdement trompé. Alors, parfois, cette culpabilité donne envie d'effacer les erreurs, le passé, de trouver une machine à remonter le temps pour retourner les mots douloureux, pour rétablir la situation et ne plus avoir cette douleur atroce qui lacère le cœur. Impression d'avoir trahi, impression de ne pas pouvoir récupérer la personne à ses côtés, d'une distance insoutenable, blessante, mais impardonnable. La douleur est telle que les mots ne parviennent pas jusqu'aux lèvres et que les yeux s'humidifient de jour en jour, le cœur devenant de plus en plus lourd, le sommeil se perdant dans les profondeurs de l'âme. Sentiment d'être démuni de tout, d'être face à une frustrante impuissance. Mais que faire pour réparer ses erreurs, il est certainement trop tard. La culpabilité est un sentiment destructeur qui détruit bien plus qu'il ne répare. Les yeux perdus dans le paysage qui lui fait face, Hyeon repense aux derniers échanges avec sa cousine, sa précieuse cousine, à ce froid qui les a séparé, à cette culpabilité qui le hante depuis bien des jours déjà, à cette profonde tristesse qui l'entaille l'âme. Il suffoque Hyeon. Il a mal Hyeon. Mais il ne sait pas comment faire, ni quoi dire, pour la reconquérir, pour avoir son pardon. Il a beau réfléchir il ne sait pas. Et cela le frustre, parce qu'il ne veut pas la perdre. Il est vrai qu'il y a souvent eu des hauts et des bas, il n'a pas toujours adhéré à ses propos, à ses comportements, mais elle reste précieuse pour lui. Elle est son sang. Son pilier. Son tout. Et pourtant, il semble l'avoir perdu. Alors comment faire pour réparer leurs deux cœurs meurtris par la distance, par la culpabilité, par cet idiot quiproquo ? Que faire ? Quelles armes utilisées ? Il ne sait pas. Et c'est cette méconnaissance qui le pèse terriblement. Alors qu'il se perd davantage dans les abysses de ses pensées, le visage de Ji Hye apparaît soudainement, tel le messie. Surpris ses yeux s'ancrent dans les siens, s'assurant qu'il n'hallucine pas. « Ji Hye . . . » prononce t-il doucement alors que la vitre est baissée. Ses doigts frôlent la vitre, comme cherchant le contact avec sa cousine mais il est trop tard. Elle est déjà loin. Et alors que ses yeux continuent de la scruter, elle disparaît. Mais avant, un bruit strident se fait entendre, des cris s'élèvent progressivement, et la fin arrive. Brutale. Douloureuse. Surprenante. Tragique. Hyeon reste inerte dans la voiture, sa main serrant la portière, ses yeux s’arrondissant de plus en plus. Son cœur s'arrête de battre quelques secondes. Le temps s'arrête avec. La peur apparaît progressivement, le tétanisant, le traumatisant. Sans même demander son reste, il ouvre brutalement la porte de la voiture et accourt jusqu'à la scène qui lui fait face. Cette scène qui le brouille l'esprit, qui le fait avancer comme reculer. Il avance doucement, ses bras ballants, son visage déconfit. Non . . . Non . . . Ce n'est pas possible. Il doit sûrement faire un terrible cauchemar. Ce n'est pas possible. Il se le répète plusieurs fois. Encore et encore, jusqu'à ce qu'il en ait des maux de tête. Il pousse brutalement les personnes qui se sont déjà amassées près de la scène, et là . . . il la voit. Elle. Sa cousine. Au sol. Le sang coulant de son visage. Il a un haut le cœur, un soubresaut, et c'est le noir complet. Le vide. Il ne sait pas ce qu'il se passe, il est déconnecté de la réalité. Ce n'est pas possible. Pas elle. Pas à son tour. De lourds souvenirs surgissent de nul part, mélangeant les scènes de son frère et les souvenirs avec Ji Hye. Il se prend la tête, parce qu'il a mal, parce qu'il souffre. Et il s'effondre. A genoux, prenant sa cousine entre ses bras. « Ji Hye . . . JI HYE REPONDS MOI !! REPONDS MOI S'IL TE PLAIT JI HYE !! AP . . . . APPELEZ LES SECOURS . . . VITE ! ». Il ne regarde même pas son entourage, ses bras entrelaçant sa cousine, les larmes coulant brutalement contre ses joues. Oui Hyeon pleure. Cela fait bien des années qu'il n'a pas pleuré et pourtant, pour elle, à ce moment là, il ne peut retenir sa profonde tristesse et ses larmes. Parce que l'émotion est trop forte. Il a tellement mal qu'il est obligé de se donner quelques coups contre la poitrine. « JI HYE NE M'ABANDONNE PAS ! PAS TOI ! JI HYYEEE ! PARDONNE MOI !!! REVIENS ! ». Elle ne peut pas le laisser, pas de cette manière là. Pas elle. Pas sa cousine. Cela lui fait trop de mal. Il ne pourra supporter sa disparition. Jamais !
Et alors que ses doigts s'accrochent à elle, l'ambulance arrive enfin, la prenant immédiatement en charge. Il ne la laisse pas pour autant, il la garde à ses côtés, demandant de les accompagner, ce qu'ils acceptent, heureusement. Et pendant tout le trajet il garde précieusement sa main dans la sienne, la serrant fort, ses larmes continuant à couler. Il ne la laissera pas. Jamais. Il ne lâchera jamais sa main . . . Jamais. Et s'il le faut il l'accompagnera, main dans la main, là où elle finira . . . Parce qu'il ne peut pas la lâcher. Jamais.
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Mer 22 Mar - 12:06
Plongée dans un noir où elle se sent embourbée, Ji Hye pense à la mort. Ou y rêve-t-elle ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Elle se souvient, pourtant… De ces longues heures de soin, de ces moments si longs à appréhender que chaque minute soit la dernière de sa vie. Comme bien des Hommes, Ji Hye a toujours eu peur de la mort. Qui aurait envie de se noyer dans cet inconnu dont on ne connaît pas la fin du chemin ? Ji Hye avait toujours aimé sa vie, malgré les difficultés, malgré tout ce qui avait pu la faire souffrir. Plus que d’aimer sa vie, Ji Hye aimait la vie. Trop de possibilités, trop d’actes à ne pas manquer. A 17 ans, elle avait donné tout ce qu’elle avait pour guérir. Rassemblé tout son courage pour ne pas baisser les bras et se laisser mourir. Il y avait eu des semaines où elle s’était vue partir, où elle avait pensé ne pas réussir, et pourtant… Elle est là, aujourd’hui encore. Elle est là… Dans cet océan de noirceur duquel elle a cauchemardé pendant de si longs mois. Il y a une lumière, au bout. Si facile à atteindre. Les sables mouvants semblent plus calmes là bas, le chemin semble moins ardu… Mais Ji Hye sait. Ji Hye sait qu’il ne faut pas emprunter cette voie. Il faut se battre, ne pas abandonner, ne pas fatiguer… Mais Ji Hye s’essouffle, si seulement elle pouvait prendre une petite pause, juste une toute petite…
Dans son inconscience, elle ne perçoit pas tout le mouvement causé par l’ambulance. Il y avait quelque chose de chaud qui la tenait, quelque part, elle ne savait pas où… Mais ça, c’était avant sa petite pause. Ji Hye ne sait pas que, dans l’ambulance, l’effervescence se crée suite au bruit constant qui emplit soudainement l’espace. Son coeur s’arrête. L’un des ambulanciers attrape Hyeon et l’oblige à se décaler, mais ne le lâche pas. « Nous devons la réanimer, monsieur. Essayez de garder votre calme. » Un autre ambulancier attrape une paire de défibrillateurs qu’il finit par poser contre le corps, à ce moment-là sans vie, de Ji Hye. Son torse se bombe. Les sables mouvants tremblent et tels une mer agitée, secoue le chemin dégagé sur lequel elle s’est reposé. Mais Ji Hye tient et ne tombe pas. Le bruit du moniteur cardiaque, lui, ne change pas. Ce même son horripilant ne semble pas vouloir varier. Alors les ambulanciers recommencent, une deuxième fois. Ji Hye voit le chemin se fissurer. Va-telle atteindre la lumière ? Non, non, elle ne veut pas ça, elle ne veut pas ! Elle se retourne pour quitter le chemin. Mais ses pas sont si lourds, il semble plus facile d’aller sur le chemin que de l’abandonner. Que quelque chose se passe, que quelqu’un l’aide, encore, encore.. Tel un miracle venu du ciel, Ji Hye voit le chemin s’ouvrir en deux. A nouveau, elle est happé par cette masse noire difforme et inconfortable. Mais elle sait que c’est là où elle doit être, elle sait que la lumière n’est qu’un leurre.
Pendant ce temps, dans l’ambulance, les ambulanciers soupirent de soulagement alors que des bips réguliers emplissent à nouveau l’espace. Ji Hye est toujours là. L’ambulancier qui tenait toujours Hyeon pour ne pas qu’il gêne les autres, lui pose une main chaleureuse sur le cou et le tapote gentiment. Il n’y a plus matière à s’inquiéter pour l’instant.
