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Once upon a time... ▬ WooHai ♥

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Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Jeu 20 Avr - 13:31
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Once upon a time...
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Il était une fois, dans une contrée éloignée, un château laissé à l’abandon mais qui était notamment devenu le refuge d’une demoiselle retenue captive. J’avais à peine dix ans lorsque je fus arraché à ma famille. Les cieux m’avaient accordé le privilège de naître dans une famille royale, un sang noble qui en faisait jalouser plus d’un et quelques fois au prix de batailles et de guerres enragées déchirant un royaume aussi vaste qu’inexploré. J’avais vécu enfermée, prisonnière de ces murs froids sans même que je ne connaisse la raison de cet enlèvement. Tout ce que je pouvais voir fut la bâtisse en pierre et cette pièce dans laquelle j’étais confinée, attendant qu’un beau jour quelqu’un connaisse la vérité, qu’il vienne me tiré d’un cauchemar dans lequel j’étais plongée éveillée, ou bien que je puisse avoir la force et le courage de fuir, de trouver une occasion qui me permettrait de goûter à nouveau à cette liberté qui me faisait défaut. Après tant d’années, quel noir dessin ma captivité nourrissait-elle ? Les rayons du soleil arrivaient à ma prison par un puit de lumière, la seule ouverture sur le monde dont je disposais et qui me permettait de ne pas devenir totalement folle et de perdre pied. La curiosité me poussait, chaque jour à réfléchir, trouver le moyen de m’échapper, mais c’était peine perdue. Depuis ce qui me semblait être des mois maintenant, je sentais l’espoir s’égrener, voué à disparaitre et me condamner à une existence dénuée de sens. Les mains sur la lourde porte en bois, je venais y presser tout mon corps, rêvant d’un jour où elle cèderait. Las, je me laissais glisser au sol sans plainte ni sanglots, ils avaient disparus dès lors que j’avais compris mon funeste destin, mourir isolée et complètement oubliée du monde. Ce fut le bruit caractéristique de la clé dans la serrure qui m’obligea à bondir de nouveau sur mes pieds pour me réfugier à l’autre bout de la pièce. La porte s’ouvrit sur l’un de mes ravisseurs, un homme imposant qui pourrait tout aussi bien me casser en deux d’une seule main si je venais à tenter quelque chose de stupide. Dos au mur, je le regardais s’affairer pour déposer de la nourriture et une bassine d’eau, de quoi me sustenter et me rafraichir pour me maintenir en vie un peu plus longtemps. Son sourire laissait apercevoir une dentition mal entretenue, résultat d’une hygiène qui lui faisait défaut, et un frisson remonta le long de ma colonne me faisant resserrer les poings sur le tissu de l’une des seules robes dont je disposais pour me vêtir. Lorsqu’il fit un pas dans ma direction mon cœur s’affola et la terreur vint déformer mes traits. Dans une supplication muette, je priais pour qu’il reparte, je préférais mille fois me retrouver à nouveau seule que de devoir affronter un tel personnage, et par chance, il s’arrêta pour faire demi-tour. Était-ce ma mine effrayée qui avait eu raison de lui ? Je ne voulais pas savoir, le plus important était le fait d’être encore en vie. Jusqu’à maintenant je n’avais compté que deux hommes, deux viles créatures à l’allure repoussante qui s’évertuaient à me maintenir en vie, mais c’était déjà deux personnes de trop. En sortant, il s’assura néanmoins de verrouiller soigneusement l’unique sortie de mon tombeau, mais je n’avais pas d’appétit. Les victuailles me répugnaient à tel point que j’en eus la nausée. Mon lit de fortune me tendait les bras, et je me laissais tomber dessus, gagnée par la fatigue qui alourdissait mes paupières. Je ne la retenais plus. Ce fut un bruit sourd qui me tira de mes songes, un coup donné contre la porte de ma prison qui me fit sursauter et m’obligea à me redresser, craignant un assaut qui me condamnerait définitivement. Devais-je l’accepter avec joie ? Devrais-je me battre ? Je n’en avais aucune idée, et pour éviter de penser davantage, je fermais à nouveau les yeux, serrant mes jambes contre moi, priant pour une mort rapide et sans douleur. Mais les coups cessèrent. Le calme refit surface et me plongea dans une frayeur incontrôlable. Ne cèdes pas à la panique, respires. Sois forte. En prenant une profonde inspiration, je me faisais violence pour ouvrir les yeux et découvrir la raison de ce tumulte. Un jeune homme, sans doute à peine plus âgé que moi, un individu que je n’avais encore jamais vu. Une nouvelle recrue ? Un nouveau tortionnaire ? Je n’osais pas bouger, mais mon regard était rivé sur lui. Sa tenue, son visage, tout contrastait avec le spectacle qui s’offrait à mes yeux d’ordinaire. Il n’eut besoin de faire qu’un seul pas pour que je me relève, une main contre le mur seule source de réconfort dur et froid que je connaissais. Je brandissais mon autre main pour le couper dans son élan. « Stop. Arrêtez-vous ! » Mon cœur affolé me criait de ne pas lui faire confiance, de le fuir alors que mes iris se posaient sur la porte ouverte. La porte ! Déglutissant avec difficulté, je tentais d’analyser la situation pour une fuite potentielle, une fuite que j’espérais réussir. Je reportais mon attention sur cet homme qui venait de m’offrir une échappatoire, peut-être même sans s’en rendre compte. Son visage arborait une expression aussi douce que ses yeux, et un instant j’eus l’espoir qu’il était le sauveur que j’attendais depuis tant d’année. « Qui êtes-vous ? » Il me semblait familier, mais j’étais incapable de savoir où j’avais pu le croiser. « Que faites-vous ici ? Comment êtes-vous entré ? »




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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Sam 6 Mai - 15:37
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Il était une fois . . . un homme. Fin de l'histoire. L'histoire pourrait débuter et finir ainsi, puisqu'il n'y a, semble t-il, aucun intérêt à narrer une histoire aussi insignifiante, qu’incommodante. Qui peut ou même veut s'éprendre de tels protagonistes, présents dans cette histoire, à part des insensés. Mais il paraît qu'il faut de tout pour faire un monde, alors continuons cette histoire farfelue avant de soulever toute une horde d'illuminés. Il était donc une fois, un homme, prénommé Woo Jin, prince de la terre et du ciel, sculpté comme un dieu grec, à la force d'Hercule et au talon d'Achille, qui n'avait d'yeux que pour la musique et qui rêvait de voyager dans les autres contrées, pour se faire une notoriété dans son domaine favori. Mais seul fils de la famille royale, il n'avait guère le droit de franchir les limites du village, pas même à sa majorité. Il n'avait droit qu'à ses sorties quotidiennes au sein du village même, ce qui finit par l'ennuyer, de plus en plus. D'autant plus lorsqu'il atteint sa majorité et qu'il eut l'occasion de voir Vaiana : la légende du bout du monde. Oui car à cette époque et dans son village, la technologie était bel et bien présente. Lui aussi voulait avoir la chance de chanter la chanson, de s'éloigner de cette prison, de fuir ce monde pour en découvrir un autre, tout en restant fidèle à son peuple. C'est pour cette raison qu'il finit par fuir au dos de son cheval, après avoir entendu la légende du Saint Graal, une guitare aux capacités extraordinaires, selon les rumeurs. L'histoire débute à ce moment précis de sa vie . . .
Les rênes en main, au dos de son cheval à la robe blanche, il sent la douceur du vent éphémère sur sa peau, et le goût d'une liberté bien trop désirée. Il se sent libre et ne peut s'empêcher d'entamer la fameuse chanson « Déliré, rigolé, c'est ce que j'aime faire tout l'temps ». Oh non, ça c'est la parodie, il se reprend,  « Libéré, délivré, je ne mentirai plus jamais ! Libéré, délivré, c'est décidé je m'en vais ». Brusquement, il tombe, touche le sol, fesses les premières, ressentant une petite douleur. Il sort immédiatement son arme, prêt à affronter celui ou celle qui a osé agir de la sorte, mais . . . avec stupeur . . . il constate que ce n'est qu'une vulgaire branche mise sur son chemin. Il se redresse, rit et la repousse doucement, en faisant mine de la menacer, amusé par cet arrêt soudain. Néanmoins, son sourire disparaît rapidement lorsqu'il constate, avec horreur, que son cheval a pris la fuite, le laissant seul, devant ainsi marcher à pieds. « Pumba ? PUMBBBAAAAA !!! », genoux à terre, il lève les yeux au ciel, semblant désespéré, « le sort s'acharne t-il sur moi alors que je n'ai fait que  . . . 100 mètres », il regarde derrière lui, voyant encore les murailles de son royaume, quelques poules passant par là, le regardant d'un air hébété. Mais il se relève, Woo Jin, et s'en va, essayant de garder sa fierté, le torse bombé, s'enfonçant de plus en plus dans les profondeurs de la forêt. Après quelques heures à marcher sans cesse, il finit par trouver une bâtisse en pierre, y trouvant là un, sûrement, refuge pour s'abriter la nuit, pour se reposer le temps de retrouver quelques forces. A peine a t-il mis un pied dans la bâtisse qu'il se retrouve face à deux êtres repoussants, l’obligeant à prendre cet air écœuré. « La nature ne vous a guère gâtée. J'en suis désolé pour vous et encore plus d'apparaître sous mon meilleur profil ». Il passe une main le long de son visage, un sourire hautain. Les monstres n'ont pas l'air d'apprécier sa vantardise puisqu'ils se mettent à l'attaquer, usant de leurs faibles forces pour tenter de l'avoir. Mais aussi rusé qu'un renard, il parvient à s'extirper de leurs griffes et à fuir jusqu'au donjon, où il défonce la porte, espérant y trouver un trésor. Qu'elle n'est pas sa surprise d'apercevoir une femme apeurée, aux charmes envoûtants, et au regard innocent, assise dans une pièce bien trop petite pour elle. Il comprend alors, d'après les nombreux contes lus, que c'est une princesse en danger et que désormais, il est le cavalier volant à son secours. Dommage qu'il n'ait plus son cheval blanc. Il se racle la gorge, s’approche avec précaution de la jeune femme, et commence sa tirade, « Ô princesse de mes songes, j'ai parcouru moults dangers pour vous retrouver et me voici, à vos côtés, pour vous sauver de cette prison. J'ai parcouru mer et terre, j'ai bravé les dangers et . . . ». Il s'arrête quelques secondes, prenant la pose du penseur, « attends deux secondes. Je l'ai pas déjà dit ça ? C'est compliqué le discours d'un prince quand même. Faut dire que je ne m'attendais pas à trouver une princesse. T'es bien une princesse, rassure-moi ? ». Il chasse cette question d'un revers de main et tend sa main vers elle. « N'aie aucune crainte. Je ne suis pas là pour te faire du mal, alors prends ma main, suis-moi et fuyons ce lieu obscur et très . . . petit. Je ne sais comment tu as vécu tout ce temps ici, je me serai très certainement suicidé avant l'heure. Enfin, qu'importe, partons avant que les deux ogres ne reviennent ».




