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1, 2SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ?
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Dim 16 Juil - 22:56
Elle gémit Wen Yi, elle gémit de douleur. Parce que son cœur éclate, parce que ça fait beaucoup trop longtemps qu’elle ne l’a pas eu entre ses bras, qu’elle n’a pas pu embrasser ses lèvres. Il lui manque, même encore maintenant qu’elle peut le toucher et le sentir entre ses bras. Elle l’aime à en crever et ça la tue. Ça la tue de ne pas lui appartenir. Mais quoiqu’il puisse se passer Wen Yi sait, se persuade, se complait à croire qu’elle est l’âme sœur de Rei. Que malgré tout ce qu’ils ont traversé, tout le mal qu’ils ont pu se faire et tout ce bien qu’ils se sont donnés, personne ne pourra la remplacer … Elle se désespère de croire qu’un jour il finira par la quitter, par trouver son propre bonheur et qu’il sera heureux ailleurs, dans les bras d’une autre, ailleurs, loin d’elle, pas grâce à elle. Et ça lui fait si mal à Wen Yi de devoir renoncer à Rei … tout mais pas lui prie-t-elle silencieusement toutes les nuits. Et son corps nacré, et blanc, ce corps qu’elle lui offre sans ecchymose est une promesse enfantine, une innocence et une fureur d’enfant de vouloir croire que tu vois … on peut y arriver. Je sais prendre soin de moi … elle l’enlace, maladroitement, avec empressement. Elle a besoin de lui, de son souffle, de ses mains rugueuses sur son corps. Elle le déshabille rapidement, habilement, déchirant pourtant sans le vouloir le tissu de son haut. « Rei … » gémit-elle à nouveau en se pressant contre. « Viens … viens j’en peux plus je veux te sentir en moi. » elle le supplie, de son regard, de ses lèvres qu’elle parsème sur son corps. Mon dieu qu’elle le veut, lui plus que n’importe qui d’autres … Impatiente elle dénude leur deux corps totalement pour se coller à lui et calmer le feu frémissant de sa peau sous sa peau. Tu m’as tellement manqué … a-t-elle envie de lui dire mais les mots bloquent dans sa gorge, elle ne laisse échapper qu’un couinement de plaisir sous les assauts de son amant. Elle plante ses dents dans l’épaule du jeune homme pour y laisser sa trace, sa marque. Il est à elle, personne ne peut le nier désormais. N’est-ce pas primitif de vouloir ainsi imprégner son existence sur le corps de son amant ? Elle soulève son bassin, poussant déjà vers celui de Rei comme une invitation, une supplique impatiente. Soit à moi, ne faisons plus qu’un mon amour … lui cri son regard alors qu’elle plante ses lèvres sur celle de Rei.
Et ce petit ange sur ton chemin
t'éloignait de moi
Elle gémit Wen Yi, elle gémit de douleur. Parce que son cœur éclate, parce que ça fait beaucoup trop longtemps qu’elle ne l’a pas eu entre ses bras, qu’elle n’a pas pu embrasser ses lèvres. Il lui manque, même encore maintenant qu’elle peut le toucher et le sentir entre ses bras. Elle l’aime à en crever et ça la tue. Ça la tue de ne pas lui appartenir. Mais quoiqu’il puisse se passer Wen Yi sait, se persuade, se complait à croire qu’elle est l’âme sœur de Rei. Que malgré tout ce qu’ils ont traversé, tout le mal qu’ils ont pu se faire et tout ce bien qu’ils se sont donnés, personne ne pourra la remplacer … Elle se désespère de croire qu’un jour il finira par la quitter, par trouver son propre bonheur et qu’il sera heureux ailleurs, dans les bras d’une autre, ailleurs, loin d’elle, pas grâce à elle. Et ça lui fait si mal à Wen Yi de devoir renoncer à Rei … tout mais pas lui prie-t-elle silencieusement toutes les nuits. Et son corps nacré, et blanc, ce corps qu’elle lui offre sans ecchymose est une promesse enfantine, une innocence et une fureur d’enfant de vouloir croire que tu vois … on peut y arriver. Je sais prendre soin de moi … elle l’enlace, maladroitement, avec empressement. Elle a besoin de lui, de son souffle, de ses mains rugueuses sur son corps. Elle le déshabille rapidement, habilement, déchirant pourtant sans le vouloir le tissu de son haut. « Rei … » gémit-elle à nouveau en se pressant contre. « Viens … viens j’en peux plus je veux te sentir en moi. » elle le supplie, de son regard, de ses lèvres qu’elle parsème sur son corps. Mon dieu qu’elle le veut, lui plus que n’importe qui d’autres … Impatiente elle dénude leur deux corps totalement pour se coller à lui et calmer le feu frémissant de sa peau sous sa peau. Tu m’as tellement manqué … a-t-elle envie de lui dire mais les mots bloquent dans sa gorge, elle ne laisse échapper qu’un couinement de plaisir sous les assauts de son amant. Elle plante ses dents dans l’épaule du jeune homme pour y laisser sa trace, sa marque. Il est à elle, personne ne peut le nier désormais. N’est-ce pas primitif de vouloir ainsi imprégner son existence sur le corps de son amant ? Elle soulève son bassin, poussant déjà vers celui de Rei comme une invitation, une supplique impatiente. Soit à moi, ne faisons plus qu’un mon amour … lui cri son regard alors qu’elle plante ses lèvres sur celle de Rei. #kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Dim 30 Juil - 22:40
Wearing + Combien de nuits avait-il rêvé de ce corps blanc, de ces coubres, de la douceur de cette peau, de la chaleur de ces baisers... Toutes. Toutes les nuits. Ca l'avait aidé à tenir autant que ça l'avait rendu un peu plus fou. Fou de désir. Fou d'amour aussi. Il devait se rendre à l'évidence. Il l'aimait. Ca brûlait son être, ça le foutait en l'air. Et il préférait en crever qu'arrêter. Et c'est sans doute ce qui arriverait si la relation qu'ils entrenaient venait à être découverte. Et bien soit, qu'il crève. Seule la mort pourrait le faire renoncer à Wen Yi. Il aurait bien rit de cet élan de romantisme, mais il était trop occupé à embrasser la bouche de la belle. Il grognait contre ses lèvres, elle lui avait tellement manqué. Il se retint de gémir en l'entendant, cette supplique, son regard... Comment ne pas perdre la tête ? Comment ne pas l'aimer plus ? Il la laissa le déshabiller entre deux baisers enfiévrés, l'aidant de ses mains tremblantes. Tremblements du mec en manque. Mais le manque d'elle cette fois. Il parcouru son corps de ses mains et de ses lèvres, mais Wen Yi montrait des signes d'impatience. Qui serait-il pour ne pas répondre à sa demande ? Sa main trouva quelques instants l'intimité de la jeune femme dont il apprécia l'humidité accueillante. Puis tout aussi désireux qu'elle de ne faire qu'un, il entra en elle, poussant un soupir rauque à la sensation. Elle lui avait tellement manqué, ce qu'ils étaient lui avait tellement manqué. Il se demandait encore comment il avait fait pour tenir sans elle. Voulant faire durer l'instant le plus possible, il ondula ses hanches dans un rythme mesuré. D'une main, il vint dégager une mèche de cheveux qui barrait le visage de la belle. Et pendant un moment, alors que leurs bassins battaient la mesure, il la contempla. Sa beauté lui coupa le souffle, presque autant que le plaisir qu'il ressentait. Elle était magnifique, pure et offerte à lui... Cette pensée lui arracha un gémissement alors qu'une vague d'émotion et de plaisirs le submergea. Son bassin accentuant ses mouvements alors qu'il s'accrochait à ses hanches. "Dis moi... Gémis comme je t'ai manqué."
