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l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun
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l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Lun 6 Mar - 15:12 Citer EditerSupprimer
Le vague à l’âme. Elle regarde par la fenêtre et mordille le bout de son stylo. C’est fou ce que le temps passe vite ! Et malgré ça, elle n’arrive toujours à réaliser qu’enfin, elle est à l’université. Elle se perd parfois à imaginer qu’au dehors de cette salle, il y a les couloirs de son ancien lycée, qu’au bout de quelques minutes de cours elle recevra une boulette de papier avec un mot idiot de son meilleur ami tandis que l’autre, faisant mine de travailler, se marrait derrière son livre dressé de sorte à ce qu’on ne voit pas sa tête trop satisfaite. Elle est un peu nostalgique de tout ça, Miran. Beaucoup trop de choses ont changé en trop peu de temps. Et elle a beau adorer sa nouvelle vie d’étudiante, elle ne peut s’empêcher de ressasser ce « bon vieux temps » qui ne reviendra plus.
Cinq heures sonnent et avec elles, la journée se termine. Drôle d’habitude qu’est celle de rejoindre sa nouvelle maison. Ils appellent cela un dortoir mais il a davantage des allures de villa moderne, bucolique aussi tellement le jardin est vert… oh, le vert. Sa nouvelle couleur porte-bonheur et digne représentante de son animal totem : le requin. Cela fait deux mois que Miran a rejoint les Sango. C’est un sentiment puissant mais étrange… encore un peu de vague à l’âme, surtout lorsque son meilleur ami ne veut pas répondre à son téléphone. Il doit être en cours, se dit-elle. Quant à elle, elle fera le chemin du retour seule.
Il fait si beau à cette période. Nous sommes en juin, l’année est déjà bien entamée et il fleure bon les grandes vacances d’été. Seulement voilà, quelque chose chagrine Miran. Ce n’est pas une lubie de paranoïa, non vraiment. Elle s’est déjà fait la remarque à plusieurs reprises, « tu ne vas pas bien, qui pourrait bien t’en vouloir ? » Elle se rassure et pourtant, l’étrange sensation persiste. L’homme est grand, il est brun et elle est persuadée de l’avoir aperçu à plusieurs reprises sur le campus, aussi bien que dans son nouveau dortoir. A première vue, rien d’anormal. Mais qu’advient-il lorsque ce garçon, un parfait inconnu à qui elle n’a jamais adressé la parole, vous tourne autour sans que vous ne puissiez l’approcher ? Elle le voit tourner l’œil quand elle l’attrape à regarder un peu trop intensément. Il est parfois là lorsqu’elle mange avec ses amis le midi. Et de temps en temps, il est au bout du couloir qu’elle emprunte, il rebrousse chemin avant qu’elle n’ait pu arriver à sa hauteur. C’est perturbant… angoissant… est-ce que c’est une sorte de jeu, un rituel d’initiation, un bizutage de mauvais goût, ou est-ce que c’est quelque chose qu’elle devrait rapporter à l’administration ? Elle sert les poings et avance dans le parc de l’université. « Approche-toi si tu l’oses ! Je vais te montrer de quel bois je me chauffe, moi… » se met-elle à penser en avançant tête baissée, le bout du nez froncé et prise d’un soudain élan de guerrière.
Le vague à l’âme. Elle regarde par la fenêtre et mordille le bout de son stylo. C’est fou ce que le temps passe vite ! Et malgré ça, elle n’arrive toujours à réaliser qu’enfin, elle est à l’université. Elle se perd parfois à imaginer qu’au dehors de cette salle, il y a les couloirs de son ancien lycée, qu’au bout de quelques minutes de cours elle recevra une boulette de papier avec un mot idiot de son meilleur ami tandis que l’autre, faisant mine de travailler, se marrait derrière son livre dressé de sorte à ce qu’on ne voit pas sa tête trop satisfaite. Elle est un peu nostalgique de tout ça, Miran. Beaucoup trop de choses ont changé en trop peu de temps. Et elle a beau adorer sa nouvelle vie d’étudiante, elle ne peut s’empêcher de ressasser ce « bon vieux temps » qui ne reviendra plus.
Cinq heures sonnent et avec elles, la journée se termine. Drôle d’habitude qu’est celle de rejoindre sa nouvelle maison. Ils appellent cela un dortoir mais il a davantage des allures de villa moderne, bucolique aussi tellement le jardin est vert… oh, le vert. Sa nouvelle couleur porte-bonheur et digne représentante de son animal totem : le requin. Cela fait deux mois que Miran a rejoint les Sango. C’est un sentiment puissant mais étrange… encore un peu de vague à l’âme, surtout lorsque son meilleur ami ne veut pas répondre à son téléphone. Il doit être en cours, se dit-elle. Quant à elle, elle fera le chemin du retour seule.
