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YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE
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YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Dim 23 Avr - 21:54 Citer EditerSupprimer
I'm always tired but never of you
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OOTD ] Une sucette en bouche comme à son habitude depuis qu’il avait décidé de réduire la clope Sang Jae se gare devant le dortoir Pyobeom. Il lui semble que ça fait un moment qu’il n’a pas mis les pieds ici. Pour quelles raisons l’aurait-il fait après tout, se forçait-il à penser. Il marque une pause et fixe le bâtiment en face de lui. Ce n’est pas tant qu’il hésite mais … il ne sait pas pourquoi il en a autant envie. C’est surtout ça le plus dur. C’est qu’il aimerait pouvoir se dire qu’il y va sans prise de tête parce qu’il maitrise la situation, mais il n’est pas assez idiot pour se voiler la face. Pas assez. Pas encore. Il laisse échapper un faible soupire et se penche vers l’arrière de sa voiture pour attraper les papiers de junk food qui traine sur la banquette et fourre-tout sous son siège. Il jette un regard au rétroviseur pour se regarder une dernière fois et grogne de ce geste. Parce qu’il sait qu’il n’est pas juste pour contrôler que tout soit parfait mais parce qu’il a vraiment envie de lui plaire. Il sort son téléphone de sa poche et réponds au sms que Bago lui a envoyé. Ok je serais chez toi à 18h samedi prochain. Sans rien de plus, sans rien de moins non plus. Ça fait bien longtemps qu’il a supprimé et bloqué le numéro de Lei, mais ça fait toujours aussi mal. La douleur. Une drogue à laquelle Sang Jae n’a jamais trouvé de remède, mais lui en est devenu son substitut. Il lui fait autant de bien mais laisse moins de cicatrice. Il claque la portière de sa voiture et traverse rapidement la rue en ajustant son manteau. Il toque à la porte, entre comme un vieil habitué et monte rapidement à la chambre de Soon Young. Il ne toque pas. Il entre simplement, le cherche du regard à peine une seconde, le voit, sourit. Putain. Son cœur se sent soudain soulagé. Tu m’as manqué. Qu’il ressent. Pourtant il reste impassible et se contente de marcher vers le plus jeune de son pas pressé et lui attrape la main. Il retire la sucette qui roulait sous sa langue et lui fourre sans la bouche pour lui intimer le silence. Il se penche vers lui croisant son regard et lui vole un baiser avant d’esquisser un sourire en coin. Les lèvres de Sang Jae sont si pleines qu’elles en paraissent presque … moelleuses. Il lui attrape la main, lui jette sa paire de chaussures qu’il reconnait et l’entraine dehors. Il lui laisse juste le temps d’enfiler un gilet et ses chaussures avant de dévaler les escaliers. A vrai dire dans la tête de Sang Jae tout semblait simple et son plan parfait, mais maintenant qu’il l’avait en face de lui il ne sait plus comment réagir. Parce que Sang Jae devient toujours maladroit quand il s’agit d’accepter ses émotions. Il déglutit et entre dans la voiture laissant Soon Young dans l’incompréhension. Il allume le moteur et s’arrange pour qu’aucun son, bruit ne viennent parasiter leur silence. Il lance un regard à Soon Young, un qui veut tout dire et rien à la fois, un que le plus jeune n’arrivait toujours pas à comprendre totalement qui trahissait bien évident à quel point Sang Jae aimait la présence du plus jeune à ses côtés. On pouvait voir ça comme un homme égoïste qui débarquait dans la chambre du plus jeune après presque 1 mois de silence radio, mais on pouvait aussi voir ça comme un amant terriblement en manque d’un homme qu’il aime malgré lui à sa façon et dont il a besoin. Autant que Soon Young a besoin de Jae. Sur l’habitacle trône un petit paquet cadeau portant le nom de Soon Young. Jae l’a placé là en évidence mais ne lui accorde pas son attention comme pour laisser le temps à Soon Young de le remarquer. A l’intérieur se trouve un origami que Soon Young devrait reconnaitre, tout du moins Jae l’espérait. Mais là encore, c’était sans un mot qu’il laisserait le jeune homme tout découvrir. Il conduisait en silence l’étudiant, et fixait son regard droit sur la route. Quelle étrange attitude pourtant si familière à Soon Young qui savait alors qu’il manquait à Jae.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Dim 23 Avr - 23:53 Citer EditerSupprimer
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OOTD Il a le regard rivé sur son écran d'ordinateur, la mâchoire crispée, l'impression qu'on martèle son crâne. Il en a tant rêvé de ce jour pourtant, n'espérait que ça depuis presque trois ans. Parce que c'est ce matin qu'il s'est rendu à l'hôpital pour connecter son appareil externe à l'implant qui a été greffé à son tympan, sous sa boite crânienne douloureuse. Parce que c'est depuis quelques heures à peine qu'il peut à peu près entendre. Évidemment les sons lui paraissent lointains, troubles et peu distinctifs les uns des autres, mais qu'importe. Il entend. Et il a tant pleuré lorsque la voix de sa meilleure amie l'a accueilli dans le monde des entendants, tellement que ses paupières persistent à rester gonflées et rougies. Et puis la désillusion. Oh il le savait déjà pourtant, était au courant de la lourde rééducation qu'il allait devoir subir, des nombreux exercices quotidiens qu'il devrait faire s'il voulait retrouver son acuité auditive.
Mais Soonyoung a toujours été trop têtu, et Soonyoung a toujours trop détesté les hôpitaux.
Alors il a insisté, sans relâche, jusqu'à ce que les médecins acceptent qu'il puisse retourner à son dortoir pour y faire sa rééducation, il n'aurait jamais accepté de devoir passer tous les jours presque deux heures dans une salle trop blanche envahie d'anti-bactérien. Gagné. Alors Byeol l'a raccompagné à sa chambre, l'a laissé pour qu'il puisse faire son travail. Et il est là, depuis presque une heure à devoir écouter des sons et cocher s'il les entend. Piètre constat : la majorité ne parviennent pas jusqu'à son oreille récemment opérée. Puis un bruit qui ne provient cette fois pas de son ordinateur l'interpelle, celui de la porte qui s'ouvre dans son dos. Il ne relève pourtant pas la tête, jugeant qu'il s'agit probablement d'un de ses colocataires. Et puis un parfum familier, et puis une main qui s'empare de la sienne, et puis son regard qui se verrouille dans le sien, et puis son coeur qui oublie comment fonctionner. « Jae ? » C'est tout juste soufflé, comme s'il avait besoin qu'on lui confirme que c'est bien lui, qu'il est bien là.
Qu'il est venu le chercher.
Mais il n'obtient pour seule réponse que son silence et cette sucette qui, il le sait, n'est là que pour le faire taire. Ses paupières se gorgent d'une humidité qu'il contient malgré tout, ses doigts se croisent autour des siens. Le voilà le jour dont il rêvait le plus. Lui, entendant, aux côtés de l'homme qu'il aime. Et même s'il est figé par la surprise il lui rend presque immédiatement son baiser, geint presque lorsque celui-ci se termine. Et il a tant de mal à comprendre le gosse, beaucoup trop pour pouvoir réagir et n'a donc d'autre choix que de se laisser emporter par son aîné -son minuscule corps ne lui aurait pas permis de lutter après tout. Il est si perdu, si perturbé par le son de la portière qui claque trop près de son appareil, fait siffler son oreille. « On.. on va où ? » Son regard reste fixé sur son Jae, sur son expression qui semble lui demander de se taire, sur chacun de ses gestes, des traits de son visage qu'il connaît par coeur, ne se lasse pourtant jamais d'observer. Et ah, si c'était possible, Il tomberait encore plus amoureux. Il n'y a qu'un freinage un peu sec qui l'extirpe hors de sa contemplation, quand un paquet s'échoue sur ses genoux et qu'il y lit son nom. Et il est encore plus perdu le môme, glisse sa main jusqu'à celle de son aîné dans un besoin presque obsessionnel de créer un contact. « Jae s'il te plait, parle moi..» Et ses mots sonnent presque comme une supplication entre les lèvres du gamin qui rêve plus que tout de pouvoir enfin entendre sa voix.
Mais Soonyoung a toujours été trop têtu, et Soonyoung a toujours trop détesté les hôpitaux.
Alors il a insisté, sans relâche, jusqu'à ce que les médecins acceptent qu'il puisse retourner à son dortoir pour y faire sa rééducation, il n'aurait jamais accepté de devoir passer tous les jours presque deux heures dans une salle trop blanche envahie d'anti-bactérien. Gagné. Alors Byeol l'a raccompagné à sa chambre, l'a laissé pour qu'il puisse faire son travail. Et il est là, depuis presque une heure à devoir écouter des sons et cocher s'il les entend. Piètre constat : la majorité ne parviennent pas jusqu'à son oreille récemment opérée. Puis un bruit qui ne provient cette fois pas de son ordinateur l'interpelle, celui de la porte qui s'ouvre dans son dos. Il ne relève pourtant pas la tête, jugeant qu'il s'agit probablement d'un de ses colocataires. Et puis un parfum familier, et puis une main qui s'empare de la sienne, et puis son regard qui se verrouille dans le sien, et puis son coeur qui oublie comment fonctionner. « Jae ? » C'est tout juste soufflé, comme s'il avait besoin qu'on lui confirme que c'est bien lui, qu'il est bien là.
Qu'il est venu le chercher.