Et ce petit ange sur ton chemin
t'éloignait de moi
Wearing + Combien de nuits avait-il rêvé de ce corps blanc, de ces coubres, de la douceur de cette peau, de la chaleur de ces baisers... Toutes. Toutes les nuits. Ca l'avait aidé à tenir autant que ça l'avait rendu un peu plus fou. Fou de désir. Fou d'amour aussi. Il devait se rendre à l'évidence. Il l'aimait. Ca brûlait son être, ça le foutait en l'air. Et il préférait en crever qu'arrêter. Et c'est sans doute ce qui arriverait si la relation qu'ils entrenaient venait à être découverte. Et bien soit, qu'il crève. Seule la mort pourrait le faire renoncer à Wen Yi. Il aurait bien rit de cet élan de romantisme, mais il était trop occupé à embrasser la bouche de la belle. Il grognait contre ses lèvres, elle lui avait tellement manqué. Il se retint de gémir en l'entendant, cette supplique, son regard... Comment ne pas perdre la tête ? Comment ne pas l'aimer plus ? Il la laissa le déshabiller entre deux baisers enfiévrés, l'aidant de ses mains tremblantes. Tremblements du mec en manque. Mais le manque d'elle cette fois. Il parcouru son corps de ses mains et de ses lèvres, mais Wen Yi montrait des signes d'impatience. Qui serait-il pour ne pas répondre à sa demande ? Sa main trouva quelques instants l'intimité de la jeune femme dont il apprécia l'humidité accueillante. Puis tout aussi désireux qu'elle de ne faire qu'un, il entra en elle, poussant un soupir rauque à la sensation. Elle lui avait tellement manqué, ce qu'ils étaient lui avait tellement manqué. Il se demandait encore comment il avait fait pour tenir sans elle. Voulant faire durer l'instant le plus possible, il ondula ses hanches dans un rythme mesuré. D'une main, il vint dégager une mèche de cheveux qui barrait le visage de la belle. Et pendant un moment, alors que leurs bassins battaient la mesure, il la contempla. Sa beauté lui coupa le souffle, presque autant que le plaisir qu'il ressentait. Elle était magnifique, pure et offerte à lui... Cette pensée lui arracha un gémissement alors qu'une vague d'émotion et de plaisirs le submergea. Son bassin accentuant ses mouvements alors qu'il s'accrochait à ses hanches. "Dis moi... Gémis comme je t'ai manqué." #kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Jeu 7 Sep - 18:56
Wen Yi laisse échapper un couine de surprise en le sentant en elle. Elle a l’impression de faire l’amour pour la première fois. Cette sensation lui parait à la fois si nouvelle et si familière. Elle gémit le prénom de Rei malgré elle en se jetant sur ses lèvres. Etait-ce même humain qu’il puisse lui manquer à ce point … ? Elle soulève son bassin plus encore pour aller à sa rencontre, n’en ayant jamais assez. Ni de lui, ni de ses bras, ni de ses coups de bassin. Elle se cambre, lui offrant d’avantage son corps et sa poitrine qu’elle presse contre ce torse si bien dessiné. Elle le couve de ses paumes et caresse son dos avec une certaine tendresse qui transparait dans son impatience et sa fougue. Sauvageonne amoureuse qui retrouve l’amant, l’amour, de sa vie. Elle gémit de plaisir en le sentant bouger en elle, ça la submerge, lui coupe le souffle et l’assomme de tant de sensations qu’elle ne sait pas si elle pourra y survivre … cette pensée lui arrache un rire qui meurt en gémissement contre les lèvres de Rei. Elle l’enlace et se cramponne à lui en caressant avec douceur sa joue, croisant son regard alors qu’elle colle ses lèvres aux siennes … « Rei … » répète-t-elle comme une douce mélodie … gémis comme je t’ai manqué … Les mots se perdent dans sa gorge, son regard se voile d’un désir sans borne et ses dents si blanches se plantent dans sa lèvre avec envie. Elle fixe le jeune homme avant de caresser ses fesses, et glisser ses doigts le plus loin possible sur la cuisse de sa jambe abîmée … elle ferme les yeux frémissant de plaisir. Elle était si belle, son visage rayonnant de plaisir et ses lèvres rougies de leur baiser … elle se redresse, le repousse, désireuse de le dominer et de le chevaucher … elle le fait s’asseoir et grimpe sur lui sans plus attendre. La voilà déjà qui ondule, sa longue chevelure caressant le creux de ses reins … Sa poitrine sautille au même rythme qu’elle agite son bassin sur celui du garçon … L’orgasme qui arrive et qui menace d’éclater lui vrille le bas ventre. Sensible au plus haut point après ces longues semaines d’abstinence … tout du moins de réel plaisir et orgasme, d’attention et d’amour, elle sait qu’elle ne va pas tenir longtemps et c’est dans un élan d’amour, mue par la force du plaisir qu’elle ressent qu’elle couine sans pouvoir se retenir « Putain Rei ! Je t’aime ! » Son visage se crispe alors que son corps s’agitent de soubresaute. « Je t’aime ! » répète-t-elle en se jetant sur ses lèvres, se sentant soudainement poussé des ailes. Elle n’a pas encore réalisé ce qu’elle venait de lui dire. Ni même de la force de ses sentiments pour lui … agitée par l’orgasme qui venait d’éclater en elle, elle lui dévore les lèvres en se pressant contre lui, leur corps moite ne faisant plus qu’un.
