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1, 2l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Sam 1 Avr - 19:13 
Ses longs cils papillonnent, le temps qu’il faut pour apaiser le Kourou embarrassé de ce garçon aux traits vaguement familiers. Elle se l’entend encore dire, « mais pourquoi tant de violence !? qu’est-ce que j’ai fait, hein, hein ?! » la voix exagérément dramatique de son meilleur ami qui lui chouine au creux de l’oreille. Mi Ran à qui il manque le gène de la demie mesure. Comme un petit Hulk taillé pas plus haut qu’un Schtroumpf. « YA ! » Son poing levé menace l’épaule du plus âgé, comme une incitation à lui prouver qu’elle n’est pas la peureuse dont il parle. Mais le nez froncé et les lèvres boudeuses, elle s’évite volontiers de lui causer de plus amples dégâts. Bien consciente que de toute façon, il lui serait trop aisé d’attraper son poignet à la volée et d’avorter sa tentative de correction. « Je n’ai pas eu peur, j’ai été surprise ! Ne déforme pas ce que je dis. » Une main dans ses cheveux, elle repousse nonchalamment une mèche de cheveux qui lui donne un air faussement détaché.
Son air interloqué brise la glace. « Vraiment ? » Des études de médecine, c’était loin d’être une évidence pour elle. Un peu comme beaucoup de lycéen, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait faire et passait des heures à feuilleter les brochures des grandes écoles et universités. Elle a aussi passé un nombre incalculable de tests de compétences et de personnalité qui la prédestinaient à devenir mille et une professions entre lesquelles il n’y avait aucun rapport. « Tout le monde voulait devenir médecin dans ma classe mais à moi, ça ne m’avait jamais traversé l’esprit avant le lycée. Tu penses que la blouse m’ira bien ? » Elle joint les mains sous son menton avec un petit sourire amusé. L’étudiante en médecine tortionnaire, un genre de paradoxe inédit mais au moins, elle pourra bientôt panser les blessures de ses victimes par coup de pied retourné. Puis son visage s’illumine. « Des sciences politiques, quelle bonne idée ! Tu sais, il manque vraiment de gens honnêtes dans ce milieu. » Elle acquiesce d’un air distrait, se disant que la filière est sans doute ternie par quelques grands esprits autosuffisants de ce monde. « Toi au moins, tu as conscience des gens ! On dit bien que c’est ça qui fait un bon leader… non ? Alors ça te va bien, » dit-elle le poing serré, prête à en découdre comme si elle y était. « Toujours mieux qu’une carrière sportive ! » Elle glousse doucement, retour d’ascenseur en référence à la poussière qu’elle lui a fait mordre tout à l’heure. En réponse directe à ses insinuations sur son courage, aussi.
Ses longs cils papillonnent, le temps qu’il faut pour apaiser le Kourou embarrassé de ce garçon aux traits vaguement familiers. Elle se l’entend encore dire, « mais pourquoi tant de violence !? qu’est-ce que j’ai fait, hein, hein ?! » la voix exagérément dramatique de son meilleur ami qui lui chouine au creux de l’oreille. Mi Ran à qui il manque le gène de la demie mesure. Comme un petit Hulk taillé pas plus haut qu’un Schtroumpf. « YA ! » Son poing levé menace l’épaule du plus âgé, comme une incitation à lui prouver qu’elle n’est pas la peureuse dont il parle. Mais le nez froncé et les lèvres boudeuses, elle s’évite volontiers de lui causer de plus amples dégâts. Bien consciente que de toute façon, il lui serait trop aisé d’attraper son poignet à la volée et d’avorter sa tentative de correction. « Je n’ai pas eu peur, j’ai été surprise ! Ne déforme pas ce que je dis. » Une main dans ses cheveux, elle repousse nonchalamment une mèche de cheveux qui lui donne un air faussement détaché.
Son air interloqué brise la glace. « Vraiment ? » Des études de médecine, c’était loin d’être une évidence pour elle. Un peu comme beaucoup de lycéen, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait faire et passait des heures à feuilleter les brochures des grandes écoles et universités. Elle a aussi passé un nombre incalculable de tests de compétences et de personnalité qui la prédestinaient à devenir mille et une professions entre lesquelles il n’y avait aucun rapport. « Tout le monde voulait devenir médecin dans ma classe mais à moi, ça ne m’avait jamais traversé l’esprit avant le lycée. Tu penses que la blouse m’ira bien ? » Elle joint les mains sous son menton avec un petit sourire amusé. L’étudiante en médecine tortionnaire, un genre de paradoxe inédit mais au moins, elle pourra bientôt panser les blessures de ses victimes par coup de pied retourné. Puis son visage s’illumine. « Des sciences politiques, quelle bonne idée ! Tu sais, il manque vraiment de gens honnêtes dans ce milieu. » Elle acquiesce d’un air distrait, se disant que la filière est sans doute ternie par quelques grands esprits autosuffisants de ce monde. « Toi au moins, tu as conscience des gens ! On dit bien que c’est ça qui fait un bon leader… non ? Alors ça te va bien, » dit-elle le poing serré, prête à en découdre comme si elle y était. « Toujours mieux qu’une carrière sportive ! » Elle glousse doucement, retour d’ascenseur en référence à la poussière qu’elle lui a fait mordre tout à l’heure. En réponse directe à ses insinuations sur son courage, aussi.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Jeu 6 Avr - 13:27
Alors qu’elle brandit son poing vers moi, je lève les mains pour signifier mon abdication. J’ai déjà trop chahuté pour la journée. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de rebondir sur ce qu’elle me dit, même si une réflexion me vient un peu tardivement : abstiens-toi si tu ne veux pas finir encastré dans un mur avant la fin de la journée. Mais oups, trop tard. « Eh. Je déforme pas ce que tu dis, mais je sais ce que j’ai vu. Il faut assumer tu sais, il n’y a pas de mal à être une flipette. Sans peur, il n’y a pas de courage. » Au final, je me montre plutôt sympa dans ma réflexion, elle qui aurait pu finir en pseudo-moquerie gentille.
