J’étais de bonne humeur aujourd’hui. Ou alors c’était l’appel de la nourriture, je ne savais pas. Une pâtisserie avait ouvert dans le centre ville, et j’avais besoin de sortir de mes cartons, l’air de rien, j’avais emmagasiné du bazar en 3 ans dans mon futur-ancien dortoir. Alors quand j’avais pu sortir de tout ça, et que je m’étais retrouvée face a un prospectus, mon estomac n’avait pas pu résister. J’étais typiquement le genre de fille avec toujours un estomac de vide. Et encore plus quand c’était du sucré. J’en étais consciente, j’allais surement devoir courir demain, mais qu’est ce que c’était bon les pâtisseries. J’avais passé les seules fringues rescapées de mes cartons, un slim noir et un haut un peu décolleté rouge. Bon tanpis, ca ferait l’affaire, je n’allais pas au ritz, ni en boite… J’avais agrémenté le tout d’un serre tête avec des oreilles de mickey que j’avais trouvé dans un carton. J’avais donc pris le bus, j’avais la flemme de conduire, et de me garer a 15 kilomètres alors que j’étais à côté avec le bus, ca ne me disait absolument pas. Mais même pas du tout. Après un petit trajet en bus, j’étais devant la boutique. Je sentais déjà l’appel du sucre, c’était grave. Je rentrais dans la boutique en lâchant un « Bonjour » a moitié perdu dans le bruit ambiant, avant de prendre un collier dans un des saladiers, et de le coller autour de mon cou. J’avais entendu parler de ce genre de trucs en occident, mais j’avais jamais vu ça, ca devait surement être un pâtissier ayant étudié à l’étranger. Des beignets, mon estomac commençait déjà à grogner comme pour me rappeler sa présence. Je prenais un masque avant de regarder de plus près les patisseries. Mon dieu, j’allais prendre 20 kilos. Je levais la tête pour regarder tout ça, j’étais étourdie par le choix. Je faisais la queue, me demandant ce que j’allais bien pouvoir prendre. Je ne faisais pas spécialement attention aux employés, trop focalisée sur la nourriture. « Whooo. » Retour en enfance. Avant de dire sans lacher les patisseries du regard « Elle est magique cette boutique… Felicita… » Oh. Oh. Shit. « Tion ». J’avais vu un européen avec des ailes et des oreilles de chat. Anglais ? Coréen ? J’étais dans le doute. Non pas que je ne parle pas les deux mais…  

Chaemi n'est pas le genre de fille à s'inviter dans de telles soirées de son propre chef. Sa timidité est telle que l'idée même de se retrouver en compagnie d'inconnus colore ses joues d'un rouge s'étendant jusqu'à la racine de ses cheveux ; elle en perd ses mots, ses moyens, et finit inexorablement par s'isoler dans un coin si étroit qu'ils finissent par l'oublier. Pourtant, elle grandit : elle a aujourd'hui dix-huit ans depuis peu et s'est promis que le changement s'opérerait dès lors. Elle souffle plusieurs fois pour s'insuffler un semblant de courage, bien que ses mains tremblent chaque fois qu'elle appose une couleur au creux de sa paupière mobile. Ses jambes sont nues sous son short qui enserre sa taille plus haut que le nombril, ses bras sont couverts de manches longues et bouffantes. Elle ne sait pas réellement ce qu'elle a voulu créer par cet univers encore trop sage pour appartenir à Rio, a simplement pris la peine de glisser quelques plumes dans ses mèches trop lisses et trop sages. Elle ne sait plus ce qu'elle fait là. Idiote, naïve, elle a pensé qu'avoir dix-huit ans lui suffirait à changer, qu'elle était une femme et qu'une nuit avait suffit pour la transformer. Elle s'en est mordu les doigts, le long du trajet, regrette doublement d'y être allée seule. Face au Pie Hoe, elle n'ose s'imposer, se dandine sur ses talons d'un pied à l'autre dans une mélodie insupportable. Elle se mordille un ongle, ses rougeurs disparaissent sous les couches de blush, quand ses yeux inquiets se vrillent sur Nolan qu'elle vient juste de remarquer. embarras, honte, timidité, paralysie. Elle bafouille quelques onomatopées, baisse les yeux, se met à trembler ; et pour échapper à cette situation, elle pousse la porte pour se réfugier dans un enfer bien plus cruel.