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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Lun 15 Mai - 10:59
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Il se tenait là, devant moi, une illusion, un rêve que j’avais fait des milliers de fois pour finalement ouvrir les yeux sur cette pièce exiguë. Je peinais à croire que quiconque ait pu arriver jusqu’à ma prison et pourtant. Grand, élancé et au regard protecteur, il semblait digne de confiance à première vue, mais il fallut qu’il ouvre la bouche pour faire voler en éclat une image rutilante quelques secondes plus tôt. « Pardon ? » Moults dangers ? Sa déclaration fut des plus surprenantes, et quelque peu troublante à vrai dire, mais il était sans doute mon meilleur espoir. « Je n’ai aucune idée de ce dont vous parlez, mais en l’occurrence… » Tenant du bout des doigts l’étoffe ternie par une vie de captive, je balayais des yeux le tissu qui ne ressemblait en rien à une robe de paysanne, ou du moins c’est ce que j’espérais. « … aux dernières nouvelles, oui je peux me targuer de posséder ce titre, si toutefois mon foyer ne m’a pas oublié… » La tristesse aurait pu m’envahir à nouveau, me paralyser comme à chaque fois que je voulais regagner ma demeure, celle qui s’effaçait de mes souvenirs à mesure que le temps passait, mais mon attention était concentrée sur cette porte ouverte. Celle sur laquelle je lançais des regards furtifs, réfléchissant au meilleur moyen de gagner la sortie. Il fallait que je gagne du temps, que je capte son attention ailleurs que sur ma possible évasion. « Princesse de mes songes donc ? » Et d’ailleurs, pourquoi m’aborder de la sorte ? « Et dans vos songes, la princesse se suicide à cause d’un espace si restreint ? Je pense que je n’appellerais pas cela un songe… » Une main toujours en avant, comme pour le bloquer s’il venait à s’approcher, je glissais lentement vers ma liberté, priant de toutes mes forces pour qu’il ne se rende compte de rien. Mais j’étais crédule, qui aurait pu être aveugle à une tentative d’évasion aussi bancale ? Lentement, le plus calmement du monde je m’éloignais de lui pour me rapprocher de la porte. « Attendez… Des ogres ? » Je me figeais aussitôt, était-ce réellement une bonne idée de sortir si des créatures hideuses et démoniaques rodaient dans les parages ? Étais-je suffisamment téméraire pour emprunter ce chemin vers la liberté en dépit des dangers qui risqueraient de croiser ma route ? Oui, il le faut ! Sans plus attendre je prenais mes jambes à mon cou et je m’élançais vers le couloir qui n’attendais plus que je le foule pour échapper à ce donjon, cette tour qui m’avait retenue prisonnière bien trop longtemps. Je n’entendais même pas les supplications de mon pseudo chevalier servant, je voulais fuir. À n’importe quel prix. Je n’avais aucune idée de la direction à prendre, je me contentais de courir en espérant être sur la bonne voie. En jetant un regard en arrière, j’eus la surprise de voir mon sauveur sur mes talons. Évidemment, il est plus grand et certainement plus fort, à quoi t’attendais-tu princesse déchue ? Bien sûr qu’il te rattraperait ! Ce que je n’avais pas vu, par contre, fut cette dalle qui dépassait et qui m’arrêta dans ma course folle pour me faire tomber. Les jambes ankylosées, le souffle court, je n’avais pas eu le loisir de m’entrainer à la course dans ma petite prison, et je le sentais alors que je gisais sur le sol telle une âme en peine qui s’offrait presque en sacrifice. À la seule différence que je n’étais pas prête à baisser les bras, pas alors que la liberté et l’espoir de revoir ma famille me tendait les bras. Et de nouveau, mon prince charmant me tendit une main pour m’aider à me relever. J’hésitais avant d’enfin glisser mes doigts sur les siens, le laissant me remettre sur pieds avec une force qui me fit presque basculer de nouveau. « Merci. » Fallait-il l’enlacer pour lui prouver ma gratitude ? Je refusais l’idée et me contentais de me remettre en marche avant de m’arrêter une nouvelle fois. « Est-ce que… vous connaitriez la sortie par hasard ? » Qu’espériez-vous ? Qu’une jeune fille âgée d’une dizaine d’années tout au plus se souvienne du chemin sans être sorti une seule fois de son cachot dix autres années plus tard ? Malheureusement, le temps jouait contre nous, et j’entendais déjà arriver la relève de la garde, une relève dont j’ignorais tout en fait. Une intuition ? « Que fait-on ? » chuchotai-je. J’hésitais à prendre mes jambes à mon cou une nouvelle fois, mais pour aller où ? Ce château était un véritable labyrinthe ! Ma meilleure option fut de me cacher derrière mon sauveur… qui lui n’était pas invisible non plus. « Il serait temps pour vous de sortir votre épée ou alors de nous trouver la sortie, je doute que les affreux qui gardent ce domaine ne se montrent clément, et ce, même si nous leur demandons poliment ! » Je restais en retrait, derrière ses larges épaules, tenant fermement son bras de peur qu’il ne décide de m’abandonner dans aux mains de mes ravisseurs. Mais dis donc… c’est qu’il est musclé le bougre… NON, Bao Hai, ressaisis-toi ! « C’est maintenant qu’il faut partir je pense… » Je chuchotais toujours, comme si les monstres qui s’approchaient ne nous verraient pas. Je retins mon souffle quelques minutes, voyant les deux bêtes immondes marcher tranquillement en face de nous, je ne pus les apercevoir qu’une fraction de seconde avant qu’ils ne disparaissent de nouveau. « Vous pensez qu’il faut chuchoter pour réussir à leur échapper sans qu’ils nous voient ? » Étaient-ils aveugles ? Ou bien était-ce mon imagination qui me jouait des tours ?