Il fait si beau à cette période. Nous sommes en juin, l’année est déjà bien entamée et il fleure bon les grandes vacances d’été. Seulement voilà, quelque chose chagrine Miran. Ce n’est pas une lubie de paranoïa, non vraiment. Elle s’est déjà fait la remarque à plusieurs reprises, « tu ne vas pas bien, qui pourrait bien t’en vouloir ? » Elle se rassure et pourtant, l’étrange sensation persiste. L’homme est grand, il est brun et elle est persuadée de l’avoir aperçu à plusieurs reprises sur le campus, aussi bien que dans son nouveau dortoir. A première vue, rien d’anormal. Mais qu’advient-il lorsque ce garçon, un parfait inconnu à qui elle n’a jamais adressé la parole, vous tourne autour sans que vous ne puissiez l’approcher ? Elle le voit tourner l’œil quand elle l’attrape à regarder un peu trop intensément. Il est parfois là lorsqu’elle mange avec ses amis le midi. Et de temps en temps, il est au bout du couloir qu’elle emprunte, il rebrousse chemin avant qu’elle n’ait pu arriver à sa hauteur. C’est perturbant… angoissant… est-ce que c’est une sorte de jeu, un rituel d’initiation, un bizutage de mauvais goût, ou est-ce que c’est quelque chose qu’elle devrait rapporter à l’administration ? Elle sert les poings et avance dans le parc de l’université. « Approche-toi si tu l’oses ! Je vais te montrer de quel bois je me chauffe, moi… » se met-elle à penser en avançant tête baissée, le bout du nez froncé et prise d’un soudain élan de guerrière.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Lun 6 Mar - 18:45 Citer EditerSupprimer
L'oeil du tigre
Feat my Superwoman ♥
Je suis à l’université, moi, Baik Do Hyun. Qui l’eut crû. Quand je repense à l’année qui vient de s’écouler, aux péripéties que j’ai traversées, à l’adolescent turbulent que j’étais… Jamais je n’aurais pensé que j’en arriverai enfin à là. Posséder cette stupide carte étudiante qui doit sembler si banale à certains et à elle seule un symbole de cette petite fierté que je m’octroie. Je ne veux pas décevoir mes nouveaux gardiens, je ne veux pas qu’ils regrettent la chance qu’ils m’ont si généreusement offerte. Il faut que je fasse de mon mieux, que je prouve au monde que je ne suis pas le raté que j’ai été pendant si longtemps. Alors me voilà avec mes bonnes relations de début d’année. Tous mes cours sont ordonnés, toutes mes notes sont au propre et je m’attèle toujours à de nombreuses recherches supplémentaires. Et puis je révise, je révise et révise encore… J’ai tant de savoir à rattraper, je n’ai pas le temps de m’amuser mais… Cette fille. Cette fille me sort toujours de ma concentration. Comme aujourd’hui, où je suis tranquillement posé dans le parc pour lire mes notes, mes lunettes de soleil m’aidant à ne pas être ébloui par la blancheur de mes feuilles. C’est un coup de vent qui fait s’envoler l’une de mes feuilles qui m’aide à la remarquer, alors que je la vois passer par le parc, au loin. Toujours tapis derrière le buisson où m’a feuille s’est accroché, je la dévisage.
Ce n’est pas la première fois que je le pense : son visage m’est beaucoup trop familier pour m’être inconnu. Elle me rappelle cette fille, que j’ai rencontré au détour d’une cuvette il y a de cela quelques années. Mais non, non, elle ne me la rappelle pas, c’est elle. J’en suis sûr et certain. Mi Ran… Mes lèvres s’étirent en un petit sourire alors que je la vois venir dans ma direction. Je ne pense pas qu’elle m’a vu. Enfin, derrière mes lunettes de soleil, c’est l’impression que ça me donne. J’aimerais bien aller lui parler, mais je ne sais pas comment faire. Depuis l’année dernière, j’ai l’impression d’être devenu encore plus socially awkward qu’avant. Trop de mois passés isolé et avec des gens bizarres ont eu raison de ma relative sociabilité, il faut croire. Mais en même temps, je ne sais pas quoi dire, moi ! L’observer m’a semblé être la meilleure des solutions pour la comprendre, essayer de trouver une tactique d’approche, une phrase qui pourrait peut-être la faire rire, qu’en sais-je ! Je ne suis pas drôle… Mais il faut que j’essaie, les filles se sentent plus à l’aise avec des garçons drôles, non ? Ses meilleurs amis ont l’air un peu fou, je les ai vu. Et puis, je me souviens bien de ce qu’elle m’a dit ! C’est avec ces pensées en tête que je me redresse et met à la suivre quand elle me dépasse. Mes feuilles font trop de bruits et elles m’énervent à virevolter dans tous les sens. Avec un petit tchip digne des plus belles mamas africaines que je n’ai jamais vu de ma vie, je les fourre dans mon sac avant de me rendre compte que je manque fortement de discrétion. M’a-t-elle remarquée ? Bon Do Hyun, peut-être devrais-tu finalement songer à enfin lui adresser la parole, depuis le temps… Je m’éclaircis brièvement la gorge avant de marcher plus vite pour arriver à sa hauteur. « Cheogiyeo… » Je pose délicatement la main sur son épaule pour qu'elle ralentisse, prêt à enfin m’introduire à elle. Peut-être que je n'aurais pas dû m'y prendre comme ça ? Je ne sais plus comment on s'y prend moi. Oui bon, j'exagère peut-être... J’espère que nous pourrons sympathiser. « J’aimerais me… » Pour une raison obscure, je ne parviens pas à finir ma phrase…
Ce n’est pas la première fois que je le pense : son visage m’est beaucoup trop familier pour m’être inconnu. Elle me rappelle cette fille, que j’ai rencontré au détour d’une cuvette il y a de cela quelques années. Mais non, non, elle ne me la rappelle pas, c’est elle. J’en suis sûr et certain. Mi Ran… Mes lèvres s’étirent en un petit sourire alors que je la vois venir dans ma direction. Je ne pense pas qu’elle m’a vu. Enfin, derrière mes lunettes de soleil, c’est l’impression que ça me donne. J’aimerais bien aller lui parler, mais je ne sais pas comment faire. Depuis l’année dernière, j’ai l’impression d’être devenu encore plus socially awkward qu’avant. Trop de mois passés isolé et avec des gens bizarres ont eu raison de ma relative sociabilité, il faut croire. Mais en même temps, je ne sais pas quoi dire, moi ! L’observer m’a semblé être la meilleure des solutions pour la comprendre, essayer de trouver une tactique d’approche, une phrase qui pourrait peut-être la