De loin on pouvait entendre les petits bruits des grelots de sa robe. Teresa avait fait le déplacement ce soir pour l’ouverture et la promotion d’une pâtisserie. Elle ne connaissait pas du tout le propriétaire, mais elle avait décidé de venir y faire un tour et même de se prêter au jeu du déguisement. Elle savait que ça allait faire plaisir au concerné qui avait organisé cette réception et elle pouvait comprendre son possible stresse. La kazakhe avait vécu la même chose à l’ouverture de sa librairie et il fallait avouer qu’avoir appris que des personnes, qu’elle ne connaissait ni d’ève ni d’adam, s’étaient déplacés pour se rendre à cette réception, avait eu le don de la rassurer. Alors voilà, elle marchait dans la rue, ses cheveux noirs gonflés, son ruban entourant sa tête, sa robe de gitane parfaitement ajustée. C’était une tenue qu’elle sortait à toutes les fêtes déguisées tout simplement parce que c’était ce qui lui correspondait le plus. Teresa était plutôt sereine. En fait, elle espérait secrètement pouvoir goûter à de la bonne cuisine étrangère, même si ça ne restait que du sucré. On ne pouvait pas dire que les asiatiques étaient doués dans tout ce qui était confiseries, gâteaux. Elle n’avait jamais mangé de croissants dignes ou dévoré du bon chocolat. Chacun ses spécialités après tout, tant qu’ils ne se vantaient pas de faire de meilleures choses alors que c’était totalement faux.

Voilà l’adresse. Le bâtiment. Et à son attente, ça sentait déjà le sucré. Elle afficha un sourire déjà conquis et entra dans le commerce. Il y avait du monde, mais pas trop. On ne se bousculait pas dans tous les coins même si quelques-uns prenaient pas mal de place avec leur costume. Teresa avança, constata la décoration quelques secondes avant de se mettre à chercher le directeur de cette affaire du coin de l’œil. Il n’y avait que des asiatiques ici, et elle pouvait à peine le croire. Pendant un instant elle crut qu’elle s’était fait piéger. La brune avança encore un peu avant de croiser, devant un buffet garni, un européen ? américain ? un homme occidental en tout cas, ce qui la poussa à se demander comment il avait été possible qu’elle ne l’ait pas reconnu de suite étant donné qu’il dépassait tout le monde d’une tête. Elle souffla. Un compère étranger enfin. Il ne manquerait plus que ce soit lui le pâtissier.

« - je crois bien que je me suis perdue. » glissa la jeune femme alors qu’elle arriva au niveau de l’homme qu’elle avait repéré. Elle se mit à rire avant de hausser une épaule constatant son allure tellement différente des gens ici « - je pense que vous aussi d’ailleurs. » teresa leva un sourcil avant d’attraper un gâteau, le premier qui lui tomba sous la main, prête à le manger, à s’empiffrer plutôt. Elle croqua dans le muffin avant d’afficher un air approbateur : elle était conquise « - c’est vous le responsable de cette sauterie ? »

