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(+18 HEYUN) › LA BOULETTE

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(+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 8 Avr - 12:33
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C’était sûrement le pire jour de sa vie. Il n’y avait quasiment aucune hésitation à avoir sur ce fait. C’était le pire jour de sa vie. Non mais, ça avait déjà mal commencé, il s’était levé du pied gauche (littéralement) et était tombé, il ne savait pas trop comment ni pourquoi, sûrement une perte d’équilibre, tête la première sur le sol. Enfin. Il s’était juste dit qu’il y avait des matins comme ça où des choses arrivaient, c’était pas grave. Il avait continué sa journée avec une douche bien trop chaude qui avait presque brûlé sa peau, c’était pas grave. Il avait décidé pour une fois d’aller en cours, mais il s’était trompé de bâtiment, avait couru au bon endroit à toute vitesse pour ne pas être trop en retard pour réaliser, une fois arrivé, que le cours avait été annulé… Ça commençait à faire beaucoup. Mais là, là vraiment, là franchement, c’était la paille qui a brisé le dos du chameau, l’étincelle qui met le feu aux poudres, la goutte d’eau qui fait déborder le vase, le string trop serré qui découpe les fesses. Il avait réussi, belle réussite, l’exploit, fabuleux exploit, de coincer, et bien en plus, sa bite, son pénis, sa force, son bébé, dans la braguette de son pantalon. Il était perdu, il ne savait pas quoi faire. Il regardait tout autour de lui dans l’espoir de trouver une solution mais… mais, mais il n’y en avait aucune ! Il regardait son pauvre engin, coincé et malheureux au contact de l’air frais, et il regardait les toilettes autour de lui. Que faire ? Il ne pouvait pas faire souffrir plus longtemps son pauvre petit membre, il ne pouvait pas, mais il avait si peur d’avoir mal aussi, il n’osait pas descendre sa braguette, il était coincé. Cela faisait plus de 10 minutes qu’il est resté immobile, son sexe avait commencé à changer légèrement de couleur, il ne pouvait plus déconner avec cette affaire, il fallait aller à l’hôpital. Son sac devant ses cuisses pour cacher un peu l’ampleur des dégâts, il se dépêcha de prendre un bus afin de se rendre à l’hôpital (il n’avait pas osé appeler une ambulance pour ce genre de chose… il avait peur de subir les moqueries des ambulanciers). Et, une fois passées les portes du bâtiment, il se dirigea vers le coin urgence, où il semblait bien trop se rendre, et attendit qu’on veuille bien s’occuper de lui.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 8 Avr - 14:37
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Malgré les horaires improbables au petit matin qui avait désorganisé son programme habituel, agrémenté d’une nuit blanche où les révisions s’étaient enchainés par la prise de sa journée de stage, Hera était de bonne humeur. Aujourd’hui, elle effectuait une journée de découverte aux urgences. Son stage se déroulait un peu tout au long de l’année universitaire avec des périodes plus ou moins intensives. La jeune femme s’était attachée à certain patient. Lorsqu’elle aurait une pause dans son emploi du temps, sans doute passerait-elle prendre quelques nouvelles de la mère de Gwak Nam Seon. Cette femme tenait parfois des propos quelques peu déconcertant, tant elle était absorbée par la mystique, mais au fond, la singapourienne l’appréciait beaucoup.

De retour d’une consultation d’urgences auprès d’un enfant en bas âge fiévreux, en compagnie du médecin qu’elle avait assisté depuis ses premières heures de gardes en cette matinée, la jeune femme rejoignit l’accueil où les secrétaires médicales leur transmettaient les dossiers des prochains patients. À leur arrivée, secrétaires, infirmière ainsi qu’un interne semblaient bien s’amuser. Le médecin leur demanda ce qu’ils se tramaient. Ils s’efforcèrent à contenir leur rire et une infirmière tendit le dossier :
« Nous avons un bon cas intéressant et basique pour la stagiaire. Ça sera l’occasion pour elle de se faire la main. »
Sa collègue ne put s’empêcher de pouffer. Ayant ôté son masque qu’elle portait lors de chaque consultation par soucis d’anonymat du fait de son statut d’égérie de la marque Samsung, Hera leur jeta un regard septique puis ses yeux glissèrent sur son référent du jour consultant la fiche médicale. Il ne dit mot, mais elle crut déceler un petit sourire niché au coin de ses lèvres. Sans explication, il lui indiqua de le suivre et la conduisit jusqu’à la salle de consultation où le patient avait été invité à attendre son tour imminent. La jeune femme renfila son masque médical qui dissimulait en partie le bas de son visage. Le médecin lui donna finalement la feuille. Hera toqua  à la porte et l’ouvrit avant même d’y jeter un coup d’oeil plus attentif.