Quelques longues minutes plus tard ils arrivent finalement à l’hôpital et Ji Hye est immédiatement prise en charge par le service des urgences. Encore une fois, Hyeon est forcé d’être séparé de sa cousine et l’ambulancier l’oblige à attendre dans le couloir. Ji Hye quant à elle, disparait dans le bloc opératoire où elle restera pendant deux longues heures. Finalement, un médecin finit par aller à la rencontre de Hyeon, auquel il sourit. « Son état est stable. Elle a une fracture à la clavicule qui sera résolue d’ici quatre à six semaines grâce au port d’anneaux. Elle a également quelques égratignures ainsi qu’une commotion cérébrale à cause du choc causé lors de sa chute mais rien qui ne sera pas résolu d’ici quelques semaines. Vous n’avez pas à vous en faire. Vous pouvez allez la voir, elle ne devrait plus tarder à se réveiller. »
This is not our last goodbye
Feat Hyeon ▬ cousin chéri ♥
Plongée dans un noir où elle se sent embourbée, Ji Hye pense à la mort. Ou y rêve-t-elle ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus. Elle se souvient, pourtant… De ces longues heures de soin, de ces moments si longs à appréhender que chaque minute soit la dernière de sa vie. Comme bien des Hommes, Ji Hye a toujours eu peur de la mort. Qui aurait envie de se noyer dans cet inconnu dont on ne connaît pas la fin du chemin ? Ji Hye avait toujours aimé sa vie, malgré les difficultés, malgré tout ce qui avait pu la faire souffrir. Plus que d’aimer sa vie, Ji Hye aimait la vie. Trop de possibilités, trop d’actes à ne pas manquer. A 17 ans, elle avait donné tout ce qu’elle avait pour guérir. Rassemblé tout son courage pour ne pas baisser les bras et se laisser mourir. Il y avait eu des semaines où elle s’était vue partir, où elle avait pensé ne pas réussir, et pourtant… Elle est là, aujourd’hui encore. Elle est là… Dans cet océan de noirceur duquel elle a cauchemardé pendant de si longs mois. Il y a une lumière, au bout. Si facile à atteindre. Les sables mouvants semblent plus calmes là bas, le chemin semble moins ardu… Mais Ji Hye sait. Ji Hye sait qu’il ne faut pas emprunter cette voie. Il faut se battre, ne pas abandonner, ne pas fatiguer… Mais Ji Hye s’essouffle, si seulement elle pouvait prendre une petite pause, juste une toute petite… Dans son inconscience, elle ne perçoit pas tout le mouvement causé par l’ambulance. Il y avait quelque chose de chaud qui la tenait, quelque part, elle ne savait pas où… Mais ça, c’était avant sa petite pause. Ji Hye ne sait pas que, dans l’ambulance, l’effervescence se crée suite au bruit constant qui emplit soudainement l’espace. Son coeur s’arrête. L’un des ambulanciers attrape Hyeon et l’oblige à se décaler, mais ne le lâche pas. « Nous devons la réanimer, monsieur. Essayez de garder votre calme. » Un autre ambulancier attrape une paire de défibrillateurs qu’il finit par poser contre le corps, à ce moment-là sans vie, de Ji Hye. Son torse se bombe. Les sables mouvants tremblent et tels une mer agitée, secoue le chemin dégagé sur lequel elle s’est reposé. Mais Ji Hye tient et ne tombe pas. Le bruit du moniteur cardiaque, lui, ne change pas. Ce même son horripilant ne semble pas vouloir varier. Alors les ambulanciers recommencent, une deuxième fois. Ji Hye voit le chemin se fissurer. Va-telle atteindre la lumière ? Non, non, elle ne veut pas ça, elle ne veut pas ! Elle se retourne pour quitter le chemin. Mais ses pas sont si lourds, il semble plus facile d’aller sur le chemin que de l’abandonner. Que quelque chose se passe, que quelqu’un l’aide, encore, encore.. Tel un miracle venu du ciel, Ji Hye voit le chemin s’ouvrir en deux. A nouveau, elle est happé par cette masse noire difforme et inconfortable. Mais elle sait que c’est là où elle doit être, elle sait que la lumière n’est qu’un leurre.
Pendant ce temps, dans l’ambulance, les ambulanciers soupirent de soulagement alors que des bips réguliers emplissent à nouveau l’espace. Ji Hye est toujours là. L’ambulancier qui tenait toujours Hyeon pour ne pas qu’il gêne les autres, lui pose une main chaleureuse sur le cou et le tapote gentiment. Il n’y a plus matière à s’inquiéter pour l’instant.
Quelques longues minutes plus tard ils arrivent finalement à l’hôpital et Ji Hye est immédiatement prise en charge par le service des urgences. Encore une fois, Hyeon est forcé d’être séparé de sa cousine et l’ambulancier l’oblige à attendre dans le couloir. Ji Hye quant à elle, disparait dans le bloc opératoire où elle restera pendant deux longues heures. Finalement, un médecin finit par aller à la rencontre de Hyeon, auquel il sourit. « Son état est stable. Elle a une fracture à la clavicule qui sera résolue d’ici quatre à six semaines grâce au port d’anneaux. Elle a également quelques égratignures ainsi qu’une commotion cérébrale à cause du choc causé lors de sa chute mais rien qui ne sera pas résolu d’ici quelques semaines. Vous n’avez pas à vous en faire. Vous pouvez allez la voir, elle ne devrait plus tarder à se réveiller. »
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Jeu 23 Mar - 4:42
Parfois la vie apporte certains événements indésirables, et pourtant si inoubliables. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait imaginé se retrouver devant une telle situation, de faire face de nouveau à la mort et cela le terrorise. Au point qu'il s'effondre, qu'il suffoque. Son cœur lui fait mal, mais bien plus encore, c'est son âme qui est meurtri par le contexte actuel. Il n'a plus les mots ni même les pensées adéquates pour faire face à un tel flux d'émotions. Il a le sentiment d'être prisonnier de toutes ces émotions qui le submergent si soudainement, si brutalement. Il a peur d'en ressortir traumatisé et déprimé. S'il arrive quelque chose à sa cousine il est certain de ne pas pouvoir s'en remettre, de ne pas être en capacité de faire le deuil de celle-ci. Il sait qu'il ne devrait pas penser à la mort, il sait qu'il ne devrait pas imaginer la faucheuse au pied de son brancard, mais il n'arrive pas à penser à autre chose. Son esprit est parsemé par de telles pensées, le faisant trembler des ongles jusqu'aux orteils. Il ne veut pas entendre le dernier souffle de sa cousine, il ne veut pas la voir périr, pas alors qu'il était présent, pas alors qu'elle lui demandait de discuter avec elle, pas alors qu'il était en froid avec elle. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas le laisser. Pas elle. Pas à son tour. Il ne le supporterait pas. Il la suivrait. Il en serait capable. Du moins il y penserait. Pourtant, il n'a pas ce genre de pensées, ce n'est pas non plus un être faible, qui est dévasté par le moindre petit événement, mais là, ce n'est pas n'importe qui et surtout, ce n'est pas n'importe quelle situation. Alors non il ne peut pas rester tranquille. L'ambulancier a beau lui dire d'être calme, il a peur. Il est tétanisé. Il voit les secondes défilées, il voit sa cousine partir, et voit sa propre vie partir. Sa main s'accroche à la sienne, ses doigts lui arrachent presque la peau pour la retenir. « Ne me quitte pas . . . ». Ce sont ses derniers mots avant que le cœur de sa cousine ne reprenne ses battements.
Installé sur le siège inconfortable de l'hôpital, Hyeon attend, avec impatience, se levant parfois, se prenant la tête dans les mains, regardant devant lui vers la porte, baissant les yeux, et reprenant ce rythme incessant, alternant chaise et debout. Il est très anxieux. Trop même. A tel point qu'une petite fille aux beaux cheveux d'ébènes s'approche de lui, tendant alors une boîte de lait, avec un petit sourire, auquel il répond, avec une profonde nostalgie et tristesse. Il suit du regard cette petite qui accourt jusqu'à son grand frère, lui offrant des bras protecteurs. « Ji Hye . . . » dit-il dans un murmure, pour lui-même. Il a besoin de la voir. Absolument. C'est plus qu'un besoin même, ça devient une nécessité. Et alors qu'il commence à s'agiter, sérieusement, le médecin vient le voir, lui expliquant la situation, qu'il n'écoute pas forcément, les pensées ailleurs et entendant juste la fin. Sans attendre une seconde, il s'en va jusqu'à sa chambre où il reste quelques secondes devant la porte, hésitant, et finis par y entrer pour la voir sur le lit, allongée, semblant dormir profondément. Il se mord violemment la joue pour ne pas céder de nouveau à la peine, avançant pas à pas jusqu'à elle, s'installant sur la chaise mise à disposition. De nouveau, sa main glisse dans la sienne, la serrant fermement. « Désolé Ji Hye . . . désolé de ne pas avoir su te protéger », et désolé de ne pas être arrivé à temps, pense t-il aussi, ressassant le passé. Il attend quelques secondes à son chevet, attendant qu'elle daigne se réveiller, espérant la voir ouvrir ses douces paupières. Il continue alors de la regarder, vérifiant parfois sa respiration et son pouls, s'assurant ainsi qu'elle continue de vivre. Il reste silencieux, ne préférant pas parler plus, perdant presque l'usage de la parole. De toute manière, il ne peut rien dire, elle ne va sûrement pas l'entendre. Et juste quand il se dit ça, il voit sa paupière qui bouge, écarquillant ainsi ses yeux. « Ji Hye ? Tu es réveillée ? Réponds moi Ji Hye ! Dis moi si c'est le cas ou non, s'il te plaît Ji Hye ! ». Il ne veut pas trop la brusquer mais il a besoin d'entendre sa voix ou du moins la voir ouvrir complètement ses yeux pour être rassuré. « Je suis désolé Ji Hye . . . tu m'as manqué » dit-il spontanément, naturellement, lui qui est tant sur la réserve d'habitude, là, ce n'est plus le cas. Ses barrières semblent avoir disparu.