Mais il n'obtient pour seule réponse que son silence et cette sucette qui, il le sait, n'est là que pour le faire taire. Ses paupières se gorgent d'une humidité qu'il contient malgré tout, ses doigts se croisent autour des siens. Le voilà le jour dont il rêvait le plus. Lui, entendant, aux côtés de l'homme qu'il aime. Et même s'il est figé par la surprise il lui rend presque immédiatement son baiser, geint presque lorsque celui-ci se termine. Et il a tant de mal à comprendre le gosse, beaucoup trop pour pouvoir réagir et n'a donc d'autre choix que de se laisser emporter par son aîné -son minuscule corps ne lui aurait pas permis de lutter après tout. Il est si perdu, si perturbé par le son de la portière qui claque trop près de son appareil, fait siffler son oreille. « On.. on va où ? » Son regard reste fixé sur son Jae, sur son expression qui semble lui demander de se taire, sur chacun de ses gestes, des traits de son visage qu'il connaît par coeur, ne se lasse pourtant jamais d'observer. Et ah, si c'était possible, Il tomberait encore plus amoureux. Il n'y a qu'un freinage un peu sec qui l'extirpe hors de sa contemplation, quand un paquet s'échoue sur ses genoux et qu'il y lit son nom. Et il est encore plus perdu le môme, glisse sa main jusqu'à celle de son aîné dans un besoin presque obsessionnel de créer un contact. « Jae s'il te plait, parle moi..» Et ses mots sonnent presque comme une supplication entre les lèvres du gamin qui rêve plus que tout de pouvoir enfin entendre sa voix.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Lun 24 Avr - 0:41 Citer EditerSupprimer
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OOTD ] Il freine. Brusquement. Il plaque sa main sur le torse de Soon Young par reflexe. Il ne voudrait pas que son amant ne se blesse, pas comme ça, pas aujourd’hui, et surtout pas à cause de lui. Il lui jette un regard alors que le paquet blanc atterrit sur les genoux de Soony. On dirait une petite boite de bijoux. Pas assez grande pour être une montre mais trop petit pour être une bague. C’est assez troublant quand on y pense. Jae sait que Soony ne s’attendait pas à ça. Il grogne face à ce connard qui ne sait pas conduire mais se retient de ne pas l’insulter. Il ne voudrait pas que sa voix, entendu par Soon Young pour la première fois depuis des années, soit aussi agressive et pour une insulte. Ou alors pour l’insulter lui … à cette idée Sang Jae se met à sourire en coin. L’idée lui plait. Mais quand le garçon se retrouve avec le paquet les doigts Sang Jae cède à la panique et lui prend des mains brusquement. Il secoue la tête. Non il ne parlera pas. Non, pas tout de suite. Il sourit et étouffe son rire en se remettant en route. Les rues défilent les unes après les autres. Des rues familières. Des rues qu’ils connaissent bien. Des rues qu’ils ont l’habitude de parcourir ensemble, à pied, sur le skate de Sang Jae, dans sa voiture, à rouler juste pour rouler … Jae glisse sa main sur la cuisse de Soon Young et se met à sourire, cachant à peine sa nervosité. Il se sent con Jae mais ça l’amuse. Il retrouve ces sensations grisantes, nouvelles on dirait, vieilles pourtant. Il serre sa cuisse et conduit posé, la tête sur l’appui tête. Jae se met à réfléchir, à lui, au garçon à côté de lui. il se demande pourquoi il agit comme ça avec lui ? Ces silences à répétitions, ces nuits de sexe intenses. Ces journées à lui courir après et ces journées à l’ignorer. Il ne sait pas pourquoi il a ces phases de distances et des phases où même être lui ne suffit pas à combler ce manque qu’il ressent de Soon Young. Ça serait beaucoup trop fou de se dire qu’il l’aime mais ça serait mentir que de se dire qu’il ne l’aime pas. Sang Jae arrive finalement à se garer devant lui. Toujours ce vieux studio qu’il arrive péniblement à meubler. Qu’il décore au fil des années, au grès des envies de Soon Young aussi. Sang Jae avait retiré tous les objets que Soony avait mis pour décorer son appartement. Leurs photos avaient terminées au fin fond d’un tiroir mais c’était déjà bien mieux que la poubelle, pas vrai ? Il n’avait remis sur son frigo que le polaroid qu’il avait toujours gardé sans trop savoir pourquoi. S’il sait mais il n’a pas envie de le dire, de le penser, de le comprendre. Cette photo avait été exposée parce que Sang Jae la voulait sous ses yeux tous les jours sans se soucier du mal qu’elle pouvait causer à ces amants. Enfin un seul en particulier, le seul qui puisse réellement être une menace pour Soon Young. Sang Jae agissait comme il en avait envie, et son envie, là, aujourd’hui, c’était de garder Soon Young près de lui, sous ses yeux, à portée de main. De cœur. De corps. Il sort de la voiture, la contourne, tire son amant à lui. Il sait que Soon Young veut entendre sa voix. Jae s’était renseigné à l’hôpital, il connaissait tout ce qu’il fallait savoir. L’opération, les dates, les conséquences, la rééducation. Il savait tout. Alors évidemment il avait choisi son jour pour venir chercher Soon Young. La vérité c’est qu’il aurait aimé être le premier qu’il entende mais ça aurait été s’exposer et il aurait détesté ça plus encore que de savoir qu’il avait eu le temps d’entendre le monde avant sa voix. Il se marre doucement devant l’expression frustrée du plus jeune. Surtout qu’il le privait encore de son cadeau qu’il avait caché dans sa poche. Finalement il l’entraine dans son ascenseur et l’embrasse pour le faire taire, pour le faire patienter aussi. Et sans quitter ses lèvres, sans quitter son corps, il l’entraine à son studio. Il l’ouvre d’un geste habile et reprends son souffle qu’une fois les portes claquées. Il avait longuement réfléchit Sang Jae à ce qu’il dirait à Soon Young. Il avait pensé à des trucs romantiques, des trucs drôles, des trucs cons aussi et des trucs nuls. Pourtant quand il le voit en face de lui avec ses yeux si innocents, si amoureux, Jae affiche un sourire tendre. Il penche la tête sur le côté et lâche un petit rire franc. « T’as envie que je te parle pas vrai ? » souffle-t-il trop bas pour que Soon Young puisse pleinement entendre, mais il sait lire sur ses lèvres encore. Qu’elle torture. Les deux mains de Sang Jae encadre son visage et il caresse ses pommettes de son pouce avant de glisser ses lèvres luisantes de leur baiser jusqu’à son oreille et lui dit d’une voix claire « Salut mon amour … » un brin enjoleur, un brin tendre, un brin taquin. Il embrasse le creux de son cou avant de redresser son visage pour voir l’expression de son amant qui, il en était sûr, allait se mettre à pleurer. Mais c’était bien pour ça qu’il l’aimait Soon Young.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Lun 24 Avr - 22:16 Citer EditerSupprimer
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OOTD Le temps commençait à venir à bout de ses espoirs, était sur le point de dévorer pour de bon tous ses rêves. Il ne lui manquait plus grand chose pour réussir à faire de Soonyoung une coquille vide, drainé de tout ce qui le définissait à une époque. Lui qui était si heureux de vivre s'était retrouvé renfermé sur lui-même dès son réveil suite à son accident qui n'avait pas seulement recouvert son corps de cicatrices et pris son ouïe, non. Cet événement lui a volé son petit ami, sa carrière de danseur, ses sourires et tous ses objectifs. Et il s'est accroché le gamin, pendant des années, à l'espoir qu'un jour tout redeviendrait comme avant, comme si cet imprévu n'avait jamais existé dans sa vie. Puis les jours, les semaines, les mois et même les années ont écrasé son optimisme, l'ont convaincu que plus jamais il ne serait normal, que le chemin qui était pourtant tout tracé s'était effacé pour le laisser là, perdu.
Et pourtant aujourd'hui il est là, près de l'homme qu'il aime qui l'emmène vers une destination inconnue et qu'importe. Il est là et il entend le moteur grogner, les klaxons énervés résonner. Il est là et toute son attention est concentré sur ce corps à sa gauche, comme s'il cherchait à percevoir le bruit de sa respiration, à capter son regard. Il est perdu le môme, totalement déstabilisé par le vacarme extérieur, par cette présence qu'il n'espérait plus (et si, en réalité il n'a jamais cessé d'espérer), par cette absence de réaction chez son aîné, de signes qui l'aideraient à comprendre la situation. Et Soonyoung il n'entend plus que les battements irréguliers de son propre coeur, témoins de tout l'amour qu'il porte à l'étudiant au volant, témoins aussi de son impatience, de son réel besoin de l'entendre enfin. Mais Sangjae le lui refuse, reste confiné dans ce silence angoissant pour le plus jeune qui s'apaise malgré tout au contact de cette main contre sa cuisse.
Comme avant.
Comme il y a presque trois ans, lorsqu'ils sortaient encore ensemble, qu'ils adoptaient toujours cette position dès qu'ils entraient dans la voiture du plus grand. Comme lors de la meilleure année de la vie du Pyo, lorsqu'ils passaient leurs soirées dehors, leurs nuits sous les draps. Comme à l'époque où le môme grimpait si souvent sur son petit ami, glissait sa main dans sa nuque qu'il massait toujours comme par automatisme. Et puis comme quand il s'invitait chez le plus âgé même lorsqu'il n'en avait pas le droit au risque de se faire réprimander, qu'ils terminaient leur disputes essoufflés sur le matelas. Comme quand il se réveillait le premier dans les bras de son Sangjae qu'il tirait doucement de son sommeil avec les plus douces des caresses et le parfum du café chaud qu'il lui préparait chaque matin. Comme quand ils étaient amoureux.
Et sa mâchoire se serre, ses doigts viennent se crisper sur ceux de son aîné pour rétablir le contact, son regard se détache de son visage pour s'échouer sur leurs mains, d'abord celle de l'étudiant qui entoure sa cuisse trop fine, puis sur ses propres phalanges, sur cette bague en plastique qui entoure son annuaire, cadeau de son vis à vis dont il ne s'est jamais séparé. Et il se perd dans sa contemplation, tarde à réaliser que le véhicule est à l'arrêt, suit presque trop naturellement Sangjae jusqu'à l'intérieur de l'immeuble. Puis se perd contre ses lèvres, ou se retrouve, peut-être. Il ne lui faut qu'une fraction de seconde pour se hisser sur la pointe des pieds et presser son corps contre son homme, une de plus pour croiser ses bras derrière sa nuque; quelques instants à peine pour inviter sa langue à l'échange.
Soonyoung il est
dingue de lui.
De sa bouche, de son parfum, de son regard. De ses sourires, de ses mains, de ses baisers.
Alors il se laisse emporter, geint presque lorsque leurs lèvres se séparent même s'il étouffait, le fixe avec tout l'amour du monde auquel s'ajoute une touche de curiosité, d'appréhension. Et ses iris charbon se rivent sur ses lippes rougies dès qu'elles commencent à bouger, pendant qu'une plainte s'échappe d'entre les siennes. Il n'en peut plus le gosse, crève d'envie de redécouvrir sa voix, ne supporte plus d'être contraint de devoir l'imaginer seulement. « S'il te plait.. » Et malgré son empressement obsessionnel, Soonyoung s'imprègne de ses gestes doux, de ses mains parfumées qui ont toujours su l'apaiser.
