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Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai]
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Re: Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai] | Mar 11 Avr - 19:16 Citer EditerSupprimer
Excusez . . . oh non pas toi !
Feat Bao Hai ♥ ▬ WooHai
Si j'avais eu un quelconque choix très certainement que j'aurai fui cet endroit maudit. Maudit non pas à cause de l'atmosphère qui y règne généralement mais à cause de la présence de la jeune femme qui ne peut malheureusement me voir en peinture et avec qui j'ai quelques difficultés à me lier d'amitié. Si amitié il est possible d'avoir avec elle. J'en viens parfois à me demander si elle en a, des amis. Je ne veux pas être acerbe mais au vu de son caractère quelque peu détestable je me demande si elle côtoie des personnes, sympathiques du moins. Mais peut-être est-ce juste ma relation avec elle qui m'amène à avoir de telles pensées. Je l'espère, car personne ne mérite d'être seule, pas même une femme aigrie. Enfin bref. Je suis donc obligé de rester au chevet, ou plutôt aux côtés, de la jeune femme durant les prochains soins de l'infirmière, ce qui ne m'arrange absolument pas. Je n'ai pas envie de me retrouver avec un nez cassé ou même un œil au beurre noir, à cause de la jeune femme, mais je suis malheureusement obligé de rester là. Sous ordre de l'infirmière, mais aussi par conscience. J'ai beau ne pas l'aimer, je ne peux pas non plus la laisser endurer cette douleur seule, essayant de trouver les mots justes. « Je crois bien que . . . je fais exprès, puisque je doute qu'un intellectuel comme moi puisse être appelé con » dis-je de manière désinvolte. Je pousse un long soupir qui en dit long sur ma pensée, ne sachant pas si je dois répondre à cette longue tirade quelque peu amère ou si je dois juste me contenter d'écouter sans vraiment entendre. Le duel est perdu d'avance. Elle va toujours chercher les mots pour avoir le dernier, tandis que moi je vais toujours avoir le désir d'y répondre, pousser par cet ego parfois bien trop présent. Mais avec Bao Hai j'ai pris l'habitude de toujours mettre mon ego de côté, déjà que je le mets souvent de côté, c'est bien plus avec elle. « Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir cibler ta douleur, il faut dire que ce n'est pas moi qui ai mal, fort heureusement. Et je suis certainement bien moins idiot que tu ne sembles le croire, mais qu'importe. Tu crois ce que tu veux, je sais qui je suis, donc pas une personne qui a une graine à la place du cerveau », je réplique avec un large sourire, tout innocent. « Mais j'avoue que tu marques un point. Je suis ce que le commun des mortels appelle un maladroit, dans certaines circonstances. Et je pense que tu l'as tout autant expérimenté que moi aujourd'hui » dis-je en faisant référence à sa chute. Je hausse simplement des épaules à la suite de cet échange, ne préférant pas de nouveau rebondir. Si seulement elle savait. Mais elle ne sait pas, donc je ne peux lui en vouloir. Je me sens brusquement amené vers l'avant, écartant en grand les yeux, sous l'effet de la surprise. Je déglutis difficilement lorsqu'elle me menace, de nouveau. Je grimace, regardant sa main contre mon tee-shirt. « Je n'ai jamais prétendu te connaître. Et qu'y a t-il de mal à croire au prince charmant ? Chaque personne a le droit de croire ce qu'elle désire, je ne vois pas où est le problème », j'arque un sourcil, attendant une potentielle réponse de sa part. Aish. De toute manière je ne vais pas argumenter, elle doit juste être de celles qui ont été frustrées par le passé, ou bien blessées, conservant une profonde amertume, je ne sais pas. Qu'importe, elle croit ce qu'elle veut mais pour autant, elle n'a pas le droit de dénigrer les femmes qui ont encore de l'espoir. L'infirmière en profite alors pour piquer la jeune femme, qui semble de suite avoir les effets apaisants du produit. J'esquisse un sourire constatant alors qu'elle ne semble pas vouloir se détacher de moi, certainement par nécessité. Bao Hai fait sûrement la forte, mais au final elle doit avoir la peur des aiguilles ou quelque chose dans le même domaine. Elle reste une humaine malgré ses comportements désagréables et surtout détestables. Mais je ne vais rien dire, je la laisse simplement faire, sans relever son geste. Je tente alors de la rassurer en sortant quelques sottises qu'elle semble bien prendre, au final. « Aish. Décidément à tes yeux je suis le débile de service, mais pour cette fois-ci je vais accepter. Et puis autant être idiot qu'autre chose. Je vais considérer ça comme une qualité venant de toi », dis-je sérieusement, clignant rapidement des cils. Je sursaute et grimace en entendant la jeune femme alors que l'infirmière remet son os en place, tapotant doucement sa main attachée à mon col, pour tenter de la rassurer. J'aurai aimé agir autrement, mais elle ne m'en donne pas le choix et me contente alors de ce geste et de ma présence à ses côtés. Je remercie l'infirmière pour son aide précieuse mais alors que je le fais, je vois Bao Hai qui s'en va déjà, semblant quand même quelque peu affaiblie. Cette fille va finir par m'épuiser, très sincèrement. Même pas elle a le désir de se reposer, faisant décidément la fille forte, alors qu'elle a nécessairement besoin de s'asseoir. Je la suis discrètement, mais pas aussi discrètement que je ne semble le penser puisqu'elle finit par faire volte-face, se retrouvant en face de moi. « Je ne te suis pas, si c'est ce que tu crois. Je prends juste la même direction » dis-je simplement, faisant mine de ne pas comprendre. Mais je continue de la suite quelques mètres plus loin, car je sens pertinemment qu'elle a besoin d'être aiguillée concernant son chemin jusqu'à son dortoir et je ne peux la laisser marcher seule, surtout pas dans cet état. « Je ne comprends pas Bao Hai » dis-je soudainement en m'avançant vers elle, d'un pas rapide, pour être à côté d'elle. « Pourquoi est-ce que tu agis toujours ainsi ? Pourquoi tu veux toujours paraître forte ? Je ne te comprends pas. Là, tu as nécessairement besoin de te reposer, ou du moins qu'on te guide mais tu rejettes toujours l'aide d'autrui . . . ou est-ce simplement avec moi que tu as des soucis ? Ça, je n'en doute pas, mais tout de même . . . C'est inutile d'être toujours sur la défensive. Un jour tu vas regretter. Là, par exemple, je suis sûr que si je te laisse tu vas être dans les vapes, mais forcément tu vas dire que non, que tu peux te débrouiller seule, n'est-ce pas ? Alors que tu sais au fond de toi que tu as besoin d'aide. Je ne suis pas obligé de te porter ou même de te toucher, je peux juste rester derrière toi, au cas où. De toute manière même si tu refuses ce n'est pas grave, je vais quand même rester derrière toi ».