Et ce petit ange sur ton chemin
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Wen Yi laisse échapper un couine de surprise en le sentant en elle. Elle a l’impression de faire l’amour pour la première fois. Cette sensation lui parait à la fois si nouvelle et si familière. Elle gémit le prénom de Rei malgré elle en se jetant sur ses lèvres. Etait-ce même humain qu’il puisse lui manquer à ce point … ? Elle soulève son bassin plus encore pour aller à sa rencontre, n’en ayant jamais assez. Ni de lui, ni de ses bras, ni de ses coups de bassin. Elle se cambre, lui offrant d’avantage son corps et sa poitrine qu’elle presse contre ce torse si bien dessiné. Elle le couve de ses paumes et caresse son dos avec une certaine tendresse qui transparait dans son impatience et sa fougue. Sauvageonne amoureuse qui retrouve l’amant, l’amour, de sa vie. Elle gémit de plaisir en le sentant bouger en elle, ça la submerge, lui coupe le souffle et l’assomme de tant de sensations qu’elle ne sait pas si elle pourra y survivre … cette pensée lui arrache un rire qui meurt en gémissement contre les lèvres de Rei. Elle l’enlace et se cramponne à lui en caressant avec douceur sa joue, croisant son regard alors qu’elle colle ses lèvres aux siennes … « Rei … » répète-t-elle comme une douce mélodie … gémis comme je t’ai manqué … Les mots se perdent dans sa gorge, son regard se voile d’un désir sans borne et ses dents si blanches se plantent dans sa lèvre avec envie. Elle fixe le jeune homme avant de caresser ses fesses, et glisser ses doigts le plus loin possible sur la cuisse de sa jambe abîmée … elle ferme les yeux frémissant de plaisir. Elle était si belle, son visage rayonnant de plaisir et ses lèvres rougies de leur baiser … elle se redresse, le repousse, désireuse de le dominer et de le chevaucher … elle le fait s’asseoir et grimpe sur lui sans plus attendre. La voilà déjà qui ondule, sa longue chevelure caressant le creux de ses reins … Sa poitrine sautille au même rythme qu’elle agite son bassin sur celui du garçon … L’orgasme qui arrive et qui menace d’éclater lui vrille le bas ventre. Sensible au plus haut point après ces longues semaines d’abstinence … tout du moins de réel plaisir et orgasme, d’attention et d’amour, elle sait qu’elle ne va pas tenir longtemps et c’est dans un élan d’amour, mue par la force du plaisir qu’elle ressent qu’elle couine sans pouvoir se retenir « Putain Rei ! Je t’aime ! » Son visage se crispe alors que son corps s’agitent de soubresaute. « Je t’aime ! » répète-t-elle en se jetant sur ses lèvres, se sentant soudainement poussé des ailes. Elle n’a pas encore réalisé ce qu’elle venait de lui dire. Ni même de la force de ses sentiments pour lui … agitée par l’orgasme qui venait d’éclater en elle, elle lui dévore les lèvres en se pressant contre lui, leur corps moite ne faisant plus qu’un. #kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Lun 18 Sep - 23:28
Wearing + Ce moment, il s'y était accroché de toutes ses forces pour ne pas devenir complètement fou. Il avait imaginé, il avait rêvé ce moment où il pourrait à nouveau se perdre en elle, sentir son parfum, sentir sa peau contre la sienne et en goûté la saveur sucré. Si c'était un rêve qu'on ne le réveille pas, il tuerait quiconque le ferait. Et s'il était mort, et bien par miracle il avait eu accès au paradis. Outre le fait qu'il n'avait touché aucune femme depuis son incarcération, toucher et se perdre dans le corps de Wen Yi était presque inespéré. Le son des gémissement de la jeune femme était la mélodie la plus douce qu'il n'ait jamais entendu, et la sensation de son corps contre et dans le sien... Si l'extase devait être décrite, et bien c'était ça. La façon qu'elle avait de prononcer son prénom exaltait les sens du japonais, il n'avait autant aimé l'entendre qu'en cet instant, pas même lorsque c'était pour l'inviter à monter sur la première marche du podium. Ivre de plaisir et de désir, il se perdait en elle plus profondément, accentuant les mouvement de son bassin pour entendre Wen Yi chanter un peu plus fort. Et malgré la fougue qu'elle lui inspirait, c'était presque docile qu'il la laissa se redresser. Peut-être parce qu'il savait ce qui l'attendait, ou peut-être parce qu'il était décidé à la laisser vivre le moindre de ses désirs durant cette soirée. Mais qui pourrait résister ? Il voulait fermer les yeux tant le plaisir qu'il ressentait dans le bas ventre le terrasser, mais comment ? Comment fermer les yeux face à elle. Elle était si belle, sa peau diaphane, ses longs cheveux bruns. S'ils n'étaient pas en train de s'adonner au pêché de la luxure, il aurait pu croire qu'il était face à un ange. Mais peut-être était-ce ça. Il faisait l'amour avec un ange. L'amour... Ces mots raisonnèrent en lui, accentuant son plaisir à le faire grogner et resserrer un peu plus sa prise sur les hanches de la jeune femme, accentuant la danse de leurs deux corps. Il la sentait se tendre autour de son membre gonflé, il savait que le plaisir qu'il ressentait était similaire au sien, que bientôt ils atteindraient le point culminant de ce plaisir. Les gémissements de Wen Yi se firent plus fort, plus intense, grisant complètement Rei qui finit par venir en elle. Pour lui qui se refusait à venir en ses partenaires... L'idée de se fondre entièrement en elle ne faisait qu'accentuer l'intensité de son orgasme. Et ce fût son tour à elle. Elle était magnifique, le corps tendu, le visage affichant un plaisir presque douloureux, et les mots qu'elle gémit... Rei en frissonna, perdant ses mots. Il ne pu que la contempler. A la fois terrifier et exalter de l'entendre lui dire qu'elle l'aimait. Lui... Lui ne savait pas trop, il ne savait pas ce qu'était l'amour. Ce qu'il ressentait pour elle devait y ressembler dangereusement. Un sourire en coin aux lèvres, il accueillit sa déclaration en posant sa main dans sa nuque pour l'attirer à lui dans un baiser enflammé et passionné. Il ne pouvait rien répondre, Rei en était incapable, mais elle savait, elle le connaissait. Lorsque leurs lèvres se séparent, il la contemple un instant, l’œil brillant de son enivrement, de son plaisir et de tant de choses à la fois. « Un ange ne peut aimer un démon... » Il affichait toujours ce léger sourire. Pour la protéger, il voudrait qu'elle ne l'aime pas, mais étrangement, il savait que c'était avec lui qu'elle était le plus en sécurité, il la protégerait.