faire rire, qu’en sais-je ! Je ne suis pas drôle… Mais il faut que j’essaie, les filles se sentent plus à l’aise avec des garçons drôles, non ? Ses meilleurs amis ont l’air un peu fou, je les ai vu. Et puis, je me souviens bien de ce qu’elle m’a dit ! C’est avec ces pensées en tête que je me redresse et met à la suivre quand elle me dépasse. Mes feuilles font trop de bruits et elles m’énervent à virevolter dans tous les sens. Avec un petit tchip digne des plus belles mamas africaines que je n’ai jamais vu de ma vie, je les fourre dans mon sac avant de me rendre compte que je manque fortement de discrétion. M’a-t-elle remarquée ? Bon Do Hyun, peut-être devrais-tu finalement songer à enfin lui adresser la parole, depuis le temps… Je m’éclaircis brièvement la gorge avant de marcher plus vite pour arriver à sa hauteur. « Cheogiyeo… » Je pose délicatement la main sur son épaule pour qu'elle ralentisse, prêt à enfin m’introduire à elle. Peut-être que je n'aurais pas dû m'y prendre comme ça ? Je ne sais plus comment on s'y prend moi. Oui bon, j'exagère peut-être... J’espère que nous pourrons sympathiser. « J’aimerais me… » Pour une raison obscure, je ne parviens pas à finir ma phrase…
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Lun 6 Mar - 21:54 Citer EditerSupprimer
Le vent se lève et avec lui, un sentiment effrayant de ne pas être seule. Ce n’est plus qu’une simple impression c’est une véritable assertion maintenant. Il y a comme cette ombre pesante, cette présence désagréable qui la suit et qui l’inquiète. Elle tire machinalement sur les bretelles de son sac à dos, elle presse le pas, elle regarde droit devant elle. Elle se dit qu’il fait beau, qu’il y a du monde autour et qu’elle n’a rien à craindre ici. Mais c’est à se demander si ce qui la rassure en pleine journée marcherait le soir où elle devrait faire face à ce même problème. « Tu dramatises tout Mirannie, comment t’arrives à te faire autant de films ? » Elle entend son frère répéter en écho dans sa tête et elle sourit. Il a raison, elle passe souvent l’anxiété avant le rationnel. Et puis il y a cette main, qui se pose presque trop délicatement sur son épaule. La gorge nouée, elle n’a qu’une seule envie c’est de s’enfuir. Mais elle en est persuadée, il la retient, il ne la laissera pas s’échapper, ç’en est fini. Elle écoute à peine ce qu’il a à dire et d’un geste purement instinctif, se saisit de son bras qu’elle tord douloureusement dans son dos, son genou heurtant ses mollets en traitre et l’obligeant à se courber face contre terre. Comme un vulgaire délinquant qui refuse de coopérer. « Vous, là ! Vous êtes qui ?! » Elle fronce les sourcils, elle a l’air toute apeurée et pourtant elle vient de le mettre à terre sans rencontrer la plus petite des difficultés. Comme si ça ne suffisait pas, qu’elle ne maîtrisait pas assez la situation, elle fait un peu plus pression sur son bras pour le sommer de répondre. « Je vous vois me suivre depuis plusieurs jours, ça fait des semaines même que vous fuyez dès que je vous y prends ! Qu’est-ce que vous me voulez ? Si vous continuez, je vais aller me plaindre à l’administration de l’université, je—je vais porter plainte ! »
Le vent se lève et avec lui, un sentiment effrayant de ne pas être seule. Ce n’est plus qu’une simple impression c’est une véritable assertion maintenant. Il y a comme cette ombre pesante, cette présence désagréable qui la suit et qui l’inquiète. Elle tire machinalement sur les bretelles de son sac à dos, elle presse le pas, elle regarde droit devant elle. Elle se dit qu’il fait beau, qu’il y a du monde autour et qu’elle n’a rien à craindre ici. Mais c’est à se demander si ce qui la rassure en pleine journée marcherait le soir où elle devrait faire face à ce même problème. « Tu dramatises tout Mirannie, comment t’arrives à te faire autant de films ? » Elle entend son frère répéter en écho dans sa tête et elle sourit. Il a raison, elle passe souvent l’anxiété avant le rationnel. Et puis il y a cette main, qui se pose presque trop délicatement sur son épaule. La gorge nouée, elle n’a qu’une seule envie c’est de s’enfuir. Mais elle en est persuadée, il la retient, il ne la laissera pas s’échapper, ç’en est fini. Elle écoute à peine ce qu’il a à dire et d’un geste purement instinctif, se saisit de son bras qu’elle tord douloureusement dans son dos, son genou heurtant ses mollets en traitre et l’obligeant à se courber face contre terre. Comme un vulgaire délinquant qui refuse de coopérer. « Vous, là ! Vous êtes qui ?! » Elle fronce les sourcils, elle a l’air toute apeurée et pourtant elle vient de le mettre à terre sans rencontrer la plus petite des difficultés. Comme si ça ne suffisait pas, qu’elle ne maîtrisait pas assez la situation, elle fait un peu plus pression sur son bras pour le sommer de répondre. « Je vous vois me suivre depuis plusieurs jours, ça fait des semaines même que vous fuyez dès que je vous y prends ! Qu’est-ce que vous me voulez ? Si vous continuez, je vais aller me plaindre à l’administration de l’université, je—je vais porter plainte ! »
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Mar 7 Mar - 0:44 Citer EditerSupprimer
L'oeil du tigre
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Je ne m’attendais pas à un tel retournement - c’est le cas de le dire - de situation. Ma main qui s’était si délicatement posée contre une épaule si menu se retrouve coincée dans mon dos sans que je ne comprenne vraiment comment. J’espère un bref instant que ça s’arrête à là, mais non, pauvre innocent que je suis. Aie. Aie, aie, aie. Mes lunettes ont glissé vers mon front et je les remercie de me protéger du contact dérangeant du gravier sur mon front, mais la seconde d’après je grimace. Elles vont être rayées, c’est sûr. Pensée stupide au milieu de cette rencontre qui tourne à l’altercation, mais je suis assez soigneux de mes affaires et ça me dérange assez de me dire qu’elles vont être abîmées à cause d’une fille qui aura décidé de jouer les Jackie Chan du dimanche. Je m’irrite, je le sens. Plus pour mes lunettes que pour cette douleur qui tord non seulement mon mollet, mais aussi ma pauvre épaule. Mais