De plus en plus de monde affluait donc Nari quitta le pâtissier pour le laisser travailler. Il avait peur qu’il n’y ait pas assez à manger. Bien évidement ses préoccupations n’étaient pas fondées puisqu’il avait encore deux frigos remplis de tartes et autres pâtisseries. Il y avait passé toute la nuit pour être sûr qu’il ne manque rien pour le grand jour, de toute façon il n’avait pas réussit à s’endormir donc à choisir, il avait préféré rentabiliser le temps perdu à se retourner dans son lit. Ils avaient presque tous joué le jeu du déguisement et il se sentait d’autant plus gêné lorsqu’il voyait les comparait au sien qui n’était pas une grande réussite. ~ Quelle idée… Les oreilles ne vont pas du tout avec les ailes ! ~ Comme si c’était là, la seule chose qui n’allait pas. Il était si préoccupé, voulant que tout se passe bien, qu’il avait la bougeotte et malencontreusement il n’avait pas entendu sa meilleure amie sa future meilleure amie le saluer. Heureusement elle ne s’était pas arrêtée là. En s’approchant de l’étalage elle avait voulu le féliciter. Entendant une voix à côté de lui, il se retourna. Ils n’étaient pas encore habitués à voir un occidental se balader par ici. Elle n’était pas la seule à avoir cet étonnement dans le regard en l’apercevant. < Bonjour, merci > dit-il dans un coréen très approximatif. En anglais, espérant qu’elle comprenne, et souriant, il continua < J’aime beaucoup vos oreilles de Mickey >. Ni une ni deux, un petit chien prit toute l’attention de la jeune femme.
Revenant de la cuisine pour réapprovisionner les tables de gourmandises, il aperçut par la fenêtre deux personnes : un garçon intéressé par les pâtisseries dans la vitrine et derrière lui une fille qui était restée comme figée l’espace d’un instant, l’observant lui, puis en un clin d’œil elle s’était ruée dans la tarterie.
~ Oh mais c’est pas possible, ces ailes sont infernales ! J’arrive pas à bouger avec ça ! ~ Son visage laissait transparaitre ses pensées. Il prit une longue inspiration par le nez et expira par la bouche. Ca avait suffit à le clamer. Seulement en voulant passer entre deux personnes, il bousculait tout le monde. ~ J’en ai marre ! ~ Il décida de les enlever. < Trop c’est trop ! > lâcha-t-il en râlant contre lui-même. Il essayait tant bien que mal de les enlever. Il n’arrivait pas à attraper les élastiques qui accrochaient les ailes dans son dos, et encore moins à les faire passer par-dessus ses épaules. La scène était très comique vue de l’extérieur. Sa grande taille ne l’avait jamais vraiment complexé mais de ce genre de situations, il aurait voulu faire 20cm de moins. Pendant qu’il s’acharnait, oubliant où il était et ce qu’il faisait, quelqu’un l’interpella : une petite brune avec un bandeau dans les cheveux et une jupe violette. Il réfléchit, le déguisement lui disait quelque chose mais il ne se plus souvenait qui ou quoi. Lâchant les élastiques résolument attachés dans son dos, il s’éclaircit la voix. « Perdu », lui ? Le pâtissier fit une moue de surprise tout en acquiesçant de la tête. D’une voix douce et bienveillante, il répondit < Pour quelqu’un de perdue, vous êtes très bien tombée. Votre déguisement, c’est qui déjà ? Ca me dit quelque chose mais j’arrive pas à le situer… >. Et puis une interprétation plus logique de la situation arriva dans son cerveau. Et si elle était vraiment perdue et qu’elle n’était pas déguisée… Il rougit légèrement à cette idée. < Mais où ai-je la tête. Je suis bien l’organisateur. Je m’appelle Andrew mais à vrai dire j’ai plus l’habitude qu’on me surnomme le pâtissier. Enchanté. > Il tendit sa main par automatisme. Il vit les visages asiatiques de ceux qui les entouraient et se souvenu qu’en Corée on s’incline pour saluer. Par réflexe il baissa légèrement la main mais c’était top tard pour l’enlever complètement. Son interlocutrice ne semblait pas coréenne et peut être même, qu’elle était aussi nouvelle.

