YOO AHN NA • La vie n'est qu'un jeu.

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YOO AHN NA • La vie n'est qu'un jeu. | Mer 26 Avr 2017 - 19:37

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YOO AHN NA

L'abandon des siens, quand de vous ils ont besoin, est la pire lâcheté.

CALME (★★★★✰)	NERVEUSE (★★★✰✰)	ATTENTIONNEE (★★★★★)	TIMIDE (★★★★✰)	SOURIANTE (★★★✰✰)
NAIVE (★★★✰✰)	LOYALE (★★★★✰)	RESERVEE (★★★✰✰)	DOUCE (★★★★★)	RENFERMEE (★★★★✰)

nom : J'ai hérité du nom de famille de mon défunt père, un nom quelconque, mais, connu par beaucoup de personnes dans la haute société. YOO. Nom assez connu dans le métier de Trader, c'était l'un des meilleurs de son équipe pour son efficacité. Je porte avec fierté le nom. prénom : Ma génitrice n'avait pas d'idée fixe comme prénom, seulement heureuse d'avoir un enfant après beaucoup d'essais en vain. Elle voulait un prénom assez simple à l'écrit et aussi beau à dire, c'est pour cette raison qu'elle a choisi Ahn Na. Plusieurs personnes auraient pu croire que mon prénom était ~~Hannah~~, mais, aucunement. Je n'ai qu'un surnom que j'ai adopté depuis plusieurs années, Nana choisit par ma seule meilleure amie. âge : Je vais bientôt souffler mes vingt-quatre bougies dans quelques mois. Seulement, au lieu de le fêter avec mes parents comme chaque année, je vais le faire devant un film bien triste avec une part de gâteau acheter dans la boulangerie du coin. C'est surtout l'anniversaire de leurs morts, je pleure chaque année leur départ inattendu, il y a six ans de cela. date et lieu de naissance : Le dix août mille neuf cent quatre-vingts treize, dans un hôpital de la ville de Séoul. La capitale du pays, une jolie ville.origines : Mes parents sont d'origines coréennes pures souche, je n'ai pas d'origines spéciales. nationalité : Étant née à Séoul, il ne faut pas s'étonner que j'ai la nationalité coréenne et que je suis fière de mes racines. cursus universitaire :Je suis en dernière année de cursus pour devenir décoratrice d'intérieurs, un métier qui m'a toujours plu. Je ne suis aucunement l'un des métiers d'un de mes défunts parents pour la simple raison que j'ai toujours apprécié la décoration et rien d'autre. métier : Pour passer un peu le temps, même si je n'ai pas forcément besoin de travailler, je travaille à mi-temps dans un café de la ville. orientation sexuelle : L'envie d'être avec une fille ne m'est jamais venue à l'esprit, j'ai toujours su que j'étais hétérosexuelle, toujours attirée par les hommes. classe sociale : Avec les boulots qu'effectué mes parents, Trader pour le géniteur et professeur d'Anglais à Yonsei, pour la génitrice. Suite à leurs décès, j'ai hérité de leur fortune et de la villa familiale, je suis donc riche. Ce n'est donc pas pour autant que je monte sur mes grands chevaux, la richesse n'apporte pas le bonheur et ni l'amour d'une famille soudée. code du règlement : Ok par iMked. tu veux t'investir ? Students.

Rumour has it...

Il paraît que mes parents m'ont caché le fait d'avoir des frères et sœurs. ( Faux, je suis fille unique. ) + Il paraît que je suis fusionnelle avec mes parents ( Vrai, c'était comme mes meilleurs amis. )+On dit que je suis allergique aux champignons et aux licornes. ( Faux, seulement au pollen et aux aubergines. ) + Il paraît que j'ai une confiance en moi ( Faux, c'est tout le contraire. ) + J'ai tendance à faire des cauchemars nocturnes chaque nuit. ( Vrai, à cause d'un accident mortel. ) + On a souvent dit que j'avais tenté de mettre fin à mes jours dès que j'en ai l'occasion. ( Faux, j'ai eu l'idée qu'une fois. ) + Je fais des crises d'angoisse jusqu'à me retrouver à l'hôpital. ( faux, j'ai besoin d'air dans ces moments-là.) + Je suis accro aux somnifères depuis mes insomnies. ( Faux, pas à ce point-là. ) + Il paraît que j'ai une confiance en moi derrière un volant. ( Faux, j'ai une peur bleue de prendre le volant. )

Survole l'avatar, petit coquin.