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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Jeu 18 Mai - 17:32
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Woo Jin regarde autour de lui, grimaçant légèrement en confirmant les dires de la jeune femme. « Il est vrai qu'il y a bien meilleur comme lieu de prison. Mais à ce que je sache vous êtes encore vivante, et certainement que vous avez encore votre titre de princesse. Ne vous inquiétez guère pour ce détail futile, surtout que je suis le prince d'un grand royaume et que si nos familles viennent à nous marier vous allez rapidement retrouver le titre de princesse ». Oui, le jeune prince pense déjà au futur mariage, alors qu'il vient tout juste de la rencontrer. Mais n'est-ce pas ce qu'il se passe dans tous les contes de fée ? Un prince vient sauver une princesse, ils en éprouvent alors des sentiments réciproques, et la famille de la princesse, heureuse de retrouver leur fille perdue, offre la main de leur fille au prince sauveur et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Il imagine déjà toute la scène et tous les beaux discours qu'il risque d'entendre après avoir sauvé une telle princesse. Il s'en réjouit d'avance, mais surtout pour le festin qui risque de l'attendre. Alors qu'il s'emballe, peut-être un peu trop vite, et qu'il s'empresse de continuer sa belle et longue tirade, c'est sans grande surprise, que sa princesse, du moins sa future princesse, s'enfuit par la porte, le laissant ainsi seul, entendant ses derniers mots qui résonnent dans le cachot, vide. Arquant un sourcil, se sentant quelque peu décontenancé et touché sans son ego, il s'en va la pourchasser, ou plutôt la récupérer, pour gagner de nouveau sa confiance. Il ne peut laisser échapper sa princesse, surtout pas alors que son regard a croisé la profondeur de ses pupilles. C'est le destin se dit-il et ses parents luis ont toujours dit de courir après le destin si celui-ci s'enfuit un peu trop loin. « N’ayez aucune crainte ! Je vous l'ai dit je ne vous veux aucun mal » dit-il en courant toujours derrière elle, dans l'espoir de la rattraper. Par un certain miracle, la jeune femme tombe, la ralentissement énormément, donnant la chance au prince de pouvoir se retrouver de nouveau à ses côtés, pour l'aider à se relever. « Êtes vous blessée ? », il regarde rapidement les genoux de la princesse, non pas qu'il soit un pervers ou même intéressé par certaines parties du corps, mais c'est juste pour s'assurer qu'elle va bien et qu'elle ne s'est pas faite mal. C'est qu'il doit la ramener vivante et intacte. Elle semble finalement lui accorder sa confiance puisqu'elle lui demande s'il connaît la sortie, « bien sûr, et je vais vous sortir de là, c'est mon but » dit-il avec un sourire des plus charmeurs. Il bombe son torse, fier, mais en vérité, il ne se souvient plus très bien du chemin. Il n'a pas une très bonne mémoire, et surtout, il s'est un peu précipité à l'intérieur du donjon et à l'intérieur du cachot sans forcément prendre des repères. Mais avant qu'il ne puisse faire un pas et prendre une direction spécifique, le bruit terrifiant des gardes parvient jusqu'à, terrorisant très certainement la princesse qui vient se cacher derrière celui qui est censé être son sauveur. « En effet je doute que la politesse soit quelque chose qui leur a été enseignée. Je suis cependant là pour vous protéger et vous sauver, donc n'ayez aucune crainte, je ne suis pas prince pour rien. Je manie l'épée depuis ma tendre enfance, ce n'est pas quelques gardes qui vont me terroriser ». Et puis, c'est son rôle de sauver la princesse et de tuer les ogres. Il est certain de survivre à cette attaque, parce que c'est un prince, et que les gentils gagnent toujours contre les méchants, n'est-ce pas ? Il passe un bras devant la jeune femme, pour la protéger deux fois plus, même si cela ne sert pas à grand chose. « Restez derrière moi et si la situation empire, courez sans vous retourner ». Les bêtes finissent par apparaître, monstrueuses et impressionnantes. Le prince ne peut s'empêcher de ressentir une certaine peur, brandissant délicatement sa précieuse arme, qui est son épée. « Je ne sais pas, mais soyons prudents »  Il réfléchit rapidement, regarde les nombreuses possibilités et finit par avoir une idée. « Je vais essayer de faire diversion. Pendant ce temps, vous prendrez cette direction, je vous rattraperai ! ». Il se racle plusieurs fois la gorge, et brusquement il se met à danser en faisant des hula hoop, façon hawaïenne. Quand enfin il sait que sa princesse est loin, il s'arrête, regarde les gardes, leur fait un grand sourire innocent, et pousse un grand cri, en fuyant, par peur. Oui, ça arrive que les princes aient peur, c'est naturel, ce sont des êtres humains encore. Il retrouve alors sa princesse sur le chemin et lui prend instinctivement la main, « ffuuyyooonnnnss ! ». Il les a mis en colère. Il ne sait pas où il va mais il se contente de courir car c'est mieux que de rester sans rien faire, à réfléchir. Il n'y a pas de temps à perdre. Mais malheureusement ils se perdent, et finissent par atterrir dans ce qui semble être un labyrinthe avec des énigmes et au bout il y a le panneau sortie. Ils sont certes dans la bonne direction mais la sortie est bien plus complexe que l'entrée. Il se tourne vers elle, et pose ses mains contre ses frêles épaules, « Gardez ma main dans la vôtre et ne la lâchez jamais ». Il lui fait un sourire, prend sa main, la serre contre sa paume et s'enfonce dans le labyrinthe, espérant pouvoir sortir de là avant que les bêtes ne les rattrapent. « Tant que nous sommes ensemble, il ne se passera rien, ne vous inquiétez pas, je vous promets de vous faire voir la lumière du jour » dit-il avec détermination et en continuant le chemin.




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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Dim 21 Mai - 13:18
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Je n’avais pas attendu la fin de son discours pour prendre la poudre d’escampette. Il me semblait cependant l’avoir entendu évoquer une alliance entre nos familles. Un mariage ? Impossible… je venais à peine de le rencontrer et ma confiance avait été mise à rude épreuve depuis tant d’années, je doutais qu’il puisse y avoir quelconque promesse entre deux êtres tentant seulement de me faire échapper à mon triste sort. Dépérir seule dans une tour n’était pas dans mes plans. Alors je cavalais, trébuchant de temps à autre sur une dalle ou sur le tissu d’une robe qui freinait ma progression. Néanmoins, je l’entendais à ma suite, essayant vainement de me rassurer sur ses intentions. Qu’avais-je à perdre ? Il était grand, beau et sans doute fort, mais ce fut le destin qui choisit à ma place. M’obligeant à m’interrompre en trébuchant maladroitement sur le sol inégal. Je me relevais aussitôt avec l’aide de mon preux chevalier tendant une main secourable. « Non, je ne pense pas. » Je lissais le tissu défraichi sans découvrir de blessure potentielle, le rabattant aussitôt face à un regard un peu trop inquisiteur. « Je vais bien ! » Les couloirs froids aux pierres nues me faisaient frissonner, ils donnaient une impression de prison en ruines, un tombeau dont personne ne sortait vivant. Le désespoir menaçait à nouveau de s’emparer de moi alors que je lui demandais finalement son aide, et il accepta sans même siller, fier et droit, il me promettait de me ramener sur ma terre natale, mon royaume oublié. Les monstres répugnants qui occupaient les lieux se firent entendre, nous dépassant sans même nous voir, et je serrais un peu plus mon emprise sur le bras de mon sauveur. Il glissa un bras devant moi, barrant la route à de potentiels opposants décidés à s’attaquer à nous soudainement, et je m’en sentais presque rassurée. Que pouvait-il nous arriver ? Il était là pour me porter secours, pour m’aider à fuir cette captivité que je détestais. « Je vous fais confiance. » Il maniait l’épée depuis sa plus tendre enfance ? J’étais sauvée, c’était certain ! Le pouvais presque sentir le soleil caresser mes joues, la brise frapper doucement mon visage alors que l’odeur de la forêt emplirait mes narines. Je ne pus retenir l’ébauche d’un sourire, il m’avait donné sa parole, il allait me sortir de cet endroit.  Je regardais l’endroit qu’il m’indiquait alors qu’il comptait braver les dangers, seul. « Et vous laisser ici ? Mais… » En voyant son air déterminé, je ne pus faire autrement que de lui faire à nouveau confiance, presque aveuglément. « D’accord, vous me retrouvez après n’est-ce pas ? » Je fis quelques pas avant de me retourner une dernière fois vers lui. « S’il vous plait, soyez prudent. » Je l’abandonnais momentanément, lui accordant un autre regard, sans doute était-ce la peur de me retrouver de nouveau seule alors qu’il m’avait permis de sortir de ma tour. Certes sans le vouloir à première vue, mais il avait accompli un miracle que je n’espérais plus. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir attaquer avec une petite chorégraphie qui me laissait perplexe. Il me tira de mon étonnement en se retournant soudainement pour m’obliger à fuir avec lui. J’eus à peine le temps d’apercevoir les êtres hideux cracher leur colère dans un cri inhumain avant que le prince n’attrape ma main pour m’entrainer loin d’eux. Une fuite presque épique, une course poursuite dans un dédale de couloirs tous plus identiques les uns que les autres. Je n’avais aucune idée du chemin à prendre, me contentant de me laisser guider la main fermement accrochée à la sienne. Le souffle court, j’avais l’impression que mes poumons brûlaient après un tel effort lorsque nous ralentissions enfin. Perdus. Nous étions perdus. Je lançais un regard apeuré, dépité, inquiet quant à la suite de nos aventures. Finirions-nous piégés dans ce labyrinthe ? Je croisais ses iris alors qu’il m’offrait un sourire réconfortant. Un sourire auquel je répondis volontiers, serrant à mon tour sa main, pressant mes doigts sur les siens comme pour lui témoigner de ma confiance désormais inébranlable. Je m’armais de courage pour faire face à ce nouvel obstacle, d’un pas lent et incertain vers ce qui semblait être notre seule sortie. A mesure que nous avancions, j’avais la sensation d’être épiée. « Pensez-vous qu’il y ait des fantômes ? » Je voyais déjà les spectres nous assaillir avant même que nous ne puissions parvenir à nous échapper. Puis un grondement. Un écho qui résonnait, m’enfonçant encore plus dans une terreur incontrôlable. « Qu’est-ce que c’était ? Que se passe-t-il ? » Il ne suffi que d’un regard en arrière, un seul coup d’œil pour voir se refermer d’un des murs sur notre passage. « Seigneur… que fait-on ? Par où va-t-on ? » Je ne laissais pas le temps à mon beau prince de comprendre ce qu’il se passait que je l’entrainais à mon tour. Tournant au hasard, sans jamais tomber sur un nouvel obstacle. Mais où sont passées ces énigmes ? C’était inquiétant et rassurant à la fois. Je ne m’arrêtais que lorsque les murs laissèrent place à de grandes haies. De la verdure… je suis dehors ! J’affichais un large sourire, certes nous n’étions pas encore libre, mais je posais le pied à l’extérieur des murs gris pour la première fois depuis des années. J’oubliais tout, me dirigeant vers les hauts buissons pour sentir les feuilles sur mes paumes, et me piquer. Des ronces ? Peu m’importait que je me blesse, j’étais seulement heureuse de redécouvrir ce qui m’avait tant manqué. « Oh pardon. » Je me retournais vers mon sauveur, attrapant à nouveau sa main. « Désolée, je ne la lâche plus, c’est promis ! » Un sourire contrit, et nous reprenions notre ascension. Je ne pouvais m’empêcher de poser les yeux sur chaque plante, admirant la flore qui s’offrait à mes yeux sous un soleil qui se faisait timide, caché par les murs de végétaux du labyrinthe. Un mouvement attira mon attention, me forçant à nouveau à me cacher derrière les larges épaules de mon Prince. Une ombre qui était passé à une vitesse hallucinante alors que nous faisions face à un nouveau chemin parsemé de fleurs. Je doutais que l’accès y soit si simple, alors j’avançais prudemment ma main libre, et mes doigts heurtèrent un mur invisible et transparent. Puis un ricanement me fit sursauté. Juste derrière nous se trouvait un lutin. De grandes oreilles dépassant d’un chapeau rapiécé et vêtu d’un costume trois pièces, usé et tâché. « Vous pensiez pouvoir partir sans me dire au revoir ? Mais vous vous fourvoyez, personne ne peut passer ma barrière magique si je ne l’ai pas décidé ! » « S’il vous plait, pourriez-vous nous ouvrir ? Vous seriez d’une aide sans précédent, et nous ne manquerons pas de vous montrer notre gratitude cher…. Monsieur ? » Je tentais la politesse et les supplications, après tout, on ne refuse rien à une princesse non ? Pour toute réponse, son rire retentit à nouveau, un grincement qui résonnait comme une menace. « Ne pensez pas que ce soit si simple ! Si vous voulez passer, il vous faudra répondre à l’une de mes énigmes ! Point de réponse, point de liberté ! » Fier, il sifflotait et chantait avant de nous délivrer enfin ladite énigme, celle qui nous ouvrirait la voie jusqu’au prochain obstacle avant de quitter définitivement les lieux.