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Re: Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai] | Ven 14 Avr - 18:59 Citer EditerSupprimer
Il osait se moquer de moi en me rappelant une chute qu’il avait indirectement, mais clairement, provoquée ? Maladroit était un euphémisme pour un tel personnage. J’avais, sans m’en rendre compte agripper le tissu de son t-shirt dans une prise si brutale qu’elle lui décrocha un regard surpris et un air choqué. Si je n’avais pas eu si mal à ce moment j’aurais certainement joui de cette expression, affichant à mon tour une mine triomphante. Mais ce qui m’énervait au plus haut point, c’est qu’il avait en partie raison. La maladresse, ce n’était pas vraiment mon quotidien, mon corps et mes muscles étaient travaillés en ce sens, dans le but de maîtriser mes coups et me donner toujours l’avantage sur mon adversaire. Une ridicule flaque. Elle me suivrait longtemps cette histoire. Je riais à ses inepties alors que je n’avais pas entendu ce son depuis ce qui me semblait une éternité, et je m’en voulais déjà de lui accorder ce privilège. Mais le calmant et la douleur eurent raison de moi et firent voler en éclat le peu de contrôle qu’il me restait. La sensation de sa main sur la mienne était … réconfortante ? Elle était forte cette injection ! Je ne pus retenir les noms d’oiseaux qui s’échappaient de mes lèvres, décrochant par la même occasion un regard courroucé de l’infirmière qui n’avait pourtant aucune idée de ce dont je l’affublais. Mais qui n’aurait pas deviné, un tant soit peu, que mes paroles étaient loin d’être amicales ? Une fois l’épaule remise en place, je pouvais à nouveau souffler, lâchant l’emprise que j’avais sur cet idiot. Mais qu’est-ce qui m’avait pris ? Ce n’était pas comme si je n’avais jamais eu à affronter de blessures. La vieille femme profita de mon état pour me passer une écharpe afin de bloquer mon bras, et je laissais échapper un nouveau soupir de soulagement. J’acceptais avec plaisir cette aide, un plaisir que je me gardais bien de montrer, préférant un nouveau regard noir. Puis une fois certaine qu’elle ne reviendrait pas vers moi, je quittais la pièce qui me donnait envie de hurler. Les peintures blanches et décrépies des murs qui me rappelaient ma prison après ma tentative. Je fuyais à la fois le lieu, l’infirmière mais aussi l’imbécile qui m’avait servi d’exutoire l’espace de quelques minutes. Je ruminais à mesure que mes pas me portais vers une destination encore incertaine. J’errais, l’esprit embrumé et incapable de se concentrer sur un point fixe. C’était étrange, cette sensation si semblable à celle que j’éprouvais après avoir ingurgité quelques cachets ou après avoir desserré le garrot d’une injection sur un bras marqué par une addiction qui me faisait honte. Et pourtant, les effets étaient loin d’être les similaires. Je restais consciente avec l’impression d’être étouffée, une oppression qui me permettait tout de même d’entendre les pas de l’individu qui aurait dû comprendre que si je l’avais laissé derrière, c’était pour regagner ma liberté et ma fierté. « Après toi alors, si tu ne me suis pas, je pense que tu peux prendre de l’avance non ? » Je massais mon bras droit espérant que WooJin continue son ascension, mais je devais me rendre à l’évidence, il était né pour m’accabler ! « Tu ne comprends pas grand chose de toute façon… » Puis sans m’en rendre compte, il se tenait à côté de moi. Mais … quand m’avait-il rejoint ? Reste concentrée Bao Hai, reste concentrée ne te laisses pas happer par l’envie de fermer tes paupières. Je luttais contre le besoin de me laisser glisser contre le mur et de rester assise jusqu’à être de nouveau en pleine possession de mes moyens, mais je ne pouvais pas. Stupide fierté. Stupide arrogance. La force dont je pouvais faire preuve m’abandonnait pour me laisser presque euphorique. Pas maintenant, Bao Hai ressaisis toi ! Je n’avais pas besoin de me forcer à garder les yeux grands ouverts, il me suffisait simplement de remettre mes lunettes sur mon nez, et je me bénissais déjà de les avoir pris avant de sortir. J’aurais l’ai ridicule dans les couloirs du campus affublée de verres fumés, mais il valait mieux ça que des regards trop inquisiteurs et déplaisants sur un visage dont les traits trahissaient déjà une fatigue forcée par un calmant dont je me serais bien passé. « Et bien… on dirait presque que tu t’inquiètes pour moi ! » Le ton ironique que j’utilisais se voulait provoquant et déplacé, mais j’avais besoin de me débarrasser de lui. « Je ne suis pas sur la défensive, je suis née comme ça, pour ce qui est du repos, je suis une grande fille, je sais donc trouver mon lit comme une