Et ce petit ange sur ton chemin
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Wearing + Ce moment, il s'y était accroché de toutes ses forces pour ne pas devenir complètement fou. Il avait imaginé, il avait rêvé ce moment où il pourrait à nouveau se perdre en elle, sentir son parfum, sentir sa peau contre la sienne et en goûté la saveur sucré. Si c'était un rêve qu'on ne le réveille pas, il tuerait quiconque le ferait. Et s'il était mort, et bien par miracle il avait eu accès au paradis. Outre le fait qu'il n'avait touché aucune femme depuis son incarcération, toucher et se perdre dans le corps de Wen Yi était presque inespéré. Le son des gémissement de la jeune femme était la mélodie la plus douce qu'il n'ait jamais entendu, et la sensation de son corps contre et dans le sien... Si l'extase devait être décrite, et bien c'était ça. La façon qu'elle avait de prononcer son prénom exaltait les sens du japonais, il n'avait autant aimé l'entendre qu'en cet instant, pas même lorsque c'était pour l'inviter à monter sur la première marche du podium. Ivre de plaisir et de désir, il se perdait en elle plus profondément, accentuant les mouvement de son bassin pour entendre Wen Yi chanter un peu plus fort. Et malgré la fougue qu'elle lui inspirait, c'était presque docile qu'il la laissa se redresser. Peut-être parce qu'il savait ce qui l'attendait, ou peut-être parce qu'il était décidé à la laisser vivre le moindre de ses désirs durant cette soirée. Mais qui pourrait résister ? Il voulait fermer les yeux tant le plaisir qu'il ressentait dans le bas ventre le terrasser, mais comment ? Comment fermer les yeux face à elle. Elle était si belle, sa peau diaphane, ses longs cheveux bruns. S'ils n'étaient pas en train de s'adonner au pêché de la luxure, il aurait pu croire qu'il était face à un ange. Mais peut-être était-ce ça. Il faisait l'amour avec un ange. L'amour... Ces mots raisonnèrent en lui, accentuant son plaisir à le faire grogner et resserrer un peu plus sa prise sur les hanches de la jeune femme, accentuant la danse de leurs deux corps. Il la sentait se tendre autour de son membre gonflé, il savait que le plaisir qu'il ressentait était similaire au sien, que bientôt ils atteindraient le point culminant de ce plaisir. Les gémissements de Wen Yi se firent plus fort, plus intense, grisant complètement Rei qui finit par venir en elle. Pour lui qui se refusait à venir en ses partenaires... L'idée de se fondre entièrement en elle ne faisait qu'accentuer l'intensité de son orgasme. Et ce fût son tour à elle. Elle était magnifique, le corps tendu, le visage affichant un plaisir presque douloureux, et les mots qu'elle gémit... Rei en frissonna, perdant ses mots. Il ne pu que la contempler. A la fois terrifier et exalter de l'entendre lui dire qu'elle l'aimait. Lui... Lui ne savait pas trop, il ne savait pas ce qu'était l'amour. Ce qu'il ressentait pour elle devait y ressembler dangereusement. Un sourire en coin aux lèvres, il accueillit sa déclaration en posant sa main dans sa nuque pour l'attirer à lui dans un baiser enflammé et passionné. Il ne pouvait rien répondre, Rei en était incapable, mais elle savait, elle le connaissait. Lorsque leurs lèvres se séparent, il la contemple un instant, l’œil brillant de son enivrement, de son plaisir et de tant de choses à la fois. « Un ange ne peut aimer un démon... » Il affichait toujours ce léger sourire. Pour la protéger, il voudrait qu'elle ne l'aime pas, mais étrangement, il savait que c'était avec lui qu'elle était le plus en sécurité, il la protégerait.#kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Sam 30 Sep - 17:20
L’orgasme qui lui brule le bas ventre et le cri de plaisir qu’elle pousse finissent de l’achever. La gorge cassée et le corps tremblant contre celui de Rei, Wen Yi s’abandonne comme jamais entre les bras de son amant. La peau moite de Rei se colle à la sienne, et jamais la jeune fille ne s’est sentie aussi heureuse. Elle l’enlace, le souffle court et pourtant prête à recommencer. Son appétit de Rei ne semble jamais se tarir. Elle n’arrivait pas à supporter l’idée qu’il soit enfermé et seul entre les murs de cette prison … elle aurait aimé venir le sauver, tenter de rendre sa détention moins douloureuse, moins pesante. Elle aurait aimé pouvoir aller le voir, tous les jours, toute la journée. Mais autant son mari que l’administration de la prison lui interdisait de le faire. Elle prenait des risques inconsidérables en allant le voir pourtant elle n’avait jamais manqué aucun rendez-vous avec Rei. Elle aurait risqué sa vie juste pour le prendre dans ses bras et lui demander de supporter encore un peu … maintenant qu’il était presque libre elle voulait qu’il puisse savourer … elle caresse son torse d’une main et sa cuisse de l’autre, remontant doucement sur le galbe de ses fesses. Elle lève les yeux vers lui à ses mots et esquisse un sourire en coin. « Tu serais surpris de ce qu’un ange peut faire … » murmure-t-elle en lui volant un baiser troublé d’avoir pu lui crier ses sentiments ainsi … elle ne sait comment réagir et rougit en caressant sa joue où une barbe de quelques jours clairsemait sa peau. Elle caresse ses lèvres rougies de son pouce alors que ses doigts finement manucuré se glissent sur sa peau. « Tu es si beau … » mais il lui parait si fatigué, si cassé … elle désire tellement le réparer. Elle le serre contre lui, nouant ses jambes sur ses hanches pour l’empêcher de se retirer trop vite. Elle désirait tant ne faire qu’un avec lui, se fondre et faire disparaitre le monde. Elle frissonne en fermant les yeux et caresse son dos tendrement. « N’es-tu pas fatigué … ? Ou tu planes encore ? » Sourit-elle sans lui en vouloir d’avoir fêté sa liberté avec son meilleur ami. Il avait passé des mois trop sobres alors il pouvait bien prendre ce qu’il voulait à sa sortir de prison … elle caresse sa nuque et dessine des arabesques imaginaires sur la peau de son dos. « Comment tu vas … ? » finit elle par demander après de longues minutes de silences, inquiète pour lui. La quiétude de l’instant apaisait enfin son cœur tourmenté alors qu’elle pouvait décemment embrasser son front et son épaule a porté de lèvres.