« Bonjour, que vous arrive-t-il Monsieur Min Se Yu…»
Sa voix se perdit dans l’air tandis que de la fiche à peine effleurée du regard celui-ci s’arrêta sur le fameux patient. Oui, malheureusement, il s’agissait bien de ce même Min Se Yun qu’elle ne connaissait que trop bien à devoir partager sa chambre de dortoir au sein de la fraternité. Et encore, si entre eux deux ce n’était que cela…
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Dim 9 Avr - 18:09
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Il était assis ici, sur cette chaise plus qu’inconfortable, depuis ce qui lui semblait-être une éternité. Il avait eu tout le temps de penser à ce qu’il venait de se passer, à comment il allait se dépêtrer de la situation, il avait même préparé un petit discours pour paraître cool devant le médecin qui allait le soigner, histoire de le réconforter dans son énorme perte de fierté. C’était que, en plus de faire mal, ce n’était sûrement pas la situation la plus glorieuse dans laquelle il s’était retrouvé un jour ! Il y avait sûrement mieux, il en était persuadé. Et il savait aussi que si cela n’avait pas été lui, et sa bite, il se serait sûrement moqué pendant des heures sans même penser à se cacher ou à s’arrêter. Mais il était sûr qu’il n’y avait que lui pour se retrouver dans des situations pareilles… et il n’était pas au bout de ses surprises. Enfin, une infirmière l’appela, et l’amena dans une salle de consultation, après qu’il ait fait attention à tout cacher soigneusement pour que personne ne voit son petit oiseau. Assis, il dû attendre encore quelques minutes avant qu’un médecin n’entre enfin dans la pièce. Honteux, il cacha un peu son visage, tournant la tête pour éviter de croiser le regard du nouvel arrivant… Mais, lorsqu’il entendit la voix qui raisonna dans la salle (déjà c’était une femme) il se raidit, et le temps sembla s’arrêter. C’était que, après des heures d’attente (pourquoi, avec un problème d’une si grande importante, n’avait-il pas été mis premier sur la liste ? on parlait du futur de ses enfants là !) dans l’ennuie le plus total, il réalisa que la personne qui venait de l’appeler était la dernière qu’il aurait souhaité voir en cette journée. Il laissa tomber sa tête en arrière, plus soulé que jamais, plus soulé que soulé. C’était dingue, c’était bien sa veine, quand il avait dit que cela allait être une sale journée, il était loin de s’être trompé, il était encore même bien loin de la réalité. « non, mais juste non en fait » ce fut les premiers mots qui sortirent de sa bouche. Il voulut sortir, mais… mais il voulait vraiment que son petit zizi soit soigné, et fonctionnel pour le lendemain, et puis, il voulait prendre une douche et se changer, et franchement, avoir sa peau coincée comme ça, il était sûr qu’il ne le supporterait pas une journée. « appelle un autre médecin » C’était un ordre, puis il se tourna dans l’espoir qu’elle parte le plus vite possible, serrant ses affaires contre lui. Il sentait son visage chauffer, ses mains devenir moite alors qu’il se faisait de plus en plus anxieux à cause de la situation, et de son avenir qui semblait être mis en péril. Tellement à bout, il tenta même le « steup, dégage, j’veux un autre médecin. » espérant que ça marche. Oh, il était grave désespéré.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Lun 10 Avr - 9:42
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Non mais non… La journée commençait si bien. Effrénée et fatigante, certes, mais si intéressante. Non mais non, Hera se sentait de si bonne humeur, curieuse et impliquée. Du fait de son départ aux aurores (coucou Eos), la jeune femme s’était même épargnée la vue de son colocataire de chambre qui profondément endormi avait disparu sous sa couverture. Cette matinée s’annonçait tellement dénuée de nuage, pourquoi avait-il fallu qu’un tel cumulus se répandent sur son ciel ? Pourquoi avait-il fallu que cet idiot vienne lui pourrir la vie jusqu’à l’hôpital ? Les dortoirs de la fraternité de lui suffisait plus ?
« Qu’est-ce que tu fous là toi ? »
Était-il venu exprès pour lui causer des ennuis ? La compromettre sur son lieu de stage ? Gare à lui si tel était le cas, elle ne manquerait pas d’armes et d’arguments convainquant pour le dissuader de faire un coup d’éclat ! Cependant, à sa réaction, Hera comprit bien que Se Yun était ici bel et bien en tant que patient et que lui non plus ne s’attendait certainement pas à se retrouver nez à nez avec elle.