Je suis entouré d'un palais de marbre et un nectar nacré est pour moi comme un berceau. Mais, si vous ouvrez ma demeure je resplendirai comme un soleil éclatant. Et si tu ne réponds pas correctement, je m'écraserais sur le haut de ta tête. Qui suis-je ?

Je n’avais aucune idée de la bonne réponse à apporter, ainsi je me contentais de serrer davantage cette main réconfortante, priant pour qu’il puisse savoir faire preuve de sang froid et de nous sortir de cette situation incommodante. « Que fait-on si nous ne lui donnons pas la bonne réponse ? Va-t-il nous tuer ? » lui souffali-je. Avec sa petite taille, il ne pourrait sans doute pas nous faire trop de mal, mais mieux valait se montrer prudent. « Et votre danse de tout à l’heure, vous penser que cela fonctionnerait ? »





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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Dim 9 Juil - 12:13
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Il esquisse alors un sourire rassuré et fier lorsque la jeune femme précise lui faire confiance alors qu'elle le fuyait il n'y a même pas deux secondes, à croire que les personnes changent d'avis en peu de temps. Il veut lui prouver qu'il est un véritable preux chevalier et qu'il a toutes les cartes en main pour la protéger de tous les dangers du monde, et surtout des dangers actuels. « Je vous retrouverai toujours princesse, même dans vos songes » dit-il avec une voix qui se veut charmeuse, prêt à combattre les monstres. Mais malheureusement, à force de faire son fier et de trop vouloir en faire pour impressionner la demoiselle en détresse, on tombe et on fuit. C'est ce que le valeureux, soi-disant, prince fait, il court, aussi vite que possible, tenant fermement la main de sa destinée, pour ne pas qu'elle soit blessée et pour l'encourager à courir. C'est un dessin presque romantique si on oublie les monstres hideux qui les pourchassent, essayant de les attraper. Woo Jin oublie pendant quelques secondes leurs attaquants, se sentant presque sur un nuage en tenant la main de sa princesse, une odeur parfumée égayant ses narines. Il revient néanmoins rapidement sur terre lorsqu'un second obstacle leur fait face, compliquant davantage la situation. Bien sûr, rien ne pouvait être aussi simple. Mais toujours avec un certain courage, il entraîne sa princesse au fin fond du labyrinthe, priant pour ne pas croiser d'autres créatures monstrueuses. Les contes de fée ne sont pas remplis de monstres en tout genre, c'est pas inscrit dans les codes. « Des fantômes dites vous ? », il fronce légèrement les sourcils, regardant de droite à gauche, craignant d'en voir un. Non pas qu'il ait une quelconque peur de ces êtres invincibles mais un peu quand même. Il préfère avoir des créatures venant d'ailleurs que des fantômes, c'est certainement sa plus grande hantise et il n'a pas envie de se montrer faible aux yeux de sa dulcinée. Et alors qu'ils avancent prudemment, remplis de crainte, l'un des murs derrière eux se ferme, devenant alors un véritable labyrinthe vivant. Mais Woo Jin n'a pas réellement le temps de comprendre qu'il se fait entraîner, cette fois-ci, par la jeune femme, gardant fermement sa main aux creux de la sienne, découvrant pendant leur course le mouvement soudain des murs. « Heureusement que j'ai vu le film le labyrinthe, y'a moyen de s'en sortir ». C'est que son époque est très développé, il ne faut pas croire. Plongé dans ses pensées, il ne réalise pas de suite que la princesse s'éloigne de lui, lâchant sa main et plongeant tout droit vers des ronces. Il attrape de nouveau sa main, l'éloignant de ce danger, regardant sa main légèrement piquée. Il ne dit pas un mot et lui tend un mouchoir brodé, essuyant délicatement les quelques gouttes de sang. « Soyez plus prudente. Vous êtes aussi précieuse qu'une rose venant d'être cueillie ». Il essaye de faire dans le romantisme mais ce n'est pas si simple que ça.

Avec stupeur il découvre un mur invisible, le frustrant de ne pas pouvoir encore s'échapper totalement, s'apprêtant à donner un coup violent contre le mur jusqu'à entendre une voix inconnue, découvrant alors un petit lutin, aussi vicieux que malicieux. Woo Jin se gratte nerveusement la tête, ayant des doutes sur sa capacité à répondre à une quelconque énigme. « Vous auriez pu nous donner une énigme plus facile, nous qui sommes perdus . . . N'avez vous donc aucune compassion ? Je me faisais une autre idée des lutins ». Il hausse des épaules, faisant mine d'être affecté par cette triste découverte. Il se racle la gorge en entendant les mots de la jeune femme, le regard pétillant de malice, trouvant cela soudainement amusant. « Et bien, au vu de sa taille, je doute qu'il puisse réellement nous tuer, mais étant un lutin . . . il a sûrement plus d'un tour dans son sac. Je ne préfère pas tenter le coup de la danse avec lui, il ne risque pas de tomber dans ce piège et de tout manière même si nous le fuyons nous n'avons aucun autre moyen de sortir de cet endroit ». Il pousse un long soupir quelque peu désespéré. « Avons-nous un quota de chance ? Pouvez-nous accorder trois réponses ? », « deux est mon dernier mot », « partons sur deux alors ». ça ne devrait pas être si complexe que ça, lui qui a pour habitude de faire quelques jeux intellectuels et ayant un QI assez élevé. « Un soleil éclatant c'est jaune, donc c'est quelque chose de jaune . . . ». Ce n'est pas simple comme énigme et Woo Jin tente de décortiquer mot par mot l'énigme du lutin. Et brusquement c'est l'illumination, « un œuf ! La réponse c'est un oeuf ». Finalement en un seul coup il avait trouvé la réponse. Le lutin semble surpris et à la fois mécontent qu'il ait réussi si rapidement. Il est néanmoins obligé de leur ouvrir le passage, râlant quand même, « pf. C'était trop facile ! Bonne chance à vous ». Le sourire de Woo Jin s'illumine en voyant qu'il n'y a plus de mur. Il prend la main de sa princesse, un sourire bienveillant sur ses lèvres, « partons vers la liberté vous qui avez tant attendu ce moment ». Mais alors qu'il fait un pas avec elle, il se fait emporter, avec elle, dans un trou, tombant sur quelques mètres. La tête du lutin apparaît alors « oh désolé ! J'avais oublié de vous dire de faire attention au trou » et repart avec un rire machiavélique. « Aish ce lutin ! Nous n'aurions jamais dû lui faire confiance. Vous allez bien ma princesse? Vous n'êtes pas blessée j'espère ? ». Il se tourne vers elle, inquiet, et pose son doigt sous son menton, pour la fixer dans la profondeur de ses pupilles. « J'espère que vous n'êtes pas triste d'être tombée dans un tel piège mais . . . ne le soyez pas, je vous promets votre liberté, quitte à donner ma vie pour la vôtre ». Il la fixe quelques secondes en plus, gardant son doigt sous son menton et finit par se relever, désireux de trouver une issue. « Et bien . . . cela ne semble pas facile, les parois sont glissantes et la profondeur du trou ne me permet pas d'atteindre le sommet . . . ». Ils sont sérieusement pris au piège. « Je vous avoue que je ne sais pas comment nous sortir de là. Peut-être que nous devrions attendre et réfléchir. Peut-être que le lutin reviendra . . . » . Il l'espère. Il sort un autre plus grand mouchoir et le pose au sol pour que la princesse puisse s'asseoir sans se salir, même si c'est certainement déjà trop tard. « Comme vous vous appelez très chère princesse ? Et de quelle contrée venez-vous ? ». Ce sont deux questions qui lui brûlent les lèvres depuis le début. Et avant qu'il ne puisse avoir, peut-être, une réponse, un serpent apparaît.