Son étonnement finit quant à lui par m’étonner moi-même. Est-ce si surprenant que ça, de penser que la médecine lui va bien ? On dirait bien que oui, à en croire sa réaction. J’hoche la tête face à ses explications, ce qui m’aide à comprendre un peu mieux sa surprise. J’ai vraiment le sentiment de parler à une petite soeur avec ce genre de discussion. Ils parlent souvent de ça, les gens ? Je ne m’en rends pas vraiment compte. Je ne sais pas si c’est parce que je joue trop les asociaux ou si c’est uniquement parce que je garde trop souvent mes propres questionnements pour moi-même. Peut-être que c’est un peu de tout ça en même temps. Sa question me fait sourire, étrangement. « Bah oui, pourquoi est-ce qu’elle ne t’irait pas ? Certains destins se dessinent sur le tard mais ça ne veut rien dire. » Je fais une petite pause, car je ne suis pas sûr de la manière dont je veux apporter la chose. Je ne veux pas être gêné et exprimer amplement le fond de ma pensée, mais en même temps, j’ai envie de lui ajouter cette dose de confiance en son choix de carrière… Je me gratte le menton, réfléchissant à la manière dont je pourrais apporter la chose, pour m’exprimer finalement. « Il y a quelque chose que je me suis toujours dit en allant chez le médecin. C’est que. J’aime m’y sentir à l’aise. Comment dire… Certains médecins te donnent presque envie d’être gêné d’être malade et de venir les déranger, tu sais ? Ou peut-être pas… » Je ne sais jamais si une impression ne concerne que ma personne ou si elle peut effectivement être généralisée… « Quoiqu’il en soit, il y a certains médecins qui commencent déjà à te guérir uniquement avec leur attitude, leur sourire… Leur aura, je ne sais pas vraiment comment m’expliquer. Je pense que tu as ça en toi. » Je ne veux pas remettre sur le tapis l’épisode de notre rencontre, mais c’est bien ce à quoi j’ai pensé en lui sortant mon charabia. Je ne pense pas non plus avoir autant conscience des gens qu’elle le dit, mais peut-être qu’elle a raison ? Cette fois-ci pourtant, je suis gêné. Pour une fois, quelqu’un me dit que j’ai fait le bon choix, ça me rassure, peut-être. « Merci. » Petit mot qui ne veut peut-être rien dire de plus pour elle que ce qu’elle entend, mais moi, je le sais. En attendant, j’arque un sourcil à sa réflexion suivante, car je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’elle veut dire, et il est très possible que je sois complètement à côté de la plaque. « Et voilà, madame est en médecine, du coup elle fait preuve de dédain envers ceux qui se contente de faire du sport ! Ah ces élites je vous jure, tous les mêmes. »
L'oeil du tigre
Feat my Superwoman ♥
Alors qu’elle brandit son poing vers moi, je lève les mains pour signifier mon abdication. J’ai déjà trop chahuté pour la journée. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de rebondir sur ce qu’elle me dit, même si une réflexion me vient un peu tardivement : abstiens-toi si tu ne veux pas finir encastré dans un mur avant la fin de la journée. Mais oups, trop tard. « Eh. Je déforme pas ce que tu dis, mais je sais ce que j’ai vu. Il faut assumer tu sais, il n’y a pas de mal à être une flipette. Sans peur, il n’y a pas de courage. » Au final, je me montre plutôt sympa dans ma réflexion, elle qui aurait pu finir en pseudo-moquerie gentille. Son étonnement finit quant à lui par m’étonner moi-même. Est-ce si surprenant que ça, de penser que la médecine lui va bien ? On dirait bien que oui, à en croire sa réaction. J’hoche la tête face à ses explications, ce qui m’aide à comprendre un peu mieux sa surprise. J’ai vraiment le sentiment de parler à une petite soeur avec ce genre de discussion. Ils parlent souvent de ça, les gens ? Je ne m’en rends pas vraiment compte. Je ne sais pas si c’est parce que je joue trop les asociaux ou si c’est uniquement parce que je garde trop souvent mes propres questionnements pour moi-même. Peut-être que c’est un peu de tout ça en même temps. Sa question me fait sourire, étrangement. « Bah oui, pourquoi est-ce qu’elle ne t’irait pas ? Certains destins se dessinent sur le tard mais ça ne veut rien dire. » Je fais une petite pause, car je ne suis pas sûr de la manière dont je veux apporter la chose. Je ne veux pas être gêné et exprimer amplement le fond de ma pensée, mais en même temps, j’ai envie de lui ajouter cette dose de confiance en son choix de carrière… Je me gratte le menton, réfléchissant à la manière dont je pourrais apporter la chose, pour m’exprimer finalement. « Il y a quelque chose que je me suis toujours dit en allant chez le médecin. C’est que. J’aime m’y sentir à l’aise. Comment dire… Certains médecins te donnent presque envie d’être gêné d’être malade et de venir les déranger, tu sais ? Ou peut-être pas… » Je ne sais jamais si une impression ne concerne que ma personne ou si elle peut effectivement être généralisée… « Quoiqu’il en soit, il y a certains médecins qui commencent déjà à te guérir uniquement avec leur attitude, leur sourire… Leur aura, je ne sais pas vraiment comment m’expliquer. Je pense que tu as ça en toi. » Je ne veux pas remettre sur le tapis l’épisode de notre rencontre, mais c’est bien ce à quoi j’ai pensé en lui sortant mon charabia. Je ne pense pas non plus avoir autant conscience des gens qu’elle le dit, mais peut-être qu’elle a raison ? Cette fois-ci pourtant, je suis gêné. Pour une fois, quelqu’un me dit que j’ai fait le bon choix, ça me rassure, peut-être. « Merci. » Petit mot qui ne veut peut-être rien dire de plus pour elle que ce qu’elle entend, mais moi, je le sais. En attendant, j’arque un sourcil à sa réflexion suivante, car je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’elle veut dire, et il est très possible que je sois complètement à côté de la plaque. « Et voilà, madame est en médecine, du coup elle fait preuve de dédain envers ceux qui se contente de faire du sport ! Ah ces élites je vous jure, tous les mêmes. »
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Jeu 6 Avr - 21:43
Il ne perd rien pour attendre ! Il a même beaucoup de chance de ne plus avoir l’étiquette de stalker accroché sur son front et qu’à présent, Miran lui doive le respect que l’on doit aux plus âgés. Pas qu’il ressemble à l’ahjusshi de la supérette du coin ! Mais les valeurs étant ce qu’elles sont, elles se souvient de lui comme d’une agréable parenthèse adolescente. Ce genre de personne que vous ne rencontrez qu’une seule fois dans votre vie mais qui vous laissent une impression si forte qu’ils y prennent plus de place que ces camarades de classe que vous côtoyez pourtant tous les jours depuis la petite école. Reste que, ce qui le caractérise est bien évidemment son âge. Un âge qu’évidemment, elle a eu vite fait d’oublier. Mais difficile de penser à le voir si grand, si mature et si conciliant avec elle, qu’il puisse être plus jeune ou partager l’une de ses classes.
Le ton de l’évidence la fait sourire. Elle qui n’a jamais été convaincue par ses études, plutôt poussée par ses parents et ses professeurs dans cette voie-là, elle est heureuse d’entendre d’un point de vue totalement extérieur, qui n’appartient ni à sa famille, ni à ses proches amis, que la blouse blanche ne lui sied pas trop mal au final. « C’est vrai ? » Elle est un peu intriguée. Elle ne savait pas qu’elle avait une aura aussi chouette que ça ! Un super-aura un peu magique. Du coup, ça la fait rire. « C’est le compliment le plus étrange que j’ai jamais reçu… » elle fronce les sourcils de sa petite moue songeuse, pas certaine d’avoir tout saisi au final sinon les mots intéressants qui résonnent positifs à ses oreilles. « Mais, merci. » Elle acquiesce joyeusement. « Et… je ne cherche absolument pas à dénigrer un cursus, surtout pas celui du sport ! » Elle sourit doucement, de façon presque énigmatique. « Juste tes compétences sportives. » La moquerie quitte ses lèvres en cœur, l’œil si mignon qu’on aurait du mal à croire qu’elle est celle que vient d’attaquer ! « Et puis tu parles d’élite ! Tu n’as pas choisis la meilleure des filières pour lancer la pierre, » fait-elle astucieusement remarquer, mais toujours d’une voix joueuse. « Tu allais de quel côté ? J’ai terminé ma journée alors, je rentrais justement au dortoir… je n’ai pas encore terminé d’y installer toutes mes affaires et mes nouvelles colocataires Sango ne rentrent pas avant très tard. Du coup, je vais m’avancer un peu. » Elle hausse les épaules, humant l’air frais du milieu du printemps. C’est à peu près à cette période qu’ils se sont rencontrés la première fois, non ? Ce que le destin fait bien les choses.