My character

Depuis mon enfance, j'ai tendance à attirer l'attention des autres de façon positive étant donné par l'éducation reçue par les parents. Une éducation remplis de valeur et de principe. C'est pour l'une des raisons que je suis de nature très calme, je ne suis pas du genre à monter la voix, et cela, même quand quelque chose me perturbe ou m'agace légèrement. J'ai toujours préféré avoir un minimum de communication pour trouver un terrain d'entente quand une situation dégénère entre deux partis. Assez douce dans ma façon de m'adresser à mes interlocuteurs, dans un respect comme il se doit. Seulement, assez timide et renfermée sur moi-même que cela peut en devenir handicapant par la suite, que ce soit dans la vie quotidienne voir même professionnellement. Certains diront que c'est de très bonnes qualités et qu'il faut en savoir en jouer, seulement, ce n'est pas le cas. J'ai surtout tendance à n'accepter personne dans mon cocon quand je me braque suite à des remarques désagréables. Loyale que ce soit amicalement ou amoureusement, je suis fidèle et on peut facilement m'accorder sa confiance. Je suis loin de trahir qui que ce soit, je n'aime pas blesser les gens volontairement. J'ai tendance à vitre devenir nerveuse dans des situations qui me mettent mal à l'aise. Je suis très attentionnée envers mes proches, toujours à prendre soin d'eux et à être tactile avec modération. J'ai une petite once de jalousie quand je tiens à quelqu'un, mais, rien de bien méchant.

This is my story

Aimer sans donner, est-ce aimer ? Aimer en souffrant, est-ce souffrir ?

« - Ahn Na, viens voir maman. » La voix de la maman retentit à travers la pièce ou que je me retourne afin tomber sur une paire de yeux noisette, ceux de maman. Elle attrape ma main pour m'attirer vers la salle de bains pour me doucher, comme tous les soirs. C'était vraiment notre moment à tous les deux, rien qu'à nous et c'était des parties de plaisir, cela a duré jusqu'à mes neuf ans, je n'avais pas de pudeur auprès de la génitrice. Âgée maintenant de cinq ans, je me déshabille en moins d'une minute, finissant complètement nue. J'entre alors dans la baignoire ou que ma mère commence à me laver tranquillement, nous avons comme habitude de parler de notre journée de l'une à l'autre. « - Je veux devenir comme maman ! Une femme pleine de connaissance ! » Fis-je en levant du poing en souriant avant d'entendre le rire de ma mère qui frotte le dos. « - Tu serais une très jolie femme, ma chérie. Une femme pleine d'ambition et avec un métier qui te plaît. Tu as encore tout le temps devant toi, ne te presses pas. » Dit-elle en venant embrasser le bout de mon net, finissant de prendre mon bain. En vingt minutes, je suis prête pour souper avec maman et papa. Papa est rentré tard, comme tous les jours et c'est pour cette raison que maman et moi passe beaucoup de temps ensemble. Assise à ma place, mon regard se pose sur mon géniteur qui se trouve juste en face de moi. Nos regards se croisent et il me sourit tendrement en me demandant comment je me porte, nous parlons durant le repas. Maman et papa était très important pour moi, c'était vraiment beaucoup d'amour et d'attention et des moments de bonheur, constamment. Je faisais des bêtises comme chaque enfant, j'étais punie comme chaque personne n'étant pas sage. Mais, j'avais toujours le droit à une explication sur ma punition et la raison. J'aime beaucoup mes parents et notre relation est très reliée l'une comme l'autre, pas de différence. Maman est plus douce, papa est plus strict. Seulement, c'est pour mon bien et mon futur, surtout quand mon père m'apprend les bonnes manières à tenir en public ou même à la maison, il était vraiment dur, mais, c'était toujours dans la bonne humeur et le sourire aux lèvres.

J'ai grandi auprès d'une famille assez aisée, seulement, je n'ai jamais eu une cuillère d'argent dès ma naissance. Mes parents n'étaient pas riches à l'origine, surtout mon géniteur qui venait d'une famille très pauvre. Ma mère était assez modeste de son côté, en grandissant l'un près de l'autre. Ils ont côtoyé le même lycée et se sont mis en couple quand ils étaient en dernières années, depuis ce jour, ils ne se sont jamais plu quittés. Ils ont grimpé les échelons ensemble et à se soutenir mutuellement, c'est ainsi qu'ils ont réussi à fonder leurs vies, leur patrimoniale et leur famille malgré plusieurs tentatives en vain. J'étais le miracle, j'étais protégée, mais, pas pourrie gâtés. J'ai appris la valeur de la vie avec ses principes, nous sommes toutes pareilles et pas de différence, l'entraide est aussi importante. J'ai toujours grandi sous les leçons de moral, chose qui ne me déplaît pas, au contraire. J'ai toujours voulu rendre fiers mes parents, en ayant un bon comportement est déjà quelque chose qui rend fiers mes parents. Une bonne éducation, ça se sent dès la première rencontre.