c’est quoi cette fille bon sang ! « EH- » Ce n’est pas mon genre de tenter l’exclamation pour me sortir d’une impasse mais il semblerait que cette fille n’écoute rien. J’aurais du la toucher avec un bâton où lui balancer mon sac à la figure, au moins elle aurait été assommée et j’aurais pu parler calmement. Je divague… A la place, elle se met à parler et je me retrouve encore plus écrasé contre ce fichu bitume. Si je finis à l’hôpital, je vais lui envoyer la facture moi. « Si tu me laissais parler je pourrais m’expliquer ! » Je suis quelqu’un de très calme à la base. Et c’est justement pour ça que ça m’agace un peu, je dois dire. Non seulement je suis tout sauf brutal, mais en plus, je suis pas le plus tactile des bonhommes. Entre le sol et sa force de Goliath, c’est peut-être un peu trop d’un coup. « Mais je te connais ! Tu adores dessiner, t’aimes la cuisine japonaise… Et, t’es ceinture noire de, ah putain. Si je pouvais me redresser je pourrais mieux réflechir. » J’essaie de décoller mon visage du sol mais sa pression m’en empêche. PFFF. « AIKIDO. VOILA. AIKIDO. ET KARATE AUSSI. Y’a autre chose je crois mais je sais plus. » Et puis je réfléchis un instant. Non mais. En fait elle me prend pour un stalker. Et je lui sors ça. Donc elle va définitivement me prendre encore plus pour un stalker. Bon sang Do Hyun il va falloir que tu réapprennes à parler comme il se doit, tu ne fais pas ce genre d’erreurs de débutant normalement ! « Non mais. Attendez. C’est toi qui me l’as dit. Je l’ai pas cherché. Nulle part. Je le sais. Tu me l’as dit. Tu me connais. »
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Mar 7 Mar - 18:23 Citer EditerSupprimer
A première vue, danger mis hors d’état de nuire. Une petite part d’elle est soulagée, maintenant la seconde se demande comment canaliser le délinquant en attendant que les autorités compétentes -lesquelles, elle n’a pas encore fait son choix- arrivent. « Eh bien je les attends, vos explications ! » Et elle n’est pas déçue du voyage. Soit l’homme est voyant, soit il vient de creuser sa tombe comme un grand et d’y sauter à pieds joints en lui donnant les éléments pour le faire accuser de harcèlement. Les yeux ronds comme des billes, le cauchemar continue. Un peu à l’image de ces thrillers dans lesquels l’homme, follement fasciné par une fille, en vient à commettre l’irréparable tant l’obsession est grande. Il lui cite deux ou trois choses qu’elle aime faire et croyez-le ou non, même si ces choses sont tout ce qu’il y a de plus triviales, se faire entendre ses petites habitudes et préférences du quotidien sur la place publique, de la part d’un parfait inconnu, c’est déroutant. « Exactement, et de taekwondo aussi ! Alors vous feriez mieux de faire attention ! » Avec une menace en prime, elle lui donne la réponse en mille parce qu’elle ne compte pas jouer à question pour un champion jusqu’au coucher de soleil. Mais ce n’est pas assez pour lui faire lâcher prise. En fait, elle pourrait rester dans cette position des heures, à le maintenir au sol tant qu’il manifeste des signes de vie. Et puis il insinue tout un tas de choses. Le discours délirant d’un homme persuadé d’entretenir une relation avec une personne qui n’a jamais entendu parler de son existence. « C’est du grand délire, ressaisissez-vous ! Je ne vous ai rien dit, vous devez confondre ! Ou alors c’est du pur fantasme ! Attendez… « tu » ? Non ! N’essayez pas de me faire douter, je sais très bien ce que vous cherchez à faire… et votre technique de distraction ne marche pas avec moi ! Pourquoi vous dites me connaître ? Et d’ailleurs, d’où est-ce que je devrais vous connaitre, hein ?! » Zéro pointé en gestion de stress.
A première vue, danger mis hors d’état de nuire. Une petite part d’elle est soulagée, maintenant la seconde se demande comment canaliser le délinquant en attendant que les autorités compétentes -lesquelles, elle n’a pas encore fait son choix- arrivent. « Eh bien je les attends, vos explications ! » Et elle n’est pas déçue du voyage. Soit l’homme est voyant, soit il vient de creuser sa tombe comme un grand et d’y sauter à pieds joints en lui donnant les éléments pour le faire accuser de harcèlement. Les yeux ronds comme des billes, le cauchemar continue. Un peu à l’image de ces thrillers dans lesquels l’homme, follement fasciné par une fille, en vient à commettre l’irréparable tant l’obsession est grande. Il lui cite deux ou trois choses qu’elle aime faire et croyez-le ou non, même si ces choses sont tout ce qu’il y a de plus triviales, se faire entendre ses petites habitudes et préférences du quotidien sur la place publique, de la part d’un parfait inconnu, c’est déroutant. « Exactement, et de taekwondo aussi ! Alors vous feriez mieux de faire attention ! » Avec une menace en prime, elle lui donne la réponse en mille parce qu’elle ne compte pas jouer à question pour un champion jusqu’au coucher de soleil. Mais ce n’est pas assez pour lui faire lâcher prise. En fait, elle pourrait rester dans cette position des heures, à le maintenir au sol tant qu’il manifeste des signes de vie. Et puis il insinue tout un tas de choses. Le discours délirant d’un homme persuadé d’entretenir une relation avec une personne qui n’a jamais entendu parler de son existence. « C’est du grand délire, ressaisissez-vous ! Je ne vous ai rien dit, vous devez confondre ! Ou alors c’est du pur fantasme ! Attendez… « tu » ? Non ! N’essayez pas de me faire douter, je sais très bien ce que vous cherchez à faire… et votre technique de distraction ne marche pas avec moi ! Pourquoi vous dites me connaître ? Et d’ailleurs, d’où est-ce que je devrais vous connaitre, hein ?! » Zéro pointé en gestion de stress.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Jeu 23 Mar - 11:54 Citer EditerSupprimer
L'oeil du tigre