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L’orgasme qui lui brule le bas ventre et le cri de plaisir qu’elle pousse finissent de l’achever. La gorge cassée et le corps tremblant contre celui de Rei, Wen Yi s’abandonne comme jamais entre les bras de son amant. La peau moite de Rei se colle à la sienne, et jamais la jeune fille ne s’est sentie aussi heureuse. Elle l’enlace, le souffle court et pourtant prête à recommencer. Son appétit de Rei ne semble jamais se tarir. Elle n’arrivait pas à supporter l’idée qu’il soit enfermé et seul entre les murs de cette prison … elle aurait aimé venir le sauver, tenter de rendre sa détention moins douloureuse, moins pesante. Elle aurait aimé pouvoir aller le voir, tous les jours, toute la journée. Mais autant son mari que l’administration de la prison lui interdisait de le faire. Elle prenait des risques inconsidérables en allant le voir pourtant elle n’avait jamais manqué aucun rendez-vous avec Rei. Elle aurait risqué sa vie juste pour le prendre dans ses bras et lui demander de supporter encore un peu … maintenant qu’il était presque libre elle voulait qu’il puisse savourer … elle caresse son torse d’une main et sa cuisse de l’autre, remontant doucement sur le galbe de ses fesses. Elle lève les yeux vers lui à ses mots et esquisse un sourire en coin. « Tu serais surpris de ce qu’un ange peut faire … » murmure-t-elle en lui volant un baiser troublé d’avoir pu lui crier ses sentiments ainsi … elle ne sait comment réagir et rougit en caressant sa joue où une barbe de quelques jours clairsemait sa peau. Elle caresse ses lèvres rougies de son pouce alors que ses doigts finement manucuré se glissent sur sa peau. « Tu es si beau … » mais il lui parait si fatigué, si cassé … elle désire tellement le réparer. Elle le serre contre lui, nouant ses jambes sur ses hanches pour l’empêcher de se retirer trop vite. Elle désirait tant ne faire qu’un avec lui, se fondre et faire disparaitre le monde. Elle frissonne en fermant les yeux et caresse son dos tendrement. « N’es-tu pas fatigué … ? Ou tu planes encore ? » Sourit-elle sans lui en vouloir d’avoir fêté sa liberté avec son meilleur ami. Il avait passé des mois trop sobres alors il pouvait bien prendre ce qu’il voulait à sa sortir de prison … elle caresse sa nuque et dessine des arabesques imaginaires sur la peau de son dos. « Comment tu vas … ? » finit elle par demander après de longues minutes de silences, inquiète pour lui. La quiétude de l’instant apaisait enfin son cœur tourmenté alors qu’elle pouvait décemment embrasser son front et son épaule a porté de lèvres.#kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Dim 8 Oct - 21:59
Wearing + Rei avait encore la tête qui tournait et les oreilles qui sifflaient. Il avait du mal à se dire que ce qu'il vivait était vrai, qu'il n'était pas complètement en train de planer de douleur dans sa cellule aux murs froids et rongés par l'humidité. Mais Wen Yi était bien là, son corps blanc et chaud était bien contre le sien, sa peau blanche irradiait bien sa pupille. Elle était si belle, à se damner. Rei aurait traverser l'enfer juste pour caresser cette peau qui était contre la sienne. Parce que c'était bien là qu'était sa place, en enfer. Alors qu'elle... Elle... Un ange. Tombé du ciel, que ce salopard qu'elle avait été forcée d'épouser retenait loin de l'endroit où elle se devait d'être. S’il n'était pas shooté de ce qu'il avait consommé et de l'instant intense qu'ils venaient de vivre, le japonais aurait senti une vague de rage l'envahir. Mais là, à part l'envie égoïste de la garder ici, entre ces murs, dans ses bras, à l'abri du monde extérieur qui voulait les détruire, il ne ressentait aucune rage. Il laissa sa tête aller en arrière, la laissant tomber contre le canapé, ne quittant pas la jeune femme des yeux. Il frissonnait à ses petites attentions, suivant parfois le mouvement de ses doigts pour en embrasser le bout. « Je suis fatigué... Bourré de gras et de sucre. D'alcool... Complètement défoncé. Et shooté à ta beauté. » Dit-il dans un rire. Il était surtout ivre de liberté. La possibilité de tout ce qu'il pouvait faire l’enivrait, il pouvait tout faire. Du moins, s'il en avait l'envie. Pour le moment, à part que ce moment dure éternellement il n'avait aucune autre envie. « Un ange sous sa plus belle forme vient de dire qu'elle m'aime... Alors je vais bien... » Un fin sourire aux lèvres, il se redressa pour venir trouver sa bouche dans un baiser à la fois passionné et doux. Lorsqu'il y mit fin, il prit quelques secondes durant lesquels il se perdit dans la contemplation de son visage et de son corps. Le cœur gonflé d'une émotion forte, ravageuse, qui lui coupait le souffle. Il poussa un soupir tremblant, sa main dans le cou et les cheveux de la jeune femme. « Et toi... Comment tu vas toi ? » Il voulait savoir ce qu'elle avait vécu durant ces mois où il n'était pas là pour la mettre à l'abri, pour la protéger de ce connard... Il avait besoin d'entendre qu'elle allait bien, qu'elle avait réussi à le tenir loin d'elle... Et il ferait semblant de la croire, parce qu'il avait besoin de l'entendre.
Et ce petit ange sur ton chemin
t'éloignait de moi
Wearing + Rei avait encore la tête qui tournait et les oreilles qui sifflaient. Il avait du mal à se dire que ce qu'il vivait était vrai, qu'il n'était pas complètement en train de planer de douleur dans sa cellule aux murs froids et rongés par l'humidité. Mais Wen Yi était bien là, son corps blanc et chaud était bien contre le sien, sa peau blanche irradiait bien sa pupille. Elle était si belle, à se damner. Rei aurait traverser l'enfer juste pour caresser cette peau qui était contre la sienne. Parce que c'était bien là qu'était sa place, en enfer. Alors qu'elle... Elle... Un ange. Tombé du ciel, que ce salopard qu'elle avait été forcée d'épouser retenait loin de l'endroit où elle se devait d'être. S’il n'était pas shooté de ce qu'il avait consommé et de l'instant intense qu'ils venaient de vivre, le japonais aurait senti une vague de rage l'envahir. Mais là, à part l'envie égoïste de la garder ici, entre ces murs, dans ses bras, à l'abri du monde extérieur qui voulait les détruire, il ne ressentait aucune rage. Il laissa sa tête aller en arrière, la laissant tomber contre le canapé, ne quittant pas la jeune femme des yeux. Il frissonnait à ses petites attentions, suivant parfois le mouvement de ses doigts pour en embrasser le bout. « Je suis fatigué... Bourré de gras et de sucre. D'alcool... Complètement défoncé. Et shooté à ta beauté. » Dit-il dans un rire. Il était surtout ivre de liberté. La possibilité de tout ce qu'il pouvait faire l’enivrait, il pouvait tout faire. Du moins, s'il en avait l'envie. Pour le moment, à part que ce moment dure éternellement il n'avait aucune autre envie. « Un ange sous sa plus belle forme vient de dire qu'elle m'aime... Alors je vais bien... » Un fin sourire aux lèvres, il se redressa pour venir trouver sa bouche dans un baiser à la fois passionné et doux. Lorsqu'il y mit fin, il prit quelques secondes durant lesquels il se perdit dans la contemplation de son visage et de son corps. Le cœur gonflé d'une émotion forte, ravageuse, qui lui coupait le souffle. Il poussa un soupir tremblant, sa main dans le cou et les cheveux de la jeune femme. « Et toi... Comment tu vas toi ? » Il voulait savoir ce qu'elle avait vécu durant ces mois où il n'était pas là pour la mettre à l'abri, pour la protéger de ce connard... Il avait besoin d'entendre qu'elle allait bien, qu'elle avait réussi à le tenir loin d'elle... Et il ferait semblant de la croire, parce qu'il avait besoin de l'entendre.#kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Sam 14 Oct - 14:24