Et puis la décharge électrique.
Ce timbre qu'il connaît par coeur, ses mots qu'il crevait d'envie d'entendre. Et c'est trop, beaucoup trop. Il a l'impression de mourir le môme, ou de revivre, il ne sait pas trop. Sa tête se baisse immédiatement, son front s'appuie contre le torse musclé qui lui fait face et cette fois il est incapable de contenir ses larmes qui s'écrasent à ses pieds. Ses mains tremblantes s'accrochent à son haut comme un point d'ancrage pendant que tout son corps est secoué de soubresauts qui ne cessent de croître en nombre et en intensité. « Je t'aime. » C'est murmuré entre deux sanglots, répété deux, trois, vingt fois peut-être, de sa voix cassée mais si sincère pourtant. Et il se presse un peu plus contre lui, enserre ses flancs et croise ses mains dans son dos, garde son visage trempé bien enfoui contre son torse. « Me laisse plus. S'il te plait maintenant que j'suis redevenu normal me laisse plus jamais.. »
J'peux pas être moi sans toi.
Et pourtant aujourd'hui il est là, près de l'homme qu'il aime qui l'emmène vers une destination inconnue et qu'importe. Il est là et il entend le moteur grogner, les klaxons énervés résonner. Il est là et toute son attention est concentré sur ce corps à sa gauche, comme s'il cherchait à percevoir le bruit de sa respiration, à capter son regard. Il est perdu le môme, totalement déstabilisé par le vacarme extérieur, par cette présence qu'il n'espérait plus (et si, en réalité il n'a jamais cessé d'espérer), par cette absence de réaction chez son aîné, de signes qui l'aideraient à comprendre la situation. Et Soonyoung il n'entend plus que les battements irréguliers de son propre coeur, témoins de tout l'amour qu'il porte à l'étudiant au volant, témoins aussi de son impatience, de son réel besoin de l'entendre enfin. Mais Sangjae le lui refuse, reste confiné dans ce silence angoissant pour le plus jeune qui s'apaise malgré tout au contact de cette main contre sa cuisse.
Comme avant.
Comme il y a presque trois ans, lorsqu'ils sortaient encore ensemble, qu'ils adoptaient toujours cette position dès qu'ils entraient dans la voiture du plus grand. Comme lors de la meilleure année de la vie du Pyo, lorsqu'ils passaient leurs soirées dehors, leurs nuits sous les draps. Comme à l'époque où le môme grimpait si souvent sur son petit ami, glissait sa main dans sa nuque qu'il massait toujours comme par automatisme. Et puis comme quand il s'invitait chez le plus âgé même lorsqu'il n'en avait pas le droit au risque de se faire réprimander, qu'ils terminaient leur disputes essoufflés sur le matelas. Comme quand il se réveillait le premier dans les bras de son Sangjae qu'il tirait doucement de son sommeil avec les plus douces des caresses et le parfum du café chaud qu'il lui préparait chaque matin. Comme quand ils étaient amoureux.
Et sa mâchoire se serre, ses doigts viennent se crisper sur ceux de son aîné pour rétablir le contact, son regard se détache de son visage pour s'échouer sur leurs mains, d'abord celle de l'étudiant qui entoure sa cuisse trop fine, puis sur ses propres phalanges, sur cette bague en plastique qui entoure son annuaire, cadeau de son vis à vis dont il ne s'est jamais séparé. Et il se perd dans sa contemplation, tarde à réaliser que le véhicule est à l'arrêt, suit presque trop naturellement Sangjae jusqu'à l'intérieur de l'immeuble. Puis se perd contre ses lèvres, ou se retrouve, peut-être. Il ne lui faut qu'une fraction de seconde pour se hisser sur la pointe des pieds et presser son corps contre son homme, une de plus pour croiser ses bras derrière sa nuque; quelques instants à peine pour inviter sa langue à l'échange.
Soonyoung il est
dingue de lui.
De sa bouche, de son parfum, de son regard. De ses sourires, de ses mains, de ses baisers.
Alors il se laisse emporter, geint presque lorsque leurs lèvres se séparent même s'il étouffait, le fixe avec tout l'amour du monde auquel s'ajoute une touche de curiosité, d'appréhension. Et ses iris charbon se rivent sur ses lippes rougies dès qu'elles commencent à bouger, pendant qu'une plainte s'échappe d'entre les siennes. Il n'en peut plus le gosse, crève d'envie de redécouvrir sa voix, ne supporte plus d'être contraint de devoir l'imaginer seulement. « S'il te plait.. » Et malgré son empressement obsessionnel, Soonyoung s'imprègne de ses gestes doux, de ses mains parfumées qui ont toujours su l'apaiser.
Et puis la décharge électrique.
Ce timbre qu'il connaît par coeur, ses mots qu'il crevait d'envie d'entendre. Et c'est trop, beaucoup trop. Il a l'impression de mourir le môme, ou de revivre, il ne sait pas trop. Sa tête se baisse immédiatement, son front s'appuie contre le torse musclé qui lui fait face et cette fois il est incapable de contenir ses larmes qui s'écrasent à ses pieds. Ses mains tremblantes s'accrochent à son haut comme un point d'ancrage pendant que tout son corps est secoué de soubresauts qui ne cessent de croître en nombre et en intensité. « Je t'aime. » C'est murmuré entre deux sanglots, répété deux, trois, vingt fois peut-être, de sa voix cassée mais si sincère pourtant. Et il se presse un peu plus contre lui, enserre ses flancs et croise ses mains dans son dos, garde son visage trempé bien enfoui contre son torse. « Me laisse plus. S'il te plait maintenant que j'suis redevenu normal me laisse plus jamais.. »
J'peux pas être moi sans toi.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Lun 1 Mai - 21:08 Citer EditerSupprimer
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OOTD ] Au mot du plus jeune, le plus vieux s’en voudrait presque. C’était presque trop facile de revenir après autant de temps, après autant de larmes. Sang Jae était la plus chanson d’amour de Soon Young. Celle qu’on écoute le cœur lourd, les larmes aux yeux le soir avant de s’endormir. Celle qu’on rêve secrètement de vivre mais qui nous tue en réalité. Sang Jae était son bonheur autant qu’il était son malheur. Parce que Soon Young, il était prêt à pardonner le silence, l’absence. Parce qu’il avait déjà oublié les larmes, et les nuits à crever sous le manque. Oui, en vérité le môme avait déjà pardonné, oublié. Sang Jae était incapable de lui offrir la vie qu’il méritait, mais parfois, quand il trouvait assez de courage en lui, il s’efforçait de rendre le plus jeune heureux. Comme une promesse, comme un pardon qu’il soufflait sur les lèvres du Pyo alors qu’ils froissaient les draps férocement. Sang Jae bataillait si fort pour garder la tête hors de l’eau que seul Soon Young semblait le remarquer. C’était peut-être bien là l’unique raison qui poussait d’ailleurs le plus jeune à l’aimer réellement parce qu’il était l’un des rares à réellement comprendre qu’il était vraiment. Parfois Sang Jae sentait à travers les baisers de Soon Young qu’il lui intimait l’ordre de baisser les armes, qu’il était temps pour lui d’arrête de se battre, qu’il ne gagnera jamais cette guerre dans sa tête. Et Sang Jae voyait, dans le regard larmoyant et amoureux du plus jeune qu’il était prêt à tenir debout pour lui. que Soon Young était prêt à tous les efforts du monde pour le simple bonheur de Sang Jae. A-t-on jamais vu un amour aussi pur et doux … ? Parfois, souvent, égoïstement, Sang Jae se dit qu’il aurait aimé que Lei puisse lui être aussi dévoué et amoureux, mais il sait aussi que Lei n’aurait jamais pu être un homme comme ça et que c’était pour cette raison qu’il aimait Lei. Et c’était aussi pour cette raison qu’il aimait Soon Young. Mais Sang Jae était un homme capricieux, un homme blessé qui se cachait encore et toujours derrières des murs qui lui donnait l’impression de ne pas souffrir.
Foutaise.
Il caresse la nuque du plus jeune et serre les dents à ses mots. Ca fait mal de l’entendre dire ca pourtant il n’en montre rien. Il a fait souffrir le plus jeune plus que n’importe qui. L’arroseur arrosé qui se venge. Soon Young ne méritait certainement pas ça, mais Sang Jae avait préféré fuir, lâchement, pour sauver sa peau. Sauver celle de Soon Young aussi à ne pas en douter. Il le serre contre lui, écrase sa joue sur le haut de la tête du môme en gardant aux lèvres un sourire amusé. Il le berce, se berce même de ses je t’aime qui lui font pourtant si peur quand il croise le regard du plus jeune. il lui caresse la nuque, et après de longues minutes à lui murmurer des mots tendres pour calmer ses pleures il finit par lui redresser le visage. Regarde-moi que lui criait son regard. aime moi que lui sourirait sa bouche délicatement étirée. « Ne pleure plus. » que lui soufflait ses mots tendrement porté à l’attention du plus jeune. il embrasse son front, le bout de son nez rougie qui coule pourtant et que le plus jeune essuie d’un revers de manche. Attitude enfantine qui fait craquer le plus vieux. Un geste anodin, parfois même rebutant, mais qui arrachait toujours un sourire tendre à Sang Jae. Il embrasse ses joues mouillées, prenant son temps pour imprégner la trace de ses lèvres sur sa peau fine. Son pouce vient lui caresser les lèvres tendrement avant d’être sagement remplacé par les lèvres du plus vieux. Enfin ce baiser. Sang Jae mentirait s’il disait qu’il n’en crevait pas d’envie mais il prenant son temps, pas par amour, pas par tendresse, mais parce que la frustration était plus délicieuse en sentant les lèvres de Soon Young se mouvoir impatientes contre les siennes.