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Je m’en veux d’avoir fait preuve de temps d’imbécilité. Comment ai-je pu être aussi stupide ? Je me suis retrouvé face à pire qu’une petite mignonnette en guise d’adversaire et je perds mes moyens pour rien. Non vraiment, toute cette situation est bien trop ridicule pour la personne mesurée que je suis. A ma plus grande surprise, je suis pris d’un soudain fou rire. Nerveux, sans l’ombre d’un doute. Est-ce la situation qui me fait rire, ou cette fille, ou le fait d’être le cul en l’air et le front contre le sol peut-être… Je ne sais pas, un peu de tout ça sans doute. Une petite larmichette m’échappe, mettant une fin brusque à mon hilarité. Je me pare de mon air le plus solennel, et essaie de tourner ma tête sur le côté pour qu’elle voie mon visage. Je pense que cette position nie toute possibilité de sérieux, de toute façon. « Non, mais. Calme-toi, respire et regarde-moi. Ma tête n’a pas tant changé que ça, bon Dieu ! Ou bien c'est toi qui as une mémoire de poisson rouge ? » La poussée de croissance n’a sûrement pas aidé mon cas, mais tout de même. La tutoyer m’a semblé être une bonne solution un peu plus tôt afin de prouver une certaine proximité, mais il semblerait que ça l’ait fait encore plus paniquer… D’un autre côté, je me voyais mal retourner dans les politesses alors que j’étais quand même celui collé par terre comme un demeuré. J’aurais bien essayé de me dégager, mais quelque chose me dit que je risque de me retrouver avec un coup encore plus fatal et son attention envolée si j’essaie de faire quelque chose. C’est un animal sauvage, il faut croire. Toujours agir avec douceur paraît-il. J’essaie de détendre et adoucir le ton de ma voix, me rendant compte que j’ai l’air un peu trop tendu. « C’est moi, Do Hyun. Baik Do Hyun. Le mec des toilettes tu sais. » Etant donné que j’ai déjà l’air d’un stalker, je préfère rajouter une précision tout de suite, histoire qu’elle ne croit pas que je suis partie l’espionner pendant qu’elle faisait son petit caca de la journée. « C’était dans un restaurant, à Busan. Tu étais encore au lycée, je crois ? On s’est parlé toi et moi, c’est toi qui m’as raconté ta vie. Je ne suis pas parti te stalker. » J’évite de mentionner l’état dans lequel moi-même je me trouvais ce jour-là. C’est une détresse que j’aimerais parfois oublier. « Ca te suffit ou bien ? »
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Jeu 23 Mar - 17:56 Citer EditerSupprimer
Elle est tellement surprise, un peu effrayée qu’elle serait capable de lui tordre le bras sans même s’en rendre compte. C’est dans ces moment-là que lui revient la voix de son professeur lorsqu’elle était plus jeune et qu’elle paniquait lors de sa première compétition. Ca sonnait un peu comme, plus tu paniques, plus tes chances de réussite s’amenuisent. Et puis ensuite, ça sonne plutôt comme, rassemble tes esprits et ne montre jamais tes faiblesses à l’adversaire. Pour aujourd’hui, c’est un peu loupé. Quoi que dans l’idée, à voir les regards de travers que certains étudiants se permettent lorsqu’ils passent à côté d’eux, elle ne doit pas trop mal gérer le fabuliste. Ca lui fait tout drôle d’entendre le garçon lui souffler quelques conseils de relaxation. Elle le regarde rapidement, les sourcils froncés, plutôt sceptique. « Ya ! » Elle s’insurge, elle est plutôt susceptible sur sa mémoire. Ca la fait bouger et à la manière d’un effet domino, son sac qu’elle tenait à l’épaule dégringole le long de son bras et vient s’écraser sur la tête de ce Bai Do Hyun, ou plus justement sur le haut de son dos. « Oh ! Oh ! Désolée ! » Ca fait un peu bizarre sorti de son contexte. Elle le maltraite au sol mais s’excuse d’un coup qu’elle n’a pas vu venir.
D’ordinaire encline à la discussion, il est tombé sur un bien mauvais jour pour la mettre de mauvaise humeur. Elle lui fait les gros yeux à parler de toilettes, elle se dit que le gars est complètement dingue, obligé d’appeler la sécurité avec un pervers dans la nature ! Surtout que des Baik Do Hyeon, elle n’en connaît pas un. Quoi qu’elle connaisse une Baik Mo Yeon, les sonorités sont proches mais elle connaît assez la Sango pour juger que non, elle n’est pas un homme. « Busan ? » Ah. Il fallait commencer par-là ! Elle le somme de continuer et enfin, se met à réfléchir. A quelle occasion aurait-elle rencontré un homme, dans les toilettes d’un restaurant à Busan pour lui raconter sa vie ? « Je… je suis désolée, non, vraiment vous faîtes erreur, vous… » Elle marque une pause. Ses grands yeux s’arrondissent et elle le relâche brusquement, presque en le balançant sur le côté pour se disculper d’avoir tenté quelconque attaque. « Baik Do Hyun ! Tu—tu es le garçon qui pleurait dans les toilettes ? Enfin je veux dire, celui qui… » Oh la sale mémoire sélective. « Oh mon dieu ! Je suis désolée, tellement désolée ! Pourquoi tu n’as rien dit ?! » Elle se penche à l’avant et l’aide à se relever. Elle époussette distraitement sa veste pleine d’herbe et replace correctement ses lunettes de soleil en se hissant sur la toute pointe des pieds, manquant d’y laisser un peu de son équilibre. « Ca fait longtemps ! Je ne m’attendais pas à te reparler un jour. Comment tu m'as reconnue ? » Hm, rien de cassé sinon ?
Elle est tellement surprise, un peu effrayée qu’elle serait capable de lui tordre le bras sans même s’en rendre compte. C’est dans ces moment-là que lui revient la voix de son professeur lorsqu’elle était plus jeune et qu’elle paniquait lors de sa première compétition. Ca sonnait un peu comme, plus tu paniques, plus tes chances de réussite s’amenuisent. Et puis ensuite, ça sonne plutôt comme, rassemble tes esprits et ne montre jamais tes faiblesses à l’adversaire. Pour aujourd’hui, c’est un peu loupé. Quoi que dans l’idée, à voir les regards de travers que certains étudiants se permettent lorsqu’ils passent à côté d’eux, elle ne doit pas trop mal gérer le fabuliste. Ca lui fait tout drôle d’entendre le garçon lui souffler quelques conseils de relaxation. Elle le regarde rapidement, les sourcils froncés, plutôt sceptique. « Ya ! » Elle s’insurge, elle est plutôt susceptible sur sa mémoire. Ca la fait bouger et à la manière d’un effet domino, son sac qu’elle tenait à l’épaule dégringole le long de son bras et vient s’écraser sur la tête de ce Bai Do Hyun, ou plus justement sur le haut de son dos. « Oh ! Oh ! Désolée ! » Ca fait un peu bizarre sorti de son contexte. Elle le maltraite au sol mais s’excuse d’un coup qu’elle n’a pas vu venir.