La fête était assez calme, et teresa assumait se sentir tâche dans un décor si asiatique. Disons que les étrangers sont à la fois bien accueillis et à la fois dangereux pour ceux qui sont ici depuis des générations. Elle avait pu en faire les frais dans ses premiers mois ici. Les jeunes la fuyaient tandis que les personnes plus âgées se contentaient de cracher au sol pour montrer leur désaccord quant à sa venue. La kazakhe était juste une jeune femme de plus qui était tombée amoureuse, petite, de la culture coréenne et qui avait décidé de tenter sa chance dans ce pays qui a bien des facettes. Avec le temps, son délire n’avait cessé de diminuer en intensité mais elle n’en était pas moins passionnée et heureuse d’avoir fait ce choix de vie même si son chemin avait croisé celui de personnes qui l’avaient bien trop marquée en plein cœur. On ne va pas se mentir. Voir un visage occidental lui donnait le sourire. Ouf. Pas besoin de s’incliner à tout bout de champs ou de balbutier des mots en coréens pour essayer de se faire comprendre. Alors teresa tente sa chance et s’avance vers un buffet de gâteaux avant d’en prendre un second au hasard, mais dont la couleur lui inspire confiance. « - oh vraiment ? » elle tourne sur elle-même « - pourtant je pensais que c’était un classique. » la brune dégaine son éventail avant de faire virevolter quelques mèches sous l’effet de son poignet. « - vous ne reconnaissez pas Esmeralda ? » pourtant on pouvait dire que cet accoutrement lui allait à merveille si bien que bon nombre de personnes s’était retourné derrière elle. teresa croque discrètement dans le gâteau avant de soupirer « - vous êtes plus doué en pâtisserie qu’en cinéma je me trompe ? » elle plissa les yeux quand il se met à lui tendre la main avant de se résigner et de s’incliner. Mh. un peu trop traditionnaliste pour un étranger. L’orientale n’en fit rien. Elle lève le menton avant de lui tendre à nouveau la main, l’air plaisantin « - je vous en prie. Esmeralda était une gitane, pas une reine, pas la peine de s’incliner. » elle serre alors ses doigts dans les siens avant de hocher la tête, lui tendant un bout de sa gourmandise « - ils sont très bons. Je n’avais pas mangé de sucre depuis que j’ai quitté le pays. Je ne suis pas vraiment fan des gâteaux asiatiques, ils ne sont clairement pas faits pour ça. » un rire s’échappe de sa gorge alors que la belle pose une main contre sa bouche. Si on l’entend dire ça, elle risque de se faire agresser. Heureusement, personne ne parle anglais ici, ou du moins, pas aussi bien que des personnes de ses origines ou de celles de son voisin. Alors elle continue. « - andrew c’est ça ? américain ou plutôt anglican ? » teresa a chopé un étranger comme elle, elle ne compte pas le lâcher de sitôt.

Esmeralda ! Elle avait prononcé ce nom au moment même où il s’en était rappelé. Une flopée de souvenirs d’enfance lui revint. Il n’avait pas vraiment vu le dessin animé, il était fils unique et n’avait donc pas de sœur pour l’initier à l’univers Disney, mais il se souvenait surtout du livre qu’il avait lu à l’école… Pas sûr que Disney ait choisi de raconter l’histoire de Victor Hugo au pied de la lettre. Esméralda livrée par Frollo et pendu, cette version était beaucoup trop sinistre et macabre pour des enfants. < Je t’avoue que je m’y connais pas trop > dit-il levant le bras pour se gratter nerveusement l’arrière de la tête, en la baissant et ayant, comme toujours, son charmant sourire en coin. Il releva légèrement la tête puis s’inclina. Il fut surprit de voir qu’elle était amusée de son salut. Elle préféra lui serrer la main. Ravi de retrouver cette, pas si vieille, habitude il attrapa la main de la jeune femme et la secoua énergétiquement. < Merci, je suis content que vous appréciiez mes pâtisseries. J’avais un peu peur que les gens d’ici ne soient pas très sucré > il s’était trompé. Ses gourmandises avaient pas mal de succès et cette pensée le faisait sourire. < Américain, Tout droit venu des Etats Unis. Et vous, vous venez d’où ? > Le pâtissier était presque soulagé. Dans cette ville, il se sentait comme un chien parmi les chats. La brunette lui montrait qu’il n’était pas seul dans ce bateau et, étrangement, rien que de savoir ça le rassurait. < Ca fait longtemps que vous êtes en Corée ? > Il était curieux de connaitre pourquoi, ou qui l’avait poussé à partir de chez elle. Il ne pouvait imaginer que quelqu’un puisse tout abandonner et plier bagage si ce n’est pour repartir de zéro et oublié le reste.