grande fille. Pourquoi ? Tu voudrais t’y glisser toi aussi ? » Je le toisais à travers mes lunettes. Regretter ? Réellement ? Décidément, être « mignon » était une mode. Pourquoi fallait-il qu’il s’évertue à me proposer son aide ? La mauvaise foi était un exercice dans lequel j’étais certainement la plus douée, et je ne comptais pas m’arrêter là, quand bien même le langage fleuri qu’il m’inspirait habituellement se raréfiait. Il tenait tant que ça à me porter secours ? Soit, il cherchait une demoiselle en détresse, pourquoi ne pas lui en offrir une ? J’allais contre tous mes principes, contre mon envie de lui décocher une belle gifle qui viendrait faire rougir sa joue, ou mieux encore, sentir mon poing percuter sa mâchoire, mais j’étais las et fatiguée, et sans doute bien plus vulnérable que je ne voulais bien l’avouer. « Très bien, tu veux m’aider, alors fais ta B.A ! Ramène moi donc jusqu’à mon dortoir tel un preux chevalier sans son noble destrier ! » Je m’avançais à mon tour vers lui, lui offrant mon côté le moins douloureux pour passer mon bras valide autour de son cou et l’obliger à se pencher. « Tu l’as dit toi même, je suis dans les vapes alors sois gentil et porte moi jusqu’à mon lit, ça ne devrait pas te poser de problèmes puisque tu voulais m’aider, non ? » | OOTD
Excusez . . . oh non pas toi !
Feat Bao Hai ♥ ▬ WooHai
Il osait se moquer de moi en me rappelant une chute qu’il avait indirectement, mais clairement, provoquée ? Maladroit était un euphémisme pour un tel personnage. J’avais, sans m’en rendre compte agripper le tissu de son t-shirt dans une prise si brutale qu’elle lui décrocha un regard surpris et un air choqué. Si je n’avais pas eu si mal à ce moment j’aurais certainement joui de cette expression, affichant à mon tour une mine triomphante. Mais ce qui m’énervait au plus haut point, c’est qu’il avait en partie raison. La maladresse, ce n’était pas vraiment mon quotidien, mon corps et mes muscles étaient travaillés en ce sens, dans le but de maîtriser mes coups et me donner toujours l’avantage sur mon adversaire. Une ridicule flaque. Elle me suivrait longtemps cette histoire. Je riais à ses inepties alors que je n’avais pas entendu ce son depuis ce qui me semblait une éternité, et je m’en voulais déjà de lui accorder ce privilège. Mais le calmant et la douleur eurent raison de moi et firent voler en éclat le peu de contrôle qu’il me restait. La sensation de sa main sur la mienne était … réconfortante ? Elle était forte cette injection ! Je ne pus retenir les noms d’oiseaux qui s’échappaient de mes lèvres, décrochant par la même occasion un regard courroucé de l’infirmière qui n’avait pourtant aucune idée de ce dont je l’affublais. Mais qui n’aurait pas deviné, un tant soit peu, que mes paroles étaient loin d’être amicales ? Une fois l’épaule remise en place, je pouvais à nouveau souffler, lâchant l’emprise que j’avais sur cet idiot. Mais qu’est-ce qui m’avait pris ? Ce n’était pas comme si je n’avais jamais eu à affronter de blessures. La vieille femme profita de mon état pour me passer une écharpe afin de bloquer mon bras, et je laissais échapper un nouveau soupir de soulagement. J’acceptais avec plaisir cette aide, un plaisir que je me gardais bien de montrer, préférant un nouveau regard noir. Puis une fois certaine qu’elle ne reviendrait pas vers moi, je quittais la pièce qui me donnait envie de hurler. Les peintures blanches et décrépies des murs qui me rappelaient ma prison après ma tentative. Je fuyais à la fois le lieu, l’infirmière mais aussi l’imbécile qui m’avait servi d’exutoire l’espace de quelques minutes. Je ruminais à mesure que mes pas me portais vers une destination encore incertaine. J’errais, l’esprit embrumé et incapable de se concentrer sur un point fixe. C’était étrange, cette sensation si semblable à celle que j’éprouvais après avoir ingurgité quelques cachets ou après avoir desserré le garrot d’une injection sur un bras marqué par une addiction qui me faisait honte. Et pourtant, les effets étaient loin d’être les similaires. Je restais consciente avec l’impression d’être étouffée, une oppression qui me permettait tout de même d’entendre les pas de l’individu qui aurait dû comprendre que si je l’avais laissé derrière, c’était pour regagner ma liberté et ma fierté. « Après toi alors, si tu ne me suis pas, je pense que tu peux prendre de l’avance non ? » Je massais mon bras droit espérant que WooJin continue son ascension, mais je devais me rendre à l’évidence, il était né pour m’accabler ! « Tu ne comprends pas grand chose de toute façon… » Puis sans m’en rendre compte, il se tenait à côté de moi. Mais … quand m’avait-il rejoint ? Reste concentrée