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are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Jeu 6 Juil - 11:47 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Elle garde le silence, la boule au ventre pour tout un tas de raisons, allant de la campagne la plus déserte de la région dans laquelle ils ont atterri, jusqu’au spectre de la culpabilité à chaque fois qu’elle se dit que oui, il y a de fortes chances pour qu’elle ait totalement défoncé la voiture de Jung Hwa. GENIAL ! ah ça. C’est le meilleur moyen pour l’avoir tétanisée à l’idée de reprendre le volant dans les prochains jours. D’ici là de toute façon, elle sera pauvre et dormira sans doute sous les ponts. Quoi qu’elle a sa chambre au dortoir mais alors, elle mangera du riz blanc tous les jours de sa vie jusqu’à ses cinquante ans pour payer les réparations. C’est presqu’aussi triste que de finir vieille fille entourée de ses dix-sept chats passé le cap de la quarantaine. (Mais pour ça au moins elle ne remplit plus les critères, une chance.) « Hm. Quitte à tomber en panne, ça aurait été mieux de l’faire à côté d’une station-service, pas vrai ? » Bah ouais. Mais non, c’est plus drôle de se retrouver dans le seul bled de Corée du Sud qui ne doit même pas encore avoir pris connaissance de la Révolution Industrielle.
Résignée à ne pas imiter Jung Hwa assis sur le bas-côté de la route (c’est signe d’abandon et c’est pas trop le genre de mots qui fait partie de son vocabulaire) elle saute d’un bond au premier camion ou tracteur ou autre engin chelou dont elle serait incapable de donner le nom spécifique (et l’utilité surtout) qui ralentit près de leurs misérables personnes. Franchement ? c’est l’offre d’une vie, celle qui peut sauver leur vie d’ailleurs ! Mais franchement encore ? ça la boute pas trop Mi, de se hisser sur l’un des sièges avant et de suivre l’inconnu du bataillon. Pourtant ça n’a pas l’air de déranger Jung Hwa qui se laisse séduire par l’idée et rejoint sa voiture dans l’optique de la diriger jusqu’à la remorque. « ATTENDS ! Je viens av… » Tu parles, il a déjà fermé la portière et mis le moteur. Alors la Mi Ran, elle a pas d’autre choix que de grimper à l’avant du camion avec un sourire un pooooil forcé. Et c’est pas qu’elle soit pointilleuse, particulièrement coquette ni même bourrée de jugement (au contraire.) Mais là-dedans ça sent le bouc et y’a des morceaux de paille sur la banquette qui lui piquent la peau des cuisses ! Si en plus faut supporter l’humour lourd et nettement orienté du vieil homme. Se faire appeler « ma petite » et « ma jolie » ça va vite la gonfler. Et elle voudrait pas avoir à mettre leur conducteur en PLS avec ses réflexes un peu trop acerbes.
Jung Hwa parque le véhicule à l’arrière et ressort de la remorque. Sauf qu’avant qu’il n’ait eu le temps de rejoindre l’avant du camion, ahjusshi d’humeur joueuse fait mine de démarrer et partir sans lui. Faut voir les poings de Mi Ran qui se referment en position de défense (ok elle pense plus à l’attaque en vrai, la sauvage.) « HA-HA ! Celle-là marche tout le temps, oh mais… elle est un peu tendue la petite, pas vrai ? » Crissement des zygomatiques lorsqu’elle doit feindre un sourire pas tout à fait rassurer. Elle s’empresse d’ouvrir la porte à Jung Hwa et l’attrape limite par le col de son tee-shirt pour le faire rentrer dans l’habitacle. Elle l’aurait même attaché de ses propres mains !... s’il y avait eu des ceintures de sécurité. Une joyeuse bande de trois lurons flanqués sur la banquette avant d’un tracteur ! cette journée va de surprise en surprise. « Faites pas cette tête ! Halabeoji se charge de tout, hm ? C’est certain, c’est ma femme qui va être contente d’avoir des invités ! Vous n’avez pas encore mangé, si ? » Voilà, si ça se trouve ils mourront aujourd’hui et personne les retrouvera jamais. C’est bien ce que son regard il sous-entend lorsqu’elle jette un coup d’œil à Jung Hwa. COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ELLE SOIT PAS ANXIEUSE EN VOITURE ! dès qu’elle prend le volant il se passe un truc bizarre.
Résignée à ne pas imiter Jung Hwa assis sur le bas-côté de la route (c’est signe d’abandon et c’est pas trop le genre de mots qui fait partie de son vocabulaire) elle saute d’un bond au premier camion ou tracteur ou autre engin chelou dont elle serait incapable de donner le nom spécifique (et l’utilité surtout) qui ralentit près de leurs misérables personnes. Franchement ? c’est l’offre d’une vie, celle qui peut sauver leur vie d’ailleurs ! Mais franchement encore ? ça la boute pas trop Mi, de se hisser sur l’un des sièges avant et de suivre l’inconnu du bataillon. Pourtant ça n’a pas l’air de déranger Jung Hwa qui se laisse séduire par l’idée et rejoint sa voiture dans l’optique de la diriger jusqu’à la remorque. « ATTENDS ! Je viens av… » Tu parles, il a déjà fermé la portière et mis le moteur. Alors la Mi Ran, elle a pas d’autre choix que de grimper à l’avant du camion avec un sourire un pooooil forcé. Et c’est pas qu’elle soit pointilleuse, particulièrement coquette ni même bourrée de jugement (au contraire.) Mais là-dedans ça sent le bouc et y’a des morceaux de paille sur la banquette qui lui piquent la peau des cuisses ! Si en plus faut supporter l’humour lourd et nettement orienté du vieil homme. Se faire appeler « ma petite » et « ma jolie » ça va vite la gonfler. Et elle voudrait pas avoir à mettre leur conducteur en PLS avec ses réflexes un peu trop acerbes.
