Page 2 sur 2 • 1, 2
(+18 HEYUN) › LA BOULETTE
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Jeu 22 Juin - 18:18 Citer EditerSupprimer
« mais je m’en contrefou de rameuter tout l’hôpital ! qu’ils viennent s’ils peuvent me sauver ! » hurla-t-il tout de suite, s’imaginant des tas de médecins entrer dans la pièce pour le sortir du merdier dans lequel il s’était fourré. Il avait ses doigts agrippés dans le mur derrière lui, comme si en se retournant, et avec un peu de volonté, il arriverait à l’escalader jusqu’au plafond pour se retrouver hors de portée de la folle et son couteau. Il respirait fort et fermait ses paupières si peu souvent que ses yeux avaient déjà séchés. « tenter quoi ? » il demanda, se questionnant sur les autres méthodes dont la femme face à lui parlait… « moi j’ai rien fait, j’ai rien touché ! j’avais pas envie de déplacer un truc ou quoi je suis venu directement ici » Il se connaissait, il connaissait sa maladresse. Et si elle avait été assez grave pour qu’il se retrouve avec la bite coincée dans la braguette, il n’allait certainement pas tenter le diable et utiliser ses deux mains gauches pour se sortir de la situation, ça non. Il la regarda du coin de l’œil, pas sûr ni certain de pouvoir lui faire confiance, mais il finit par aller s’asseoir. « qu’est-ce que tu vas faire ? » il demanda, ses mains entourant son petit oiseau comme on essaierait de rassurer un chaton. Il l’observa attraper divers objets avec un œil attentif (il repérait les objets coupants) et se détendit en voyant qu’il n’y avait rien qui pouvait réellement le blesser (bien qu’il sût que tout, absolument tout pouvait devenir une arme). Il s’avança lorsqu’elle lui demanda (et se demanda aussi bien pourquoi il lui obéissait aussi sagement), et se mordit la lèvre, anxieux. Qu’est-ce qu’elle allait faire ? est-ce qu’elle allait simplement lui arracher toute la peau pour se débarrasser de lui et de sa machine de plaisir ? Il émit tant d’hypothèse farfelues qu’il se perdit dans ses pensées, et ne put s’empêcher de sursauter (littéralement sursauter, il avait senti ses fesses se décoller de la surface, il se demanda si pendant ce laps de temps il n’avait pas quitté l’atmosphère terrestre). Qu’est ce qu’elle faisait ? Genre vraiment, elle le touchait là, c’était la procédure normale ? Il la fixa avec des grands yeux paniqués, les mains haut au-dessus de sa tête parce qu’il ne savait pas quoi faire d’elle. « mais… mais qu’est ce que tu fais ? » il bégaya. Ce qu’il y avait à savoir sur Se Yun, c’était qu’il était un chaud lapin. Un chaud lapin qui sortait sa bite à chaque instant pour la fourrer dans des endroits plus chauds que sa main. Un chaud lapin qui était aussi, souvent, à fleur de peau, et assez facile à exciter parce qu’il n’avait que (pas que, parfois il pensait à l’argent) le cul en tête. Alors oui. Même s’il haïssait plus que tout la donzelle qui se trouvait près de son pénis, et bah c’était tout de même une donzelle qui touchait son pénis. Et c’était action réaction, ce n’était pas comme si c’était quelque chose qu’il pouvait réellement contrôler (il se força à ne jamais fermer les yeux, même, pour bien voir qu’il la détestait !) « si tu touchais pas mon pénis comme ça, ça serait plus facile » dit-il entre ses dents serrés. Il avait du contrôle, il avait de la force mentale, il pouvait retenir l’érection, il pouvait retenir ce genre de chose, il n’était pas esclave de son corps et de ses désirs… si… si, il l’était, il l’était clairement, et ça allait le tuer. Il préférait même se jeter de la fenêtre plutôt que… plutôt que vous savez quoi. Il serra le poing, enfonçant ses ongles dans la paume de sa main. Tenter l’humour, il faut tenter l’humour. « je savais que je t’excitais, je savais que tu rêvais de moi la nuit et que t’attendais que ce moment » oh, il savait très bien que c’était faux, lui-même savait que dans ses rêves il s’imaginait s’entre-tuer. Mais ne pas la taquiner c’était souffrir… c’était souffrir, et c’était aussi avoir une érection quoi. Alors il fallait penser à autre chose, et il était sûre qu’elle le faisait exprès parce que pourquoi le touchait-elle depuis autant de temps ? elle devrait s’être arrêté, elle n’avait pas besoin de s’acharner comme cela. « bon, c’est fini ? » il demanda, n’osant pas la dégager parce que… parce qu’elle était trop près de son pénis et si ça se trouvait elle avait la force suffisante pour lui arracher, et il ne doutait pas qu’elle en avait envie. Oh. Il se haïssait à présent autant qu’il la détestait.