This is not our last goodbye
Feat Ji Hye ▬ cousine chérie ♥
Parfois la vie apporte certains événements indésirables, et pourtant si inoubliables. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait imaginé se retrouver devant une telle situation, de faire face de nouveau à la mort et cela le terrorise. Au point qu'il s'effondre, qu'il suffoque. Son cœur lui fait mal, mais bien plus encore, c'est son âme qui est meurtri par le contexte actuel. Il n'a plus les mots ni même les pensées adéquates pour faire face à un tel flux d'émotions. Il a le sentiment d'être prisonnier de toutes ces émotions qui le submergent si soudainement, si brutalement. Il a peur d'en ressortir traumatisé et déprimé. S'il arrive quelque chose à sa cousine il est certain de ne pas pouvoir s'en remettre, de ne pas être en capacité de faire le deuil de celle-ci. Il sait qu'il ne devrait pas penser à la mort, il sait qu'il ne devrait pas imaginer la faucheuse au pied de son brancard, mais il n'arrive pas à penser à autre chose. Son esprit est parsemé par de telles pensées, le faisant trembler des ongles jusqu'aux orteils. Il ne veut pas entendre le dernier souffle de sa cousine, il ne veut pas la voir périr, pas alors qu'il était présent, pas alors qu'elle lui demandait de discuter avec elle, pas alors qu'il était en froid avec elle. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas le laisser. Pas elle. Pas à son tour. Il ne le supporterait pas. Il la suivrait. Il en serait capable. Du moins il y penserait. Pourtant, il n'a pas ce genre de pensées, ce n'est pas non plus un être faible, qui est dévasté par le moindre petit événement, mais là, ce n'est pas n'importe qui et surtout, ce n'est pas n'importe quelle situation. Alors non il ne peut pas rester tranquille. L'ambulancier a beau lui dire d'être calme, il a peur. Il est tétanisé. Il voit les secondes défilées, il voit sa cousine partir, et voit sa propre vie partir. Sa main s'accroche à la sienne, ses doigts lui arrachent presque la peau pour la retenir. « Ne me quitte pas . . . ». Ce sont ses derniers mots avant que le cœur de sa cousine ne reprenne ses battements.Installé sur le siège inconfortable de l'hôpital, Hyeon attend, avec impatience, se levant parfois, se prenant la tête dans les mains, regardant devant lui vers la porte, baissant les yeux, et reprenant ce rythme incessant, alternant chaise et debout. Il est très anxieux. Trop même. A tel point qu'une petite fille aux beaux cheveux d'ébènes s'approche de lui, tendant alors une boîte de lait, avec un petit sourire, auquel il répond, avec une profonde nostalgie et tristesse. Il suit du regard cette petite qui accourt jusqu'à son grand frère, lui offrant des bras protecteurs. « Ji Hye . . . » dit-il dans un murmure, pour lui-même. Il a besoin de la voir. Absolument. C'est plus qu'un besoin même, ça devient une nécessité. Et alors qu'il commence à s'agiter, sérieusement, le médecin vient le voir, lui expliquant la situation, qu'il n'écoute pas forcément, les pensées ailleurs et entendant juste la fin. Sans attendre une seconde, il s'en va jusqu'à sa chambre où il reste quelques secondes devant la porte, hésitant, et finis par y entrer pour la voir sur le lit, allongée, semblant dormir profondément. Il se mord violemment la joue pour ne pas céder de nouveau à la peine, avançant pas à pas jusqu'à elle, s'installant sur la chaise mise à disposition. De nouveau, sa main glisse dans la sienne, la serrant fermement. « Désolé Ji Hye . . . désolé de ne pas avoir su te protéger », et désolé de ne pas être arrivé à temps, pense t-il aussi, ressassant le passé. Il attend quelques secondes à son chevet, attendant qu'elle daigne se réveiller, espérant la voir ouvrir ses douces paupières. Il continue alors de la regarder, vérifiant parfois sa respiration et son pouls, s'assurant ainsi qu'elle continue de vivre. Il reste silencieux, ne préférant pas parler plus, perdant presque l'usage de la parole. De toute manière, il ne peut rien dire, elle ne va sûrement pas l'entendre. Et juste quand il se dit ça, il voit sa paupière qui bouge, écarquillant ainsi ses yeux. « Ji Hye ? Tu es réveillée ? Réponds moi Ji Hye ! Dis moi si c'est le cas ou non, s'il te plaît Ji Hye ! ». Il ne veut pas trop la brusquer mais il a besoin d'entendre sa voix ou du moins la voir ouvrir complètement ses yeux pour être rassuré. « Je suis désolé Ji Hye . . . tu m'as manqué » dit-il spontanément, naturellement, lui qui est tant sur la réserve d'habitude, là, ce n'est plus le cas. Ses barrières semblent avoir disparu.
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Mar 4 Avr - 14:56
Ji Hye flotte, mais les eaux ne sont plus aussi agitées. Elle sent son corps engourdi et semble avoir des difficultés à bouger, ne serait-ce qu’à se réveiller. Quelle sensation étrange… Une sensation oubliée, mais quelque peu différente de ce qu’elle a pu ressentir par le passé. La douleur qu’elle ressent semble être bloquée par quelque chose… Un reste d’anesthésie ? Peut-être. Une présence rassurante semble avoir pris place à ses côtés. Qui est-ce ? Elle sent à nouveau cette chaleur autour de sa main, mais cette fois-ci, celle-ci semble se diffuser dans son corps pour la couver dans un nid bien confortable. Cette présence lui est familière. Qui est-ce ? Ji Hye a envie de la voir, de la retrouver. Elle semble être une partie d’elle, et ce depuis que le monde est monde. Et c’est poussée par cette envie de la retrouver que Ji Hye finit par ouvrir les yeux, lentement mais sûrement. Elle voit flou, au début. Sa vision a du mal à s‘adapter à cette lumière qui ne l’éblouit que trop. Ses paupières papillonnent, ses oreilles sont assaillies par une succession de mots qui prend quelques minutes avant de former des phrases compréhensibles par son cerveau. Elle tourne alors la tête et le visage de son cousin prend forme en face d’elle, ses traits toujours aussi doux que dans ses souvenirs d’enfant. « H-hyeon-ah…? » Est-elle encore de rêver ou est-ce bien lui qui se tient là, devant elle ? Elle lève la main pour entrelacer ses doigts aux siens et les serrer aussi fort que sa fatigue le lui permet, c’est-à-dire pas beaucoup au final. « J-je t’ai manqué ? Pour-pourquoi ? Que s’est-il passé ? » Sa voix est enrouée, sans doute par manque d’hydratation et puis dans un flash, les souvenirs lui reviennent. Hyeon, la voiture, le feu rouge… L’accident. Elle ferme les yeux, s’en voulant d’avoir fait preuve de tant d’imprudence.
Lorsqu’elle ouvre les yeux à nouveau, son regard est attiré par ce tube qui disparait sous un pansement pour remonter de l’autre côté vers une poche contenant un liquide transparent. De nouveaux souvenirs l’assaillent et son coeur se met à battre beaucoup plus vite. Elle réalise enfin qu’elle se trouve dans une chambre d’hôpital. Une sorte de panique s’empare d’elle. La dernière fois qu’elle s’est retrouvée dans cette position, à cet endroit, c’était à cause de son cancer. Bien qu’elle a encore des visites de contrôle pour sa période de rémission, Ji Hye n’a pas pensé une seule seconde qu’elle reviendrait là aussi vite. Et puis, il y a Hyeon… Elle le regarde et sans qu’elle puisse vraiment se contrôler, elle pleure. Ji Hye ne sait pas ce qui lui arrive, elle n’arrive pas à se contrôler. Elle pleure à chaudes larmes, ses sanglots lui font mal à la tête, dont le haut est encerclé par un bandage. Une tristesse longtemps contenue semble refaire surface, sans doute à cause de ce lieu. Sans doute à cause de la présence de son cher et tendre cousin. Elle marmonne quelque chose, pas très compréhensible au départ à cause de ses sanglots, qu’elle finit par répéter par la suite. Jamais elle n’a pleuré autant face à son cousin, même lorsqu’elle se faisait un bobo petite suite à leurs mésaventures. « T-tu n’es j-jamais ve-venu. Jamais. » La jeune femme fait référence à toutes ces semaines qu’elle a passé coincée entre ces quatre murs, à attendre sans relâche un cousin qui n’a jamais pointé le bout de son nez. Triste surprise pour elle qui les a toujours pensé si proches. Jamais elle ne le lui en a fait le reproche, mais son coeur n’en a pas moins été meurtri. « J’étais. J’étais si triste. Tu m’as manqué tous les jours, m-mais tu n’as jamais été là. » Peut-être ne sera-t-il même pas capable de comprendre ce à quoi elle fait référence...