Bao Hai, reste concentrée ne te laisses pas happer par l’envie de fermer tes paupières. Je luttais contre le besoin de me laisser glisser contre le mur et de rester assise jusqu’à être de nouveau en pleine possession de mes moyens, mais je ne pouvais pas. Stupide fierté. Stupide arrogance. La force dont je pouvais faire preuve m’abandonnait pour me laisser presque euphorique. Pas maintenant, Bao Hai ressaisis toi ! Je n’avais pas besoin de me forcer à garder les yeux grands ouverts, il me suffisait simplement de remettre mes lunettes sur mon nez, et je me bénissais déjà de les avoir pris avant de sortir. J’aurais l’ai ridicule dans les couloirs du campus affublée de verres fumés, mais il valait mieux ça que des regards trop inquisiteurs et déplaisants sur un visage dont les traits trahissaient déjà une fatigue forcée par un calmant dont je me serais bien passé. « Et bien… on dirait presque que tu t’inquiètes pour moi ! » Le ton ironique que j’utilisais se voulait provoquant et déplacé, mais j’avais besoin de me débarrasser de lui. « Je ne suis pas sur la défensive, je suis née comme ça, pour ce qui est du repos, je suis une grande fille, je sais donc trouver mon lit comme une grande fille. Pourquoi ? Tu voudrais t’y glisser toi aussi ? » Je le toisais à travers mes lunettes. Regretter ? Réellement ? Décidément, être « mignon » était une mode. Pourquoi fallait-il qu’il s’évertue à me proposer son aide ? La mauvaise foi était un exercice dans lequel j’étais certainement la plus douée, et je ne comptais pas m’arrêter là, quand bien même le langage fleuri qu’il m’inspirait habituellement se raréfiait. Il tenait tant que ça à me porter secours ? Soit, il cherchait une demoiselle en détresse, pourquoi ne pas lui en offrir une ? J’allais contre tous mes principes, contre mon envie de lui décocher une belle gifle qui viendrait faire rougir sa joue, ou mieux encore, sentir mon poing percuter sa mâchoire, mais j’étais las et fatiguée, et sans doute bien plus vulnérable que je ne voulais bien l’avouer. « Très bien, tu veux m’aider, alors fais ta B.A ! Ramène moi donc jusqu’à mon dortoir tel un preux chevalier sans son noble destrier ! » Je m’avançais à mon tour vers lui, lui offrant mon côté le moins douloureux pour passer mon bras valide autour de son cou et l’obliger à se pencher. « Tu l’as dit toi même, je suis dans les vapes alors sois gentil et porte moi jusqu’à mon lit, ça ne devrait pas te poser de problèmes puisque tu voulais m’aider, non ? » | OOTD
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Re: Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai] | Lun 17 Avr - 19:47 Citer EditerSupprimer
Excusez . . . oh non pas toi !
Feat Bao Hai ♥ ▬ WooHai
Voir la jeune femme dans un état de vulnérabilité m'apporte, malgré moi, une certaine jouissance. Pourtant, je ne suis pas un homme qui aime profiter de la faiblesse des autres, bien au contraire, je tente toujours d'outrepasser ces faiblesses que j'aperçois ou en tout cas, je les garde pour moi, sans y trouver de bénéfice secondaire. Néanmoins, je dois avouer que dans le cas de Bao Hai, c'est d'un autre ressort. Je ne m'en amuse pas, mais je ne suis pas non plus indifférent. Je sais pertinemment que cette image d'elle dans une telle situation va rester imprégner dans ma mémoire, à jamais. Non pas pour en profiter plus tard, mais juste pour me rassurer dans l'idée qu'elle a autant de faiblesses qu'une personne dite normale et que ce n'est qu'une carapace qu'elle semble se forger. Du moins elle me donne cette impression, mais peut-être suis-je loin de la vérité. Dans tous les cas, après cette courte intervention de l'infirmière, je préfère rester au loin mais près d'elle, m'assurant de sa santé, mais aussi de sa sécurité. Il est difficile de tenir debout après un tel acte, surtout pour une femme. Je ne veux pas dévaloriser la femme, ce n'est pas mon but, mais il est vrai qu'elle a certaines faiblesses plus accentuées que l'homme, même si ce n'est en aucun cas une généralité. Je m'arrête quelques secondes alors qu'elle me propose de prendre de l'avance sur elle, mais n'ose pas faire un pas de plus, restant au même endroit, attendant qu'elle avance. Elle n'est pas stupide et je pense qu'elle se doute bien que si je marche à la même allure, voir même plus lentement, c'est dans l'unique but de veiller sur elle et non pas parce que je prends la même direction. Je suis même censé prendre la direction opposée, mais je ne peux pas lui dire directement, je dois d'abord mentir pour finalement avouer que je la suis. Je hausse simplement des épaules lorsqu'elle me dit, de nouveau, que je ne comprends pas grand chose. J'ai l'impression d'être un véritable