OUVERTURE de la tarterie / ft. Teresa
De chaque cotés de la porte d’entrée, le pâtissier avait mit ce qui ressemble à une sorte de hochet grandeur nature mais avec une tête d’arlequin à la place du grelot. Les têtes portaient un chapeau à six pointes violettes, jaunes et bleues avec des pompons verts sur les bouts des pointes. Leurs visages étaient caricaturalement souriants avec des rides d’expression très marqués, et leurs yeux étaient grands ouverts et étaient soulignés par des sourcils très fins. Leurs cols ressemblaient à leurs chapeaux : faits avec des pointes, de mêmes couleurs, qui étaient cette fois de tailles différentes. Autour du manche qui tenait les têtes des arlequins, le pâtissier avait scotché des ballons blancs. ~ Voilà, je pense que les gens comprendront que la fête c’est bien par ici ~ Lorsqu’on entrait dans la pâtisserie, à gauche il avait rempli un bol de masques de carnaval de plusieurs couleurs et motifs, et à droite il y avait un autre bol mais rempli de colliers de perles comme ceux du carnaval en Nouvelle Orléans. Il avait noté devant chaque bols « Allez-y, c’est gratuit ». Il espérait qu’il y en aurait assez pour tout le monde. Quelques mètres en face de la porte d’entrée il y avait un étalage en demi-cercle qu’il avait approvisionné de délicieuses spécialités brésiliennes. ~ Bon, j’espère que ça dérangera personne qu’il y ait que du sucré ~ Et comme un carnaval n’en était pas un sans fritures, il avait fait des beignets fourrés au chocolat, à la fraise, aux abricots, aux pommes et natures. Au dessus de l’arche derrière l’étalage, qui servait de mur entre la salle et la cuisine, Andrew avait mis un ornement qui faisait tout le long, en forme de masque fushia aux bordures dorées avec trois plumes bleu roi, violet foncé et vert sapin au niveau de l’œil gauche. Il avait décoré le bord des tables contre les baies vitrées avec des vases qu’il avait rempli de petits grelots colorés et dont de longues plumes sortaient et tombaient comme des feuilles de palmier.
Il venait de finir d’installer la sono pour ce soir. Il ne lui restait plus qu’à mettre son costume. Il n’avait pas trouvé mieux que des ailes de fées qu’il avait recouverts de plumes et un serre-tête aux oreilles léopard. ~ C’est mieux que rien… J’imagine… ~ Il était l’heure. A la fois impatient et dubitatif (par rapport à son costume), il s’avança doucement vers la porte et tourna le panneau close/open. ~ C’est parti ~
Ne pouvant résister à l’appelle de la nourriture Su Nah avait récupérer un prospectus sur l’ouverture d’une nouvelle … hum elle n’aurait su réellement décrire ce que c’était mais les dessins de gâteau lui donnait l’eau à la bouche. Les coréens n’étaient pas spécialement adeptes des mets sucrés, Su Nah les trouvait toujours plus grossiers et moins délicats que les pâtisseries occidentales. Pour elle il n’y avait rien de meilleure qu’un gâteau français, acheté à la pâtisserie française du coin de la rue. C’était un tel délice pour ses papilles mais un tel carnage pour ses hanches qu’elle ne s’autorisait à succomber à l’envie qu’une fois par mois … Elle allait pourtant bien déroger à la règle en se présentant à l’ouverture de la tarterie. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle s’attendait mais elle son estomac dirigeait pour elle. Elle a agi sur un coup de tête, quittant le travail un peu plus tôt pour se rendre à l’endroit. Elle avait envie de faire plaisir à son père, et lui avait alors proposé une sortie en tête à tête rien que tous les deux. Rares étaient les fois où elle pouvait passer du temps avec son paternel alors autant en profiter quand elle le pouvait. Et puis elle tenait se pêchée mignon pour la nourriture de son géniteur … S’ils devaient passer du temps ensemble, c’était très certainement autour d’une bonne tarte … Ou de beignet. Oh oui, de beignet fondant, savoureux et sucré … Su Nah impatiente arriva la première et en voyant que la porte était ouverte aux clients décida d’entrer. Son père la retrouverait facilement à l’intérieure. Elle sourit devant les masques posé à l’entrer et s’en saisie d’un qu’elle noue autour de son visage. Magnifique. Elle rit de se sentir aussi joyeuse pour un simple masque et hume le parfum délicat qui l’accueil. Ça aussi c’est super vendeur. Timidement elle s’avance dans les lieux en salivant déjà sur les pâtisseries proposés. Ce n’est que son éducation qui la retient de ne pas se jeter sur tout ce qu’elle voit. Ce n’est qu’après qu’elle remarqua la présence de l’homme, immense, familier, vêtu d’un serre-tête et d’oreille de chat. Elle éclate de rire malgré elle, trop spontané pour se retenir et s’incline rapidement en rougissant, à la fois pour s’excuser et pour le saluer. « Bonjour ! » Voilà bonjour, on verra après pour l’approche.