L’œil du tigre
do hyun ♡ mi ran
Il ne perd rien pour attendre ! Il a même beaucoup de chance de ne plus avoir l’étiquette de stalker accroché sur son front et qu’à présent, Miran lui doive le respect que l’on doit aux plus âgés. Pas qu’il ressemble à l’ahjusshi de la supérette du coin ! Mais les valeurs étant ce qu’elles sont, elles se souvient de lui comme d’une agréable parenthèse adolescente. Ce genre de personne que vous ne rencontrez qu’une seule fois dans votre vie mais qui vous laissent une impression si forte qu’ils y prennent plus de place que ces camarades de classe que vous côtoyez pourtant tous les jours depuis la petite école. Reste que, ce qui le caractérise est bien évidemment son âge. Un âge qu’évidemment, elle a eu vite fait d’oublier. Mais difficile de penser à le voir si grand, si mature et si conciliant avec elle, qu’il puisse être plus jeune ou partager l’une de ses classes.Le ton de l’évidence la fait sourire. Elle qui n’a jamais été convaincue par ses études, plutôt poussée par ses parents et ses professeurs dans cette voie-là, elle est heureuse d’entendre d’un point de vue totalement extérieur, qui n’appartient ni à sa famille, ni à ses proches amis, que la blouse blanche ne lui sied pas trop mal au final. « C’est vrai ? » Elle est un peu intriguée. Elle ne savait pas qu’elle avait une aura aussi chouette que ça ! Un super-aura un peu magique. Du coup, ça la fait rire. « C’est le compliment le plus étrange que j’ai jamais reçu… » elle fronce les sourcils de sa petite moue songeuse, pas certaine d’avoir tout saisi au final sinon les mots intéressants qui résonnent positifs à ses oreilles. « Mais, merci. » Elle acquiesce joyeusement. « Et… je ne cherche absolument pas à dénigrer un cursus, surtout pas celui du sport ! » Elle sourit doucement, de façon presque énigmatique. « Juste tes compétences sportives. » La moquerie quitte ses lèvres en cœur, l’œil si mignon qu’on aurait du mal à croire qu’elle est celle que vient d’attaquer ! « Et puis tu parles d’élite ! Tu n’as pas choisis la meilleure des filières pour lancer la pierre, » fait-elle astucieusement remarquer, mais toujours d’une voix joueuse. « Tu allais de quel côté ? J’ai terminé ma journée alors, je rentrais justement au dortoir… je n’ai pas encore terminé d’y installer toutes mes affaires et mes nouvelles colocataires Sango ne rentrent pas avant très tard. Du coup, je vais m’avancer un peu. » Elle hausse les épaules, humant l’air frais du milieu du printemps. C’est à peu près à cette période qu’ils se sont rencontrés la première fois, non ? Ce que le destin fait bien les choses.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Lun 10 Avr - 15:25
J’hoche simplement la tête à sa question. Ai-je une tête à mentir, franchement ? Bon j’avoue, quand je m’y mets, il est difficile de dépeindre le vrai du faux dans mes paroles. Pour autant, je n’ai aucune raison de mentir à Mi Ran, ni même l’envie je pense. Les compliments balancés gratuitement ce n’est pas ma marque de fabrique, et je peine à croire qu’elle-même ne puisse pas avoir conscience de cette aura-soleil qui émane de sa personne. Je ressens une légère gêne quand elle me fait comprendre que le compliment en question est un peu bizarre et je ressens une brusque envie de me corriger et de tout reprendre à zéro. Je n’ai pas envie qu’elle trouve mon compliment étrange, je n’ai pas envie qu’elle me trouve étrange… Quoique pour cela, c’est peut-être raté en fin de compte… « Non mais si ça ne va pas tu l’oublies le compliment hein, on s’en fiche. » Je réalise à nouveau que le sens de ma phrase peut paraître plus négatif qu’il ne l’est réellement, et voilà que je ferme les yeux de - presque, quel mélodrame - douleur. Je serre les dents, agacé par moi-même. « Non, enfin, je veux dire le compliment est sincère. Je voulais juste dire que tu dégages quelque chose de très positif pour ceux qui t’entourent. » Ma voix est un peu hachée à cause de ma réflexion un peu trop intense pour une phrase aussi stupide mais eh, voilà, j’y arrive quand même. Je me dis quand même que la réflexion n’en valait pas le prix, quand je vois comme elle se moque de moi sans aucune once de gêne. « Eh, je parie que je cours plus vite que toi. » A défaut de faire du kung-fu. « Mais. Je dénigre personne non plus moi, c’est toi qui as commencé. » Mon air neutre fait presque preuve d’oxymore face à l’immaturité de mes paroles. Je sens que cette fille va me rendre chèvre. Contrôle, reviens à moi. Mais ses questions ne m’arrangent pas. « Euh. Je sais plus. » Je suis un vrai clou. A force de vouloir la prendre en filature, j’en oublierai presque mon prénom. « Mais je vais t’aider si tu veux. Je suis chez les sangos aussi. Il paraît qu’il vaut mieux finir de s’installer très vite pour être sûr d’avoir le meilleur spot. »
L'oeil du tigre
Feat my Superwoman ♥
J’hoche simplement la tête à sa question. Ai-je une tête à mentir, franchement ? Bon j’avoue, quand je m’y mets, il est difficile de dépeindre le vrai du faux dans mes paroles. Pour autant, je n’ai aucune raison de mentir à Mi Ran, ni même l’envie je pense. Les compliments balancés gratuitement ce n’est pas ma marque de fabrique, et je peine à croire qu’elle-même ne puisse pas avoir conscience de cette aura-soleil qui émane de sa personne. Je ressens une légère gêne quand elle me fait comprendre que le compliment en question est un peu bizarre et je ressens une brusque envie de me corriger et de tout reprendre à zéro. Je n’ai pas envie qu’elle trouve mon compliment étrange, je n’ai pas envie qu’elle me trouve étrange… Quoique pour cela, c’est peut-être raté en fin de compte… « Non mais si ça ne va pas tu l’oublies le compliment hein, on s’en fiche. » Je réalise à nouveau que le sens de ma phrase peut paraître plus négatif qu’il ne l’est réellement, et voilà que je ferme les yeux de - presque, quel mélodrame - douleur. Je serre les dents, agacé par moi-même. « Non, enfin, je veux dire le compliment est sincère. Je voulais juste dire que tu dégages quelque chose de très positif pour ceux qui t’entourent. » Ma voix est un peu hachée à cause de ma réflexion un peu trop intense pour une phrase aussi stupide mais eh, voilà, j’y arrive quand même. Je me dis quand même que la réflexion n’en valait pas le prix, quand je vois comme elle se moque de moi sans aucune once de gêne. « Eh, je parie que je cours plus vite que toi. » A défaut de faire du kung-fu. « Mais. Je dénigre personne non plus moi, c’est toi qui as commencé. » Mon air neutre fait presque preuve d’oxymore face à l’immaturité de mes paroles. Je sens que cette fille va me rendre chèvre. Contrôle, reviens à moi. Mais ses questions ne m’arrangent pas. « Euh. Je sais plus. » Je suis un vrai clou. A force de vouloir la prendre en filature, j’en oublierai presque mon prénom. « Mais je vais t’aider si tu veux. Je suis chez les sangos aussi. Il paraît qu’il vaut mieux finir de s’installer très vite pour être sûr d’avoir le meilleur spot. » Invité
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Lun 10 Avr - 18:04