D’ordinaire encline à la discussion, il est tombé sur un bien mauvais jour pour la mettre de mauvaise humeur. Elle lui fait les gros yeux à parler de toilettes, elle se dit que le gars est complètement dingue, obligé d’appeler la sécurité avec un pervers dans la nature ! Surtout que des Baik Do Hyeon, elle n’en connaît pas un. Quoi qu’elle connaisse une Baik Mo Yeon, les sonorités sont proches mais elle connaît assez la Sango pour juger que non, elle n’est pas un homme. « Busan ? » Ah. Il fallait commencer par-là ! Elle le somme de continuer et enfin, se met à réfléchir. A quelle occasion aurait-elle rencontré un homme, dans les toilettes d’un restaurant à Busan pour lui raconter sa vie ? « Je… je suis désolée, non, vraiment vous faîtes erreur, vous… » Elle marque une pause. Ses grands yeux s’arrondissent et elle le relâche brusquement, presque en le balançant sur le côté pour se disculper d’avoir tenté quelconque attaque. « Baik Do Hyun ! Tu—tu es le garçon qui pleurait dans les toilettes ? Enfin je veux dire, celui qui… » Oh la sale mémoire sélective. « Oh mon dieu ! Je suis désolée, tellement désolée ! Pourquoi tu n’as rien dit ?! » Elle se penche à l’avant et l’aide à se relever. Elle époussette distraitement sa veste pleine d’herbe et replace correctement ses lunettes de soleil en se hissant sur la toute pointe des pieds, manquant d’y laisser un peu de son équilibre. « Ca fait longtemps ! Je ne m’attendais pas à te reparler un jour. Comment tu m'as reconnue ? » Hm, rien de cassé sinon ?
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Jeu 23 Mar - 19:10 Citer EditerSupprimer
L'oeil du tigre
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Non. NON. Décidément, ce n’est vraiment pas possible de garder son calme. J’invoque tous les chakras possibles et inimaginables, tous les dieux que je connais et bien plus encore. Ce sac qui enfonce ma tête contre le bitume résonne dans mon cerveau comme si Quasimodo était venu y sonner les fichus cloches de cette fichu cathédrale parisienne. Mon cou - mon crâne, mon dos… Qu’en sais-je à ce stade - me lance et j’ai le sentiment de sentir le sang qui circule dans chacune de mes veines et artères. Je vais finir avec un bleu sur le front, c’est pas possible. Je vais avoir l’air d’un imbécile. Et quand je pense à tous ces microbes… Je vais avoir la nausée. Elle a mis quoi dans son sac, une barre d’or ? « Tout va bien. Tout va très bien dans le meilleur des mondes. » L’ironie dans ma voix est sans doute bien trop palpable et je ne peux réprimer l’énervement dans ma voix lorsque je m’adresse à elle par la suite. Pourtant, loin de moi l’idée de sonner agressif ou de lui faire peur, ou quoique ce soit d’autres… Enfin, je lui fais déjà peur, ce qui est assez surprenant car bien que je fasse au moins quatre têtes de plus qu’elle, je suis celui qui est en position de soumission. Les femmes sont vraiment des êtres compliqués ma parole.
Mais enfin grâce à Dieu elle réalise son erreur. Enfin, elle aurait pu la réaliser plus délicatement car me voilà à rouler sur le côté comme une vulgaire boule de pétanque. « Je tiens à la vie ! » Ma voix s'évanouit dans ma roulade. Je suis à bout, à bout ! J’aurais dû rester dans mon lit je le savais. « Putain, c’est pas trop tôt. » Je ne suis pas du genre à balancer des vulgarités à tout va mais là, c’est plus fort que moi. Je passe alors ma main sur mon front et grogne lorsqu’elle évoque la scène des toilettes. Des graviers me roulent dessus, mon front est plein de dénivelés maintenant. Super. « Oui oui, enfin… Si on pouvait faire abstraction de cet- » Cette fille parle trop, j’ai presque oublié. Je soupire. Non seulement elle évoque un épisode où je pleurais comme une mauviette, mais en plus, elle vole les dernières parcelles de masculinité qui me restent en m’aidant à me relever. Je prends une grande inspiration, ferme les yeux. Tout va bien Do Hyun, tout va bien. Je me redresse enfin et fait craquer mon dos, ravi de revoir le monde dans le bon sens. « J’aurais bien dit quelque chose si seulement je ne m’étais pas retrouvé subitement à manger le bitume ! Je n’arrivais plus à réfléchir. » Ma voix retombe en fin de phrase lorsque je me rends compte que je me laisse trop submerger par mes émotions. Ce n’est pas mon genre de m’emporter. Je dois rester calme. « Je t’ai reconnue parce que je ne t’ai pas oubliée, moi. » A vrai dire, je pense surtout qu'arrivé à un certain âge, une fille change beaucoup moins qu'un garçon. En ce qui me concerne, je pense avoir pris je sais pas combien de centimètres depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Et puis... J'ai changé, tout simplement. Ma réflexion a l’air d’être un reproche, mais c’est loin d’être le cas. Au final, je suis sincèrement heureux de l’avoir retrouvée… Juste un peu plus agacé à l’idée d’avoir été mis en PLS. « Je ne m’attendais pas à te… Reparler un jour non plus. Reparler ou à être mis face contre terre par tes bras tout fin. Depuis quand est-ce que tu es là ? A Yonsei, je veux dire. » Raconte-moi tout. Sans me frapper, si possible.