Les années se défilent d'une vitesse hallucinante, j'ai pu faire mes années de collège tranquillement, sans problème particulier. Le seul bémol ? C'était surtout mon intégration par rapport à mes camarades, je n'étais pas très à mon aise parmi les autres. Chaque année, les institutrices demandent à avoir des rendez-vous avec ma mère à cause de ce souci, non un problème majeur. Seulement, ils veulent seulement que je trouve ma place avec tout le monde, mais, ce n'était pas vraiment mon cas. Je n'étais pas trop porté pour me faire des amies, ou peut-être une. Une, ça suffit largement, ce n'est pas bon trop d'amies. C'est-ce que papa me répète sans cesse quand il me racontait une histoire avant de dormir quand j'étais plus jeune. Je n'étais pas asociale, seulement méfiante des gens en temps normal. Toujours la peur de finir la seule à être blessée. Ma dernière année de collège, c'était enfin la fin. J'allais enfin pouvoir m'orienter dans la filière que j'ai toujours voulues depuis deux ans. Je devais manger à la cantine cette année, vu que ma mère ne pouvait plus faire les aller-retour et mon père n'était jamais présent en journées. L'heure du midi est la plus désagréable pour moi, surtout quand on mange seule. Jamais habituée à cela, mais, la peur de m'intégrer à une bande me consume petit à petit. C'est pour cette raison que je m'installe toujours dans un coin ou que personne aurait l'envie de se joindre à moi. Ce n'est que durant le second trimestre qu'une jeune fille a fini par s'installer en face de moi en disant seulement « - À partir de ce jour, nous mangeons ensemble. Pas besoin de me remercier. » J'avais été impressionnée par sa façon de s'imposer sans me laisser le choix d'accepter ou de refuser. Elle avait fini par me faire un clin d'œil avant de sourire finement. « - Je m'appelle Min-Ah, enchantée Ahn Na. » D'où qu'elle connaisse mon prénom ? Mon froncement de sourcil la fait rire avant de me pointer avec sa paire de baguettes « - nous sommes dans la même classe, t'es vraiment un train en retard. » Idiote. Je me sens vraiment bête pour le coup, mais, je ne fais pas attention aux personnes qui m'entourent. « - Désolée, je ne fais pas attention. Enchantée. » Dis-je d'une voix calme et légèrement plus douce qu'elle. Elle sait s'imposer et cela s'entend à sa façon de s'exprimer. Depuis ce jour, c'est devenu ma meilleure amie, la seule à qui j'ai permis de rentrer dans ma vie. Mais, grâce à elle, j'ai pu faire d'autres rencontrent amicales, pas au point d'être très proche d'eux.

Dans quelques jours, je vais enfin fêter mes dix-huit ans, mêmes-ci, je ne suis pas encore majeur comme certains pays, j'ai toujours voulu avoir une soirée mémorable lors de mes dix-huit ans. Je devais choisir le programme et prévenir ma mère la veille, ce qui fait que je devrais le dire demain soir. (…) La veille de mon anniversaire, j'avais pu passer la journée avec Min-Ah dans la capitale afin de profiter du bon temps. Nous avons fini par faire quelques magasins et boire un café au Starbucks. Un rituel lors de nos petites sorties. « - Tu as choisi pour demain ? Tu vas faire quoi avec tes parents ? » Dit-elle en sirotant sa boisson tout en posant son regard sur moi. Je lui souris doucement en tripotant le gobelet tout en la toisant avant de hocher le visage. « - Je compte t'inviter, mais, si tu ne veux pas.... Tant pis. » Fis-je en marquant une légère pause en souriant doucement. « - Je viens, je viens. Quelles questions. Mais, cela ne va pas déranger tes parents ? » Malgré son caractère, elle reste mignonne et timide auprès de mes parents. Je secoue le visage en souriant en buvant mon café latte. « - Ils t'aiment bien, ils le savent que tu es de la partie. Ils te déposeront sur le retour. Donc, j'avais pensé à faire un petit restaurant et finir dans une fête foraine ? J'ai toujours rêvé d'y aller lors de mon dix-huitième anniversaire. » Les yeux qui brillent en disant mes idées, elle finit par en rirent en hochant le visage. « - C'est parfait, je viendrais vous rejoindre pour éviter que tes parents fassent un sacré détour pour me récupérer. » Une fois finit, nous partons chacun de son côté ou que je lui donne l'heure de départ avant de l'enlacer tendrement. Une fois à la maison, je vais me doucher et ce qui suit pour finir autour de la table pour dîner avec les parents, tout en leur disant le programme que j'ai en tête. Ils finissent par sourire en acceptant notre petite soirée à quatre, en comptant Min-Ah.