Jung Hwa parque le véhicule à l’arrière et ressort de la remorque. Sauf qu’avant qu’il n’ait eu le temps de rejoindre l’avant du camion, ahjusshi d’humeur joueuse fait mine de démarrer et partir sans lui. Faut voir les poings de Mi Ran qui se referment en position de défense (ok elle pense plus à l’attaque en vrai, la sauvage.) « HA-HA ! Celle-là marche tout le temps, oh mais… elle est un peu tendue la petite, pas vrai ? » Crissement des zygomatiques lorsqu’elle doit feindre un sourire pas tout à fait rassurer. Elle s’empresse d’ouvrir la porte à Jung Hwa et l’attrape limite par le col de son tee-shirt pour le faire rentrer dans l’habitacle. Elle l’aurait même attaché de ses propres mains !... s’il y avait eu des ceintures de sécurité. Une joyeuse bande de trois lurons flanqués sur la banquette avant d’un tracteur ! cette journée va de surprise en surprise. « Faites pas cette tête ! Halabeoji se charge de tout, hm ? C’est certain, c’est ma femme qui va être contente d’avoir des invités ! Vous n’avez pas encore mangé, si ? » Voilà, si ça se trouve ils mourront aujourd’hui et personne les retrouvera jamais. C’est bien ce que son regard il sous-entend lorsqu’elle jette un coup d’œil à Jung Hwa. COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ELLE SOIT PAS ANXIEUSE EN VOITURE ! dès qu’elle prend le volant il se passe un truc bizarre.
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Jeu 10 Aoû - 17:45 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Dans certaines circonstances, on ne peut pas faire le difficile. Nous sommes dans la campagne profonde et personne ne viendra nous chercher ici. Je n'ai pas non plus spécialement envie de laisser mon véhicule toute seule pendant que Miran et moi, on marche sur plusieurs kilomètres à la recherche du moindre réseau. Et puis, ce n'était pas l'objectif de cette journée, souffrir avec cette chaleur avec des mauvaises chaussures et surtout peu d'eau avec nous. Cet incident technique est donc assez conséquent si on réfléchit un peu plus. Ce paysan est donc apparu comme un sauveur, comme la lumière venant des cieux et qui nous sauverait d'un bon nombre de galères. J'en oublie alors les consignes de sécurité lorsqu'on tombe sur un inconnu. Certes, nous ne sommes plus des enfants mais il y a toujours des risques dans la vie. Mi Ran pourrait en être la première victime. D'ailleurs, je commence seulement à réaliser cet aspect-là quand, après avoir parqué ma voiture, le tracteur part sans moi. Si le grand idiot en moi aurait pu rire de la blague, le fait d'être séparé de Mi Ran m'inquiéterait plus que tout. C'est pour cette raison que j'agite mes bras et trotte derrière. Ma voiture ? Rien à faire. Après tout, celle-ci ne fonctionne pas et je doute que cet agriculteur prenne le temps de voler des véhicules qui ne veulent pas démarrer. Mais, en attendant, je n'ose même pas imaginer la réaction des sangos si je reviens sans Miran. Ils m'en voudraient tout comme je pourrais culpabiliser d'avoir réussi à trouver un moyen pour rentrer chez nous, en toute sécurité.
J'arrive à hauteur du tracteur, un brin essoufflé. J'ai beau être sportif, ce stress que j'ai ressenti à l'instant-même a augmenté mon rythme cardiaque en un seul clin d'oeil. Finalement, cet inconnu est bien plus puissant qu'on ne pourrait l'imaginer. Je relève le menton, évitant de fusiller du regard le conducteur. S'ils tiennent temps à me voir mourir, autant me le dire directement. Posant ma main sur l'appui de la portière, je dois affronter les hautes marches pour accéder au siège. Et je ne sais pas si c'est ma mine qui pousse la sango à m'attraper par le col mais en tout cas, je suis bien soulagé de la savoir à côté de moi. Maintenant, nous n'avons plus qu'à faire confiance à Halbeoji. " Haaa, vous avez quand même cherché à me duper ! " Et cela fait rire cet idiot. Puis, je jette un bref coup d'oeil vers mon amie. Est-ce qu'on accepte de manger chez cet homme ? Le petit soleil en moi a toujours du mal à dire non mais je ne voudrais pas mettre mal à l'aise Mi Ran. " Oh, nous avons déjà toute la nourriture qu'il faut mais c'est gentil. Et puis, on ne voudrait pas abuser de votre gentillesse. " Je lui adresse un sourire et referme la porte derrière moi, profitant de la beauté des paysages. Il faut dire qu'on n'avance pas trop avec ce truc. " Que nenni ! On ne croise pas beaucoup de touristes ici. Vous venez de Séoul ? C'est vraiment trop cher pour que je puisse y aller. Et puis, j'ai toute une ferme à faire tourner, vous comprenez ? Héhé, peut-être que vous avez eu l'occasion de manger les porcs que j'abats ! J'ai tout un élevage. " Super... J'espère qu'on ne va pas se taper cette corvée là en guise de remerciements.