Ca lui arrache d’ailleurs un petit rire. Il rouvre les yeux pour croiser le regard de Soon Young et ne l’arrête pas dans son avidité. Au contraire. Le blond s’arrange pour retourner son amant et plaquer son dos contre son torse. D’un geste habile il lui abaisse la tête en avant pour pouvoir dévorer sa nuque sans plus attendre, glissant dans le creux de son cou pour finement venir marquer son cou. Son sien. « Tu m’aimes ? » demande Jae alors qu’il connait parfaitement la réponse, mais c’est presque grisant d’entendre le plus jeune le lui répéter ainsi. Ce soir c’est ce dont il a besoin. Il arrache la boucle du pantalon du plus jeune et lui ouvre pour y glisser sa main. Main bien trop sage pour le lieu. Sang Jae s’en amuse. Toujours. Il serre le plus jeune contre lui, dans ses bras puissants, avant de souffler « J’ai envie de toi Soon Young … » de sa voix rauque cassée par le désir. « Terriblement envie de toi bébé … » ajoute-t-il en plaquant son bassin aux fesses du plus jeune avec un sourire entendu et tendre.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Ven 26 Mai - 16:30 Citer EditerSupprimer
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OOTD La vérité c'est que Soonyoung aurait tout donné pour ce moment. Juste pour être là, chez lui, avec lui. Comme avant, comme si rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il était venu, qu'il avait dévoré ses lèvres, partagé son lit, senti son parfum. Comme quand ils s'aimaient comme des ados, leurs corps toujours collés l'un à l'autre, leurs regards remplis de défis, d'envie, d'amour aussi. Et si le gosse rêvait de pouvoir de nouveau entendre la musique pour revivre sa passion pour la danse, c'est sa voix à lui qu'il voulait sentir résonner plus que tout. Retrouver les frissons habituels que son timbre si grave lui provoque, sentir chacune de ses émotions moduler ses intonations. Parce qu'il aime tant sa voix, pourrait l'écouter raconter n'importe quoi pendant des heures, embrasser sa gorge pendant qu'il parle pour sentir chaque vibration de ses cordes vocales, et être secoué par ses grognements contre son lobe.
Et il se sent si bien contre ce corps puissant qui l'enveloppe dans une étreinte apaisante. Il se sent si soulagé de pouvoir humer ce parfum dont il dépend comme un drogué, et puis il se sent si aimé, si visible. Il se sent exister sous les caresses tendres de son aîné. Soonyoung sait quelle genre de réputation décrit trop souvent son homme, sait pourtant à quel point tout ce qui est dit à son sujet est faux, que malgré ses quelques excès de colères il est loin, si loin d'être quelqu'un de mauvais. Il le sait lui, à quel point Sangjae peut être tendre et rassurant, doux et compréhensif, attentionné et aimant. Il sait aussi qu'il y a depuis des années cette tempête qui ravage tout dans sa tête, qu'il cache sa douleur derrière cet air froid et ce regard dur. Et surtout il sait qu'il est bien plus que ses troubles, qu'il est tellement plus que ses défauts, qu'il souffre et qu'il dissimule sa vulnérabilité sous une carapace que même lui ne parvient pas à percer entièrement. Et que c'est pas grave. C'est pas grave parce qu'il l'aime comme ça.
Alors il relève doucement son visage, tente de calmer les larmes qui inondent ses paupières et ses joues pour pouvoir mieux lui offrir toute son attention jusque dans son regard, sent son coeur se gonfler d'amour à chaque baiser déposé sur sa peau, puis oublier comment battre normalement lorsque leurs lippes se retrouvent enfin, que le gamin croise ses bras derrière sa nuque pour le rapprocher plus encore. Il ne veut plus pleurer, ne veut plus perdre ce précieux temps qu'il préfère utiliser pour savourer chaque moment passé avec lui. Comme avant, comme pour rapporter ce passé au présent, lui redonner vie. Les anciennes habitudes reprennent rapidement du service, guident chacun de ses gestes avides stoppés lorsque le plus grand prend le contrôle et dirige son corps à sa guise, le secoue d'un long frisson lorsque ses lippes se perdent dans son cou si sensible. Et celles du gosses se retrouvent pincées entre ses propres canines pour contenir l'effet que ce geste si simple peut avoir sur lui. « Je t'aime. » Réponse soufflée sans hésitation malgré sa voix tremblante à cause de la douce torture infligée. Il ne demande pas de et toi ?, ne l'a jamais demandé. Il l'aime. Il l'aime et ne prend en retour que ce que l'aîné veut bien lui offrir, sans réclamer plus.
Et puis son corps s'électrifie, son ventre se contracte face à cette main bien curieuse, bien trop sage cependant. Ses lèvres se pincent plus fort encore, laisse pourtant échapper un gémissement suite aux mots si rauques de son homme. Et Soonyoung sent son rythme cardiaque accélérer trop rapidement, son corps réagir presque immédiatement. « Maintenant ? » Ce serait mentir que de dire qu'il n'en a pas envie lui aussi, pourtant il ne l'avait pas réellement prévu. Gamin qui n'entend que depuis quelques heures après presque trois ans de silence absolu, qui aimerait profiter de la voix qu'il voulait le plus entendre depuis tout ce temps. Mais ce n'est pas grave, pas grave car il a toujours fait passer le bonheur de son aîné avant tout, que pour lui rien ne lui semble infaisable, inacceptable. Et il y a un prend moi alors qui remonte sa gorge, meurt sur sa langue immobile. Il ne le dira pas. Même s'il en crève d'envie. Parce qu'il sait que son Jae n'aime pas la facilité, qu'on lui cède toujours tout immédiatement.
Alors sa tête prend appui sur la large épaule de Sangjae, sa main prend le même chemin que celle du plus grand pour la rejoindre et appuyer un peu plus ses gestes trop lents pour mieux le sentir contre lui. Il profite de ce moment quelques instants, laisse quelques souffles déjà erratiques s'échapper. Puis cesse finalement, qu'importe son propre plaisir, seul celui de son aîné compte. Ce genre de raisonnement l'a souvent mené à une frustration presque insupportable pour son corps qui, même s'il semble l'oublier, possède lui aussi des besoins. Besoins qu'il a toujours fait passer au second plan pour faire de ceux de Sangjae sa priorité. Alors il pivote pour lui faire face, se perd une petite éternité dans son regard avant de se hisser haut sur la pointe de ses pieds pour capturer ses lèvres, l'embrasser deux, trois fois. Coller leurs corps, faire glisser ses mains le long de son torse jusqu'à la boucle de sa ceinture qu'il défait pour faire glisser son pantalon de ses hanches après quelques difficultés liées à ses doigts tremblants tout en le faisant reculer.
Soony il connait cet appartement par coeur, pourrait le guider les yeux fermés à travers les pièces. Et il le pousse jusqu'à la chambre, le fait basculer sur le lit qu'ils ont tant de fois fait grincer si fort que le gosse s'étonne qu'il tienne encore debout. Puis monte à quatre pattes au dessus pour le rejoindre, embrasse trop lentement la bosse sous son nombril sans le quitter des yeux et remonte jusqu'à ses lèvres, les mains sous son haut, les appuie ensuite sur ses épaules si larges pour l'immobiliser « Bouge pas.» Et il le regarde avec un sourire plein de malice, un sourire qui veut dire jouons, y'aura pas de perdant un rictus qui signifie montre moi ce que c'est, comment tu sais dompter mes envies rebelles, comment t'as toujours su comment tout obtenir de moi
Parce que Soony il aime jouer avec le feu, et Sangjae est le plus dangereux des brasiers.
Alors il s'installe sur son bassin, contient ses propres envies pour satisfaire son aîné. Le frustrer, aussi. Il se penche pour l'embrasser, laisse ses mains courir contre ce torse encore trop couvert. Ses baisers sont lents, lascifs mais extrêmement passionnés, ponctués de soupirs chauds, de regards emplis de désir accentués par les roulements de son bassin contre celui plus large de Sangjae. « T'as dit quoi tout à l'heure ? J'ai pas bien entendu. » Mensonge volontairement évident, dans l'unique but de taquiner sa résistance, de jouer avec ses nerfs. Et ses lèvres glissent dans son cou, y déposent quelques baisers, aspirent sa peau pour la marquer -et tant pis pour les conséquences. « Qu'est-ce que tu veux Jae ?» Dis le moi, montre le moi. « Qu'est-ce que je peux faire pour hyung ? »
Et il se sent si bien contre ce corps puissant qui l'enveloppe dans une étreinte apaisante. Il se sent si soulagé de pouvoir humer ce parfum dont il dépend comme un drogué, et puis il se sent si aimé, si visible. Il se sent exister sous les caresses tendres de son aîné. Soonyoung sait quelle genre de réputation décrit trop souvent son homme, sait pourtant à quel point tout ce qui est dit à son sujet est faux, que malgré ses quelques excès de colères il est loin, si loin d'être quelqu'un de mauvais. Il le sait lui, à quel point Sangjae peut être tendre et rassurant, doux et compréhensif, attentionné et aimant. Il sait aussi qu'il y a depuis des années cette tempête qui ravage tout dans sa tête, qu'il cache sa douleur derrière cet air froid et ce regard dur. Et surtout il sait qu'il est bien plus que ses troubles, qu'il est tellement plus que ses défauts, qu'il souffre et qu'il dissimule sa vulnérabilité sous une carapace que même lui ne parvient pas à percer entièrement. Et que c'est pas grave. C'est pas grave parce qu'il l'aime comme ça.
Alors il relève doucement son visage, tente de calmer les larmes qui inondent ses paupières et ses joues pour pouvoir mieux lui offrir toute son attention jusque dans son regard, sent son coeur se gonfler d'amour à chaque baiser déposé sur sa peau, puis oublier comment battre normalement lorsque leurs lippes se retrouvent enfin, que le gamin croise ses bras derrière sa nuque pour le rapprocher plus encore. Il ne veut plus pleurer, ne veut plus perdre ce précieux temps qu'il préfère utiliser pour savourer chaque moment passé avec lui. Comme avant, comme pour rapporter ce passé au présent, lui redonner vie. Les anciennes habitudes reprennent rapidement du service, guident chacun de ses gestes avides stoppés lorsque le plus grand prend le contrôle et dirige son corps à sa guise, le secoue d'un long frisson lorsque ses lippes se perdent dans son cou si sensible. Et celles du gosses se retrouvent pincées entre ses propres canines pour contenir l'effet que ce geste si simple peut avoir sur lui. « Je t'aime. » Réponse soufflée sans hésitation malgré sa voix tremblante à cause de la douce torture infligée. Il ne demande pas de et toi ?, ne l'a jamais demandé. Il l'aime. Il l'aime et ne prend en retour que ce que l'aîné veut bien lui offrir, sans réclamer plus.