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Lun 26 Juin - 15:04 Citer EditerSupprimer
Ce qu’elle faisait ? Hera se le demandait bien aussi ! Comment avaient-ils pu en arriver là, dans cette situation qui dépassait toute imagination ? Vraiment, qu’avait-elle fait pour subir un tel châtiment ? Bon certes, si elle jetait un regard sur son passé, Hera en avait bien des vices à expier. La gentillesse n’avait jamais fait partie de ses attributs et sa cruauté n’avait, il fut un temps, d’égal que sa sournoiserie. Semer la destruction sans se salir les mains… Dire que dans l’instant présent, elle devait les salir – malgré l’usage indispensable des gants – pour faire une « bonne action ». Quoique la brunette n’était toujours pas certaine qu’elle ne rendrait pas plus grand service en le laissant dans sa détresse, voire en « coupant court au problème ». Cependant, si Hera ne le fit pas ce fut par conscience à quel point Seyun pouvait être presque aussi riche que stupide. Elle ne le craignait pas pour sa personne. Elle aussi était intouchable, mais cet imbécile pourrait bien être capable de faire un procès à l’hôpital. Quoique… Si cette pratique était monnaie courant chez les gens de ce monde, pas sûr que le renard pousse la réflexion jusque là. Enfin, dans le doute, elle devait prouver qu’elle était capable de faire son travail en toutes circonstances, même les pires ! Appliquée à la tache, tout autant concentrée pour ne pas avoir un bien heureux geste malheureux que ne voir non pas un sexe masculin mais une vulgaire protubérance à la forme longiligne, Hera eut la vague sensation d’un certain afflux sanguin abondant dans le membre sur ses doigts. Il ne pouvait vraiment pas retenir ?
« Parce que tu crois que j’ai d’autres choix ? Il ne va pas se libérer d’un coup de baguette magique, à moins que je tire un bon coup sec sur ta braguette ! »
Un animal ! Non, les animaux valaient mieux que ce type ! Un frisson de dégout lui longea la colonne vertébrale ! Elle s’efforçait de ne le concevoir que comme un bout du viande et lui, ne cessait de lui rappeler qu’il s’agissait de son sexe. Sexe qui se durcissait d’où l’avertissement, d’où la réplique et non content, il se pensait en position de jouer la provocation. Les muscles de l’étudiante en médecine se contractèrent.
« Ne prends pas tes putains de fantasmes pour des réalités ! » siffla sèchement.
Ses doigts se crispèrent. Assurément si elle n’avait pas eu ses gants en latex, ses ongles se serraient enfoncés dans la chair. Un excédent de flux sanguin ? Elle allait lui percer pour évacuer si ce n’était que cela !
« D’ailleurs, si tu veux avoir encore une chance d’en réaliser, tu ferais mieux de la fermer, tu risquerais de ne pas être déçu du moment que j’attendais, comme tu dis. »
Celui de l’émasculer brutalement et mettre à mal son absurde et infondée misogynie. Le massage visant à détendre la peau s’arrêta, vulgaire boudin répugnant – n’oublions pas que la demoiselle est végétarienne.
« Ta gueule, » donna-t-elle pour seule réponse à sa question, avant de s’emparer d’une pince plate.
Hera la brandit brièvement face à Seyun, afin de lui faire comprendre que pendant quelques instants, il avait vraiment tout intérêt à ne pas bouger et à se taire aussi. Sans grand égard ni précaution, elle… reposa une main sur le boudin, maintenant également la bordure de la braguette dont elle vint écarter quelques dents. La tentation de lui pincer la peau fut immense, à peine croyable qu’elle put y résister mais Hera avait vraiment, vraiment très envie de mettre fin à cette consultation au plus vite ! Néanmoins maligne, un fin sourire se peignit sur ses lèvres et… Soudainement, elle tira d’un coup sec !