J'arrive à hauteur du tracteur, un brin essoufflé. J'ai beau être sportif, ce stress que j'ai ressenti à l'instant-même a augmenté mon rythme cardiaque en un seul clin d'oeil. Finalement, cet inconnu est bien plus puissant qu'on ne pourrait l'imaginer. Je relève le menton, évitant de fusiller du regard le conducteur. S'ils tiennent temps à me voir mourir, autant me le dire directement. Posant ma main sur l'appui de la portière, je dois affronter les hautes marches pour accéder au siège. Et je ne sais pas si c'est ma mine qui pousse la sango à m'attraper par le col mais en tout cas, je suis bien soulagé de la savoir à côté de moi. Maintenant, nous n'avons plus qu'à faire confiance à Halbeoji. " Haaa, vous avez quand même cherché à me duper ! " Et cela fait rire cet idiot. Puis, je jette un bref coup d'oeil vers mon amie. Est-ce qu'on accepte de manger chez cet homme ? Le petit soleil en moi a toujours du mal à dire non mais je ne voudrais pas mettre mal à l'aise Mi Ran. " Oh, nous avons déjà toute la nourriture qu'il faut mais c'est gentil. Et puis, on ne voudrait pas abuser de votre gentillesse. " Je lui adresse un sourire et referme la porte derrière moi, profitant de la beauté des paysages. Il faut dire qu'on n'avance pas trop avec ce truc. " Que nenni ! On ne croise pas beaucoup de touristes ici. Vous venez de Séoul ? C'est vraiment trop cher pour que je puisse y aller. Et puis, j'ai toute une ferme à faire tourner, vous comprenez ? Héhé, peut-être que vous avez eu l'occasion de manger les porcs que j'abats ! J'ai tout un élevage. " Super... J'espère qu'on ne va pas se taper cette corvée là en guise de remerciements.
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Mer 16 Aoû - 15:35 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Je suis peut-être un peu trop tendue. Je le réalise quand je prends le temps d’écouter attentivement ce que nous dit le vieil. Il vit là, dans cette petite bourgade située entre ici et nulle part et il y fait tourner sa ferme sans grand espoir que l’avenir lui réserve de grandes surprises et de fabuleux voyages. Il ne donne pas l’impression d’avoir grand-chose et pourtant il est le premier à nous venir en aide, à nous récupérer sur le bas-côté de la route et à nous offrir à manger. « Le petit malin alors… » Je lève discrètement les yeux au ciel alors qu’à ma droite et à ma gauche ça se bidonne sur le petit tour de passe-passe qui aurait bien pu nous valoir un aller simple pour les pires scénarios sériephiles (bon ok en vrai, je frappe pas les vieux mais le papi je l’aurai scratché comme un moustique à 130 sur le pare-brise.) Plutôt que de voir le pire, maintenant que toute l’agitation est passée et que je comprends bien que son but c’est pas de m’enlever pour me proclamer… reine des moutons au sein de sa ferme, je me dis qu’il est grand temps que je décrispe mes épaules et que je m’habitue à son humour potache, un peu lourd mais dans le fond, pas bien méchant.
Jung Hwa a la bonne idée de refuser la nourriture, ce qui me semble tout à fait raisonnable dans un premier temps. Outre le fait qu’on ne connaisse rien de cet homme, sans remettre en doute ses bonnes qualités, je pense qu’aucun de nous d’eux n’a envie de s’attabler autour d’un repas qui durera des heures et qui nous mettra sans doute mal à l’aise vis-à-vis de nos hôtes. La voiture, le repas, tout ça commence à chiffrer lorsqu’en échange, ni lui ni moi n’avons rien à leur proposer en échange. « Oui ! Nous avons des sandwiches pour ce midi, alors ne vous dérangez vraiment pas pour nous ! » J’ouvre mon sac pour lui donner un rapide aperçu des petits pains saucissonnés dans de l’aluminium. « Rien que ça ? Chez nous, c’est ce qu’on appelle une bonne petite mise en bouche ! Je les donnerai à ma femme, fillette. Elle les découpera et ça ira très bien avec l’alcool. » IL A DIT QUOI SUR MES SANDWICHES ? Je suis sciée mais en même temps… il a pas dit qu’ils étaient mauvais ! Je sais bien qu’il les a pas goûté mais… ça veut dire que non plus seulement Jung Hwa mais tout le monde va les goûter ? Omona… Je me perds un peu jusqu’à l’entendre parler de sa ferme et de ses porcs. « Sam…samgyeopsal ? » Je relève le menton les yeux brillants comme s’il venait de dire la formule magique. « J’élève les meilleurs cochons et ma femme cuisine la meilleure poitrine de porc ! Vous en mangerez et vous m’en donnerez des nouvelles ! C’est vos petits copains de Séoul qui vont être jaloux. » C’est un bon point qu’il parle de nos « petits copains de Séoul » c’est au moins un indice qu’il compte nous relâcher un jour… « Ah. » J’ose pas dire non parce que je sais qu’il trouvera un argument de plus pour nous faire dire oui. Alors je dis rien et je le laisse se garer dans l’entrée de ce qui ressemble à un petit hameau, très modeste mais aussi très charmant. Une vieille dame attend, assise derrière une bassine devant une grande porte, elle équeute et épluche quelques légumes. Ses yeux se plissent à notre arrivée, je crois qu’on y est. « Tu crois qu’il existe un triangle des Bermudes pas loin de Séoul ? » Je demande doucement et distraitement à Jung Hwa alors qu’on descend. J’ai plus l’impression d’être dans la même journée, à la même époque, dans la même ville…