Et puis son corps s'électrifie, son ventre se contracte face à cette main bien curieuse, bien trop sage cependant. Ses lèvres se pincent plus fort encore, laisse pourtant échapper un gémissement suite aux mots si rauques de son homme. Et Soonyoung sent son rythme cardiaque accélérer trop rapidement, son corps réagir presque immédiatement. « Maintenant ? » Ce serait mentir que de dire qu'il n'en a pas envie lui aussi, pourtant il ne l'avait pas réellement prévu. Gamin qui n'entend que depuis quelques heures après presque trois ans de silence absolu, qui aimerait profiter de la voix qu'il voulait le plus entendre depuis tout ce temps. Mais ce n'est pas grave, pas grave car il a toujours fait passer le bonheur de son aîné avant tout, que pour lui rien ne lui semble infaisable, inacceptable. Et il y a un prend moi alors qui remonte sa gorge, meurt sur sa langue immobile. Il ne le dira pas. Même s'il en crève d'envie. Parce qu'il sait que son Jae n'aime pas la facilité, qu'on lui cède toujours tout immédiatement.
Alors sa tête prend appui sur la large épaule de Sangjae, sa main prend le même chemin que celle du plus grand pour la rejoindre et appuyer un peu plus ses gestes trop lents pour mieux le sentir contre lui. Il profite de ce moment quelques instants, laisse quelques souffles déjà erratiques s'échapper. Puis cesse finalement, qu'importe son propre plaisir, seul celui de son aîné compte. Ce genre de raisonnement l'a souvent mené à une frustration presque insupportable pour son corps qui, même s'il semble l'oublier, possède lui aussi des besoins. Besoins qu'il a toujours fait passer au second plan pour faire de ceux de Sangjae sa priorité. Alors il pivote pour lui faire face, se perd une petite éternité dans son regard avant de se hisser haut sur la pointe de ses pieds pour capturer ses lèvres, l'embrasser deux, trois fois. Coller leurs corps, faire glisser ses mains le long de son torse jusqu'à la boucle de sa ceinture qu'il défait pour faire glisser son pantalon de ses hanches après quelques difficultés liées à ses doigts tremblants tout en le faisant reculer.
Soony il connait cet appartement par coeur, pourrait le guider les yeux fermés à travers les pièces. Et il le pousse jusqu'à la chambre, le fait basculer sur le lit qu'ils ont tant de fois fait grincer si fort que le gosse s'étonne qu'il tienne encore debout. Puis monte à quatre pattes au dessus pour le rejoindre, embrasse trop lentement la bosse sous son nombril sans le quitter des yeux et remonte jusqu'à ses lèvres, les mains sous son haut, les appuie ensuite sur ses épaules si larges pour l'immobiliser « Bouge pas.» Et il le regarde avec un sourire plein de malice, un sourire qui veut dire jouons, y'aura pas de perdant un rictus qui signifie montre moi ce que c'est, comment tu sais dompter mes envies rebelles, comment t'as toujours su comment tout obtenir de moi
Parce que Soony il aime jouer avec le feu, et Sangjae est le plus dangereux des brasiers.
Alors il s'installe sur son bassin, contient ses propres envies pour satisfaire son aîné. Le frustrer, aussi. Il se penche pour l'embrasser, laisse ses mains courir contre ce torse encore trop couvert. Ses baisers sont lents, lascifs mais extrêmement passionnés, ponctués de soupirs chauds, de regards emplis de désir accentués par les roulements de son bassin contre celui plus large de Sangjae. « T'as dit quoi tout à l'heure ? J'ai pas bien entendu. » Mensonge volontairement évident, dans l'unique but de taquiner sa résistance, de jouer avec ses nerfs. Et ses lèvres glissent dans son cou, y déposent quelques baisers, aspirent sa peau pour la marquer -et tant pis pour les conséquences. « Qu'est-ce que tu veux Jae ?» Dis le moi, montre le moi. « Qu'est-ce que je peux faire pour hyung ? »
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Dim 28 Mai - 22:09 Citer EditerSupprimer
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OOTD ] Je t’aime. Des mots qu’il a longtemps haït. Qu’il a longtemps fuit. Des sentiments qu’il n’a jamais voulu accepter, parce que c’était trop fort pour lui, trop douloureux, trop puissant, trop dangereux. Il en a connu des amants, certains plus attachants que d’autres, certains plus attachés que d’autres. Il en a connu des hommes prêts à tout pour lui, car Sang Jae avait ce magnétisme que l’on déteste tant chez les mauvais garçons mais qui fascine toujours autant pourtant. Sang Jae sen était si souvent amusé, il avait baladé ses amants, ses cœurs amoureux qu’il avait fini par briser sans en éprouver le moindre remord. Aucun. La seule chose qui le rattachait à une certaine humanité en s’appliquant à être ce monstre, c’est le regard de Soon Young. C’est son sourire, cette façon qu’il a de s’éveiller quand il le voit. Et ça dépasse l’entendement cet amour. Cette sensation de vie qui s’empare soudainement du corps du plus jeune, semblant se réveiller d’un long sommeil morne n’attendant que la présence de Sang Jae. Cette fois au cinéma … Sang Jae n’avait pu résister. La présence du plus jeune le brûlait. Tout ça n’avait été qu’un jeu pour lui, ça serait mentir que de dire le contraire, mais il ne s’était pas attendu à ressentir ce flot d’émotion dès l’instant où Soon Young s’était jeté avec hargne sur ses lèvres. C’était une évidence. Leur attirance ne finirait jamais. - Does it ever stop, the wanting you. - No Never. Comment est-ce qu’elle pourrait disparaitre ? Sang Jae avait toujours été attiré par Soon Young. Il avait d’abord été distant avec lui, le repoussant à la vue de son jeune âge. Beaucoup trop jeune pour lui, beaucoup trop fragile, mais il faut avouer que Soon Young avait su lui prouver le contraire. Persévérant. Vorace. Intelligence. Il avait fait tomber la réticence – bien que légère de Sang Jae – une part une.
Et au cours d’une soirée un peu arrosée, un peu saupoudré, Soon Young avait fini dans le lit de Sang Jae. Puis une seconde fois. Juste une fois, une exception s’était dit Sang Jae. Puis une troisième fois. Le plus jeune avait encaissé les coups de Sang Jae, sa rage, son plaisir dans l’asservissement du plus jeune. Et Sang Jae l’avait détesté, l’avait malmené si fort, pour le faire fuir, pour lui faire comprendre qu’il fallait partir. Et Sang Jae l’avait forcé à le haïr si fort qu’il avait fini par tomber à genoux devant le plus jeune. Soon Young restait debout. Soon Young restait tout court. Et Sang Jae avait été essoufflé, il avait mené sa bataille si férocement qu’il n’avait pas remarqué les coups, les cicatrices sur son corps. Il n’avait pas remarqué que le touché du plus jeune l’avait … guérit, apaisé tout du moins. Soulagé de cette douleur qui comprimait son cœur. Merde. Comment avait-il pu être aussi aveugle ? Comment n’avait-il rien vu venir ? Il s’était retrouvé du jour au lendemain avec ce garçon dans sa vie, ce garçon qui avait fait fuir tous ses amants un à un. Fidel. Il avait été fidèle, plus ou moins, assez pour qu’il en soit lui-même surpris et choqué. Il avait été attentif, autant que son égocentrisme le lui avait permis. Il avait été là, sans trop savoir comme le lui montrer. Et les mois avaient passé et Sang Jae s’était retrouvé bercé dans une relation stable, bien que parfois houleuse et sûrement douloureuse pour le plus jeune. Et aujourd’hui …
Aujourd’hui il retrouvait le plus jeune en réalisant que dans le fond tout ça n’avait pas disparu. Que c’était juste enfoui pour lui éviter de souffrir à nouveau. Le retour de Lei dans sa vie, aussi fugace que déchirant, avait foutu en l’air le peu de goût à la vie qu’avait encore Sang Jae. Il avait envie de crever, avec un tel dégoût sur les lèvres que de se coller au plus jeune était son seul moyen de le garder en vie. C’est presque surpris qu’il se retrouve dans ce lit. Il avait déconnecté son esprit. Il se laissait aller à ses gestes qu’il ne réfléchissait plus. Il semblait même se réveiller, un peu surpris, comme s’il n’avait été qu’un automate. « Hein .. ? » un peu distant, disons lointain, Sang Jae redresse le visage vers son amant qui semblait lui s’amuser. Ça serait mentir que de dire que Sang Jae avait été pleinement là ces 5 dernières minutes. Son corps avait réagi, mais son esprit s’était fait engloutir par les émotions qui se déchainaient en lui. Sang Jae était le genre d’homme qui réfléchissait trop. Il fronce les sourcils comprenant ce que cherchait à faire Soon Young et le fixe, comme un maitre le ferait, autoritaire et jaugeant les nerfs du plus jeune. Il se redresse assis sans mal. Contractant ses abdos pour ne pas avoir à prendre appuient avec ses mains. « Qu’est-ce que tu fais ? » gronde-t-il d’une voix grave, son visage fermé et fâché. Pendant une seconde l’audace de Soon Young, sa défiance, avait des allures de provocations, le genre qui mettait Sang Jae en rogne. D’avantage en réalisant que le plus jeune avait marqué sa peau d’une trace violette à coup de dents. Son souffle court se perd contre celui de Soon Young alors que ses doigts enserrent sa gorge. « Joue pas à ça. » grogne-t-il pourtant il se sentait tellement puissant à cet instant. Pourquoi fallait-il que sa drogue, pourquoi fallait-il que celui qui apaisait ses tourments, soit obligé de souffrir pour qu’il se sente mieux ? Ses doigts qui se crispent encore plus pour entendre les suffocations salvatrices du plus jeune, Sang Jae colle son front au sien pour savourer ces petits bruits. Il grimace, culpabilisant. S’il pouvait s’ôter la vie c’est ce qu’il ferait. Une mort lente et douloureuse. Oui c’est ce qu’il ferait. « Fait moi mal. » souffle-t-il soudain en relâchant son amant pour le faire rouler sur le dos. « Parle-moi de ce mec … » ajoute-t-il en le surplombant. Et ils savent tous les deux de quoi il parler. Fait moi mal au cœur parce que toi seul en a le pouvoir maintenant. Et je te donnerais ce que tu veux … fait moi mal.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Ven 16 Juin - 0:12 Citer EditerSupprimer
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OOTD Sangjae a toujours eu la capacité d'accaparer entièrement l'attention de son cadet jusqu'à lui faire oublier tout le reste du monde, jusqu'à même lui faire omettre son propre prénom. Parce que Sangjae il habite chacune de ses pensées, qu'il a toujours été et qu'il sera toujours son centre de gravité, la personne à qui il porte le plus grand amour, la plus grande attention. Parce que pour lui il abandonnerait tout sans hésitations seulement pour pouvoir être ainsi à ses côtés, contre sa peau, ses lèvres. Et il a replongé Soonyoung. Est redevenu aussi dépendant de lui qu'il l'a été il y a quelques années, si ce n'est plus intensément encore. C'est lui, lui, lui. Lui contre ses lèvres, lui dans son regard, lui dans sa tête. Alors il ne se soucie plus du reste le gosse, tout n'est que notion abstraite après tout, comme si sa peau, comme si sa voix étaient les seules choses réelles. Il a oublié les silences, il a oublié l'absence, et même l'événement de ce matin qu'il attendait depuis des années pourtant. Et qu'importe son opération, qu'importe ces sons qui parviennent enfin à son cerveau, qu'importe le mal de tête horrible qui les accompagne. Sangjae est là, Sangjae l'a ramené chez lui (chez eux) et c'est l'unique chose qui compte.