idiot qui ne comprend pas la gente féminine et surtout qui ne la comprend pas, ce qui n'est pas faux pour cette dernière partie. « Si tu le dis », dis-je simplement en me rapprochant d'elle pour être à sa hauteur. Je vois bien qu'elle faiblit. Je ne suis pas expert en la matière, je ne suis pas médecin, mais ça se ressent, c'est tout. Très certainement qu'elle se serait laissée aller en présence d'un ami ou du moins, d'une personne proche. « Je ne vois pas pour quelle raison je ne m'inquiéterai pas de ton état », je prends un ton presque banal, dédaigneux même, semblant ne pas comprendre ses propos. Il est vrai qu'elle et moi, ce n'est pas l'entente parfaite et sûrement pas amicale, mais ce n'est pas une raison. Elle n'est pas mon ennemie et à part avoir été engagée par mon père pour me retrouver ou me manipuler, je ne vois pas pourquoi je ne m'inquiéterai pas pour sa santé. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire lorsqu'elle évoque l'idée que je puisse avoir envie de m’immiscer dans son lit. « A t'entendre parler c'est comme si tous les garçons qui souhaitent t'aider finissent dans ton lit, mais j'ai le regret de te dire que je ne suis pas intéressé. Dois-je te rappeler que j'ai une petite amie ? Et au delà de cette information, je doute être attiré par . . . toi », je la toise du regard, et détourne juste après le regard, un fin sourire aux lèvres. Très sincèrement, je ne suis pas ce genre d'homme, qui aime passer de femme en femme, ou même qui aime avoir des relations sexuelles. Certes en tant qu'homme, c'est toujours un plaisir que de succomber au corps à corps, je ne peux le nier, mais ayant été prêtre pendant quelques années, je peux affirmer qu'il est possible de s'abstenir. Ce n'est pas une nécessité, du moins, pour moi. Il semble que Bao Hai ait quelques soucis au niveau de sa sexualité, mais je ne préfère pas explorer plus, cela ne me concernant pas. Je suis alors soudainement pris au dépourvu lorsqu'elle s'approche de main, déposant son bras autour de mon cou, signifiant ainsi que je dois la porter. Quel changement brusque ! Elle doit vraiment être dans la nécessité pour agir ainsi avec moi, elle qui me repousse tant et qui n'aurait sûrement jamais agi de la sorte quelques heures auparavant. « Si je te porte, j'espère que tu ne vas pas en profiter pour m'étrangler ou même me torturer. Je te préviens que je te lâche de suite si cela arrive. Je veux bien t'aider mais je ne veux pas mettre ma vie en danger ». Ce n'est pas que je doute d'elle, mais c'est juste que c'est quelque peu surprenant. Je ne suis pas habitué à ce qu'elle se laisse finalement faire, et surtout pas à ce que je la porte, moi, Ha Woo Jin, celui qu'elle ne cesse d'engueuler, celui qu'elle ne cesse de repousser. Et avant qu'elle ne change d'avis, je la mets sur mon dos et la porte ainsi, trouvant la situation presque drôle. Je n'aurai jamais cru qu'un jour j'allais porter cette fille et surtout qu'elle allait prendre l'initiative de le faire, mais peut-être qu'elle pensait que j'allais refuser. Mais malgré son amertume envers moi, je ne peux pas m'empêcher de l'aider, parce que je ne peux plus laisser une personne dans le besoin. Je suis ainsi, autant à cause de mon passé qu'à cause de mon passage dans la religion. « Ne crois pas que je veux en profiter » dis-je en prenant ses jambes entre mes mains pour la maintenir, « c'est juste que j'ai besoin de prendre tes jambes pour te maintenir, alors si tu préfères que je ne le fasse pas, tu n'auras qu'à trouver une autre solution pour te maintenir sur mon dos. Je ne peux pas tout faire, malheureusement ». Je regarde droit devant moi et commence alors à marcher en direction de son dortoir. « Tu sais Bao Hai, il faudra que tu réalises un jour que les hommes ne sont tous pas les mêmes, comme les femmes sont toutes différentes. J'ai été prêtre plusieurs années, alors ce n'est pas la première chose à laquelle je pense. Mais je te vois venir. Tu vas dire que les prêtres ne sont pas les mieux placés pour parler de sexualité, au vu de ce qu'ils peuvent faire mais encore une fois ce n'est qu'une partie, comme cela peut être le cas au sein de la population masculine. Enfin j'arrête de débattre dessus, je sais pertinemment que ta pensée ne va pas changer de sitôt et je ne souhaite pas non plus la changer. Mais je suis fatigué de t'entendre supposer que je suis comme ça. Tu peux me traiter de tous les noms, avoir une image négative de moi, me penser manipulateur, idiot, tout ce que tu veux mais pas ça ». Je ne sais pas pourquoi mais ça me heurte plus que le reste. Maintenant je sens qu'elle va vouloir descendre de mon dos pour me fracasser au sol. Paix à mon âme.