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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Lun 17 Juil - 6:58
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Sa voix était douce et rassurante, un timbre suave et encourageant qui résonnait entre les murs froids et abîmés par le temps de ma demeure. J’aurais pu occulter tout le reste, seulement me concentrer sur cette main qui m’entraînait avec confiance vers ma délivrance, mais les couloirs défilaient devant mes yeux jusqu’à ce que je prenne conscience qu’ils ne menaient nulle part. Les angles devenaient terrifiant à mesure que nous avancions, et le labyrinthe qui s’offrait à nous n’avait rien de rassurant. Mais au-delà que cette claustrophobie passagère, j’avais l’impression que des yeux étaient posés sur nous, mon prince et moi étions épiés et mes iris ne parvenaient à trouver la source de cet inconfort. « Oui des fantômes, vous savez ces spectres qui hantent les lieux abandonnés. » Une pensée qui me glaça le sang, pour qu’il y ait fantôme… il faut un mort, non ? Un frisson remonta le long de ma colonne alors que lui non plus ne semblait pas à l’aise. Avait-il peur ? Ridicule ! Il était un prince, mon preux chevalier sur son noble destrier venu me sauver d’une vie de servitude et d’esclavage dans cette tour qui tombait en ruine. Le mur qui se referma soudainement sur nos pas acheva de m’effrayer, et je ne laissais pas le temps à mon prince de comprendre ce qui se passait, que je l’entraînais déjà dans le dédale de couloir qui semblait s’étendre sans fin. « Le film ? Qu’est-ce donc ? » Je n’avais jamais entendu pareil mot, mais je devais me rendre à l’évidence que ma vie de recluse m’avait privé de l’évolution du monde extérieur. Je n’avais que les murs de ma cellule, les repas et les vêtements déposés par mes tortionnaires, le reste m’était totalement inconnu, et je sentais cette ignorance peser sur mes frêles épaules. La tristesse fut balayée par la verdure qui s’étendait soudainement devant moi, remplaçant la pierre et l’envie irrésistible de sentir sous mes doigts les feuillages baignés de lumière fut plus forte que la raison. J’avançais dangereusement vers cet avant-goût de liberté. Mais la captivité se rappela à moi de la pire des manières en me blessant. Une égratignure aussi insignifiante que ma place dans ce monde, dont la perle de sang qui apparut sur mon index me fascinait plus qu'elle me dérangeait, elle n’était que le résultat d’une fuite aussi incongrue qu’inespérée, et la voix de mon sauveur se fit à nouveau entendre. Être comparée à une rose était étrange, mais quelque part, ses douces paroles trouvèrent un chemin jusqu’au muscle battant qui reprenait vie après tant d’années enfermé. Était-ce le besoin de communiquer avec un autre humain ? Où parvenait-il sans le moindre effort à toucher un cœur esseulé ? Rapidement, ma main retrouva la sienne, m’arrachant un nouveau sourire face à ce visage rassurant. Nous reprenions notre ascension, et malgré la route qui se dessinait droit devant nous, un mur invisible nous força à nous arrêter. La peur éclaboussa à nouveau mes traits alors que j’envisageais le pire. Cette impression d’être épiée s’amplifia davantage lorsque nous fûmes pris au piège par cette porte invisible, cherchant avec frénésie la provenance du rire qui grondait soudainement pour découvrir qu'il appartenait à un être aussi petit que menaçant. Je tentais la politesse afin de faire entendre raison au lutin qui nous provoquait, mais sa seule réponse fut une énigme. Prise au dépourvue je n’avais aucune idée de la bonne réponse à apporter, et je reportais mon attention sur mon Prince, priant pour qu’il puisse une nouvelle fois nous sortir de cette situation inconfortable. Je l’implorais presque du regard alors qu’il cherchait à résoudre ce nouveau problème. Perdus ? Était-il en train de mentir ? Fallait-il cacher notre fuite pour mieux nous en sortir ? Je décidais de lui faire confiance, après tout, il connaissait le monde extérieur alors que je tournais en rond dans ma tour, il avait exploré plus de contrés que je ne pourrais sans doute en voir pour le restant de ma vie. L’inquiétude passa la barrière de mes lèvres pour s’échapper dans une question teintée par la crainte de mourir. « Oh… » Sa réponse n’avait rien de très rassurant, et je pressais davantage mes doigts sur les siens, cette sensation était devenue, en l’espace de quelques minutes, mon nouveau repère, comme si rompre le contact m'obligeait à me réveiller pour me rendre compte que ce n'était qu'un rêve. Secouant la tête à cette idée absurde, je l’écoutais échanger avec l’ignoble lutin qui nous narguait, et j’espérais, non, je priais pour que notre fuite ne s’arrête pas ici, aux abords de ce château presqu’en ruine. La réflexion se lisait sur son visage alors que je scrutai le sien, comme si mes iris plantés sur lui l’aideraient à trouver la bonne réponse, retenant mon souffle jusqu’à ce qu’il n’annonce finalement son verdict. Un œuf ? Était-ce vraiment aussi simple ? Ce fut le râle de frustration et d’agacement que le Lutin échappa qui me confirma que le passage nous serait ouvert. Le sourire illumina mon visage au même titre que mon Prince, il était radieux et sa bonne humeur eut raison d’alléger mon cœur angoissé, provoquant en moi une allégresse presque déplacée en ces lieux, une confiance qui irradiait et filtrait dans mes veines pour réchauffer un être autrefois las d’attendre un secours. J’hochais la tête, ravie de le suivre au-delà de ces murs, peu m’importait la destination, tant qu’il m’amenait hors des remparts. Sans même regarder où je posais mes pieds, je lui emboîtais le pas aveuglément, il était la lumière qui me guidait vers ma liberté, comment pouvais-je ne pas lui faire confiance ? Mais ce n’était pas de lui que j’aurais dû me méfier, le rire de l’être diabolique éclata de nouveau avant même que je ne découvre le trou qui nous englouti aussitôt que nous avions dépassé cette porte invisible. La chute fut brutale et me coupa le souffle, écorchant au passage mes mains alors que je cherchais en vain un moyen de m'accrocher pour ralentir la cascade, et l'odieux Lutin nous gratifia d'un dernier avertissement, que je le soupçonnais sans difficulté de nous avoir asséné bien trop tard pour pouvoir nous prendre au piège. Les mains endolories, les jambes tremblantes, je tournais le regard vers mon beau Prince alors que la terreur me gagnait. Nous étions coincés au fond d'un puits de fortune, comment regagner la sortie ? Comment nous échapper ? Je regrettais presque d'avoir quitté ma tour, d'avoir quitté la sécurité pour souffrir des tourments indescriptibles juste pour fuir. Mon sauveur glissa sa main sous mon menton et planta son regard dans le mien. J'y voyais une détermination sans faille, une confiance qui me redonnait espoir malgré les larmes qui voilèrent mes iris. « Je vais bien... enfin il me semble. » Héroïque, il était même prêt à en perdre la vie juste pour me voir regagner ma liberté. « Vous m'abandonneriez ? » Je secouais la tête, refusant de l'imaginer tomber aux mains des monstres qui peuplaient les alentours juste pour avoir voulu aidé une Princesse déchue et certainement oubliée par le temps. Mes doigts glissèrent à nouveau sur sa main, l'étreignant une fois de plus pour me donner ce courage qui me faisait défaut. « Je refuse, nous sortirons d'ici ensemble ! Je ne peux envisager une autre option ! » Je l'imitais alors qu'il tentait de trouver un moyen de regagner la surface, mais ses mots furent un nouveau coup de massue sur mon esprit déjà affolé. « J'en doute... » soupirai-je « S'il nous a pris au piège, il ne reviendra pas. » Mes yeux chutèrent sur le mouchoir qu'il étendait à même le sol, mais le tissus de ma robe déchirée par endroit ne souffrirait pas plus de rencontrer le sol poussiéreux, et surtout je me fichais de l'abîmer davantage, notre fugue était tout ce qui importait. « Je... » Les mots moururent avant même que je ne sache quoi répondre. Je fouillais dans ma mémoire, à la recherche de ces informations qui me manquaient, et il me semblait avoir entendu quelques bribes des conversations de mes ravisseurs, un nom qui ne m'était pas étranger mais qui me semblait pourtant si éloigné. Répondais-je vraiment au nom de « Bao Hai. Enfin il me semble, en revanche... je ne saurais nommer le nom des terres qui m'ont vu naître... Puis-je connaitre le vôtre ? » La tristesse m'enveloppa, une amie fidèle qui m'étreignait depuis de longues années, mais qui fut remplacée presqu'aussitôt par la peur, cette crainte qui faisait vibrer mes muscles alors qu'un son régulier se fit entendre. Le serpent qui ondulait sur le sol s'approcha pour finalement s'arrêter juste devant nous, et dans un sursaut, je resserrais mon étreinte sur cette main rassurante. « Sssssssssalut. » Drôle d’entrée en matière pour un reptile, mais après tout ce que nous venions de passer, les êtres terrifiants qui fourmillaient partout autour de nous, entendre un serpent parler ne me surprenait guère. En revanche, j’ignorais s’il fut de notre côté ou non, et le sifflement qu’il émettait n’avait rien pour me rassurer. « Vous ssssssssemblez perdus. » « Nous ne sommes pas perdus ! » Dans un élan de courage faussement affirmé, je tentais d’être d’une quelconque aide. Mais je devais bien me rendre à l’évidence que je ne saurais pas m’imposer davantage, reculant aussitôt qu’il s’approcha de nouveau. « Ne vous inquiétez pas, il y a bien longtemps je fus banni du palais, et vous n’avez pour ainssssssssi dire, rien à craindre d’un reptile végétarien. » J’ignorais s’il était possible de lui faire confiance, mais quelle autre choix avions nous ? « Vous pourriez nous guider vers la sortie ? » « Ssssssuivez-moi ! » Il glissa vers le mur de notre prison de fortune, et devant nous s’étendait une ouverture réduite, discrète, elle avait néanmoins le mérite d’être là, et j’envisageais enfin de pouvoir quitter ces lieux. Mais avant de rejoindre notre nouveau compagnon de route, je coulais un regard vers mon sauveur. « Saurez-vous venir à bout d’un serpent s’il vient à se moquer de nous ? » M’aventurer dans ces tunnels souterrains ne me plaisais pas, mais elle restait sans doute la meilleure chance de survie.