Et Soonyoung il ne se rappelle même plus à quel moment il est tombé si amoureux de son aîné, se plait à penser qu'il l'a toujours été, qu'il le sera toujours. Il ne s'était jamais réellement posé de questions sur sa sexualité avant de le croiser par hasard lors d'une soirée, pourtant dès qu'il l'a vu son estomac s'est chargé d'une myriade de papillons, et tous les autres autour lui semblaient insignifiants. Les filles insipides, les garçons sans intérêt. Et le gosse le désirait si fort, chacun des gestes du plus grand l'hypnotisaient, accéléraient son rythme cardiaque qui s'est presque arrêté lorsque leurs lippes se sont enfin rencontrées pour la première fois, que leurs mains désordonnées, gestes pressés les débarrassaient de leurs vêtements avec une envie avide malgré l'inexpérience du plus jeune qui n'avait pourtant pas peur. Et ce serait mentir pourtant de dire qu'il n'a pas eu mal, qu'il n'a pas souffert de la violence de Sangjae. Mais ce serait également mentir de dire qu'il ne s'était jamais senti aussi vivant, aussi désiré. Et il en a passé des nuits à souffrir, à lutter pour retenir ses larmes, ses cris. Il en a passé des lendemains le corps entièrement endolori, les yeux cernés et la peau rougie, bleutée même. Mais il encaissait tout. Sans se plaindre, sans le repousser. Parce qu'il avait vu Soonyoung, il l'avait vue cette douleur que l'aîné portait, il avait compris que celle qu'il lui faisait subir était bien douce en comparaison à celle qui le bousillait lui de l'intérieur. Alors il revenait toujours, restait toujours. Pour lui offrir de l'amour, un soutien, une présence. Jusqu'à ce que lui-même en ait besoin comme de l'oxygène.
Et c'est comme s'il avait été en apnée pendant trois ans et qu'il pouvait enfin à nouveau respirer. Les automatismes reviennent d'eux même comme si rien ne s'était jamais arrêté. Soonyoung redécouvre son parfum, les pièces de cet appartement dans lequel il vivait presque, son désir, son audace aussi; celle de le provoquer pour lui arracher un sourire, déclencher sa fermeté. Pourtant c'est l'air confus de son aîné qui l'arrête dans ses mouvements. Et plus le visage de Sangjae s'assombrit, plus le sien se décompose, perd en malice jusqu'à pousser ses yeux à se baisser face à l'autorité. Ses épaules remontent comme pour se protéger du ton froid de son homme et c'est tout son corps qui se crispe d'un coup lorsque cette main trop large prend en étau sa gorge. Ses phalanges s'accrochent au poignet contracté, ses lèvres s'ouvrent à la recherche d'air et ses iris humides le supplient de le relâcher. Pourtant il le regrette presque lorsque qu'enfin il est libéré, mais que ces mots parviennent à ses tympans électroniques. « Quoi ? » Soonyoung prend à peine le temps de reprendre sa respiration tant l'agonie causée par ses mots est plus douloureuse encore. Non, pitié non.
« Jae je... pardon, je suis désolé j'aurais pas dû faire ça c'est ma faute. » Et il s'en veut si fort, se déteste d'avoir gâché leur véritables retrouvailles avec une telle attitude. La panique accélère son rythme cardiaque, brouille sa vue pendant qu'il répète des excuses, s'insulte mentalement. « S'il te plait Jae, j'peux pas faire ça. J'peux pas je... je t'aime, c'est toi que j'aime. Que j'ai toujours aimé. Alors... alors non j'suis désolé je ferai pas ça. » Et ça lui fait si mal, le bousille de l'intérieur que les premiers mots qu'il entend depuis des années soient ceux là, que ce moment qui aurait pu les réunir est en train de les séparer, encore. Et ses mains glissent sur les joues de son aîné comme pour concentrer son attention, le pousser à focus sur lui. « Regarde moi Jae. Je suis là, j'suis là et j'te ferai pas souffrir. Je suis là alors t'as pas besoin de tout garder, d'avoir mal comme ça. Baisse les armes mon coeur, ça va, j'suis là. Tu peux évacuer, tu peux.. tu peux compter sur moi. Tu t'souviens ? Moi j'suis là pour faire partir ce qui te fait mal. Ça va aller Jae, promis. J'suis désolé. » Et il est prêt à tout pour soulager la souffrance de son homme, à l'écouter pendant des heures, à le serrer contre lui une éternité, à subir sa violence extériorisée.
Et c'est pas grave, c'est pas grave parce que c'est son rôle, c'est pas grave parce qu'il ne veut que son bonheur.
Et Soonyoung il ne se rappelle même plus à quel moment il est tombé si amoureux de son aîné, se plait à penser qu'il l'a toujours été, qu'il le sera toujours. Il ne s'était jamais réellement posé de questions sur sa sexualité avant de le croiser par hasard lors d'une soirée, pourtant dès qu'il l'a vu son estomac s'est chargé d'une myriade de papillons, et tous les autres autour lui semblaient insignifiants. Les filles insipides, les garçons sans intérêt. Et le gosse le désirait si fort, chacun des gestes du plus grand l'hypnotisaient, accéléraient son rythme cardiaque qui s'est presque arrêté lorsque leurs lippes se sont enfin rencontrées pour la première fois, que leurs mains désordonnées, gestes pressés les débarrassaient de leurs vêtements avec une envie avide malgré l'inexpérience du plus jeune qui n'avait pourtant pas peur. Et ce serait mentir pourtant de dire qu'il n'a pas eu mal, qu'il n'a pas souffert de la violence de Sangjae. Mais ce serait également mentir de dire qu'il ne s'était jamais senti aussi vivant, aussi désiré. Et il en a passé des nuits à souffrir, à lutter pour retenir ses larmes, ses cris. Il en a passé des lendemains le corps entièrement endolori, les yeux cernés et la peau rougie, bleutée même. Mais il encaissait tout. Sans se plaindre, sans le repousser. Parce qu'il avait vu Soonyoung, il l'avait vue cette douleur que l'aîné portait, il avait compris que celle qu'il lui faisait subir était bien douce en comparaison à celle qui le bousillait lui de l'intérieur. Alors il revenait toujours, restait toujours. Pour lui offrir de l'amour, un soutien, une présence. Jusqu'à ce que lui-même en ait besoin comme de l'oxygène.
Et c'est comme s'il avait été en apnée pendant trois ans et qu'il pouvait enfin à nouveau respirer. Les automatismes reviennent d'eux même comme si rien ne s'était jamais arrêté. Soonyoung redécouvre son parfum, les pièces de cet appartement dans lequel il vivait presque, son désir, son audace aussi; celle de le provoquer pour lui arracher un sourire, déclencher sa fermeté. Pourtant c'est l'air confus de son aîné qui l'arrête dans ses mouvements. Et plus le visage de Sangjae s'assombrit, plus le sien se décompose, perd en malice jusqu'à pousser ses yeux à se baisser face à l'autorité. Ses épaules remontent comme pour se protéger du ton froid de son homme et c'est tout son corps qui se crispe d'un coup lorsque cette main trop large prend en étau sa gorge. Ses phalanges s'accrochent au poignet contracté, ses lèvres s'ouvrent à la recherche d'air et ses iris humides le supplient de le relâcher. Pourtant il le regrette presque lorsque qu'enfin il est libéré, mais que ces mots parviennent à ses tympans électroniques. « Quoi ? » Soonyoung prend à peine le temps de reprendre sa respiration tant l'agonie causée par ses mots est plus douloureuse encore. Non, pitié non.
« Jae je... pardon, je suis désolé j'aurais pas dû faire ça c'est ma faute. » Et il s'en veut si fort, se déteste d'avoir gâché leur véritables retrouvailles avec une telle attitude. La panique accélère son rythme cardiaque, brouille sa vue pendant qu'il répète des excuses, s'insulte mentalement. « S'il te plait Jae, j'peux pas faire ça. J'peux pas je... je t'aime, c'est toi que j'aime. Que j'ai toujours aimé. Alors... alors non j'suis désolé je ferai pas ça. » Et ça lui fait si mal, le bousille de l'intérieur que les premiers mots qu'il entend depuis des années soient ceux là, que ce moment qui aurait pu les réunir est en train de les séparer, encore. Et ses mains glissent sur les joues de son aîné comme pour concentrer son attention, le pousser à focus sur lui. « Regarde moi Jae. Je suis là, j'suis là et j'te ferai pas souffrir. Je suis là alors t'as pas besoin de tout garder, d'avoir mal comme ça. Baisse les armes mon coeur, ça va, j'suis là. Tu peux évacuer, tu peux.. tu peux compter sur moi. Tu t'souviens ? Moi j'suis là pour faire partir ce qui te fait mal. Ça va aller Jae, promis. J'suis désolé. » Et il est prêt à tout pour soulager la souffrance de son homme, à l'écouter pendant des heures, à le serrer contre lui une éternité, à subir sa violence extériorisée.