Le lendemain nous n'avions pas cours et heureusement, j'aurais été bien embêté pour me préparer pour ma soirée. Durant la journée, j'ai reçue pas mal de message pour me souhaiter mon anniversaire ou que j'ai pris le temps de leur répondre. Ma mère était venue dès l'aube pour me chanter une chanson avant de m'enlacer avec tant d'amour. Mon père m'avait téléphone et était venue au midi en passage éclair pour me le dire à vive voix et me faire un câlin. J'étais vraiment aimée de mes parents, je ne peux pas dire que j'ai une mauvaise famille. La journée défile rapidement et heureusement que je me suis préparé en début d'après-midi, en ayant mis une jolie robe blanche en dentelle avec des chaussures plates de la même couleur. Je coupe le tout avec un gilet bleu clair et un petit sac à main pour mettre seulement mon portefeuille ainsi que mon téléphone. Je descends rapidement pour ouvrir la porte sur Min-Ah qui a mis une combinaison et une veste en cuir. Elle m'enlace en me posant un cadeau dans la main ou que je souris finement. « - Merci, il ne fallait pas. Mon plus beau cadeau est que tu sois présente. » Dis-je en lui faisant un rapide câlin. Mes parents finissent par sortir l'un après l'autre en enlaçant rapidement Min-Ah pour la saluer. Suite à cela, nous nous mettons en route pour le restaurant, c'était le début du cauchemar avant même le drame. La soirée se passe très bien, parfaitement bien. Nous avions passé une très belle soirée que lors du retour, il était passé minuit. La route fut assez fluide, donc aucun risque d'avoir un risque d'accident. On dépose Min-Ah ou qu'on attend de voir sa mère ouvrir la porte, un dernier de main avant que la voiture disparaisse. J'avais les yeux lourds, j'étais assez fatiguée pour tout avouer. Seulement, je reste calme et posé contre la vitre en regardant le paysage défile sous mon regard. « - Tu as aimée ta soirée, ma chérie ? » Fit-il d'une voix calme en souriant doucement ou que j'hoche le visage. « - J'ai passé la meilleure soirée avec vous tous ! C'était super et merci encore pour ces beaux cadeaux.. Je vous aime tout fort ! » Disais-je de façon joyeuse en souriant. Papa regarde rapidement son téléphone qui sonne, c'était très rare qu'on lui passe un coup de fil et surtout à cette heure-ci. Il pose son téléphone sans y répondre en soupirant longuement, mais, ne dit rien pour s'expliquer. Maman frotte doucement le bras de papa pour le rassurer, ils s'aimaient vraiment d'un amour inconditionnel. J'ai toujours voulu rencontrer un homme comme papa, seulement, il n'existe pas en doublons. « - C'est quoi ça ?! Min-Ah... Appel... » Il n'a pas pu finir sa phrase que la voiture fait un tonneau. Je me tiens comme je peux, seulement, la peur me consume. La voiture ne bouge plus, mais, je n'entends pas mes parents parler et cela m'inquiète vraiment. Mon cœur bat plus vite que la normal, j'ai mal partout que j'en pleure. « - Maman !! Papa !! Répondez... Vous devez me répondre !! » En vain, aucune réponse, seulement ma respiration brise le silence mortel. (…) J'ouvre difficilement les yeux ou que la lumière me fait mal aux yeux, c'est terrible. Je regarde de chaque côté, je n'aperçois que Min-Ah endormis sur le canapé de la chambre. Je me redresse doucement en soupirant doucement avant de me lever. « - Tu es réveillée, Ahn Na ? » La voix de Min- Ah a changé, elle n'était plus joyeuse, ni même heureuse. Quelque chose de grave, c'était passé, mon crâne me fait un mal de chien et le drame d'hier revient rapidement. Je me tourne vers elle qui a les yeux rouges. « - Mes parents ? Où sont-ils ? » Elle ne répond pas. Elle garde un silence que je ne veux pas accepter. « - Ils sont où, Min-Ah ! Je veux les voir. » Fis-je en m'avançant vers la porte ou qu'elle vient m'arrêter en attrapant par mon bras. « - Ils sont... Plus là, Ahn na... Ils sont décédés sous le choc... Je suis vraiment désolée, ma belle. Je l'ai appris ce matin en essayant de te joindre. C'est l'infirmière qui a pris l'appel, je suis venue directement. » Je n'écoutais plus ce qu'elle disait, c'était faux. Les infirmières ont dû me donner un calmant pour que je m'apaise un peu, pour ne pas faire une chute. C'est ainsi qu'à finit ma soirée d'anniversaire, à l'hôpital et en perdant les deux personnes que j'aime plus au monde : mes parents, mon sang, ma vie. Deux vies détruites à cause d'un type alcoolisé, aussi de ma faute, car j'avais choisi de sortir.