« Aish ! Je sais être professionnelle ! Quand on m’envoie auprès d’un patient, je le soigne et il repart, il en sera de même avec toi ! »
Certes, ils étaient d’accord — un frisson l’envahit comme une effroyable impression de déjà vu –,  ils n’avaient pas envie ni l’un ni l’autre de rester dans cette pièce tout les deux. Néanmoins, Hera avait des responsabilités en tant que stagiaire. Elle ne pouvait se permettre de faire des caprices à refuser un patient. Enfin si, la demoiselle aurait très bien été capable de ne pas s’arrêter à ce genre de détails. Quoique, il fut un temps assurément, mais désormais, son tempérament changeait et la perdait quelque peu dans cette découverte d’elle-même. En tout cas, elle ne le voulait ! On l’avait envoyé auprès d’un patient, elle se refusait de rechigner à la tache ! Elle avait trop de fierté pour se plaindre !
« Arrête de faire l’enfant ! Les médecins ont plus importants à traiter que… D’ailleurs, c’est quoi le problème ? »
La jeune femme posa alors les yeux sur la fiche qu’elle tenait entre ses mains, parcourant les lignes et… Avant que Se Yun ne puisse lui donner la moindre explication, elle trancha :
« Ok… Je vais chercher un autre médecin. »
Demi-tour, direction la sortie, de son pas toujours élégant et assuré, sa longue chevelure brune détachée descendant le long de son dos. Ses doigts se posèrent sur la poignée de la porte, une pression et… Bloquée.
« Les f*****, ils ont fermé… »
Un bizutage… C’était un bizutage. Cette foutue consultation était un bizutage ! Sauf qu’outre le  mal  dont souffrait le patient, il s’avérait que celui-ci souffrait de débilité chronique – quoique ses collègues avaient pu s’en douter pour le coup – et que Hera lui vouait un mépris féroce. Malheureusement, elle n’avait guère d’échappatoire. Une profonde inspiration, Hera tourna sur ses talons et revint vers Se Yun :
« Bon ! Montre-moi ton… le… enfin, ton soucis quoi ! »
Hera tentait de se donne une contenance  ferme et assurée mais en plus de ses balbutiements confus et distant, son regard se défilait clairement en direction du mur. Il n’avait pas envie de lui dévoiler son anatomie et elle, elle avait encore moins envie de regarder !
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 15 Avr - 18:42
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Il sentait les larmes, il était au bord de la crise de nerf. Ce n’était pas possible, ce n’était pas possible. Il avait envie de se mettre dans un coin de la salle, recroquevillé sur lui-même, répétant ce n’est pas possible à tout bout de champ tant la situation le mettait dans une situation de stress, mais le moindre mouvement lui rappelait qu’il avait sa bite coincée dans sa braguette, et qu’il n’osait pas la retirer lui-même, qu’il se retrouverait face à une Hera qui était sûrement en quête de vengeance, et qui devait maintenant s’occuper de lui. Il voulait un autre médecin, pas seulement parce qu’il tenait à ses parties intimes, mais aussi parce qu’il sentait qu’il était à bout, c’était une journée de trop, avec beaucoup trop d’élément qui allait bientôt le faire craquer, et il peinait à retenir ses larmes… Et il ne voulait clairement pas pleurer devant la vice-présidente. Il la voyait, tout aussi surprise que lui, lui demander ce qu’il foutait là, alors que clairement il n’allait pas à l’hôpital pour le fun. « qu’est ce que tu crois, je suis blessé » il hurla, sa voix presque tremblotante, mais il ne lui montra pas l’endroit où il avait mal, il ne pouvait pas. S’il n’aimait pas tant son pénis, il aurait déjà quitté la salle. Et puis, il ne lui faisait pas confiance, ça non. Elle avait beau lui dire qu’elle était professionnelle, il ne la croyait pas du tout. C’était une femme, et une femme ne savait pas faire la part des choses, et une femme ne comprenait pas non plus l’importance de ce qui se trouvait entre les jambes d’un homme. Elle était ignorante. « je veux un autre médecin » il répéta, encore une fois, de plus en plus paniqué. Il avait l’impression que plus il passait de temps à discuter, moins il pourrait récupérer son petit oiseau en bon état. Il avait peur, ça oui, mais il n’allait pas le montrer face à ce démon. Elle lui demanda quel était le problème, mais il n’eut même pas besoin de le lui dire – il avoua qu’il n’en avait même pas l’envie – qu’il vit sa tête changer lorsqu’elle se mit à lire la feuille qu’elle avait. Se Yun était rouge, mort de honte, il aurait, en cet instant, préféré être une souris plutôt que d’affronter ça. Il hésita sur ce qu’il allait faire avec ses mains. Il voulait continuer de cacher son pénis, mais il voulait aussi cacher son visage écrevisse. Oh. Doux Jésus. C’était sûrement la pire situation dans laquelle il avait réussis à se