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Re: Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai] | Mar 18 Avr - 21:52 Citer EditerSupprimer
Un chevalier servant, voilà pour quoi il voulait absolument se faire passer. Un héro des temps moderne, prêt à porter secours à la veuve et l’orphelin, un pourfendeur du mal, fervent défenseur et protecteur de ces demoiselles en détresse si faible et fragiles… C’en était affligeant. « Inquiète toi de mon état si ça te chante, mais sincèrement… qu’as-tu donc à gagner en te vouant à une telle cause ? » Et à tous ces titres je devais lui en ajouter un autre : il se cachait sous son masque de crédulité alarmante. « Oh… serais-tu donc de ces hommes fidèles ? Je suis contente pour toi, non, vraiment ! Et si tu n’es pas attiré par moi, me voilà bien rassurée, je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles sans craindre l’une de tes visite alors ! » Avec une telle trogne, sincèrement qui pourrait, un seul instant nous imaginer ensemble, que ce soit lors d’un corps à corps fiévreux ou simplement dans la même pièce en train d’échanger des banalités le sourire aux lèvres… personne ne serait naïf à ce point ! Il avait beau poser sur moi ses iris agacés, je lui renvoyais le même regard derrière mes verres. Alors quoi ? Il faisait finalement fonctionner son cerveau ? Il comprenait enfin que ma vie, mon désir d’autodestruction était bien plus fort, un besoin viscéral qui ne serai satisfait que lorsque j’aurais libéré mon esprit au travers d’une substance illégale et d’un acte encore plus stupide que la simple pensée d’y toucher à nouveau. La drogue et les corps qui cherchaient un semblant de sensation, une raison d’exister et de continuer à avancer dans ce monde, était-ce qu’il avait réussi à comprendre ? Ou bien à l’instar de tous ces Homosapiens, il ne voyait qu’une fille facile et délurée prête à donner son corps à n’importe qui consentirait y toucher ? Réfléchir, penser, agir, tout devenait flou et compliqué. La compréhension elle même décidait de me narguer en m’abandonnant face à un WooJin … déterminé ? Il voulait porter secours, alors qu’il me vienne en aide. Pas de cette aide qui me tirerait miraculeusement du trou que je creusais moi même et juste sous mes pieds, mais une aide ponctuelle. Un geste qu’il accepterait peut être de faire, mais j’en doutais. J’étais si sûre de moi, persuadée qu’il se dégagerait de mon étreinte, qu’il finirait par se sentir lassé de sans cesse croire au bon samaritain qu’il prétendait être. Mon jugement était-il faussé par le calmant qui courrait dans mes veines pour annihiler au passage toute forme de rébellion ? Ou bien était-il réellement capable de voir au delà de mon mauvais caractère ? Je crois que je ne le saurais jamais, mais je fus la première surprise alors qu’il m’offrit son dos. Et le cas échéant, ne pouvait-il pas simplement agir plutôt que de devoir à tout prix expliquer ses gestes ? « Pose tes mains sur mes cuisses et qu’on en parle plus, arrête de faire ta chochotte. » Je n’avais que mon bras gauche pour tenter de m’accrocher à son cou, et un instant j’hésitais à le faire. « Et si j’avais envie de t’étrangler, penses-tu vraiment que je te préviendrais ? » Ses mains sur moi n’avaient aucun effet, et j’en fus presque soulagée si j’avais ne serait-ce qu’un moment considéré une autre option à ce contact. Je calais mon bras en écharpe de façon à ce qu’il ne soit pas trop douloureux, mais l’injection avait un effet incroyable, si bien que j’avais l’impression qu’il n’était plus qu’un amas de chair et de muscle sans aucune terminaison nerveuse. De mon bras valide, j’attrapais ses épaules pour me maintenir du mieux que je pouvais. Lentement, mais sûrement, il commençait son ascension en direction du dortoir des Gumihos. Un refuge ? Pas vraiment, j’y passais le moins de temps possible, je ne voulais pas me mêler à l’agitation constante des étudiants qui en parcouraient les couloirs. Si j’avais intégré une fraternité, c’était uniquement dans le but de me sevrer. Du moins au début. J’appréhendais toujours de croiser mes camarades, je préférais de loin la solitude à de belles paroles sur l’amitié et la façon de consoler une âme en peine. Je me laissais bercée et sombrais peu à peu dans une demi-conscience, me giflant intérieurement pour ne pas succomber à la fatigue. Mais au bout de la dixième claque mentale, je n’avais plus la force de continuer cet exercice aussi laborieux qu’inutile. Je l’écoutais m’abreuver de ses belles paroles et un sourire étira mes lèvres alors qu’il tentait de se justifier. Un prêtre ? Et alors ? Il n’avait pas tort, j’étais de ceux qui estimaient qu’une robe d’homme d’église ne retenait certainement pas des pulsions animales. Ainsi il avait un passé d’ecclésiastique ? L’image lui correspondait bien, un homme qui se voulait vertueux et en quête d’une mission pour aider son prochain. Sans doute avait-il un penchant pour les causes perdues ? J’avais apparemment touché un point sensible avec mes allusions et mes raccourcis sur les désirs masculins, mais je n’aurais su dire si j’étais satisfaite d’avoir déclenché une telle réaction, ou si au contraire je m’en voulais. Non. Je préférais de loin opter pour la première option ! Me crucifier intérieurement pour ça ? Et puis quoi encore ! Idiot. Il lui allait bien ce terme. J’aurais pu répondre, j’aurais certainement dû, mais au lieu de ça je me laissais happer par le sommeil, en posant mon visage contre son épaule, laissant mes paupières recouvrir mes yeux d’un voile noir et opaque sur tout ce qui m’entourait. Je plongeais avec soulagement dans l’inconscient, ce monde où la douleur et la peine n’existait plus. Et je resserrais mon étreinte, emportée par les cauchemars habituels.