C’est avec beaucoup de second degré qu’elle plaisante sur ce compliment un peu extraterrestre du garçon. Pourtant, dès qu’elle le voit se refermer sur lui-même, elle ressent automatiquement le besoin de le rassurer. Les deux mains levées face à elle, faisant de petits gestes pour les agiter dans tous les sens et lui faire comprendre qu’il n’a surtout pas à s’excuser, encore moins à retirer ses paroles. « Oh, non, non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est vraiment très gentil ! Ca me fait vraiment plaisir et… je suis contente de te l’entendre dire ! Vraiment. » …vraiment, quoi. Elle lui sourit, tendrement. Il est doux et amusant à la fois. Etrange, elle n’a jamais pu ressentir chez lui ne serait-ce qu’une once de mauvaise graine. Difficile de croire que, fut un temps, il traînait dans des trafics louches dont, pour être tout à fait honnête, Mi Ran a oublié jusqu’à la teneur. En plus. Elle est plutôt contente de l’entendre dire qu’elle dégage quelque chose de positif. C’est que, c’est pas tout le monde qui irait dire ça, juste après avoir mangé le sol pendant cinq minutes en se faisant traiter de stalker bon pour la prison de la santé ! « Ah oui ? Et comment tu peux en être si sûr ? Tu devrais peut-être me laisser ma chance avant de tirer des conclusions hâtives… même si tu dois sans doute avoir raison. » Elle rigole doucement puis acquiesce. Il a l’air d’avoir une bonne condition physique, en plus de ça il a de longues jambes ! Mais ce n’est pas ça qui l’empêcherait de tenter le coup, même si elle n’arrive jamais à le battre en fairplay ! C’est en se mesurant à plus fort que soit que l’on s’améliore. « Mais moi, je parie que je cours plus longtemps que toi. » Sa petite frimousse s’en amuse, laissons-les trouver un terrain propice à l’entente ! « Tu ne sais plus où tu allais ? » C’est bien bête. Elle aurait donc trouvé pire qu’elle question mémoire ? Si seulement elle se doutait que la filature du garçon aurait pu le conduire partout et nulle part à la fois ! « Oh, c’est vrai ?! Je veux bien, enfin je veux dire… » Non, non, non ! Qu’est-ce que Woori en dira si elle ramène dès les premières semaines un externe dans leur chambre ? Elle n’a pas encore le réflexe de penser au petit Yoon Woo, qui squatte clandestinement le dortoir dans le plus grand des secrets. « Je veux dire que, tu n’es pas obligé… je pourrais même faire ça plus tard en vrai, ha-ha… » Elle commence à marcher avec lui, en direction du bus. « Ca fait longtemps que tu es à Séoul ? Moi je n’y connais pas encore grand-chose… la semaine dernière, j’ai pris le mauvais bus et je me suis retrouvée à l’aquarium de la ville, au lieu de rentrer au dortoir… on peut dire que j’ai pris cette histoire de requin un peu trop à cœur ! » Elle sourit naïvement. C’est surtout qu’elle n’avait pas fait attention au numéro sur le bus. C’était le bon bus mais exceptionnellement, il avait pris l’itinéraire d’un bus différent et elle n’avait pas vu la nouvelle pancarte accrochée sur le côté. Quelle histoire !
L’œil du tigre
do hyun ♡ mi ran
C’est avec beaucoup de second degré qu’elle plaisante sur ce compliment un peu extraterrestre du garçon. Pourtant, dès qu’elle le voit se refermer sur lui-même, elle ressent automatiquement le besoin de le rassurer. Les deux mains levées face à elle, faisant de petits gestes pour les agiter dans tous les sens et lui faire comprendre qu’il n’a surtout pas à s’excuser, encore moins à retirer ses paroles. « Oh, non, non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est vraiment très gentil ! Ca me fait vraiment plaisir et… je suis contente de te l’entendre dire ! Vraiment. » …vraiment, quoi. Elle lui sourit, tendrement. Il est doux et amusant à la fois. Etrange, elle n’a jamais pu ressentir chez lui ne serait-ce qu’une once de mauvaise graine. Difficile de croire que, fut un temps, il traînait dans des trafics louches dont, pour être tout à fait honnête, Mi Ran a oublié jusqu’à la teneur. En plus. Elle est plutôt contente de l’entendre dire qu’elle dégage quelque chose de positif. C’est que, c’est pas tout le monde qui irait dire ça, juste après avoir mangé le sol pendant cinq minutes en se faisant traiter de stalker bon pour la prison de la santé ! « Ah oui ? Et comment tu peux en être si sûr ? Tu devrais peut-être me laisser ma chance avant de tirer des conclusions hâtives… même si tu dois sans doute avoir raison. » Elle rigole doucement puis acquiesce. Il a l’air d’avoir une bonne condition physique, en plus de ça il a de longues jambes ! Mais ce n’est pas ça qui l’empêcherait de tenter le coup, même si elle n’arrive jamais à le battre en fairplay ! C’est en se mesurant à plus fort que soit que l’on s’améliore. « Mais moi, je parie que je cours plus longtemps que toi. » Sa petite frimousse s’en amuse, laissons-les trouver un terrain propice à l’entente ! « Tu ne sais plus où tu allais ? » C’est bien bête. Elle aurait donc trouvé pire qu’elle question mémoire ? Si seulement elle se doutait que la filature du garçon aurait pu le conduire partout et nulle part à la fois ! « Oh, c’est vrai ?! Je veux bien, enfin je veux dire… » Non, non, non ! Qu’est-ce que Woori en dira si elle ramène dès les premières semaines un externe dans leur chambre ? Elle n’a pas encore le réflexe de penser au petit Yoon Woo, qui squatte clandestinement le dortoir dans le plus grand des secrets. « Je veux dire que, tu n’es pas obligé… je pourrais même faire ça plus tard en vrai, ha-ha… » Elle commence à marcher avec lui, en direction du bus. « Ca fait longtemps que tu es à Séoul ? Moi je n’y connais pas encore grand-chose… la semaine dernière, j’ai pris le mauvais bus et je me suis retrouvée à l’aquarium de la ville, au lieu de rentrer au dortoir… on peut dire que j’ai pris cette histoire de requin un peu trop à cœur ! » Elle sourit naïvement. C’est surtout qu’elle n’avait pas fait attention au numéro sur le bus. C’était le bon bus mais exceptionnellement, il avait pris l’itinéraire d’un bus différent et elle n’avait pas vu la nouvelle pancarte accrochée sur le côté. Quelle histoire !Invité
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Mar 11 Avr - 22:42
Sa subite agitation provoque chez moi un imperceptible mouvement de recul ainsi qu’un haussement de sourcils. Ce ne serait pas la première fois qu’on me trouverait bizarre, mais me voilà rassuré par ses mots. Voyez ce que je disais ? J’en connais certains qui m’auraient répondu à coup de sourcils froncés, de euh à peine contenus et de regards interloqués, mais tout ce que je vois chez elle c’est un doux sourire qui, étrangement, apaise mon coeur qui se laisse bien trop facilement porter par la panique. Je lui réponds simplement par un petit hochement tête, dont seule mon expression pleine de gratitude fait écho. Je ne peux pas trouver les bons mots pour expliquer ce que je ressens et je n’aimerais pas me tourner en ridicule encore une fois. Cela dit, c’est mon âme aventureuse qu’elle va finir par titiller avec ses questions… « Attention, j’aime les défis faut pas me tenter tu sais ! Je suis grand, je suis beau… Le calcul est vite fait. » Etait-ce une tentative de ma part de blague ? Je crois. Je souris et retient à peine mon rire, fier de ma blague qui au moins me fera rire moi, mais encore une fois, je finis quelques secondes plus tard par rajouter, toujours conduit par cette peur de dire des bêtises. « Mais euh, toi aussi tu l’es hein, belle pas beau, donc je suis sûr que tu peux courir