On dit souvent des coréens qu’ils ne raffolent pas des sucreries que proposent les occidentaux et c’est sans doute vrai. Sauf lorsque l’on s’appelle Miran. Elle avait vu ces prospectus en se baladant le weekend dernier dans le centre-ville et l’idée d’un carnaval de Rio lui avait trotté dans la tête toute la semaine. De retour de son entraînement de karaté, elle s’était changée en vitesse pour rejoindre ses meilleurs amis à l’arrêt de bus. Sauf qu’une galère en entraînant une autre, de trois participants ils sont passés à deux à cause d’une déconvenue de la veille. « Franchement. Tout le buffet ? C’était vraiment nécessaire ? » Elle lève les yeux au ciel en descendant du bus. Elle discutait depuis quinze minutes avec Ho Chull du pari de la veille. Ils avaient mangé dans un restaurant à volonté et les garçons se targuaient de celui qui mangerait le plus. Jusqu’à ce que Chully titille un peu trop le sombre crétin qui sommeille en Nam-stupide. Neuf assiettes plus tard, il roulait dans les rues de Séoul en se plaignant. Et au petit matin, Miran recevait le texto du désespoir, forcément qu’il avait tout vomi dans la nuit ! Triple andouille. A peine arrivée sur le pas de sa chambre, Miran avait jeté le mot pâtisserie dans la conversation et il avait senti sa douleur.
Alors la soirée de carnaval se ferait sans lui ! Elle se vengerait assez bien toute la soirée en lui envoyant des messages furtifs « brioche » par ici, puis le snap d’une poignée de bonbons par-là. Mais pour le moment, elle tire Ho Chull par la manche jusqu’à l’entrée de la boutique. Tout est si beau, tellement bien décoré ! Elle ne regrette pas d’avoir accroché ces petits clips oreilles de chat dans sa chevelure flamboyante. Elle lace un masque violet autour de son visage et passe deux colliers autour du cou de Ho Chull sans vraiment lui demander son avis, histoire qu’il n’y échappe pas non plus. Ses yeux brillent, attirés par les mille et une confiseries sous son nez. « Je veux ça ! » Elle pointe le beignet au chocolat du doigt. Forcément quand ça parle de chocolat. Mais pour l’heure elle se place simplement derrière une brune, Sunah, sur laquelle elle devrait prendre exemple en matière de politesse. « Ahjusshi, bonjour. Tout ça a l’air tellement bon ! » Elle se penche légèrement devant celui qu’elle assume être le propriétaire des lieux, étrangement vêtu mais tout à fait dans le thème. Elle se tourne à nouveau vers Ho Chull. « Tu vois, je t'ai dit que tu n'aurais pas l'air idiot. (clic hihi) » C'est pas comme si elle lui avait laissé le choix en fait.