Depuis leur départ de ce monde, ce n'est plus la même chose. J'étais déjà réservée et timide, ça c'est amplifié à cause de ce drame. Je ne fais vraiment que le lycée et la maison. Une villa, que mes parents avaient fini de payer, une villa qui est devenue ma simple demeure, une villa sans vie. Une villa sans amour, ni d'attention, une simple maison pour dormir et faire mes révisions. Au plus, les années passent, au plus j'avais seulement envie d'en finir avec ma vie. J'aurais tant préféré partir avec eux, les rejoindre. Vivre sans eux, c'est difficile, très difficile. Je suis impuissante, la solitude me ronge, me consume et me brûle petit à petit. Même si je refuse l'aide des autres, même celle de Min-Ah. On se voit toujours, mais, moins qu'avant. La relation est toujours aussi reliée, seulement, je n'arrive pas à aller de l'avant. Elle souffre autant que moi, mais, ce n'est pas de sa faute, elle n'y est pour rien. Une lettre traîne depuis pas mal de jours sur la table du salon, en l'ouvrant... Je me remets en pleurer à chaudes larmes. Je n'ai absolument pas besoin de la richesse, être riche ne fait pas mon bonheur, loin de là. Elle fait seulement me rendre plus vulnérable. L'argent n'est pas important, mes parents l'étaient. Le psychologue vient une fois tous les quinze jours me voir afin de prendre de mes nouvelles, vu que je ne me rends jamais au rendez-vous. C'était le jour qu'on doit se voir, je n'ai pas l'envie de parler. (…) Il me scrute en buvant le jus que je lui ai servi, face à lui, les jambes croisées, je tripote mes doigts en soupirant doucement. « - Tu réussis à dormir la nuit, Ahn Na ? » Question bête, il le sait très bien, que j'ai des cauchemars nocturnes et que la plupart des nuits, j'ai tendance à regarder un film ou à faire mes révisions. J'ai toujours autant peur de fermer les yeux et vivre à nouveau ce cauchemar. « - Vous savez très bien, qu'il me faut les calmants pour que je dorme, même ne serait-ce une heure. » Fis-je en hochant les épaules sans expressions sur le visage. Je n'avais plus aucune vie que cela devenait pesant à la longue, j'ai envie de me sortir de cette solitude. D'essayer d'aller de l'avant, d'avoir une vie un peu tranquille et être capable de tourner la page. « - Tu devrais essayer de t'ouvrir et de parler, tu ne peux pas aller mieux si tu ne parles à personne, Ahn Na. Si tu ne veux pas m'en parler, cela me va... Trouves quelqu'un pour t'écouter sans te juger. Cela ne pourrait que t'aider à mettre un peu de baume sur ta cicatrice. Je ne juge pas, tu sais. Je suis psychologue, mais, je suis avant tout humain tout comme toi. Nous avons toutes des blessures, tu n'es pas la seule. Faut communiquer, ne baisse pas les bras. Tu vas t'en sortir, seulement, faut mettre du sien. » Fit-il d'un ton calme et rassurant, il pose une main sur mon bras ou que nos regards se croisent. Il me sourit légèrement avant de me donner une ordonnance pour les médicaments. « - Tu ne pourras pas toujours dépendre des médicaments, faudra un jour ou l'autre affronter tes peurs. N'hésite pas si tu te sens prête à parler. » Sur ces mots, il me salue avant de quitter la demeure. Je m'adosse sur le canapé en soupirant. Il n'avait pas tort, à force de tout garder en moi, je risque d'être de plus en plus mal.