This is not our last goodbye
Feat Hyeon ▬ cousin chéri ♥
Ji Hye flotte, mais les eaux ne sont plus aussi agitées. Elle sent son corps engourdi et semble avoir des difficultés à bouger, ne serait-ce qu’à se réveiller. Quelle sensation étrange… Une sensation oubliée, mais quelque peu différente de ce qu’elle a pu ressentir par le passé. La douleur qu’elle ressent semble être bloquée par quelque chose… Un reste d’anesthésie ? Peut-être. Une présence rassurante semble avoir pris place à ses côtés. Qui est-ce ? Elle sent à nouveau cette chaleur autour de sa main, mais cette fois-ci, celle-ci semble se diffuser dans son corps pour la couver dans un nid bien confortable. Cette présence lui est familière. Qui est-ce ? Ji Hye a envie de la voir, de la retrouver. Elle semble être une partie d’elle, et ce depuis que le monde est monde. Et c’est poussée par cette envie de la retrouver que Ji Hye finit par ouvrir les yeux, lentement mais sûrement. Elle voit flou, au début. Sa vision a du mal à s‘adapter à cette lumière qui ne l’éblouit que trop. Ses paupières papillonnent, ses oreilles sont assaillies par une succession de mots qui prend quelques minutes avant de former des phrases compréhensibles par son cerveau. Elle tourne alors la tête et le visage de son cousin prend forme en face d’elle, ses traits toujours aussi doux que dans ses souvenirs d’enfant. « H-hyeon-ah…? » Est-elle encore de rêver ou est-ce bien lui qui se tient là, devant elle ? Elle lève la main pour entrelacer ses doigts aux siens et les serrer aussi fort que sa fatigue le lui permet, c’est-à-dire pas beaucoup au final. « J-je t’ai manqué ? Pour-pourquoi ? Que s’est-il passé ? » Sa voix est enrouée, sans doute par manque d’hydratation et puis dans un flash, les souvenirs lui reviennent. Hyeon, la voiture, le feu rouge… L’accident. Elle ferme les yeux, s’en voulant d’avoir fait preuve de tant d’imprudence. Lorsqu’elle ouvre les yeux à nouveau, son regard est attiré par ce tube qui disparait sous un pansement pour remonter de l’autre côté vers une poche contenant un liquide transparent. De nouveaux souvenirs l’assaillent et son coeur se met à battre beaucoup plus vite. Elle réalise enfin qu’elle se trouve dans une chambre d’hôpital. Une sorte de panique s’empare d’elle. La dernière fois qu’elle s’est retrouvée dans cette position, à cet endroit, c’était à cause de son cancer. Bien qu’elle a encore des visites de contrôle pour sa période de rémission, Ji Hye n’a pas pensé une seule seconde qu’elle reviendrait là aussi vite. Et puis, il y a Hyeon… Elle le regarde et sans qu’elle puisse vraiment se contrôler, elle pleure. Ji Hye ne sait pas ce qui lui arrive, elle n’arrive pas à se contrôler. Elle pleure à chaudes larmes, ses sanglots lui font mal à la tête, dont le haut est encerclé par un bandage. Une tristesse longtemps contenue semble refaire surface, sans doute à cause de ce lieu. Sans doute à cause de la présence de son cher et tendre cousin. Elle marmonne quelque chose, pas très compréhensible au départ à cause de ses sanglots, qu’elle finit par répéter par la suite. Jamais elle n’a pleuré autant face à son cousin, même lorsqu’elle se faisait un bobo petite suite à leurs mésaventures. « T-tu n’es j-jamais ve-venu. Jamais. » La jeune femme fait référence à toutes ces semaines qu’elle a passé coincée entre ces quatre murs, à attendre sans relâche un cousin qui n’a jamais pointé le bout de son nez. Triste surprise pour elle qui les a toujours pensé si proches. Jamais elle ne le lui en a fait le reproche, mais son coeur n’en a pas moins été meurtri. « J’étais. J’étais si triste. Tu m’as manqué tous les jours, m-mais tu n’as jamais été là. » Peut-être ne sera-t-il même pas capable de comprendre ce à quoi elle fait référence...
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Jeu 6 Avr - 18:43
Et il attend, dans le silence. Mais finit par le rompre, à cause de l'anxiété qu'il ressent et de se désir soudain de tout faire ressortir. Parce que des souvenirs douloureux refont surface, datant de plusieurs années déjà. Des souvenirs qu'il a toujours eu le désir d'oublier mais qui reste ancrer, attacher à lui, comme des sangsues. Son visage se referme, quelques larmes parsemant ses yeux, une tristesse qu'il ne peut contrôler, un sentiment d'impuissance, de perte de contrôle. Il sait pourtant qu'elle va survivre, qu'elle va juste avoir quelques blessures, quelques séquelles, pendant un temps, mais elle va continuer à respirer, mais malgré cette connaissance de la situation il a peur. Parce que c'est sa cousine. La seule personne vivante qu'il lui reste. Au sein de sa famille du moins. Qu'il considère comme sa véritable famille. Plongé dans un profond désespoir, il sursaute lorsqu'il sent ses doigts être légèrement serrés, remarquant alors les yeux de Ji Hye. Son cœur manque un battement et la joie prend rapidement possession de lui. « Ji Hye . . », c'est la seule chose qu'il parvient à prononcer dans un fin murmure. Il est rassuré désormais. Elle est là. Elle est réveillée et plus rien n'a d'importance à part elle. Il caresse ses cheveux, « ne t'inquiète pas Ji Hye, tu as eu un accident, avec quelques blessures, mais rien de grave . . . du moins je l'espère ». Il regarde autour de lui. Sentiment désagréable qui le noue l'estomac. Il fronce légèrement des sourcils, ayant brusquement une remontée nauséeuse. Il parvient toutefois à rester calme, et se concentre principalement sur sa cousine pour oublier ces hauts le cœur. « Je suis là Ji Hye . . . je suis là », il sourit tendrement, essayant de la rassurer, de la réconforter. Mais Ji Hye se met à pleurer. Et lui fait un mouvement de recul, ne s'attendant pas à voir ses larmes. Autant de larmes. Sa gorge se noue. La culpabilité le terrasse. Il veut la consoler mais il ne sait pas comment faire, après tout, il est le principal coupable de ses maux. C'est de sa faute si elle a fini dans cet état, si elle est retournée à l'hôpital. Elle qui a une santé si fragile. Hyeon, il est démuni, désarmé. Il ne sait pas comment agir. C'est elle qui a toujours su. Mais lui il ne sait pas. Et cela le frustre. L'agace. Le rembrunit.
Il fronce des sourcils, ne comprenant pas les paroles de sa cousine. Le médecin lui a pourtant assuré qu'il n'y avait rien, mais elle semble avoir des difficultés à se repérer dans le temps. « Que . . . quoi ? Mais Ji Hye, j'ai toujours été là. Ton accident date de tout à l'heure ». Il ne comprend pas et se sent de plus en plus nerveux de ne pas savoir, de ne pas comprendre. Il se rapproche un peu plus d'elle, prenant sa main dans ses deux mains, la serrant légèrement, la regardant dans les yeux. « Je . . .j'ai toujours été là Ji Hye. Je ne t'ai jamais abandonné ». Peut-être qu'elle parle de ces quelques jours éloignés l'un de l'autre, peut-être qu'elle parle de cette dispute qui a eu lieu entre eux, peut-être qu'elle aurait aimé qu'il vienne la voir, directement, et qu'il n'attende pas qu'elle donne un signe, peut-être qu'elle lui en veut. Il ne sait pas. Il est perdu Hyeon. Totalement perdu. « Tu m'as manqué aussi Ji Hye. Terriblement manqué. Mais . . jamais je ne pourrai t'abandonner. Jamais ! Comment peux-tu penser ça? J'aurai dû ». Il s'arrête, sa voix tremblante légèrement. « J'aurai dû venir te voir plutôt au lieu d'attendre que . . . tu me pardonnes pour ce que j'ai pu te dire. Mais tu es, à mes yeux, la seule membre de ma famille Ji Hye, alors comment aurai-je pu . . . ». Il se tait. Oui, comment aurait-il pu . . .