Et c'est pas grave, c'est pas grave parce que c'est son rôle, c'est pas grave parce qu'il ne veut que son bonheur.
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Lun 19 Juin - 17:14 Citer EditerSupprimer
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OOTD ]Sang Jae se demande à quel moment il a pu autant changer ? D’ordinaire il s’en serait moqué de cet homme qui partage le lit de Soon Young. Il n’en n’aurait eu que faire de son passé et de ces mecs qui l’avait touché puisque maintenant il était de nouveau à lui et qu’il savait avoir suffisamment manipulé Soon Young pour qu’il lui soit fidèle. Il savait qu’il l’avait dressé, parce que c’était ce qu’il avait fait avant de tomber amoureux de lui et de lui donner, en partie, ce qu’il voulait vraiment. Mais Sang Jae n’est plus le même, après que Lei soit réapparu dans sa vie ce n’est pas seulement son cœur qu’il a brisé, c’est son envie de vivre. Et Sang Jae sait qu’il ne reste debout que parce qu’il a retrouvé Soon Young, mais arrivera un jour où tout ça ne suffira plus, parce que Soony devra vivre sa vie et qu’il voudra être heureux … Même si le plus jeune lui clame que c’est lui son bonheur … Sang Jae ferme les yeux, serre les deux en écoutant les paroles de Soon Young. Il déglutit difficilement, rouvre lentement les yeux. Il a besoin de sa tendresse et pendant un cours instant il en a terriblement besoin et boit ses paroles. Il crispe son visage. Donnant l’impression que les paroles de Soon Young lui vont droit au cœur, brisant son armure. Et c’est sûrement ce qui se passe. Oui, il baisse les armes pendant quelques secondes. Collant son front à celui du plus jeune pour boire ses paroles, goûté à ses lèvres. Il est si triste putain. Il a si mal. Pourquoi faut-il que ses émotions le submergent à ce point ? C’était plus facile avant, avant quand il ne ressentait rien. Il crise ses mains sur les draps du lit en lâchant un faible gémissement. « Soon Young … » il colle son corps au sien et relève le bassin du garçon pour mieux le coller au sien. Il caresse sa joue tendrement, son visage affichant pourtant un voile de tristesse infime …
« Je n’ai pas envie de te blesser Soon Young … alors pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me pousses toujours à te faire du mal ? Pourquoi t’écoute pas … ? » Souffle Jae d'une voix cassée par la culpabilité, celle de ne pas pouvoir retenir ces pulsions de colère qui naissent en lui. Ses doigts se crispent sur les draps du lit, maigre barrière avant que la paume imposante de Sang Jae ne vienne écraser la gorge du plus jeune. C’est vrai, il n’a pas envie de lui faire du mal, mais putain … Cette réponse est si douloureuse … La vérité c’est que Sang Jae avait envie de l’entendre parler de cet homme pour lui dire que ce n’était rien … mais tout ça semblait si dur pour Soony n’était-ce pas là la preuve que le plus jeune considérais son amant plus qu’en simple ami ? Et cette idée ravageait Sang Jae qui avait d’ores et déjà vu les cicatrices étrangères sur le corps de Soon Young. A cette pensée il crispa son visage dans une grimace remplie de haine. C’est vrai, si Soon Young lui avait simplement dit qu’il n’y avait rien de plus qu’un peu de baise pour l’oublier lui Sang Jae lui aurait fait l’amour. Comme une bête, avec passion, mais à cet instant il n’y avait que la bête qui lui obéissait. Il geint. Il se redresse sur les genoux. « Pourquoi tu peux pas juste me dire la vérité … » Il relâche la gorge de Soon Young déjà marqué de bleu sous sa poigne féroce. Sang Jae se relève brusquement du lit et serre les dents, s’éloignant de son amant pour éviter de commettre l’irréparable. Pour Sang Jae c’est trop difficile à supporter l’idée que Soon Young puisse en aimer un autre. Lei qui le délaisse, lui qui abandonne Bago malgré ses sentiments naissants évident pour le tatoueur, alors non Soon Young n’avait pas le droit d’avoir des fantômes du passé dans sa vie. Pas lui. C’était si égoïste de la part de Sang Jae qui se ramenait avec ses bagages remplie de blessures.
Il ricane, parlant tout seul, ressassant ses pensées. « Si tu l’aimais pas tu m’en aurais parlé ! Pourquoi t’peux pas m’parler de ce mec hein ?! » Raille-t-il en faisant les cents pas dans la chambre. « Ouais si tu l’aimais pas tu serais pas aussi triste à l’idée de devoir me parler de lui ! Quoi il te manque ?! T’as envie de le rejoindre ?! » Sang Jae sent soudain le plus jeune s’accrocher à ses bras. Il n’entend pas ses mots mais sa voix remplie de chagrin est un supplice pour son cœur. il le repousse d’un geste brusque en lui assénant une gifle de revers. « NE ME MENS PAS SOON YOUNG ! » hurle-t-il avant de redresser le plus jeune pour le plaquer contre le mur, écrasant ses joues dans sa poigne. « POURQUOI CEST SI COMPLIQUE POUR TOI DE ME PARLER DE CE FILS DE PUTE HEIN ! » il postillonne, sa rage n’a pas de limite, pourquoi tant de colère pour un homme du passé ? Sa barrière cède. Il plaque à nouveau Soon Young au mur sa poigne férocement accroché à son col. « Toi aussi tu joues c’est ça ?! » crache-t-il à nouveau avant de jeter Soon Young sur le lit comme s’il n’était qu’un vulgaire pantin … La vérité c’est qu’il le repousse pour lui éviter sa colère, parce que son poing fermé risquait de terminer sur la joue du plus jeune et Sang Jae devenait sourd à ses suppliques, il n’écoutait plus rien si ce n’est sa rage. Il se détourne, la haine qui éclate en lui se dirige surtout envers lui-même. Il se colle au mur, cachant son visage dans ses bras pour empêcher la terre entière de le voir pleurer. Une de ses mains se plaque au mur et griffe le mur à en arracher le papier peint. Et il frappe le mur. Juste une fois, pour s’éviter de frapper le Pyo – encore une fois – parce qu’il détestait plus encore que de le savoir amoureux d’un autre … pourquoi fallait-il que tout cède en lui à cet instant ?
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Re: YOU'RE STILL IN LOVE WITH ME BUT YOUR FRIENDS DON'T KNOW ❥ KOOPLE | Mer 19 Juil - 23:20 Citer EditerSupprimer
I'm always tired but never of you
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OOTD Si ces dernières années tous les jours semblaient identiques aux yeux de Soonyoung, dernièrement tout a été bousculé. Dernièrement, Sangjae a tout bousculé. Et c'est la seconde fois qu'il secoue toute la vie du plus jeune, qu'il le détache de ses habitudes en s'imposant dans son quotidien comme il l'avait fait lors de leur première rencontre. Et même en revivant l'expérience, le danseur y est toujours aussi peu préparé, comme s'il repartait de zéro, qu'il devait tout réapprendre. Comment agir face à son aîné, comment s'adapter à ses changements d'humeur, comment ne pas commettre d'erreurs qui menaceraient de tout gâcher. Et ah, trop tard. Envolée la joie de se retrouver, disparue la tendresse qui définissait leur étreinte quelques minutes plus tôt, éloignés les je t'aime et les sourires doux. Soonyoung a tenté, Soonyoung s'est planté. Et il a emporté avec lui tout ce qui définissait leur moment comme parfait. Ça n'a jamais été son intention évidemment, au gamin qui pensait bien faire, qui était assez confiant pour oser croire qu'ils pouvaient tout reprendre comme s'ils n'avaient jamais été séparés. Erreur, il comprend maintenant (comprend trop tard) qu'il aurait dû rester sage, au lieu de ça il panique, laisse le sanglot bloqué dans sa gorge casser sa voix quand les mots s'accumulent, s'échappent d'entre ses lèvres pâles dans un rejet absolu. Non. Il ne peut vraiment pas se résoudre à lui parler de Taein. Pas parce qu'il a des sentiments pour lui, pas même pour le protéger. Il refuse simplement car il sait que le simple fait d'évoquer ce garçon et ces nuits qu'ils ont passé ensemble ferait du mal à Sangjae. Et même si c'est ce que le plus grand veut, le Pyobeom en est incapable.
Alors il fait de son mieux pour l'apaiser, tente désespérément de lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de s'infliger cette souffrance, que Soonyoung fera tout pour l'en débarrasser et que jamais il n'acceptera d'en être la cause volontaire. Et pendant un instant, pendant une fraction de seconde sa tentative semble fonctionner. Il sent son homme cesser de lutter, sent leurs corps l'un contre l'autre et ce regard chargé d'une telle douleur que le gamin rêve de chasser à jamais de la vie de l'étudiant. Pourtant il y a ces mots qui brisent le silence, tordent les tripes du gosse dans une appréhension qui se lit dans ses prunelles effrayées. Et trop tard, cette main qui quelques instants plus tôt caressait sa peau retrouve le chemin de sa gorge douloureuse, l'emprisonne dans sa poigne qui bloque l'accès à l'oxygène que ses poumons essoufflés réclament déjà ardemment. Il a peur Soonyoung, sait que le pire reste à venir, sent ces doigts se crisper plus durement encore comme preuve de la colère grandissante de son bourreau. Et il tente de lui faire lâcher prise, lutte pour pouvoir laisser passer de l'air dans sa trachée compressée. Puis respire trop fort, trop rapidement lorsque la pression exercée se relâche enfin. Et il a du mal à reprendre son souffle, ne prend pas réellement le temps de calmer son rythme cardiaque affolé, trop occupé à écouter son aîné. Alors il croit que le gosse aime Taein, c'est ça ? Cette conclusion le pousse à se redresser malgré ses vertiges, déterminé à lui expliquer que s'il refuse de lui en parler ce n'est absolument pas pour cette raison. « Quoi ? Jae écoute moi, je l'aime pas ! C'est pas du tout pour ça ! » Et il tente de le stopper dans ses mouvements, s'accroche désespérément à lui avant de sentir une douleur lui brûler la joue et faire vaciller son équilibre déjà bancal.