Il est beau son homme ivre de bonheur. Une liberté qu’il peut enfin savourer, la femme qu’il chérit entre ses bras, le corps remplie de ces drogues dont il a tellement besoin. Rei peut enfin reprendre le cours de sa vie … recommencer à 0 ou tenter d’en rattraper le cours, une multitude de choix s’offre désormais à lui. Wen se délecte de le voir ainsi, son sourire lui bousillant le cœur et son regard beaucoup plus tendre qu’il ne semble en avoir conscience, suffise à Wen Yi pour se sentir comblée. C’était tout ce qu’elle attendait de la vie. L’homme qu’elle aime, l’avoir dans ses bras et ne plus rien penser à d’autres. C’était les plus petits détails de la vie qui pouvaient être la source d’un plus grand bonheur. Elle caresse son torse tendrement avant de glisser ses doigts fins sur son cou et remonte à sa joue. Son pouce se perd sur ses lèvres alors qu’il parle comme si elle voulait imprégner tout de cet homme qu’elle avait terriblement dans la peau. Elle croise son regard et rougit à sa phrase. Un ange sous sa plus belle forme vient de dire qu'elle m'aime... Alors je vais bien... Elle ne savait ce qui lui plaisait le plus … d’être son ange, de pouvoir lui arracher ce sourire, d’être celle – en partie – qui le faisait aller bien … ou de voir que sa déclaration soudaine était si bien prise … elle vient lui voler un baiser en fermant les yeux. Bon sang qu’elle l’aime … le manque que son absence a causé en elle lui avait paru glacial, brutal, douloureux. A tel point qu’elle se réveillait en pleine nuit, le souffle coupé, contenant difficilement des crises de paniques … Le stress de la situation l’avait faite basculer vers un gouffre sans fond dans lequel elle s’était réfugiée. Elle avait dû faire face à son mari seule, n’ayant que cet appartement vide comme refuge. Il n’était pas là et l’idée même qu’il ne puisse plus être là lui arrachait le cœur. Wen Yi s’était posé tant de questions, imaginé tellement de scénario. Elle s’était même imaginée, dans le pire des cas le plus atroce, assister à son exécution. Il lui était impensable de le laisser faire face à la mort seul, tout en s’avouant qu’elle n’aurait sûrement pas tenu plus de quelques jours avant de le rejoindre. Etrangement Wen Yi n’avait jamais pensé à la mort. Le suicide lui paraissait être une solution qu’elle ne pensait pas mériter. Ce n’était pas à elle de quitter sa vie. Elle voulait quitter son enfer, elle voulait vivre, encore plus depuis qu’elle avait rencontré Rei … Alors imaginer sa vie sans lui … non, elle n’aurait jamais pu y faire face. Elle se blottit contre lui pour se réfugier quand il lui demande comment elle va. Mieux maintenant qu’il était là ? Etait-ce clichée de lui dire ces mots ? La jeune femme ne peut retenir son émotion et souffle avec une sincérité les larmes aux yeux. « C’est tellement dur sans toi … » elle ferme les yeux et essuie sa larme sur le coin de ses yeux. « Mais ça va ces dernières semaines … il me laisse tranquille … » Elle esquisse un sourire qui se veut rassurant. Elle n’était pas certaine de savoir pourquoi son mari était aussi distant mais elle avait une petite idée. « Je crois qu’il a rencontré quelqu’un. » Elle hausse les épaules, parce que finalement tout ça, ça l’intéressait peu. Tant qu’il la laissait tranquille, ça lui suffisait. Elle relève son visage vers lui, elle avait besoin de le regarder, de croiser son regard, de se dire que ça y est … il était là et qu’il n’allait pas repartir de sitôt. Elle passe son index sur sa lèvre inférieure qu’elle tire doucement vers le bas avant de venir la mordiller entre ses dents taquines. Elle ne comptait pas parler de son mari toute la journée. Elle caresse sa nuque tendrement. « Bom Chan m’a dit que tu t’étais amusé à dessiner un symbole me représentant sur les murs de ta cellule … » elle affichait une moue boudeuse « Mais je crois qu’il me taquinait parce qu’il avait son sourire … tu sais … comme il a toujours. » dit-elle. Elle le décrivait maladroitement mais Rei pouvait décemment imaginer le sourire mi moqueur mi amusé de Bom Chan. Elle laisse retomber sa main doucement sur les hanches de Rei, toujours allongé nu contre elle et elle se délecte de la chaleur de son corps. Elle ferme les yeux, pour mieux savourer, parce qu’elle est épuisée d’avoir veillée toute la nuit pour l’attendre, parce qu’elle se sent bien … « Comment va ta jambe ? » souffle-t-elle alors que ses doigts fins et délicats frôlent ce qu’ils peuvent atteindre du haut de la cuisse de sa jambe abimée.
Et ce petit ange sur ton chemin
t'éloignait de moi
Il est beau son homme ivre de bonheur. Une liberté qu’il peut enfin savourer, la femme qu’il chérit entre ses bras, le corps remplie de ces drogues dont il a tellement besoin. Rei peut enfin reprendre le cours de sa vie … recommencer à 0 ou tenter d’en rattraper le cours, une multitude de choix s’offre désormais à lui. Wen se délecte de le voir ainsi, son sourire lui bousillant le cœur et son regard beaucoup plus tendre qu’il ne semble en avoir conscience, suffise à Wen Yi pour se sentir comblée. C’était tout ce qu’elle attendait de la vie. L’homme qu’elle aime, l’avoir dans ses bras et ne plus rien penser à d’autres. C’était les plus petits détails de la vie qui pouvaient être la source d’un plus grand bonheur. Elle caresse son torse tendrement avant de glisser ses doigts fins sur son cou et remonte à sa joue. Son pouce se perd sur ses lèvres alors qu’il parle comme si elle voulait imprégner tout de cet homme qu’elle avait terriblement dans la peau. Elle croise son regard et rougit à sa phrase. Un ange sous sa plus belle forme vient de dire qu'elle m'aime... Alors je vais bien... Elle ne savait ce qui lui plaisait le plus … d’être son ange, de pouvoir lui arracher ce sourire, d’être celle – en partie – qui le faisait aller bien … ou de voir que sa déclaration soudaine était si bien prise … elle vient lui voler un baiser en fermant les yeux. Bon sang qu’elle l’aime … le manque que son absence a causé en elle lui avait paru glacial, brutal, douloureux. A tel point qu’elle se réveillait en pleine nuit, le souffle coupé, contenant difficilement des crises de paniques … Le stress de la situation l’avait faite basculer vers un gouffre sans fond dans lequel elle s’était réfugiée. Elle avait dû faire face à son mari seule, n’ayant que cet appartement vide comme refuge. Il n’était pas là et l’idée même qu’il ne puisse plus être là lui arrachait le cœur. Wen Yi s’était posé tant de questions, imaginé tellement de scénario. Elle s’était même imaginée, dans le pire des cas le plus atroce, assister à son exécution. Il lui était impensable de le laisser faire face à la mort seul, tout en s’avouant qu’elle n’aurait sûrement pas tenu plus de quelques jours avant de le rejoindre. Etrangement Wen Yi n’avait jamais pensé à la mort. Le suicide lui paraissait être une solution qu’elle ne pensait pas mériter. Ce n’était pas à elle de quitter sa vie. Elle voulait quitter son enfer, elle voulait vivre, encore plus depuis qu’elle avait rencontré Rei … Alors imaginer sa vie sans lui … non, elle n’aurait jamais pu y faire face. Elle se blottit contre lui pour se réfugier quand il lui demande comment elle va. Mieux maintenant qu’il était là ? Etait-ce clichée de lui dire ces mots ? La jeune femme ne peut retenir son émotion et souffle avec une sincérité les larmes aux yeux. « C’est tellement dur sans toi … » elle ferme les yeux et essuie sa larme sur le coin de ses yeux. « Mais ça va ces dernières semaines … il me laisse tranquille … » Elle esquisse un sourire qui se veut rassurant. Elle n’était pas certaine de savoir pourquoi son