Jung Hwa a la bonne idée de refuser la nourriture, ce qui me semble tout à fait raisonnable dans un premier temps. Outre le fait qu’on ne connaisse rien de cet homme, sans remettre en doute ses bonnes qualités, je pense qu’aucun de nous d’eux n’a envie de s’attabler autour d’un repas qui durera des heures et qui nous mettra sans doute mal à l’aise vis-à-vis de nos hôtes. La voiture, le repas, tout ça commence à chiffrer lorsqu’en échange, ni lui ni moi n’avons rien à leur proposer en échange. « Oui ! Nous avons des sandwiches pour ce midi, alors ne vous dérangez vraiment pas pour nous ! » J’ouvre mon sac pour lui donner un rapide aperçu des petits pains saucissonnés dans de l’aluminium. « Rien que ça ? Chez nous, c’est ce qu’on appelle une bonne petite mise en bouche ! Je les donnerai à ma femme, fillette. Elle les découpera et ça ira très bien avec l’alcool. » IL A DIT QUOI SUR MES SANDWICHES ? Je suis sciée mais en même temps… il a pas dit qu’ils étaient mauvais ! Je sais bien qu’il les a pas goûté mais… ça veut dire que non plus seulement Jung Hwa mais tout le monde va les goûter ? Omona… Je me perds un peu jusqu’à l’entendre parler de sa ferme et de ses porcs. « Sam…samgyeopsal ? » Je relève le menton les yeux brillants comme s’il venait de dire la formule magique. « J’élève les meilleurs cochons et ma femme cuisine la meilleure poitrine de porc ! Vous en mangerez et vous m’en donnerez des nouvelles ! C’est vos petits copains de Séoul qui vont être jaloux. » C’est un bon point qu’il parle de nos « petits copains de Séoul » c’est au moins un indice qu’il compte nous relâcher un jour… « Ah. » J’ose pas dire non parce que je sais qu’il trouvera un argument de plus pour nous faire dire oui. Alors je dis rien et je le laisse se garer dans l’entrée de ce qui ressemble à un petit hameau, très modeste mais aussi très charmant. Une vieille dame attend, assise derrière une bassine devant une grande porte, elle équeute et épluche quelques légumes. Ses yeux se plissent à notre arrivée, je crois qu’on y est. « Tu crois qu’il existe un triangle des Bermudes pas loin de Séoul ? » Je demande doucement et distraitement à Jung Hwa alors qu’on descend. J’ai plus l’impression d’être dans la même journée, à la même époque, dans la même ville…
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Dim 17 Sep - 16:02 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Voir ma voiture dans cet état devrait me couper l’appétit. Et pourtant, à force de m’imaginer en train de manger, je sens subitement mon estomac gargouiller. Surpris par le son de ce dernier, je tâche de le simuler un brin tardivement en rigolant nerveusement aux répliques de Mi Ran et de cet inconnu. La main posée sur le ventre, mes airs rieurs pourraient être considérés comme une simple imitation de ce paysan. Quel âge a t-il ? Avec la pénibilité de son travail, notre aîné doit avoir des courbatures tous les jours. En plus d’avoir un courage hors norme, voici qu’il nous vend une autre de ses qualités : sa générosité. Et quoi de mieux d’accueillir des jeunes avec de l’alcool ? Comment on va pouvoir reprendre le volant si Monsieur décide de remplir nos verres encore et encore ? J’angoisse parce que ma capacité à tenir à l’alcool frôle le chiffre zéro. « Une petite mise en bouche ? Mais voyons, s’ils sont bien gardés, ça peut remplir l’estomac d’un homme ! » A mon commentaire, le paysan se contente de rire, ne me prenant pas au sérieux. Finalement, je ne suis pas aussi dépaysé que je l’aurais pensé. Même dans le dortoir des verts, rares sont les personnes qui me donnent suffisamment d’estimes pour prendre mes propos en considération. Ma réputation ne risque pas de s’arranger si je ne ramène pas Mi Ran saine et sauve. Or, la demoiselle s’imagine en train de manger du porc et je dois avouer que la tentation est très forte. Retenant mon souffle alors que je devrais faire l’inverse pour regrouper toutes mes capacités à réfléchir, je suis finalement interrompu dans mon cinéma par l’arrivée à la ferme. Elle n’est pas la plus spacieuse au monde mais me paraît bien entretenue, ce qui me soulage un peu pour la suite de nos aventures. En espérant que son épouse ne soit pas froide à l’idée de nous recevoir, sans même être prévenue. Mais quoi qu’il en soit : on y va à la bonne franquette dans les contrées lointaines, n’est-ce pas ? « On jettera un coup d’œil sur le téléphone dès que la voiture est prête. » murmurai-je à mon tour tout en déclarant mes attentions de ne pas rester ici des heures et des heures. On avait un programme à respecter, et malgré la sympathie de ce paysan, on a d’autres chats à fouetter. « Chérie ! Je nous ramène des citadins pour le repas ! » Il rit à gorge déployée tandis qu’il frappe sur le capot de son engin. « Qu’est-ce que vous attendez pour descendre ? Je vais vous présenter l’amour de ma vie : Sook Ih. » Les pieds sur terre, je reste près de Mi Ran et un sourire enjoué finit par prendre possession de mes lèvres. « Ils sont quand même mignons hein ?! » On s’approche ensuite de l’entrée et je fais quelques courbettes tel un coréen bien éduqué. « Bonjour madame ! On a rencontré quelques soucis de voiture et votre mari a proposé son aide. Voici Mi Ran, et moi, c’est Jungie ... ENFIN JUNGHWA ! » A gueuler comme ça, on va penser que je la crois sourde. Gêné, je ris une nouvelle fois. Puis, je sens une main s’abattre contre mon épaule. « Vous voulez voir mes bestiaux ? A moins que Miran préfère aider ma femme à éplucher les légumes ? » Ah bah….