Soonyoung a mal. Mal mal mal. Pas seulement à cause de la gifle. Il a mal en voyant l'homme qu'il aime dans une telle rage contre lui, il a mal quand sa voix sonne beaucoup trop fort dans on appareil fraichement posé qui résonne si fort dans sa tête que le gosse à l'impression de mourir. Il a mal lorsqu'il se rend compte que Sangjae, son Sangjae vient réellement de lever la main sur lui. Et ce constat est bien plus douloureux que les cris qui persistent à bousiller son tympan artificiel, bien plus que sa joue à vif, que son crâne qui a cogné contre le mur. Et Soonyoung n'arrive même pas à se défendre, à réagir. Il encaisse juste, attend que ça passe, que ça se termine. En bien ou en mal peu importe, il veut juste que tout s'arrête. Il ne bouge même pas lorsque son corps s'écrase contre le matelas. Soonyoung reste juste là, le visage trempé de larmes, les mains tremblantes. Et en cet instant.. il aurait peut être préféré passer le reste de sa vie sans jamais savoir pourquoi Jae l'avait quitté comme ça plutôt que de se déchirer si fort.
Mais les sanglots de son aîné parviennent à son tympan douloureux et le gamin relève son regard vers lui, désespéré. « Qu'est ce que je dois faire Sangjae ? Dis moi putain je dois faire quoi pour que ça se passe bien ? Tu me veux puis tu me repousse… bordel mais qu'est-ce que tu attends de moi ? » C'est juste murmuré, si bien qu'il n'est même pas certain que ses mots parviennent à leur destinataire. Et il se relève difficilement, croise son reflet dans un miroir, remarque sa joue rougie, sa gorge bleue et ses larmes incessantes. Et ses nerfs lâchent. « Taein… mais on s'en fout de Taein on a seulement couché, c'est toi que j'aime putain. Depuis des années et ça s'est jamais arrêté, comment tu peux encore douter de ça hein ? T'as pas le droit ! T'as pas le droit de douter du fait que je t'aime plus que tout t'entend ?! Mais putain pourquoi tu vois pas que j'ai que toi ? Que t'es le seul qui compte ? Que j'ferais tout pour toi ? Que j'aurais même passé le reste de ma vie sans jamais en aimer un autre parce que tout ce que j'attendais c'était TOI. Même si tu reviens sans justifier ton départ, même si j'ai passé trois ans à crever de ton absence c'est toujours seulement toi que je veux ! Alors vas y frappe moi ! Ça m'fera pas partir. Je t'aime Sangjae et tu pourras jamais m'en empêcher, même en frappant de toutes tes forces tu me chasseras pas ! » Cette fois c'est lui qui crie de sa voix brisée par ses cordes vocales douloureuses. « Tu sais de quoi je rêvais le plus au monde ? Te retrouver et me faire opérer pour pouvoir t'entendre ! Et maintenant… maintenant on a jamais été aussi éloignés et ça.. si c'est pour entendre ça j'veux plus de cet appareil ! »
Plus jamais il ne veut l'entendre douter de ses sentiments, alors il n'a pas peur de retirer son appareil, de retrouver son monde silencieux. Il déteste ça, de ne même plus entendre sa propre respiration, de ne plus sentir l'implant contre son crâne. Préfère pourtant ce vide aux mots assassins de l'homme qu'il aime. Et il ne tient pas compte de la peur qui fait trembler tout son corps. Il a peur qu'il s'en prenne de nouveau à lui évidemment, mais est encore plus terrorisé à l'idée qu'il ne l'abandonne pour de bon. « J'ai supporté tes colères, ton abandon, maintenant même ta violence et tu sais quoi ? J’m'en fiche. Rien de tout ça compte. Parce que je t'aime toi. Alors si même avec ça tu comprends pas vas y tabasse moi, fous moi dehors, fais c'que tu veux ça changera rien. J'refuse de te faire du mal. Je t'aime. J'ai que toi, si j'te perd encore j'y arriverai pas. » Jae, pourquoi tu comprends pas que j'pourrais renoncer à tout pour toi ? Pourquoi tu vois pas que j'pourrais tout t'offrir si seulement tu me laissais faire ?
Alors il fait de son mieux pour l'apaiser, tente désespérément de lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de s'infliger cette souffrance, que Soonyoung fera tout pour l'en débarrasser et que jamais il n'acceptera d'en être la cause volontaire. Et pendant un instant, pendant une fraction de seconde sa tentative semble fonctionner. Il sent son homme cesser de lutter, sent leurs corps l'un contre l'autre et ce regard chargé d'une telle douleur que le gamin rêve de chasser à jamais de la vie de l'étudiant. Pourtant il y a ces mots qui brisent le silence, tordent les tripes du gosse dans une appréhension qui se lit dans ses prunelles effrayées. Et trop tard, cette main qui quelques instants plus tôt caressait sa peau retrouve le chemin de sa gorge douloureuse, l'emprisonne dans sa poigne qui bloque l'accès à l'oxygène que ses poumons essoufflés réclament déjà ardemment. Il a peur Soonyoung, sait que le pire reste à venir, sent ces doigts se crisper plus durement encore comme preuve de la colère grandissante de son bourreau. Et il tente de lui faire lâcher prise, lutte pour pouvoir laisser passer de l'air dans sa trachée compressée. Puis respire trop fort, trop rapidement lorsque la pression exercée se relâche enfin. Et il a du mal à reprendre son souffle, ne prend pas réellement le temps de calmer son rythme cardiaque affolé, trop occupé à écouter son aîné. Alors il croit que le gosse aime Taein, c'est ça ? Cette conclusion le pousse à se redresser malgré ses vertiges, déterminé à lui expliquer que s'il refuse de lui en parler ce n'est absolument pas pour cette raison. « Quoi ? Jae écoute moi, je l'aime pas ! C'est pas du tout pour ça ! » Et il tente de le stopper dans ses mouvements, s'accroche désespérément à lui avant de sentir une douleur lui brûler la joue et faire vaciller son équilibre déjà bancal.
Soonyoung a mal. Mal mal mal. Pas seulement à cause de la gifle. Il a mal en voyant l'homme qu'il aime dans une telle rage contre lui, il a mal quand sa voix sonne beaucoup trop fort dans on appareil fraichement posé qui résonne si fort dans sa tête que le gosse à l'impression de mourir. Il a mal lorsqu'il se rend compte que Sangjae, son Sangjae vient réellement de lever la main sur lui. Et ce constat est bien plus douloureux que les cris qui persistent à bousiller son tympan artificiel, bien plus que sa joue à vif, que son crâne qui a cogné contre le mur. Et Soonyoung n'arrive même pas à se défendre, à réagir. Il encaisse juste, attend que ça passe, que ça se termine. En bien ou en mal peu importe, il veut juste que tout s'arrête. Il ne bouge même pas lorsque son corps s'écrase contre le matelas. Soonyoung reste juste là, le visage trempé de larmes, les mains tremblantes. Et en cet instant.. il aurait peut être préféré passer le reste de sa vie sans jamais savoir pourquoi Jae l'avait quitté comme ça plutôt que de se déchirer si fort.
Mais les sanglots de son aîné parviennent à son tympan douloureux et le gamin relève son regard vers lui, désespéré. « Qu'est ce que je dois faire Sangjae ? Dis moi putain je dois faire quoi pour que ça se passe bien ? Tu me veux puis tu me repousse… bordel mais qu'est-ce que tu attends de moi ? » C'est juste murmuré, si bien qu'il n'est même pas certain que ses mots parviennent à leur destinataire. Et il se relève difficilement, croise son reflet dans un miroir, remarque sa joue rougie, sa gorge bleue et ses larmes incessantes. Et ses nerfs lâchent. « Taein… mais on s'en fout de Taein on a seulement couché, c'est toi que j'aime putain. Depuis des années et ça s'est jamais arrêté, comment tu peux encore douter de ça hein ? T'as pas le droit ! T'as pas le droit de douter du fait que je t'aime plus que tout t'entend ?! Mais putain pourquoi tu vois pas que j'ai que toi ? Que t'es le seul qui compte ? Que j'ferais tout pour toi ? Que j'aurais même passé le reste de ma vie sans jamais en aimer un autre parce que tout ce que j'attendais c'était TOI. Même si tu reviens sans justifier ton départ, même si j'ai passé trois ans à crever de ton absence c'est toujours seulement toi que je veux ! Alors vas y frappe moi ! Ça m'fera pas partir. Je t'aime Sangjae et tu pourras jamais m'en empêcher, même en frappant de toutes tes forces tu me chasseras pas ! » Cette fois c'est lui qui crie de sa voix brisée par ses cordes vocales douloureuses. « Tu sais de quoi je rêvais le plus au monde ? Te retrouver et me faire opérer pour pouvoir t'entendre ! Et maintenant… maintenant on a jamais été aussi éloignés et ça.. si c'est pour entendre ça j'veux plus de cet appareil ! »
Plus jamais il ne veut l'entendre douter de ses sentiments, alors il n'a pas peur de retirer son appareil, de retrouver son monde silencieux. Il déteste ça, de ne même plus entendre sa propre respiration, de ne plus sentir l'implant contre son crâne. Préfère pourtant ce vide aux mots assassins de l'homme qu'il aime. Et il ne tient pas compte de la peur qui fait trembler tout son corps. Il a peur qu'il s'en prenne de nouveau à lui évidemment, mais est encore plus terrorisé à l'idée qu'il ne l'abandonne pour de bon. « J'ai supporté tes colères, ton abandon, maintenant même ta violence et tu sais quoi ? J’m'en fiche. Rien de tout ça compte. Parce que je t'aime toi. Alors si même avec ça tu comprends pas vas y tabasse moi, fous moi dehors, fais c'que tu veux ça changera rien. J'refuse de te faire du mal. Je t'aime. J'ai que toi, si j'te perd encore j'y arriverai pas. » Jae, pourquoi tu comprends pas que j'pourrais renoncer à tout pour toi ? Pourquoi tu vois pas que j'pourrais tout t'offrir si seulement tu me laissais faire ?
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