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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Lun 11 Sep - 13:24
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Quelle situation étrange tout de même, lui qui avait eu pour but de simplement explorer les contrées avoisinantes, le voilà désormais en compagnie d’une princesse enfermée pendant plusieurs années, essayant de trouver une solution pour s’enfuir à ses côtés. Jamais, ô grand jamais, il n’aurait imaginé se retrouver dans un tel contexte et surtout, il n’aurait imaginé trouver une princesse cachée et pas n’importe laquelle. Une magnifique princesse au visage tendre et au sourire enchanteur. C’est une situation qu’il a souvent aperçu au travers de ses nombreuses lectures, uniquement dans les mythes, rien de bien réel. Pourtant, elle existe, elle est présente, auprès de lui, son parfum l’envoutant de toute part, ses cheveux soyeux, mais quelque peu crasseux, virevoltant au rythme de leur course. Elle est sa destinée. Du moins, c’est ce qu’il pense, pour l’instant. « Je suis sûr qu’il n’y a aucune trace de fantôme par ici. Les fantômes n’existent que dans nos esprits », dit-il d’un ton réconfortant, malgré son regard légèrement apeuré. Il y a une chose qui peut réellement l’effrayer même en l’évoquant, et c’est bien les fantômes et tout ce qui s’en rapporte. « Vous avez bien des choses à apprendre ma très chère princesse. Mais je vous ferai découvrir ce monde qui vous est encore méconnu. Je vous apprendrai la technologie et ferai de vous une femme moderne ». Après tout, le monde a bien changé depuis son emprisonnement. En quelques années de nombreuses choses ont été découvertes et de nombreuses ouvertures sont apparues. Ce n’est plus le temps d’avant, même si l’ancien persiste, se mélangeant parfaitement bien à la nouveauté. Mais il va être présent, pour l’épauler, pour l’aider à se fondre dans la masse. Il a hâte, mais faut-il déjà qu’ils puissent s’en sortir, ce qui est beaucoup moins sûr. Trop d’obstacles parsèment leur chemin, déjà bien sinueux, et chaque fois qu’il a l’impression d’être proche de la sortie, chaque fois qu’il pousse un soupir de soulagement, il se retrouve embarquer dans une autre péripétie, plus énigmatique, plus dangereuse. Et c’est peu de le dire. Il ne sait pas jusqu’où cela ira, il ne sait pas jusqu’à quand cela va durer, mais il espère pouvoir retrouver la lumière du soleil et partager quelques moments joyeux, au bord d’une rivière, illuminé par les rayons du soleil, le tout avec sa princesse. Qui deviendra son soleil. Mais un soleil qui se fait pour le moment tardif. Après avoir échappé à quelques ogres, puis à un lutin malicieux et fourbe, voilà qu’ils se retrouvent piéger, à l’intérieur d’un puit, avec l’impossibilité de sortir, même la courte échelle ne peut suffire pour fuir. Mais encore une fois, il tente de relativiser, mais surtout de la sécurisé, car c’est son rôle premier. Est-il un prince ou n’en est-il pas un ? Il esquisse un sourire alors qu’elle parle d’abandon alors qu’il est juste prêt à sacrifier sa vie pour elle. « Ce n’est pas un abandon princesse. C’est juste mon rôle en tant que prince. Je préfère vous savoir vivante que morte par ma faute. Mourir est le destin de tout brave prince ». Il n’y a que dans les histoires pour enfants que le prince survit, sans aucune blessure physique. La réalité est toute autre. Pour détendre l’atmosphère il tente un aparté, la questionnant alors sur sa véritable identité, mais à son plus grand désespoir elle n’est pas dans la capacité de lui répondre correctement. Il se sent terriblement désolé de ne pas être venu avant. Tout ce temps d’emprisonnement lui a valu sa perte d’identité. Quel monde cruel ! « Bao Hai », répète-t-il avec un sourire aux lèvres, « quel beau prénom ! Je n’ai jamais entendu un prénom comme le vôtre. Il vous va à merveille. Pour ma part, je me prénomme Ha Woo Jin, prince de la terre et du ciel, venant tout droit de la contrée de la Yonsei, une contrée fort lointaine, mais je ne peux vous en dire plus car je doute que vous ayez eu vent de mon pays depuis tout ce temps enfermée ici ». Il n’a pas le temps de continuer sur sa lancée qu’un serpent s’approche malicieusement d’eux, s’exclamant à son tour. Décidément, ils en auront vu de toutes les couleurs. Serrant la main de sa princesse, Woo Jin est quelque peu surpris par la soudaine spontanéité de sa princesse, celle-ci semblant prendre son courage à deux mains. Il la fixe donc quelques secondes, la trouvant encore plus belle sous cette allure de femme forte. Il arque néanmoins un sourcil lorsqu’il comprend que la jeune femme semble vouloir faire comprendre un serpent, qui se dit végétarien. « Ça existe de tels serpents ? Depuis quand un serpent ne mange-t-il pas de viande ? ». Il ne sait pas pourquoi mais il n’a pas très envie de faire confiance à ce serpent, perfide soit-il. « Je sssuis unique, c’eesssstt tout » répond simplement le serpent, avançant déjà vers ce qui semble être la sortie. Ont-ils le choix de toute manière ? Suivre ou ne pas suivre, ils sont pris au piège. « Je ne sais pas si je vais pouvoir vaincre ce serpent, mais . . . laissez-moi passer devant, je le retiendrai au maximum pour vous, s’il se passe quelque chose », il hoche vigoureusement de la tête et finit par entrer dans le tunnel, devant marcher à quatre pattes, suivi de près par sa dulcinée. « Ccceee n’esssst pluss très loin » précise le serpent, laissant Woo Jin quelque peu dubitatif. Il n’ose toutefois poser de questions et se contente de suivre le serpent, vérifiant de temps en temps la présence de Bao Hai.
Après quelques minutes à parcourir le tunnel, une bourrasque soudaine dresse les cheveux du jeune homme, l’alertant alors sur la probable fin du tunnel, « je crois que nous arrivons ». A peine prononce-t-il ses mots qu’il se retrouve au-dessus d’une falaise, faisant alors un mouvement de recul pour éviter de tomber. « Woah ! Est-ce vraiment là la sortie ? », son regard parcourt l’immense vide et se demande bien comment ils sont censés descendre. C’est totalement suicidaire. Le serpent se pose alors devant lui, « sautez maintenant ». Woo Jin ne comprend pas de suite les mots du serpent et ne peut s’empêcher d’échapper un rire nerveux. « Princesse . . . Je crois qu’il va falloir rebrousser chemin. Je doute que la sortie soit par ici. C’est du suicide ». Certes il y a de l’eau en bas, mais celle-ci est particulièrement profonde et froide et les courants peuvent très vite devenir dangereux. Mourir ou mourir, telle est la question. « N’y a-t-il pas un autre . . . chemin ? ». Sa main vient chercher celle de sa princesse, la serrant par réflexe. Le serpent lui fait bien comprendre que non et vient se poser derrière eux, « sautez . . . ou mourrez ! ». Par une force inhumaine, c’est le cas de le dire, il finit par les pousser en avant, sans même qu’ils ne soient préparés. Le cœur de Woo Jin manque un battement, sentant son heure venir. Durant la chute, il se place devant, mettant Bao Hai contre lui, la tenant fermement, pour la protéger de tout danger. En quelques secondes l’eau froide le percute de plein fouet et s’ensuit alors une longue traversée, douloureuse, les flots les emportant au loin, les courants les attirant vers les profondeurs. Ils vont mourir . . . c’est ce qu’il se dit . . . Et il finit par perdre connaissance . . . quelques secondes, pour se faire réveiller juste après par quelques flots marins, le soleil brûlant son visage. « Ba . . o . . Hai ?! » parvient-il à prononcer alors que ses yeux tentent de s’habituer à la luminosité du soleil et que son corps endolori essaye progressivement de sortir de cette courte perte de conscience.