« Voilà ! »
Victorieuse, elle savourait la pensée de l’angoisse qui avait dû envahir son patient face à brusquerie de son geste alors qu’en vérité, l’acte fut indolore car la peau suffisamment libérée pour ne pas en pâtir. Recouvrant son assurance dédaigneuse, elle releva et s’en retourna vers la poubelle où jeter ses gants.
« T’es vraiment qu’une bête ! À la grandeur des hommes asservis par le seul touché des doigts d’une femme… Tu te penses toujours aussi supérieur alors que JE t’ai fait de l’effet au point de durcir ? »
Son sourire fier et insolant, elle le toisait avec arrogance, lui misérable sac d’hormones dont les pulsions du corps échappaient aux commandes de l’esprit. Impertinente insolente dont les assauts de la langue véhémente ou manipulatrice dépassait parfois les limites de sa pudeur.
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Mar 25 Juil - 0:43 Citer EditerSupprimer
vous savez quoi ? seyun, c'est un bébé. oh, vous allez me dire, "mais non, t'es con eden, seyun c'est pas un bébé, il a quoi, 23 ans ? ". 24, je vous répondrais, parce que chaque année compte, et j'insisterais sur le fait que seyun est réellement un bébé. parce que seyun, en cet instant fatidique, les doigts de son ennemie jurée cerclant son pénis, il sentait les larmes lui monter aux yeux. cela aurait été n'importe quelle autre personne, et le bougre en aurait profité. il aurait lâché quelques petites blagues un peu salace, oh, peut-être qu'il aurait même baisé une petite salope derrière un rideau, histoire de la faire crier suffisamment fort pour réveiller les morts ou les petits vieux. mais là, non mais là c'était un comble ? c'est bien ça qu'on dit, un comble ? le genre de truc qui peut que arriver dans les mauvaises séries, celles qui passent le dimanche après midi et que personne ne regarde, le genre de truc qui, au final, s'ils avaient été dans une série, ça se serait fini en scène de sexe torride. parce que soyons réaliste, toute la scène qui se déroulait là, c'était un bon scénario d'avant porno. le mec qui se coince la bite dans sa braguette, oops, malheur, il va a l'hosto pour se faire soigner, et là une princesse de glace vient s'en occuper... ouais, j'ai pas besoin d'en dire plus, vous vous êtes fait l'image tout seul comme des grands dans votre tête. sauf que là, c'est pas une mauvaise série, c'est pas non plus un porno (je vais pas dire bon, ou mauvais, parce que honnêtement, vous avez déjà vu un bon porno ? j'insiste sur le BON porno ?), c'est la vraie vie, et dans la vraie vie, quand on a une érection impromptue dans les mains de la meuf qu'on déteste sûrement le plus au monde (après sa sœur, on déteste toujours plus sa sœur, sauf si on est jaime lannister mais, aussi canon soit-il, on n'est pas jaime lannister, donc on ne fait pas d'enfant avec sa sœur, donc on la déteste), et bah on se fait serrer la bite, et se faire serrer la bite comme ça, ça fait mal. alors seyun il grimace hein, et il a quelques larmes qui perlent aux coins de ses yeux, mais comme c'est pas un grand, et que c'est un bébé, il les ravale pas, et parfois elles coulent, et il se demande à cet instant s'il a déjà été dans une situation plus humiliante, et peut-être que l'humiliation le suivait, et sûrement qu'il allait être le premier cas au monde à prouver qu'au final, si, le ridicule tue. il allait entrer dans la légende, mais certainement pas pour quelque chose dont il en serait fier (mais, concrètement, il sera mort, donc, qu'est ce qu'il en aura à foutre). et du coup, contre toute attente, quand elle lui dit de se la fermer, bah, il le fait. c'est surtout parce qu'en cet instant il ne fait plus trop confiance à sa voix, et qu'il sent qu'il va lâcher un sanglot tel un enfant de quatre ans alors il préfère se taire. il sent sa lèvre inférieure trembler, et franchement, dans sa tête, il se dit seyun, sois un homme. mais être un homme parfois c'était dur - enfin, plus maintenant, il n'est définitivement plus dur - et, et j'ai perdu le fil de mes pensées. il ferme les yeux, il se concentre pour chasser les maudites larmes, les maudissant sous cinq génération, ce qui durerait peut-être 3 jours. il voit les mains de hera et il pense déjà à tous les enfants qu'il n'aurait jamais, toutes ces filles et ces fils qui ne verront jamais la lumière du jour parce qu'ils n'auront jamais eu