La vieille, un restaurant, un buffet à volonté et le défi avait bien entendu été lancé. Les assiettes sont passés à une vitesse affolante devant eux, alors que la.seule fille du trio se devait de faire l'arbitre. En temps normal, Ho Chull aurait tout fait pour gagner mais le regard de Miran et le visage blanc de son meilleur ami la dissuader de faire n'importe quoi. Nam-chou à gagné haut la main, si on oublie son cadet qui s'est amusé sur tout le chemin de retour à lui parler de cette soirée que la demoiselle a décidé d'aller, où il y a des pâtisseries. C'est un peu ainsi que le Pyo se retrouve seul à l'arrêt de bus, les mains dans les poches en attendant son bourreau. Dans ses mains, des oreilles de chat avec un petit noeud. Je fais ça pour voir un sourire sur son visage.
Descendant du bus, Ho Chull fait l'innocent. Tu te plains de quoi? Je l'ai laissé gagner! L'héritier des Il commence en avoir marre de se justifier pour une chose qui n'est pas de sa faute en plus. Il va pour faire demi tour sans compter sur la future medecin qui le tire par la manche de sa chemise. L'entrée passé, son regard se pose sur les présentoir, avant qu'une chose non identifié autour de son cou, le fasse grimacer encore plus. On cherche une table avant, Mi
Sauf qu'il y a un peu de monde pour l'ouverture. Sauf qu'il veut pas la perdre. Donc, il se place derrière elle, lançant des regards sombres au cas où un crétin essaye de l'aborder. La silhouette en face de Mi Ran lui rappelle quelqu'un. Les vêtements surtout. Il passé son bras autour des épaules de celle pour qui il se trouve ici, n'ayant aucun signe de politesse pour le maître des lieux pour le.moment. Ha? Pas l'air idiot? C'est pas ce sue tu as dit hier quand tu as décidé ce que je devais porter. Je te cite «Complètement ridicule, j'adore.»
Il se décide enfin à saluer le propriétaire des lieuxJ'aime bien vos ailes! Le pire c'est qu'il ment pas. Par contre, vous avez pas peur de devenir l'ennemi public numero 1 de toutes les filles de la ville? Après tout, dans une demi heure, Mi Ran va lui dire qu'elle a prit une tonne juste en mangeant un beignet. Il tourne son regard et reconnait enfin la miss. Presidente! Tu vas grossir Après tout, Ho Chull est juste un petit merdeux c'est bien connu.
Da Hye n’a pas eu besoin d’une excuse pour remballer son ordinateur et se glisser discrètement hors de l’amphithéâtre où elle assistait précédemment à son cours. Au contraire, elle était tellement excitée qu’elle avait du s’empêcher de partir trop tôt. De toute façon, la garderie qui lui faisait tant envie et qui ouvrait enfin ses portes ne le faisait pas avant une certaine heure. C’est à quatre pattes qu’elle s’échappe de l’amphithéâtre par la porte de derrière et dévale par la suite les escaliers en courant. Elle a tellement hâte de s’y trouver qu’elle ne prend pas la peine de retourner au dortoir des Pyo pour se changer des vêtements de la journée, chose qu’elle fait toujours d’ordinaire. Portée par ses longues jambes, elle court dans les rues de Séoul pour atteindre le centre ville. The Pie Hoe. Personne n’a jamais remarqué que prononcé très rapidement et sans le "h" aspiré, ça fait Pyo ? Serait-ce un signe ? D’ailleurs, elle n’est pas la première arrivée. A l’intérieur, elle repère directement sa présidente qu’elle salue timidement ainsi que Ho Chull. Car oui, elle a remarqué les Pyo avant de remarquer la giraffe avec des ailes de fée et des oreilles de chat. A sa vue, elle sursaute légèrement puis éclate de rire. Ah bah… Bonjour ! s’exclame-t-elle gaiment en s’inclinant devant celui qui semblait être le gérant du restaurant. Ou la bonne fée de Cendrillon qui est tombée dans une dune de crack, au choix. Elle choisit un masque rose pétant d’une couleur tellement éclatante qu’elle a l’impression d’être un phare. Un peu maladroitement, elle l’ajuste sur son nez et regarde autour d’elle. Tout à l’air tellement bon, et puis c’est vraiment très joli ! Félicitation pour votre ouverture.