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Mar 19 Sep - 15:05 Citer EditerSupprimer
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jung hwa ♡ mi ran
Son épouse arrive au loin. Une paire de gants sur les mains et un tablier sali noué autour de la taille. Elle ressemblerait presque à ces femmes que l’on voit dans les émissions de télévision, un fichu sur la tête pour se débrouiller en cuisine et gronder les maris indélicats. « Ha, yeobo ! Ils ont l’air terrifiés. Qu’est-ce que tu leur as encore racontés ?! » Elle le frappe du bout de son chiffon avant de se recoiffer joliment. Jung Hwa a raison. A défaut d’en avoir l’apparence, ils ont le cœur tendre et leurs petites chamailleries, quoi qu’un peu gênantes, sont aussi très marrantes.
Jung Hwa fait les présentations et je ne sais pas pourquoi, mais il se met à crier. « Aish, tu penses qu’ils ne t’entendent pas ? » Je lui chuchote entre mes dents, la mâchoire serrée et le regard de travers. « Ahjumma ! merci de nous accueillir… c’est une très jolie ferme. » Ah, je ne vais pas suivre l’exemple de Jung Hwa et prendre le risque de contribuer à leur surdité en leur criant dans les oreilles… il est bizarre parfois. « Regarde comme ils sont bien élevés ! Allez, allez, rentrez. »
La maisonnette est jolie. Elle a subi les altérations des intempéries et du temps mais elle tient debout et de jolies plantes grimpent le long de la façade. On fait très vite abstraction des gros trous dans la chaussée et des plaques de boues. Sauf quand on met le pied en plein dedans et ça me demande un effort considérable pour ne pas jurer devant mes aînés. « AH, MA JOLIE ! CA PORTE CHANCE ! » Je grimace en essayant de sourire et tente de rattraper la semelle de ma chaussure en la glissant religieusement sur le chemin gravillonnant.
La boue qui doit donner des idées au vieil homme puisqu’il nous propose de rendre visite à ses bêtes. J’AIME BIEN ! « A moins que Miran préfère aider ma femme à éplucher les légumes ? » AH. Je ne vois pas comment je pourrais refuser. Je ne suis pas chez moi, je m’imagine très mal décliner l’offre et laisser son épouse s’occuper seule d’un repas que nous allons partager. Si elle était ma mère, ou plus vraisemblablement si elle était ma grand-mère, je n’aimerais pas qu’un groupe de jeunes lui laisse la corvée pour aller s’amuser et enfin, mettre les pieds sous la table un peu plus tard.
Franchement. Il ne sait pas dans quoi il s'embarque. Moi, en cuisine ? « Bien sûr. Ahjumma, je vais vous aider. » Adieu, veaux, vaches, cochons. De toute façon je ne voudrais pas traîner trop près des porcelets que j’aurais dans mon assiette à midi.
ET QUEL FIASCO, BON SANG ! Je me suis même entaillée la paume de la main avec un petit couteau. Le sang a un peu coulé mais heureusement, ce n’était pas trop profond. Faut dire, je m’y attendais… la dernière fois que j’ai épluché et coupé des légumes avec Mee Yung, on a vraiment fait n’importe quoi.
Nous revenons au petit salon au moment où Jung Hwa et le mari reviennent de leur petit tour de la propriété. Et l’épouse de continuer comme pour me rassurer, « …de trouver un homme qui aimera ta cuisine. » Je lève les yeux au ciel et pose les petites assiettes de kimchi, de radis et les bol de riz sur la table.
C’est que, ça ne fait jamais que trente minutes qu’on parle de mes piètres compétences en cuisine et du qualificatif « pas bonne à marier » qui me donne envie de m’entailler la main jusqu’au coude.
« Ah mais ! c’est que tu dois être une fille extraordinaire si malgré ça, » et elle tapote le bandage autour de ma main en gloussant à mon oreille, « tu as réussi à ramener ce charmant jeune homme jusqu’ici aujourd’hui ! » Je fronce les sourcils, pas certaine de comprendre. « Heu… » Elle est déjà partie s’occuper du reste des plats quand ça fait tilte dans ma tête. Que je croise le regard de Jung Hwa et que ça me frappe comme une massue sur le haut de la tête. MAIS NON MAIS PAS DU TOUT !
« AH ! Non, non ! Nous sommes am... » je fais un tour complet sur moi même pour la chercher. AMIS ! AMIS ! Je ne crois pas qu'elle m'aie entendue.
Jung Hwa fait les présentations et je ne sais pas pourquoi, mais il se met à crier. « Aish, tu penses qu’ils ne t’entendent pas ? » Je lui chuchote entre mes dents, la mâchoire serrée et le regard de travers. « Ahjumma ! merci de nous accueillir… c’est une très jolie ferme. » Ah, je ne vais pas suivre l’exemple de Jung Hwa et prendre le risque de contribuer à leur surdité en leur criant dans les oreilles… il est bizarre parfois. « Regarde comme ils sont bien élevés ! Allez, allez, rentrez. »
La maisonnette est jolie. Elle a subi les altérations des intempéries et du temps mais elle tient debout et de jolies plantes grimpent le long de la façade. On fait très vite abstraction des gros trous dans la chaussée et des plaques de boues. Sauf quand on met le pied en plein dedans et ça me demande un effort considérable pour ne pas jurer devant mes aînés. « AH, MA JOLIE ! CA PORTE CHANCE ! » Je grimace en essayant de sourire et tente de rattraper la semelle de ma chaussure en la glissant religieusement sur le chemin gravillonnant.
La boue qui doit donner des idées au vieil homme puisqu’il nous propose de rendre visite à ses bêtes. J’AIME BIEN ! « A moins que Miran préfère aider ma femme à éplucher les légumes ? » AH. Je ne vois pas comment je pourrais refuser. Je ne suis pas chez moi, je m’imagine très mal décliner l’offre et laisser son épouse s’occuper seule d’un repas que nous allons partager. Si elle était ma mère, ou plus vraisemblablement si elle était ma grand-mère, je n’aimerais pas qu’un groupe de jeunes lui laisse la corvée pour aller s’amuser et enfin, mettre les pieds sous la table un peu plus tard.