fourrer, et pourtant, il en avait fait des belles conneries. Il acquiesça lorsqu’elle lui dit qu’elle irait chercher un autre médecin, n’osant même pas répondre quoique ce soit tant il était gêné, sûrement à 300% gêné. Il écouta les bruits de ses pas, ne levant pas la tête, jusqu’au moment où il l’entendit jurer. « comment ça, fermé ? » demanda-t-il, paniqué. Il se serait bien levé pour aller tester lui-même la porte, mais il avait si peur, avec sa maladresse, de faire un faux mouvement qui l’empêcherait d’avoir des enfants dans le futur. Elle retourna le voir, et ses yeux s’écarquillèrent. « non » dit-il, complètement paniqué, cachant de plus en plus avec ses mains sa bite. Il aurait aimé avoir plus de contenance, réussir à lui faire face, réussir à sortir une petite remarque cinglante qui lui couperait totalement l’envie de le soigner. Mais tout ce qu’il trouvait à dire c’était « non ». Il le répéta encore quelques fois, ne se levant cependant pas. « ils vont bien finir par ouvrir, ils ont pas le choix, on attend jusque-là ». Il ferma les yeux, essayant de se concentrer sur quelque chose qui lui ferait oublier là où il était, et en compagnie de qui il était, tout en évitant que ce soit quelque chose de cochon, et ce n’était pas une mince affaire. Il souffla, essayant de se calmer un peu. Le stress ne descendait pas, il sentait une goutte de sueur glisser le long de son dos, et malheureusement, celle-ci le chatouilla, et il trouva bon de se secouer pour en faire passer la sensation… Ce fut une mauvaise idée. Le mouvement brusque tira sur sa peau... en bas, et un énorme « aïe » s’échappa de ses lèvres. Retient tes larmes Se Yun, t’es pas une fiotte aller… Mais si t’en es une bordel… Une larme solitaire s’échappa de ses yeux. « putain c’est poussiéreux ici » lâcha-t-il, mais il n’enleva quand même pas ses mains… Se Yun, tu ne vas plus avoir d’enfant, son esprit ne cessait de lui répéter. Si ça se trouve, t’arriveras même plus à bander. L’idée le fit paniquer. Allez, mon gars, t’as pas trop le choix, plus t’attends, plus tu prends des risques. Et avec ces dernières paroles, il lâcha un « non ». Il ne la laisserait pas toucher la huitième merveille du monde.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Lun 17 Avr - 9:50
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Fermé comme fermé ! se retint-elle de lui rétorquer sèchement. Fermé comme il tentait si vainement de l’obtenir de sa bouche et comme il ferait bien de garder la sienne ! Cela ne suffisait pas de se le farcir dans sa chambre au dortoir, en prime, Hera devait mener une nouvelle bataille de nerfs sur son lieu de stage déjà bien assez éreintant comme ça ! À défaut de noms d’oiseaux pour le moment, il en était un qui prenait l’air tandis que son propriétaire jouait les perroquet à répéter inlassablement la même négation.
« Tu crois que j’ai envie de le faire peut-être ? »

Sauf qu’elle n’avait pas le choix. La jeune femme s’efforçait de se convaincre elle-même que ce n’était qu’un mauvais moment à passer, un rite initiatique auquel elle ne pouvait se dérober. D’ailleurs, elle ne souhaitait pas plus soigner son colocataire – et encore moins le pénis de celui-ci – qu’elle n’accepterait de se défiler face à un défi lancé par ses ainés de l’hôpital. Cependant, si le patient ne devait pas quitter la salle de consultation sans que son soucis ne soit réglé, nul protocole à suivre ne lui avait été imposé non plus!
« Tu n’as qu’à tirer un bout coup sec, et tu pourras repartir ! »
Puisqu’il ne voulait pas qu’elle s’approche, pourquoi pas ne pas faire ainsi ? Tous deux y trouveraient satisfaction ! N’était-il pas un homme après tout ? La réponse semblerait bien être non… À ce même moment, Seyun se secoua étrangement avant de laisser échapper un gémissement de douleur. Hera crut hallucinée lorsqu’elle aperçut une larme rouler le long de la joue de son patient. Il n’allait tout de même pas se mettre à chouiner en plus ? Elle ne savait plus. Elle était perdue entre le sentiment d’être désabusée et l’envie de savourer avec sadisme la détresse de ce type qui lui donnait la nausée. Le problème était que Hera peinait vraiment à esquisser le moindre sourire, même machiavélique, en présence de Seyun. Elle n’oubliait pas et ne pouvait pardonner ce qui s’était passée. Il l’avait rabaissé, lui avait rappelé sa condition d’infériorité physique face à un homme et… Finalement, le voir si faible et pitoyable la révulsait encore plus ! Elle avait été dominé par ce gars-là…

Néanmoins, son visage de glace, ses yeux presque haineux, la jeune femme se devait de rester professionnelle. D’essayer tout du moins. Son regard lui pour le moment se gardait bien se poser sur la partie en péril de son patient.