vite aussi… Et longtemps ! Oui, et longtemps… Non en fait tu vas me battre je pense, c’est sûr. » Et au pire, je la laisserai gagner car c’est ça aussi, être un bon gentleman, non ? Même si je doute qu’un gentleman sans mémoire ait grande efficacité dans sa gentlemanie… « Non. » C’est tout ce que je trouve à répondre lorsqu’elle me demande confirmation quant à mon manque de mémoire concernant ma destination. Je lui adresse un air dubitatif, comme si elle détenait la réponse à cette question venue des cieux, mais finalement, tant pis. L’idée de l’aider dans son emménagement me semble plus intéressante que déterminer l’endroit où je me rendais - ou pas. « Ca ne me dérange vraiment pas de t’aider cela dit. Je n’ai vraiment rien à faire, j’ai fini mon travail et j’ai juste un cours à donner à Gangnam vers… 19h. » Cela dit, quelque chose dans son ton me fait penser que ce n’est peut-être pas ce qu’elle souhaite, et je me ravise avec un sourire. La politesse, c’est aussi de ne pas insister. « Mais si ça te dérange ce n’est pas grave. Nous aurons bien d’autres occasions de nous croiser. » Son histoire de ligne de bus m’arrache un nouveau sourire et je secoue la tête, amusé à l’idée de l’imaginer toute guillerette dans son siège jusqu’au moment fatidique où elle réalise son erreur. « Eh bien, je ne sais plus si je te l’ai dit, mais avant d’aller dans le Sud, j’ai vécu à Séoul. Jusqu’à mes 15 ans. Et j’aimais bien trainer à l’époque donc autant te dire que toutes les dédales et petites rues cachées, je les connais. Je te ferai goûter le meilleur tteokbokki de ta vie. Mais vraiment je comprends pas comment tu as fait pour te tromper ! » Ce n’est jamais mon but que quelqu’un se sente mal par rapport à sa situation ou idiot face à une réflexion. « Mais bon, quand on a pas l’habitude, c’est normal parfois de ne pas faire attention. Ca ira mieux ! »
L'oeil du tigre
Feat my Superwoman ♥
Sa subite agitation provoque chez moi un imperceptible mouvement de recul ainsi qu’un haussement de sourcils. Ce ne serait pas la première fois qu’on me trouverait bizarre, mais me voilà rassuré par ses mots. Voyez ce que je disais ? J’en connais certains qui m’auraient répondu à coup de sourcils froncés, de euh à peine contenus et de regards interloqués, mais tout ce que je vois chez elle c’est un doux sourire qui, étrangement, apaise mon coeur qui se laisse bien trop facilement porter par la panique. Je lui réponds simplement par un petit hochement tête, dont seule mon expression pleine de gratitude fait écho. Je ne peux pas trouver les bons mots pour expliquer ce que je ressens et je n’aimerais pas me tourner en ridicule encore une fois. Cela dit, c’est mon âme aventureuse qu’elle va finir par titiller avec ses questions… « Attention, j’aime les défis faut pas me tenter tu sais ! Je suis grand, je suis beau… Le calcul est vite fait. » Etait-ce une tentative de ma part de blague ? Je crois. Je souris et retient à peine mon rire, fier de ma blague qui au moins me fera rire moi, mais encore une fois, je finis quelques secondes plus tard par rajouter, toujours conduit par cette peur de dire des bêtises. « Mais euh, toi aussi tu l’es hein, belle pas beau, donc je suis sûr que tu peux courir vite aussi… Et longtemps ! Oui, et longtemps… Non en fait tu vas me battre je pense, c’est sûr. » Et au pire, je la laisserai gagner car c’est ça aussi, être un bon gentleman, non ? Même si je doute qu’un gentleman sans mémoire ait grande efficacité dans sa gentlemanie… « Non. » C’est tout ce que je trouve à répondre lorsqu’elle me demande confirmation quant à mon manque de mémoire concernant ma destination. Je lui adresse un air dubitatif, comme si elle détenait la réponse à cette question venue des cieux, mais finalement, tant pis. L’idée de l’aider dans son emménagement me semble plus intéressante que déterminer l’endroit où je me rendais - ou pas. « Ca ne me dérange vraiment pas de t’aider cela dit. Je n’ai vraiment rien à faire, j’ai fini mon travail et j’ai juste un cours à donner à Gangnam vers… 19h. » Cela dit, quelque chose dans son ton me fait penser que ce n’est peut-être pas ce qu’elle souhaite, et je me ravise avec un sourire. La politesse, c’est aussi de ne pas insister. « Mais si ça te dérange ce n’est pas grave. Nous aurons bien d’autres occasions de nous croiser. » Son histoire de ligne de bus m’arrache un nouveau sourire et je secoue la tête, amusé à l’idée de l’imaginer toute guillerette dans son siège jusqu’au moment fatidique où elle réalise son erreur. « Eh bien, je ne sais plus si je te l’ai dit, mais avant d’aller dans le Sud, j’ai vécu à Séoul. Jusqu’à mes 15 ans. Et j’aimais bien trainer à l’époque donc autant te dire que toutes les dédales et petites rues cachées, je les connais. Je te ferai goûter le meilleur tteokbokki de ta vie. Mais vraiment je comprends pas comment tu as fait pour te tromper ! » Ce n’est jamais mon but que quelqu’un se sente mal par rapport à sa situation ou idiot face à une réflexion. « Mais bon, quand on a pas l’habitude, c’est normal parfois de ne pas faire attention. Ca ira mieux ! »Invité
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Mer 12 Avr - 19:58
Elle ne saisit pas tout de suite l’humour dans sa phrase. Il y va avec tellement de naturel et d’aplomb qu’on pourrait presque croire qu’il le pense sincèrement. Et puis, il y a ce semblant de sourire. Et le retour des confusions. Il est marrant Do Hyun. Sans doute le genre de garçon qui ne saurait trop mentir, ni ne saurait se montrer trop indélicat. Alors, comment ne pas l’apprécier. Elle ne l’a rencontré qu’une seule fois et c’était il y a fort longtemps. Si on en suit la logique et le fil de sa mémoire imparfaite, c’est à peine si elle aurait dû s’en souvenir. Et pourtant, plus elle lui parle, plus elle retrouve les traits paniqués de ce jeune garçon qui disait faire tout mal en jurant voulant bien faire. « Je ne savais pas qu’être beau aidait à courir plus vite… mais alors, lequel de nous deux court le plus vite ? » Elle porte son index sous son menton d’un air vaguement songeur. Et puis, ses yeux disparaissent dans son franc sourire, celui qu’elle ne peut contrôler lorsqu’il lui faire comprendre qu’elle le battrait à plate couture. Ce grand-là ! C’est lui faire une fleur. « Ca veut dire que je suis plus belle que toi ? » Elle demande de sa voix espiègle. La question vaut la peine d’être posée mais ce n’est pas du flirt. Juste des paroles un peu maladroites et reprises pour s’amuser en guise de complicité. « Ah ! Tu ne devrais pas te sous-estimer comme ça. Ou plutôt, tu ne devrais pas me sous-estimer. » Elle acquiesce vaillamment. « Une victoire trop facile, c’est une victoire sans goût. Et j’aime bien savourer mes victoires. » Il y a des moments, elle s’entend vraiment parler comme Maître Kim. Son professeur de taekwondo à Busan. Il faut croire qu’à force de se moquer de lui et de ses grandes phrases de vie, son finit par y trouver un sens lorsque l’on grandit. « Qui sait quelle technique j’inventerais pour te battre ! » Elle hausse les sourcils d’un air mystérieux, comme une confidence pour le mettre en garde. A armes égales on reste fairplay. Mais lorsque la balance penche dans un camp… il faut bien trouver le moyen de rétablir l’équilibre.