Enfin, elle laisse le gérant tranquille et va faire un petit tour dans le magasin. Elle ne peut pas s’empêcher de se pencher parfois sur les vitrines. Tous les gâteaux, toutes les tartes et toutes les pâtisseries sont tellement belles et bien réalisées que les manger lui ferait presque mal au coeur. Presque. Et le presque faisant toute la différence, elle entend son estomac râler sans la moindre honte pour sa propriétaire dont les joues virent au rose aussi éclatant que son masque.
Elle écarte l’idée de trouver une table avant de commander. C’est un peu comme demande à un enfant de patienter sur un banc avec un livre lorsqu’il y a un manège dans le coin. Et d’ailleurs, le monde afflue tellement dans la petite boutique qu’elle doute de plus en plus pouvoir trouver une table de deux, l’ambiance étant plutôt à la discute et à la fête, plutôt qu’à l’isolement. « Et si on a une table mais qu’il te reste plus de beignet au chocolat ? » Elle fait papillonner ses longs cils à l’attention de son meilleur ami, incapable de céder sa place dans la file d’attente.
Mais comment le prendre au sérieux avec ses petites oreilles de chat, son mini-chapeau de princesse et plusieurs colliers en perles autour du cou. Elle sourit derrière sa manche et roule des yeux à sa remarque sur la façon dont elle l’a apprêté pour sortir. « Hé ! Tu déformes mes mots. J’ai dit que le ridicule t’allait bien au teint, c’est différent. » Elle se grandit sur la pointe des pieds et vient caresser les oreilles poilues sur la tête de son petit Chully chaton en pouffant de rire. Et puis, l’heure est au choix. Le sien est déjà fait mais tout est tellement joli, minutieusement décoré avec goût qu’elle aurait envie de tout prendre et d’en faire un stock secret (et non périssable.)
Elle repère une nouvelle tête (Dahye) qu’elle surprend à saluer le brun et instinctivement, même si le salut ne lui est pas spécialement désigné, Miran lui sourit. Tout ça du moins, c’était avant qu’elle n’entende Ho Chull raconter n’importe quoi dans son dos. Elle n’y prête qu’une oreille distraite jusqu’à ce qu’il salue celle qu’elle assume être la présidente des panthères (Sunah) et ne lui fasse une remarque qui crève les plafonds de la stupidité. « AH ! YA ! » Sans se ménager elle lui envoie son coude dans les côtes et fait taire l’imbécile à ses côtés en posant sa main sur sa bouche. « C’est un idiot, fais comme s’il n’existait pas. Se faire plaisir de temps en temps n’a jamais tué personne et… oh, est-ce que tu sais déjà ce que tu vas prendre ? » Elle se penche à nouveau au-dessus de la vitrine avec un sourire rassurant.
Elle avait promis de venir, mais elle l'avoua, elle avait un peu oublié. Sa vie était remplie, sa vie était occupée la plupart du temps. Avec le club d'astronomie, la fac, ses tps, ses rapports de tp, ses coups d'un soir, ses nouveaux pouvoirs qu'elle devait tester, ses rendez-vous régulier à l'hôpital, il lui arrivait d'avoir des semaines où elle n'avait pas un jour pour elle. Elle ne s'en plaignait pas, elle aimait vivre une vie active, une vie occupée, mais cela occasionnait quelques gênes comme... ne pas pouvoir arriver la première à l'ouverture de la tarterie de Anderou. Elle lui avait promis de venir, et elle était du genre à tenir ses promesses. Et puis, elle le reconnaissait, elle avait quelques intentions derrière la tête. Cet étranger gigantesque qu'elle considérait comme une divinité était sa nouvelle cible, une cible qu'elle ne saurait lâcher pour l'instant, et elle espérait bien qu'une bonne ambiance, un peu d'alcool, et d'autres personnes autour d'eux pour créer un environnement propice à... plus qu'un peu de sympathie.