l'occasion de sortir de ses testicules, et " ah putain, nique sa mère ! " il hurle, totalement décontenancé, se tordant un peu en serrant son bijou entre ses cuisses, lorsqu'il entend le voilà de la nana. ouais, c'est une drama queen, non il a pas eu mal, mais c'est pas grave, il fallait bien qu'il en rajoute des tonnes pour faire genre. il regarda la jeune femme avec des yeux larmoyants, s'imaginant déjà quitter la salle en courant telle les adolescentes qui viennent de se confesser et qui ne veulent pas en connaître la réponse. " je suis qu'une bête " il sanglote, et il est aussi sûr qu'il a zozoté a un moment, mais il avait employé une sorte de ton de défi comme s'il voulait qu'elle répète ce qu'elle venait de dire. il voulait un peu lui faire peur, mais il sentait que c'était pas gagné. " et bah " il commence, la pointant du doigt. " et bah toi ! toi ! toi bah t'es qu'une connasse ! " il crie, la voix aiguë, alors qu'il remonte son pantalon bien haut, et qu'il rabaisse son t-shirt pour couvrir le devant de son corps (non il n'allait sûrement pas le zipper ! il n'était pas fou ! il ne voulait pas prendre le risque ! il allait certainement ne s'acheter que des pantalons à bouton jusqu'à la fin de ses jours !). puis il évalue la situation, il jauge un peu ce qu'il vient de se passer, la situation dans laquelle il s'est mis, il a bandé parce que hera l'a touché, et il a grave honte parce qu'elle est cheum hein, elle l'est (non elle l'est pas, bébé, et je crois que c'est peut-être pire que tu penses bander pour une fille moche) alors du coup, il prend la porte... littéralement au début, genre il se la prend en pleine poire parce que.... PARCE QUE CETTE CONNE DE PORTE ÉTAIT TOUJOURS VERROUILLÉE. alors il se laisse glisser contre la maudite porte, de façon plus que dramatique, glissant sa tête entre ses genoux en lâchant des " t'es qu'une conne " et des " je te déteste " qu'il pense très, très fort. alors il lève la tête, dans un dernier effort, et, derrière le rideau de larme qui ferait trembler la plus pleurnicharde de toute les femmes, dans un dernier élan de courage, il pointe la femme du doigt et lâche : " tu vois dans l'état dans lequel je suis " dit-il, conscient qu'il a l'air totalement misérable comme ça. " et bah toute ta vie tu resteras inférieure à ça, inférieure à moi. peu importe ce que tu feras, tu resteras qu'une femme, une bonniche " il est borné, il est con, il mérite tant de claques dans la gueule. je m'excuse pour son comportement minable, et je m'excuse pour ce rp tellement mal écrit :(
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Mer 26 Juil - 15:09 Citer EditerSupprimer
Comme attendu, cet idiot n’y vit que du vent lorsqu’elle feint d’arracher sèchement les dents de la braguette autour de la chair de son sexe. Vengeance bien douce et minime en comparaison aux milles châtiments qu’il méritait. Mais un jour, elle aurait plus délicieuse revanche, ceci n’était que prélude au prochain acte. Il l’insulte, fidèle représentation de sa célèbre répartie percutante. Le genre de joute verbale qui lasse la singapourienne dès la première syllabe soufflée. Qu’il la qualifie de tous les noms d’oiseaux, de sa part, cela ne l’affectait même pas. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe comme on dit ! Il vociférait mais elle n’avait que faire. Plutôt pas peu fière de le toiser de la sorte et encore mieux lorsqu’il lui ouvrit le pitoyable spectacle de s’emplafonner la porte. Montant son petit poing fermé devant ses lèvres, Hera en retint à peine une légère impulsion de rire. Si pathétique. Si elle ne lui voyait pas autant de haine, peut-être aurait de la pitié pour lui. Peut-être, car ses déconvenues incarnaient tout ce qu’elle ne pouvait que lui souhaiter. En préférant néanmoins ne plus jamais avoir à être impliquée dans sa stupidité ! L’étudiante en avait encore la chair de poule rien que de repenser à ce qu’elle avait dû… toucher… Rah ! Vraiment, elle le maudissait ! Elle n’avait plus qu’à prier pour avoir des interventions bien répugnantes au cours de la journée afin d’évincer cette consultation de sa mémoire. Dire qu’elle ne pourrait même pas se moquer ouvertement de Seyun en narrant cette anecdote. Dévoiler par la même occasion qu’elle avait manipuler son sexe entre ses mains, même pour raison professionnelle, non merci, sans façon !