Victor hugo était une référence qui ne méritait pas son manque de renom ici. Il était un des auteurs les plus doués de l’histoire de la littérature. Teresa vendait ses ouvrages dans sa librairie et elle avait eu, pour l’instant, deux clients qui s’étaient montrés intéressés par l’histoire déchirante d’un bossu amoureux d’une gitane désirée d’un prêtre et éprise d’un chevalier qui abuse d’elle. le dessin animé avait eu bien plus de succès, ce qui n’était pas non plus pour déplaire à la kazakhe qui trouvait cette interprétation toute aussi ingénieuse. Alors elle serra la main du jeune homme en face d’elle, certaine que des regards interrogateurs et surpris étaient en train de se perdre sur leurs manières si occidentales. « - vous avez l’habitude de commencer à tutoyer vos invités et ensuite de les vouvoyer ? » la jeune femme se mit à rire, son visage affichant sans cesse ce brin de malice, qui la rendait toujours rayonnante. « - c’est un pari risqué en effet. Alors pourquoi avoir tout de même tenté la pâtisserie ? est-ce que c’était votre métier déjà avant de venir ici ? » questionna teresa qui s’empara d’une coupe de mousseux installée aux côtés de ces montagnes de gourmandises. « - je viens du kazakhstan. C’est … peu commun on peut le dire. mais je suis passionnée par la culture coréenne depuis petite et j’ai décidé de voler de mes propres ailes et pour l’instant ça ne se passe pas trop mal. » esme regarde autour d’elle avant de croiser les bras, tenant toujours fermement son verre « - j’y suis depuis 5 ans peut-être ? je me suis enfuie à ma majorité. Et toi ? un rêve ambitieux ? » ses cheveux noirs se perdirent sur son épaule, alors que son corps se laissait doucement entrainer par la musique de fond, elle reposa finalement sa boisson et demanda alors. « - tu viens danser ? » c’est la fête non ? autant en profiter.

Il ne savait pas comment se comporter, ce qui le troublait. Elle était étrangère et, ici, lui aussi. Mais devait-il se comporter comme un immigrant ou comme un vrai coréen ? Cette idée lui semblait un peu bizarre. Ainsi devait-il la saluer en s’inclinant ou en lui serrant la main, la vouvoyer ou la tutoyer, adopter les coutumes coréennes ou garder les siennes ? Le rire de la jeune femme le détendit un peu. Il rit légèrement à son tour < En fait, je sais pas trop… Est-ce que je dois te tutoyer ? >. Il posa sa main sur le comptoir juste à coté de lui pour se tenir. < Oui, là d’où je viens j’étais déjà pâtissier. C’est une passion plus qu’un métier. > Il l’écoutait tant bien que mal. Avec le bruit ambiant il était un peu difficile de tout bien entendre donc lorsqu’elle dit « je me suis enfuie à ma majorité. », il n’était pas sur d’avoir compris. Devait-il lui demander de répéter ? Et puis après réflexion il s’est dit qu’il valait mieux ne rien dire. Si elle voulait se confier à lui, elle le ferait naturellement. < On peut dire ça, un rêve ambitieux et surtout un pari fou mais qui, – il regarda autour de lui – me semble payant pour le moment. > Il sourit, sincèrement heureux de voir que l’ouverture était une réussite. La jeune femme posa son verre et lui proposa de danser. < Oh… Tu sais je, je suis pas vraiment doué en danse…>