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Et il attend, dans le silence. Mais finit par le rompre, à cause de l'anxiété qu'il ressent et de se désir soudain de tout faire ressortir. Parce que des souvenirs douloureux refont surface, datant de plusieurs années déjà. Des souvenirs qu'il a toujours eu le désir d'oublier mais qui reste ancrer, attacher à lui, comme des sangsues. Son visage se referme, quelques larmes parsemant ses yeux, une tristesse qu'il ne peut contrôler, un sentiment d'impuissance, de perte de contrôle. Il sait pourtant qu'elle va survivre, qu'elle va juste avoir quelques blessures, quelques séquelles, pendant un temps, mais elle va continuer à respirer, mais malgré cette connaissance de la situation il a peur. Parce que c'est sa cousine. La seule personne vivante qu'il lui reste. Au sein de sa famille du moins. Qu'il considère comme sa véritable famille. Plongé dans un profond désespoir, il sursaute lorsqu'il sent ses doigts être légèrement serrés, remarquant alors les yeux de Ji Hye. Son cœur manque un battement et la joie prend rapidement possession de lui. « Ji Hye . . », c'est la seule chose qu'il parvient à prononcer dans un fin murmure. Il est rassuré désormais. Elle est là. Elle est réveillée et plus rien n'a d'importance à part elle. Il caresse ses cheveux, « ne t'inquiète pas Ji Hye, tu as eu un accident, avec quelques blessures, mais rien de grave . . . du moins je l'espère ». Il regarde autour de lui. Sentiment désagréable qui le noue l'estomac. Il fronce légèrement des sourcils, ayant brusquement une remontée nauséeuse. Il parvient toutefois à rester calme, et se concentre principalement sur sa cousine pour oublier ces hauts le cœur. « Je suis là Ji Hye . . . je suis là », il sourit tendrement, essayant de la rassurer, de la réconforter. Mais Ji Hye se met à pleurer. Et lui fait un mouvement de recul, ne s'attendant pas à voir ses larmes. Autant de larmes. Sa gorge se noue. La culpabilité le terrasse. Il veut la consoler mais il ne sait pas comment faire, après tout, il est le principal coupable de ses maux. C'est de sa faute si elle a fini dans cet état, si elle est retournée à l'hôpital. Elle qui a une santé si fragile. Hyeon, il est démuni, désarmé. Il ne sait pas comment agir. C'est elle qui a toujours su. Mais lui il ne sait pas. Et cela le frustre. L'agace. Le rembrunit. Il fronce des sourcils, ne comprenant pas les paroles de sa cousine. Le médecin lui a pourtant assuré qu'il n'y avait rien, mais elle semble avoir des difficultés à se repérer dans le temps. « Que . . . quoi ? Mais Ji Hye, j'ai toujours été là. Ton accident date de tout à l'heure ». Il ne comprend pas et se sent de plus en plus nerveux de ne pas savoir, de ne pas comprendre. Il se rapproche un peu plus d'elle, prenant sa main dans ses deux mains, la serrant légèrement, la regardant dans les yeux. « Je . . .j'ai toujours été là Ji Hye. Je ne t'ai jamais abandonné ». Peut-être qu'elle parle de ces quelques jours éloignés l'un de l'autre, peut-être qu'elle parle de cette dispute qui a eu lieu entre eux, peut-être qu'elle aurait aimé qu'il vienne la voir, directement, et qu'il n'attende pas qu'elle donne un signe, peut-être qu'elle lui en veut. Il ne sait pas. Il est perdu Hyeon. Totalement perdu. « Tu m'as manqué aussi Ji Hye. Terriblement manqué. Mais . . jamais je ne pourrai t'abandonner. Jamais ! Comment peux-tu penser ça? J'aurai dû ». Il s'arrête, sa voix tremblante légèrement. « J'aurai dû venir te voir plutôt au lieu d'attendre que . . . tu me pardonnes pour ce que j'ai pu te dire. Mais tu es, à mes yeux, la seule membre de ma famille Ji Hye, alors comment aurai-je pu . . . ». Il se tait. Oui, comment aurait-il pu . . .
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Dim 16 Avr - 18:06
Lorsqu’elle ferme les yeux la première fois, la voix de son cousin apaise quelque peu le tourbillon de pensées qui l’assaillent. Qu’est-ce qu’elle peut l’aimer. Ji Hye, bien qu’ayant beaucoup évolué au niveau de sa sociabilité en grandissant, n’a jamais ressenti d’immenses difficultés à se faire des amis. La demoiselle n’a jamais été seule, mais tant de fois la solitude a habité son coeur. Une solitude en particulier liée à sa famille, entre sa mère dépressive, son père trop occupé, son frère qui la détestait et sa petite soeur qui pendant très longtemps, était trop jeune pour lui apporter le réconfort que Ji Hye aurait pu attendre. Hyeon était alors son pilier, bien plus qu’il ne s’en est probablement rendu compte. Il est depuis son plus jeune âge, son cousin certes, mais aussi son frère, son père, son meilleur ami. Il y avait toujours en son coeur quelque part, une certaine tristesse à ne pas entretenir un lien similaire avec celui qui partageait des liens de sang encore plus étroits avec elle, Ji Hwan. Mais rien ne pourrait remplacer cette main qui caressait avec tant d’affection ses cheveux.
Et c’est bien pour cela qu’elle pleure, lorsqu’il lui dit qu’il est là, elle qui a attendu pendant si longtemps qu’il le soit. Et maintenant qu’a-t-il donc à la prendre pour une imbécile ? A-t-elle vraiment l’air d’être atteinte d’Alzheimer ? Elle ne le comprend pas. Sans doute autant que lui ne semble pas la comprendre. Elle fronce les sourcils lorsqu’elle regarde les mains de son cousin qui serrent la sienne. Ses mots résonnent dans son esprit au même moment. Trop de choses se mélangent dans son corps ; sa gorge qui l’irrite, ses sanglots qui l’étouffent, l’incompréhension qui ne la quitte pas. « J-jamais ? Jamais ? » Ji Hye renifle et a l’impression de plus pouvoir respirer, entre son nez en train de se boucher et sa gorge déjà nouée. Sans trop réfléchir, elle arrache sa main de celles de Hyeon. « Mais tu m’as déjà abandonnée. » Sa voix se brise, son coeur se serre à l’idée d’avoir exprimé ce mot. Mais son affection pour son cousin est telle que très vite, elle se sent coupable. Coupable d’avoir eu un geste si violent à ses yeux. Geste qu’elle ne lui a sans doute jamais adressé. Finalement, elle prend l’une de ses mains entre les siennes et la fixe, quelques larmes tombant sur celle de son cousin. « Tu dis que je suis le seul membre de ta famille alors… Pourquoi ? Je ne comprends pas… » Elle qui s’était calmée une micro-seconde, se remet à pleurer de plus belle, sa vue se brouillant face à toutes ces gouttelettes qui recouvrent très vite la main de son cousin. « Est-ce que. Est-ce que tu fais ex-exprès d’ignorer ce dont j-je suis en train de te parler ? » Ji Hye passa une main rageuse sur ses joues pour effacer ses larmes. Elle leva alors ses yeux rougis pour ancrer son regard dans celui du plus jeune. « Je. Je t’ai toujours soutenu dans tout ce que tu as fait Hyeon. Tout. Tu ne peux pas me dire le contraire. Je n’ai jamais rien attendu en retour, jamais rien voulu. Mais je n’aurais jamais pensé que lorsque j’étais malade… Toi de toutes les personnes… Je n’aurais jamais pensé que tu ne serais jamais venu me voir. Trois ans de maladie où tu n’es jamais venu. » Son ton n’est pas empli de reproches mais toute la tristesse qu’elle a gardé en elle après toutes ces années est sans doute palpable…
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Feat Hyeon ▬ cousin chéri ♥
Lorsqu’elle ferme les yeux la première fois, la voix de son cousin apaise quelque peu le tourbillon de pensées qui l’assaillent. Qu’est-ce qu’elle peut l’aimer. Ji Hye, bien qu’ayant beaucoup évolué au niveau de sa sociabilité en grandissant, n’a jamais ressenti d’immenses difficultés à se faire des amis. La demoiselle n’a jamais été seule, mais tant de fois la solitude a habité son coeur. Une solitude en particulier liée à sa famille, entre sa mère dépressive, son père trop occupé, son frère qui la détestait et sa petite soeur qui pendant très longtemps, était trop jeune pour lui apporter le réconfort que Ji Hye aurait pu attendre. Hyeon était alors son pilier, bien plus qu’il ne s’en est probablement rendu compte. Il est depuis son plus jeune âge, son cousin certes, mais aussi son frère, son père, son meilleur ami. Il y avait toujours en son coeur quelque part, une certaine tristesse à ne pas entretenir un lien similaire avec celui qui partageait des liens de sang encore plus étroits avec elle, Ji Hwan. Mais rien ne pourrait remplacer cette main qui caressait avec tant d’affection ses cheveux. Et c’est bien pour cela qu’elle pleure, lorsqu’il lui dit qu’il est là, elle qui a attendu pendant si longtemps qu’il le soit. Et maintenant qu’a-t-il donc à la prendre pour une imbécile ? A-t-elle vraiment l’air d’être atteinte d’Alzheimer ? Elle ne le comprend pas. Sans doute autant