Elle apprécie son aide mais elle apprécie encore plus qu’il n’insiste pas. Si ça ne tenait qu’à elle, elle n’aurait pas hésité à le laisser lui porter son aide. Mais elle connaît à peine Woori que la jeune femme doute d’elle en permanence ! Ce n’est pas le moment de jouer les kamikazes dans la chambre qu’elle occupera pour les années à venir. « Tu donnes des cours ? » Elle penche sa tête sur le côté, intriguée par son planning. Mais comme il le dit si bien, des occasions de se revoir, ils en auront beaucoup à l’avenir. « J’étais distraite… oh ! Les meilleurs Tteokbokki ?? » Elle acquiesce. Vivement, beaucoup, longuement. Visiter Séoul pendant les vacances, ce n’est pas come y vivre ! Elle ne veut plus voir les monuments et attractions les plus touristiques. A présent, elle veut remplir son carnet des meilleures adresses de la capitale. Celles que seuls les vraies séoulites peuvent se vanter de connaître et de faire découvrir à leur tour. « Ce weekend, tu es libre ? Tu m’as donné vraiment faim pour des Tteokbokki, comment je vais faire pour attendre jusque-là… » Elle fait la moue et puis, retrouve un peu de sa splendeur. « Je t’appellerai à la rescousse si un jour je me perds ! » Elle l’affirme et pourtant, dans sa gestuelle, elle joint les poings serrés au niveau de sa poitrine comme pour lui demander la permission de le faire.
L’œil du tigre
do hyun ♡ mi ran
Elle ne saisit pas tout de suite l’humour dans sa phrase. Il y va avec tellement de naturel et d’aplomb qu’on pourrait presque croire qu’il le pense sincèrement. Et puis, il y a ce semblant de sourire. Et le retour des confusions. Il est marrant Do Hyun. Sans doute le genre de garçon qui ne saurait trop mentir, ni ne saurait se montrer trop indélicat. Alors, comment ne pas l’apprécier. Elle ne l’a rencontré qu’une seule fois et c’était il y a fort longtemps. Si on en suit la logique et le fil de sa mémoire imparfaite, c’est à peine si elle aurait dû s’en souvenir. Et pourtant, plus elle lui parle, plus elle retrouve les traits paniqués de ce jeune garçon qui disait faire tout mal en jurant voulant bien faire. « Je ne savais pas qu’être beau aidait à courir plus vite… mais alors, lequel de nous deux court le plus vite ? » Elle porte son index sous son menton d’un air vaguement songeur. Et puis, ses yeux disparaissent dans son franc sourire, celui qu’elle ne peut contrôler lorsqu’il lui faire comprendre qu’elle le battrait à plate couture. Ce grand-là ! C’est lui faire une fleur. « Ca veut dire que je suis plus belle que toi ? » Elle demande de sa voix espiègle. La question vaut la peine d’être posée mais ce n’est pas du flirt. Juste des paroles un peu maladroites et reprises pour s’amuser en guise de complicité. « Ah ! Tu ne devrais pas te sous-estimer comme ça. Ou plutôt, tu ne devrais pas me sous-estimer. » Elle acquiesce vaillamment. « Une victoire trop facile, c’est une victoire sans goût. Et j’aime bien savourer mes victoires. » Il y a des moments, elle s’entend vraiment parler comme Maître Kim. Son professeur de taekwondo à Busan. Il faut croire qu’à force de se moquer de lui et de ses grandes phrases de vie, son finit par y trouver un sens lorsque l’on grandit. « Qui sait quelle technique j’inventerais pour te battre ! » Elle hausse les sourcils d’un air mystérieux, comme une confidence pour le mettre en garde. A armes égales on reste fairplay. Mais lorsque la balance penche dans un camp… il faut bien trouver le moyen de rétablir l’équilibre.Elle apprécie son aide mais elle apprécie encore plus qu’il n’insiste pas. Si ça ne tenait qu’à elle, elle n’aurait pas hésité à le laisser lui porter son aide. Mais elle connaît à peine Woori que la jeune femme doute d’elle en permanence ! Ce n’est pas le moment de jouer les kamikazes dans la chambre qu’elle occupera pour les années à venir. « Tu donnes des cours ? » Elle penche sa tête sur le côté, intriguée par son planning. Mais comme il le dit si bien, des occasions de se revoir, ils en auront beaucoup à l’avenir. « J’étais distraite… oh ! Les meilleurs Tteokbokki ?? » Elle acquiesce. Vivement, beaucoup, longuement. Visiter Séoul pendant les vacances, ce n’est pas come y vivre ! Elle ne veut plus voir les monuments et attractions les plus touristiques. A présent, elle veut remplir son carnet des meilleures adresses de la capitale. Celles que seuls les vraies séoulites peuvent se vanter de connaître et de faire découvrir à leur tour. « Ce weekend, tu es libre ? Tu m’as donné vraiment faim pour des Tteokbokki, comment je vais faire pour attendre jusque-là… » Elle fait la moue et puis, retrouve un peu de sa splendeur. « Je t’appellerai à la rescousse si un jour je me perds ! » Elle l’affirme et pourtant, dans sa gestuelle, elle joint les poings serrés au niveau de sa poitrine comme pour lui demander la permission de le faire.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Dim 9 Juil - 22:25
Je pourrais bien dire qu’elle m’a pris au piège, mais je pense bien que je suis celui qui s’est pris au piège tout seul. Je ne savais pas qu’autant de bêtises pouvaient sortir de ma bouche. Enfin, pas que je pense ne jamais dire de bêtises, mais disons que les enchaîner, comme ça… C’est très gênant. Face à cette demoiselle que je n’ai pas vu depuis des années, j’aurais préféré montrer un côté plus cool de ma personnalité. Après, allez savoir si je peux rentrer dans la catégorie des gens cool… Au final, je n’en suis plus si sûr. Je me gratte l’arrière de la tête, pris au dépourvu par sa question. Je rêve ou en plus elle se met à se jouer de moi ? Je touche le fond, par Toutatis, je touche le fond… « Eh bien, mathématiquement, tu l’es. Ton visage a une belle symétrie, un peu en forme de coeur je dirais en plus. Alors que moi… Je suis peut-être grand, mais j’ai une tête de dinosaure. On me le dit souvent. Et aux dernières nouvelles… C’est moche, un dinosaure. » Je rêve ou je viens de rentrer dans son jeu de la pire des manières qui soient ? Nos petites cabrioles m’ont vraiment retourné le cerveau, plus que ce que je ne pouvais m’imaginer, je crois. « Non mais, tu crois sincèrement qu’avec la prise que tu m’as fait tout à l’heure je vais te sous-estimer ? Mon dos va s’en souvenir, fais attention, on est dans le même dortoir, je me vengerai. » Je n’ai pas du tout l’esprit revenchard, mais peut-être que comme ça j’arriverai à lui faire peur ? L’espoir fait vivre. Quoique. Rien qu’à ouvrir la bouche tout à l’heure elle m’a pris pour un pédophile meurtrier stalker ou allez savoir quoi d’autre encore a pu lui traverser l’esprit. Tout est possible au final. « Sinon, tu peux aussi essayer de m’enseigner des techniques pour que le combat soit plus équitable tu vois, je serai ton Sasuke et tu seras mon Naruto. Ou moi Loki et toi Thor ? Fin bref, je me perds. » Vu la quantité de fumée que je fais bouffer à mes poumons tous les jours, je risque de perdre bien vite juste par manque d’endurance.