C'était durant mes vingt et un an, le jour de mon anniversaire, derrière une part de gâteau. J'avais décidé d'écrire une lettre. Une lettre. Après avoir mis des mots sur mes ressentis, sur mon mal-être, sur mes blessures... Je me pose la question : Je vais en faire quoi de la lettre ? Je ne veux pas la garder, je veux l'envoyer sans destinataire. Seulement, est-ce, ce que je veux vraiment ? Sur l'enveloppe, je n'ai su qu'écrire « À celui, ou celle, qui prendra la peine de me lire » n'importe qui peut tomber sur cette lettre, voir personne. Je n'attendais pas de réponse spécialement, juste de l'avoir écrite et l'envoyé m'avait soulagé un tout petit peu. Pas assez apparemment vu que je vais toujours aussi mal. Ce n'est que trois semaines plus tard qu'en prenant mon courrier, je vois une réponse à ma fameuse lettre. Il était aussi coréen, depuis ce jour-là... Nous avons continué de nous écrire sans pour autant se faire montrer, ni même notre âge et tout ce qui suit. On s'écrit vraiment naturellement, mais, plus je lui écrivais que mon cœur commençait à battre un peu plus. C'était un sentiment nouveau, un très bon sentiment. Je commençais à tomber sous le charme du coréen, j'étais en train de tomber amoureuse d'une personne, que je n'ai jamais vu personnellement. Je m'en rends compte au bout de deux ans d'échange de lettres. Un mois, deux mois, trois mois, quatre mois, cinq mois... J'avais la boule au ventre, les larmes coulent le long de mes joues. Pourquoi n'ai-je pas de nouvelle de sa part ? S'il lui était arrivé quelque chose ? Il est mort ? Plein de questions sans réponse. Les lettres étaient comme une drogue, sans cela, je devenais faible et attristé. En ouvrant la boîte aux lettres, je peux enfin voir une lettre de sa part. Savoir qu'il est saint et sauf, me rassure. Mais, cela me prouve l'amour que j'ai pour lui. C'est très profond. Seulement, dans sa lettre, il m'annonce son retour au pays. J'étais surtout heureuse pour lui de le savoir loin de tout cela, j'avais constamment peur pour lui. Mais, j'espère qu'on s'échangera toujours des lettres. Seulement, quatre mois que je n'ai pas de nouvelle de lui. Il doit être au pays, mais, est-ce qu'il m'a oubliée ? Tant de questions.

Min-Ah et moi sortions un peu plus, au moins une fois par semaine pour aller boire un verre. Ayant chacune son permis, parfois, elle me propose le volant que je refuse catégoriquement. La dernière fois que j'ai pris le volant, j'ai fini avec une crise d'angoisse, ce n'est pas, des petites crises que j'ai, en plus de cela. Je refuse toujours le volant quand on me le propose. Seulement, Min-Ah fait son possible pour que j'arrive à sauter le pas et à prendre confiance, mais, en vain. C'est une phobie et je ne peux vraiment pas. C'est déjà limite quand je me retrouve à l'intérieur d'une voiture, je ne me sens pas à mon aise, donc si je dois la conduire, mon stress augmentera d'autant plus. (…) Je suis en dernières années avant d'avoir mon diplôme pour devenir décoratrice d'intérieurs, un métier qui m'a toujours plu. J'ai décidé d'aller jusqu'au bout de mes rêves pour eux, mes parents. Pour qu'ils soient fiers de leur fille de là-haut. Il me manque constamment. Ma vie n'est pas facile à porter, mais, je dois continuer de vivre pour moi, pour eux.

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Je suis loin d'être une experte pour faire une présentation complète ou même partiellement. Je m'appelle Sarah et j'ai bientôt le quart d'un siècle, donc vingt cinq ans. Je fais du rpg depuis plusieurs années, à peu pris six/sept ans. Les forums fera seulement quatre ans que j'en fais, ou moins, j'sais plus trop. J'suis de nord, près de Lille pour les curieux. J'ai connu le fofo' grâce à la pub du créateur du scénario. Il est sympa et j'espère ne pas le regretter d'être venu. :06:

PV pris

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