que lui ne semble pas la comprendre. Elle fronce les sourcils lorsqu’elle regarde les mains de son cousin qui serrent la sienne. Ses mots résonnent dans son esprit au même moment. Trop de choses se mélangent dans son corps ; sa gorge qui l’irrite, ses sanglots qui l’étouffent, l’incompréhension qui ne la quitte pas. « J-jamais ? Jamais ? » Ji Hye renifle et a l’impression de plus pouvoir respirer, entre son nez en train de se boucher et sa gorge déjà nouée. Sans trop réfléchir, elle arrache sa main de celles de Hyeon. « Mais tu m’as déjà abandonnée. » Sa voix se brise, son coeur se serre à l’idée d’avoir exprimé ce mot. Mais son affection pour son cousin est telle que très vite, elle se sent coupable. Coupable d’avoir eu un geste si violent à ses yeux. Geste qu’elle ne lui a sans doute jamais adressé. Finalement, elle prend l’une de ses mains entre les siennes et la fixe, quelques larmes tombant sur celle de son cousin. « Tu dis que je suis le seul membre de ta famille alors… Pourquoi ? Je ne comprends pas… » Elle qui s’était calmée une micro-seconde, se remet à pleurer de plus belle, sa vue se brouillant face à toutes ces gouttelettes qui recouvrent très vite la main de son cousin. « Est-ce que. Est-ce que tu fais ex-exprès d’ignorer ce dont j-je suis en train de te parler ? » Ji Hye passa une main rageuse sur ses joues pour effacer ses larmes. Elle leva alors ses yeux rougis pour ancrer son regard dans celui du plus jeune. « Je. Je t’ai toujours soutenu dans tout ce que tu as fait Hyeon. Tout. Tu ne peux pas me dire le contraire. Je n’ai jamais rien attendu en retour, jamais rien voulu. Mais je n’aurais jamais pensé que lorsque j’étais malade… Toi de toutes les personnes… Je n’aurais jamais pensé que tu ne serais jamais venu me voir. Trois ans de maladie où tu n’es jamais venu. » Son ton n’est pas empli de reproches mais toute la tristesse qu’elle a gardé en elle après toutes ces années est sans doute palpable…
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Lun 17 Avr - 18:47
Il ne comprend pas Hyeon. Ou alors n'a t-il pas envie de comprendre, qui sait. Il ne sait pas pourquoi sa cousine prononce de telles paroles si blessantes, pourquoi elle semble lui reprocher une absence qu'il n'a jamais eu, du moins pas dans ses souvenirs immédiats. Il pense qu'elle fait référence à l'accident qui vient de se produire et se demande alors si sa tête n'a pas été touchée et si le temps lui échappe, mais ses paroles sont très cohérentes et elle ne semble pas être dans les vapes, alors de quoi parle t-elle ? Il se sent perdu mais surtout démuni. Il ressent un poids, lourd, au niveau de sa poitrine, fixant sa cousine d'un regard profond, mais déstabilisé. « De . . . de quoi tu parles Ji Hye ! Tu sais pertinemment que je ne peux pas . . . t'abandonner », ce terme le blesse car il le trouve très brutal, très soudain mais surtout, très douloureux. Comment peut-elle imaginer une seule seconde qu'il soit en capacité de la laisser seule ? De l'abandonner ? Jamais il n'oserait le faire. Pas même pour sa future femme. Pour personne. Ji Hye a toujours été présente pour lui, même dans les moments les plus sombres, elle a toujours été sa lumière, même faible, elle a toujours été à ses côtés pour le soutenir, pour le maintenir hors de l'eau, juste un peu. Alors jamais, ô grand jamais, il ne se permettrait de l'abandonner. « Ji . .. Hye . . . », il est surpris. Surpris par les propos tenus de la jeune femme. Surpris qu'elle se comporte ainsi. Surpris parce qu'il ne comprend pas. Mais surtout surpris qu'elle puisse imaginer une seule seconde qu'il soit capable de la laisser. Et pourtant, elle insiste, elle est persuadée qu'il l'a fait, mais lui, il ne comprend pas. Il se sent coupable. Coupable d'un abandon qu'il ne comprend pas. Ou du moins, il ne s'en rappelle pas. « Mais . . . Ji Hye . . . s'il te plaît, calme toi . . . je . . . ». Ses lèvres tremblent légèrement, ne supportant pas l'idée de faire pleurer sa cousine. C'est de sa faute. Et cette idée lui est insupportable. Il aimerait trouver les mots et les gestes adéquats mais il n'y arrive pas. Il ne trouve pas. Il est perdu Hyeon. Et surtout sidéré, comme traumatisé. Et puis brusquement, la vérité vient à lui et il comprend. Il comprend ce qu'elle veut dire. Il comprend pourquoi elle pense qu'il l'a abandonné. Il comprend tout. Et sa poitrine se serre, se noircit, saigne. « Ji Hye . . . », sa voix se tasse, et il ne sait plus quoi dire, parce que ce n'est pas ce qu'elle pense. Ce n'est pas ça, du moins de son point de vue. Mais il comprend et il s'en veut. Il a toujours eu cette amertume de ne pas avoir été présent lors de sa maladie. Et il l'a encore aujourd'hui, encore plus lorsqu'il sait ce qu'elle pense. Si seulement il avait su . . . il aurait dissipé tout malentendu. Si seulement elle s'était exprimée avant, il aurait compris, il aurait répondu à ses questions, et surtout au pourquoi du comment. Car elle a le droit de le questionner. Elle a le droit de savoir. Sa main vient serrer celle de sa cousine, tandis que l'autre essaye de calmer ses quelques larmes, les essuyant d'un revers de main. « Je . . . je suis désolé Ji Hye. Si . . . si j'avais su avant. Si seulement tu me l'avais dit, je t'aurai expliqué ». Il s'arrête quelques secondes, une larme glissant malencontreusement de ses yeux. « Je ne t'ai jamais abandonné Ji Hye . . . Du moins, je n'ai jamais voulu le faire. Ce n'était pas mon but. Et. . . le fait que tu l'ais cru me fend le cœur, mais je peux . . . comprendre. Je crois. Parce qu'à l'époque je suis resté silencieux, tout comme toi tu l'as fait, reprenant les choses simplement ». Il se mord nerveusement la joue, « mais sache Ji Hye que je n'ai jamais, jamais, voulu te laisser seule dans ta maladie. Jamais je ne l'aurai fait, pas de mon plein gré. Je sais que c'est bien trop facile de dire ça, de rejeter la faute autre part, mais je t'assure que ce n'est pas ce que tu crois ». Il ne veut vraiment pas qu'elle pense qu'il l'ait abandonné, alors que non. Pas de sa propre volonté en tout cas. « Est-ce que . . . est-ce que je peux m'expliquer Ji Hye . . . Parce que je pense qu'il est temps d'évoquer certains faits que toi, comme moi, nous avons gardé silencieux ».
This is not our last goodbye
Feat Ji Hye ▬ cousine chérie ♥
Il ne comprend pas Hyeon. Ou alors n'a t-il pas envie de comprendre, qui sait. Il ne sait pas pourquoi sa cousine prononce de telles paroles si blessantes, pourquoi elle semble lui reprocher une absence qu'il n'a jamais eu, du moins pas dans ses souvenirs immédiats. Il pense qu'elle fait référence à l'accident qui vient de se produire et se demande alors si sa tête n'a pas été touchée et si le temps lui échappe, mais ses paroles sont très cohérentes et elle ne semble pas être dans les vapes, alors de quoi parle t-elle ? Il se sent perdu mais surtout démuni. Il ressent un poids, lourd, au niveau de sa poitrine, fixant sa cousine d'un regard profond, mais déstabilisé. « De . . . de quoi tu parles Ji Hye ! Tu sais pertinemment que je ne peux pas . . . t'abandonner », ce terme le blesse car il le trouve très brutal, très soudain mais surtout, très douloureux. Comment peut-elle imaginer une seule seconde qu'il soit en capacité de la laisser seule ? De l'abandonner ? Jamais il n'oserait le faire. Pas même pour sa future femme. Pour personne. Ji Hye a toujours été présente pour lui, même dans les moments les plus sombres, elle a toujours été sa lumière, même faible, elle a toujours été à ses côtés pour le soutenir, pour le maintenir hors de l'eau, juste un peu. Alors jamais, ô grand jamais, il ne se permettrait de l'abandonner. « Ji . .. Hye . . . », il est surpris. Surpris par les propos tenus de la jeune femme. Surpris qu'elle se comporte ainsi. Surpris parce qu'il ne comprend pas. Mais surtout surpris qu'elle puisse imaginer une seule seconde qu'il soit capable de la laisser. Et pourtant, elle insiste, elle est persuadée qu'il l'a fait, mais lui, il ne comprend pas. Il se sent coupable. Coupable d'un abandon qu'il ne comprend pas. Ou du moins, il ne s'en rappelle pas. « Mais . . . Ji Hye . . . s'il te plaît, calme toi . . . je . . . ». Ses lèvres tremblent légèrement, ne supportant pas l'idée de faire pleurer sa cousine. C'est de sa faute. Et cette idée lui est insupportable. Il aimerait trouver les mots et les gestes adéquats mais il n'y arrive pas. Il ne trouve pas. Il est perdu Hyeon. Et surtout sidéré, comme traumatisé. Et puis brusquement, la vérité vient à lui et il comprend. Il comprend ce qu'elle veut dire. Il comprend pourquoi elle pense qu'il l'a abandonné. Il comprend