Une fois qu’il eut glissé jusqu’au sol et continuait à geindre, l’égérie finit par se rapprocher de lui. Le dominant de toute sa hauteur, elle haussa un sourcil, désabusée. Puis, sourire narquois dessiné sur sa bouche, elle se pencha légèrement au-dessus de lui :
« Pardon, tu disais ? »
Poison de la haine et du mépris sur les lèvres et au bout de la langue, elle se redressa à nouveau afin de le toiser avec son arrogance naturelle.
« Tu es tellement plus bas que terre que tu peux jurer autant que tu veux, je ne t’entends pas. »
Elle se retint de peu, de venir donner une impulsion du pied sur l’épaule de ce misérable. Le rabaisser encore un peu plus qu’il ne parvenait déjà si bien à le faire tout seul, mais elle salirait ses chaussures. Alors, l’étudiante s’en retourna vers le siège de consultation.
« Tu t’illusionnes dans ton désespoir pour te donner une raison de continuer à vivre »
Sans cela, il se serait rendu compte depuis longtemps à quel point il n’incarnait qu’une nuisance inutile. Individu néfaste qui n’apporterait jamais rien de bon. Hera prit ensuite son téléphone portable et appela le numéro d’un de ses collègues :
« Ouvrez cette porte, le patient aimerait pouvoir rentrer chez lui, se terrer accabler par la honte de son existence, » exigea-t-elle, froidement.
Elle n’allait pas leur témoigner des politesses non plus. La jeune femme s’assit sur le bord du lit, dans l’attente qu’on vienne les délivrer. Tous deux enfermés dans une même pièce, il serait vraiment judicieux de la part ses collègues de ne pas tarder à déverrouiller la serrure. Impensable d’envisager faire la causette avec Seyun. De même qu’il valait mieux conserver la distance entre eux, avant qu’une soudaine envie de meurtre ne les emporte. Le plus difficile en revanche était sans doute de ne pas s’infliger sa vue tout en le gardant à l’œil, par prudence.
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Ven 20 Oct - 23:17 Citer EditerSupprimer
ok, se dit-il. après mûre réflexion, il avait peut-être été un peu dramatique... vraiment juste un peu. vraiment juste un tout petit peu, mais il n'en avait absolument pas honte. non. il n'en avait pas honte parce que sa vie avait été en jeu. pas seulement la sienne qui plus est, celle de toutes les femmes de sa vie, et de son futur, celle de ses hypothétiques futurs enfants. c'était tout son avenir qui s'était joué durant ses maigres secondes, et il n'était pas sûr de se remettre de la douleur qu'il avait subi... bon, ok, ce n'était en réalité pas aussi douloureux qu'il ne l'avait prétendu, mais il avait été certain, pendant quelques secondes, d'avoir entendu de la peau craquer, un os se briser, et toutes sortes de bruits (inexistants) que l'on appréciait guère entendre si près de son pénis. il la regarda droit dans les yeux, fulminant comme un enfant qui venait de terminer un caprice parce que ses parents avaient refusé de lui acheter des bonbons au supermarché ou le dernier ken (il fallait un peu de virilité pour ses barbies nom de zeus). bref. il n'allait pas bouder, il était quand même au dessus de ça, mais il avait quand même (il devait l'avouer), un peu la flemme de se lever, surtout si c'était pour simplement rester debout comme un blaireau. donc il resta à terre, haussant un sourcil comme si les mots de l'autre princesse ne l'atteignait pas (c'était un masque, ça l'atteignait parce que seyun, c'est un mec sensible, un peu trop sensible, avec une sensibilité digne d'un enfant de 6 ans qui rentre au cp et qui n'arrive pas à se faire de copain parce qu'il est un peu bizarre et qu'il des lunettes en cul de bouteille, et que du coup, il appréciait pas vraiment quand on disait du mal de lui. mais seyun, ça reste un homme, un vrai, alors il y avait vachement de poussière dans l'air, et la poussière, il en était allergique... ouais, c'est pour ça que ses yeux ont l'air mouillés, c'est pas du tout des larmes) « si tu m'entends pas c'est que t'es juste sourde, réfléchis un peu et utilise ton cerveau » il lâcha avec beaucoup de hargne, montant presque les dents (presque, ha, il n'était pas non plus une