« Bon… À quel… « niveau » est-ce ? Tu es certain que ce n’est pas… je ne sais pas, des poils de coincés ? »
Il devait bien y avoir un moyen qu’il se sorte de cette situation tout seul, sans qu’elle n’ait besoin de… d’y toucher ! Un frisson lui parcourut le long de la colonne vertébrale. Il n’y avait que lui pour les amener à se retrouver dans une pareille situation !
« Franchement, comment peut-on être aussi con pour en arriver là… »
Elle ne concevait même pas comment une telle maladresse pouvait être possible. D’autant plus qu’en principe… Ses yeux s’agrandirent de plus bel face à un constat affligeant qui ne lui avait pas encore traverser l’esprit :
« Et pourquoi tu ne portes pas de sous-vêtements d’ailleurs ???? »
Ah vraiment ! Ce type la dégoutait ! Qu’ils en finissent au plus vite et qu’il s’en aille ! Manquerait plus qu’il se mette véritablement à pleurer pour qu’elle ne puisse plus se retenir de vouloir l’étrangler ! Déterminée, Hera franchit la distance qui restait encore entre eux et saisit fermement les poignets de Seyun afin qu’il la laisse régler ça vite fait, bien ou mal fait qu’importait ! Vite était tout ce qui comptait !
« Arrête-donc de faire l’enfant ! Faut-il que je t’attache les mains dans le dos comme un gamin incapable de se tenir tranquille ? »
La prise de ses doigts fermée sur les bras de Seyun, ses yeux vinrent se plonger dans les siens avec autorité. S’il voulait encore pouvoir s’en servir un jour de son oiseau, il avait intérêt à obtempérer.  Mais qu’est-ce que je fais ? réalisa-t-elle au même moment, son emprise s’affaiblissant dans le même temps. Dans quel genre de situation se trouvait-elle pour obliger Seyun à lui montrer son… sa… son anatomie intime…
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 29 Avr - 17:32
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Il serrait son membre entre ses mains comme on tiendrait un oisillon tombé du nid. Avec précaution et amour, avec beaucoup d’attention pour ne pas le blesser plus. Il était partagé entre l’envie de se laisser soigner, mais aussi la crainte de laisser ce petit diamant qu’il avait entre les jambes entre les mains de la sorcière qu’il avait en face de lui. Encore une fois, et toujours, il ne lui faisait pas confiance. Elle était trop imprévisible, et… sûrement trop vengeresse pour qu’il lui laisse son beau et majestueux pénis à soigner. Elle n’avait pas envie de le faire, bah tant mieux, parce que lui non plus. Il se sentait coincé, emprisonné, il était tenté de passer par la fenêtre pour s’enfuir, et la regarda quelques secondes avec envie. S’il réussissait à sortir, il pourrait toujours trouver un autre médecin ou… qu’est-ce qu’il en savait, il était même capable d’aller voir un docteur au noir, ceux qui soignent les mafieux, et les criminels pour des prix exorbitants, et dont on pouvait rarement faire confiance… Mais c’était toujours mieux que Hera. Il la regarda d’ailleurs avec horreur lorsqu’elle proposa son horrible solution. Tirer d’un coup sec ? Et risquer de ne plus jamais pouvoir l’utiliser ? Lui qui savait si bien l’utiliser, comme un pirate maniait son épée ? Enfin. Il se sentait coupable d’avoir eu ce moment de faiblesse, coupable surtout d’avoir laissé échapper une larme (ces fichues allergies ! cette foutue poussière, merde ! ils pourraient au moins nettoyer un peu la salle…). La question qu’elle lui posa lui donna envie de s’enterrer six pieds sous terre. « non, c’est pas les poils » Il lui répondit, les dents si serrés qu’il se demanda s’il arriverait à les limer de cette façon. « hey ! » il hurla, d’un seul coup. « t’as pas à me traiter de con ok ! » Il fronça les sourcils, tentant de s’éloigner un peu plus d’elle. « ça arrive tous les jours, en plus, à plein de gars ! et toi, comment t’as été aussi conne pour te laisser embarquer la dedans, et te laisser enfermer, t’aurais pas pu regarder la feuille et te dire ‘’ouais non, lui je le soigne pas’’ et le passer à