tout. Et sa poitrine se serre, se noircit, saigne. « Ji Hye . . . », sa voix se tasse, et il ne sait plus quoi dire, parce que ce n'est pas ce qu'elle pense. Ce n'est pas ça, du moins de son point de vue. Mais il comprend et il s'en veut. Il a toujours eu cette amertume de ne pas avoir été présent lors de sa maladie. Et il l'a encore aujourd'hui, encore plus lorsqu'il sait ce qu'elle pense. Si seulement il avait su . . . il aurait dissipé tout malentendu. Si seulement elle s'était exprimée avant, il aurait compris, il aurait répondu à ses questions, et surtout au pourquoi du comment. Car elle a le droit de le questionner. Elle a le droit de savoir. Sa main vient serrer celle de sa cousine, tandis que l'autre essaye de calmer ses quelques larmes, les essuyant d'un revers de main. « Je . . . je suis désolé Ji Hye. Si . . . si j'avais su avant. Si seulement tu me l'avais dit, je t'aurai expliqué ». Il s'arrête quelques secondes, une larme glissant malencontreusement de ses yeux. « Je ne t'ai jamais abandonné Ji Hye . . . Du moins, je n'ai jamais voulu le faire. Ce n'était pas mon but. Et. . . le fait que tu l'ais cru me fend le cœur, mais je peux . . . comprendre. Je crois. Parce qu'à l'époque je suis resté silencieux, tout comme toi tu l'as fait, reprenant les choses simplement ». Il se mord nerveusement la joue, « mais sache Ji Hye que je n'ai jamais, jamais, voulu te laisser seule dans ta maladie. Jamais je ne l'aurai fait, pas de mon plein gré. Je sais que c'est bien trop facile de dire ça, de rejeter la faute autre part, mais je t'assure que ce n'est pas ce que tu crois ». Il ne veut vraiment pas qu'elle pense qu'il l'ait abandonné, alors que non. Pas de sa propre volonté en tout cas. « Est-ce que . . . est-ce que je peux m'expliquer Ji Hye . . . Parce que je pense qu'il est temps d'évoquer certains faits que toi, comme moi, nous avons gardé silencieux ». Invité
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Dim 14 Mai - 23:59
Ji Hye ne comprend pas qu’il ne puisse pas comprendre. Ses paroles sont-elles si vides de sens à ses yeux ? Mais rien que cette pensée en elle-même n’a pas de sens… Ji Hye connaît Hyeon et elle sait que jamais, jamais le mensonge ne pourrait venir ternir ses grands yeux noirs aujourd’hui rougis par les larmes. La confiance qu’elle lui accorde n’a d’égal que l’amour qu’elle lui voue, un amour filial comme il n’y en a pas deux. Et même si Hyeon ne le dit pas, Ji Hye sait qu’il pense la même chose. Elle le sait, et c’est bien pour ça qu’elle ne comprend pas. Elle sait que son cousin n’a rien à voir avec tous les autres, qu’il est unique, unique au monde, unique à son monde. Mais pourtant, lui, parmi tous les autres, l’a abandonnée. « Je ne pensais pas non plus que tu le pouvais, et pourtant, voilà. » Elle non plus n’ose plus employer ce terme à nouveau. Elle n’aurait pas dû dire cela, pas à lui. Il ne le mérite pas. Même dans la plus profonde des tristesses et la plus violente des colères, Ji Hye ne pourra jamais, ô grand jamais, vouloir lui faire du mal. Comme on peut vouloir employer des paroles blessantes juste pour que quelqu’un puisse se sentir aussi mal que l’on puisse se sentir… Non, avec Hyeon, jamais. Car il est ce qu’il y a de meilleur en elle, ce qu’il y a de meilleur dans sa vie ; une constante ineffable que personne ne saurait lui enlever.
Et puis elle lui ouvre son coeur, comme toujours. Mais cette fois, c’est empreinte de peine qu’elle se livre, espérant… Espérant quoi ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus rien en fait, elle a mal à la tête, mal aux yeux, mal au visage, mal au coeur, à l’âme. Son coeur tambourine dans sa poitrine, son regard ne quittant toujours pas le visage de Hyeon malgré sa main qui vient essuyer ses larmes. Cette douceur lui fait presque mal, à cet instant. Et puis c’est à son tour, de passer son index sur la joue de son cousin afin d’effacer cette petite goutte qui vient rouler et perturber la netteté de sa peau. Ses sentiments se heurtent les uns aux autres au creux de son ventre mais encore une fois, elle ne peut pas rester insensible face à cette peine qui semble faire écho à la sienne. « Tu avais tellement de choses dans ta vie Hyeon… Pour moi, si tu n’es pas venu, c’est que peut-être, ce n’était pas important pour toi. Que tu étais trop occupé avant. Et puis après je n’ai pas voulu perturber ta carrière je présume… » Elle repense aux nombreuses remontrances auxquelles elle avait eu droit pendant leur enfance, venant de parents trop agacés qu’elle perturbe tant la vie parfaite de ce fils exemplaire et talentueux. « Et puis le temps a passé et voilà où nous en sommes… » Elle prit une grande inspiration, histoire de reprendre contenance et calmer ses larmes incessantes. Elle clôt ses paupières, écoute les paroles de ce cousin si cher à ses yeux. Une chair commune, un sang partagé. Il ne peut pas avoir voulu tout cela, n’est-ce pas ? Ji Hye veut le croire. « Pas de ton plein gré ? Je ne comprends pas… Explique-moi. S’il te plaît. » La colère ne résoudra rien. C’est avec plus de calme qu’elle se décide à l’écouter, lui laisser sa chance. Sa main se repose sur celle qu’il a déjà posé sur la sienne, lui montrant par ce simple geste qu’elle ne le déteste pas, bien au contraire.
This is not our last goodbye
Feat Hyeon ▬ cousin chéri ♥
Ji Hye ne comprend pas qu’il ne puisse pas comprendre. Ses paroles sont-elles si vides de sens à ses yeux ? Mais rien que cette pensée en elle-même n’a pas de sens… Ji Hye connaît Hyeon et elle sait que jamais, jamais le mensonge ne pourrait venir ternir ses grands yeux noirs aujourd’hui rougis par les larmes. La confiance qu’elle lui accorde n’a d’égal que l’amour qu’elle lui voue, un amour filial comme il n’y en a pas deux. Et même si Hyeon ne le dit pas, Ji Hye sait qu’il pense la même chose. Elle le sait, et c’est bien pour ça qu’elle ne comprend pas. Elle sait que son cousin n’a rien à voir avec tous les autres, qu’il est unique, unique au monde, unique à son monde. Mais pourtant, lui, parmi tous les autres, l’a abandonnée. « Je ne pensais pas non plus que tu le pouvais, et pourtant, voilà. » Elle non plus n’ose plus employer ce terme à nouveau. Elle n’aurait pas dû dire cela, pas à lui. Il ne le mérite pas. Même dans la plus profonde des tristesses et la plus violente des colères, Ji Hye ne pourra jamais, ô grand jamais, vouloir lui faire du mal. Comme on peut vouloir employer des paroles blessantes juste pour que quelqu’un puisse se sentir aussi mal que l’on puisse se sentir… Non, avec Hyeon, jamais. Car il est ce qu’il y a de meilleur en elle, ce qu’il y a de meilleur dans sa vie ; une constante ineffable que personne ne saurait lui enlever. Et puis elle lui ouvre son coeur, comme toujours. Mais cette fois, c’est empreinte de peine qu’elle se livre, espérant… Espérant quoi ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus rien en fait, elle a mal à la tête, mal aux yeux, mal au visage, mal au coeur, à l’âme. Son coeur tambourine dans sa poitrine, son regard ne quittant toujours pas le visage de Hyeon malgré sa main qui vient essuyer ses larmes. Cette douceur lui fait presque mal, à cet instant. Et puis c’est à son tour, de passer son index sur la joue de son cousin afin d’effacer cette petite goutte qui vient rouler et perturber la netteté de sa peau. Ses sentiments se heurtent les uns aux autres au creux de son ventre mais encore une fois, elle ne peut pas rester insensible face à cette peine qui semble faire écho à la sienne. « Tu avais tellement de choses dans ta vie Hyeon… Pour moi, si tu n’es pas venu, c’est que peut-être, ce n’était pas important pour toi. Que tu étais trop occupé avant. Et puis après je n’ai pas voulu perturber ta carrière je présume… » Elle repense aux nombreuses remontrances auxquelles elle avait eu droit pendant leur enfance, venant de parents trop agacés qu’elle perturbe tant la vie parfaite de ce fils exemplaire et talentueux. « Et puis le temps a passé et voilà où nous en sommes… » Elle prit une grande inspiration, histoire de reprendre contenance et calmer ses larmes incessantes. Elle clôt ses paupières, écoute les paroles de ce cousin si cher à ses yeux. Une chair commune, un sang partagé. Il ne peut pas avoir voulu tout cela, n’est-ce pas ? Ji Hye veut le croire. « Pas de ton plein gré ? Je ne comprends pas… Explique-moi. S’il te plaît. » La colère ne résoudra rien. C’est avec plus de calme qu’elle se décide à l’écouter, lui laisser sa chance. Sa main se repose sur celle qu’il a déjà posé sur la sienne, lui montrant par ce simple geste qu’elle ne le déteste pas, bien au contraire.