Franchement. Il ne sait pas dans quoi il s'embarque. Moi, en cuisine ? « Bien sûr. Ahjumma, je vais vous aider. » Adieu, veaux, vaches, cochons. De toute façon je ne voudrais pas traîner trop près des porcelets que j’aurais dans mon assiette à midi.
ET QUEL FIASCO, BON SANG ! Je me suis même entaillée la paume de la main avec un petit couteau. Le sang a un peu coulé mais heureusement, ce n’était pas trop profond. Faut dire, je m’y attendais… la dernière fois que j’ai épluché et coupé des légumes avec Mee Yung, on a vraiment fait n’importe quoi.
Nous revenons au petit salon au moment où Jung Hwa et le mari reviennent de leur petit tour de la propriété. Et l’épouse de continuer comme pour me rassurer, « …de trouver un homme qui aimera ta cuisine. » Je lève les yeux au ciel et pose les petites assiettes de kimchi, de radis et les bol de riz sur la table.
C’est que, ça ne fait jamais que trente minutes qu’on parle de mes piètres compétences en cuisine et du qualificatif « pas bonne à marier » qui me donne envie de m’entailler la main jusqu’au coude.
« Ah mais ! c’est que tu dois être une fille extraordinaire si malgré ça, » et elle tapote le bandage autour de ma main en gloussant à mon oreille, « tu as réussi à ramener ce charmant jeune homme jusqu’ici aujourd’hui ! » Je fronce les sourcils, pas certaine de comprendre. « Heu… » Elle est déjà partie s’occuper du reste des plats quand ça fait tilte dans ma tête. Que je croise le regard de Jung Hwa et que ça me frappe comme une massue sur le haut de la tête. MAIS NON MAIS PAS DU TOUT !
« AH ! Non, non ! Nous sommes am... » je fais un tour complet sur moi même pour la chercher. AMIS ! AMIS ! Je ne crois pas qu'elle m'aie entendue.
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Ven 8 Déc - 10:35 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Un éclat de bonheur me frappe au visage. Après toutes ces épreuves, je suis quand même soulagée d’avoir trouvé un abri. Les températures sont affolantes en ce moment et sur cette route, je crois qu’on aurait tout simplement pu mourir de soif. Bien sûr, je ressens également comme une gêne à l’idée d’abuser de leur gentillesse et c’est notamment pour cette raison que je me comporte maladroitement. J’aime bien offrir des choses aux gens, être généreux mais je n’ai pas forcément l’habitude qu’on me rend la pareille. Du coup, les présentations font glousser la vieille dame qui doit me prendre un demeuré. Une de plus, aurais-je envie d’ajouter. Jetant un coup d’œil vers Mi Ran qui me fait une remarque, je finis par marmonner dans mes bras des mots sans aucun sens. Pour une fois que je voulais me comporter comme un vrai oppa, voilà que ce n’est pas encore à son goût. D’ailleurs, la nourriture qu’elle va nous préparer, a intérêt d’être au mien. Un sourire satisfait prend possession de mes lèvres tandis que je leur adresse quelques mots : « A tout à l’heure mesdames. » Je leur fais un signe de la main comme un gamin à la fois poli et enjoué. Puis, je suis le Monsieur de tout à l’heure qui me demande quelques détails quant à la panne de ma voiture. Si je savais d’où elle venait, je crois que je n’aurais pas besoin d’aide hormis pour la réparer. Mais bizarrement, il ne réagit pas à part lâcher un vieux rire comme si c’était un incroyable savant. M’enfin, maintenant que nous sommes invités, je ne peux pas précipiter les choses. De toute manière, c’est avec un plaisir que je découvre l’ensemble de ses animaux. On est très loin de la ferme industrielle et clairement, ils ont l’air de mener une belle vie dans leurs champs pas forcément propres. Faut dire que des cochons restent des cochons. « Celui-ci, il a quelques mois seulement mais il est déjà costaud. Papa le nourrit bien hein ! » Et regardez-le parler à ses animaux. Si ce n’est pas le meilleur paysan du pays, alors, je serais prêt à revendiquer le contraire. « Vous les nourrissez combien de fois par jour ? » Une question parmi tant d’autres pour faire la conversation et surtout pour satisfaire ma curiosité. Dans notre capitale, nous n’avons pas l’habitude d’en croiser à toutes les rues, vous vous en doutez bien. « Avant que vous repartiez, je vous lancerai un petit défi. C’est le bizutage, notre façon de dire au revoir aux gens de passage. Vous ne inquiétez pas, ce n’est pas dangereux. » Est-ce que Mi Ran sera dans la partie ? Suis-je le seul concerné ? Est-ce que je vais devoir attraper un poulet voire l’égorger ? Oh mon dieu. Devenant tout pâle d’un coup, c’est avec cette expression sur le visage que je pénètre dans leur demeure. Miran & Sook Ih ont bien avancé dans leur préparation. Je m’adresse à mon amie et m’approche d’elle en même temps. Un peu inquiet, je remarque son bandage. « Oh tu t’es blessée ? Tu n’as pas trop mal ? » dis-je en manipulant sa main, au cas où hein. D’ailleurs, ça fait rire la dame derrière moi. « J’ai toujours dit à mon mari qu’on pourrait ouvrir une petite auberge pour les amoureux. C’est qu’on pourrait leur montrer comment un mariage tient, hein CHERI ? » Qu’est-ce qu’elle radote subitement ? Relevant le menton vers Mi Ran, je fronce un peu les sourcils bien qu’amusé: « Qu’est-ce que tu as raconté ? »
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Sam 16 Déc - 16:25 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Son visage s’illumine lorsqu’elle l’aperçoit sur le pas de la porte. Il s’approche et jette un œil inquiet à sa main. Et d’une remarque à l’autre, le sujet revient sur le tapis et bien à l’abris des regards, Mi Ran ferme les yeux, très fort en fronçant le bout de son nez. « Mais, rien ! C’est pas moi… j’ai même pas pu en placer une, Jungie ! Elle m’a fait éplucher un million de légumes… des carottes !... aïe » son visage se contorsionne de douleur lorsqu’il oriente sa main d’une certaine façon, et puis elle continue « c’est le pire les carottes ! C’est le légume de Satan… j’aime pas les carottes » elle les refile toujours à ses meilleurs amis quand ils ont le dos tourné. Elle relève les yeux subitement et attrape le garçon par le col de son tee-shirt « je veux pas retourner en cuisine » avant de se rendre compte comme il est tout pâle et de froncer les sourcils, à son tour. « Qu’est-ce que tu as ? Tu as une couleur bizarre… tu n’es pas bien ? » Son poignet glisse sur son front, il n’a pas de fièvre. Mais deux paires d’yeux franchement adorateurs se posent sur eux avec un sourire niais et Mi Ran retire son poignet dans un mouvement de pure crispation. « Euh… ouais… mais t’es un gars fort, ça ira » dit-elle, venant tapoter comme un bourrin sur la joue de Jung Hwa pour couper court à l’image pseudo-romantique que le couple s’imagine sans doute.