Mais enfin grâce à Dieu elle réalise son erreur. Enfin, elle aurait pu la réaliser plus délicatement car me voilà à rouler sur le côté comme une vulgaire boule de pétanque. « Je tiens à la vie ! » Ma voix s'évanouit dans ma roulade. Je suis à bout, à bout ! J’aurais dû rester dans mon lit je le savais. « Putain, c’est pas trop tôt. » Je ne suis pas du genre à balancer des vulgarités à tout va mais là, c’est plus fort que moi. Je passe alors ma main sur mon front et grogne lorsqu’elle évoque la scène des toilettes. Des graviers me roulent dessus, mon front est plein de dénivelés maintenant. Super. « Oui oui, enfin… Si on pouvait faire abstraction de cet- » Cette fille parle trop, j’ai presque oublié. Je soupire. Non seulement elle évoque un épisode où je pleurais comme une mauviette, mais en plus, elle vole les dernières parcelles de masculinité qui me restent en m’aidant à me relever. Je prends une grande inspiration, ferme les yeux. Tout va bien Do Hyun, tout va bien. Je me redresse enfin et fait craquer mon dos, ravi de revoir le monde dans le bon sens. « J’aurais bien dit quelque chose si seulement je ne m’étais pas retrouvé subitement à manger le bitume ! Je n’arrivais plus à réfléchir. » Ma voix retombe en fin de phrase lorsque je me rends compte que je me laisse trop submerger par mes émotions. Ce n’est pas mon genre de m’emporter. Je dois rester calme. « Je t’ai reconnue parce que je ne t’ai pas oubliée, moi. » A vrai dire, je pense surtout qu'arrivé à un certain âge, une fille change beaucoup moins qu'un garçon. En ce qui me concerne, je pense avoir pris je sais pas combien de centimètres depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Et puis... J'ai changé, tout simplement. Ma réflexion a l’air d’être un reproche, mais c’est loin d’être le cas. Au final, je suis sincèrement heureux de l’avoir retrouvée… Juste un peu plus agacé à l’idée d’avoir été mis en PLS. « Je ne m’attendais pas à te… Reparler un jour non plus. Reparler ou à être mis face contre terre par tes bras tout fin. Depuis quand est-ce que tu es là ? A Yonsei, je veux dire. » Raconte-moi tout. Sans me frapper, si possible.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Sam 25 Mar - 12:33 Citer EditerSupprimer
C’est bien sa vaine de prendre pour cible ce garçon adorable dont elle avait oublié jusqu’à l’existence à l’heure qu’il est. Pour être tout à fait honnête, elle n’a aucun souvenir de son prénom. Mais le souvenir d’une rencontre hasardeuse dans les toilettes d’un restaurant de Busan lui revient progressivement. Et à lui, elle associe l’image d’un garçon beaucoup plus jeune, beaucoup plus petit aussi, et son nom colle étrangement au tableau. Elle l’aide à se relever. Elle est même prête à l’épousseter mais elle se ravise en souriant parce qu’elle sent qu’elle brutalise son amour-propre – si tant est qu’il lui en reste. Elle baisse les yeux, ironie notoire lorsqu’il passe un peu à contre cœur sur ses plus plates excuses. « Il ne fallait pas sortir de nulle part ! Tu n’es vraiment pas discret, tu le sais ? Alors je ne t’ai peut-être pas reconnu. Mais je t’ai bien vu ces dernières semaines à me tourner autour ! C’était pour ça alors ? » Elle fronce les sourcils, n’y trouvant aucune logique. « Si tu étais venu me parler comme chacun sait le faire, on n’en serait pas là. » Elle est prête à s’excuser, accepter sa part de responsabilité. Mais elle n’est pas la seule qu’il faut blâmer ! Les relations sociales et la vie en société existent bien pour une raison. S’il souhaitait l’effrayer et voltiger dans le parc de l’école, l’effet est réussi.
Mais assez de se renvoyer la balle. Elle n’est pas fière d’oublier les choses mais ce n’est pas pour rien que Daehyun lui colle constamment des post-it un peu partout pour s'assurer qu’elle se souvienne de ce qu’il se passe autour d’elle. Alors ce garçon qu’elle n’a vu qu’une seule fois il y a trois ou quatre ans, il ne pouvait en aller autrement. Elle choisit d’accepter le châtiment du visage boudeur en face d’elle avec le sourire. Elle regarde ses bras tout fin comme il le dit si bien et sourit de plus belle, ses yeux disparaissant en de petits croissants de lunes amusés. « Tu as été pris par surprise, c’est normal ! » Et c’est bien le seul mérite qu’elle puisse trouver face à sa carrure imposante. Une brindille comme elle aurait beau avoir la technique, pas sûre que sa force face le poids dans un match à égal. « Seulement depuis cette année, je suis en première année de médecine ! » Elle a l’air plutôt fière à le dire, se donnant l'allure d'une véritable étudiante à présent. « Après notre dernière conversation, » dont elle doit avouer qu’elle n’est parvenue à extraire que de rares dialogues pour l’instant, « je suis contente de te retrouver à l’université ! J'en devine que tu as réussi à faire le tri dans ce que tu voulais vraiment ? » Elle n’a pas peur d’aborder les sujets qui fâchent. Elle le fait avec tellement de spontanéité, de naturel et si peu de mauvaises arrières pensées qu’il est impossible de se méprendre sur la sincérité de ses bonnes intentions.
C’est bien sa vaine de prendre pour cible ce garçon adorable dont elle avait oublié jusqu’à l’existence à l’heure qu’il est. Pour être tout à fait honnête, elle n’a aucun souvenir de son prénom. Mais le souvenir d’une rencontre hasardeuse dans les toilettes d’un restaurant de Busan lui revient progressivement. Et à lui, elle associe l’image d’un garçon beaucoup plus jeune, beaucoup plus petit aussi, et son nom colle étrangement au tableau. Elle l’aide à se relever. Elle est même prête à l’épousseter mais elle se ravise en souriant parce qu’elle sent qu’elle brutalise son amour-propre – si tant est qu’il lui en reste. Elle baisse les yeux, ironie notoire lorsqu’il passe un peu à contre cœur sur ses plus plates excuses. « Il ne fallait pas sortir de nulle part ! Tu n’es vraiment pas discret, tu le sais ? Alors je ne t’ai peut-être pas reconnu. Mais je t’ai bien vu ces dernières semaines à me tourner autour ! C’était pour ça alors ? » Elle fronce les sourcils, n’y trouvant aucune logique. « Si tu étais venu me parler comme chacun sait le faire, on n’en serait pas là. » Elle est prête à s’excuser, accepter sa part de responsabilité. Mais elle n’est pas la seule qu’il faut blâmer ! Les relations sociales et la vie en société existent bien pour une raison. S’il souhaitait l’effrayer et voltiger dans le parc de l’école, l’effet est réussi.