Je n’avais aucun souvenir de la façon dont j’étais arrivé dans mon lit, j’en avais néanmoins une vague idée, celle de WooJin qui m’escortait, mais je la repoussais de toute mes forces. Impossible, je ne pouvais pas concevoir d’avoir été ne serait-ce qu’aimable avec lui ! Mes paupières restèrent closes, je préférais me tourner dans mon sommeil, espérant échapper à une nouvelle agression imaginaire plutôt que de faire face à la réalité, replongeant ainsi dans les méandres aléatoires des rêves et des cauchemars. | OOTD
Excusez . . . oh non pas toi !
Feat Bao Hai ♥ ▬ WooHai
Un chevalier servant, voilà pour quoi il voulait absolument se faire passer. Un héro des temps moderne, prêt à porter secours à la veuve et l’orphelin, un pourfendeur du mal, fervent défenseur et protecteur de ces demoiselles en détresse si faible et fragiles… C’en était affligeant. « Inquiète toi de mon état si ça te chante, mais sincèrement… qu’as-tu donc à gagner en te vouant à une telle cause ? » Et à tous ces titres je devais lui en ajouter un autre : il se cachait sous son masque de crédulité alarmante. « Oh… serais-tu donc de ces hommes fidèles ? Je suis contente pour toi, non, vraiment ! Et si tu n’es pas attiré par moi, me voilà bien rassurée, je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles sans craindre l’une de tes visite alors ! » Avec une telle trogne, sincèrement qui pourrait, un seul instant nous imaginer ensemble, que ce soit lors d’un corps à corps fiévreux ou simplement dans la même pièce en train d’échanger des banalités le sourire aux lèvres… personne ne serait naïf à ce point ! Il avait beau poser sur moi ses iris agacés, je lui renvoyais le même regard derrière mes verres. Alors quoi ? Il faisait finalement fonctionner son cerveau ? Il comprenait enfin que ma vie, mon désir d’autodestruction était bien plus fort, un besoin viscéral qui ne serai satisfait que lorsque j’aurais libéré mon esprit au travers d’une substance illégale et d’un acte encore plus stupide que la simple pensée d’y toucher à nouveau. La drogue et les corps qui cherchaient un semblant de sensation, une raison d’exister et de continuer à avancer dans ce monde, était-ce qu’il avait réussi à comprendre ? Ou bien à l’instar de tous ces Homosapiens, il ne voyait qu’une fille facile et délurée prête à donner son corps à n’importe qui consentirait y toucher ? Réfléchir, penser, agir, tout devenait flou et compliqué. La compréhension elle même décidait de me narguer en m’abandonnant face à un WooJin … déterminé ? Il voulait porter secours, alors qu’il me vienne en aide. Pas de cette aide qui me tirerait miraculeusement du trou que je creusais moi même et juste sous mes pieds, mais une aide ponctuelle. Un geste qu’il accepterait peut être de faire, mais j’en doutais. J’étais si sûre de moi, persuadée qu’il se dégagerait de mon étreinte, qu’il finirait par se sentir lassé de sans cesse croire au bon samaritain qu’il prétendait être. Mon jugement était-il faussé par le calmant qui courrait dans mes veines pour annihiler au passage toute forme de rébellion ? Ou bien était-il réellement capable de voir au delà de mon mauvais caractère ? Je crois que je ne le saurais jamais, mais je fus la première surprise alors qu’il m’offrit son dos. Et le cas échéant, ne pouvait-il pas simplement agir plutôt que de devoir à tout prix expliquer ses gestes ? « Pose tes mains sur mes cuisses et qu’on en parle plus, arrête de faire ta chochotte. » Je n’avais que mon bras gauche pour tenter de m’accrocher à son cou, et un instant j’hésitais à le faire. « Et si j’avais envie de t’étrangler, penses-tu vraiment que je te préviendrais ? » Ses mains sur moi n’avaient aucun effet, et j’en fus presque soulagée si j’avais ne serait-ce qu’un moment considéré une autre option à ce contact. Je calais mon bras en écharpe de façon à ce qu’il ne soit pas trop douloureux, mais l’injection avait un effet incroyable, si bien que j’avais l’impression qu’il n’était plus qu’un amas de chair et de muscle sans aucune terminaison nerveuse. De mon bras valide, j’attrapais ses épaules pour me maintenir du mieux que je pouvais. Lentement, mais sûrement, il commençait son ascension en direction du dortoir des Gumihos. Un refuge ? Pas vraiment, j’y passais le moins de temps possible, je ne voulais pas me mêler à l’agitation constante des étudiants qui en parcouraient les couloirs. Si j’avais intégré une fraternité, c’était uniquement dans le but de me sevrer. Du moins au début. J’appréhendais toujours de croiser mes camarades, je préférais de loin la solitude à de belles paroles sur l’amitié et la façon de consoler une âme en peine. Je me laissais bercée et sombrais peu à peu dans une demi-conscience, me giflant intérieurement pour ne pas succomber à la fatigue. Mais au bout de la dixième claque mentale, je n’avais plus la force de continuer cet exercice aussi laborieux qu’inutile. Je l’écoutais m’abreuver de ses belles paroles et un sourire étira mes lèvres alors qu’il tentait de se justifier. Un prêtre ? Et alors ? Il n’avait pas tort, j’étais de ceux qui estimaient qu’une robe d’homme d’église ne retenait certainement pas des pulsions animales. Ainsi il avait un passé d’ecclésiastique ? L’image lui correspondait bien, un homme qui se voulait vertueux et en quête d’une mission pour aider son prochain. Sans doute avait-il un penchant pour les causes perdues ? J’avais apparemment touché un point sensible avec mes allusions et mes raccourcis sur les désirs masculins, mais je n’aurais su dire si j’étais satisfaite d’avoir déclenché une telle réaction, ou si au contraire je m’en voulais. Non. Je préférais de loin opter pour la première option ! Me crucifier intérieurement pour ça ? Et puis quoi encore ! Idiot. Il lui allait bien ce terme. J’aurais pu répondre, j’aurais certainement dû, mais au lieu de ça je me laissais happer par le sommeil, en posant mon visage contre son épaule, laissant mes paupières recouvrir mes yeux d’un voile noir et opaque sur tout ce qui m’entourait. Je plongeais avec soulagement dans l’inconscient, ce monde où la douleur et la peine n’existait plus. Et je resserrais mon étreinte, emportée par les cauchemars habituels.