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Mar 19 Déc - 0:00 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
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Cette soudaine confession m'étonne. Pourquoi nous évoquer de tels projets alors nous n'étions pas avec nos copains ou copines ? Les regardant d'une mine intriguée, je finis par tilter et demande quelques explications à la jeune femme. Si j'ai parlé de cochon avec le propriétaire de la ferme, les deux femmes ont du avoir un sujet de conversation différent. Je ne veux pas paraître macho mais c'est souvent le cas, non ? Captivé par le récit de ma camarade, je retiens un rire. " Tu as réussi à te faire mal en épluchant une simple carotte ? " Je peux comprendre qu'en faisant preuve de rapidité et de maladresse, on peut se tailler quelque peu la main mais tout de même, de là à dire que c'est le légume de Satan. " J'essayerai d'y penser quand on arrivera à la période de Noël. " Histoire que je puisse lui offrir un fruit ou un légume plus à sa convenance. Malheureusement, le rire que je voudrais échapper s'avère être bloqué quand Mi Ran décide de m'attraper par le col de mon t-shirt. " Yah.. " Qu'est-ce que je peux y faire ? Nous ne pouvons pas partir aussitôt ... Ma voiture est toujours en panne et ce, par sa faute. D'ailleurs, mes yeux s'écarquillent au moment où sa main atterrit à plusieurs reprises sur ma joue. " YAHH !!! C'est pas une façon de traiter un malade ! " Elle a beau me dire des mots doux, je n'en crois pas un mot. " Oh les premières disputes... C'est vrai qu'elles n'ont aucun sens mais c'est mignon. On le réalise toujours plus tard ! " Je gonfle les yeux et me demande combien de fois je vais devoir me faire frapper pour que la pauvre vieille comprenne. Du coup, c'est avec le sourire aux lèvres que je finis par ébouriffer les cheveux. " Tiens, sorcière des carottes ! Ca t'apprendra à détruire la voiture de oppa ! "
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Jeu 21 Déc - 12:26 Citer EditerSupprimer
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C'est quoi ce ton inquisiteur avec lequel il la juge « ce n'est pas une simple carotte, elles étaient au moins dix contre moi, qu'est-ce que je pouvais faire ? » Elle est si loin de la ceinture noire de l'épluchage de légumes que ça en est navrant. Après les avoir vivement froncé, voilà qu'elle hausse les sourcils « quel est le rapport entre une carotte et Noël ? » Peut-être bien qu'elle n'a pas envie de le savoir en voyant le sourire malicieux du plus âgé. Il serait bien capable de lui offrir un bouquet de carottes avec le plus innocent des sourires et le problème, c'est que Mi serait bien capable de l'assommer avec sa botte de carottes vu son caractère.
Rapidement leur discussion tourne à la comptine romantique ou plus exactement, c'est ce que le couple ému dans un coin de la salle semble enclin à vouloir croire. D'où la brusquerie soudaine de l'étudiante qui bondit sous les accusations de son camarade « MAIS ! C'est pas moi ! J'ai pas détruit ta voiture, hé-- » elle chasse sa main sur le haut de son crâne prête à venir au combat sauf que « c'est prêt, venez vous installer les jeunes » outre qu'une simple scène de vie paysanne, on dirait franchement une scène quotidienne entre deux frère et soeur qui se battent pour un programme télé inexistant vu que même en EDGE y'a rien qui capte ici. « T'es même pas malade. Attends de manger mes carottes avant de dire ça » elle rajoute avec un regard mauvais presque démoniaque pour lui donner une véritable raison de se faire du souci.
Ils sont tous attablés et servis lorsque le vieux bonhomme revient avec une petite bouteille mystérieuse de fabrication artisanale « faudra que vous me goûtiez ça ha-ha » il dit en leur servant deux fonds de verre.