quelqu’un d’autre ? » Parce que si elle avait réfléchi, si elle avait simplement lu, il serait déjà parti, et ils ne se seraient même pas vu, pour leur plus grand bonheur à tous les deux. Non mais déjà qu’il devait se la taper la nuit, avec sa face de démon, il devait aussi la croiser la journée. Il claqua sa langue contre son palais. « les sous-vêtements, c’est pas confortable » il marmonna. C’était bien plus confortable de se balader avec l’attirail à l’air, et puis, parfois, il était tellement imposant qu’il ne rentrait pas dans un boxer (il se fit mentalement un clin d’œil.) Il tenta de reculer une nouvelle fois lorsqu’elle s’approcha de lui, et dû retenir avec énormément de force (énormément, énormément) le coup de tête qui manqua de partir. Il eut un énorme frisson de dégout lorsqu’elle l’attrapa au poignet, et grimaça en la fixant. L’humour, Se Yun, pense à l’humour. Et dégoûte-la elle aussi un peu plus. Finalement abdiquant, parce que plus vite il le faisait, plus vite il était sorti, et non pas parce qu’elle lui avait demandé, hein, il ferait tout pour l’énerver un peu, il dégagea ses mains et de pencha en arrière. Oh putain… il avait un peu rougi. (pleure pas, tu le récupéreras Se Yun petit cœur…) « t’as jamais vu un aussi beau pénis, avoue » dit-il avec confiance. Bon, en réalité, il n’avait pas si confiance en son engin. Il l’aimait bien, mais là, il n’était pas sous son meilleur jour ni son meilleur angle, la peau encore coincée dans la tirette (pleure pas, Se Yun, un jour il sera libéré). Une petite voix dans sa tête le convainquit de la provoquer. « c’est juste parce que tu voulais le voir, avoue. » Il commença avec un sourire digne d’en exaspérer plus d’un. Il se devait de rester fidèle à son image. « ça t’excite » dit-il avec une moue un peu sceptique, et dégoûtée, et tout ce qui pouvait rentrer dans le même sens que ces deux adjectifs, lui-même peu persuadé de sa remarque. Il leva les yeux au plafond, souffla un bon coup, pour au final dire. « bon, bah maintenant que c’est montré, soigne moi. » conclut-il, avant de se rappeler quelque chose… Ah putain non, en fait, parce que maintenant qu’elle l’avait vu, elle devra le toucher… Il retint avec difficulté un cris d’effroi.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 29 Avr - 20:36
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Garder son calme, surtout elle devait garder son calme… Difficile à faire lorsqu’on se trouvait en face d’une personne dont la seule vue suscitait des envies de meurtre ! Cependant, Hera avait pris l’habitude de lutter contre son aversion à son égard au quotidien, au sein de la fraternité, pire encore au sein de leur chambre, il lui suffisait d’appliquer la même méthode : se repaître mentalement du jour où elle lui ferait enfin payer d’avoir oser lever la main sur elle. La vengeance était un plat qui se mangeait froid. Loin de son impulsivité apparente, la singapourienne connaissait aussi bien qu’elle maitrisait cet adage. Son colocataire avait eu le malheur d’attiser en elle la flamme de sa haine qui s’avérait des plus démoniaques. Elle patienterait. Elle s’abstiendrait temps qu’il serait de son devoir de « le protéger », mais une fois le moment venu… Elle détruirait tout espoir de bonheur ou de satisfaction dans sa misérable existence. Gosse de riches ou pas, ils étaient parfois encore plus facile à faire sombrer. De toute façon, Hera n’avait jamais eu à lutter contre des pauvres.

Elle soupira en levant les yeux au plafond pour rétorquer qu’elle l’aurait tout de même dû accepté de le prendre en consultation. C’était son obligation en tant que stagiaire. Ses ainés l’avaient fait exprès et elle n’aurait pas céder au piège de refuser. Quand bien même son professionnalisme s’en révélait un tout autant.
« Bien sûr, le confort aux dépends de l’hygiène… » soupira-t-elle à voix basse tandis qu’elle entreprit de se rapprocher de lui afin de l’obliger à se montrer coopératif.