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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Mer 20 Sep - 12:25
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Il avait les mots, cette façon de me rassurer d’une simple phrase sur un ton calme, de ce regard serein qu’il posait sur moi. Il ne m’en fallait pas plus pour lui accorder ma confiance et remettre ma vie entre ses mains. Je vous apprendrais. Je n’en doutais pas une seule seconde, et je me voyais déjà découvrir le monde à ses côtés. Mais cette pensée ne fut plus qu’une illusion alors que nous arrivions enfin à passer ce portail invisible qui nous maintenait prisonnier, provoquant la rage et le courroux d’un lutin bien loin de se satisfaire d’une fuite à laquelle il avait voulu mettre un terme. Je me sentais presque revivre, ignorant le petit être qui nous mirait en digérant difficilement sa défaite, j’entrevoyais enfin une liberté dont je n’avais pourtant jamais osé rêver. En quelques minutes, grâce à lui j’avais su braver ce qui me terrifiait, ces monstres que je n’avais pourtant qu’aperçu, mais dont les cris effroyables peuplaient mes nuits. J’avais vécu bien plus d’aventures en une journée qu’en une vie complète passée enfermée dans une pièce à l’abri des regards, loin de la vie qui continuait d’avancer sans moi. Mais il fallait croire que les épreuves ne s’arrêteraient pas à cette simple énigme, le monde n’en avait pas fini avec nous, et il nous imposa un nouvel obstacle : un puit. Un trou béant qui s’ouvrait sous nos pieds, nous engloutissant sans même que l’on ne puisse l’éviter. Mes mains glissaient sans trouver de prise contre les murs lisses qui nous encerclaient jusqu’à la chute, soudaine et affligeant des muscles tétanisés sans que je ne puisse parvenir à assimiler cette nouvelle souffrance. Jamais je ne quitterais cet endroit. J’avais espéré, j’y avais cru alors qu’il était apparu tel un miracle, mais finalement je ne causerais que sa perte, et lorsqu’il voulut m’abandonner pour trouver une échappatoire à cet enfer, la crainte m’avait une nouvelle fois frappée. Je refusais qu’il risque sa vie, j’exécrais l’idée de rester seule dans un lieu si confiné. « Mourir ? » Je sentais mon estomac se soulever à cette pensée. « Vous êtes venu me libérer avec l’idée d’en mourir ? » soufflai-je. Une vérité que je n’étais pas prête de découvrir, préférant serrer cette main rassurante plutôt que de l’imaginer échapper son dernier soupire pour… Non ! Je repoussais l’image terrifiante qui s’imposait à moi alors que je lui cédais mon prénom. Du moins, celui que j’avais pu entendre au travers de discussion tout près de ma cellule, pour le peu que j’en savais, il pouvait très bien être le nom de l’un de ces ogres, mais en l’entendant, je me l’étais approprié. Le sourire qui éclaira le visage de mon prince fut un véritable soleil dans les ténèbres, et mon nom caressa ses lèvres, résonnant avec faiblesse contre les murs de pierre. Je n’avais plus aucun doute, mon identité prenait un sens une fois prononcé par mon sauveur. « Non effectivement... je ne connais pas grand-chose… » Si mon moral fut ébranlé une nouvelle fois, je tentais de ne rien montrer, et la conversation qui s’annonçait douloureuse fut interrompue par un serpent d’une taille impressionnante. S’il était effrayant de par son envergure, l’image du monstre s’effrita au moment où il affirmait avoir été chassé pour son régime alimentaire. De courage, je répondis à sa question, mais je devais me rendre à l’évidence que seule cette main que je serrais m’offrait le soutien qui faisait illusion, et je ne pouvais prétendre être forte alors que je peinais à assimiler tout ce que je découvrais. Unique ? Il l’était sans l’ombre d’un doute, prétendant être inoffensif alors que le sifflement qui lui échappait sonnait comme une menace. J’ignorais s’il disait vrai, mais je voulais croire que le sort ne s’acharnerait pas plus contre nous en lui demandant de nous guider. La crainte formait toujours une boule au creux de mon estomac, et elle devint plus lourde alors que mon prince décidait de faire barrière. Je savais qu’il était prêt à se sacrifier pour ma survie, mais en valais-je la peine ? Marchant un pas devant moi, je me contentais de fixer le dos de mon protecteur dans une lente ascension qui devait nous amener vers notre salut. Les couloirs s’enchainaient nous obligeant à courber l’échine dans des tuyaux terreux étouffants pour finalement nous redonner l’espace nécessaire afin de nous redresser et pouvoir respirer autre chose que la poussière et l’humidité d’un lieu vierge de toute forme de vie humaine. Je perdais la notion du temps dans ces conduits sombres, mais le sifflement retentit de nouveau, annonçant la fin d’un périple des plus étranges. Était-ce la fin ? Étions-nous enfin libérés de cette demeure en ruine et de son domaine ? Avait-on vraiment réussi à passer les remparts qui m’avaient retenu tant d’années ? Mon cœur loupa un battement à cette pensée, j’étais libre ? Mais cette réalité ne pouvait être plus vraie que lorsque Woo Jin s’arrêta brusquement en bord d’une falaise vertigineuse. Le prix de la liberté… S’il fallait mourir, à quoi on avoir traversé ces épreuves ? Voyageant entre le serpent, mon prince et l’eau qui s’écrasait contre la pierre en conte bas, mes yeux s’affolèrent, et la panique s’empara à nouveau de mes membres pour les figés alors que l’odieux reptile nous condamnait. J’entendais sans comprendre, je regardais sans voir, et pourtant je savais que c’était la fin. Je suis désolée, c’est ma faute, vous n’auriez jamais dû arriver jusqu’à moi, vous seriez en sécurité… J’implorais son pardon du regard alors qu’il tentait de faire preuve de sang-froid. Puis la sentence s’abattit sur nous. C’était la fin, je n’imaginais pas pouvoir ouvrir de nouveau les yeux après cette chute, mais l’inquiétude et le doute s’envolèrent alors que mon prince m’attrapait pour m’encercler de ses bras. Je nouais les miens autour de lui, enfonçant mon visage dans son cou, fermant les yeux dans cette ultime étreinte avant de sombrer dans les flots impétueux d’un océan agité. La douleur fut cinglante, et la morsure de l’eau sur ma chair avilissait mes pensées alors que je luttais contre l’envie de fermer mes paupières. Puis elle disparut, remplacée par une sensation de flottement, de calme et de sérénité. Les fonds marins s’étendaient devant mes yeux, et la vision floue de créatures nageant à notre rencontre m’empêcha de succomber à une fatigue qui pressait mes côtes, ou bien était-ce la pression de l’eau ? J’avais cessé de me débattre pour remonter à la surface, ayant une dernière pensée pour ces parents que je ne reverrais jamais. Sauraient-ils que leur fille est décédée dans une vaine tentative d’évasion ? Ce furent des mains menottant mon poignet, provoquant une décharge qui me maintenait éveillée pour finalement distinguer des femmes… non, des sirènes venir nous porter secours. Si j’avais grandi éloignée du monde extérieur, les contes et légendes avaient bercés mon enfance et ma vie entre quatre murs. Nous étions sauvés ! Leurs doux visages souriants nous ramenaient à la surface, et je crus mourir une seconde fois alors que l’oxygène affluait dans mes poumons bien trop brutalement, cherchant mon prince du regard. Entre les mains de ces créatures enchanteresses, il était porté sur le rivage, une plage derrière laquelle s’étendait une forêt luxuriante. J’étais persuadée qu’elles me ramèneraient vers lui, mais elles semblaient avoir d’autres projets pour moi, me guidant vers une presqu’île à plusieurs mètres de mon prince.  « Attendez… Qu’est-ce… » « Qui es-tu ? » « Je te conseille de choisir ta réponse si tu tiens à ta vie. » Je ne comprenais pas, ne disait-on pas que les sirènes étaient des êtres pacifiques ?  « Où sont passées vos bonnes manières les filles ? Ayez au moins la gentillesse de lui laisser choisir ses derniers mots ! » Mon sang se glaça à cette déclaration, coincée sur un bout de terre vierge, mon cœur se serra à la simple vu du corps encore inanimé de Woo Jin. « Il a besoin d’aide ! Laissez-moi lui porter secours ! » Leurs rires retentirent, seule réponse à ma requête qui semblait pourtant dérisoire. Je priais pour qu’il ait survécu après avoir volontairement pris le risque de subir les affres de l’eau impitoyable. Réveilles-toi, s’il te plait ! Et comme s’il avait entendu ma prière silencieuse, il reprit conscience. Le soulagement vrilla mes sens, soufflant sur mes dernières forces pour que mes jambes cèdent sous mon poids. « C’est un beau prince que tu as là ! Ne t’inquiète pas, nous en prendrons bien soin ! » « Quoi ? » Je n’étais pas dupe, si j’avais survécu à une telle chute, je ne tiendrais pas longtemps sans boire ni manger, encerclée par des sirènes qui avaient décidées de prendre mon prince en otage. J’étais épuisée et las de me battre, mais dans un dernier effort, je me jetais désespérément à l’eau pour le rejoindre. Je me servais de leur surprise pour les contourner et nager comme si ma vie en dépendait, mais lorsque je pus rejoindre le rivage, l’une d’elle attrapa le bas de ma robe, de ce tissu imbibé qui freinait ma course et sur lequel je tirais jusqu’à ce qu’il finisse par céder et se déchirer. Mais si j’avais réussi à contrer les sombres desseins qu’elles nourrissaient pour moi, j’attrapais la main de mon bienfaiteur pour l’entrainer le plus loin de cette étendue d’eau investie par les furies qui n’avaient eu pour but que de s’approprier l’homme à qui j’avais confié ma vie. Essoufflée, je marquais finalement une pause pour me jeter dans ses bras, retrouvant cette chaleur qui m’avait envahi quelques minutes plus tôt. « Tu n’as rien ? » Je ne savais pas quand j’avais cessé de lui parler avec ce respect, cette barrière qu’imposait l’étiquette au travers du vouvoiement. J’étais simplement heureuse qu’il soit en vie. Mais en levant les yeux vers son visage rassurant, je vis une goutte de sang perler sur son front, une larme rouge que je vins la cueillir du bout des doigts avant de l’inciter à s’asseoir. « Je pense qu’on est en sécurité maintenant, où va-t-on désormais ? » Je ne cherchais pas à faire illusion, mes membres tremblaient après ce cauchemar, et je craignais de rencontrer de nouvelles créatures sur notre chemin.