J’hoche la tête, n’insistant plus sur le fait de l’accompagner au dortoir. Je vois que ça semble lui convenir comme ça. « Oui, je donne des cours de piano et de solfège à des enfants, depuis quelques temps à des gens à l’université aussi. Fin bref, à tout les gens qui veulent prendre des cours quoi. » Je ne sais pas faire grand chose et mon assiduité en cours ne justifie pas d’une intelligence exceptionnelle, mais je pense qu’en musique, j’y connais un petit quelque chose. Dire que tout cela a commencé alors que j’étais parti squatter des cours de petits riches à l’époque où j’avais pas un rond. Ca me fait penser que je n’ai parlé à Hyeon depuis un moment déjà, je suis trop asocial nom d’une pipe. Son excitation pour la nourriture me tire de ma réflexion et m’arrache un sourire. Pourquoi ne suis-je pas étonné par tant d’entrain pour de simples Tteokbokki ? « Je te conseille d’imprimer une photo de Tteokbokki et de la coller à ton plafond, comme ça t’auras l’impression d’en manger dans tes rêves. Tu peux m’ajouter sur Kakaotalk ? Ce sera plus facile pour se donner rendez-vous. Ou pour que je vienne à ta rescousse bien entendu. » Je lève alors le pouce en l’air, comme pour lui signifier qu’il n’y a aucun problème pour qu’elle m’appelle.
L'oeil du tigre
Feat my Superwoman ♥
Je pourrais bien dire qu’elle m’a pris au piège, mais je pense bien que je suis celui qui s’est pris au piège tout seul. Je ne savais pas qu’autant de bêtises pouvaient sortir de ma bouche. Enfin, pas que je pense ne jamais dire de bêtises, mais disons que les enchaîner, comme ça… C’est très gênant. Face à cette demoiselle que je n’ai pas vu depuis des années, j’aurais préféré montrer un côté plus cool de ma personnalité. Après, allez savoir si je peux rentrer dans la catégorie des gens cool… Au final, je n’en suis plus si sûr. Je me gratte l’arrière de la tête, pris au dépourvu par sa question. Je rêve ou en plus elle se met à se jouer de moi ? Je touche le fond, par Toutatis, je touche le fond… « Eh bien, mathématiquement, tu l’es. Ton visage a une belle symétrie, un peu en forme de coeur je dirais en plus. Alors que moi… Je suis peut-être grand, mais j’ai une tête de dinosaure. On me le dit souvent. Et aux dernières nouvelles… C’est moche, un dinosaure. » Je rêve ou je viens de rentrer dans son jeu de la pire des manières qui soient ? Nos petites cabrioles m’ont vraiment retourné le cerveau, plus que ce que je ne pouvais m’imaginer, je crois. « Non mais, tu crois sincèrement qu’avec la prise que tu m’as fait tout à l’heure je vais te sous-estimer ? Mon dos va s’en souvenir, fais attention, on est dans le même dortoir, je me vengerai. » Je n’ai pas du tout l’esprit revenchard, mais peut-être que comme ça j’arriverai à lui faire peur ? L’espoir fait vivre. Quoique. Rien qu’à ouvrir la bouche tout à l’heure elle m’a pris pour un pédophile meurtrier stalker ou allez savoir quoi d’autre encore a pu lui traverser l’esprit. Tout est possible au final. « Sinon, tu peux aussi essayer de m’enseigner des techniques pour que le combat soit plus équitable tu vois, je serai ton Sasuke et tu seras mon Naruto. Ou moi Loki et toi Thor ? Fin bref, je me perds. » Vu la quantité de fumée que je fais bouffer à mes poumons tous les jours, je risque de perdre bien vite juste par manque d’endurance. J’hoche la tête, n’insistant plus sur le fait de l’accompagner au dortoir. Je vois que ça semble lui convenir comme ça. « Oui, je donne des cours de piano et de solfège à des enfants, depuis quelques temps à des gens à l’université aussi. Fin bref, à tout les gens qui veulent prendre des cours quoi. » Je ne sais pas faire grand chose et mon assiduité en cours ne justifie pas d’une intelligence exceptionnelle, mais je pense qu’en musique, j’y connais un petit quelque chose. Dire que tout cela a commencé alors que j’étais parti squatter des cours de petits riches à l’époque où j’avais pas un rond. Ca me fait penser que je n’ai parlé à Hyeon depuis un moment déjà, je suis trop asocial nom d’une pipe. Son excitation pour la nourriture me tire de ma réflexion et m’arrache un sourire. Pourquoi ne suis-je pas étonné par tant d’entrain pour de simples Tteokbokki ? « Je te conseille d’imprimer une photo de Tteokbokki et de la coller à ton plafond, comme ça t’auras l’impression d’en manger dans tes rêves. Tu peux m’ajouter sur Kakaotalk ? Ce sera plus facile pour se donner rendez-vous. Ou pour que je vienne à ta rescousse bien entendu. » Je lève alors le pouce en l’air, comme pour lui signifier qu’il n’y a aucun problème pour qu’elle m’appelle.