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Re: this is not our last goodbye ⊹ lee hyeon | Jeu 18 Mai - 21:56
Jamais Hyeon n'aurait pensé que sa cousine pouvait garder une telle peine en elle, de telles questionnements mais surtout une telle rancœur, car oui, Hyeon considère cela comme de la rancœur, une amertume qu'elle a longtemps gardé pour elle, sans jamais l'exprimer. Alors, forcément, il se sent démuni Hyeon, blessé, mais surtout, il se sent mauvais. Mauvais d'avoir laissé sa cousine ainsi, sans savoir la vérité, gardant cette pensée si terrible et si peinant. Elle aurait dû lui en parler, l'évoquer, lui donner un signe, l'orienter vers ce chemin, mais elle n'avait rien fait et jamais il ne s'en était douté. Bien sûr, lui, il avait gardé ses mots, pensant qu'elle avait compris, pensant qu'elle savait pour la tromperie de ses parents, pensant qu'elle savait tout et il réalise, trop tard, qu'elle ne savait rien. Désormais, il ne peut qu'expliquer, mais a t-il les mots adéquats, peut-il réellement lui faire comprendre ce qu'il s'est réellement passé ? Il est vrai qu'il a commis une faute, une terrible faute. Il aurait du mieux se renseigner, ne pas croire aux sages paroles de ses parents, il aurait dû la contacter directement, mais elle avait été intégrée à l'hôpital à un moment assez crucial dans sa carrière. C'était tombé au mauvais moment, le mauvais timing comme beaucoup diraient. Il s'en veut, c'est certain et il s'en voudra très certainement pendant longtemps. Il sait qu'il l'a abandonné et que c'est principalement de sa faute, même s'il a été mal renseigné. Il aurait dû, encore une fois, vérifier, s'assurer de lui-même et ne pas écouter ses parents qui l'ont rassuré pour qu'il n'arrête pas subitement ce qu'il faisait, pour ne pas arrêter ses nombreuses promotions. Il n'est pas un bon cousin, mais il espère l'être à partir d'aujourd'hui. Il inspire profondément, la gorge nouée, mais trouve quand même la force de verbaliser certains mots, certaines phrases. « Il est vrai que ce n'était pas une période très facile pour moi, à ce moment-là, que j'avais énormément de choses à faire, une surcharge de travail trop importante, mais pour autant, je n'aurai pas dû te délaisser et j'en suis désolé. J'ai été pris dans ce cercle vicieux dans lequel mes parents m'ont mis, et même si les circonstances ont fait que je n'ai pu venir, j'aurai dû m'assurer de la vérité, j'aurai dû vérifier. Tu sais pertinemment . . . ou du moins tu le sauras dès à présent, mais tu es plus importante que ma carrière Ji Hye, tu es la seule pour qui je cesserai tout. Certes, ça ne serait pas facile et je doute que ta famille tout comme la mienne me laisse agir ainsi, mais sache que tu es celle pour qui je pourrai tout faire », parce qu'elle a toujours été là pour lui, elle a été la seule à le voir grandir, à être en permanence à ses côtés, à tenter de lui faire retrouver le sourire, la joie de vivre. Elle a peut-être échoué de nombreuses fois, du moins à première vue, mais au final, elle a toujours été sa boule d'énergie. Il inspire profondément et finit alors par expliquer. « J'ai souvent demandé à mes parents de pouvoir te voir, d'avoir de tes nouvelles, parce que j'avais peur pour toi, parce que j'ai toujours crains le pire, me suis toujours imaginé les pires scénarios et je dois t'avouer que de nombreuses fois cela a perturbé mon sommeil comme ma concentration. Mais chaque fois, mes parents me rappelaient à l'ordre, en exigeant de moi que je réussisse, que j'aille jusqu'au bout et chaque fois ils me promettaient de me laisser venir te rendre visite, au moins une fois, à condition que je réussisse, à condition que je fasse ça et ça. Alors j'ai obéis, parce que je voulais être à tes côtés et qu'avec mes parents autour de moi je ne pouvais fuir, je ne pouvais m'en aller, devant ainsi me soumettre à leur exigence. Et quand enfin j'ai trouvé le temps de te voir, quand enfin j'ai eu cette possibilité, ils m'ont dit que tu allais mieux et que tu avais changé d'hôpital. Alors je les ai bêtement cru . . . A ce moment je n'avais pas le droit d'avoir mon téléphone, pour éviter toute tentation. Tu sais comment sont mes parents . . . Je les savais capable de tout, mais pas de me mentir concernant la santé de ma cousine. C'est pour cette raison que je ne suis jamais venu . . . Mais tu as raison de me blâmer, j'aurai mieux fait de vérifier. J'aurai du te contacter par un quelconque moyen . . . mais je ne l'ai pas fait. Je suis désolé Ji Hye. Si c'était à refaire, je le referai d'une meilleure manière ».
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Feat Ji Hye ▬ cousine chérie ♥
Jamais Hyeon n'aurait pensé que sa cousine pouvait garder une telle peine en elle, de telles questionnements mais surtout une telle rancœur, car oui, Hyeon considère cela comme de la rancœur, une amertume qu'elle a longtemps gardé pour elle, sans jamais l'exprimer. Alors, forcément, il se sent démuni Hyeon, blessé, mais surtout, il se sent mauvais. Mauvais d'avoir laissé sa cousine ainsi, sans savoir la vérité, gardant cette pensée si terrible et si peinant. Elle aurait dû lui en parler, l'évoquer, lui donner un signe, l'orienter vers ce chemin, mais elle n'avait rien fait et jamais il ne s'en était douté. Bien sûr, lui, il avait gardé ses mots, pensant qu'elle avait compris, pensant qu'elle savait pour la tromperie de ses parents, pensant qu'elle savait tout et il réalise, trop tard, qu'elle ne savait rien. Désormais, il ne peut qu'expliquer, mais a t-il les mots adéquats, peut-il réellement lui faire comprendre ce qu'il s'est réellement passé ? Il est vrai qu'il a commis une faute, une terrible faute. Il aurait du mieux se renseigner, ne pas croire aux sages paroles de ses parents, il aurait dû la contacter directement, mais elle avait été intégrée à l'hôpital à un moment assez crucial dans sa carrière. C'était tombé au mauvais moment, le mauvais timing comme beaucoup diraient. Il s'en veut, c'est certain et il s'en voudra très certainement pendant longtemps. Il sait qu'il l'a abandonné et que c'est principalement de sa faute, même s'il a été mal renseigné. Il aurait dû, encore une fois, vérifier, s'assurer de lui-même et ne pas écouter ses parents qui l'ont rassuré pour qu'il n'arrête pas subitement ce qu'il faisait, pour ne pas arrêter ses nombreuses promotions. Il n'est pas un bon cousin, mais il espère l'être à partir d'aujourd'hui. Il inspire profondément, la gorge nouée, mais trouve quand même la force de verbaliser certains mots, certaines phrases. « Il est vrai que ce n'était pas une période très facile pour moi, à ce moment-là, que j'avais énormément de choses à faire, une surcharge de travail trop importante, mais pour autant, je n'aurai pas dû te délaisser et j'en suis désolé. J'ai été pris dans ce cercle vicieux dans lequel mes parents m'ont mis, et même si les circonstances ont fait que je n'ai pu venir, j'aurai dû m'assurer de la vérité, j'aurai dû vérifier. Tu sais pertinemment . . . ou du moins tu le sauras dès à présent, mais tu es plus importante que ma carrière Ji Hye, tu es la seule pour qui je cesserai tout. Certes, ça ne serait pas facile et je doute que ta famille tout comme la mienne me laisse agir ainsi, mais sache que tu es celle pour qui je pourrai tout faire », parce qu'elle a toujours été là pour lui, elle a été la seule à le voir grandir, à être en permanence à ses côtés, à tenter de lui faire retrouver le sourire, la joie de vivre. Elle a peut-être échoué de nombreuses fois, du moins à première vue, mais au final, elle a toujours été sa boule d'énergie. Il inspire profondément et finit alors par expliquer. « J'ai souvent demandé à mes parents de pouvoir te voir, d'avoir de tes nouvelles, parce que j'avais peur pour toi, parce que j'ai toujours crains le pire, me suis toujours imaginé les pires scénarios et je dois t'avouer que de nombreuses fois cela a perturbé mon sommeil comme ma concentration. Mais chaque fois, mes parents me rappelaient à l'ordre, en exigeant de moi que je réussisse, que j'aille jusqu'au bout et chaque fois ils me promettaient de me laisser venir te rendre visite, au moins une fois, à condition que je réussisse, à condition que je fasse ça et ça. Alors j'ai obéis, parce que je voulais être à tes côtés et qu'avec mes parents autour de moi je ne pouvais fuir, je ne pouvais m'en aller, devant ainsi me soumettre à leur exigence. Et quand enfin j'ai trouvé le temps de te voir, quand enfin j'ai eu cette possibilité, ils m'ont dit que tu allais mieux et que tu avais changé d'hôpital. Alors je les ai bêtement cru . . . A ce moment je n'avais pas le droit d'avoir mon téléphone, pour éviter toute tentation. Tu sais comment sont mes parents . . . Je les savais capable de tout, mais pas de me mentir concernant la santé de ma cousine. C'est pour cette raison que je ne suis jamais venu . . . Mais tu as raison de me blâmer, j'aurai mieux fait de vérifier. J'aurai du te contacter par un quelconque moyen . . . mais je ne l'ai pas fait. Je suis désolé Ji Hye. Si c'était à refaire, je le referai d'une meilleure manière ». Contenu sponsorisé
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