Elle s'était habillée en conséquence de cause. Elle avait sorti ses belles ailes de fée, celles qui étaient si grandes qu'elles touchaient le sol, celles qui étaient si lourdes que parfois elle en perdait l'équilibre, ses plus beaux vêtements les plus colorés, si colorés qu'aucun n'allait ensemble, et du maquillage qu'elle considérait comme "spécial carnaval". Elle s'arrêta quelques instants devant The Pie Hoe qu'elle avait déjà découvert quelques jours auparavant, et constata qu'il y avait déjà quelques personnes à l'intérieur. Elle était heureuse pour lui, mais surtout heureuse pour elle même. Et ce fut donc avec un grand sourire qu'elle passa les portes pour courir directement vers le grand homme sur lequel elle se jeta. « ANDEROUUUUUUUU » Elle avait poussé tout ceux qui se trouvaient autour de lui, se fichant de leur visage, de qui ils étaient, se concentrant simplement sur l'homme. « j'avais promis de venir je suis là ! » Elle continuait d'hurler dans ses oreilles. Puis, un détail de son attirail l'intrigua. Elle s'éloigna de quelques pas à peine, et se remit à hurler avec sa voix de gamine. « T'AS DES AILES DE FÉE !!! T'ES DEVENU UNE FÉE ENTRE TEMPS ?? ET REGARDE ON EST ASSORTI » Après avoir montré ses propres ailes, elle fit des coucou heureux aux femmes qui se trouvaient autour de lui, mais le signe contrasta avec son regard noir qui signifiait bien qu'elle ne voulait pas qu'on approche l'homme.
Ouvrir et fermer la bouche, tel un poisson hors de l'eau, c'est le comportement de Ho Chull à l'entende de la remarque de sa meilleure amie. Sauf que Je peux toujours commander à Paris dit-il dans un français très très peu correcte. Pourtant, il reste dans la file d'attente, impossible de lui refuser quoi que ce soit. Passant même son.bras autours des épaules de Mi Ran. On pourrait presque les croire ensemble. Au teint? Il roule des yeux en soupirant se souvenant de la conversation de la vieille. C'est pas toi qui l'a dit ça Une nouvelle fois depuis son retour, une oreille attentive pourrait constater une pointe de jalousie dans sa voix. C'est pour ca qu'il se détache d'elle. Préférant répondre au salut de Da Hye avant s'embêter un sa presidente. Quoi qu'il a pas tort, ils vont tous prendre quelques grammes avec les douceurs se trouvant ici.
Une main se pose sur sa bouche après qu'un coude est malencontreusement rencontrer ses côtes, l'étudiant ne dit plus rien. Préférant faire une chose qu'il fait à merveille, croiser les bras et bouder. Si il ne peut même plus rigoler, où va le monde? Sa tortionnaire attirée le relâche tout en discutant avec Su Nah. Lui, reste juste derrière comme ça, profitant de la vue sur ce corps penché vers la vitrine. Corps qui se retrouve repousser par une furie. Ho Chull à juste le temps d'attraper Mi Ran d'un bras et retenir son aîné d'une main pour qu'aucunes des deux ne se retrouvent les jambes en l'air sur le sol. Vous Allez bien?.