Mais assez de se renvoyer la balle. Elle n’est pas fière d’oublier les choses mais ce n’est pas pour rien que Daehyun lui colle constamment des post-it un peu partout pour s'assurer qu’elle se souvienne de ce qu’il se passe autour d’elle. Alors ce garçon qu’elle n’a vu qu’une seule fois il y a trois ou quatre ans, il ne pouvait en aller autrement. Elle choisit d’accepter le châtiment du visage boudeur en face d’elle avec le sourire. Elle regarde ses bras tout fin comme il le dit si bien et sourit de plus belle, ses yeux disparaissant en de petits croissants de lunes amusés. « Tu as été pris par surprise, c’est normal ! » Et c’est bien le seul mérite qu’elle puisse trouver face à sa carrure imposante. Une brindille comme elle aurait beau avoir la technique, pas sûre que sa force face le poids dans un match à égal. « Seulement depuis cette année, je suis en première année de médecine ! » Elle a l’air plutôt fière à le dire, se donnant l'allure d'une véritable étudiante à présent. « Après notre dernière conversation, » dont elle doit avouer qu’elle n’est parvenue à extraire que de rares dialogues pour l’instant, « je suis contente de te retrouver à l’université ! J'en devine que tu as réussi à faire le tri dans ce que tu voulais vraiment ? » Elle n’a pas peur d’aborder les sujets qui fâchent. Elle le fait avec tellement de spontanéité, de naturel et si peu de mauvaises arrières pensées qu’il est impossible de se méprendre sur la sincérité de ses bonnes intentions.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Sam 1 Avr - 0:02 Citer EditerSupprimer
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Bon allez. Je pense que je suis en train de me montrer dramatique pour rien. J’agis comme si je m’étais fait écraser par un rouleau compresseur mais finalement… Finalement ce n’est rien de plus qu’une petite douleur au front et dans le dos à cause de la position trop cambrée que j’ai eu pendant un peu trop longtemps - désolé de ne pas avoir le même corps que ces demoiselles - … J’y survivrai. C’est pour ça que lorsqu’elle m’aide à me relever, plutôt que d’insister et me plaindre sans fin, je préfère ne pas m’embourber dans cette bêtise. Je suis bien placé pour savoir qu’il y a pire dans la vie que de se faire maltraiter par une petite minette. Malheureusement, un nouveau soupir m’échappe ; elle a le don pour mettre le doigt sur ce qui me met mal à l’aise, nom d’une pipe. Le fait-elle exprès ? Je la regarde, l’air consterné. Le pire, c’est que je crois qu’elle ne s’en rend même pas compte… « Si tu m’avais écouté comme chacun sait le faire, on n’en serait pas là non plus. » Je connais pas grand monde, et surtout pas grand nombre de femmes, qui m’aurait littéralement fait tomber à la renverse d’une manière aussi impromptue. « Si moi je ne suis pas discret, toi tu es une vraie flippette ma parole. Mais bon, passons. » Parce que là, je dois dire que niveau réflexe de survie, elle n’y est pas allée par quatre chemins.
Au moins, la satisfaction de la retrouver n’en est pas moindre. J’ai hâte d’entendre son histoire malgré tout, j’aime écouter les tranches de vie des individus que je croise alors, quand un individu sur lequel j’ai écrit est concerné… Je veux en savoir plus sur l’histoire de cette fille que j’ai un jour trouvé attachante, je veux voir si la réalité se recoupe avec ma fiction. Certains trouveraient ça étrange, mais je m’en fiche. Un jour, peut-être que je lui raconterai son histoire de ma perspective… Peut-être. « Médecine, waouh. Ca ne m’étonne pas de toi. » Enfin, un léger sourire vient parer mes lèvres. Je l’ai toujours perçue comme une super-héroïne. Quand j’y repense, je me dis que personne d’autre qu’elle n’aurait réussi à remonter le moral de mon âme en peine au détour d’un bidet, sans pourtant avoir ouï toute l’histoire, sans pourtant me connaître, sans pourtant me juger. Alors qu’elle décide de se lancer dans la médecine… J’en suis fortement satisfait. Mon sourire disparaît face à sa question, mais finalement, je me laisse aller à sourire à nouveau. Je la reconnais bien là. Je sais que je n’ai pas à me méfier d’elle. « Mmmh, je ne sais pas si je sais tout encore de ce que je veux mais… J’ai décidé de faire des sciences politiques. Hah... Surprenant n’est-ce pas ? Mais après réflexion… Je veux être utile à ce monde. Je veux… Changer les choses. » Je me gratte la joue, un peu gêné de dire cela à quelqu’un. Ce n’est pas grand chose, mais quand même. Je ne précise pas que j’ai également été motivé par une forte envie de racheter mes erreurs, mais elle en sait déjà plus en quelques mots que beaucoup d’autres en des années. « Moi aussi, je suis content de te retrouver. »
Au moins, la satisfaction de la retrouver n’en est pas moindre. J’ai hâte d’entendre son histoire malgré tout, j’aime écouter les tranches de vie des individus que je croise alors, quand un individu sur lequel j’ai écrit est concerné… Je veux en savoir plus sur l’histoire de cette fille que j’ai un jour trouvé attachante, je veux voir si la réalité se recoupe avec ma fiction. Certains trouveraient ça étrange, mais je m’en fiche. Un jour, peut-être que je lui raconterai son histoire de ma perspective… Peut-être. « Médecine, waouh. Ca ne m’étonne pas de toi. » Enfin, un léger sourire vient parer mes lèvres. Je l’ai toujours perçue comme une super-héroïne. Quand j’y repense, je me dis que personne d’autre qu’elle n’aurait réussi à remonter le moral de mon âme en peine au détour d’un bidet, sans pourtant avoir ouï toute l’histoire, sans pourtant me connaître, sans pourtant me juger. Alors qu’elle décide de se lancer dans la médecine… J’en suis fortement satisfait. Mon sourire disparaît face à sa question, mais finalement, je me laisse aller à sourire à nouveau. Je la reconnais bien là. Je sais que je n’ai pas à me méfier d’elle. « Mmmh, je ne sais pas si je sais tout encore de ce que je veux mais… J’ai décidé de faire des sciences politiques. Hah... Surprenant n’est-ce pas ? Mais après réflexion… Je veux être utile à ce monde. Je veux… Changer les choses. » Je me gratte la joue, un peu gêné de dire cela à quelqu’un. Ce n’est pas grand chose, mais quand même. Je ne précise pas que j’ai également été motivé par une forte envie de racheter mes erreurs, mais elle en sait déjà plus en quelques mots que beaucoup d’autres en des années. « Moi aussi, je suis content de te retrouver. »
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