mari était aussi distant mais elle avait une petite idée. « Je crois qu’il a rencontré quelqu’un. » Elle hausse les épaules, parce que finalement tout ça, ça l’intéressait peu. Tant qu’il la laissait tranquille, ça lui suffisait. Elle relève son visage vers lui, elle avait besoin de le regarder, de croiser son regard, de se dire que ça y est … il était là et qu’il n’allait pas repartir de sitôt. Elle passe son index sur sa lèvre inférieure qu’elle tire doucement vers le bas avant de venir la mordiller entre ses dents taquines. Elle ne comptait pas parler de son mari toute la journée. Elle caresse sa nuque tendrement. « Bom Chan m’a dit que tu t’étais amusé à dessiner un symbole me représentant sur les murs de ta cellule … » elle affichait une moue boudeuse « Mais je crois qu’il me taquinait parce qu’il avait son sourire … tu sais … comme il a toujours. » dit-elle. Elle le décrivait maladroitement mais Rei pouvait décemment imaginer le sourire mi moqueur mi amusé de Bom Chan. Elle laisse retomber sa main doucement sur les hanches de Rei, toujours allongé nu contre elle et elle se délecte de la chaleur de son corps. Elle ferme les yeux, pour mieux savourer, parce qu’elle est épuisée d’avoir veillée toute la nuit pour l’attendre, parce qu’elle se sent bien … « Comment va ta jambe ? » souffle-t-elle alors que ses doigts fins et délicats frôlent ce qu’ils peuvent atteindre du haut de la cuisse de sa jambe abimée. #kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Mar 17 Oct - 14:44
Wearing + Rei avait rarement été aussi optimiste, aussi plein d'espoir, aussi plein de possibilités et d'opportunités. Il n'en ferait rien, il n'allait pas en profiter pour devenir meilleur. Pourquoi ? Même lui ne savait pas. Sa propension à stagner, à rester enfoncé dans ce qu'il était était si forte. Pourtant, face à lui, contre lui, il avait la meilleure raison de changer, de redevenir le champions, l'exemple qu'il avait un jour été. Mais Rei tenait trop au zéro qu'il était, comme s'il lui donnait une excuse de ne pas arrêter de consommer ce qu'il se mettait dans le sang, dans le foie. En soit, être qui il était le dédouanait de toutes les actions qu'il faisait, surtout des pires, comme ce qui l'avait amené dans la prison dont il venait à peine de sortir. Mais de toute façon, à quoi pouvait-il prétendre. Il n'arrivait même pas à sortir Wen Yi de l'enfer qu'elle vivait, et il lui en avait fait vivre un autre. De par son absence. Il pourrait s'en vouloir, il s'en voulait au fond. Pas de ce qu'il avait fait, il avait eu des raisons de le faire, et il estimait (dans sa folie) qu'elles étaient bonnes. Mais il s'en voulait qu'elle en ait à en souffrir, il s'en voulait de ne pas avoir pu lui offrir un refuge lorsque son mari s'en prenait à elle, il s'en voulait de ne pas avoir pu la protéger. Mais il avait beau être revenu, il devait voir la vérité en face, il ne pouvait toujours pas la protéger. Mais pour ce soir, il allait sécher les larmes qui coulaient de ses yeux de biche, et la serrer contre lui. Il allait lui donner l'illusion qu'il en était capable, qu'il pouvait la protéger, qu'il pouvait échapper à leur prison sans barreau qu'était leur situation. Il la garda contre lui, la chaleur de leurs peaux l'une contre l'autre l'apaisant plus que de raison, trouvant un réconfort fou à la moindre des attentions qu'elle avait pour lui. Rei traçait des formes du bout des doigts sur le dos de Wen Yi, un dessin sans trait, sans sens. Le contact de sa peau sur la sienne l'électrisait, même dans les plus petits contacts. « Alors qu'il continue de voir cette « quelqu'un ». Moi je te garde pour moi. » Il embrassa le creux de son oreille et descendit doucement dans sa nuque. Il lâcha un rire rauque contre sa peau alors qu'elle parlait de Bom Chan, son souffle caressant l'épiderme de la jeune femme. « Ne le crois jamais quand il a ce genre de sourires. » Il releva le visage de Wen Yi pour l'embrasser, à la fois tendrement et à la fois plein d'un manque et d'une envie toujours aussi dévorante. Il se recula à peine, soupirant contre sa bouche. « Dans l'immédiat je ne la sens même pas... » Il avait tellement de substances différentes dans l'organisme à l'instant même. « Je n'sens qu'une chose, toi contre moi. » Il se laissa aller dans le canapé, sa tête trouva le coussin, il était finalement complètement allongé. Il attira Wen Yi de façon à la garder contre lui, se souciant peu qu'elle soit allongée sur lui, son poids avait quelque chose de si réconfortant. « J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis des années... » Sa voix s'était faite plus basse et plus grave, il avait du mal à garder les yeux ouverts pour continuer de contempler son visage. Mais il avait peur de s'endormir et de se réveiller dans sa cellule. Il crèverait sur place si tout ça n'était qu'un rêve.
Et ce petit ange sur ton chemin
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Wearing + Rei avait rarement été aussi optimiste, aussi plein d'espoir, aussi plein de possibilités et d'opportunités. Il n'en ferait rien, il n'allait pas en profiter pour devenir meilleur. Pourquoi ? Même lui ne savait pas. Sa propension à stagner, à rester enfoncé dans ce qu'il était était si forte. Pourtant, face à lui, contre lui, il avait la meilleure raison de changer, de redevenir le champions, l'exemple qu'il avait un jour été. Mais Rei tenait trop au zéro qu'il était, comme s'il lui donnait une excuse de ne pas arrêter de consommer ce qu'il se mettait dans le sang, dans le foie. En soit, être qui il était le dédouanait de toutes les actions qu'il faisait, surtout des pires, comme ce qui l'avait amené dans la prison dont il venait à peine de sortir. Mais de toute façon, à quoi pouvait-il prétendre. Il n'arrivait même pas à sortir Wen Yi de l'enfer qu'elle vivait, et il lui en avait fait vivre un autre. De par son absence. Il pourrait s'en vouloir, il s'en voulait au fond. Pas de ce qu'il avait fait, il avait eu des raisons de le faire, et il estimait (dans sa folie) qu'elles étaient bonnes. Mais il s'en voulait qu'elle en ait à en souffrir, il s'en voulait de ne pas avoir pu lui offrir un refuge lorsque son mari s'en prenait à elle, il s'en voulait de ne pas avoir pu la protéger. Mais il avait beau être revenu, il devait voir la vérité en face, il ne pouvait toujours pas la protéger. Mais pour ce soir, il allait sécher les larmes qui coulaient de ses yeux de biche, et la serrer contre lui. Il allait lui donner l'illusion qu'il en était capable, qu'il pouvait la protéger, qu'il pouvait échapper à leur prison sans barreau qu'était leur situation. Il la garda contre lui, la chaleur de leurs peaux l'une contre l'autre l'apaisant plus que de raison, trouvant un réconfort fou à la moindre des attentions qu'elle avait pour lui. Rei traçait des formes du bout des doigts sur le dos de Wen Yi, un dessin sans trait, sans sens. Le contact de sa peau sur la sienne l'électrisait, même dans les plus petits contacts. « Alors qu'il continue de voir cette « quelqu'un ». Moi je te garde pour moi. » Il embrassa le creux de son oreille et descendit doucement dans sa nuque. Il lâcha un rire rauque contre sa peau alors