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Re: l'oeil du tigre ☾ ft. baik do hyun | Mer 12 Juil - 11:20
La jolie symétrie de son visage se fend d’un sourire en cœur à sa remarque. C’est un peu mielleux, tout plein de bons sentiments mais c’est étrangement mignon. S’il se moque alors il le fait bien parce qu’elle ne ressent pas le ton piquant et amer de la moquerie. Elle se prendrait à y croire, sans avoir envie de le frapper pour raconter les bêtises qu’il voudrait lui faire gober. Une Mi Ran cueillie dans la délicatesse, c’est une Mi Ran non-violente et profondément pacifique… faut croire que ça existe ! Elle prend sur elle aussi, elle l’a sacrément amoché et suffisamment insulté pour le reste de sa scolarité ! Avec tous les noms d’oiseau qu’elle a pu lui sortir en le traitant alternativement de pervers, de stalker et de dégénéré… on fait mieux comme rencontre, des années après. Finalement ils ne sont pas mieux l’un que l’autre, lorsqu’il s’agit de faire une bonne première impression. « Un dinosaure ? Ils sont gros, ils sont même énormes et pas très grâcieux ! C’est pas très gentil comme comparaison… » Elle fronce les sourcils parce qu’elle le regarde et, non, elle voit pas ce qu’il a d’un dinosaure. Bon, c’est peut-être la mâchoire carrée qui fait que les gens sont pas très délicats dans leurs comparaisons. Et puis son visage s’illumine à nouveau parce qu’elle vient de penser à Yoon Woo, le fils de Woori qui, sans révéler son identité, adore quand Mimi lui colle des pansements-dinosaures sur ses bobos. « J’espère quand même que t’écoutes pas les bêtises des autres ? Si tu dois ressembler à un dinosaure alors… ce sera un dino vraiment cool ! Et pas gros ! Et pas moche ! » Avouez que c’est une tentative de compliment assez déstructurée et faillible. « Un gros nounours ! Voilà, tu ressembles à un gros nounours. » C’est peut-être ses cheveux bruns, son visage rond et puis c’est vrai qu’il est grand, faut aussi rajouter qu’il porte une veste caramel... il reparle de leur rencontre musclée. « J’ai dit que j’étais désolée !! Hé, en plus c’était même pas si terrible que ça, arrête d’en faire toute une histoire, ce que t’es fragile… » Elle lui envoie son poing dans le flanc de l’épaule en levant les yeux au ciel. « Sasuke il chouine pas comme une fillette, il a plus de tenue que ça. » Un petit sourire moqueur passe en éclair sur ses lèvres avant qu’elle ne retrouve sa bouille toute innocente.
Elle s’attendait pas à ce qu’il donne des cours de musique, solfège et tout ce qui rôde autour… Mi Ran n’a jamais pris de cours de musique, pas même de piano alors qu’il faut pas se leurrer, plus d’un bon deux tiers des gamins coréens savent jouer d’un instrument. Dans sa famille à elle, on est plus axé sur le sport et de toute façon… elle est sans doute mieux à écouter la musique plutôt qu’à la faire ! Elle acquiesce, elle se dit qu’un de ces jours Do Hyun devra lui jouer un morceau maintenant qu’il lui a vendu ses talents. « Je sais jouer une petite musique au piano ! Tu seras très impressionné, je te la jouerai un jour ! » On sent l’humour dans le fond de sa voix, sans doute une petite mélodie dont elle connaît les trois notes mais même pas le rythme.
Il sort son téléphone, elle en fait de même. Elle songe à accrocher une photo de tteokbokki au plafond de son dortoir mais vraiment, pas sûr que ses dormmates apprécient. Pas sûr qu’elle aime la déco non plus, Mi Ran est plutôt très axée sur le rangement, l’ordre et l’harmonie de l’environnement dans lequel elle vit. Un plat de gâteaux de riz à son plafond briserait sans doute la douceur de son petit cocon. « T’as des idées bizarres… t’accroches tous les trucs que t’aimes bien à ton plafond ? » Elle s’ajoute avec son identifiant, accepte sa demande et hop, katalk ! Elle lui a déjà envoyé un message : « je suis perdue, je sais plus par où c’est le dortoir :( »
L’œil du tigre
do hyun ♡ mi ran
La jolie symétrie de son visage se fend d’un sourire en cœur à sa remarque. C’est un peu mielleux, tout plein de bons sentiments mais c’est étrangement mignon. S’il se moque alors il le fait bien parce qu’elle ne ressent pas le ton piquant et amer de la moquerie. Elle se prendrait à y croire, sans avoir envie de le frapper pour raconter les bêtises qu’il voudrait lui faire gober. Une Mi Ran cueillie dans la délicatesse, c’est une Mi Ran non-violente et profondément pacifique… faut croire que ça existe ! Elle prend sur elle aussi, elle l’a sacrément amoché et suffisamment insulté pour le reste de sa scolarité ! Avec tous les noms d’oiseau qu’elle a pu lui sortir en le traitant alternativement de pervers, de stalker et de dégénéré… on fait mieux comme rencontre, des années après. Finalement ils ne sont pas mieux l’un que l’autre, lorsqu’il s’agit de faire une bonne première impression. « Un dinosaure ? Ils sont gros, ils sont même énormes et pas très grâcieux ! C’est pas très gentil comme comparaison… » Elle fronce les sourcils parce qu’elle le regarde et, non, elle voit pas ce qu’il a d’un dinosaure. Bon, c’est peut-être la mâchoire carrée qui fait que les gens sont pas très délicats dans leurs comparaisons. Et puis son visage s’illumine à nouveau parce qu’elle vient de penser à Yoon Woo, le fils de Woori qui, sans révéler son identité, adore quand Mimi lui colle des pansements-dinosaures sur ses bobos. « J’espère quand même que t’écoutes pas les bêtises des autres ? Si tu dois ressembler à un dinosaure alors… ce sera un dino vraiment cool ! Et pas gros ! Et pas moche ! » Avouez que c’est une tentative de compliment assez déstructurée et faillible. « Un gros nounours ! Voilà, tu ressembles à un gros nounours. » C’est peut-être ses cheveux bruns, son visage rond et puis c’est vrai qu’il est grand, faut aussi rajouter qu’il porte une veste caramel... il reparle de leur rencontre musclée. « J’ai dit que j’étais désolée !! Hé, en plus c’était même pas si terrible que ça, arrête d’en faire toute une histoire, ce que t’es fragile… » Elle lui envoie son poing dans le flanc de l’épaule en levant les yeux au ciel. « Sasuke il chouine pas comme une fillette, il a plus de tenue que ça. » Un petit sourire moqueur passe en éclair sur ses lèvres avant qu’elle ne retrouve sa bouille toute innocente.Elle s’attendait pas à ce qu’il donne des cours de musique, solfège et tout ce qui rôde autour… Mi Ran n’a jamais pris de cours de musique, pas même de piano alors qu’il faut pas se leurrer, plus d’un bon deux tiers des gamins coréens savent jouer d’un instrument. Dans sa famille à elle, on est plus axé sur le sport et de toute façon… elle est sans doute mieux à écouter la musique plutôt qu’à la faire ! Elle acquiesce, elle se dit qu’un de ces jours Do Hyun devra lui jouer un morceau maintenant qu’il lui a vendu ses talents. « Je sais jouer une petite musique au piano ! Tu seras très impressionné, je te la jouerai un jour ! » On sent l’humour dans le fond de sa voix, sans doute une petite mélodie dont elle connaît les trois notes mais même pas le rythme.
Il sort son téléphone, elle en fait de même. Elle songe à accrocher une photo de tteokbokki au plafond de son dortoir mais vraiment, pas sûr que ses dormmates apprécient. Pas sûr qu’elle aime la déco non plus, Mi Ran est plutôt très axée sur le rangement, l’ordre et l’harmonie de l’environnement dans lequel elle vit. Un plat de gâteaux de riz à son plafond briserait sans doute la douceur de son petit cocon. « T’as des idées bizarres… t’accroches tous les trucs que t’aimes bien à ton plafond ? » Elle s’ajoute avec son identifiant, accepte sa demande et hop, katalk ! Elle lui a déjà envoyé un message : « je suis perdue, je sais plus par où c’est le dortoir :( »
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