Et là, Il fait quoi? Vous prenez quoi? allez vous assoir j'arrive avec ce que vous voulez. Il se place à côté de miss pousseuse. Et là, un petit coup de hanche de sa part pour lui faire comprendre qu'il est là. Et il recommence, juste pour la bousculer aussi. Pardon
Reusit : Na Ri se retrouve la tête dans une pâtisserie
Raté : Ho Chull n'a pas de force
Célébrité : Faceless Bitch.
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'ACTION & ATTAQUE !' :
Le monde affluait. Il était heureux de voir la pâtisserie se remplir aussi rapidement, même s’il manquait toujours une personne. Il avait réussi, il avait enfin réalisé son rêve ! En prime les gens jouaient le jeu. Ils mettaient les masques et colliers qu’il avait mit à disposition et ils venaient déguisés pour certain comme ce jeune homme qui faisait la queue, ce qui l’étonnait puisqu’à sa tête il n’avait pas vraiment l’air d’avoir envie d’être là. ~ Oh mais c’est pas vrai ! La fille du cours de Pôle Dance… ~ Elle ne semblait pas l’avoir reconnu. Le pâtissier ne voulait pas risquer qu’elle en parle à quelqu’un. Il fallait qu’il la supplie de garder le secret, c’était une question de vie ou de mort ! Ou presque. Il ne savait pas trop comment aborder le sujet. Ce serait mieux qu’il attende avant de lui en parler, là, il y avait trop de monde qui pouvait les entendre. < Bonjour > fit-il timidement mais avec un grand sourire. Le rire de la fille détendu Andrew. Il se regarda et rit à sont tour. Il la servit et la laissa profiter de la fête.
Juste derrière, la brunette à la frange le complimenta < Merci ! Maintenant j’espère que ça à plus que « l’air bon » > dit-il lui faisant un clin d’œil, toujours souriant sincèrement. Elle était avec l’homme chat. Voilà, tout s’expliquait. C’était surement elle qui avait déguisé le garçon à ses côtés. < A carnaval c’est bien le seul moment où on n’est pas idiot quand on met des vêtements bizarres. Regardez là-bas dans le fond, il y a un pikachu. La classe, non ?! >. Il sourit pour saluer les deux amis. « J’aime bien vos ailes » il ne savait pas si le jeune homme était sarcastique ou non mais il le prit comme un compliment. < Pourquoi je… Oh ! –légère pause- Je préfère me dire que mes pâtisseries rendent heureux, qu’elles soulagent les petits bobos du quotidien. > Il trouvait incompréhensible le fait que des pâtisseries ne provoquent autre chose que du bien être. Les sucreries sont là pour réconforter après tout.
Une autre étudiante entra dans la tarterie presque essoufflée comme si elle avait couru. < Bonjour. Merci, et je suis content qu’il y ait autant de monde. > Il ne pouvait contenir son sourire. Tout se passait à merveille, tout le monde semblait satisfait.
Soudainement, un séisme du nom d’Aisling entra et fit presque tomber tout le monde. Elle se ruât sur le pâtissier. Sa folie le surprenait toujours. Il la prit dans ses bras la soulevant de quelques centimètres au dessus du sol. Il murmura < T’es venu ! >. Il se sentait mieux maintenant qu’elle était là, elle était ce qu’il se rapprochait le plus d’une amie. ~ J’aurais dû coller plus de plumes… ~ Il avait voulu transformer ses ailes en ce que portent les femmes qui défilent au carnaval de rio, mais il faut se l’avouer, il ressemblait plus un perroquet déplumé. < Exactement, pour aujourd’hui je suis une fée. Enfin, un fée > Lorsqu’il leva les yeux il vit les dégâts qu’elle avait causé sur son passage. < Fais attention ! > la gronda-t-il. Il n’apprécia pas que le jeune homme pousse son amie. Le sourire qu’il arborait depuis le début s’effaça. Il prit un air sévère et s’adressa au jeune homme. Il n’aimait pas faire le flic mais bon. < Arrête ça ! > il se tourna vers Aisling < Et toi, tu devrais t’excuser auprès d’eux >.