Je n’avais aucun souvenir de la façon dont j’étais arrivé dans mon lit, j’en avais néanmoins une vague idée, celle de WooJin qui m’escortait, mais je la repoussais de toute mes forces. Impossible, je ne pouvais pas concevoir d’avoir été ne serait-ce qu’aimable avec lui ! Mes paupières restèrent closes, je préférais me tourner dans mon sommeil, espérant échapper à une nouvelle agression imaginaire plutôt que de faire face à la réalité, replongeant ainsi dans les méandres aléatoires des rêves et des cauchemars. | OOTD
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Re: Excusez . . . oh non pas toi ! [Feat. Bao Hai] | Sam 6 Mai - 20:33 Citer EditerSupprimer
Excusez . . . oh non pas toi !
Feat Bao Hai ♥ ▬ WooHai
« Certainement rien » dis-je d'un ton las, me perdant quelques secondes dans mes pensées. Je n'ai peut-être rien à gagner mais c'est juste pour le principe, c'est tout. « Tant mieux si tu peux dormir sur tes deux oreilles. Je n'aurai pas aimé perturber ton sommeil ». Et je ne le ferai sûrement jamais. Bao Hai est bien loin d'être une fille vers qui je pourrai me tourner dans le futur et même dans le présent, comme dans le passé. Pourtant, je ne suis pas un homme fermé et je n'ai pas de style particulier au niveau de la gente féminine, mais je sais pertinemment que notre relation ne peut évoluer et qu'elle restera telle qu'elle est, ce qui ne me dérange en aucun cas. Il est vrai que c'est parfois fatiguant de toujours sentir son venin dans mes veines mais j'ai fini par être le plus souvent habitué et par faire abstraction de tout ça. C'est bien pour cette raison que j'accepte, à sa plus grande surprise, de la porter jusqu'à son dortoir. Parce que malgré son côté rebelle et malgré son animosité envers moi, elle reste une humaine, avec des faiblesses. Elle ne peut pas aller à l'encontre de son corps, et surtout pas alors qu'elle a été anesthésiée. Elle ne peut pas combattre un produit qui se propage dans son corps, ni même la fatigue ressentie lors du soin. Je la mets donc sur mon dos, sans aucune crainte, ne lui laissant pas la chance de se rétraction comme elle pourrait si bien le faire. J'ai de la chance quelque part qu'elle soit fatiguée par tout ça car jamais elle ne se serait laissée faire, et jamais elle ne m'aurait laissé la porter, touchant ainsi ses jambes pour mieux la retenir. Heureusement qu'elle n'est pas contre cet acte, me traitant même de chochotte qui n'ose pas toucher ses jambes, avec tout ce qu'elle pense des hommes et même de moi, je préfère m'en méfier. « Il y a une différence entre être chochotte et ne pas vouloir toucher ce qui ne m'appartient pas ». C'est peut-être étrange venant d'un homme, mais je suis ainsi. Le corps féminin ne m'intéresse que si j'ai le droit de le toucher, de l'explorer, et encore, c'est toujours un monde très intriguant pour moi. « Tu ne me préviendras pas, c'est certain mais tu ne le feras pas non plus ». Même si elle le fait, je doute que cela entraîne ma mort. Je ne fais pas plus attention à elle et me concentre sur le chemin à prendre, mes pensées s'en allant bien loin, mon esprit se sentant légèrement apaisé. Le silence règne entre la jeune femme et moi, pour une fois, et j'en profite, avant que la tornade ne surgisse de nouveau. Mais elle ne survient pas. Pas aujourd'hui du moins. Puisque je sens le corps de Bao Hai devenir plus lourd et je comprends alors qu'elle tend ses bras à Morphée. J'esquisse un petit sourire, presque satisfait. Elle a fini par rendre les armes et ça fait du bien. Mais autant ne pas crier victoire avant,l'heure sait-on jamais si elle se réveille en cours de route. Je m'avance donc plus doucement pour ne pas la réveiller, atteignant au bout de quelques minutes son dortoir. J'aperçois Fuuko au loin et lui fais un rapide signe pour qu'elle puisse me faire entrer, en toute discrétion dans le dortoir. Je n'ai pas envie d'attirer trop de regards ni même soulever quelques rumeurs totalement fausses qui pourraient autant me nuire que la nuire. Avec l'aide de mon amie, je la dépose sur son lit, la couvre et m'en vais aussi vite que je suis arrivé. C'est les mains dans la poche que je rentre à mon tour dans mon propre dortoir, aussi léger qu'une plume. Cette journée a eu au moins l'intérêt d'être enrichissante mais surtout, très surprenante. Désormais, je dois juste espérer qu'elle ne souhaite pas se venger . . Seul l'avenir me le dira.
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