Hera le saisit donc par les poignets jusqu’à ce qu’elle lâche prise, prenant consciente du caractère aberrant de la situation. Mais Seyun aussi avait fini par céder et ainsi dévoiler son appareil sans manquer bien évidemment de formuler une remarque vaniteuse. En l’occurence, effectivement, Hera n’avait jamais vu tel engin puisque la jeune femme n’avait pas toujours pas réussi à se résigner à poser son regard dessus. Au contraire, ses yeux fixaient le mur au-dessus de la tête de Seyun, donc la voix finit par attirer instinctivement son attention sur les traits de son visage. Il la provoquait, là ? Il osait essayer de sourire ?
« Oh non, je m’épargnerais bien ce calvaire de devoir te découvrir encore davantage ! » siffla-t-elle.
C’est un morceau de viande… Un vulgaire morceau de viande, rien qu’une saucisse et en temps que végétarienne, elle n’aimait pas ça donc elle devrait pouvoir le découper sans se sentir gênée… Euh, non ! Elle n’avait pas le droit de le découper ! Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, le faire souffrir et le voir pleurer toute sa misère serait un délicieux plaisir, cependant, la stagiaire ne pouvait pas se permettre de commettre une erreur professionnelle. Elle s’en fichait de ne jamais pratiquer réellement la médecine plus tard. En revanche, Hera tenait à terminer ses études et avec le dossier le plus irréprochable, tout autant qu’excellent, qui soit ! Hors de question qu’on puisse un jour remettre en cause son mérite pour une histoire que son nom ou la fortune familiale aurait couverte afin de ne faire ni de vague, ni de voir son cursus compromis.

La voix de Seyun résonna encore à ses oreilles. L’exciter ? Elle le fusilla du regard. Sans même avoir regarder un tel sous-entendu aussi odieux lui provoqua un frisson autant de dégoût que de colère. Mais la goutte de trop fut assurément lorsqu’il formula ce qui ressemblait à un ordre ! Trop, c’était trop ! Regonflé à bloc, Hera tourna prestement sur ses talons, effectua quelques pas jusqu’à une étagère basse dont elle ouvrit un tiroir duquel elle sortit ensuite un fin scalpel avant de se retourner à nouveau face à son patient.

« Parfait ! Puisque je dois te soigner, je te conseille néanmoins d’éviter de bouger ! Il serait dommage que la lame dérape… » dit-elle une fois revenue à côté de lui, s’asseyant sur le tabouret afin de se tenir mieux à hauteur.
Une déglutition, elle rassembla son courage pour enfin poser ses yeux sur… le truc répugnant qui se situait entre les jambes de Seyun. Vraiment, elle rendrait certainement un grand service à l’humanité si elle le délestait de cette chose.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Dim 11 Juin - 20:31
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il avait la bite à l'air. bon, en soit, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans une situation pareille, mais cela n'empêchait pas des rougeurs de se former peu à peu sur ses joues, et bien qu'il tentait de les chasser en secouant la tête, elles continuaient de s'imposer peu à peu. il garda ses yeux fixés au plafond, essayant quelques remarques pour cacher sa gêne, son mal être, son envie de casser la gueule à la fille qui se trouvait devant lui. c'était difficile, et il décida de se mordre l'intérieur de la joue pour faire passer le moment. allez seyun, se dit-il à lui-même, plus vite c'est fait, plus vite tu sors. il essayait de se rassurer. elle est quand même attaché à l'hôpital, elle peut pas faire de connerie, il continua, bougeant son pied nerveusement, grimaçant quand parfois les muscles de ses cuisses qui se contractaient faisait bouger un peu ce qui se cachait entre ses jambes. il baissa les yeux au moment où il l'entendit parler, et lorsqu'il aperçut le scalpel entre ses doigts, il commença à paniquer. mon dieu. il regarda un peu partout autour de lui, comme un animal prit au piège, et le conseil de la jeune femme, il fit tout pour absolument ne pas l'écouter. il la regarda s'asseoir, et, prit de panique, il fit la chose qui lui semblait la plus évidente pour sauver sa vie et celle de son membre si masculin, il lui donna un léger coup de pied pour la déstabiliser et alla se cacher dans un coin de la salle. « QU EST CE QUE TU FAIS AVEC CA DANS LA MAINS » il hurla, pointant du doigt ce qu'elle tenait encore dans sa main, les yeux écarquillés, réalisant peut-être un peu tard que cela avait peut-être été une mauvaise idée de se planquer dans un coin, parce que si maintenant elle s'approchait de lui, il n'avait plus aucun échappatoire. « je suis bien désolé de t'avoir donné un coup de pied » il ne le pensait absolument pas, mais quand il se retrouvait face à une femme possiblement encore en colère contre lui pour quelque chose qu'il avait fait, et que par tout les hasards elle avait en sa possession un objet coupant, et que sa bite se trouvait en ligne de mire, et bien, pas folle la guêpe, petit seyun prenait le temps de s'excuser auprès de la gente dame. « mais j'avoue bien aimer QUAND ON ME DIT CE QU'ON S'APPRÊTE A FAIRE QUAND ON A UN SCALPEL EN MAIN » sa voix était emprunte de panique, il n'arrivait pas à se défaire de cette émotion. « et pas qu'on s'approche de moi COMME SI ON ALLAIT NIQUER DES MÈRES » il continuait d'hurler, ne sachant pas comment communiquer autrement en cet instant. ohlala, il allait presque pleurer dans il n'arrivait pas à gérer la situation. ses mains tremblaient et il était certain que d'autres parties de son corps en faisait de même.