Rapidement leur discussion tourne à la comptine romantique ou plus exactement, c'est ce que le couple ému dans un coin de la salle semble enclin à vouloir croire. D'où la brusquerie soudaine de l'étudiante qui bondit sous les accusations de son camarade « MAIS ! C'est pas moi ! J'ai pas détruit ta voiture, hé-- » elle chasse sa main sur le haut de son crâne prête à venir au combat sauf que « c'est prêt, venez vous installer les jeunes » outre qu'une simple scène de vie paysanne, on dirait franchement une scène quotidienne entre deux frère et soeur qui se battent pour un programme télé inexistant vu que même en EDGE y'a rien qui capte ici. « T'es même pas malade. Attends de manger mes carottes avant de dire ça » elle rajoute avec un regard mauvais presque démoniaque pour lui donner une véritable raison de se faire du souci.
Ils sont tous attablés et servis lorsque le vieux bonhomme revient avec une petite bouteille mystérieuse de fabrication artisanale « faudra que vous me goûtiez ça ha-ha » il dit en leur servant deux fonds de verre.
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Re: are we out of the wood ? ☾ ft. kim jung hwa | Mar 26 Déc - 23:51 Citer EditerSupprimer
Are we out of the wood ?
jung hwa ♡ mi ran
Qu'importe le nombre, Mi Ran aurait dû en venir à bout ! Dans les rares rêves où la jeune femme apparaît, son image est certainement la plus belle ... Des guerrières. Elle aurait pu être Mulan dans une autre vie ou une Lara Croft. Mais apparemment, la jeune femme perd de sa superbe quand elle se trouve dans un terrain complètement inconnu comme par exemple la ferme ou devant l'armée des dix carottes. Je fronce les sourcils en étant deux doigts de lui souffler la triste vérité mais c'est sans compter sur mon idiotie qui me reprend: le rapport entre une carotte et Noël nous échappe et je ne peux, cette fois-ci, faire preuve d'une grande aide. D'ailleurs, elle n'est pas non plus pas mal dans son genre. Alors que je devrais prendre des coups pour une raison que j'ignore, je me surprends à rappeler à la jeune demoiselle qu'elle est à l'origine des blessures de ma pauvre voiture. Et c'est bien connu... Toucher à une roue de voiture est comme salir le vêtement d'une femme coquette: inconcevable. J'avais fait preuve de générosité en lui donnant la chance de prendre le volant (j'étais bien le seul) et voilà que je dois en subir les conséquences. Mais qui perd le plus la raison ici ? Confrontant son regard, j'aurais pu la pointer du doigt si je n'essayais pas de donner une bonne image de moi. Faut bien quelqu'un rattrape le tout maintenant qu'elle n'a pas été fichue d'être bonne cuisinière ! " Et dire que tu nous avais préparé des sandwich. " C'est vrai. En échange de ma gentillesse, Mi Ran avait préparé un petit pique-nique et pas seulement avec des carottes.
Tous assis autour d'une table ancienne sur laquelle une nappe drapée a été glissée, j'affiche un léger sourire pour la vieille tandis que son mari nous propose une petite boisson. Finalement, vaut-il mieux être empoisonné avec ses carottes ou par cette boisson ? Ne sachant pas quand il faut se la fermer, je me tourne, moqueur, vers Mi Ran, droit comme un bonhomme pour m'imposer un peu. " Je crois qu'il me faut du courage pour manger tes carottes, c'est ça ? " Je fais une courbette vers Monsieur et attrape le verre sans rechigner. L'alcool n'est pourtant pas mon fort mais ça serait mal poli de refuser, comme tout le reste, en fait. " A notre rencontre. " Je lève mon verre et en bois le contenu d'une traite. C'est que je serais à deux doigts de lâcher un rôt tellement c'est fort. Bordel, c'est quoi ce machin ? " Qu'est-ce que tu attends ? Bois ma fille. " Je jette un coup d'oeil vers Mi Ran et tente de dissimuler la grimace qui veut prendre possession de mon visage avec beaucoup d'entrain. Par cette terrible vision, je lui fais comprendre que ses carottes seraient beaucoup plus agréables. Aussi miraculeux soit-il. " Vous le faites vous-même ? Vous l'avez bien conservé. " Et quelle terrible erreur, voilà qu'il me sert de nouveau. Mes yeux se transforment en grosses billes. " Ahhh mais votre plan est de m'enivrer pour que je ne puisse pas parvenir à attraper le cochon ? " Oui, c'était ça son défi de tout à l'heure.
Tous assis autour d'une table ancienne sur laquelle une nappe drapée a été glissée, j'affiche un léger sourire pour la vieille tandis que son mari nous propose une petite boisson. Finalement, vaut-il mieux être empoisonné avec ses carottes ou par cette boisson ? Ne sachant pas quand il faut se la fermer, je me tourne, moqueur, vers Mi Ran, droit comme un bonhomme pour m'imposer un peu. " Je crois qu'il me faut du courage pour manger tes carottes, c'est ça ? " Je fais une courbette vers Monsieur et attrape le verre sans rechigner. L'alcool n'est pourtant pas mon fort mais ça serait mal poli de refuser, comme tout le reste, en fait. " A notre rencontre. " Je lève mon verre et en bois le contenu d'une traite. C'est que je serais à deux doigts de lâcher un rôt tellement c'est fort. Bordel, c'est quoi ce machin ? " Qu'est-ce que tu attends ? Bois ma fille. " Je jette un coup d'oeil vers Mi Ran et tente de dissimuler la grimace qui veut prendre possession de mon visage avec beaucoup d'entrain. Par cette terrible vision, je lui fais comprendre que ses carottes seraient beaucoup plus agréables. Aussi miraculeux soit-il. " Vous le faites vous-même ? Vous l'avez bien conservé. " Et quelle terrible erreur, voilà qu'il me sert de nouveau. Mes yeux se transforment en grosses billes. " Ahhh mais votre plan est de m'enivrer pour que je ne puisse pas parvenir à attraper le cochon ? " Oui, c'était ça son défi de tout à l'heure.
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