sorte d'animal). il finit tout de même par se redresser, époussetant son pauvre pantalon, essayant de repasser son t-shirt grâce à la chaleur de ses mains comme si il était concerné par les plis du tissus, et fit deux pas en avant, se rapprochant de la gumiho. « ma raison de vivre c'est de remettre les putes comme toi à leur place, bientôt tu lécheras le sol devant moi pour me faire un chemin » et avec colère, et un peu de drama, et s'il avait eu les cheveux longs il les aurait certainement balancé par dessus ses épaules pour rajouter un peu de théâtralité à toute cette scène (il se fit une note mentale : quand il retournera dans sa chambre, il écrira ses mémoires sous la forme d'une pièce de théâtre, il avait tant de choses à raconter, et il représenterait sûrement hera comme un rat géant), et appuya sur la clenche de la porte avec beaucoup de force, et la tira si brusquement qu'il se retrouva éjecté presque deux mètres plus loin. il ouvrit la bouche quelques fois comme un poisson un peu abasourdi dans son eau douce, pour finir par dire rageusement « c'est pas trop tôt » en constatant que la porte s'était ouverte grâce à la puissance de ses muscles, ne se doutant pas qu'elle avait sûrement due être déverrouillée un peu plus tôt. « ciao la grosse, j'espère tu crèveras sur le chemin » il dit, et s'en alla.
Invité
Invité
Re: (+18 HEYUN) › LA BOULETTE | Sam 21 Oct - 13:59 Citer EditerSupprimer
Dans l’attente que la porte soit déverrouillée, impatiente de mettre fin à ses calvaires innommables, la seule idée de se savoir enfermée dans une même bien pièce avec lui la révulsait. Elle brûlait de fureur et dégout. Ses mains en trembleraient presque de désir de le planter de la lame d’un scalpel. Séduisante pensée que de lui crever les deux yeux, lui qui n’était même digne de la regarder. Respirer le même air qu’elle représentait déjà un privilège qu’il ne saurait mériter. Son instinct la fit se relever du lit sur lequel elle s’était appuyée pour s’asseoir lorsque que Seyun effectua deux pas sans direction. Qu’il prenne garde à ces gestes car elle pourrait bien libérer ses pulsions s’il attentait encore une fois à la violente. Ne serait-ce qu’à la toucher ! Légitime défense, et aux yeux des gens, elle ne doutait pas comme on lui accorderait bien davantage de crédibilité qu’à lui. Ses oreilles sifflèrent. Un rictus amer et un rire jaune lâché, croyait-il vraiment en ses paroles ? L’étudiante aurait presque de la pitié de le voir s’illusionner de la sorte. Ces insultes ne l’affectaient presque plus. Son vocabulaire se résumait à un tel panel de grossièreté. Quant à ce qu’il est un jour l’ascendant sur elle ? Elle ne le haïrait pas de la sorte qu’elle en aurait presque de la peine. Misérable crétin ignorant qui se leurrait quant à sa véritable place dans ce monde. L’argent des parents ne faisait pas tout. Et lui, même avec une fortune familiale, il n’était rien. Ne serait jamais rien. Même un grain de poussière le surpassait, et pour preuve, ils assaillaient fort souvent ses yeux. Une fois qu’il fut parti à toute vitesse et dans une pitoyable scène lui sciant à merveille, la renarde persifla : « Tu crèveras avant moi, connard… » Oh oui, elle lui souhaitait sincèrement. Si elle avait quelques connaissances en vaudou, sans doute userait-elle à cet instant d’une poupée pour le maudire afin qu’il se fasse percuter par une voiture à la sortie de l’hôpital qu’il quittait avec tant de hâte. Quoique… Non. Autant qu’il se fasse renverser plus loin, trop loin pour que les ambulances arrivent et le ramènent à l’hôpital dans les temps pour lui sauver les vies. Peut-être devrait-elle demander à Nam Seon ou à Nari, ils devaient avoir des bases à la matière de mauvais sort. Les mains sous l’eau, à les rincer, encore et encore, afin de les laver de cette souillure inhérente au membre de cette ordure malgré l’usage de gants, Hera se jurait qu’il le paierait. Ou plutôt, peut-être, qu’il aurait a subir pour la dette qu’il lui devait à présent. Qu’il veille bien à rester loin d’elle à l’avenir…
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2