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Lun 12 Juin - 10:15
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Hera ne savait pas si cette situation était un châtiment ou une aubaine : l’occasion d’exterminer la prétendue virilité assurément misogyne de son connard de colocataire. En serait-elle vraiment capable ? Sous le coup de l’impulsivité, surtout, s’il venait à l’énerver, la singapourienne se savait susceptible aux réactions aussi radicales qu’extrêmes. Vraisemblablement, Seyun non plus ne doutait pas de la sournoiserie de son esprit, à en juger par sa réaction de panique lorsqu’il la Vit arriver avec son scalpel. Son coup de pied pour la repousser fut sans appel.
« Aish ! »
Une légère plainte, un rictus agacé, pendant ce temps, le patient en profita pour s’enfuir en beuglant et l’accusant.
« Bon sang ! Mais fait moins de bruit ! Tu veux rameuter tout l’hôpital dans cette tenue ? »
Hera désigna sa dégaine débrayée, petit oiseau à l’air. En principe, ce genre d’incident advenait plutôt aux petits garçons, mais le comportement de Seyun était bien pire que celui d’un gamin ! Il cumulait tous les désagréments potentiels d’un tel motif de consultation. Certes, son appréhension pouvait être justifiée, cependant l’étudiante en médecine souhaitait aussi en finir au plus vite ! Pour cela, le patient devait se tenir tranquille et obtempérer ! Hera abaissa sa lame en geste de trêve, comme pour rassurer un animal aussi apeuré qu’acculé. Elle entreprit donc de lui expliquer son intention :
« Quand les autres méthodes n’ont pas fonctionné, il faut cou…  Tu n’as rien tenté avant de débarquer aux urgences, n’est-ce pas ? »
Évidement, il s’agissait de Seyun. À part tirer un bon coup, il ne savait pas faire grand chose. Et surtout pas réfléchir pour essayer de se sortir d’un mauvais pas avant d’accourir aux urgences. Un profond soupir lui échappa, désabusée. Hera reposa le scalpel dans la cuvette métallique, puis fit signe à son patient de revenir.
« Assis-toi là. »
L’étudiante alla enfiler des gants, prendre un bassinet d’eau tiède, une chiffonnette-éponge et un flacon de lotion moussante qu’elle déposa sur le tabouret. Pour le moment, elle s’efforçait de rester de marbre, insensible et totalement détachée de son entreprise telle une parfaite professionnelle. Elle s’accroupie, posant un genou au sol afin d’être à bonne hauteur de l’entre-jambe du patient. Un bref regard aussitôt détourné, elle lui indiqua de se tenir un peu plus redressé.
« Avance-toi un peu… »
Méticuleuse, tentant un parfait contrôle de soi en essayant de s’oublier elle-même et toute sa pudeur, sa rancoeur également, transformant Seyun en vulgaire morceau de viande à traiter, Hera prit la serviette éponge humidifiée puis vint la déposer sur… elle déglutit, abaissa brièvement ses paupières, prit une inspiration… sur le pénis du patient.
« Je vais essayer de… Il faut voir si ça glissera mieux une fois la peau détendue. »
L’étudiante se saisit ensuite du flacon de lotion savonneuse dont elle fit couler une noisette au creux de sa main, la reposa et… Extrême persuasion mentale que ceci n’était qu’un bout de chair anodin comme un autre, qu’elle ne devait pas le broyer subitement afin de se venger de son colocataire car cela ne lui apporterait que d’autant plus d’ennuis. D’une main, elle se glissa donc sous le sexe du patient afin de le soutenir tandis que de l’autre, ses doigts gantés et couverts de savon vinrent glisser sur la chair autour de celle prisonnière entre les dents de la braguette, massant à la fois aussi fermement que doucement afin que d’optimiser l’efficacité.
« Tu n’as pas intérêt à avoir de pensées tordues ! »
Hera aurait vraiment préférer disparaitre en ce jour plutôt que d’être là, à masser le membre de ce salopard. Elle en avait presque envie de mourir…
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Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | 
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