qu'elle parlait de Bom Chan, son souffle caressant l'épiderme de la jeune femme. « Ne le crois jamais quand il a ce genre de sourires. » Il releva le visage de Wen Yi pour l'embrasser, à la fois tendrement et à la fois plein d'un manque et d'une envie toujours aussi dévorante. Il se recula à peine, soupirant contre sa bouche. « Dans l'immédiat je ne la sens même pas... » Il avait tellement de substances différentes dans l'organisme à l'instant même. « Je n'sens qu'une chose, toi contre moi. » Il se laissa aller dans le canapé, sa tête trouva le coussin, il était finalement complètement allongé. Il attira Wen Yi de façon à la garder contre lui, se souciant peu qu'elle soit allongée sur lui, son poids avait quelque chose de si réconfortant. « J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis des années... » Sa voix s'était faite plus basse et plus grave, il avait du mal à garder les yeux ouverts pour continuer de contempler son visage. Mais il avait peur de s'endormir et de se réveiller dans sa cellule. Il crèverait sur place si tout ça n'était qu'un rêve.#kerushirei
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Re: SKYREI ❝ SHOULD I SAY THAT I WAS WAITING FOR YOU ? | Dim 10 Déc - 22:02
La sensation qu’elle retrouvait en se lovant dans ses bras, dans cet appartement, en le sachant libre aurait pu l’achever sur place. Pouvait-on mourir de bonheur ? Wen Yi arrivait à se persuader que oui, parce que c’était si intense quand c’était avec lui, qu’elle savait qu’elle se consumerait entièrement. Elle en arrivait même à se dire qu’un jour elle devra payer pour tomber amoureuse aussi profondément du seul homme qu’on pourrait lui interdire. Pourtant jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse … tout était compliqué dans leur relation, rien n’était réellement sain, ils se détruiraient avant même de pouvoir espérer pouvoir avoir un avenir ensemble … et qui sait, si un jour ils y arrivent, et qu’ils seront fait pour supporter une vie banale ? Wen Yi n’était pas certaine d’être faite pour vivre mais si c’était auprès de Rei alors oui, finalement, tout ça … c’était ce qui allait l’aider à tenir, à se battre, à vivre … Il lui avait tellement manqué, c’était dingue. Chaque nuit passée loin de lui la faisait s’endormir le cœur en miette. Comment allait-il ? Elle ne pouvait s’empêcher de penser le pire, de l’imaginer faire une crise de manque, de se faire tabasser, de souffrir, d’être seul … tout simplement. Elle aurait aimé avoir le pouvoir de changer les choses, de se téléporter et de le garder contre elle toute la nuit. Elle aurait même eu la folle envie de finir en prison avec lui et de partager sa cellule. Ils auraient été au moins heureux tous les deux là-bas, elle s’en persuade, et finalement la prison aurait eu des airs de refuge. Loin de ce monde détestable. Mais ils appartenaient tous les deux à ce monde détestable, et l’un comme l’autre, continuait d’édifier leur univers écœurant sans jamais réussir à s’en échapper. Elle se laisse aller contre lui dans un petit rire. Elle pourrait l’écouter parler pendant des heures. Sa voix lui a tant manqué, tout comme la sensation de son souffle sur sa peau, ou encore de ses lèvres chaudes … elle laisse échapper un gémissement de bien être en se blottissant contre lui. Ses cheveux glissent et la chatouille mais qu’importe. Elle caresse son visage, comme si elle en dessinait tous les traits afin de mieux les ancrer dans sa mémoire. Elle regarde le visage épuisé de son amant et tasse un peu mieux le coussin pour qu’il confortable. Elle tire faiblement sur le plaide pour couvrir leur corps et passe une main délicate dans les cheveux de Rei avec une tendresse infime. Leur corps unis et moites serrés l’un contre l’autre comme chaleur, leur suffit. Elle sourit en le berçant doucement et souffle d’une voix suave « dors mon amour … je suis là, je ne bouge plus … » elle lui sourit avec tellement d’amour que ça crevait les yeux qu’ils étaient fait l’un pour l’autre ces deux-là … « Dors … » répète-t-elle avec tendresse en nichant le visage de son amant contre son cou. Je suis là, rien que pour toi … rien qu’à toi.
Et ce petit ange sur ton chemin
t'éloignait de moi
La sensation qu’elle retrouvait en se lovant dans ses bras, dans cet appartement, en le sachant libre aurait pu l’achever sur place. Pouvait-on mourir de bonheur ? Wen Yi arrivait à se persuader que oui, parce que c’était si intense quand c’était avec lui, qu’elle savait qu’elle se consumerait entièrement. Elle en arrivait même à se dire qu’un jour elle devra payer pour tomber amoureuse aussi profondément du seul homme qu’on pourrait lui interdire. Pourtant jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse … tout était compliqué dans leur relation, rien n’était réellement sain, ils se détruiraient avant même de pouvoir espérer pouvoir avoir un avenir ensemble … et qui sait, si un jour ils y arrivent, et qu’ils seront fait pour supporter une vie banale ? Wen Yi n’était pas certaine d’être faite pour vivre mais si c’était auprès de Rei alors oui, finalement, tout ça … c’était ce qui allait l’aider à tenir, à se battre, à vivre … Il lui avait tellement manqué, c’était dingue. Chaque nuit passée loin de lui la faisait s’endormir le cœur en miette. Comment allait-il ? Elle ne pouvait s’empêcher de penser le pire, de l’imaginer faire une crise de manque, de se faire tabasser, de souffrir, d’être seul … tout simplement. Elle aurait aimé avoir le pouvoir de changer les choses, de se téléporter et de le garder contre elle toute la nuit. Elle aurait même eu la folle envie de finir en prison avec lui et de partager sa cellule. Ils auraient été au moins heureux tous les deux là-bas, elle s’en persuade, et finalement la prison aurait eu des airs de refuge. Loin de ce monde détestable. Mais ils appartenaient tous les deux à ce monde détestable, et l’un comme l’autre, continuait d’édifier leur univers écœurant sans jamais réussir à s’en échapper. Elle se laisse aller contre lui dans un petit rire. Elle pourrait l’écouter parler pendant des heures. Sa voix lui a tant manqué, tout comme la sensation de son souffle sur sa peau, ou encore de ses lèvres chaudes … elle laisse échapper un gémissement de bien être en se blottissant contre lui. Ses cheveux glissent et la chatouille mais qu’importe. Elle caresse son visage, comme si elle en dessinait tous les traits afin de mieux les ancrer dans sa mémoire. Elle regarde le visage épuisé de son amant et tasse un peu mieux le coussin pour qu’il confortable. Elle tire faiblement sur le plaide pour couvrir leur corps et passe une main délicate dans les cheveux de Rei avec une tendresse infime. Leur corps unis et moites serrés l’un contre l’autre comme chaleur, leur suffit. Elle sourit en le berçant doucement et souffle d’une voix suave « dors mon amour … je suis là, je ne bouge plus … » elle lui sourit avec tellement d’amour que ça crevait les yeux qu’ils étaient fait l’un pour l’autre ces deux-là … « Dors … » répète-t-elle avec tendresse en nichant le visage de son amant contre son cou. Je suis là, rien que pour toi … rien qu’à toi.#kerushirei
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