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Re: Once upon a time... ▬ WooHai ♥ | Jeu 5 Oct - 13:46
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Once upon a time...
Feat Bao Hai ♥️ ▬ WooHai


Comment expliquer à sa princesse qu’il n’était pas en effet venu pour mourir, du moins pas dans un premier temps, jusqu’à ce que ses yeux croisent les siens. Il est prêt désormais à sacrifier sa vie pour sauver la sienne, puisque tel est son sort. Il ne supporterait pas l’idée de la voir périr, se sentant lâche et inutile, n’ayant pas eu les moyens pour la sauver, elle. Il préfère mourir que nourrir cette terrible honte et subir cette tragédie. Il ne préfère toutefois pas répliquer, sachant pertinemment que cette discussion est perdue d’avance. Elle ne semble pas vouloir céder et lui non plus, chacun ne désirant pas que l’autre succombe sous ses yeux. L’arrivée d’un serpent aux allures malveillantes mais aux paroles alléchantes eut le don de les faire taire, écoutant avec une attention particulière chaque mot prononcé par ce serpent clamant son innocence quant à ses potentiels désirs de prédateur. Woo Jin n’a clairement pas confiance en ce serpent, malgré ses attentions qui semblent bienveillantes. Comment peut-il se fier à ce serpent alors qu’il ne le connait de nulle part. Un serpent reste un serpent, avec ses pulsions meurtrières. Mais ont-ils réellement le choix ? Peuvent-ils se permettre de ne pas le suivre alors qu’ils sont, de toute manière, enfermés sans l’ombre d’une aide ? Ils ne perdent rien à tenter car dans les deux situations ils sont, probablement, destinés à mourir. C’est donc avec un certain courage que Woo Jin s’engouffre dans le long et sombre tunnel, cherchant à tâtons les bords de celui-ci. Heureusement pour lui il n’est pas claustrophobe et il doute que sa bien-aimée ne l’est pas non plus, après tant d’années enfermée dans un cachot, pour seule lumière quelques brins de soleil. Un frisson parcourt alors brusquement son échine en repensant aux conditions de vie de sa princesse. Il désire tellement lui faire découvrir un autre monde. Un monde plus doux, plus chaleureux. Un sentiment de bonheur. C’est tout. Il regarde légèrement derrière lui, pour tenter de voir les traits de sa belle-aimée et trouver un souffle de courage qu’il perd au fil des secondes passées dans ce tunnel, esquissant alors un fin sourire. Ils vont y arriver. Après tout ce temps passé dans ce château, après tout ce périple, ils se doivent d’y arriver. Ce n’est qu’une question de temps, il le sait. La fin est proche . . . du moins c’est ce qu’il pense jusqu’à ce qu’il se retrouve face à d’immenses falaises, le vide se présentant sous les yeux. L’espoir n’aura été que de courte durée. Il n’a pas le temps de s’en plaindre et de ressentir plus de crainte qu’il se retrouve projeter en avant, les bras encerclant immédiatement sa princesse pour la couver et la protéger. La chute se fait brusque et fracassante. Woo Jin n’a pas le temps de lui dire quoique ce soit que l’eau le frappe de plein fouet, son corps se faisant emporter par les flots agités. Il tente, en vain, de maintenir sa dulcinée entre ses bras mais le courant l’en empêche et il se doit de la laisser partir, ses mains se détachant de son corps, ses paupières se refermant. Il sait qu’il va mourir. Il a toujours détesté l’eau et il la déteste encore. Il ne sait pas nager et se sent aspirer dans les abysses, son corps lâchant prise, sans même pouvoir s’échapper, sans même la moindre volonté. Comment se battre contre quelque chose qui est imbattable ? Comment survivre quand il n’y a plus aucun espoir ? Même pas une petite lueur. Autant se laisser emporter et mourir . . . Sa dernière pensée s’en va alors vers sa princesse, l’espoir qu’elle ait survie ravivant légèrement son âme. Il espère que tout ça n’aura pas été vain, du moins pas pour elle. Mais alors qu’il pense qu’il n’y a plus d’espoir et qu’il est dans le noir le plus complet, ses yeux s’ouvrent brusquement, cherchant immédiatement la silhouette de sa princesse à ses côtés. Mais aucune trace de celle-ci . . . Se relevant légèrement, ses paupières encore engourdies, il finit par réaliser où il est et surtout avec qui. Surpris par la présence d’autant de femmes aux corps dénudés il ne peut s’empêcher de reculer. « Que me voulez-vous ? » dit-il en comprenant immédiatement à quel genre de créature elles appartiennent ? Il sait pertinemment que les sirènes sont loin d’être douces et aimantes. Ce sont des créatures perfides qui n’ont pour but que de faire succomber la gente masculine pour mieux les dévorer. Il sait que malheureusement, en tant qu’homme, il ne peut résister à leur chant diabolique et se sent alors pris de nausées. Certes cette mort, auprès de sirènes, est bien plus douce qu’une noyade, mais il n’empêche qu’il va tout de même souffrir, et ressentir la lente agonie. « Où est ma princesse ? », il réalise alors qu’elle n’est pas présente et qu’elles l’ont déjà certainement tué. Son cœur se serre, la tristesse l’envahissant progressivement. « Vous ne l’avez . . . pas . . . ne me dites pas que . . . », il ne trouve pas ses mots, ceux-ci se faisant ensevelis par une profonde peine. Il refuse. Elle ne peut pas être morte. Pas alors qu’il respire encore. Et alors qu’il pense déjà à une méthode de se suicider avant qu’elles ne l’aient, il la voit, au loin, tel un rayon de soleil, illuminant cet endroit si obscur. « BAO HAI ! » crie-t-il de toute son âme. Il se sent rassurer et heureux de la savoir vivante, du moins encore pour l’instant. Il ne sait pas ce que les sirènes peuvent faire et il se doute bien qu’elles ont des projets divers pour l’un et pour l’autre. Et avant qu’il ne puisse réfléchir à comment se sortir de cette situation, sa princesse saute à l’eau, profitant d’un moment d’inattention, et l’amène de nouveau dans l’eau, s’échappant par miracle d’une mort certaine. Woo Jin se laisse porter, l’eau lui prenant de plus en plus les poumons. Leur fuite prend fin lorsque Bao Hai se décide à prendre une pause, sautant alors dans ses bras, le jeune prince restant quelque peu estomaqué. « Je vais bien » dit-il finalement après avoir repris, doucement, ses esprits. Ses bras viennent lacérer sa taille, une nouvelle énergie circulant en lui, se sentant soudainement bien. « J’espère que tu n’as pas trop eu peur. Tant de péripéties pour seulement quelques mètres de fuite . . . le sort ne cesse de s’acharner sur nous ». Il inspire profondément et prend les mains de sa bien-aimée entre les siennes. « Je ne sais pas où nous allons désormais, mais qu’importe le chemin du moment que tu restes à mes côtés, et surtout, que tu restes en vie ». Il caresse doucement son visage, déplaçant une mèche rebelle derrière son oreille. « Prenons quelques minutes pour . . . » mais avant qu’il ne puisse finir sa phrase il voit arriver au loin les sirènes énervées prenant alors sa main pour fuir de nouveau. Il repère non loin de là la terre ferme et s’élance vers la conquête de cette terre inconnue pour échapper définitivement aux sirènes.
Après avoir atteint cette terre promise, ils se retrouvent à l’orée d’une forêt, s’engouffrant, avec une petite crainte, à l’intérieur de celle-ci. De là plusieurs lucioles s’échappent, illuminant leur chemin, et rendant l’atmosphère plus enchanteresse. « Regarde donc comme c’est merveilleux. C’est ça qui t’attend. C’est l’odeur de la liberté ». Tenant fermement la main de Bao Hai, il l’amène vers les lucioles, essayant d’en attraper une entre ses mains pour la lui montrer de plus près. Il la lâche au dernier moment, suivant l’envol de celle-ci. Obnubilé par la beauté de ce spectacle, il l’entraîne sur le chemin illuminé par les lucioles, les yeux émerveillés. Il est tellement focalisé sur les lucioles qu’il ne remarque pas le changement brusque de température, celle-ci devenant de plus en plus froide, le chemin se retrouvant gelé. Ce n’est que lorsqu’il glisse sur du verglas, et se retient de justesse à un arbre, qu’il constate l’ambiance plus chaotique et froide que précédemment. « Oh . . . où sommes-nous ? », les dents de Woo Jin commencent à claquer légèrement, « princesse . . . tu n’as pas trop froid ? ». Il s’approche d’elle et tente au mieux de réchauffer ses petits bras. « Je crois que nous ne sommes pas encore sortis de là ». Au même moment une violente tempête de neige s’élève, les aveuglant et les empêchant de continuer leur route. « Nous devons vite nous mettre à l’abri. Nous risquons de mourir de froid ». Mais avec ce vent glacial et cette neige abondante, Woo Jin ne sait où aller . . . jusqu’à apercevoir une grotte.



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